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L’euro encore en baisse en 2025 ?

L’euro encore en baisse en 2025 ?

 

Alors que l’euro souffre sur cette année 2024, un rebond peut-il s’opérer l’an prochain? Les bureaux d’études sont partagés. Mais, dans l’ensemble, pas franchement optimistes.( un papier de BFM intéressant mais qui laisse les hypothèses ouvertes notamment concernant les évolutions du commerce international et les secousses géopolitiques)

 
L’euro n’a pas transformé l’essai en 2024, loin de là. En 2023, la devise de la zone euro avait enregistré une hausse face au dollar, ce pour la première fois depuis 2020.

Sauf très improbable surprise de dernière minute, la monnaie de la zone euro terminera cette fois dans le rouge, cette année. L’euro s’échange actuellement autour de 1,0418 dollar (*), ce qui traduit une baisse de 5,6% sur l’ensemble de 2024. Un recul qui reste important sur le marché des changes, où les variations sont souvent contenues (une devise « chute » face à une autre lorsqu’elle perd plus de 1% sur une journée), en raison de l’immense volume que connait ce marché, avec des échanges qui peuvent dépasser les 6.500 milliards de dollars par jour.

L’euro a été pénalisé par différents facteurs. La Banque centrale européenne (BCE) a débuté son cycle de baisses de taux directeurs en juin, soit trois mois avant la Réserve fédérale américaine (Fed). La dernière réunion de la banque centrale américaine avait d’ailleurs fait mal à l’euro, qui avait chuté de plus de 1% face au dollar dans la foulée de ses annonces. La Fed avait alors signalé qu’elle pourrait mettre la pédale douce sur les baisses de taux, l’an prochain.

Par ailleurs, la conjoncture américaine s’est une nouvelle fois mieux tenue, dans son ensemble, que celle de la zone euro qui a pâti de la faiblesse de sa plus importante économie, à savoir l’Allemagne.

 

La monnaie unique de la zone euro s’est plus particulièrement retrouvée sous pression à compter d’octobre. La devise européenne a alors décroché face au dollar, passant de 1,11 dollar environ à 1,05 dollar à la fin novembre.

Le marché avait commencé à anticiper (à raison) la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine.

Pour de multiples raisons, la politique souhaitée par le président américain élu est perçue comme favorable au dollar et donc défavorable à l’euro. Tout d’abord parce que, bien qu’inflationniste, elle est censée amplifier la croissance des États-Unis, ce qui soutiendrait la devise américaine. Ensuite parce que l’alourdissement des droits de douanes voulu par le républicain, notamment vis-à-vis de la Chine, risque de mettre à mal les autres devises internationales.

Le programme de Donald Trump incorpore « une possibilité réaliste de droits de douane américains de 60% ou plus sur la Chine et de droits de douane généralisés de 10% ou plus, ce qui augmente les chances que les monnaies ex-dollar américain se déprécient par rapport au billet vert pour anticiper la perte de compétitivité sur les marchés américains qu’impliquent les droits de douane », a expliqué UBS.
Qu’attendre pour 2025? Les différents bureaux d’études ont des prévisions un peu divergentes pour l’euro face au billet vert. Mais grosso modo la devise européenne risque de se retrouver encore sous pression l’année prochaine. L’euro « est ‘pricé’ pour le pessimisme (le prix de l’euro sur le marché intègre des mauvaises nouvelles, NDLR) », souligne ainsi Goldman Sachs. La banque américaine voit d’ailleurs l’euro tomber à 1,03 dollar sur un horizon de douze mois.

« À l’horizon 2025, la force actuelle du dollar ne devrait pas s’estomper, selon nous. De toute évidence, le risque sera orienté vers une nouvelle hausse du dollar au cours du premier semestre 2025″, juge pour sa part la banque suisse Safra Sarasin.

Évidemment, beaucoup dépendra de la mise en œuvre des promesses de campagne de Donald Trump, qui a donc évoqué l’instauration de droits de douanes de 60% pour les importations provenant de la Chine, et de 10% à 20% pour les autres pays. La banque Barclays a, dans une note, estimé que – toute chose égale par ailleurs – la mise en place de tarifs douaniers de 10% sur les importations européennes ferait tomber l’euro à 1,01 dollar (à partir d’un cours de référence théorique de 1,10 dollar pour un euro).

Les stratégistes de JPMorgan AM pensent que les droits de douanes à l’encontre de la Chine seront mis en œuvre car il existe un consensus bipartisan aux États-Unis pour considérer ce pays comme « un commerçant déloyal ». Mais ils pensent que les autres pays auront des marges de négociations.

« Il n’est pas certain que le président puisse imposer un droit de douane universel par décret. Il est habilité à appliquer des droits de douane unilatéraux ciblés, mais l’application de droits de douane généralisés semble nécessiter l’intervention du Congrès, ce qui prendra du temps », expliquent-ils.

UBS ne retient la mise en place de tarifs douaniers qu’à l’encontre de la Chine. Mais même dans ce cas de figure « nous entrons dans un environnement de dollar fort », prévient la banque suisse. L’établissement helvétique voit l’eurodollar terminer à 1,04 fin décembre 2025 mais surtout à 1 dollar un an plus tard.

Deutsche Bank pour sa part, table sur un euro pour 1,03 dollar fin 2025. Mais, selon les prévisions de la banque allemande, l’euro devrait auparavant toucher la parité à la fin du deuxième trimestre 2025.

Deutsche Bank anticipe une divergence au niveau des politiques monétaires, en 2025. La Banque centrale européenne (BCE) devrait, selon ses projections, continuer à abaisser ses taux, le taux de dépôt passant de 3% actuellement à 1,5% à la fin de 2025. A contrario, la Réserve fédérale (Fed) américaine, elle, mettrait fin à son cycle de réduction. Deutsche Bank n’a ainsi retenu aucune baisse de taux additionnelle en 2025.

La banque allemande estime que l’économie américaine continuera d’afficher une croissance solide, avec une progression du produit intérieur brut proche de 2,5%, tandis que les pressions sur le marché du travail s’atténueront, avec un taux de chômage sous les 4% fin 2025. Ce qui créera des pressions inflationnistes et poussera la Fed à rester sur la touche.

Les tarifs douaniers mettraient aussi l’euro sous pression, même si Deutsche Bank a retenu des droits de douanes de 5% seulement, et qui seraient, de plus, susceptibles d’être mis en œuvre fin 2025- début 2026. La banque allemande estime, par ailleurs, que l’euro devrait rebondir sur la deuxième partie de 2025, soutenu par des mesures de relance budgétaire, notamment en Allemagne.

Bank of America, elle, à rebours de ses consoeurs, voit l’euro se reprendre face au dollar, tablant sur un euro à 1,10 dollar à fin décembre 2025.

L’établissement américain pronostique toutefois un début d’année difficiel pour la devise de la zone euro, avec un euro à 1,03 dollar fin mars avant une remontée à 1,05 dollar fin juin.

La banque américaine anticipe un premier semestre « compliqué » en raison des incertitudes sur la politique américaine et d’une politique monétaire plus accommodante de la part de la BCE que de la Fed. La situation politique délicate en France peut également « poser des risques à la baisse » sur l’euro, écrit-elle.

Bank of America table ensuite sur un « effet miroir » au second semestre, avec de moindres risques sur la politique américaine et un écart de croissance entre les États-Unis et la zone euro qui se réduirait, tandis que le marché du travail américain ralentirait. Autant d’éléments qui seraient favorables à l’euro et qui lui permettrait de remonter la pente sur la deuxième partie de 2025.

(*) Le cours a été arrêté vendredi après la clôture européenne.

 

Allemagne : Elon Musk soutient encore l’extrême droite

Allemagne : Elon Musk soutient encore l’extrême droite

Le milliardaire fou Américain- souvent sous cocaïne–n’en finit pas d’intervenir dans les affaires intérieures des pays étrangers pour soutenir les courants d’extrême droite. Ainsi en Allemagne où il réitère ses propos droitiers y compris racistes. il que «l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) est la dernière lueur d’espoir pour ce pays», qui se trouve selon lui «au bord de l’effondrement économique et culturel». Ce proche du président élu Donald Trump loue la «politique d’immigration contrôlée» du parti, ses objectifs économiques de «réduire les impôts» ou encore de «déréglementer le marché». La classification de l’AfD à l’extrême droite «est clairement fausse», affirme encore Elon Musk, s’appuyant sur le fait que sa cheffe de file Alice Weidel «a une partenaire de même sexe originaire du Sri Lanka» !

 

Bayrou : un gouvernement encore pléthorique !

Bayrou : un gouvernement encore pléthorique condamné à réussir rapidement ou à disparaître !

 

 

 

Composition du gouvernement :

Ministres de plein exercice
Élisabeth Borne, ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale, de la Recherche et de l’Enseignement supérieur
Manuel Valls, ministre d’État, ministre des Outre-mer
Gérald Darmanin, ministre d’État, ministre de la Justice, garde des Sceaux
Bruno Retailleau, ministre d’État, ministre de l’Intérieur
Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles
Éric Lombard, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique
Sébastien Lecornu, ministre des Armées
Rachida Dati, ministre de la Culture
François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire de la Décentralisation
Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition écologique, de la biodiversité, de la forêt, de la mer et de la pêche
Annie Genevard, ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire
Laurent Marcangeli, ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification
Marie Barsacq, ministre des Sports, de la jeunesse et de la vie associative

Ministres auprès des ministres de plein exercice
Auprès du premier ministre

Patrick Mignola, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement
Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations
Sophie Primas, ministre déléguée, porte-parole du gouvernement ;
Auprès de la ministre d’État, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche

Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche
Auprès du ministre d’État, ministre de l’intérieur

François-Noël Buffet
Auprès de la ministre du travail, de la santé, de la solidarité et des familles

Astrid Panosyan-Bouvet, ministre chargée du Travail et de l’Emploi
Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l’accès aux soins
Charlotte Parmentier-Lecocq, ministre déléguée chargée de l’Autonomie et du Handicap
Auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique

Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics
Marc Ferracci, ministre chargé de l’Industrie et de l’Energie
Véronique Louwagie, ministre déléguée chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises et de l’Economie sociale et solidaire
Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique
Nathalie Delattre, ministre déléguée chargée du tourisme

Auprès du ministre des armées

Patricia Mirallès, ministre déléguée chargée de la Mémoire et des anciens combattants
Auprès du ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation

Valérie Létard, ministre chargée du Logement
Philippe Tabarot, ministre chargé des Transports
Françoise Gatel, ministre déléguée chargée de la Ruralité
Juliette Méadel, ministre déléguée chargée de la Ville
Auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères

Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l’Europe
Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger
Thani Mohamed Soilihi, ministre délégué chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux

Allemagne : encore un attentat terroriste sur le marché

Allemagne : encore un attentat terroriste sur le marché

 Au moins 2 morts et  60 personnes blessées dans un attentat terroriste sur un marché en Allemagne. Un véhicule a foncé ce vendredi 20 décembre sur un marché de Noël dans la ville de Magdebourg, au nord de l’Allemagne.

L’attaque survient huit ans après un acte similaire commis sur un marché de Noël de Berlin, alors que l’Allemagne, en pleine campagne électorale, est en état d’alerte contre le risque d’attentats.

Les marchés de Noël sont une « cible idéologiquement appropriée pour les personnes motivées par l’islamisme », avaient mis en garde les services de renseignement allemands avant la période des fêtes.
Le chauffeur de la voiture qui a foncé sur la foule de ce marché de Noël a été interpellé, selon la police. Le suspect arrêté est âgé de 50 ans et d’origine saoudienne. « Nous avons arrêté l’auteur » de l’attentat et « il s’agit d’un homme originaire d’Arabie Saoudite qui exerce comme médecin ici » dans la région de Saxe-Anhalt, a indiqué le chef du gouvernement régional, Reiner Haseloff, précisant qu’il avait « agi seul ».

« Il s’agit d’un événement terrible, dans les jours précédant Noël », a-t-il encore déclaré à la chaîne de télévision publique MDR.
• Le chancelier allemand Olaf Scholz redoute « le pire »

Encore une menace de «shutdown» aux États-Unis

Encore une menace de «shutdown» aux États-Unis

Encore une fois les États-Unis se font peur avec la menace de blocage budgétaire. En outreElon Musk  est à la manœuvre pour semer un peu plus de pagaille et réclamer de façon prématurée des économies fédérales.

 
Les élus républicains, pourtant majoritaires à la chambre basse, avaient soumis au vote une nouvelle proposition au lendemain du torpillage par Donald Trump et Elon Musk d’un précédent accord négocié avec les démocrates qui aurait évité aux États-Unis un «shutdown», juste avant Noël.

Le texte n’a même pas atteint la majorité simple, avec 38 républicains se joignant au «non» des démocrates. La marche à suivre est désormais incertaine pour le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, pressé d’un côté par les démocrates de revenir à l’accord préalablement négocié, et de l’autre par certains élus conservateurs qui refusent en bloc tout texte qui ne comprendrait pas de coupe budgétaire pour compenser les nouvelles aides.

Comme d’habitude on pourrait attendre le dernier dernier moment pour sortir de cette impasse habituelle aux États-Unis. Cela démontre aussi à l’évidence l’impatience d’Hélène Musk de peser sur à peu près tous les sujets quittes à marcher sans doute sur les pieds un jour du président.

Bayrou : encore une réunion pour rien à Matignon

Bayrou : encore une réunion pour rien à Matignon

Bayrou  perd encore du temps en proposant une réunion de consultations à toutes les forces politiques sans inviter d’ailleurs le Front National et LFI. Il s’agira de donner des orientations sur la composition du gouvernement et surtout sur les orientations. De toute manière Bayrou est coincé sur un socle minimum au Parlement qui se ratatine. On peut facilement imaginer que chaque partie répétera à la sortie de la réunion ses lignes rouges. Autant de temps perdu en attendant la déclaration de politique générale prévue le 14 février et surtout la mise en marche enfin de ce gouvernement qu’on attend comme Godot alors que la situation économique notamment à Mayotte évidemment ne cesse de se dégrader sans parler du moral des acteurs qui plonge.

La lettre de Matignon

«Avant de proposer au président de la République une composition de gouvernement, je veux vous rencontrer pour vous éclairer et vous entendre sur les orientations que nous devrons suivre», a écrit le premier ministre dans un courrier adressé aux partis, à l’issue de plusieurs consultations avec chacune des forces politiques. La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet et son homologue au Sénat, Gérard Larcher, ont également été conviés à cette réunion.

Bayrou doit se libérer encore un peu plus de Macron

Bayrou doit se libérer encore un peu plus de Macron

 

Pour faire face aux crises, le nouveau premier ministre devra s’affranchir de la tutelle présidentielle et tenir compte des rapports de force à l’Assemblée nationale, estime le professeur de science politique ,Martial Foucault, Politiste

Pour faire face aux crises, le nouveau premier ministre devra s’affranchir de la tutelle présidentielle et tenir compte des rapports de force à l’Assemblée nationale, estime le professeur de science politique dans une tribune au « Monde ».

 

dans une tribune au « Monde ».

 

Sixième premier ministre d’Emmanuel Macron, François Bayrou parviendra-t-il à surmonter les quatre crises – budgétaire, politique, morale et sociale – dans lesquelles s’enfonce la France ? La réussite et la durée de son mandat, et par effet de ricochet une stabilisation institutionnelle, dépendent des réponses que le nouveau locataire de Matignon apportera à ces urgences.

A la différence de l’éphémère gouvernement dirigé par Michel Barnier, c’est désormais un gouvernement de coalition, et non pas de cohabitation, que François Bayrou devra conduire. En effet, la relation personnelle qu’il entretient avec le président de la République et le soutien décisif qu’il lui a apporté lors de la campagne de 2017 devraient donner à François Bayrou, contrairement à ses prédécesseurs sous Macron, quelques degrés supplémentaires de liberté pour s’affranchir de la tutelle présidentielle.

Premier défi, urgent : résoudre le dilemme entre l’exigence de rigueur budgétaire et la satisfaction des demandes redistributives de la gauche parlementaire. Est-ce que le centrisme, comme doctrine politique, consiste seulement à dégager en tout temps et en toutes circonstances une voie médiane ? La voie de passage pour François Bayrou est étroite, car l’échec du vote du budget aurait pour conséquence d’ébranler le système institutionnel et de déboucher sur une crise de régime.

Premier ministre–Bayrou encore plus fragile que Barnier ?

Premier ministre–Bayrou encore plus  fragile que Barnier ?

 

 Emmanuel Macron vient de nommer François Bayrou premier ministre, suite à la censure du gouvernement Barnier du 4 décembre. Mais François Bayrou peut-il « durer » plus longtemps que son prédécesseur à Matignon ? Quelle sera la position du PS, des écologistes et des communistes, désormais ouverts à la possibilité d’une négociation ? Entretien avec le politiste Rémi Lefebvre. (dans « The Conversation »).  

 

Quelle est votre réaction à la nomination de François Bayrou ?

Rémi Lefebvre : On a pu avoir qu’Emmanuel Macron avait amorcé un changement de méthode en convoquant les partis politiques à l’Élysée. C’était tout à fait inédit avec un président de la République qui animait directement la réunion. Or, finalement, Emmanuel Macron est revenu finalement à la méthode traditionnelle : il a nommé quelqu’un de son camp, François Bayrou.

Le MoDem de François Bayrou a un groupe parlementaire encore plus faible que les LR de Michel Barnier. Au fond, Emmanuel Macron réitère donc la formule d’un premier ministre issu d’une majorité largement battue aux législatives 2024 et censurée il y a quelques jours. On ne voit pas bien du tout l’issue, on ne voit pas en quoi cette solution pourrait amener plus de stabilité et plus d’ouverture.

La base de la légitimité de François Bayrou est encore plus fragile que celle de Michel Barnier. Ce dernier avait constitué son gouvernement avec l’accord implicite de non-censure, au moins provisoire, du Rassemblement National. C’est clairement, qui avait pesé sur les négociations. Bayrou lui, n’a aucun accord de non-censure pour l’instant, même s’il faut être prudent car les choses peuvent bouger.

Dans l’immédiat, on peut penser que les socialistes ne vont pas le censurer, mais que leur soutien sera négocié au cas par cas, de manière très sourcilleuse. Par ailleurs, les relations entre François Bayrou et Les Républicains sont exécrables – Nicolas Sarkozy a d’ailleurs tout fait pour saborder sa candidature. Cela veut dire qu’aujourd’hui, la base de légitimité de Bayrou, c’est en gros 150 députés, ce qui est extrêmement faible.

Finalement Emmanuel Macron n’a pas pris en compte le scrutin législatif, ni la censure, et en plus, il ne veut pas du tout remettre en cause de sa politique.

Avec Michel Barnier, Emmanuel Macron avait construit un attelage qui s’appuyait sur sur le RN et désormais, il propose une méthode qui exclut le RN et qui remet la barre un peu plus à plus à gauche. Quelle est la cohérence politique ?

R.L : Emmanuel Macron, fait penser à un bateau ivre. En fait, il est complètement aux abois, avec très peu de marges de manœuvre. Cette impasse stratégique est aussi liée à son erreur de ne pas nommer un premier ministre issu de la gauche. Ce choix aurait « purgé » l’hypothèse de gauche et lui aurait permis de retrouver de la légitimité en nommant dans un second temps un premier ministre de son camp. Désormais, il apparaît comme coincé dans la logique de son choix initial.

Du côté de la gauche, il y a eu un bougé important : le PS, les écologistes et les communistes ont accepté d’entrer dans le jeu de la négociation en participant à la réunion des partis « républicains » voulue par Emmanuel Macron. Ils ne sont donc plus sur une posture de censure a priori comme c’était le cas vis-à-vis de Michel Barnier. Que pensez-vous de ce choix ?

Ce « bougé » est important. Le PS ne veut pas apparaître comme responsable d’une crise qui s’approfondit. Il se détache aussi de la France Insoumise qui, elle, fait le choix de l’obstruction et de chaos avec l’objectif de précipiter une élection présidentielle. Ce choix est en phase avec l’identité politique du PS, qui a une culture de responsabilité et il répond aussi à une demande de l’opinion publique veut que les partis trouvent des solutions.

Par ailleurs, ce choix est habile de la part d’Olivier Faure. Rappelons qu’un congrès du Parti socialiste a lieu dans six mois. Tout le monde disait que Faure était fini mais il a réussi à créer du mouvement en désarçonnant ses opposants qui lui demandaient une prise de distance à l’égard de LFI. L’occasion était parfaite et si on regarde les enquêtes d’opinion, le PS en bénéficie.

Par ailleurs, les socialistes ont été prudents, ouvrant la porte aux compromis tout en posant des conditions. Ils gagnent sur les deux tableaux : donnant l’impression de l’ouverture et de la responsabilité, mais sans donner de blanc-seing à François Bayrou. Depuis ce choix, la gauche et du PS sont sortis de l’ombre, depuis quinze jours les médias ne parlent que d’eux. Le PS redevient un parti charnière qui joue un rôle stratégique, c’est nouveau.

Ensuite, évidemment, il ne faut pas croire que la position du PS sera facile. Si par exemple, François Bayrou accepte de « suspendre la loi sur les retraites », comment se positionneront les socialistes ? Accepteront-ils d’apparaître comme co-responsables des choix budgétaires du gouvernement ? Le point d’équilibre sera complexe à trouver.

LFI dénonce la traîtrise du PS, demande la démission de Macron, reste sur la logique de censure. Est-ce une stratégie gagnante pour Jean-Luc Mélenchon en vue d’une future présidentielle ou est-il cornérisé ?

R.L : Jean-Luc Mélenchon a une capacité à rebondir très surprenante, c’est un phénix qui renaît de ses cendres. Notons qu’il avait disparu, qu’il n’était plus candidat il y a quelques mois, et depuis peu, il est à nouveau au centre du jeu, incontournable pour les prochaines présidentielles. Son calcul est que les choses vont se dégrader, que Macron ne va pas tenir, que les socialistes vont s’abîmer en compromissions et que le reste de la gauche n’arrivera pas à mettre un candidat unique face à lui. Bref, son calcul, c’est que le duel se jouera entre Marine Le Pen et lui, puisqu’il y aura sans doute plusieurs candidats issus de la Macronie. Mélenchon est très abîmé dans les sondages d’opinion, mais la capacité de la gauche non mélenchoniste à ne pas se structurer est également très forte…

Est-ce que le spectacle de partis qui passent leur temps à poser des lignes rouges et à jouer leurs intérêts particuliers en vue des prochaines présidentielles contribue à approfondir la crise démocratique ?

R.L : Ce que nous vivons n’est pas une crise conjoncturelle : nous sommes au bout d’un processus de décomposition de la vie politique accumulé depuis des années. Il y a un profond discrédit de la parole politique et des partis. L’absence de majorité au parlement et la censure ne sont que la partie immergée de l’iceberg. L’accumulation de dysfonctionnements démocratiques, les logiques de fragmentation, de protestation, de populisme, de brutalisation, expliquent ce que nous vivons actuellement. Il ne faut pas croire qu’une négociation entre « partis de gouvernement » peut suffire à résoudre la crise. Cela peut même favoriser le vote RN qui parlera de collusion des élites et des partis.

Nous vivons la fin d’un cycle démocratique et institutionnel qui se soldera par un effondrement démocratique avec l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir ou par une refondation démocratique. Pour cela, il faudrait beaucoup plus qu’une réforme instituant la proportionnelle, c’est bien mais pas suffisant. Il faudrait repenser complètement les règles du jeu, avec une constituante, comme a pu le faire l’Islande. Il faudrait aussi une recomposition partisane. Ce qui se passe à gauche avec quatre forces politiques n’a aucun sens.

Football ligue des champions : Encore un espoir pour le PSG ?

Football ligue des champions : Encore un espoir pour le PSG ?

Le PSG entretient encore l’espoir après sa victoire 3-0 en Autriche, avec des buts de Ramos, Mendes et Doué; Il monte  à la 24e place au classement avant d’affronter City et Stuttgart.

 

Burkina Faso: La dictature se renforce encore

Burkina Faso: La dictature se renforce encore

La dictature militaire se renforce encore au Burkina Faso avec la mise à l’écart du Premier ministre. Le chef de la junte au pouvoir au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a démis de ses fonctions le premier ministre et dissout le gouvernement vendredi 6 décembre, selon un décret présidentiel transmis à l’AFP. Nommé premier ministre en octobre 2022 à la suite d’un coup d’État porté par Ibrahim Traoré, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla a dirigé trois gouvernements successifs à la tête desquels il a toujours été reconduit. Aucune précision n’a été fournie sur les raisons de cette décision.

Le Burkina Faso est plongé dans une instabilité politique depuis début 2022 où le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba s’était emparé du pouvoir par un coup d’État contre le président Roch Marc Christian Kaboré. Il a été évincé lors d’un second putsch huit mois plus tard, orchestré par le capitaine Ibrahim Traoré, toujours au pouvoir.

Foot PSG: encore un match nul

Foot PSG: encore un match nul

 

Encore une déconvenue pour le PSG cette fois dans le championnat de France face au modeste club d’Auxerre. Et comme d’habitude c’est l’inefficacité de l’attaque qui est en cause aussi  la bonne prestation du gardien adverse.

Macron: Encore une intervention pour rien

Macron: Encore une intervention pour rien

 

Encore une intervention pour rien pour macron. La problématique qu’il évoque est bien connue à savoir le blocage politique actuel. Par contre, il ne donne aucune piste sérieuse et concrète concernant l’avenir. À part sa volonté de ne pas démissionner, sous-entendu de ne pas non plus être démissionné sous la pression de l’opinion. Pour le reste concernant le budget, ce sera faute de vote de l’assemblée et comme prévu une reconduction du budget 2024.Visiblement en panne d’idées, Macron annonce un gouvernement « d’intérêt général »; Comme si ce n’était pas déjà l’objet premier des gouvernements !

De toute manière, il est en il y a longtemps que Macron a perdu tout pouvoir et tout a débuté après l’échec de sa majorité en 2022 lors des législatives, pour se poursuivre avec les européennes et le renouvellement récents de l’Assemblée nationale. Le problème de Macron c’est qu’il ne dispose pas de majorité, ni même de force d’appui significative puisqu’il est même contesté au sein de sa propre majorité. Ne parlons pas de l’opinion publique où sa cote de popularité est autour de 17 %. Le roi est nu et il cache sa nudité derrière toujours ce langage fumeux des instituts politiques et de l’ENA. L’avenir est pourtant prévisible. Le futur premier ministre faute de majorité comme Barnier sera condamné à disparaître au premier obstacle économique, financier, social voire sociétal.

 

La justice refuse encore les 56 milliards de rémunérations de Musk

La justice refuse encore les 56 milliards de rémunérations de Musk

 

Une juge du Delaware, dans l’est des États-Unis, a de nouveau rejeté, lundi 2 décembre, un énorme plan de rémunération de 55,8 milliards de dollars attribué par Tesla à son patron Elon Musk, bien que ce montant ait été approuvé par une majorité des actionnaires du constructeur automobile. La juge Kathaleen McCormick avait déjà retoqué cette enveloppe en janvier, dénonçant son attribution par un comité dont les membres étaient tous des proches d’Elon Musk. Elle avait ainsi accédé à la demande d’un actionnaire de la société, qui avait saisi la justice pour faire invalider cette rétribution.

 

PSG-Nantes: Encore un match « nul »

PSG-Nantes: Encore un match « nul »

PSG- Seulement un match nul contre Nantes ;pas de rédemption pour le PSG après la déconvenue contre le Bayern de Munich ( 1-0 pour le Bayern ). Comme souvent le PSG est stérile, il domine mais ne marque pas oubliant même de tirer devant les buts.  13 tirs, plus de 80% de possession  Mais un jeu ennuyeux et surtout inefficace. Encore un ou deux matchs de ce type et la crise n’est pas un grand pas le PSG. Nantes menacé de relégation repart heureux avec ce match nul inespéré

 

Encore un mort à Grenoble

Encore un mort à Grenoble

Sans doute encore sur fond de drogue, un homme de 36 ans a été tué vendredi 22 novembre soir à l’arme blanche au cours d’une altercation dans une épicerie de Grenoble, a-t-on appris auprès du parquet de la ville. Vers 20h30, les deux hommes se trouvaient dans le commerce et l’un a porté un coup de couteau au thorax à l’autre, a confirmé le procureur de Grenoble Eric Vaillant, après une information du Dauphiné Libéré, pour une raison encore inconnue. L’agresseur a pris la fuite et les secours n’ont pas pu réanimer la victime une fois arrivés sur place. L’enquête a été confiée au service local de police judiciaire.

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