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Archive mensuelle de février 2014

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

Sondage confiance ménages : en baisse (Insee)

Sondage confiance  ménages : en baisse (Insee)

Ce jeudi 27 février, l’Insee a publié sa dernière enquête de conjoncture réalisée auprès des ménages. L’indicateur pour le mois de février baisse ainsi de 1 point à 85 points par rapport à janvier. L’opinion des ménages sur leur niveau de vie futur se dégrade, avec une baisse de 5 points. Pour le deuxième mois consécutif, les Français sont plus inquiets sur l’évolution du chômage, note également l’Insee qui ajoute que le solde correspondant a augmenté de 3 points en février, après déjà une hausse de quatre points le mois précédents. Alors que le nombre de demandeurs d’emplois inscrits en catégorie A (sans aucune activité) a progressé en janvier de 8.900 personnes selon les chiffres publiés mercredi 26 février par le ministère du Travail.  L’évolution de ces données est importante : elle constitue un indicateur avancé de la consommation des ménages, qui représentait, en 2012, environ 58% du PIB, selon les données de la Banque mondiale. Les statistiques de l’Insee ne sont donc en ce sens pas rassurantes et confirment qu’après un assez bon dernier trimestre 2013, l’économie tricolore risque de marquer le pas en 2014. Les économistes de BNP Paribas s’attendent ainsi à ce que le PIB stagne sur les trois premiers mois de l’année après avoir progressé de 0,3% fin 2014.

 

Immobilier : pas de reprise en 2014

Immobilier : pas de reprise en 2014

 

Toujours pas de vraie reprise de l’immobilier, le marché est toujours bloqué d’une part par des vendeurs qui ne veulent pas baisser les prix de manière significative et des acheteurs qui attendent. Par ailleurs le climat économique et social général nourrit aussi cet attentisme. L’année 2013 s’est mieux terminée qu’elle n’avait commencé, notent les notaires de Paris-Ile-de-France dans une étude publiée ce jeudi 27 février. Au 4ème trimestre, 36.700 ventes ont été enregistrées dans l’ancien, soit une hausse de 29% par rapport au volume du 4ème trimestre 2012. « Nous avons retrouvé un niveau de ventes pratiquement équivalent à la moyenne des 10 dernières années », précisent les notaires. Neuf et ancien confondus, près de 156.000 ventes de logements ont été enregistrées en 2013 en Ile-de-France. Mais les notaires nuancent ces bons chiffres. Le nombre de ventes totales de logements en 2013 reste inférieur de 10% aux 173.000 transactions enregistrées en moyenne ces 10 dernières années, et de 16% par rapport à la période dynamique de 1999 à 2007. Sur l’ensemble de la France, le volume annuel des transactions a continué de se redresser au quatrième trimestre 2013, avec 723.000 ventes sur les douze mois écoulés à fin décembre, en hausse de 4,9% comparé à fin septembre. En 2013, le volume de transactions a ainsi progressé de 2,7% comparé à 2012.  Du coté des prix, en un an, en Ile-de-France, le prix des appartements anciens a reculé de 1,9% au 4ème trimestre 2013, celui des maisons de 1,2%. Dans Paris, le prix au mètre carré s’élève à 8.140 euros au 4e trimestre 2013, en baisse de 1,6% par rapport au trimestre précédent et de 1,5% en un an. Sur l’ensemble de la France, le prix des logements anciens a affiché une quasi stabilité (+0,3%) au quatrième trimestre 2013 par rapport aux trois mois précédents, et une baisse de 1,4% sur un an.  Mais pour l’année 2014, les notaires ne sont guère confiants. « Les premiers éléments dont nous disposons font apparaitre un début d’année 2014 morose, qui incite à une prévision prudente sur une activité sans réelle direction ». Si les taux se maintiennent à un niveau bas, les prix peinent à reculer réellement. De plus, le climat actuel n’incite pas les Franciliens à acheter. Les notaires concluent que s’il ne faut pas attendre de franche amélioration des facteurs influant sur le marché, rien ne conduit, dans le contexte actuel, à anticiper de franche dégradation.

 

Copé soupçonné de détounements des fonds de Sarkosy

Sarkozy volé par Copé ?

Sarkozy a-t-il été volé ? », titre de manière très spectaculaire le magazine Le Point dans les kiosques ce matin. Notre confrère affirme, enquête détaillée à l’appui, que Jean-François Copé aurait sponsorisé avec l’argent de l’UMP, une  société de communication fondée par deux de ses fidèles amis, société qui a largement participé à la campagne présidentielle perdue de Nicolas Sarkozy en 2012. Tout y est sur le papier, tous les ingrédients sont réunis : des hommes et des femmes politiques de premier plan, des jeux de pouvoir, beaucoup d’argent, des magouilles supposées, un monde sans pitié. Les prochaines heures seront décisives : Jean-François Copé, qui était en meeting à Nantes hier soir, réfute ces accusations et va occuper les prochaines heures de cette journée qui s’annonce longue à porter plainte contre le magazine, les auteurs de l’enquête, et à organiser sa riposte. La particularité est que nous sommes à 24 jours du premier tour des municipales. Quelle que soit l’issue de cette histoire, avec une telle publicité, le coup est rude pour le principal parti d’opposition.  Ce sont ses proches qui s’expriment. Que disent-ils ? Qu’il ne s’agit que d’infos vraies et fausses, mises bout à bout, d’amalgames. Que ça sort de nulle part, avant un scrutin majeur. Jérôme Lavrilleux, le bras droit de Copé, son directeur de cabinet – la technique est classique – cible Franz-Olivier Giesbert, figure emblématique du Point, et dénonce un acharnement. « Deux ans qu’on s’en prend plein la gueule dans les médias », se désole ce matin un collaborateur du président de l’UMP. « La charge contre  Michèle Tabarot, les rumeurs autour de Buisson, les écoutes, les confidentiels dégueulasses, on a eu droit à tout et ça ne va pas s’arrêter », ajoute ce proche copéiste.  En fait, le feu couve depuis de longs mois au sein d’un parti qui ne s’est jamais vraiment remis de la guerre fratricide de l’après Sarkozy, celle qui a opposé fin 2012 Copé à Fillon pour la présidence de l’UMP. « A qui profite le crime », s’interroge ce matin encore l’entourage de Jean-François Copé, sans en dire plus, mais avec une pensée certaine en direction de ceux de l’autre bord, qui en interne n’ont jamais digéré la défaite.  Les militants UMP qui ont cotisé pour le Sarkothon devraient l’avoir mauvaise. Avoir donné 11 millions d’euros pour rembourser les frais de la campagne présidentielle invalidés de Nicolas Sarkozy alors que la somme incriminée dans l’enquête du Point s’élèverait à 8 millions d’euros, ça va faire réfléchir. L’entourage de JF Copé répond du tac au tac : « Une campagne, ça coûte cher, les locations de Zéniths aussi. Le Conseil Constitutionnel, même s’il en a rejeté une partie, a épluché et validé les comptes en question ». Qui aura le dernier mot ? L’UMP va vivre des heures, des jours difficiles, au moment où Jean-François Copé joue son avenir à la tête du parti. « Si nous gagnons ces municipales, cela remettra de l’essence dans les voitures », prévient l’un de ses soutiens. La partie de bras de fer ne fait que commencer.

 

Aéroport de Nantes :évacuation du site ?

Aéroport de Nantes : ‘évacuation du site ?

A défaut de pouvoir gagner  la guerre en Syrie, en Iran voire en Centrafrique, nos troupes pourraient prochainement se déployer sur le site de Notre Dame des Landes. C’est en tout cas le vœu du président de région qui de toute évidence sait hiérarchiser les priorités du pays !  . Dans une lettre à Hollande, Auxiette demande   » que soient exécutées sans délai toutes les décisions de justice qui permettent l’évacuation de la ‘Zad’« , la zone d’aménagement différé dédiée au projet.  Jacques Auxiette justifie cette demande en expliquant que « plus de 50 procédures contentieuses ont été intentées par les opposants. Toutes ont été gagnées par l’Etat, les collectivités ou le concessionnaire » de l’aéroport, le groupe Vinci. La semaine dernière, des groupes radicaux, les Black Blocs, avaient infiltré les manifestations contre le projet d’aéroport. Des affrontements avaient eu lieu avec les forces de l’ordre et de nombreuses dégradations ont été commises dans le centre-ville de Nantes. Cinq personnes ont été condamnées. Le maire de Nantes a porté plainte dans la foulée. Jacques Auxiette affirme quant à lui que « les événements de Nantes ne sont pas le fruit du hasard. Ils sont pour une large part le fait de groupes organisés qui vivent sur la Zad et qui vivent avec le soutien effectif d’une partie des opposants traditionnels facilitant et organisant la logistique de leur installation et leur ravitaillement« . En fait ça urge car Auxiette sait bien que ce projet sera enterré dès que Ayrault sera viré du gouvernemenet , ce qui ne saurait tarder avec les fessées aux elections prochaines.

 

Indemnisation Chômage intermittents du spectacle : des abus ?

Indemnisation Chômage intermittents du spectacle : des abus ?

 

300 millions d’euros, c’est l’économie qui serait réalisée si les intermittents étaient soumis aux mêmes règles d’indemnisation que les autres salariés. Aujourd’hui, un intermittent – c’est à dire en principe un artiste ou un technicien, dans le spectacle ou l’audiovisuel – qui travaille quatre mois peut être indemnisé pendant le double, c’est à dire huit mois. Un salarié « lambda » qui travaille quatre mois sera, lui, indemnisé uniquement pendant quatre mois. C’est ce qui ressort de plusieurs rapports de la Cour des comptes et c’est donc aussi ce que dit le Medef. Jean-François Pilliard, négociateur de l’organisation patronale, confirme sur France Info qu’il entend bien relancer le débat : « Est-il légitime qu’une catégorie de salariés bénéficie de différences très importantes avec le droit commun ? Admettre de telles disparités nous paraît très discutable« . D’où la proposition du Medef de faire payer la différence de coût par l’Etat, ou tout simplement de supprimer ces règles spécifiques pour les intermittents. Il s’agit des patrons du secteur culturel, qui ne sont pas représentés par le Medef, et qui l’accusent de faire preuve d’une « ignorance crasse« , mais également de Laurence Parisot, ex-patronne des patrons, qui a pris soin cette semaine de dégommer l’idée de ses successeurs : « L’artiste n’est pas quelqu’un qui travaille comme les autres. On ne peut pas quantifier son travail comme celui des autres métiers. Il faut intégrer cette spécificité, c’est l’intérêt de notre économie. Bien souvent quand vous êtes un dirigeant chinois, si vous avez envie de discuter d’un prochain Airbus à acheter, c’est aussi parce que vous avez été admiratif de la culture française». Chacun s’accorde à dire qu’il y a des abus, même s’ils sont difficiles à quantifier. D’après la Cour des comptes qui parle de « dérive massive » en 2007, 15% des intermittents étaient en fait salariés de façon permanente ou quasi permanente par un même employeur. Et puis les professionnels du secteur ne sont pas contre une réforme. L’économiste Mathieu Grégoire a travaillé sur les propositions des entrepreneurs du spectacle vivant, propositions en partie soutenues par les syndicats : « C’est l’idée d’un cumul fixé à 3.000 euros. Au-dessus de 3.000 euros, on a le droit de toucher des salaires, mais pas des indemnités supplémentaires. Et on reviendrait aussi à un système à date anniversaire. Tous les ans, à la même date, les intermittents devraient revoir leurs droits. Ce système aboutirait à environ 100 millions d’euros d’économies« . Alors y aura-t-il vraiment négociations sur ce sujet ultra-sensible ? En 2003, la fronde des intermittents avait abouti à l’annulation de festivals, dont celui d’Avignon. La question est d’ors et déjà aussi très politique, avec Aurélie Filippetti qui a accusé le Medef de vouloir « tuer la culture« . Certains syndicats se demandent si le Medef n’est d’ailleurs pas là dans une position uniquement tactique, dans une négociation sur l’ensemble des règles d’indemnisation de l’assurance chômage, avec aussi en toile de fond de possibles interférences avec les pourparlers sur le pacte de responsabilité Réponse à toutes ces questions fin mars, date à laquelle les discussions sont censées être bouclées. D’ici là les happenings militants des intermittents du spectacle devraient continuer d’occuper le devant de la scène médiatique.

 

Française des Jeux : manipulation du hasard !

Française des Jeux : manipulation du hasard !

Gérard Colé, un ancien PDG de la Française des Jeux,  accuse à son tour l’entreprise d’avoir trompé les joueurs. Selon lui, l’égalité des chances pour les jeux de grattage n’a jamais existé. Il va donc dans le même sens que Robert Riblet, un ingénieur à la retraite toujours en procès contre l’entreprise. ce dernier avait affirmé en 2006 que la répartition des tickets gagnants n’était pas due au hasard. La répartition des tickets gagnants des jeux de grattage se fait par livrets. Or, dans trois livrets sur quatre, il n’existerait qu’un seul gros lot, quelques gains dérisoires, tous les autres sont perdants. Sauf qu’une fois le gros lot remporté, les autres tickets continueraient d’être vendus comme si de rien n’était. Cette version, c’est celle que soutient Robert Riblet depuis 2006. Toujours en guerre contre l’entreprise, l’ancien ingénieur a été débouté au civil, faute de preuves.  Gérard Colé s’est dit « consterné » par cette décision et c’est ce qui l’aurait décidé à parler. Selon l’ancien PDG de la Française des Jeux de 1989 à 1993, les arguments de Robert Riblet « sont fondés » et ce serait des milliers de joueurs qui auraient été « lésés« . La technique, dont il assure qu’il l’ignorait du temps où il était à la tête de l’entreprise, aurait en effet permis « de faire rejouer et de doper le chiffre d’affaires des courtiers, des détaillants et de la FDJ« . Il accuse même certains buralistes d’en avoir profité et d’avoir encaissé eux-mêmes les lots les plus importants.

Chômage : suppression du régime des intermittents ?

Chômage : suppression du régime des intermittents ?

 

« Les règles spécifiques relatives à l’indemnisation » des ouvriers et des techniciens du spectacle seront « désormais alignées sur celles du règlement général », stipule le projet d’accord dont l’AFP a obtenu une copie. Le texte du patronat – Medef, CGPME, UPA – propose qu’une « concertation » soit engagée avec l’Etat pour que celui-ci finance le surcoût lié au régime des intermittents.  Cette proposition avait été déjà avancée par le Medef lors de la précédente séance de négociation le 13 février et rejetée par l’ensemble des syndicats. De son côté, le gouvernement avait souligné à plusieurs reprises son « attachement » au régime des intermittents.  Peu avant la publication de ce nouveau projet d’accord, la ministre de la Culture Aurélie Filippetti a réaffirmé à l’Assemblée nationale que le gouvernement ne laisserait « jamais détruire la spécificité des annexes 8 et 10″ de la convention ayant trait au régime des intermittents. La ministre a qualifié les positions du Medef sur le sujet de « caricaturales et tout à fait scandaleuses ».  Le texte patronal maintient aussi la proposition d’un alignement de l’indemnisation des intérimaires sur le régime général.  Il réitère par ailleurs une autre suggestion polémique: la modulation de l’indemnisation des chômeurs en fonction de la conjoncture.  Le texte souligne « l’ampleur historique » de la dette du régime d’assurance chômage fin 2013 – près de 18 mds d’euros – et insiste sur « la nécessité d’un retour à l’équilibre financier ».  La quatrième et, en théorie, avant-dernière séance de négociations sur la convention de l’assurance chômage jeudi à 14H30 s’annonce tendue. La précédente s’était conclue sur un constat unanime de désaccord, les syndicats déplorant le « durcissement » du ton du patronat.  La CGT a déjà appelé à une manifestation jeudi devant le siège du Medef en réaction aux propositions du patronat qu’elle a qualifiées de « provocations ».  Dans un communiqué, la CGT-Spectacle a estimé que le texte patronal cherche à « stigmatiser une nouvelle fois » les professions culturelles.

 

FMI pour la redistribution des richesses !mea-culpa et changement de religion !

FMI pour la redistribution des richesses !mea-culpa et changement de religion !  

Mea culpa pour le FMI qui découvre la lune avec la nécessité de réduire les inégalités pour relancer la croissance. Une évidence pourtant car la redistribution des richesses sur les moins favorisées est immédiatement réinjectée dans l’économie (du fait des dépenses contraintes) à l’inverse de la  thésaurisation. Changement de ton donc au FMI. Après avoir prôné depuis des années l’austérité comme facteur de croissance, des experts de l’organisation ont détaillé, ce mercredi 26 février, les bienfaits d’une meilleure redistribution des richesses mondiales sur l’économie mondiale. Pourtant en Grèce, en Irlande, au Portugal et peut-être bientôt en Ukraine, le Fonds a toujours exigé, en échange de son aide financière, de sévère coupes dans les dépenses publiques, des hausse d’impôts indirects (TVA), des privatisations. Des cures qui passent encore mal dans les pays où elles ont été administrées. Aujourd’hui, une étude publiée par trois économistes du Fonds dénonce, en creux, les failles de ces programmes d’assistance, en pointant l’importance de redistribuer les richesses afin de lutter contre les inégalités.  « Ce serait une erreur de focaliser sur la croissance et de penser que les inégalités se régleront d’elles-mêmes, au moins pour la seule raison que cela se traduira par une croissance faible et non-viable », écrivent-ils. Les inégalités sociales risquent même d’ »amputer la croissance » en réduisant l’accès à l’éducation et à la santé ou en alimentant l’instabilité politique et économique. A ceux qui prétendent que les allocations et les aides découragent l’initiative privée et donc nuisent à l’économie, ces experts répondent n’avoir « trouvé que de rares signes démontrant que les efforts de redistribution traditionnels ont un impact négatif sur la croissance ». Au contraire, selon leur étude, ces méthodes de redistribution favorisent une croissance « plus rapide et plus durable ».

Ukraine : 25 milliards d’aides nécessaires pour éviter la faillite

Ukraine :  25 milliards d’aides nécessaires pour éviter la faillite

L’Ukraine au bord de la faillite ne peut plus compter sur l’aide russe et  sollicite  le FMI. Kiev a demandé, ce 26 février, au Fonds monétaire international de préparer avec elle un nouveau programme d’aide financière. En gage de bonne foi, le président de la Banque centrale ukrainienne, Stepan Koubiv, a assuré le pays prenait des mesures de son côté. Le nouveau gouvernement de Kiev prépare parallèlement un programme anticrise, qui sera bouclé incessamment, a-t-il promis. Et la Banque centrale prend des dispositions pour enrayer la fuite massive de capitaux qu’ont entraîné les manifestations contre le président Viktor Ianoukovitch déchu depuis, a continué l’argentier ukrainien. Ces marques de sérieux ont pour but de rassurer le Fonds, à qui l’Ukraine doit déjà 4 milliards d’euros au titre d’emprunts contractés en 2010. A l’époque, Kiev n’avait jamais mené les réformes économiques promises en contrepartie du soutien du FMI. Pour autant, sa directrice générale, Christine Lagarde, avait assuré ce week end, que le fonds « sera prêt à s’engager ».  Le pays est au bord de la faillite. L’Ukraine a chiffré à 35 milliards de dollars (25 milliards d’euros environ) ses besoins pour 2014-2015. Et elle aurait besoin dès cette année de 13 milliards de dollars pour rembourser ses créanciers internationaux, selon Standard & Poor’s. Or l’Union européenne, qui a réitéré son intention de l’aider en début de semaine, évoque pour l’instant un montant d’à peine 610 millions d’euros. En outre la Russie, qui lui avait promis 15 milliards de dollars, a annulé le versement d’une tranche de ce prêt de 2 milliards d’euros le 17 février, après la destitution de Viktor Ianoukovitch. La poursuite du soutien financier de Moscou est devenue plus qu’incertaine. Il pourrait reprendre après la formation d’un nouveau gouvernement, a indiqué le ministre russe des Finances. A condition que ce dernier favorise une alliance avec la Russie plutôt qu’avec l’Europe, a-t-il laissé entendre.

 

Chômage: toujours pas d’inversion en janvier, nouvel échec de Hollande

Chômage: toujours pas d’inversion en janvier, nouvel échec de Hollande

<:article>Encore un résultat décevant du chômage qui confirme l’échec total de l’inversion du chômage promis par Hollande pour fin 2013. La courbe du chômage ne s’est encore pas inversée au premier mois de 2014, selon les chiffres publiés ce mercredi 26 janvier par le ministère du Travail. 8.900 nouveaux chômeurs sans aucune activité (catégorie A) se sont inscrits à Pôle emploi en janvier, ce qui porte leur nombre à 3.316.200 personnes. Toutes catégories confondues, il y a désormais 5.597.700 demandeurs d’emploi en France. Leur nombre a crû de 0,3% par rapport au mois précédent, et de 4,4% par rapport à la même période en 2013. Une hausse que le ministère du Travail impute principalement à l’augmentation du nombre de seniors sans emploi. Les demandeurs d’emploi de plus de 50 ans en catégories A, B et C ont été 1,1% de plus en janvier qu’en décembre, un effectif en progression de 11,4% sur un an.  En revanche, la catégorie des jeunes reste stable en janvier, sur une tendance à la baisse qui atteint 3,5% depuis avril pour les moins de 25 ans. Les chiffres de décembre avaient déjà sévèrement acté l’échec de François Hollande, qui avait fait de la baisse du chômage à la fin de l’année 2013 son engagement phare : non seulement le nombre de demandeurs d’emploi sans activité avait augmenté (+10.200 demandeurs en métropole), mais il avait en plus atteint un record absolu (3,3 millions).  L’année dernière, 177.800 chômeurs sans activité supplémentaires ont poussé la porte de Pôle emploi, parmi eux surtout des seniors.  En attendant que « la croissance prenne le relais mi-2014″, notamment grâce à ce pacte censé réveiller la confiance des entrepreneurs, Michel Sapin a déjà prévenu qu’il continuerait à utiliser sa « boîte à outils » : 340.000 emplois aidés classiques, 50.000 emplois d’avenir supplémentaires, 100.000 formations d’urgence pour les chômeurs et une « accélération » du contrat de génération, dont le dispositif vient d’être modifié.  Selon l’Insee, la croissance a aussi été un peu plus forte que prévu en 2013 (+0,3%). Mais « il faut aller plus loin pour (…) faire reculer le chômage », « si on veut créer plus d’emplois, il faut une croissance plus forte que 1% », reconnaît le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici.  La prévision actuelle du gouvernement pour 2014 est de 0,9%, celles des organismes internationaux vont de 0,8% à 1,1%. Or, les économistes estiment généralement que 1,5% est nécessaire pour faire refluer le chômage.   »Il n’y aura pas de reprise flamboyante cette année, on pourrait donc avoir une stabilisation du chômage, mais pas de baisse. Cela n’empêchera pas qu’on puisse ponctuellement avoir des chiffres mensuels positifs », selon Marion Cochard, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).  Aucun organisme ne prédit d’embellie en 2014. La commission européenne, qui estime que le chômage devrait commencer à décroître légèrement cette année dans la zone euro, a ainsi indiqué mercredi qu’elle s’attendait pour la France à une stagnation à 11% en 2014 et 2015.  Selon l’Unédic (assurance chômage), 63.200 demandeurs d’emploi sans activité supplémentaires devraient encore venir grossir les rangs des inscrits à Pôle emploi.

 

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

Déficits, chômage : le double échec de Hollande

Déficits, chômage : le double échec de Hollande

 

Après  l’échec de l’inversion du chômage, c’est maintenant l’échec en matière de réduction des déficits. Pourtant toute la politique d’austérité était justifiée par le gouvernement pour rétablir les grands équilibres financiers. Or Bruxelles vient de démentir les prévisions françaises de déficits ; Echec donc sur le chômage, sur les déficits, sur la croissance aussi. Hollande mise tout sur le pacte dont on vient de s’apercevoir qu’il ne va pas créer 1 million d’emplois comme annoncés de manière hasardeuse par les uns et par les autres. En fait au mieux 100 à 200 000 emplois d’ici 2017. Et encore sous réserve que la fiscalité de soit pas accrue sur les ménages (ce qui n’est pas garanti) ; Des scénarios de création d’emplois d’ailleurs très théorique car tout dépendra de la croissance et des commandes.  Hollande joue sa dernière carte, le fameux pacte de responsabilité qui demeure encore très flou et très contesté dans les contreparties qui doivent l’accompagner. Ni les PME, les véritables créateurs d’emplois, ni l’opinion ne font plus confiance à ce gouvernement pour redresser la situation. Un dernier sondage montre que seulement 20% de la population soutiennent la politique économique de Hollande et de son gouvernement. Le plus grave c’est précisément cette incertitude et ce manque de confiance qui mine toute perspective de redressement. Les investisseurs comme les ménages se méfient à juste titre et attendent. En tout état de cause ce n’est pas le seul pacte de responsabilité qui pourra inverser significativement la tendance mais plutôt un choc de confiance que ne peut provoquer un gouvernement complètement discrédité. Les élections vont confirmer ce discrédit surtout aux européennes. Il faudrait pourtant ce choc mais cela impliquerait de se débarrasser de tous les apparatchiks et de mettre en place un gouvernement d’urgence de vrais gestionnaires, compétents, responsables. Bref une révolution culturelle en France.

Montebourg : « les indicateurs économiques s’inversent enfin »…comme la courbe du chômage ?

Montebourg : « les indicateurs économiques s’inversent enfin »…comme la courbe du chômage ?

Alors que Bruxelles vient de démentir les prévisions de réduction de déficits, Montebourg, lui, voit une amélioration économique. En réalité la France est à la traine en matière de croissance en Europe. Invité de BFMTV ce mercredi 26 février, Arnaud Montebourg n’a pas manqué de commenter les prévisions pessimistes de Bruxelles, hier, annonçant un déficit accru en 2014 et 2015.  » La Commission fait des pronostics, moi je prends les résultats », a lancé le ministre du Redressement productif. Il a donc égrené ces résultats: inversion de la courbe du chômage des jeunes, moins de plans sociaux, la production industrielle qui repart dans certains secteurs comme la métallurgie ou la fonderie.  » Les indicateurs (économiques) s’inversent enfin », a-t-il estimé.  A propos des déficits persistants, il a estimé qu’ »il y avait un moyen de combattre à la fois le chômage et les déficits, c’est la croissance ». Ce qui lui a permis le lancer un nouveau tacle à l’égard de l’euro fort. Ce n’est pas à la Banque centrale européenne de fixer le niveau de l’euro, « mais aux chefs d’Etat », a-t-il rappelé.  Concernant le Pacte de responsabilité et les contreparties liées, Arnaud Montebourg a demandé aux entreprises partout dans l’Hexagone de dire: « je suis capable de faire cela ou cela ». « La France est capable de créer des emplois », a-t-il insisté. D’ailleurs « on peut faire mieux qu’entre 1997 et 2002 où la France avait créé 2,2 millions d’emplois nets », a-t-il rappelé. Une référence à la période du gouvernement Jospin.

Moscovici: la France se « tient » à sa « trajectoire…. qui mène dans le fossé

Moscovici:  la France se « tient » à sa « trajectoire…. qui mène dans le fossé

 

 

Pauvre Moscovici qui se voit contraint de défendre une politique à laquelle par ailleurs il n’adhère pas beaucoup. Il faut dire qu’il n’a pas fait grand-chose pour s’imposer laissant Hollande décider des orientations contradictoires et Montebourg faire le clown. Le résultat est pourtant clair, la France n’attiendra pas se objectifs de réduction de déficit.  Pour se défendre Moscovici abandonne donc les chiffres pour se refugier dans l’approche littéraire (en gros ça va aller mieux demain avec le pacte de productivité et les réductions promise de dépenses). « La France a une trajectoire de finances publiques qu’elle a présentée à la Commission européenne et elle s’y tient », a déclaré le ministre de l’Economie devant la presse, sans citer de chiffre.  Bruxelles table désormais sur un déficit français de 4% du PIB en 2014 et 3,9% en 2015, alors que le gouvernement veut officiellement le ramener à 3,6% en 2014 et 2,8% en 2015.  Le ministre a cependant refusé de prononcer le mot de « 3% », souriant et ironisant à mesure que les journalistes lui reposaient la question. Interrogé sur la demande par la France d’un nouveau délai pour atteindre cet objectif, il a assuré avoir commencé « à parler avec Olli Rehn », le commissaire aux Affaires économiques, « sans évoquer quoi que ce soit qui ressemble à un délai ». Et « je continuerai à discuter avec lui avec une approche constructive », a-t-il ajouté.  Il y a exactement un an, lors de la publication des prévisions de la Commission européenne, le ministre avait tenu à peu près le même discours.  Quelques semaines plus tard, Bruxelles accordait un délai supplémentaire de deux ans à la France pour se conformer à ses engagements européens.   »Les prévisions de la Commission européenne, que je prends comme une analyse tout à fait sérieuse, ne sont que des prévisions qui, par définition, pourront être confirmées ou infirmées », a expliqué M. Moscovici, estimant qu’il fallait « a minima, attendre l’exécution 2013″ qui sera révélée par l’Insee fin mars.  Il a rappelé qu’il s’agissait de prévisions « à politique constante, qui ne tient pas compte des mesures qui seront prises dans le cadre du pacte de stabilité », ni des réductions dans la dépense publique annoncées d’ici 2017.  M. Moscovici a également dit ne pas être d’accord avec l’estimation du déficit structurel (hors effets de conjoncture), dont l’amélioration selon Bruxelles sera insuffisante en 2015.  Insistant sur le « contexte macroéconomique défavorable à l’ajustement des finances publiques », il a assuré avoir « confiance » et être « attaché » à ce que la France garde cette capacité à faire refluer son ratio de dette en 2015.

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