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Covid France 6 juin 2023 : 443 cas supplémentaires et zéro mort en 24h

Covid France 6 juin 2023 : 443 cas supplémentaires et zéro mort en 24h

On enregistre le 5 juin 2023 : 443 cas supplémentaires et zéro morts en 24h soit depuis le début de la pandémie 167.373 morts au total.

Le nombre de décès en EHPAD et EMS est de 29.692 (0) et celui de décès en milieu hospitalier est de 137.681 (0 depuis le dernier bilan).

Le taux de reproductivité R est de 1,07 le taux d’incidence à 26,96 et la tension hospitalière à 12,0 %.

La France compte actuellement 10.376 (-71) personnes hospitalisées et 606 (-11) malades en réanimation.

Bilan des régions :

Ile-de-France : 4.376 (-14) hospitalisées, 285 (-2) en réanimation et +7 décès en 24h
Grand Est : 390 (-7) hospitalisés, 17 (-1) en réanimation et 0 décès en 24h
Hauts de France : 738 (-18) hospitalisés, 28 (-2) en réanimation et +3 décès en 24h
Auvergne Rhône Alpes : 683 (-1) hospitalisés, 46 (-3) en réanimation et 0 décès en 24h
Provence-Alpes Côte d’Azur : 619 (-5) hospitalisé, 33 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Bretagne: 394 (+7) hospitalisés, 18 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Normandie : 436 (-21) hospitalisés, 8 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Nouvelle-Aquitaine : 1.061 (-7) hospitalisés, 74 (0) en réanimation et +1 décès en 24h
Pays de la Loire : 102 (+2) hospitalisés, 4 (+1) en réanimation et +1 décès en 24h
Occitanie: 644 (-4) hospitalisés, , 32 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Centre-Val de Loire : 521 (-1) hospitalisés, 30 (-2) en réanimation et +1 décès en 24h
Bourgogne-Franche-Comté : 188 (-9) hospitalisés, 14 (+2) en réanimation et +1 décès en 24h

Les innovations digitales au service de la santé

Les innovations digitales au service de la santé

Les innovations digitales dans le domaine de la santé offrent de nombreuses opportunités pour améliorer les soins de santé, augmenter l’efficacité des traitements et favoriser l’autonomie des patients. Par Xavier Dalloz, consultant spécialisé dans les nouvelles technologies dans la Tribune.
Xavier Dalloz

Nous n’avons encore rien vu! Au cours de la prochaine décennie, les soins de santé vont subir des changements technologiques majeurs. L’objectif est de fournir aux patients des services de santé personnalisés et surtout d’améliorer l’efficacité et l’efficience de l’industrie de la santé en automatisant et en numérisant tous les processus du système de santé. Ce changement radical implique la transformation numérique du système de santé avec l’intégration de nouvelles technologies de rupture : impression 3D, IoT, systèmes cyber-physiques (CPS), cybersécurité, cloud computing, blockchain, intelligence artificielle, machine learning, deep learning et big data.

Améliorer la prestation des soins de santé individuels
Ces outils de santé numériques promettent notamment d’accroître la capacité de détecter et de traiter efficacement les maladies et d’améliorer la prestation des soins de santé individuels. Les patients seront de plus en plus impliqués dans leurs soins de santé et au fur et à mesure qu’ils en apprendront davantage sur leur santé, ils voudront décider comment ils seront traités.

La principale caractéristique de la nouvelle vague d’innovations digitales est de permettre qu’un nombre d’appareils communiqueront entre eux. Ce qui va permettre dans le domaine de la santé :

D’accélérer les opérations pour fournir de meilleurs soins aux patients.
D’améliorer l’expérience du patient et de personnaliser les soins médicaux
De simplifier les rendez-vous et les dossiers médicaux grâce à une unification et à une interopérabilité des plates-formes impliquées dans les systèmes de gestion de la santé.
Les patients auront les soins de santé là où ils se trouvent. Lorsqu’ils visiteront un établissement de santé, ils auront un guichet unique. Ils pourront, en même temps, voir un médecin, obtenir des tests effectués et recevoir des ordonnances. Les médecins, le personnel et les soignants s’attendent aussi à ce genre de service. Le temps de chacun est précieux et coûteux. L’élimination des tâches manuelles chronophages va leur permettre de se concentrer davantage sur les soins aux patients.

Voici quelques exemples qui sont au cœur de la réinvention de la santé :

La télémédecine

La technologie mobile permettra aux médecins et aux spécialistes de communiquer à distance et de rester en contact où qu’ils se trouvent.
L’intégration de solutions de santé entièrement virtuelles va augmenter la commodité pour les patients. Ils pourront accéder aux soins lorsqu’ils en ont besoin.
Avec la 5G, les prestataires de soins de santé pourront surveiller les patients à distance et recueillir des données en temps réel.
La surveillance à distance des patients peut aussi être exploitée pour des soins préventifs.
Par exemple, la brosse à dent connectée montre non seulement quelle dent on se brosse, mais aussi exactement comment on brosse l’avant, le dessus et l’arrière de cette dent. On peut également voir la pression de brossage, le mouvement de brossage, la durée de brossage et l’endroit où on se brosse les dents. Un rapport peut être envoyé à son dentiste.
Les capteurs et technologies portables

L’objectif des capteurs et des technologies portables est d’améliorer les soins de santé, d’alléger la charge du personnel médical et de permettre aux patients d’être traités à domicile ou en dehors des hôpitaux.
Ils permettront notamment de surveiller divers domaines de la santé, du poids et des habitudes de sommeil à l’exercice et à la nourriture
Ils permettent aussi à l’utilisateur de prendre de meilleures décisions de santé basées sur des faits plutôt que de simplement compter les calories et les pas.
Plus généralement, les téléphones portables, les réseaux sociaux et les applications Internet offrent de nouvelles méthodes permettant aux patients de surveiller leur santé et d’accéder à des informations
L’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle permet d’analyser les énormes quantités de données qui proviennent du système de santé pour créer des bases de données de connaissances améliorant ainsi l’aide à la décision clinique
Grâce aux algorithmes ML/AI, le développement de médicaments peut être amélioré en faisant progresser la recherche chimique et biologique.
Le service de chatbots médicaux alimenté par l’IA peut fournir aux patients des réponses instantanées à bon nombre de leurs questions liées à la santé et guider les patients en cas de problème potentiel, leur évitant ainsi des déplacements inutiles chez le médecin et le centre de santé.
La combinaison de la robotique avec la vision artificielle est un domaine de la robotique au potentiel énorme dans le domaine de la santé.
Indicateurs vitaux de toute maladie
L’Internet des objets

Les dispositifs IoT médicaux collectent des indicateurs vitaux de toute maladie et transmettent ces données aux cliniciens pour une surveillance en temps réel, tandis que les applications mobiles et les capteurs intelligents informent les individus des parties clés.
Les appareils IoT peuvent collecter, rapporter et analyser des données en temps réel, éliminant ainsi le besoin de conserver les données brutes.
L’Internet des objets (IoT) dans les soins de santé va surtout permettre l’interopérabilité, la connexion de machine à machine, le partage d’informations et la migration de données, qui contribuent à l’efficacité de la prestation des services de santé.
La réalité virtuelle (RV)

Les modèles virtuels donneront des informations détaillées sur les modèles d’utilisation, les points de dégradation, la capacité de charge de travail, les défauts, etc.
La RV va aussi permettre aux étudiants en médecine et aux professionnels d’effectuer des opérations complexes dans des environnements virtuels sans risque, rentables et plus réalistes.
Santé mobile (mHealth)

Les applications mobiles de santé permettront aux utilisateurs de surveiller leur condition physique, de suivre leurs données de santé, de recevoir des rappels pour prendre des médicaments et d’accéder à des conseils de santé personnalisés.
Ces applications pourront également être utilisées pour la gestion des maladies chroniques, telles que le diabète, en permettant aux patients de surveiller et de gérer leurs symptômes de manière plus efficace.
Dossiers médicaux électroniques (DME)

Les DME permettront le stockage électronique des dossiers médicaux des patients, facilitant ainsi l’accès et le partage des informations médicales entre les professionnels de santé.
Les DME contribueront à réduire les erreurs médicales, à améliorer la coordination des soins et à faciliter la recherche médicale.
Un marché de 9,5 milliards de dollars
Selon Grand View Research, le marché de la réalité et de la réalité virtuelle dans le domaine de la santé devrait atteindre 9,5 milliards de dollars d’ ici 2028.

Le edge computing

Le edge computing fait référence à un ensemble de technologies qui rapprochent le stockage, le calcul et la mise en réseau de la source de production et de consommation de données, ce qui est utile dans les situations nécessitant des résultats rapides, telles que les soins intensifs.
La fabrication additive

Les imprimantes 3D peuvent produire des modèles anatomiques très précis et détaillés, aidant les chirurgiens à se préparer à des procédures complexes, à améliorer les résultats et à réduire les coûts.
Les implants dentaires ont été l’une des premières utilisations médicalement approuvées de la technologie 3D.
La fabrication de dispositifs médicaux personnalisés – notamment des pinces, des pinces hémostatiques et des écarteurs – fait partie des utilisations médicales les plus courantes de l’impression 3D. Un avantage clé est que des modifications de conception précises peuvent être apportées rapidement en fonction des commentaires du chirurgien.
La bioimpression de tissus va permettre la production à la demande de tissus corporels vivants, de vaisseaux sanguins, d’os et d’organes.
La numérisation 3D et les jumeaux numériques

La numérisation 3D fournit aux médecins une image précise de leurs patients. Ils peuvent voir le corps du patient avec cette technologie.
Les scanners 3D peuvent être portables et très rapides, ce qui signifie parfois la différence entre la vie et la mort pour les blessés.
La technologie du jumeau numérique fournira un aperçu inégalé des actifs et des soins de santé, permettant l’identification des goulots d’étranglement, la rationalisation des processus et le développement de produits médicaux innovants.
Profiler les patients
Le Big Data

La quantité considérable de données recueillies par les gadgets médicaux permet de profiler les patients et de mieux comprendre leur anatomie.
Le Big Data peut être utilisée pour évaluer les besoins en médicaments, équipements et autres besoins en soins de santé.
Le Big Data aide les secteurs de la santé dans de multiples aspects tels que la réduction des erreurs de médication, la réduction du temps d’attente, la réduction des coûts hospitaliers, l’amélioration de la qualité des services, une plus grande sécurité, un traitement personnalisé plus complet, etc.
Les drones

La livraison rapide de vaccins, de traitements et de fournitures au point d’infection pourrait mettre fin à des épidémies de maladies infectieuses potentiellement mortelles.
Les drones pourront transporter des médicaments et des fournitures aux patients recevant des soins à domicile plutôt qu’en milieu hospitalier.
La nanomédecine

Grâce aux nanotechnologies, les médicaments à haut potentiel de dangerosité, tels que les traitements chimiothérapeutiques anticancéreux, peuvent être administrés avec un niveau de sécurité plus élevé.
La nanotechnologie sera utilisée pour diagnostiquer et traiter les maladies, ou offrir un traitement plus rapide et abordable qui ne nécessiterait pas d’hospitalisation.
La cyber-sécurité

Les cybercriminels utilisent des logiciels malveillants et des rançongiciels pour détruire des appareils individuels, des serveurs ou des réseaux entiers.
La Blockchain
En leur permettant de retracer la provenance des données et toute modification apportée, la technologie blockchain peut permettre à plusieurs acteurs de la chaîne de valeur des soins de santé de partager l’accès au système de santé sans compromettre la sécurité et l’intégrité des données.
La technologie Blockchain simplifie également la traçabilité d’un médicament du fabricant au patient.

L’ADN pour le suivi des cancers

L’ADN pour le suivi des cancers

L’ADN est, normalement, confortablement niché dans un noyau au cœur de nos cellules. Par contre, quand celles-ci viennent à mourir, toute cette organisation se désagrège peu à peu. Notre matériel génétique n’échappe pas à cette débandade cellulaire. Alors que le noyau se dégrade, l’ADN se fragmente et ses morceaux se retrouvent libres. L’ADN peut ainsi se retrouver dans la circulation sanguine : ces fragments constituent ce qu’on appelle l’« ADN circulant », ou ADNc. Longtemps ignoré ou sous-estimé, il est désormais de plus en plus scruté par les spécialistes qui lui découvrent de nombreux intérêts.par Professeur en Anatomie Pathologique – Médecin enseignant-chercheur au CHU d’Angers, Université d’Angers dans the Conversation

Une simple prise de sang (« biopsie liquide ») suffit en effet aux médecins pour le recueillir et l’étudier – un millilitre de plasma permet de le récolter par milliers voire par millions !

Et après ? Chez les sujets sains, l’ADNc est surtout relargué par les cellules du sang (les globules blancs, par exemple) qui arrivent en fin de vie. Par contre, chez les sujets atteints de cancer, il va en partie être d’origine tumorale. Or, comme la molécule d’ADN entière, il code des informations génétiques : certes très parcellaires, mais néanmoins précieuses pour le diagnostic.

Depuis le développement de techniques particulièrement sensibles pour le détecter, l’ADNc est devenu un allié précieux des chercheurs et des oncologues !

Une simple prise de sang peut permettre de détecter de l’ADN circulant provenant de cellules cancéreuses. Meletios Verras/Shutterstock

Le plus souvent, un diagnostic de cancer est posé suite à l’apparition de symptômes ou à la découverte d’une masse au scanner. Une biopsie (ou exérèse) de la tumeur n’est pas toujours possible, et c’est là que ce type d’analyse entre en scène.

Les biologistes peuvent séquencer le texte génétique (lire les lettres) porté par ce fragment d’ADN : cela leur permet de repérer les mutations présentes et, parfois, d’identifier le cancer dont il est issu. Ils peuvent ainsi caractériser plus précisément la tumeur et déterminer le pronostic de la maladie.

Parfois également, le cancer associé à cet ADNc n’est pas connu (chez un patient jusqu’alors en bonne santé) ou est bien caché (cancer dit « occulte ») : cette caractérisation peut aider les médecins à trouver la tumeur d’origine.

Ces informations sont aussi utiles pour choisir les traitements les plus adaptés. Chaque type de cancer présente en effet des vulnérabilités spécifiques, qui le rendent sensible à certains médicaments plutôt qu’à d’autres.

Mais ce n’est pas tout. Chez les patients ayant un antécédent de cancer ou particulièrement à risque d’en développer un, l’analyse de l’ADNc peut aider à dépister la maladie avant l’apparition de symptômes.

De plus, son étude au cours du suivi d’un cancer chez un patient déjà diagnostiqué est utile à plusieurs niveaux. Avec une simple prise de sang, rapide et aisée à réaliser lors d’une consultation, l’oncologue peut :

Évaluer l’efficacité des traitements : la quantité d’ADNc associé à la tumeur diminue dans le sang quand celle-ci régresse ; si son taux reste stable, c’est que le traitement ne marche pas. S’il devient indétectable, c’est que le patient est en rémission.

Assurer un suivi plus simple des patients, sans avoir à répéter les scanners (qui délivrent des rayons X toxiques sur le long cours) et les biopsies de la tumeur ou de ses métastases. Les biopsies tissulaires sont invasives et présentent un risque d’hémorragie, d’infection… notamment en cas de tumeur des organes profonds. L’oncologue peut suivre l’évolution de la maladie de façon plus régulière tout en étant moins invasif. Point important, surtout chez l’enfant.

Guetter une éventuelle rechute. La réapparition de l’ADNc est synonyme de récidive, qu’il est ainsi possible de diagnostiquer précocement, avant même l’apparition d’une tumeur détectable cliniquement ou par imagerie – le scanner n’est pas très performant pour détecter des micrométastases (< 3 mm).

Détecter toutes les anomalies génétiques de la tumeur. Contrairement à l’ADN obtenu via une biopsie, qui ne va concerner qu’un petit fragment de la tumeur, ici c’est l’ADN issu de toutes les cellules cancéreuses, où qu’elles soient, qui peut être analysé. L’ADNc porte de ce fait les anomalies génétiques du cancer et de toutes ses métastases.

Suivre l’évolution des mutations. Ce point est particulièrement crucial car, sous la pression des traitements (chimiothérapie, radiothérapie), qui créent un environnement toxique pour la tumeur, les anomalies présentes dans l’ADN des cellules cancéreuses évoluent : de nouvelles mutations apparaissent qui leur permettent parfois d’acquérir de nouvelles capacités et de résister. Identifier ces mutations de résistance est nécessaire pour adapter les chimiothérapies.

Mieux comprendre la maladie sur le plan génétique. Ce qui est important pour faire avancer la recherche et contribuer au développement de traitements innovants, plus efficaces.

Les scientifiques analysent aussi – grâce à des techniques qui sont encore du domaine de la recherche – des modifications à la surface de l’ADNc qui servent à réguler l’expression des gènes présents, dont certains sont des accélérateurs de la croissance tumorale.

L’ADNc peut également être recueilli dans des liquides autres que le plasma, tels que les urines où il est efficace pour le diagnostic de cancers de la vessie, du rein ou de la prostate mais aussi de cancers non urologiques. Et le recueil des urines est encore plus aisé que celui du plasma !

Chez les patients présentant une tumeur du cerveau, il peut être détecté dans le liquide céphalo-rachidien – liquide baignant le cerveau et la moelle épinière. Il y est présent en plus grandes quantités que dans le sang, mais le prélèvement y est complexe et nécessite une ponction dans le dos (entre deux vertèbres).

Enfin, ces précieuses molécules ne sont pas utiles uniquement dans les cancers. Elles ont également prouvé leur efficacité dans le dépistage de la trisomie 21 au cours de la grossesse. L’ADNc du fœtus peut être recueilli dans le sang maternel, sans besoin donc de pratiquer une amniocentèse – cette ponction de liquide amniotique qui est à la fois invasive pour le fœtus et redoutée par les futures mamans…

Des usages, donc, en plein développement et qui vont encore se multiplier ! Au grand intérêt des chercheurs, et au bénéfice des patients.

Covid France 6 juin 2023 : 443 cas supplémentaires et zéro mort en 24h

Covid France 6 juin 2023 : 443 cas supplémentaires et zéro mort en 24h

On enregistre le 5 juin 2023 : 443 cas supplémentaires et zéro morts en 24h soit depuis le début de la pandémie 167.373 morts au total.

Le nombre de décès en EHPAD et EMS est de 29.692 (0) et celui de décès en milieu hospitalier est de 137.681 (0 depuis le dernier bilan).

Le taux de reproductivité R est de 1,07 le taux d’incidence à 26,96 et la tension hospitalière à 12,0 %.

La France compte actuellement 10.376 (-71) personnes hospitalisées et 606 (-11) malades en réanimation.

Bilan des régions :

Ile-de-France : 4.376 (-14) hospitalisées, 285 (-2) en réanimation et +7 décès en 24h
Grand Est : 390 (-7) hospitalisés, 17 (-1) en réanimation et 0 décès en 24h
Hauts de France : 738 (-18) hospitalisés, 28 (-2) en réanimation et +3 décès en 24h
Auvergne Rhône Alpes : 683 (-1) hospitalisés, 46 (-3) en réanimation et 0 décès en 24h
Provence-Alpes Côte d’Azur : 619 (-5) hospitalisé, 33 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Bretagne: 394 (+7) hospitalisés, 18 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Normandie : 436 (-21) hospitalisés, 8 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Nouvelle-Aquitaine : 1.061 (-7) hospitalisés, 74 (0) en réanimation et +1 décès en 24h
Pays de la Loire : 102 (+2) hospitalisés, 4 (+1) en réanimation et +1 décès en 24h
Occitanie: 644 (-4) hospitalisés, , 32 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Centre-Val de Loire : 521 (-1) hospitalisés, 30 (-2) en réanimation et +1 décès en 24h
Bourgogne-Franche-Comté : 188 (-9) hospitalisés, 14 (+2) en réanimation et +1 décès en 24h

Un vaccin anticancéreux ?

Un vaccin anticancéreux ?

par Justin Stebbing
Professor of Biomedical Sciences, Anglia Ruskin University dans The Conversation

Le cancer du pancréas est l’un des types de cancer le plus mortel au monde. Cela est dû en grande partie au fait que les symptômes de ce cancer n’apparaissent généralement qu’à un stade avancé de la maladie : pour de très nombreux patients, il est ainsi trop tard pour recourir à la chirurgie afin d’enlever la tumeur – qui reste la meilleure méthode de traitement actuelle.

Même chez les patients dont les tumeurs ont été ôtées, le risque de réapparition du cancer est très élevé.

Mais les résultats d’une étude récente, publiée dans la revue Nature, suggèrent que notre système immunitaire pourrait être un outil à solliciter davantage dans le traitement du cancer du pancréas. Ces travaux de recherche ont montré qu’un vaccin anticancéreux personnalisé était capable de stimuler le système immunitaire chez la moitié des patients qui l’ont reçu.

Cette réponse immunitaire renforcée était encore détectable chez ces patients un an et demi plus tard.

Pour comprendre comment fonctionne ce vaccin, il faut d’abord comprendre le rôle que joue le système immunitaire dans la prévention du cancer.

Système immunitaire et cancer

Notre système immunitaire est souvent efficace pour combattre le cancer, voici pourquoi : une cellule saine présente sur sa membrane externe des marqueurs qui permettent aux cellules immunitaires de l’identifier correctement. À l’inverse, sur une cellule anormale, les marqueurs sont modifiés. Elle pourra de ce fait être prise pour cible par nos mécanismes de défense.

Malheureusement, certaines cellules cancéreuses possèdent d’autres types de protéines de surface qui les aident à se cacher de nos cellules protectrices… Non reconnues comme dangereuses par notre système immunitaire, elles ne sont pas détruites.

Cependant, les scientifiques ont trouvé un moyen de bloquer ces protéines, de sorte que notre système immunitaire est à nouveau capable de reconnaître les cellules cancéreuses comme une menace et de les éliminer.

C’est ce que fait l’immunothérapie, l’une des plus récentes techniques de traitement du cancer : ces thérapies exploitent la puissance de notre système immunitaire.

Il existe plusieurs types d’immunothérapies, mais une nouvelle technique prometteuse est l’utilisation de vaccins à ARNm. Ceux-ci utilisent du matériel génétique pour stimuler le système immunitaire.

Un vaccin contre le cancer ?

Les cellules cancéreuses se caractérisent par la présence de nombreuses mutations dans leur ADN. Pour créer un vaccin capable d’agir contre elles, les scientifiques commencent par prélever leur matériel génétique pour identifier les parties les plus altérées – appelées néoantigènes. Ils les placent ensuite dans un brin d’ARNm, ou ARN messager (ndlr : ces ARN sont des molécules bien plus petites que l’ADN, car elles correspondent souvent à l’information d’un seul gène, et plus éphémère.).

Si l’on considère l’ADN comme le disque dur conservant toute l’information qui constitue notre corps, l’ARNm est en quelque sorte le logiciel de chacune de nos cellules. Sa fonction consiste essentiellement à copier et à transmettre depuis le noyau les instructions génétiques de l’ADN à d’autres parties de la cellule.

Cet ARNm « enrichi » par du matériel issu de cellules cancéreuses est ensuite administré aux patients sous la forme d’un vaccin personnalisé. Il est personnalisé parce que chaque personne a des néoantigènes différents : chacun reçoit donc un vaccin légèrement différent, spécifique à ses cellules cancéreuses, avec ses propres mutations insérées dans le brin d’ARNm.

Une fois injecté au patient, l’ARNm produit un peu de cancer… très peu, mais juste assez pour stimuler le système immunitaire. L’idée est que le système immunitaire du patient réagisse au cancer et protège notre corps.

C’est ainsi que le récent vaccin ARNm contre le cancer du pancréas a été mis au point. La société pharmaceutique BioNtech a travaillé avec 16 participants en utilisant des cellules de leurs tumeurs récemment retirées.

La moitié des patients ont vu leur taux de cellules immunitaires (lymphocytes T, ici en turquoise, attaquant une cellule cancéreuse) augmenter ». Design_Cells/Shutterstock
Les patients ont été traités avec ce vaccin personnalisé, ainsi qu’avec une autre forme d’immunothérapie (le médicament Atézolizumab, un anticorps monoclonal) suivie d’une chimiothérapie agressive.

La moitié des patients traités avec le vaccin et la combinaison d’immunothérapie ont vu augmenter un type spécifique de cellules immunitaires (les lymphocytes T, connus pour protéger contre le cancer). Cela a montré aux chercheurs que, pour certains participants au moins, leur système immunitaire était en train d’apprendre à combattre le cancer.

Après 18 mois de suivi, les patients dont le nombre de cellules T avait augmenté présentaient toujours des signes d’amélioration de la réponse immunitaire. La plupart d’entre eux ne présentaient pas non plus de signe de récidive du cancer.

Les auteurs ont conclu que cela pouvait être dû au fait que le système immunitaire avait été stimulé avec succès, ce qui avait contribué à empêcher la réapparition du cancer. Le vaccin ARNm a également été bien toléré par les patients, sans effets secondaires majeurs évidents.

Fonction immunitaire

Bien que les résultats de cet essai soient intrigants, le nombre de patients impliqués est trop faible pour en tirer des conclusions majeures – et généralisables. Il sera nécessaire de mener des essais plus importants, notamment des études dites randomisées (avec intégration d’un patient dans le groupe traité ou le groupe contrôle de l’essai par tirage au sort pour éviter les biais).

Disposer d’un groupe de contrôle ne recevant pas le vaccin permettrait aux chercheurs, après comparaison, de vraiment comprendre son effet – et de savoir si ce dernier fait vraiment ce qu’il est censé faire, c’est-à-dire stimuler le système immunitaire et améliorer le délai avant la récidive (et, en fin de compte, le taux de survie).

Cela leur permettrait également de voir si le vaccin a un effet distinct et si cet effet n’est pas dû aux autres traitements ou immunothérapies reçus par les participants.

Il est toutefois prometteur de voir que nous pourrions disposer d’un nouveau type de thérapie à développer pour lutter contre le cancer du pancréas.

Ces résultats soulignent également le potentiel des vaccins à ARNm pour le traitement du cancer en général. L’an dernier déjà, les résultats d’une autre étude montraient qu’un vaccin à ARNm était efficace contre le mélanome. Des nouvelles positives face à des cancers qui restent très durs à traiter.

Santé- »anticorps conjugués » : Nouvelle méthode de traitement de cancers

Santé-anticorps conjugués : Nouvelle méthode de traitement de cancers

. Le principe de cette thérapeutique consiste à utiliser de la chimiothérapie, mais plutôt que de la faire passer par le sang dans tout le corps, la chimio est envoyée pile sur la tumeur. ( d’après franceinfo)

« On colle la chimiothérapie sur une fléchette, qui est en général un anticorps, qui va aller reconnaître une cible sur la cellule tumorale. »

Professeur Benjamin Besse, directeur de la recherche clinique à l’institut anticancer Gustave Roussy de Villejuif à franceinfo
« Sur un anticorps, on peut coller plusieurs molécules de chimiothérapie, donc on va dire que la fléchette peut être assez chargée en molécules de chimiothérapie » , ajoute le professeur Besse. La fléchette est alors avalée par la tumeur et la chimio explose à l’intérieur, comme des mini-bombes.

En visant uniquement la tumeur, cette technique permet de ressortir d’anciennes chimio rangées au placard. « Ce sont des molécules de chimiothérapie qui avaient été découvertes il y a longtemps mais beaucoup trop toxiques quand on les injectait directement dans le sang et qui avait été un peu oublié. Avec cette nouvelle structure de médicaments, on a pu ressortir ces médicaments très toxiques et en les ciblant directement sur les cellules tumorales, on limite au maximum les effets secondaires. »

Des effets secondaires, il y en a quand même malgré tout, car des résidus de chimiothérapie s’échappent de la tumeur, reconnaît le professeur Sara Hurvitz, de l’Université de Californie. Elle a mené un essai avec des anticorps conjugués dans le cancer du sein. « Cela a provoqué des nausées, des vomissements aux patientes qui les ont testés, des pertes de cheveux aussi et plus rarement, dans 10 à 12% des cas, des problèmes pulmonaires ».

Une session du Congrès du cancer de Chicago sera d’ailleurs dédiée dimanche 4 juin aux effets secondaires des anticorps conjugués et à la façon de les réduire. Car il y a des améliorations à trouver, on en est seulement à la première génération de cette thérapeutique, admettent les cancérologues. Ils s’enthousiasment sur cet énorme champ des possibles, avec peut-être, très rapidement, des applications dans les cancers du poumon et des ovaires.

Santé- pandémie Covid: Haro des grands mandarins sur Didier Raoult

Santé- pandémie Covid: Haro des grands mandarins sur Didier Raoult

Maintenant que l’ancien patron de l’institut hospitalier universitaire de Marseille n’exerce une fonction, de nombreux caciques de la profession ont décidé la mise à mort du trop célèbre Didier Raoult.

Rien d’étonnant à cela dans la mesure où Didier Raoult s’est livré régulièrement à une critique en règle des institutions nationales et de leurs liens douteux et parfois financiers avec les laboratoires. Bref, une sorte de revanche des grands mandarins.

Plusieurs Autorité médicales dénoncent dans une tribune la publication récente d’une étude révélant que plus de 30.000 patients positifs au Covid ont reçu un traitement à l’hydroxychloroquine en 2020.

« La prescription systématique aux patients atteints du Covid-19, quels que soient leur âge et leurs symptômes, de médicaments aussi variés que l’hydroxychloroquine, le zinc, l’ivermectine ou l’azithromycine, sur des ordonnances pré-imprimées, s’est d’abord effectuée sans bases pharmacologiques solides, et en l’absence de toute preuve d’efficacité », dénoncent les signataires.

Une « tribune d’imbéciles », a réagi auprès de franceinfo le professeur Didier Raoult. « Que les autorités de santé viennent faire leur enquête sur l’hydroxychloroquine », poursuit-il, estimant que son protocole fonctionne, et que les études internationales ont été « truquées ». Il assure que les équipes de l’IHU ont d’abord soigné. Il affirme également que les études cliniques publiées ou en voie de l’être sont « un travail rétrospectif ».

Parmi les signataires contre Didier Raoult, on compte notamment le professeur Alain Fischer, président de l’Académie des Science, Dominique Costagliola, l’une de ses membres, mais aussi différentes organisations médicales comme la Société française de pharmacologie et de thérapeutique ou la Société de pathologie infectieuse de langue française.

Cette tribune vient plus particulièrement répondre à la prépublication en ligne de données de santé concernant plus de 30.000 patients, selon le JDD. Didier Raoult et 16 membres de l’IHU Méditerranée ont en effet partagé le 3 avril dernier, sur le site de médecine spécialisée MedRxiv, le détail des traitements administrés à 30.423 personnes testées positives au Covid-19 pendant la première vague de l’épidémie en 2020.

Elle y dévoile que tous les patients ont reçu de l’hydroxychloroquine, quel que soit leur état de santé et qu’ils présentent ou non des symptômes et persiste en réaffirmant l’efficacité du traitement.

Notons toutefois que les faits reprochés remontent à 2020 alors que les vaccins anticovid n’étaient pas encore massivement connus et opérationnels . Observons aussi que l’hydroxychloroquine a toujours été utilisée pour la prévention et le traitement du paludisme. Un traitement utilisé encore davantage dans les pays tropicaux pour lutter aussi bien contre le paludisme que contre le covid. Reste que l’Afrique en particulier à été moins touchée proportionnellement par le covid que par exemple l’Europe ou l’Asie. Pour le moins des interrogations demeurent. Ce qui est certain c’est que le règlement de comptes a commencé vis-à-vis d’un Didier raoult sans doute par ailleurs un peu trop médiatique et qui s’est un peu enivré du parfum des médias. Observons cependant que la plupart de ceux qui veulent sa mort sont souvent des mandarins qui fréquentent Davantage les conseils d’administration que les malades !

Anticorps : Nouvelle méthode de traitement de cancers

anticorps conjugués : Nouvelle méthode de traitement de cancers

. Le principe de cette thérapeutique consiste à utiliser de la chimiothérapie, mais plutôt que de la faire passer par le sang dans tout le corps, la chimio est envoyée pile sur la tumeur. ( d’après franceinfo)

« On colle la chimiothérapie sur une fléchette, qui est en général un anticorps, qui va aller reconnaître une cible sur la cellule tumorale. »

Professeur Benjamin Besse, directeur de la recherche clinique à l’institut anticancer Gustave Roussy de Villejuif à franceinfo
« Sur un anticorps, on peut coller plusieurs molécules de chimiothérapie, donc on va dire que la fléchette peut être assez chargée en molécules de chimiothérapie » , ajoute le professeur Besse. La fléchette est alors avalée par la tumeur et la chimio explose à l’intérieur, comme des mini-bombes.

En visant uniquement la tumeur, cette technique permet de ressortir d’anciennes chimio rangées au placard. « Ce sont des molécules de chimiothérapie qui avaient été découvertes il y a longtemps mais beaucoup trop toxiques quand on les injectait directement dans le sang et qui avait été un peu oublié. Avec cette nouvelle structure de médicaments, on a pu ressortir ces médicaments très toxiques et en les ciblant directement sur les cellules tumorales, on limite au maximum les effets secondaires. »

Des effets secondaires, il y en a quand même malgré tout, car des résidus de chimiothérapie s’échappent de la tumeur, reconnaît le professeur Sara Hurvitz, de l’Université de Californie. Elle a mené un essai avec des anticorps conjugués dans le cancer du sein. « Cela a provoqué des nausées, des vomissements aux patientes qui les ont testés, des pertes de cheveux aussi et plus rarement, dans 10 à 12% des cas, des problèmes pulmonaires ».

Une session du Congrès du cancer de Chicago sera d’ailleurs dédiée dimanche 4 juin aux effets secondaires des anticorps conjugués et à la façon de les réduire. Car il y a des améliorations à trouver, on en est seulement à la première génération de cette thérapeutique, admettent les cancérologues. Ils s’enthousiasment sur cet énorme champ des possibles, avec peut-être, très rapidement, des applications dans les cancers du poumon et des ovaires.

Covid, France, 4 juin ,2023

Covid France 4 juin 2023 : 3204 cas supplémentaires en 24 heures et 18 morts

En France, le dernier bilan fourni par les autorités sanitaires concernant la pandémie de Covid-19, fait état d’au moins 116.806 cas confirmés soit +3.204 depuis le dernier bilan.

On enregistre ce vendredi 2 juin 2023 : C 3204 cas supplémentaires en 24 heures et 18 mortsSoit depuis l début de la pandémie 167.373 morts au tttal.

Le nombre de décès en EHPAD et EMS est de 29.692 (0) et celui de décès en milieu hospitalier est de 137.681 (+18 depuis le dernier bilan).

Le taux de reproductivité R est de 1,07 le taux d’incidence à 29,52 et la tension hospitalière à 12,0 %.

La France compte actuellement 10.376 (-71) personnes hospitalisées et 606 (-11) malades en réanimation.

Bilan des régions :

Ile-de-France : 4.376 (-14) hospitalisées, 285 (-2) en réanimation et +7 décès en 24h
Grand Est : 390 (-7) hospitalisés, 17 (-1) en réanimation et 0 décès en 24h
Hauts de France : 738 (-18) hospitalisés, 28 (-2) en réanimation et +3 décès en 24h
Auvergne Rhône Alpes : 683 (-1) hospitalisés, 46 (-3) en réanimation et 0 décès en 24h
Provence-Alpes Côte d’Azur : 619 (-5) hospitalisé, 33 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Bretagne: 394 (+7) hospitalisés, 18 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Normandie : 436 (-21) hospitalisés, 8 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Nouvelle-Aquitaine : 1.061 (-7) hospitalisés, 74 (0) en réanimation et +1 décès en 24h
Pays de la Loire : 102 (+2) hospitalisés, 4 (+1) en réanimation et +1 décès en 24h
Occitanie: 644 (-4) hospitalisés, , 32 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Centre-Val de Loire : 521 (-1) hospitalisés, 30 (-2) en réanimation et +1 décès en 24h
Bourgogne-Franche-Comté : 188 (-9) hospitalisés, 14 (+2) en réanimation et +1 décès en 24h

Un nouveau traitement pour la myopie ?

Un nouveau traitement pour la myopie ?

Les Chinois ont découvert une nouvelle technique contre la myopie chez les enfants

Cette luminothérapie spécifique permettrait de stimuler la rétine de l’enfant, dont le globe oculaire n’atteint sa taille adulte que vers l’âge de 9 ans.

Le globe oculaire n’atteint sa taille adulte et sa forme sphérique que vers l’âge de 9 ans. Si son développement ne se fait pas correctement et qu’il prend une forme allongée, les rayons ne convergent plus sur la rétine, la vision lointaine devient floue : c’est la myopie, une pathologie malheureusement irréversible une fois installée. Divers traitements permettent néanmoins de limiter le développement de la maladie, à condition d’être mis en place assez tôt.

Mais ces derniers sont relativement contraignants. Une nouvelle technique prometteuse testée en Chine pourrait changer la donne : exposer les enfants quelques minutes par jour à une lumière rouge bien spécifique de faible intensité qui stimule le métabolisme de la rétine.

Cela aurait notamment permis de réduire de moitié le nombre de myopes après un an chez une population d’enfants à risque, ont annoncé récemment des chercheurs de Shanghaï dans la revue Jama Network Open .

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14 commentaires
Second empire top

le 03/06/2023 à 05:04

Et rien contre la myopie des électeurs LFI????

Elad

le 02/06/2023 à 23:25

Leur retirer les écrans, une méthode révolutionnaire.

Noemie Albert

le 02/06/2023 à 23:18

Je suggère que les fabricants de téléphones portables et de consoles de jeu, mettent en place des programmes destinés aux enfants.
Ces programmes diffuseraient, quelques minutes par jour, une lumière rouge bien spécifique de faible intensité.
Et hop, la myopie serait vaincue.
Je ne demande aucune rétribution pour cette idée géniale

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Déserts médicaux : les politiques de régulation géographiques insuffisantes

Déserts médicaux : les politiques de régulation géographiques insuffisantes

Les politiques de régulation géographiques insuffisantes estime le député socialiste Guillaume Garot, co-signataire d’une proposition de loi transpartisane pour lutter contre les déserts médicaux ( intreview JDD).
Le socialiste Guillaume Garot porte, avec plus de 200 députés de tous bords, un texte transpartisan sur la même thématique.


Pourquoi est-il essentiel à vos yeux d’avancer dans le sens de cette régulation ?

La désertification médicale nourrit un sentiment d’abandon très fort qui fait le terreau de l’abstention aux élections ou, pire, de l’extrémisme. Il est impératif de pouvoir refonder le pacte républicain en garantissant à chacun l’accès à des soins près de chez lui. Notre République s’est construite, après 1945, par cette formidable promesse d’égalité de tous à la santé. Il existe aujourd’hui des entailles profondes à ce pacte ; il s’agit donc de le rebâtir avec des mesures fortes et nécessaires.

Cette liberté ne serait pas remise en cause dans son fondement, mais elle serait adaptée aux défis du moment

Concrètement, en quoi consiste la régulation que vous défendez ?</strong
Il s’agit d’encadrer la liberté d'installation de nos médecins. Cette liberté ne serait pas remise en cause dans son fondement, mais elle serait adaptée aux défis du moment. Concrètement, nous disons aux médecins : « N’allez plus vous installer là où l’offre de soins est correctement pourvue, mais allez là où vous voudrez où vos patients vous attendent. »

Certains voient dans votre mesure une coercition, une manière de contraindre les médecins…
Est-ce que les pharmaciens, les infirmiers, les kinés nous parlent de coercition lorsque, eux aussi, sont soumis à une régulation de leur installation et de l’exercice de leurs pratiques ?

Cette mesure ne figure pas dans le texte de Frédéric Valletoux. Quelle va être votre attitude en commission ?
Nous présenterons des amendements pour enrichir le texte et faire en sorte que la régulation, qui est attendue par beaucoup de Français, puisse voir le jour à l’issue du débat dans l’hémicycle qui doit permettre de rassembler une majorité. Ce sentiment d’urgence traverse beaucoup de bancs aujourd’hui. Notre proposition de loi réunit 205 co-signataires issus des neuf groupes de l’Assemblée nationale, des Républicains à La France insoumise ! Il faut traiter ces problèmes. Tout ce que nous avons fait les uns et les autres, depuis des années, n’a pas produit les effets attendus.

Il y a aujourd’hui un autre texte qui, opportunément, est mis dans le débat ; nous l’amendrons

Les politiques fondées sur l’incitation à l’installation ont été utiles mais n’ont pas été suffisantes. Nous devons aujourd’hui passer une nouvelle étape. Il faudra discuter des modalités avec les professionnels, mais nous avons besoin d’actionner ce levier de la régulation. Je reconnais que nous sommes face à un problème de nombre de médecins – il faut en former davantage –, mais nous avons aussi un problème de répartition. C’est le sens de notre mesure.

Mais votre proposition de loi n’est pas inscrite à l’ordre du jour du Parlement…
Nous le regrettons. Alors qu’elle est déjà le fruit d’un compromis entre les différentes sensibilités. Dans nos groupes de travail, il a fallu se mettre d’accord alors que nous n’étions pas dans les mêmes logiques politiques. L’inscription à l’ordre du jour n’a hélas pas été le choix de la présidente de l’Assemblée nationale. Il y a aujourd’hui un autre texte qui, opportunément, est mis dans le débat ; nous l’amendrons.

En avez-vous discuté avec Frédéric Valletoux ?
Oui, à de nombreuses reprises. Le travail est respectueux et les échanges de qualité. Sur beaucoup de sujets, nous pouvons nous retrouver : l’idée d’un préavis obligatoire avant le départ d’un médecin, la limitation du cumul des aides à l’installation, la démocratisation de l’accès aux études de médecine… Sur ça, il y a des terrains d’entente. Après, il reste en effet le sujet de la régulation de l’installation. Le débat aura lieu en séance publique, dans l’hémicycle. Ne le craignons pas. Que chacun s’exprime et que l’Assemblée vote.

François Braun reste opposé à la régulation. Après c’est le ministre qui parle, et l’Assemblée nationale parlera aussi

Vous avez rencontré le ministre de la Santé, François Braun, mercredi. Quelle est sa position ?
Il reste opposé à la régulation. Après c’est le ministre qui parle, et l’Assemblée nationale parlera aussi. Emmanuel Macron a également parlé. Je dis au ministre et aux députés de la majorité : « Regardez ce que le président de la République a dit dans des termes qui ne sont pas si éloignés de ce que nous proposons. » Dans La Nouvelle République en avril, il déclarait ne pas croire à la « coercition nationale » mais affirmait « penser qu’il faut être plus contraignant dans des zones qui sont déjà très richement dotées ».

Ce qu’il s’est passé cette semaine en commission des affaires sociales sur les retraites peut-il avoir un impact sur l’examen de la proposition de loi de Frédéric Valletoux ?
C’est possible. Mais je le redis, nous sommes dans une démarche ouverte pour aboutir à de vraies mesures. Il y a certes l’étape en commission – qui n’est, au vu de sa composition, pas très ouverte à la régulation –, mais il y a surtout le débat en séance publique la semaine suivante. Quant au 8 juin (le jour de l’examen de la proposition de loi Liot sur la réforme des retraites, NDLR), ce sera un autre rendez-vous important pour chacun des parlementaires.

santé pollens: de plus en plus d’allergies

santé pollens: de plus en plus d’allergies

« On a l’impression qu’il y a une modification des saisons polliniques au fur et à mesure que le climat évolue », constate une allergologue. Sophie Silcret-Grieu, allergologue et membre de l’association asthme et allergies s’explique . Actuellement, 82 départements de métropole sont en alerte rouge aux pollens de graminées. Elle estime donc que les « facteurs environnementaux sont à prendre en compte ». Concernant le nombre de personnes allergiques, « il ne cesse de croître ». Il faut donc rester vigilant, « se traiter et ne pas laisser les symptômes s’aggraver ».

Ce niveau inédit de pollens, est-ce que ça veut dire des cas d’allergies plus graves ou bien plus de personnes susceptibles de ressentir cette allergie ?

Sophie Silcret-Grieu : Comme chaque année on a un peu plus de patients allergiques. Ce nombre ne cesse de croître. On voit en effet des cas plus sévères, des symptômes plus sévères d’année en année qui peuvent parfois conduire à l’hôpital et cette année ne fait pas exception. Il faut rappeler que la forme la plus sévère d’allergie respiratoire induite par les pollens peut conduire à des crises d’asthme graves, soit pour des gens asthmatiques dont le traitement habituel ne va pas suffire, soit pour des gens qui vont démarrer une maladie asthmatique en inhalant une grande quantité de pollens. Il faut également savoir que les symptômes se modifient avec l’âge. Ce qu’on ne pensait pas il y a quelques années et qu’on constate désormais, c’est que des gens qui ont passé la cinquantaine peuvent démarrer une maladie allergique et avec l’âge les symptômes s’imbriquent avec d’autres maladies : par exemple, des gens qui ont une pathologie respiratoire risquent d’avoir des symptômes allergiques plus importants.

Est-ce que si on évite les sorties en pleine nature on est sûr de se préserver ?

Non, on n’est pas sûr. Pour qu’un pollen soit allergisant, il faut qu’il soit de suffisamment petite taille pour pénétrer dans les voies respiratoires. Les pollens dont on parle sont donc des pollens transportés par le vent, contrairement à celui transporté par les insectes. Ces pollens peuvent se retrouver à des kilomètres de leur point d’origine. C’est ainsi qu’on voit des gens très allergiques aux pollens être gênés même en ville.

Face à cette volatilité que peut-on faire ?

La première chose c’est prendre des médicaments, se traiter et ne pas laisser les symptômes s’aggraver, c’est un mauvais réflexe qu’ont beaucoup de gens. En fait, l’allergie a tendance à s’auto-aggraver : plus on attend et plus les médicaments ont du mal à agir. Il y a des médicaments en vente libre en pharmacie qui sont très efficaces. Dans un second temps, il faut consulter, si possible un allergologue qui peut avoir des délais d’attente un peu longs. Il faut savoir que consulter même dans quelques mois, à l’automne, reste utile parce que ça permettra de préparer la saison prochaine. Enfin, il faut identifier les symptômes plus sévères comme une gêne respiratoire, une toux nocturne qui ne passe pas, des sifflements… Qui imposent de consulter rapidement.

>> Pollens : comment se protéger face aux pics ?

Est-ce qu’on sait combien de temps va durer cette période allergène ?

Concernant la durée, pour ce qui est de l’allergie aux graminées, on en a jusqu’à la fin du mois de juillet. Ensuite, il y a d’autres pollens qui prennent le relais comme ceux d’ambroisie par exemple qui peuvent durer en août, en septembre et même octobre parfois. Les saisons polliniques ont tendance à être un peu plus précoces, un peu étalées et les pollens sont plus abondants. On a l’impression qu’il y a une modification des saisons polliniques au fur et à mesure que le climat évolue. Les facteurs environnementaux sont donc évidemment à prendre en compte : la pollinisation des arbres est plus précoce et on voit polliniser des plantes dans des régions où elles ne l’étaient pas jusque-là.

COVID FRANCE 2 JUIN 2023: 3.735 cas supplémentaires et zéro mort

COVID FRANCE 2 JUIN 2023: 3.735 cas supplémentaires et zéro mort

On enregistre ce jeudi 1er juin 2023 : 3.735 cas supplémentaires et zéro mort Soit depuis le début de la pandémie 167.311 morts au total.

Le nombre de décès en EHPAD et EMS est de 29.692 (0) et celui de décès en milieu hospitalier est de 137.619 (0 depuis le dernier bilan).

Le taux de reproductivité R est de 1,07 le taux d’incidence à 28,44 et la tension hospitalière à 12,2 %.

La France compte actuellement 10.469 (-64) personnes hospitalisées et 615 (-3) malades en réanimation.

Bilan des régions :

Ile-de-France : 4.390 (+2) hospitalisées, 286 (0) en réanimation et +2 décès en 24h
Grand Est : 386 (-9) hospitalisés, 18 (-2) en réanimation et +6 décès en 24h
Hauts de France : 758 (+3) hospitalisés, 32 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Auvergne Rhône Alpes : 701 (-23) hospitalisés, 50 (0) en réanimation et +5 décès en 24h
Provence-Alpes Côte d’Azur : 628 (-11) hospitalisé, 36 (0) en réanimation et +5 décès en 24h
Bretagne: 381 (-9) hospitalisés, 12 (-2) en réanimation et +3 décès en 24h
Normandie : 461 (-4) hospitalisés, 9 (-1) en réanimation et +2 décès en 24h
Nouvelle-Aquitaine : 1.068 (0) hospitalisés, 75 (+1) en réanimation et +3 décès en 24h
Pays de la Loire : 105 (-5) hospitalisés, 4 (0) en réanimation et +1 décès en 24h
Occitanie: 670 (0) hospitalisés, , 38 (+2) en réanimation et +3 décès en 24h
Centre-Val de Loire : 518 (-10) hospitalisés, 26 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Bourgogne-Franche-Comté : 186 (-5) hospitalisés, 12 (0) en réanimation et +2 décès en 24h et zéro mort
CORONAVIRUS EN FRANCE CE JEUDI 1ER JUIN 2023 : 0 MORTS DU COVID ET C
Coronavirus en France : 242 morts en 24h
Par La rédaction · Publié le 1er juin 2023 à 18h
Découvrez les derniers chiffres concernant l’épidémie de covid-19 en France. D’après le dernier bilan de Santé Publique France, la France fait état de 0 morts supplémentaires au total. On recense ce jeudi 1er juin 2023, 167.311 morts au total et +3.735 nouveaux cas confirmés en 24h.
En France, le dernier bilan fourni par les autorités sanitaires concernant la pandémie de Covid-19, fait état d’au moins 114.667 cas confirmés soit +3.735 depuis le dernier bilan.

On recense ce jeudi 1er juin 2023 : 167.311 morts au total, 0 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS est de 29.692 (0) et celui de décès en milieu hospitalier est de 137.619 (0 depuis le dernier bilan).

Le taux de reproductivité R est de 1,07 le taux d’incidence à 28,44 et la tension hospitalière à 12,2 %.

La France compte actuellement 10.469 (-64) personnes hospitalisées et 615 (-3) malades en réanimation.

Les indicateurs liés à la pandémie de COVID-19 mentionnés ci-dessous sont fournis par Santé publique France et mis à jour automatiquement sur cet article via les bases de données de Géodes et data.gouv.fr exclusivement les jours ouvrables.

Selon les données de Santé Publique France, Découvrez le bilan des différentes régions françaises et leur évolution :

Ile-de-France : 4.390 (+2) hospitalisées, 286 (0) en réanimation et +2 décès en 24h
Grand Est : 386 (-9) hospitalisés, 18 (-2) en réanimation et +6 décès en 24h
Hauts de France : 758 (+3) hospitalisés, 32 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Auvergne Rhône Alpes : 701 (-23) hospitalisés, 50 (0) en réanimation et +5 décès en 24h
Provence-Alpes Côte d’Azur : 628 (-11) hospitalisé, 36 (0) en réanimation et +5 décès en 24h
Bretagne: 381 (-9) hospitalisés, 12 (-2) en réanimation et +3 décès en 24h
Normandie : 461 (-4) hospitalisés, 9 (-1) en réanimation et +2 décès en 24h
Nouvelle-Aquitaine : 1.068 (0) hospitalisés, 75 (+1) en réanimation et +3 décès en 24h
Pays de la Loire : 105 (-5) hospitalisés, 4 (0) en réanimation et +1 décès en 24h
Occitanie: 670 (0) hospitalisés, , 38 (+2) en réanimation et +3 décès en 24h
Centre-Val de Loire : 518 (-10) hospitalisés, 26 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Bourgogne-Franche-Comté : 186 (-5) hospitalisés, 12 (0) en réanimation et +2 décès en 24h

Covid France le 1er juin 2023 : 5210 cas supplémentaires en 24 heures et zéro mort

Covid France le 1er juin 2023 : 5210 cas supplémentaires en 24 heures et zéro mort


On enregistre mercredi 31 mai 2023 : 5210 cas supplémentaires en 24 heures et zéro mort soit au total depuis le début de la pandémie 167.311 morts au total.

Le taux de reproductivité R est de 1,07 le taux d’incidence à 36,28 et la tension hospitalière à 12,2 %.

La France compte actuellement 10.469 (-64) personnes hospitalisées et 615 (-3) malades en réanimation.

Bilan des régions:

Ile-de-France : 4.390 (+2) hospitalisées, 286 (0) en réanimation et +2 décès en 24h
Grand Est : 386 (-9) hospitalisés, 18 (-2) en réanimation et +6 décès en 24h
Hauts de France : 758 (+3) hospitalisés, 32 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Auvergne Rhône Alpes : 701 (-23) hospitalisés, 50 (0) en réanimation et +5 décès en 24h
Provence-Alpes Côte d’Azur : 628 (-11) hospitalisé, 36 (0) en réanimation et +5 décès en 24h
Bretagne: 381 (-9) hospitalisés, 12 (-2) en réanimation et +3 décès en 24h
Normandie : 461 (-4) hospitalisés, 9 (-1) en réanimation et +2 décès en 24h
Nouvelle-Aquitaine : 1.068 (0) hospitalisés, 75 (+1) en réanimation et +3 décès en 24h
Pays de la Loire : 105 (-5) hospitalisés, 4 (0) en réanimation et +1 décès en 24h
Occitanie: 670 (0) hospitalisés, , 38 (+2) en réanimation et +3 décès en 24h
Centre-Val de Loire : 518 (-10) hospitalisés, 26 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Bourgogne-Franche-Comté : 186 (-5) hospitalisés, 12 (0) en réanimation et +2 décès en 24h

Grippe aviaire : bientôt des vaccins ?

Grippe aviaire : bientôt des vaccins ?

Deux vaccins expérimentés en France dont l’efficacité a été reconnue par l’agence de sécurité sanitaire (Anses) pourraient être massivement utilisés contre la grippe aviaire qui a fait des millions de victimes. Notons par parenthèseque la mention élévé en plein air n’a pas disparu des emballages des oeufs dans les supermarchés alors que les volailles sont confinées !

Les organisations agricoles de quatre départements du Sud-Ouest réclament une campagne de vaccination contre la grippe aviaire dès cet été pour garantir «la survie» des élevages de volailles et de canards dans la région, où le virus circule à nouveau. Dans un communiqué commun, les chambres d’agriculture du Gers, des Landes, des Hautes-Pyrénées, des Pyrénées-Atlantiques, l’interprofession du foie gras (Cifog) et l’association interrégionale des volailles maigres en Nouvelle-Aquitaine (Airvol) demandent au gouvernement un «déploiement» du vaccin «au coeur de l’été».

Ces dernières demandent aussi des contributions de l’État et des collectivités pour la prise en charge de cette vaccination, ainsi qu’un «dépeuplement de tous les palmipèdes» dans un rayon de trois kilomètres autour des élevages reproducteurs.

Selon le ministère de l’Agriculture, celle-ci pourrait intervenir «dès l’automne 2023», la stratégie de vaccination devant être finalisée au mois de juin. Lors de la précédente épizootie en 2022/2023, six millions de volailles ont été abattues en France selon le ministère, après 22 millions en 2021/2022.

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