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Conjoncture économiques-Croissance : la Banque de France bricole encore ses prévisions

Conjoncture économiques-Croissance : la Banque de France bricole encore ses prévisions

Comme la plupart des autres instituts et comme le gouvernement, la Banque de France ne cesse de bricoler ses prévisions économiques pour cacher la tendance baissière de l’activité. Ainsi la banque de France a révisé sa prévision de croissance pour 2023 à 0,9 % au lieu de 0,7 % prévu en juin dernier. Le problème, c’est que les chiffres du troisième trimestre et du quatrième risque d’être mauvais en raison d’une part de la baisse des investissements, du tassement encore de la consommation et d’un moral des entreprises qui recule.

Pour preuve de cette tendance baissière de l’économie, la banque de France revoit par contre en baisse ses prévisions d’activité pour 2024 à 0,9% contre 1% en juin

La Banque de France par contre révise à la hausse ses projections macroéconomiques pour 2023 à 0,9% contre 0,7% en juin dernier. La Banque centrale s’aligne donc avec les derniers chiffres de l’Insee pour cette année.

De son côté, le gouvernement, a révisé à la baisse la croissance pour l’année prochaine à 1,4% contre 1,6% précédemment. Mais elle demeure encore bien supérieure à celle estimée par la Banque de France.

La Banque de France envisage une inflation plus élevée que prévue en 2023 à 5,8% contre 5,6% en juin. Ils ont également revu à la hausse l’inflation pour 2024 à 2,8% contre 2,6%.

Du coup, la facture est pour les ménages. L’indice des prix à la consommation a bondi vers des sommets . Résultat, la plupart des consommateurs ont perdu du pouvoir d’achat en 2022.

En revanche, pour 2023, la Banque de France s’attend cependant à une légère progression (+0,6%) en raison notamment de la hausse des revenus non salariaux (primes, intéressement) !!!

Mais la consommation fait du surplace cette année (0%). Elle pourrait toutefois remonter à partir de l’année prochaine (+1,8%).

Toutes ces prévisions sont faites pour beaucoup au doigt mouillé et s’inscrivent dans l’épaisseur d’un trait. De sorte qu’il n’est pas possible pour 2024 d’ailleurs comme pour 2023 de faire des perspectives précises à 0,1 ou 02 % de variations.

Service national universel pour tous: encore un mensonge

Service national universel pour tous: encore un mensonge

Service national universel : toujours aussi ridicule

Dans sa nature, dans son ampleur et dans ses modalités, le service national dit universel est toujours aussi ridicule. C’est un mensonge, il ne concerne qu’une partie infime de la population ensuite la généralisation supposée paraît complètement illusoire notamment faute de moyens. Pourtant la secrétaire d’État à la jeunesse remet à l’ordre du jour le projet de généralisation.

Dans une interview au média Brut, la secrétaire d’État chargée de la jeunesse et du SNU Prisca Thévenot a reconfirmé cette volonté de Généralisation.

La généralisation et l’obligation tiennent cependant du serpent de mer. Dès 2020, le gouvernement annonçait la généralisation de son programme pour l’horizon 2024.

Le service national dit universel n’aura impliqué selon les années que 10 000 à 20 000 jeunes alors qu’il y a 800 000 jeunes concernés chaque année. Soit aussi un coût de 2 milliards par an. Et surtout un contenu qui relève davantage de la colonie de vacances ou du scoutisme que du service militaire

Le projet avait finalement été enterré par le gouvernement durant le mouvement contre la réforme des retraites, celui-ci souhaitant « rajouter un ingrédient dans un cocktail explosif » en plein mouvement social, comme l’expliquait un conseiller ministériel à BFMTV.com.

Pourtant la secrétaire d’État confirme l’objectif de la généralisation du dispositif mais ajoute-t-elle avec prudence: « Il n’y aurait rien de pire que de forcer un jeune à aller faire le SNU, ce serait contre-productif », assurait-elle le 4 août dernier.

Bref, le service ne sera donc pas obligatoire, ni national, ni universel et ni militaire !

Economie- Croissance : la Banque de France bricole encore ses prévisions

Economie- Croissance : la Banque de France bricole encore ses prévisions

Comme la plupart des autres instituts et comme le gouvernement, la Banque de France ne cesse de bricoler ses prévisions économiques pour cacher la tendance baissière de l’activité. Ainsi la banque de France a révisé sa prévision de croissance pour 2023 à 0,9 % au lieu de 0,7 % prévu en juin dernier. Le problème, c’est que les chiffres du troisième trimestre et du quatrième risque d’être mauvais en raison d’une part de la baisse des investissements, du tassement encore de la consommation et d’un moral des entreprises qui recule.

Pour preuve de cette tendance baissière de l’économie, la banque de France revoit par contre en baisse ses prévisions d’activité pour 2024 à 0,9% contre 1% en juin

La Banque de France par contre révise à la hausse ses projections macroéconomiques pour 2023 à 0,9% contre 0,7% en juin dernier. La Banque centrale s’aligne donc avec les derniers chiffres de l’Insee pour cette année.

De son côté, le gouvernement, a révisé à la baisse la croissance pour l’année prochaine à 1,4% contre 1,6% précédemment. Mais elle demeure encore bien supérieure à celle estimée par la Banque de France.

La Banque de France envisage une inflation plus élevée que prévue en 2023 à 5,8% contre 5,6% en juin. Ils ont également revu à la hausse l’inflation pour 2024 à 2,8% contre 2,6%.

Du coup, la facture est pour les ménages. L’indice des prix à la consommation a bondi vers des sommets . Résultat, la plupart des consommateurs ont perdu du pouvoir d’achat en 2022.

En revanche, pour 2023, la Banque de France s’attend cependant à une légère progression (+0,6%) en raison notamment de la hausse des revenus non salariaux (primes, intéressement) !!!

Mais la consommation fait du surplace cette année (0%). Elle pourrait toutefois remonter à partir de l’année prochaine (+1,8%).

Toutes ces prévisions sont faites pour beaucoup au doigt mouillé et s’inscrivent dans l’épaisseur d’un trait. De sorte qu’il n’est pas possible pour 2024 d’ailleurs comme pour 2023 de faire des perspectives précises à 0,1 ou 02 % de variations.

Un nouveau- Un  » haut conseil des collectivités locales » : encore un machin !

Un nouveau- Un  » haut conseil des collectivités locales » : encore un machin !

Face à la grogne des collectivités locales qui se voient contraintes d’effectuer de nouvelles missions sont forcément les moyens correspondants, le gouvernement s’en tire à nouveau en créant un nouveau machin intitulé « haut conseil des collectivités locales ». Lee but serait selon Bruno Le Maire lance un Haut Conseil pour apaiser les relations entre l’État et les élus locaux.

Il y avait déjà le Comité des finances locales, l’Observatoire des finances locales et encore le Haut Conseil des finances publiques… Le gouvernement y ajoute le Haut Conseil des finances publiques locales, lancé mardi matin. Cette nouvelle instance a pour vocation de pacifier les relations souvent tendues entre les collectivités territoriales et le gouvernement.

Cette nouvelle instance comprendrait les représentants des principales associations d’élus (maires, départements et régions) et les ministres chargés de la question sensible des finances locales.

Avec Macron aura noté la multiplication des instances dont la plupart font double emploi avec celles qui existent. ( Exemple le Sénat pour les collectivités locales).

C’est l’occasion pour le président de la république de s’affranchir des structures représentatives et compétentes.

Quant à la prétendue égalité qui serait atteinte entre l’État et les collectivités, c’est évidemment une foutaise car en définitive c’est le gouvernement qui a le dernier mot avec le Parlement sur le budget.

Croissance : la Banque de France bricole encore ses prévisions

Croissance : la Banque de France bricole encore ses prévisions

Comme la plupart des autres instituts et comme le gouvernement, la Banque de France ne cesse de bricoler ses prévisions économiques pour cacher la tendance baissière de l’activité. Ainsi la banque de France a révisé sa prévision de croissance pour 2023 à 0,9 % au lieu de 0,7 % prévu en juin dernier. Le problème, c’est que les chiffres du troisième trimestre et du quatrième risque d’être mauvais en raison d’une part de la baisse des investissements, du tassement encore de la consommation et d’un moral des entreprises qui recule.

Pour preuve de cette tendance baissière de l’économie, la banque de France revoit par contre en baisse ses prévisions d’activité pour 2024 à 0,9% contre 1% en juin

La Banque de France par contre révise à la hausse ses projections macroéconomiques pour 2023 à 0,9% contre 0,7% en juin dernier. La Banque centrale s’aligne donc avec les derniers chiffres de l’Insee pour cette année.

De son côté, le gouvernement, a révisé à la baisse la croissance pour l’année prochaine à 1,4% contre 1,6% précédemment. Mais elle demeure encore bien supérieure à celle estimée par la Banque de France.

La Banque de France envisage une inflation plus élevée que prévue en 2023 à 5,8% contre 5,6% en juin. Ils ont également revu à la hausse l’inflation pour 2024 à 2,8% contre 2,6%.

Du coup, la facture est pour les ménages. L’indice des prix à la consommation a bondi vers des sommets . Résultat, la plupart des consommateurs ont perdu du pouvoir d’achat en 2022.

En revanche, pour 2023, la Banque de France s’attend cependant à une légère progression (+0,6%) en raison notamment de la hausse des revenus non salariaux (primes, intéressement) !!!

Mais la consommation fait du surplace cette année (0%). Elle pourrait toutefois remonter à partir de l’année prochaine (+1,8%).

Toutes ces prévisions sont faites pour beaucoup au doigt mouillé et s’inscrivent dans l’épaisseur d’un trait. De sorte qu’il n’est pas possible pour 2024 d’ailleurs comme pour 2023 de faire des perspectives précises à 0,1 ou 02 % de variations.

Social-La pauvreté augmente encore en France

Social-La pauvreté augmente encore en France

D’après des indicateurs objectifs qu’évoque France Info la pauvreté augmente encore en France

personnes mal-logées

Dans un contexte de hausse des prix de l’immobilier et de pénurie de logements, le mal-logement progresse en France. C’est le constat dressé par la Fondation Abbé-Pierre dans son 28e rapport annuel, publié début février. Elle estime à 4,15 millions le nombre de personnes mal ou non logées en 2022.

revenus de misère

Le taux correspond au nombre de ménages qui possèdent un niveau de vie inférieur à 60% du niveau de vie médian de la population, soit 1 102 euros par mois pour une personne vivant seule et 2 314 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans. En 2019, 9,2 millions de personnes, soit près de 15% de la population française, étaient dans cette situation, selon les chiffres de l’Insee.
Par ailleurs, le baromètre annuel du Secours populaire, publié début septembre, va dans le sens d’une aggravation de la situation des Français sur le plan monétaire. Selon ce sondage, 60% des personnes interrogées estiment qu’au cours des trois dernières années, leur pouvoir d’achat a diminué. Cette année, 18% déclarent vivre à découvert, soit trois points de plus qu’en 2022.


taux de privation

Il a atteint 14% de la population de l’Hexagone début 2022, soit son plus haut niveau depuis la création de cet indicateur en 2013, avait annoncé l’Insee en juillet. Ce taux atteignait 13,4% en 2020 et 12,4% en 2013.

Cette étude atteste que « les privations qui ont le plus augmenté sont en lien avec le contexte conjoncturel », relève Anne Jaubertie. Ainsi, 10,2% des ménages déclarent ne pas pouvoir chauffer suffisamment leur logement, contre 6,1% en 2021 et 5% en 2018. L’Insee y voit en particulier l’impact de la hausse du prix fioul domestique, « combustible de chauffage que les ménages vulnérables utilisent davantage que les autres ».

bénéficiaires des Restos du cœur
Face à la hausse des prix à la consommation, les Restos du cœur déplorent une hausse des nouveaux inscrits à l’aide alimentaire. En 2023, près de 1,3 million de personnes ont bénéficié des repas distribués par l’association contre 1,1 million en 2022.

Le nombre de repas distribués augmentera jusqu’à la fin de l’année, selon l’association, qui assure 35% de l’aide alimentaire en France. Elle s’attend à distribuer près de 170 millions de repas en 2023, soit une hausse de 30 millions par rapport à 2022.

2024: un encore budget bidon du gouvernement

2024: un encore budget bidon du gouvernement

Comme d’habitude, le gouvernement va présenter un bidon pour 2024 qui va encore se caractériser par une surestimation fiscale et de la croissance, inversement par une sous-estimation de la dérive des dépenses, du déficit et du coût de la dette. Ainsi par exemple concernant les perspectives économiques, le gouvernement retient une hypothèse de 1,4 % pour l’année au lieu de 1,6 % précédemment. Le problème c’est que l’économie mondiale est sur une tendance baissière. En 2023 , l’activité économique ne permettra même pas d’atteindre 1 % de croissance du PIB. L’année 2024 risque d’être tout aussi catastrophique sinon davantage.

Le ministre de l’économie a cependant reconnu les difficultés de la conjoncture « La récession en Allemagne, les difficultés en Chine et la persistance des taux élevés auront un impact sur la croissance de 2024. Nous révisons la croissance de 1,6% à 1,4% pour 2024 », a déclaré le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.Le problème c’est que cette croissance est largement supérieure à 2023. Une année où on aura bien de la difficulté à atteindre une croissance moyenne de 1 % puisque par exemple au cours du troisième trimestre on va tutoyer la récession.

Pourtant pour 2023, l’exécutif n’a pas changé son chiffre de croissance du PIB de 1%. Récemment, l’Insee a revu à la hausse sa projection pour cette année de 0,6% à 0,9% à la faveur d’un second trimestre tiré par des chiffres du commerce extérieur favorables. De son côté, la Banque de France devrait mettre à jour ses projections macroéconomique le lundi 18 septembre prochain pour 2023 et 2024. Quant à l’inflation, Bercy table sur une hausse de 2,6% en 2024 contre 4,9% en 2023.

Concernant le déficit public, le gouvernement n’a pas apporté de précision pour 2024. Il a rappelé qu’il voulait accélérer le désendettement d’ici à 2027. Au lieu de 2,9% d’ici 2027, le déficit rapporté au PIB devrait atteindre 2,7%. Quant à la dette publique, elle sera ramenée à 108,1% au lieu de 110,9%. L’exécutif n’a pas hésité à agiter l’épouvantail de la charge de la dette qui « atteindra 74 milliards d’euros en 2027 » pour justifier l’accélération de ce désendettement.

La récente décision de la Banque centrale européenne (BCE) d’augmenter les taux « a conforté cette décision », a ajouté le ministre de l’Economie. Au total, l’exécutif espère faire baisser le ratio de dépenses publiques de 4 points d’ici 2027 en passant de 57,7% en 2022 à 53,8% en 2027.

Au total des pronostics très hypothétiques qui n’ont pas de quoi rassurer ni en France ni à Bruxelles

Et parmi les hypothèses douteuses il faut surtout parler comme d’habitude des espérances de réduction des dépenses.
S’agissant de 2024, on espère au total réaliser 16 milliards d’euros d’économies. Dans le détail, 10 milliards d’euros doivent provenir de la fin du bouclier tarifaire, 4,4 milliards d’euros sur les aides exceptionnelles aux entreprises, 1 milliard d’euros sur les politiques de l’emploi et 700 millions d’euros sur l’assurance-chômage.

Des coups de rabot dont certains ne sont pas nécessairement opportun d’un point de vue social et économique.

En effet, beaucoup de salariés ont enregistré depuis deux ans des hausses de salaires inférieures à l’inflation. Résultat, les salaires réels corrigés de l’indice des prix ont stagné, voire reculé pour la plupart des catégories professionnelles. Les mauvais chiffres de la consommation ces derniers trimestres et le cri d’alarme des associations alimentaires il y a quelques jours ont montré que l’inflation a frappé une grande partie des Français .

La pauvreté augmente encore en France

La pauvreté augmente encore en France

D’après des indicateurs objectifs qu’évoque France Info la pauvreté augmente encore en France

personnes mal-logées

Dans un contexte de hausse des prix de l’immobilier et de pénurie de logements, le mal-logement progresse en France. C’est le constat dressé par la Fondation Abbé-Pierre dans son 28e rapport annuel, publié début février. Elle estime à 4,15 millions le nombre de personnes mal ou non logées en 2022.

revenus de misère

Le taux correspond au nombre de ménages qui possèdent un niveau de vie inférieur à 60% du niveau de vie médian de la population, soit 1 102 euros par mois pour une personne vivant seule et 2 314 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans. En 2019, 9,2 millions de personnes, soit près de 15% de la population française, étaient dans cette situation, selon les chiffres de l’Insee.
Par ailleurs, le baromètre annuel du Secours populaire, publié début septembre, va dans le sens d’une aggravation de la situation des Français sur le plan monétaire. Selon ce sondage, 60% des personnes interrogées estiment qu’au cours des trois dernières années, leur pouvoir d’achat a diminué. Cette année, 18% déclarent vivre à découvert, soit trois points de plus qu’en 2022.


taux de privation

Il a atteint 14% de la population de l’Hexagone début 2022, soit son plus haut niveau depuis la création de cet indicateur en 2013, avait annoncé l’Insee en juillet. Ce taux atteignait 13,4% en 2020 et 12,4% en 2013.

Cette étude atteste que « les privations qui ont le plus augmenté sont en lien avec le contexte conjoncturel », relève Anne Jaubertie. Ainsi, 10,2% des ménages déclarent ne pas pouvoir chauffer suffisamment leur logement, contre 6,1% en 2021 et 5% en 2018. L’Insee y voit en particulier l’impact de la hausse du prix fioul domestique, « combustible de chauffage que les ménages vulnérables utilisent davantage que les autres ».

bénéficiaires des Restos du cœur
Face à la hausse des prix à la consommation, les Restos du cœur déplorent une hausse des nouveaux inscrits à l’aide alimentaire. En 2023, près de 1,3 million de personnes ont bénéficié des repas distribués par l’association contre 1,1 million en 2022.

Le nombre de repas distribués augmentera jusqu’à la fin de l’année, selon l’association, qui assure 35% de l’aide alimentaire en France. Elle s’attend à distribuer près de 170 millions de repas en 2023, soit une hausse de 30 millions par rapport à 2022.

Société- Maroc : « Le petit peuple va encore payer « 

Société-Maroc : « Le petit peuple va encore payer  »

Choqué par l’ampleur du tremblement de terre qui a tué plus de 2 800 personnes, le romancier marocain Abdellah Taïa rappelle, dans une tribune au « Monde », qu’un mouvement de contestation contre les injustices et la précarité était né après le séisme de 2004 dans les régions très pauvres du nord du pays.

Le tremblement de terre très puissant qui s’est produit dans la région de Marrakech a bouleversé le Maroc tout entier. Ses secousses ont été ressenties jusqu’à la ville de Fès. Presque personne n’a pu dormir dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 septembre. Très choqués, mes proches avaient peur de rester à l’intérieur de leur maison. C’était l’apocalypse. C’était la fin. En quelques secondes, tout bouge, tout change, tout tombe, y compris les corps et les âmes. Sincères, ils disent en pleurant : désormais, vivre n’aura plus jamais le même goût.

Cette catastrophe a créé comme un lien inédit entre les Marocains. Ils ont vu la mort de leurs propres yeux. Ils ont compris à quel point ils sont plus que jamais vulnérables. Abandonnés. Seuls. Si seuls face à la nuit interminable et à ses forces destructrices.

Dès samedi matin, ils ont commencé à penser aux autres, qui ont été les plus touchés. Et, chacun à sa façon, ils ont voulu exprimer leur solidarité avec ces autres. Ce tremblement de terre a mis tout le pays face à cette vérité qu’on ne peut plus se permettre de cacher, de maquiller : ce sont les plus pauvres qui vont principalement souffrir des conséquences de cette tragédie. Les Marocains des villages de l’Atlas. Les bourgs. Les douars. Les souks.

Ils ne sont pas si loin que ça de Marrakech, de ses riads luxueux et de sa jet-set internationale. De la place Djemaa El-Fna, en levant la tête, on voit clairement cet autre Maroc ignoré, qui vit depuis trop longtemps dans le dénuement et la précarité. Les villageois qu’on voit sans réellement les voir. On passe constamment à côté d’eux. Ces Berbères que les touristes adorent prendre en photo. Ils sont si beaux, si simples, si généreux, si merveilleux, si authentiques, il ne faut surtout pas qu’ils changent. Des gens sans cesse transformés en objets exotiques. Des images d’un Maroc éternel qui fait tellement plaisir à ceux qui ne veulent toujours pas dépasser leurs fantasmes orientalistes.

Ce petit peuple marocain va encore une fois payer le prix fort. A Casablanca, à Agadir, à Rabat et ailleurs, les citoyens marocains ne cessent de s’organiser pour lui venir en aide. Ils improvisent comme ils peuvent. Il y a là quelque chose d’admirable. Vraiment. Mais malheureusement leur solidarité ne suffira pas.

Inflation: Encore en hausse en août à 4,9% sur un an

Inflation: Encore en hausse en août à 4,9% sur un an

Le ministre de l’économie avait pourtant promis que l’inflation commençerait à diminuer au début de l’été. C’est exactement le contraire qui se produit puisque l’inflation reprend de la vigueur en France pour atteindre presque 5 % sur un an en août. En cause évidemment les coûts de l’énergie, les coûts de l’alimentaire qui aussi contrairement aux annonces ne faiblissent pas et le coût des crédits.

L’indice des prix à la consommation s’est établi à 4,9% sur un an en août, alimenté par le «net rebond» des prix de l’énergie, a indiqué vendredi l’Insee, révisant en légère hausse sa première estimation (4,8%). L’inflation a marqué un sursaut après la hausse de 4,3% sur un an enregistré en juillet. Elle a été nourrie par les prix de l’énergie qui ont augmenté de 6,8% sur un an en août (après un recul de 3,7% en juillet), en raison de la hausse de 10% des tarifs de l’électricité et du rebond des prix de l’essence. Les prix de l’alimentation – un des principaux moteurs de l’inflation – ont continué à enregistrer une hausse à deux chiffres (11,2%), mais marqué un ralentissement par rapport à juillet (12,7%).

Défaillances d’entreprises encore en hausse

Défaillances d’entreprises encore en hausse

Ce sont actuellement les petites entreprises notamment du bâtiment et de la restauration qui font les frais du ralentissement économique. ( Croissance du PIB presque nulle au troisième trimestre). La hausse des défaillances sur un an progresse de plus de 40 %.

Les défaillances d’entreprises Continue donc de croître en août selon les chiffres publiés mercredi par la Banque de France. Ces défaillances ont concerné au total, sur les douze mois jusqu’à fin août, 50.441 entreprises, en hausse de 41,5% par rapport à août 2022, contre 51.145 en 2019.

À l’exception des micro-entreprises, qui comptent pour plus de 9 défaillances sur 10, toutes les autres catégories d’entreprises continuent d’être largement au-dessus de leur niveau d’avant-crise. Les défaillances dépassent de 61,9% leur niveau de 2019 pour les très petites entreprises (TPE, moins de 10 salariés), de 79,1% pour les petites entreprises (10 à 49 salariés).

Par secteurs, les défaillances ont le plus augmenté depuis un an dans l’hébergement-restauration avec une hausse de 66,5% par rapport à août 2022.

Le rebond des défaillances reste aussi très fort dans l’industrie avec une hausse de 50% en un an, malgré la volonté du gouvernement de réindustrialiser le pays. Dans l’information et la communication, la hausse atteint 47,3% et est de 44,6% dans les activités financières et d’assurance.

Maroc : « Le petit peuple va encore payer « 

Maroc : « Le petit peuple va encore payer  »

Choqué par l’ampleur du tremblement de terre qui a tué plus de 2 800 personnes, le romancier marocain Abdellah Taïa rappelle, dans une tribune au « Monde », qu’un mouvement de contestation contre les injustices et la précarité était né après le séisme de 2004 dans les régions très pauvres du nord du pays.

Le tremblement de terre très puissant qui s’est produit dans la région de Marrakech a bouleversé le Maroc tout entier. Ses secousses ont été ressenties jusqu’à la ville de Fès. Presque personne n’a pu dormir dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 septembre. Très choqués, mes proches avaient peur de rester à l’intérieur de leur maison. C’était l’apocalypse. C’était la fin. En quelques secondes, tout bouge, tout change, tout tombe, y compris les corps et les âmes. Sincères, ils disent en pleurant : désormais, vivre n’aura plus jamais le même goût.

Cette catastrophe a créé comme un lien inédit entre les Marocains. Ils ont vu la mort de leurs propres yeux. Ils ont compris à quel point ils sont plus que jamais vulnérables. Abandonnés. Seuls. Si seuls face à la nuit interminable et à ses forces destructrices.

Dès samedi matin, ils ont commencé à penser aux autres, qui ont été les plus touchés. Et, chacun à sa façon, ils ont voulu exprimer leur solidarité avec ces autres. Ce tremblement de terre a mis tout le pays face à cette vérité qu’on ne peut plus se permettre de cacher, de maquiller : ce sont les plus pauvres qui vont principalement souffrir des conséquences de cette tragédie. Les Marocains des villages de l’Atlas. Les bourgs. Les douars. Les souks.

Ils ne sont pas si loin que ça de Marrakech, de ses riads luxueux et de sa jet-set internationale. De la place Djemaa El-Fna, en levant la tête, on voit clairement cet autre Maroc ignoré, qui vit depuis trop longtemps dans le dénuement et la précarité. Les villageois qu’on voit sans réellement les voir. On passe constamment à côté d’eux. Ces Berbères que les touristes adorent prendre en photo. Ils sont si beaux, si simples, si généreux, si merveilleux, si authentiques, il ne faut surtout pas qu’ils changent. Des gens sans cesse transformés en objets exotiques. Des images d’un Maroc éternel qui fait tellement plaisir à ceux qui ne veulent toujours pas dépasser leurs fantasmes orientalistes.

Ce petit peuple marocain va encore une fois payer le prix fort. A Casablanca, à Agadir, à Rabat et ailleurs, les citoyens marocains ne cessent de s’organiser pour lui venir en aide. Ils improvisent comme ils peuvent. Il y a là quelque chose d’admirable. Vraiment. Mais malheureusement leur solidarité ne suffira pas.

Enseignement : encore des manques de professeurs

Enseignement : encore des manques de professeurs


Il manquerait un professeur dans près de la moitié des établissements du secondaire, selon une enquête du Snes-FSU

Une semaine après la rentrée, il manque un professeur dans près de la moitié des établissements du secondaire en France, selon une enquête du Snes-FSU, le principal syndicat d’enseignants dans les collèges et lycées, révélée lundi 11 septembre par franceinfo. Plus précisément, cette enquête réalisée la semaine dernière, menée dans plus de 500 établissements représentatifs du système scolaire français, indique qu’il manque en moyenne au moins un enseignant dans 48% des collèges et lycées de l’Hexagone, hors outre-mer.

Ces constatations du Snes-FSU viennent contredire les propos affirmatifs du ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal ou même d’Emmanuel Macron indiquant qu’il y « aura bien un professeur devant chaque élève ».

Politique–Sondage popularité Macron : encore en baisse

Politique–Sondage popularité Macron : encore en baisse

En dépit de la multiplication de la parole depuis la rentrée sur à peu près tous les sujets, le président connaît encore une nouvelle baisse de popularité. Le président est pris dans ses contradictions notamment concernant l’inflation , le pouvoir d’achat et la fiscalité. Par ailleurs sa grande initiative politique a fait flop .

Selon le baromètre Elabe pour « Les Echos », la cote de confiance d’Emmanuel Macron perd 1 point en septembre, pour s’établir à 28 %. Après un net rebond après la réforme des retraites , elle est sur une pente glissante depuis le début de l’été. « L’activisme politique et médiatique d’Emmanuel Macron se heurte à l’inflation. Il est présent, mais cela n’a pas d’impact car une partie de l’opinion n’entend pas ses messages et attend des mesures pour lutter contre l’inflation », explique Bernard Sananès, le président d’Elabe.

Encore un conseil de la Refondation bidon

Encore un conseil de la Refondation bidon

Beaucoup de syndicats refuse l’invitation nouvelle de Macon au conseil national de la Refondation de jeudi. Un conseil national de la Refondation en mort cérébrale qui ne sert à rien, n’a aucune légitimité et constitue seulement les gadgets de la république pour contourner les organismes officiels de la concertation. Bref une sorte de transgression monarchique permanente de Macon vis-à-vis des institutions démocratiques y compris le Parlement.

À la suite de FO, CFE-CGC et Solidaires, la CGT a décliné l’invitation d’Emmanuel Macron au Conseil national de la refondation de jeudi. Le CNR voulu par le chef de l’Etat pour « bâtir des consensus » peine à trouver sa place dans la vie politique et syndicale.

Dans un communiqué transmis vendredi, FO avait de son côté brocardé l’instance qui conduit à « diluer » la parole des syndicats et « affaiblit le rôle des acteurs sociaux ». « Pour FO, il n’y a qu’un seul CNR, issu de la résistance à la fin de la Seconde Guerre mondiale », s’était agacée l’organisation. La CFE-CGC continue elle aussi à repousser l’invitation, « pointant une opération de vitrine, de communication avec l’accaparement grossier de l’acronyme du Conseil national de la résistance », explique son président François Hommeril. « Solidaires n’a pas de temps à perdre à voir Macron à l’Elysée », a également lancé le co-délégué de l’organisation, Simon Duteil. « Le CNR c’est de la communication! C’est de l’agitation! », a dénoncé le syndicaliste qui attend des « actes forts sur les questions écologiques et sociales ».

Un an après son lancement, Emmanuel Macron réunit le CNR pour « fixer un cap » à la poursuite des travaux de cette instance. Lancée pour « bâtir des consensus », elle se décline en plusieurs thèmes (« bien vieillir », « climat et biodiversité », logement, jeunesse, travail…), autour desquels il compte rassembler forces politiques, partenaires sociaux, représentants d’entreprises et associations.

Dans les faits, les deux premiers rendez-vous ont été largement boudés par les partis d’opposition et les syndicats qui ne seront pas présents jeudi.

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