Archive pour la Catégorie 'environnement'

Bouleversement climatique en 2024 et manque de soleil en France

Bouleversement climatique en 2024 et manque de soleil en France

2024, première année à dépasser le seuil d’1,5°C de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle au niveau mondial, fut aussi la plus chaude en Europe où la hausse des températures est estimée à 2,4°C par rapport à la période 1850-1990. Parallèlement on a constatée un manque d’ensoleillement en France.

Même constat sur terre qu’en mer: sur l’ensemble de l’année, la température de surface des océans a été la plus élevée jamais enregistrée dans la région européenne (0,7 °C au-dessus de la moyenne)..

Tempête, inondations… Le bilan humain est lourd: au moins 335 victimes et environ 413 000 personnes directement affectées. Le nombre de décès liés à la chaleur n’est pas encore connu, mais les auteurs du rapport rappellent qu’il était estimé à « environ 47 700 en Europe en 2023 ». Pour l’an dernier, les dégâts liés aux catastrophes climatiques sont estimés à 18,2 milliards d’euros, dont 85 % attribués aux inondations. Dans une section consacrée à la résilience, les auteurs notent un fait « encourageant » : 51 % des villes européennes disposent désormais de plans d’adaptation dédiés contre 26 % en 2018.

En Europe occidentale, «des anomalies négatives généralisées de la durée d’ensoleillement et du rayonnement solaire de surface ont été observées», souligne enfin le rapport. Et c’est en France que ce phénomène a été le plus marqué avec 350 heures d’ensoleillement en moins par rapport à la moyenne. Un constat partagé par Météo France, qui confirmait il y a quelques semaines que la France a connu en 2024 le plus grand déficit d’ensoleillement depuis 30 ans, et une couverture nuageuse logiquement plus importante que la moyenne.

L’eau Perrier menacée

L’eau Perrier menacée

Fin janvier éclatait l’affaire des eaux minérales naturelles non conformes à la suite d’une enquête menée par Le Monde et Radio France. Celle-ci épinglait plusieurs grandes marques d’eau minérale naturelle en bouteille .

Elles auraient eu recours à des traitements physiques non autorisés (comme une microfiltration inférieure aux seuils autorisés) afin de masquer une pollution anthropique (c’est-à-dire, imputable aux activités humaines).

L’Eau minérale naturelle (EMN) est une appellation juridique spécifique. Elle se définit comme une eau d’origine souterraine, dont les composants physicochimiques (la teneur en minéraux) à l’émergence restent stables dans le temps, avec moins de 10 % de variation. Un groupe d’hydrogéologues a rendu un « avis défavorable » à Nestlé Waters pour l’exploitation des puits en tant qu’eau minérale naturelle sur son site Vergèze (Gard). De quoi susciter l’inquiétude chez le géant de l’agroalimentaire suisse, empêtré dans le scandale des eaux contaminées filtrées depuis plus d’un an.

Ce rapport de 150 pages a été remis il y a quelques jours au préfet du Gard et à l’agence régionale de santé (ARS), qui doivent prendre une décision sur l’exploitation du site de Vergèze. Jusqu’en 2021, Nestlé avait procédé à l’assainissement de ses sources via des techniques de purification, afin de préserver la sécurité de ses eaux. Or, selon la réglementation en vigueur, aucun traitement n’est autorisé pour bénéficier de l’appellation eau « minérale naturelle ».

Environnement–Exploitation minière : Trump veut exploiter 50 % des fonds marins internationaux

Exploitation minière : Trump veut exploiter 50 % des fonds marins internationaux

Trump envisage un décret qui permettrait aux sociétés minières américaines d’exploiter les fonds marins internationaux. Le dirigeant américain envisagerait de signer un décret qui accélérerait l’autorisation d’exploitation minière dans les eaux profondes internationales.

Une mesure qui permettrait aux sociétés minières américaines de contourner le Traité sur la haute mer, adopté à l’ONU en mars 2023, après des négociations à rallonge. Celui-ci est aujourd’hui signé par 110 États, dont… les États-Unis, mais de la main du démocrate et pro-climat Joe Biden. Une conférence mondiale sur les océans doit même se tenir au mois de juin à Nice, avec pour but d’obtenir 81 ratifications, le chiffre minimum pour que ce traité entre en vigueur.

Automobile émissions de CO2 : recul de la commission européenne

Automobile émissions de CO2 : recul de la commission européenne

Face à l’écroulement des ventes deux voitures électriques, la commission européenne est bien contrainte de revoir ses objectifs. Les constructeurs automobiles européens pourraient disposer de trois ans, au lieu d’un, pour se conformer aux objectifs d’émissions de CO2 de l’Union européenne (UE) pour 2025 concernant les voitures et véhicules utilitaires, montre une proposition publiée mardi par la Commission européenne.

Au-delà la commission européenne sera sans doute aussi contrainte de revoir son calendrier relatif à l’arrêt de la vente de voitures automobiles à propulsion thermique. Théoriquement l’objectif de 2035 est toujours prévu mais sera sans doute remis en cause.

Pourtant le mois dernier, la Commission européenne a confirmé son objectif selon lequel toutes les voitures et camionnettes neuves vendues dans l’UE à partir de 2035 ne devront plus émettre de CO2, ainsi qu’un objectif intermédiaire de réduction des émissions pour 2030.

Les préoccupations écologiques risquent de s’effacer en tout cas de faire l’objet d’une révision du calendrier compte tenu des dangers d’écroulement de l’industrie automobile européenne face à celle de la Chine.

Climat-France: Des températures jusqu’à 50° dans l’avenir

Climat-France: Des températures jusqu’à 50° dans l’avenir

Pour le futur, Météo-France prévoit que des températures supérieures à 40 °C pourront se produire tous les ans, et des pics inédits de chaleur pourraient atteindre jusqu’à 50 °C.

Avec une température moyenne de +2 degrés en 2030, +2,7 degrés en 2050 et +4 degrés en 2100, l’institut prévoit que des températures supérieures à 40 °C pourront se produire tous les ans, et des pics inédits de chaleur pourraient atteindre jusqu’à 50 °C localement dans le futur. « Aujourd’hui, ce seuil n’a jamais été atteint en Europe », rappelle Jean-Michel Soubeyroux, directeur adjoint scientifique de la direction de la Climatologie chez Météo-France.

Plus précisément l’institut s’attend à cinq fois plus de jours de vague de chaleur à l’horizon 2050 et dix fois plus en 2100. Or, « les chaleurs extrêmes ont des impacts importants sur la santé humaine », rappelle ainsi Jean-Michel Soubeyroux, expliquant que certaines régions seront plus touchées que d’autres.
Mais le dérèglement climatique ne frappera pas la France qu’en été. Le reste de l’année, les pluies intenses se renforceront, avec une hausse de 10 % en 2050 sur tout le territoire et pour 2100 une hausse de 15 % en moyenne, et jusqu’à + 20 % sur la moitié nord du pays. « Cela aggravera le risque d’inondation, notamment dans les secteurs fortement imperméabilisés comme les villes », met en garde Jean-Michel Soubeyroux.

Enfin, durant l’hiver, la montagne sera elle aussi victime d’une température plus élevée. En moyenne montagne, l’enneigement deviendra inférieur à deux mois en 2100. Or l’enneigement est important pour le tourisme, mais aussi et surtout pour l’arrivée de l’eau dans les vallées et la production d’électricité hydraulique.

Environnement-Zones à faibles émissions : Une mesure écolo contre les pauvres !

Environnement-Zones à faibles émissions : Une mesure écolo contre les pauvres !


D’un point de vue écologique la mesure visant à réduire les émissions polluantes de la circulation automobile est évidemment pertinente et nécessaire. Par contre, le processus mis en œuvre de façon brutale dans les grandes agglomérations va surtout pénaliser les plus pauvres. Ceux qui n’auront pas les moyens financiers pour s’acheter un véhicule répondant aux critères. Une politique un peu trop influencée par des écolos bobos qui entretiennent des relations douteuses avec les réalités socio-économiques.

Les zones à faibles émissions (ZFE) sont des territoires où la circulation est limitée aux véhicules les plus polluants. Mais depuis le 1er janvier 2025, les restrictions autour des ZFE se sont durcies. Les agglomérations de plus de 150 000 habitants doivent désormais en instaurer obligatoirement. Et les véhicules disposant d’une vignette Crit’Air 3 (également 4 et 5) ne peuvent désormais plus circuler au sein de ces zones.

En cas de non-respect de la ZFE, ils risquent ainsi une amende de 68 euros pour les véhicules légers ou 135 euros pour les poids lourds.

Certaines villes reculent cependant vis-à-vis du le dispositif. Montpellier suspend d’éventuelles contraventions jusqu’en 2027. Strasbourg assouplit également son calendrier. La métropole du Grand Paris compte, de son côté, sur une « année pédagogique » où il n’est pas question cette année de verbaliser.

Climat-France: Des températures jusqu’à 50° dans l’avenir

Climat-France: Des températures jusqu’à 50° dans l’avenir

Pour le futur, Météo-France prévoit que des températures supérieures à 40 °C pourront se produire tous les ans, et des pics inédits de chaleur pourraient atteindre jusqu’à 50 °C.

Avec une température moyenne de +2 degrés en 2030, +2,7 degrés en 2050 et +4 degrés en 2100, l’institut prévoit que des températures supérieures à 40 °C pourront se produire tous les ans, et des pics inédits de chaleur pourraient atteindre jusqu’à 50 °C localement dans le futur. « Aujourd’hui, ce seuil n’a jamais été atteint en Europe », rappelle Jean-Michel Soubeyroux, directeur adjoint scientifique de la direction de la Climatologie chez Météo-France.

Plus précisément l’institut s’attend à cinq fois plus de jours de vague de chaleur à l’horizon 2050 et dix fois plus en 2100. Or, « les chaleurs extrêmes ont des impacts importants sur la santé humaine », rappelle ainsi Jean-Michel Soubeyroux, expliquant que certaines régions seront plus touchées que d’autres.
Mais le dérèglement climatique ne frappera pas la France qu’en été. Le reste de l’année, les pluies intenses se renforceront, avec une hausse de 10 % en 2050 sur tout le territoire et pour 2100 une hausse de 15 % en moyenne, et jusqu’à + 20 % sur la moitié nord du pays. « Cela aggravera le risque d’inondation, notamment dans les secteurs fortement imperméabilisés comme les villes », met en garde Jean-Michel Soubeyroux.

Enfin, durant l’hiver, la montagne sera elle aussi victime d’une température plus élevée. En moyenne montagne, l’enneigement deviendra inférieur à deux mois en 2100. Or l’enneigement est important pour le tourisme, mais aussi et surtout pour l’arrivée de l’eau dans les vallées et la production d’électricité hydraulique.

France: Climat–Des températures jusqu’à 50° dans l’avenir

France: Climat–Des températures jusqu’à 50° dans l’avenir

Pour le futur, Météo-France prévoit que des températures supérieures à 40 °C pourront se produire tous les ans, et des pics inédits de chaleur pourraient atteindre jusqu’à 50 °C.

Avec une température moyenne de +2 degrés en 2030, +2,7 degrés en 2050 et +4 degrés en 2100, l’institut prévoit que des températures supérieures à 40 °C pourront se produire tous les ans, et des pics inédits de chaleur pourraient atteindre jusqu’à 50 °C localement dans le futur. « Aujourd’hui, ce seuil n’a jamais été atteint en Europe », rappelle Jean-Michel Soubeyroux, directeur adjoint scientifique de la direction de la Climatologie chez Météo-France.

Plus précisément l’institut s’attend à cinq fois plus de jours de vague de chaleur à l’horizon 2050 et dix fois plus en 2100. Or, « les chaleurs extrêmes ont des impacts importants sur la santé humaine », rappelle ainsi Jean-Michel Soubeyroux, expliquant que certaines régions seront plus touchées que d’autres.
Mais le dérèglement climatique ne frappera pas la France qu’en été. Le reste de l’année, les pluies intenses se renforceront, avec une hausse de 10 % en 2050 sur tout le territoire et pour 2100 une hausse de 15 % en moyenne, et jusqu’à + 20 % sur la moitié nord du pays. « Cela aggravera le risque d’inondation, notamment dans les secteurs fortement imperméabilisés comme les villes », met en garde Jean-Michel Soubeyroux.

Enfin, durant l’hiver, la montagne sera elle aussi victime d’une température plus élevée. En moyenne montagne, l’enneigement deviendra inférieur à deux mois en 2100. Or l’enneigement est important pour le tourisme, mais aussi et surtout pour l’arrivée de l’eau dans les vallées et la production d’électricité hydraulique.

Zones à faibles émissions : Une mesure écolo contre les pauvres !

Zones à faibles émissions : Une mesure écolo contre les pauvres !


D’un point de vue écologique la mesure visant à réduire les émissions polluantes de la circulation automobile est évidemment pertinente et nécessaire. Par contre, le processus mis en œuvre de façon brutale dans les grandes agglomérations va surtout pénaliser les plus pauvres. Ceux qui n’auront pas les moyens financiers pour s’acheter un véhicule répondant aux critères. Une politique un peu trop influencée par des écolos bobos qui entretiennent des relations douteuses avec la problématique socio-économique.

Les zones à faibles émissions (ZFE) sont des territoires où la circulation est limitée aux véhicules les plus polluants. Mais depuis le 1er janvier 2025, les restrictions autour des ZFE se sont durcies. Les agglomérations de plus de 150 000 habitants doivent désormais en instaurer obligatoirement. Et les véhicules disposant d’une vignette Crit’Air 3 (également 4 et 5) ne peuvent désormais plus circuler au sein de ces zones.

En cas de non-respect de la ZFE, ils risquent ainsi une amende de 68 euros pour les véhicules légers ou 135 euros pour les poids lourds.

Certaines villes reculent cependant vis-à-vis du le dispositif. Montpellier suspend d’éventuelles contraventions jusqu’en 2027. Strasbourg assouplit également son calendrier. La métropole du Grand Paris compte, de son côté, sur une « année pédagogique » où il n’est pas question cette année de verbaliser.

UE: pour un “néoprotectionnisme vertueux”

UE: pour un “néoprotectionnisme vertueux” 

 

Face à la guerre commerciale de Trump, l’UE doit appliquer des mesures de rétorsion aux produits américains émetteurs de gaz à effet de serre ou à ceux dont les normes de production divergent le plus des normes européennes, estiment, dans une tribune au « Monde », trois experts de l’environnement.

 

 

Impérialisme territorial, guerre commerciale, alliance avec Poutine, ingérences dans nos démocraties : les attaques de la nouvelle administration Trump contre l’Union européenne (UE) se multiplient. Certains espéraient que le Vieux Continent serait négligé, mais nous sommes désormais dans le viseur. Aucune forme de dialogue ne sera en mesure de dissuader le président américain d’affaiblir l’Europe. Même une hausse des achats d’armes ou d’énergies fossiles américaines, prônée par certains, ne saurait écarter durablement la menace − d’autant que Trump ne se sent pas engagé par ses propres deals, comme en témoigne le bras de fer engagé avec le Canada et le Mexique.

L’UE doit donc accepter le rapport de force et affirmer son autonomie dans tous les domaines − militaire, numérique, industriel, commercial et agricole. Cette attitude ne fait pas partie de son ADN, mais les circonstances l’exigent. La brutalité des attaques a le mérite de dissiper tout doute sur la possibilité, pour un Etat membre, de tirer seul son épingle du jeu.

Dans le domaine de la politique commerciale, deux coups sont déjà partis. Le 10 février, Trump a annoncé des droits de douane de 25 % sur les importations étasuniennes d’acier et d’aluminium, puis, le 26 février, sur l’ensemble des produits européens. Si les entreprises exportatrices européennes sont les premières concernées, les agriculteurs et l’environnement pourraient, eux aussi, en faire les frais.

Tout dépendra désormais des choix politiques que fera l’Union européenne. La première option politique consiste à reproduire les recettes déjà utilisées en 2018, lors du premier mandat de Donald Trump, en s’engageant à importer plus de produits américains, notamment plus de gaz de schiste et de pétrole américains. Cette stratégie accroîtra la dépendance européenne aux énergies fossiles tout en reniant ses engagements environnementaux. Cette réponse constituerait une erreur politique majeure, qui irait à rebours de l’histoire. N’envisagions-nous pas, dès 2013, à travers le projet avorté de directive européenne sur la qualité des carburants, de réduire nos importations d’hydrocarbures non conventionnels comme le gaz de schiste américain ? Cette décision reviendrait en outre à faire un choix tactique risqué : que se passerait-il si Trump décidait de stopper les exportations de gaz vers l’UE en réponse à la flambée des prix qu’elles ne manqueraient pas de provoquer sur son marché

Biodiversité: un nouveau compromis COP 16 pour financer la protection de la nature ?

 Biodiversité: un nouveau compromis COP 16 pour financer la protection de la nature ?

La question des fonds financiers encore sur la table concernant la défense de la biodiversité. Un texte de la COP 16 pourrait être voté mais sans précision sur l’origine des fonds.

Le  dernier texte sur la table prévoyait la création, réclamée avec force par les pays en développement, d’un nouveau fonds destiné à leur distribuer l’argent public des grandes puissances. Mais ces dernières y sont radicalement hostiles, y voyant une fragmentation de l’aide au développement, déjà fragilisée par les crises budgétaires et l’effacement en la matière des États-Unis.

Ce vendredi, la présidence colombienne a publié un texte qui « cherche à naviguer entre les lignes rouges » des 196 pays signataires de la Convention sur la diversité biologique (CDB), selon Aleksander Rankovic, du groupe de réflexion Common Initiative. Le nouveau texte propose une réforme, d’ici 2030, des flux financiers pour sauvegarder la nature. Ils doivent atteindre 200 milliards par an d’ici 2030, dont 30 milliards des pays riches.

« Ce texte ne permet toujours pas de répondre à la question  »où trouver les milliards », mais il organise un travail multilatéral pour obtenir la réponse d’ici 2030 », résume Aleksandar Rankovic.

Le document prévoit ainsi d’ « améliorer les performances » du Fonds mondial pour l’Environnement (GEF, en anglais) et, sous son autorité, du Fonds-cadre mondial pour la biodiversité (GBFF,en anglais), solution temporaire adoptée en 2022, et modestement dotée ( à hauteur de 400 millions de dollars).

 

Trump- Un décret pour revenir aux pailles plastiques !

Trump-  Un décret pour revenir aux pailles plastiques !

 

Et encore un décret signé par Trump  cette fois pour revenir aux pailles plastique. Une mesure plus que symbolique pour bien marquait la stratégie du président américain militant climosceptique qui veut réhabiliter le pétrole.

«On revient aux pailles en plastique», a déclaré le président américain à la presse depuis le Bureau ovale de la Maison Blanche.

«Je ne pense pas que le plastique va affecter un requin au moment de manger», a également affirmé le président républicain.
Son prédécesseur, le démocrate Joe Biden, avait fixé comme objectif par décret de supprimer au maximum d’ici 2035 l’utilisation d’ustensiles plastiques à usage unique, dont les pailles, dans les ministères et agences fédérales. Les pailles, gobelets ou couverts jetables sont incontournables dans la vie quotidienne des Américains, grands consommateurs de boissons ou nourriture à emporter, et friands de repas livrés à domicile. La paille jetable non recyclable est devenue l’un des premiers symboles de la pollution plastique dans le monde, notamment de celle des océans.

Union européenne : le choc d’ambitions qui manquent

Union européenne : le choc d’ambitions qui manquent

Rien n’est dit, dans le programme de compétitivité de la Commission, de la manière dont vont pouvoir être soutenus simultanément les efforts en matière d’innovation et de décarbonation, dénonce la sociologue dans Le Monde.

Par Dominique Méda

Professeure de sociologie à l’Université Paris Dauphine-PSL et présidente de l’Institut Veblen

 

Alors que les tentatives de déstabilisation de l’Europe se multiplient, qu’un chef d’entreprise américain s’ingère dans la campagne législative allemande pour soutenir un parti d’extrême droite (après avoir fait un salut nazi) et que les conséquences dramatiques de la crise écologique n’ont jamais été autant documentées – « Une chaleur extrême tuera des millions de personnes en Europe sans une action rapide », affirme la revue Nature –, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a prononcé, le 29 janvier, un discours qui ne paraît pas à la mesure des enjeux.

Présenté comme une « boussole pour la compétitivité », ce programme censé donner le cap pour les cinq années à venir propose comme projet phare… « un choc de simplification », cédant ainsi non seulement aux demandes de plus en plus insistantes des organisations patronales mais aussi à la mode (re)lancée de façon spectaculaire par les présidents argentin, Javier Milei, et américain, Donald Trump : déréglementer, déréguler, couper dans les dépenses publiques, mettre l’Etat sous surveillance du marché et donner tout pouvoir aux entreprises et à leurs actionnaires.

Dans ce choc vont être emportés les principaux éléments qui faisaient de l’Europe le leader de la transition écologique et sociale : l’obligation faite aux entreprises de rendre compte de la manière dont elles traitent leurs salariés, leurs parties prenantes et l’environnement (directive CSRD), et dont elles prennent en compte les droits humains tout au long de leur chaîne de valeur (directive sur le devoir de vigilance). En effet, bien qu’Ursula von der Leyen se défende de vouloir remettre en cause les objectifs climatiques européens, ceux-ci ne constituent clairement plus une priorité.

Les sols sont une solution pour réguler l’eau

Les sols sont une solution pour réguler l’eau 

 

L’urbanisation et les techniques de l’agriculture intensive ont réduit la capacité des sols à jouer leur rôle de capteur l’eau, alerte, dans une tribune au « Monde », Marc-André Selosse le professeur du Muséum national d’histoire naturelle, qui propose une série de mesures pour prévenir les catastrophes.

 

Inondations dans l’Ouest, en Haute-Loire, dans les Hauts-de-France, à Cannes ou à Valence [Espagne] : que d’eau, de désarroi et de pertes économiques… Nos océans, plus chauds, évaporent plus d’eau dans une atmosphère dont le réchauffement augmente la capacité en eau. Le changement climatique nous promet des précipitations annuelles semblables ou accrues, mais davantage automnales ou hivernales, avec plus de précipitations extrêmes – et à l’inverse, des sécheresses en été (− 10% de précipitations estivales en 2050). La misère humaine sous les pluies violentes ne fait que poindre. Comment éponger cette eau ? Nos sols sont une solution !En effet, sous une surface d’un mètre carré, le sol peut retenir de 40 à 500 litres d’eau ! Les plus gros pores des sols laissent pénétrer l’eau, tandis que les plus petits la retiennent par capillarité. Entre deux pluies, les premiers se ressuient lentement dans les rivières et les nappes, tandis que les seconds nourrissent les plantes. Plus nos sols boiront d’eau, mieux nous écrêterons les inondations et, du même coup, mieux nous mettrons en réserve pour les étés secs. Notre gestion des sols est-elle à la hauteur de ces enjeux ? Non.

Ensuite, nos sols manquent de matière organique, ces restes de végétaux morts : les engrais sont à présent en grande majorité minéraux ; nul engrais organique (fumier ou compost…) ne vient plus compenser la matière des plantes qu’on récolte.

Bercy va tuer l’industrie automobile française

Bercy va tuer l’industrie automobile française

Le malus automobile en très forte augmentation avec la surtaxe prévue par Bercy. En fait il s’agit d’un changement de mode de régulation. Les incitations à l’achat d’un véhicule électrique vont disparaître et on va taxer lourdement l’achat d’un véhicule thermique à partir de 2025;  une surtaxation qui veut varier selon la puissance des moteurs et pour les véhicules bas de gamme pourra évoluer entre 500 et 2 1000 €. De quoi tuer l’industrie automobile déjà lourdement handicapée par le manque de productivité et de compétitivité des véhicules construits et assemblés en France. On objectera que cette taxe pourrait concerner les véhicules étrangers mais ces derniers bénéficient déjà d’un net avantage de compétitivité.

Concrètement, bon nombre de véhicules grand public seront impactés par ces mesures.

Pour l’achat d’un Renault Captur il faudra ajouter en moyenne 695€ à sa facture dès le 1er mars d’après les calculs de Mobilians, l’organisation qui rassemble les chefs d’entreprise du secteur de la mobilité. Des montants qui évolueront fortement d’ici 2027. À cette date, l’achat d’un Renault Captur équipé de la motorisation TCe 90 (133 g/km pour la finition Evolution) impliquera un malus de 1 901 euros. Si la surtaxe exacte dépend évidemment de la motorisation plus que du modèle, l’organisation patronale cite également le cas du modèle Peugeot 2008, pour lequel «le montant moyen du malus passerait à 653€ en 2025 (+72% par rapport à 2024)».

 

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