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États-Unis: baisse de la croissance des emplois

États-Unis: baisse de la croissance des emplois

Une baisse de la croissance de l’emploi aux États-Unis : peut-être le premier effet de la politique douanière du président américain ; lequel a décidé de licencier la responsable des statistiques ! Avant sans doute de licencier aussi le responsable de la banque centrale américaine dont la politique monétaire est également contestée par Trump.

La première économie mondiale a créé seulement73.000 emplois en juillet, selon le document publié par le ministère du Travail.

Surtout, le nombre d’emplois censés avoir été créés pendant les mois de mai et de juin a été fortement révisé à la baisse. Les chiffres corrigés (19.000 en mai et 14.000 en juin) s’affichent ainsi au plus bas depuis la pandémie de Covid-19. Les corrections sont «bien supérieures à la normale», est-il relevé dans le rapport. Ce sont 258.000 créations d’emplois qui se sont évaporées des statistiques sur ces deux mois. Le taux de chômage a légèrement progressé à 4,2%, contre 4,1% en juin.

Retour du service militaire: Des Français favorables

Retour du service militaire: Des Français favorables


Une majorité de Français (86 %) se dit ainsi globalement favorable au rétablissement du service militaire, d’après un sondage Ipsos-CESI École d’ingénieurs paru mi-mars. Et même 53 % au service obligatoire.

Ainsi, à la question « êtes-vous favorable ou non au retour du service militaire en France ? », 32 % ont répondu « oui » à un service obligatoire pour les femmes et les hommes, 21 % à un service obligatoire uniquement pour les hommes et 33 % sur la base du volontariat. Ces résultats varient, sans surprise, selon la tranche d’âge. Le service obligatoire recueille l’adhésion de 63 % chez les 60 ans et plus, contre 41 % des moins de 35 ans.

Cette hypothèse a été analysée et chiffrée par le Haut-Commissariat au Plan et France Stratégie, dans le cadre de la refonte du service national universel (SNU) souhaitée par Emmanuel Macron, dans une note publiée ce lundi et consultée par Franceinfo.

Il en ressort que la facture serait de 14,5 milliards d’euros chaque année s’il est mixte, c’est-à-dire s’il concernait 600 000 jeunes hommes et femmes. S’il n’est obligatoire que pour les hommes, soit 300 000 personnes, son coût total tomberait à 7,2 milliards d’euros par an.

Une option que le chef de l’État ne trouvait en tout cas pas « réaliste » à la mi-mars, dans une interview à plusieurs journaux régionaux. Selon lui, la France « n’a plus la base, plus la logistique » pour remettre en place une conscription. « À partir du moment où on est allé vers la professionnalisation de nos armées, focalisées sur l’opérationnel, les réemployer pour encadrer 800 000 jeunes (…) n’est absolument pas un schéma opérant », avait-il justifié.Notons que Macron a évité de faire son service militaire !

Le Haut-Commissariat au Plan et France Stratégie se sont penchés sur d’autres scénarios que le retour du service militaire obligatoire. Et tous se révèlent moins onéreux.

Déficits et budget: Bayrou veut des efforts de tous

Sur LCI, le Premier ministre a dressé les vagues contours des pistes pour réduire la dette publique, sans les dévoiler. L’objectif serait de ramener le déficit public à 4,6% du PIB d’ici 2026.

Le déficit est « à 5,8% » du produit intérieur brut, « nous allons cette année passer à 5,4% et l’année prochaine, (…) nous allons aller vers 4,6% », a-t-il affirmé, en soulignant que « le gouvernement va dire ce que sont les contraintes, les efforts nécessaires de tous mais sans dévoiler ses pistes.

Le Premier ministre a expliqué vouloir que « tout le monde participe » à l’effort d’économie d’environ 40 milliards d’euros pour le prochain budget. « Il peut y avoir ici ou là des efforts particuliers mais je ne crois pas que ce soit par l’impôt que l’on résout des problèmes de cet ordre », a-t-il ajouté, avançant la piste d’une réduction des « dépenses publiques », comme « certaines dépenses sociales », qui « devront être contrôlées ». « Si la prospérité venait des impôts, puisque nous avons les impôts les plus importants du monde, nous serions les plus riches du monde », a-t-il fini, en appelant au « bon sens ».

Coût des catastrophes climatiques jusqu’à 5% du PIB en 5 ans

Coût des catastrophes climatiques jusqu’à 5% du PIB en 5 ans

Les catastrophes climatiques pourraient coûter jusqu’à 5% du PIB de la zone euro d’ici 2030, alerte la BCE dans une note de blog publiée mardi 8 juillet.

Un tel choc viendrait rogner les prévisions de croissance du Fonds monétaire international (FMI) pour la région économique, qui servent aujourd’hui de scénario de référence, précise l’institution de Francfort. Pour parvenir à cette estimation, la BCE s’est appuyée sur plusieurs scénarios, du pire au plus favorable, émis par le réseau NGFS – une coalition de plus de 140 banques centrales et autres régulateurs qui travaillent à verdir la finance.

Cerveau: des nouveaux neurones se forment aussi dans un cerveau adulte

Cerveau: des nouveaux neurones se forment aussi dans un cerveau adulte

Pendant longtemps on a cru que le cerveau humain possédait un stock de neurones qui déclinait irrémédiablement après l’adolescence. En fait, la formation de nouveaux neurones est possible plus tard dans la vie, et des chercheurs viennent d’en faire la démonstration.( info Courrier international)

Jonas Frisén et ses collègues de l’institut Karolinska, en Suède, dont les travaux viennent de paraître dans Science, ont réussi à prouver la présence de cellules précurseuses des neurones dans un cerveau humain adulte. Ces cellules dites progénitrices étaient le maillon manquant pour prouver que la production de nouveaux neurones pouvait en effet se faire dans un cerveau adulte. Ceci suffira-t-il à clore la controverse ?

“Jusqu’à la fin du XXe siècle, l’opinion dominante en neurosciences était que, passé l’enfance, les humains s’arrêtaient de produire des neurones. Après l’adolescence, tout ce qu’il pouvait se passer était la perte de cellules, au mieux une réorganisation”, rappelle Popular Science. Mais depuis quelques années, des neurobiologistes avancent que la neurogenèse, c’est-à-dire la production de nouveaux neurones, peut se faire chez les adultes, comme pour les enfants ou les souris et les macaques adultes.

La neurogenèse “engage des cellules souches qui ne cessent de donner naissance à des cellules progénitrices, lesquelles prolifèrent pour former des neurones immatures qui deviendront complètement fonctionnels par la suite”.

Coupe du monde des clubs : le PSG écrase le Real Madrid 4 à 0

Foot- Coupe du monde des clubs : le PSG écrase le Real Madrid 4 à 0

Les champions d’Europe parisiens viennent d’écraser le Real de Madrid lors de la Coupe du monde des clubs. Les joueurs de Luis Enrique ont étouffé immédiatement Kylian Mbappé et ses coéquipiers, en inscrivant deux buts coup sur coup dans les 10 premières minutes de la partie.

Fabian Ruiz (6e) d’abord, puis Ousmane Dembélé (9e), ensuite ont profité des errements de la défense centrale madrilène.

Renaissance: la vente des meubles !

Renaissance: la vente des meubles !

Renaissance, le parti du président vend les meubles. Un peu comme il y a quelques années pour le parti socialiste et pour les mêmes raisons. Officiellement il s’agit de se rapprocher de l’Assemblée nationale. En réalité, un déménagement forcé du fait de l’écroulement des adhésions. Un parti qui n’a jamais été important, plutôt une sorte de mouvement uniquement pour soutenir Macron , lequel a toujours craint la critique d’un parti. Gabriel Attal nouveau président devra gérer ce qui reste. C’est-à-dire pas grand-chose. Et en plus avec les coups tordus de Macron qui se prépare déjà pour 2032 !

L’ex-premier ministre, qui dirige également le groupe des députés macronistes, a précisé que le parti présidentiel prévoyait de quitter à la rentrée le siège situé dans le 8e arrondissement de Paris pour se rapprocher de l’Assemblée nationale, a expliqué la même source.

Le nouveau site, dont Renaissance sera locataire (et non plus propriétaire comme actuellement), aura une surface de 2000 m2 (au lieu de 2500 m2 pour le siège historique).

Budget 2026 : les pistes pour sortir des déficits

Budget 2026 : les pistes pour sortir des déficits

Après deux années noires en 2023 et 2024, le Premier ministre exhorte les Français à faire des efforts. Comment le pays en est-il arrivé là ? Face à une multitude de défis et d’idées divergentes, la France peine à trouver une direction claire. Par Gabriel Gaspard, Chef d’entreprise à la retraite, spécialiste en économie financière. dans la Tribune

Certains soutiennent que les 40 milliards d’économies recherchés par le gouvernement pourraient être obtenus par une réduction des dépenses, sans toujours mesurer les conséquences récessives. D’autres estiment que taxer les plus aisés ou les retraités est la solution, sans se préoccuper du rendement réel de ces mesures. D’autres encore menacent de censurer le gouvernement en cas d’instauration d’une TVA sociale ou de nouvelles taxes, sans prendre en compte l’impact sur le pouvoir d’achat. Le Premier ministre appelle tous les Français à contribuer à l’effort de redressement des finances publiques, un engagement potentiellement durable, sans entrer dans les détails. En examinant l’évolution des dépenses par mission et en proposant quelques pistes pour aider le gouvernement à sortir de l’impasse, quelle peut être la réponse ?

Comprendre les missions de l’État
« Les missions correspondent aux grandes politiques de l’État…Une mission est créée à l’initiative du Gouvernement et peut être ministérielle ou interministérielle. La mission regroupe un ensemble de programmes concourant à une même politique publique…Les parlementaires ne peuvent pas proposer des amendements se traduisant par la création ou l’aggravation du niveau global des dépenses au niveau des missions, ou par une diminution des ressources de l’État. De même, seul le Gouvernement a la faculté de créer une mission ou de redéployer des crédits entre des programmes de missions différentes ».

Sur 844 milliards d’euros, les six missions les plus importantes : 148,31 milliards d’euros pour les remboursements et les dégrèvements, 134,29 milliards d’euros d’avances aux collectivités territoriales, 93,5 milliards d’euros pour la défense, 87,8 milliards d’euros pour l’enseignement scolaire, 69,34 milliards d’euros pour les pensions et 56 milliards d’euros pour l’engagement financier de l’État.

La mission remboursement et dégrèvements (148,31 milliards d’euros) est la mission la plus importante du budget général. Ce ne sont pas réellement des dépenses mais ce sont des restitutions d’excédents d’impôts ou taxes qui s’analysent comme des recettes en moins. De même cette mission enregistre des opérations « pour ordre ». Les opérations d’ordre budgétaires se caractérisent par le fait qu’elles concernent toujours à la fois une opération de dépense obligatoire et une opération de recette budgétaire pour un montant identique. Ce qui est criant c’est l’évolution de cette mission. Les remboursements et dégrèvements d’impôts d’État se sont établis à 99,91 milliards d’euros en 2017. Pour 2025 le total est de 148,31 milliards d’euros. Depuis 2001, les crédits de la mission ont une hausse de 142%. Depuis 2017 cette hausse est de 49,04% alors que l’évolution de la TVA est de -32,21% et les impôts sociétés de 28,77%. La faiblesse de la TVA s’explique en grande partie par la chute de l’industrie, de la consommation et par l’ampleur des demandes de remboursement. En France, sans industrie, la croissance se fait uniquement par la consommation. En ce qui concerne les demandes de remboursement de TVA, il est nécessaire d’accentuer la présence de l’Administration sur le terrain afin d’accroître l’effet dissuasif vis-à-vis des fraudeurs potentiels.

La mission avance aux collectivités territoriales (134,29 milliards d’euros). C’est le plus important des comptes de concours financiers, en plus des recouvrements des impôts locaux … cette mission est constituée par les transferts de charges et fractions de TVA attribuées aux collectivités afin de compenser les pertes de recettes liées à la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales (23,4 milliards d’euros de recettes en 2016 pour les collectivités locales) et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises.

La mission défense (93,5 milliards d’euros). Avec le soutien de la politique de défense, préparation et emploi des forces et de leurs équipements des forces, cette mission dépasse la mission enseignement scolaire (87,8 milliards d’euros).

La mission pension (69,34 Md€). Les pensions civiles et militaires de retraite … sont au sixième rang dans les missions de l’État. Les dépenses de personnel de l’État dans le budget 2025 s’élèvent plutôt à 226,57 milliards d’euros. Ils se ventilent ainsi : 91,62 milliards d’euros pour rémunérer l’activité, 65 milliards d’euros pour payer les cotisations et contributions sociales et 67,3 milliards d’euros (comptes d’affectation spéciales) pour couvrir les subventions d’équilibre aux régimes de la fonction publique.

La mission engagement financier de l’État (56 Md€). Cette mission est composée de plusieurs programmes hétérogènes dont le plus important est la charge de la dette qui représente 54,21 Md€. Au 31 mars 2024, la part des non-résidents dans la détention de titres de dette de long terme s’est établie à 58,2%. En d’autres termes c’est une détérioration de la balance de paiement de la France de 31,55 Md€.

Pour les missions qui préoccupent les Français. Solidarités et insertion 30,31 milliards d’euros, criminalité et violences 26,10 milliards d’euros, écologie 22,93 milliards d’euros, travail et emploi 19,86 milliards d’euros, la justice 12,20 milliards d’euros et la santé 1,49 milliards d’euros.

La mission non apparente de la politique de l’offre. Avec 156,88 milliards d’euros versés en 2019 et près de 200 milliards d’euros en 2023, les subventions aux entreprises sont devenues le premier poste de dépenses de l’État français. Cette aide s’est élevée à près de 260,4 milliards d’euros d’après la cour des comptes avec le déploiement massif des aides en réponse à la pandémie. Cette somme vient de plusieurs missions de l’État : subvention, garantie financière, prise de participation, exonérations fiscales et sociales, réparties sur plusieurs ministères, collectivités et les comptes la Sécurité sociale.

« Un problème sans solution est un problème mal posé ». Albert Einstein. Notre Premier ministre a un problème de budget pour 2026. Il va présenter ses choix au début du mois de juillet : une année blanche, une TVA sociale, etc. Il y a peut-être d’autres solutions :

Investir pour la croissance.

En 2017, la TVA nette s’élevait à 149,27 milliards d’euros, elle chute à 101,44 milliards d’euros en 2025 alors que les autres contributions fiscales nettes passent de 30,1 à 84,14 milliards d’euros. Cette chute de TVA s’explique par le manque de croissance. Le gouvernement peut créer une TVA sociale additionnelle, mais cette augmentation de TVA ne pourra être considérée comme une nouvelle recette. Ce qu’on appelle TVA sociale c’est l’augmentation du taux de TVA en affectant les recettes fiscales correspondantes au budget de la Sécurité sociale tout en diminuant les cotisations de la même valeur. Mais si les entreprises utilisent cette baisse pour rémunérer les actionnaires sans baisser les prix hors TVA il y a perte de pouvoirs d’achat. In fine c’est une nouvelle aide pour les entreprises dans le cadre de la politique de l’offre payée par tous les Français. Le déficit public s’élève à 5,8 % du PIB, la dette publique à 113,0 % du PIB. L’endettement extérieur de la France s’est fortement accru à la suite des crises majeures. Il faudrait de nouveaux Livrets réglementés pour investir, stimuler la croissance et prévoir de nouveaux budgets. En 2024, le taux d’épargne des ménages a atteint 18,2 % de leur revenu disponible brut, marquant une progression de 1,3 point par rapport à 2023. L’État français devrait créer immédiatement des Livrets réglementés et spécialisés gérés par des établissements de crédit publics et paritaires pour les missions qui préoccupent les Français : sécurité, santé, écologie, etc. Chaque citoyen doit décider de la destination de son argent. Avec des plafonds de versement, ces livrets seraient garantis et rémunérés. Les nouveaux contrats devraient présenter plusieurs atouts pour les consommateurs : flexibilité, frais de gestion nuls, pas de frais de transfert, avantages fiscaux, stabilité du contrat, etc. À titre d’exemple, pour un investissement de 47 milliards d’euros par an, le multiplicateur budgétaire étant évalué à 1% sur 1 an (OFCE). Le PIB sera dynamisé de 47 milliards d’euros. Dans une économie comme la France, caractérisée par une pression fiscale de 43,2%, la recette fiscale additionnelle serait de 20 milliards d’euros sur la première année.

Renforcer les budgets des collectivités.
Les constats de financement de la Cour des comptes du 12 octobre 2022 : « l’autonomie financière progresse mais ne rend pas compte de la perception des élus locaux d’une perte de maîtrise de leurs ressources, en raison de la part croissante de la fiscalité nationale au sein de leurs ressources propres… Les modalités de compensation des transferts de compétences ont conduit à rigidifier et émietter les transferts de fiscalité, au risque d’altérer la lisibilité d’ensemble de la fiscalité nationale partagée ». Pour compenser la perte des recettes liée à la suppression de la taxe d’habitation, les collectivités locales touchent l’intégralité de la taxe foncière, qui a énormément augmentée depuis 2017. Les départements, qui recevaient jusqu’à présent une partie de cette taxe foncière, se voient affecter une partie de la TVA. Avec les recettes de TVA en chutent il est nécessaire de revoir les modalités de compensation. La France devrait créer immédiatement un fonds de décentralisation rural de 20 milliards d’euros par an et réduire la moitié de cette somme de l’affectation de la TVA aux collectivités soit 10 milliards d’euros. La Banque centrale Européenne BCE doit accorder des découverts à un nouvel établissement public de crédit ou à la Caisse des dépôts et consignations aux mêmes taux que ceux pratiqués pour les banques commerciales. Ces mêmes établissements publics pourraient ensuite prêter aux collectivités directement aux mêmes taux plus une très faible rémunération sur le long terme. La BCE créerait de la liquidité qui serait utilisée à développer des fonds qui serviraient à accompagner le développement rural. Du point de vue des Traités européens, il n’existe aucune barrière juridique à un prêt de la BCE à un établissement public de crédit Français. Voir l’article 123-2 traité de Lisbonne : « Le paragraphe 1 ne s’applique pas aux établissements publics de crédit qui, dans le cadre de la mise à disposition de liquidités par les banques centrales, bénéficient, de la part des banques centrales nationales et de la Banque centrale européenne, du même traitement que les établissements privés de crédit ».

Provisionner les pensions.
L’idée, comme au Québec ou chez nos sénateurs, est de provisionner les pensions de l’État. Il faudrait redimensionner le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) via des bons du Trésor à long terme à un taux fixe et intérêts annuels avantageux, gérés par le Trésor public. Leurs revenus devraient être exonérés de l’impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux et garantis par l’État. Cette somme devrait être placée dans un nouvel établissement public de crédit ou à la Caisse des Dépôts et Consignation pour contribuer au développement économique. Le but serait que d’ici 2060, petit à petit, l’État puisse accumuler des fonds français et se libérer de cette dépense par la création d’une richesse nette (rendement financier – rémunération des bons du trésor). Exemple si l’État emprunte à 30 ans à un taux d’environ 4%, et la rémunération des bons du trésor est égale aux taux de rémunération du Livret A (2,4%), il faut un concours citoyen d’environ 600 milliards d’euros (égal à l’encours du Livret A et LDDS), pour générer une richesse nette d’environ 10 milliards d’euros.

Réduire l’engagement financier de l’État.
Le programme de financement pour 2025 prévoit des émissions à moyen et long terme nettes des rachats à hauteur de 300 milliards d’euros. Solliciter l’épargne des Français en créant de Livrets réglementés et des bons du Trésor pour investir ; emprunter directement à la BCE ; c’est réduire l’endettement extérieur et diminuer l’engagement financier.

Reconsidérer la politique de l’offre.
En France les aides aux entreprises deviennent irraisonnables au regard du droit européen. Malgré toutes les aides, la productivité s’effondre. Entre les années 2000 et 2022 la croissance du PIB par heure travaillée en Europe a été uniquement de 1,2%. De 1990 à 2022, la France a gagné en 33 ans en moyenne 0,85% par an. Ajuster cette politique serait une approche équitable. Réduire de 10 milliards d’euros par an sur 5 ans, c’est possible :

Attribuer mieux les aides en améliorant les subventions pour la recherche, le développement et l’investissement immatériel en capital. Les subventions doivent être accordées en proportion du chiffre d’affaires réalisé en France, par des sociétés ayant leurs sièges sociaux en France ;
Financer les fonds propres des entreprises de tailles intermédiaire ETI par la Bourse ;
Centraliser toutes les aides disponibles dans un fonds de développement des PME PMI pour participer à la création de 700 000 entreprises innovantes et régionales par an. Ce fonds attribuera des prêts en franchise de remboursement à taux zéro.
2026 une « année blanche » ou « quatrième année noire » ?
L’idée d’un gel total des dépenses, y compris celles ajustées à l’inflation, circule dans la presse. Dans un contexte où le gouvernement est sans majorité, les partis politiques scrutent les faux pas du Premier ministre, tandis que les agences de notation attendent des mesures concrètes pour être rassurées. L’Europe, quant à elle, surveille la France de près, notamment après le rejet symbolique des réformes structurelles à l’Assemblée. Cette hypothèse explosive d’un gel des prestations sociales, des retraites et des dotations aux collectivités locales intervient alors que l’inflation moyenne prévue pour 2025 devrait rester sous les 1 %. Ainsi, après deux années difficiles en 2023 et 2024, 2025 et 2026 pourraient-elles aussi être marquées par une conjoncture économique préoccupante ?

Banque fédérale américaine : maintien des taux ?

Banque fédérale américaine : maintien des taux ?


Compte tenu des incertitudes économiques et géopolitiques il est vraisemblable que la Fed maintiendra sa politique de taux actuels pour éviter un envol de l’inflation ; surtout avec le budget très déséquilibré de Trump qui augmente de façon considérable les déficits

La banque centrale américaine devrait maintenir son taux d’intérêt de référence dans une fourchette de 4,25% à 4,50% à l’issue de la réunion mercredi, soit le même niveau que depuis décembre.

Le président Donald Trump a exigé à plusieurs reprises ces dernières semaines des baisses immédiates des taux d’intérêt, s’en prenant publiquement à son président, Jerome Powell, qu’il accuse d’agir trop lentement.

Foot–Coupe du monde des clubs : Los Angeles battu par Chelsea

Foot–Coupe du monde des clubs : Los Angeles battu par Chelsea

Chelsea a battu le Los Angeles FC des Français Hugo Lloris et Olivier Giroud (2-0) pour leur entrée en lice dans le Mondial des clubs lundi à Atlanta (Géorgie, États-Unis).

Les députés macronistes contre la suppression des ZFE

Les députés macronistes contre la suppression des ZFE

Les députés du groupe macroniste Ensemble pour la République (EPR) ont choisi de voter mardi contre le projet de loi de «simplification» qui prévoit notamment la suppression des zones à faibles émissions (ZFE). Samedi, Les Républicains et le Rassemblement national ont notamment fait adopter la suppression des ZFE, avec des voix du bloc central et de La France insoumise, opposées à la façon dont ce dispositif est appliqué sur le territoire.

Foot–Coupe du monde des clubs -PSG:4 -Atlético Madrid : 0

Foot–Coupe du monde des clubs -PSG:4 -Atlético Madrid : 0

À l’occasion de la coupe du monde des clubs le PSG a écrasé l’Atlético de Madrid 4-0.

Ingérences politiques : un encadrement européen plus strict des plateformes ?

Ingérences politiques : un encadrement européen plus strict des plateformes ?

Bruxelles mène actuellement des enquêtes sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram du groupe américain Meta, ainsi que sur TikTok, mais les députés français appellent l’UE à «contraindre et sanctionner» les plateformes en cas de manquement. Avec dans leur viseur: le risque d’ingérences étrangères. «En 2023, Elon Musk (patron de X) a publiquement soutenu l’AfD, parti d’extrême droite allemand, contribuant à la diffusion massive de ses idées. En Roumanie, TikTok a servi de caisse de résonance à une campagne de désinformation à grande échelle, relayant des récits anti-occidentaux à l’approche d’élections cruciales.

La qualité des données financières de long terme

La qualité des données financières de long terme


Quand les « données alternatives » compromettent la qualité des prévisions à long terme des analystes financiers ( dans The Conversation)

par
Thierry Foucault
Professeur de Finance, HEC Paris Business School

À rebours de ce que l’on pourrait croire, la multiplication des données n’améliore pas mécaniquement la qualité des prévisions. Cela se vérifie pour l’analyse financière, un savoir-faire clé qui influence l’évolution des marchés. Les nouvelles plateformes comme Stockwits ont des effets ambigus sur la qualité des prévisions.

Depuis le début du siècle, le nombre de satellites en orbite autour de la Terre a explosé de plus de 800 %, passant de moins de 1 000 à plus de 9 000. Cette prolifération entraîne des dérives étonnantes, et parfois inquiétantes. Exemple parmi d’autres : certaines entreprises vendent aux analystes financiers des images satellites de parkings. Ces derniers s’en servent pour évaluer la fréquentation des magasins, comparer les enseignes entre elles et estimer leur chiffre d’affaires.

Ce n’est là qu’un exemple des nouvelles informations, ou « données alternatives », désormais à la disposition des analystes pour les aider à prédire les performances boursières futures. Auparavant, les analystes fondaient leurs prévisions sur les seuls états financiers publics des entreprises.

D’après nos recherches, la multiplication de ces nouvelles sources de données améliore les prévisions à court terme, mais détériore l’analyse à long terme – un déséquilibre aux conséquences potentiellement majeures.

Tweets, messages sur les réseaux sociaux et données de cartes bancaires
Dans une étude consacrée à l’impact des données alternatives sur les prévisions financières, nous avons recensé plus de 500 entreprises qui en vendaient en 2017 – contre moins de 50 en 1996. Aujourd’hui, le courtier en données Datarade propose plus de 3 000 jeux de données alternatives à la vente.

En plus des images satellites, de nouvelles sources d’information incluent Google, les statistiques issues des cartes de crédit et les réseaux sociaux comme X ou Stocktwits – une plateforme populaire de type X où les investisseurs partagent leurs analyses du marché.

Sur Stocktwits, par exemple, les utilisateurs publient des graphiques illustrant l’évolution du cours d’une action (comme celle d’Apple) accompagnés de commentaires expliquant pourquoi cette tendance augure, selon eux, d’une hausse ou d’une baisse. Ils évoquent aussi le lancement de nouveaux produits et précisent si cela les rend optimistes (ou pessimistes quant à l’évolution de l’action de l’entreprise.

En nous appuyant sur les données du système I/B/E/S (Institutional Brokers’ Estimate System) et sur des analyses de régression, nous avons évalué la qualité de 65 millions de prévisions réalisées par des analystes financiers entre 1983 et 2017, en comparant leurs anticipations aux bénéfices par action effectivement réalisés par les entreprises.

Comme d’autres chercheurs avant nous, nous avons constaté que la multiplication des données disponibles explique en partie pourquoi les analystes financiers sont devenus de plus en plus performants dans leurs prévisions à court terme. Mais nous avons poussé l’analyse plus loin, en nous demandant quel était l’impact de ces données alternatives sur les prévisions à long terme. Résultat : sur la même période où la précision des prévisions à court terme s’est améliorée, la fiabilité des projections à long terme, elle, a reculé.

Plus de données, mais une attention limitée
En raison de sa nature, la donnée alternative – c’est-à-dire une information en temps réel sur les entreprises – s’avère surtout utile pour les prévisions à court terme. Les analyses à plus long terme, sur un horizon d’un à cinq ans, relèvent en revanche d’un exercice de jugement bien plus exigeant.

Des travaux antérieurs ont confirmé ce que le bon sens laissait entendre : les analystes disposent d’une capacité d’attention limitée. Lorsqu’ils doivent suivre un large portefeuille d’entreprises, leur concentration se disperse et leurs performances commencent à décroître.

Nous avons voulu savoir si la progression de la précision des prévisions à court terme, parallèlement à la dégradation des prévisions à long terme – telles que nous les avions constatées dans notre analyse des données I/B/E/S – pouvait s’expliquer par la prolifération concomitante de sources alternatives d’information financière.

Pour explorer cette hypothèse, nous avons analysé l’ensemble des discussions portant sur des actions publiées sur Stocktwits entre 2009 et 2017. Sans surprise, certaines entreprises comme Apple, Google ou Walmart ont suscité un volume bien plus important d’échanges que des sociétés de plus petite taille, parfois même non cotées sur le Nasdaq.

Nous avons émis l’hypothèse que les analystes suivant des actions largement commentées sur la plateforme – et donc exposés à une forte densité de données alternatives – verraient la qualité de leurs prévisions à long terme décliner plus fortement que ceux couvrant des titres peu discutés. C’est précisément ce que nous avons constaté après avoir contrôlé des variables telles que la taille des entreprises, leur ancienneté ou leur croissance des ventes.

Nous en avons déduit que, bénéficiant d’un accès facilité à des informations utiles pour l’analyse à court terme, les analystes concentraient leurs efforts sur ce type de prévisions – au détriment de l’attention consacrée aux projections à long terme.

Les conséquences plus larges d’une mauvaise prévision à long terme
Les conséquences de cette surabondance de données alternatives pourraient être considérables. Lorsqu’ils évaluent la valeur d’une action, les investisseurs doivent prendre en compte à la fois les prévisions à court terme et celles à long terme. Si la qualité des prévisions à long terme se détériore, il y a de fortes chances que les prix des actions ne reflètent plus fidèlement la valeur réelle des entreprises.

Par ailleurs, une entreprise souhaite généralement que la valeur de ses décisions se reflète dans le cours de son action. Mais si les décisions à long terme sont mal intégrées par les analystes, elle pourrait être moins encline à investir dans des projets dont les retombées ne se matérialiseront que dans plusieurs années.

Dans l’industrie minière, par exemple, construire une nouvelle mine prend du temps. Il faut parfois neuf ou dix ans avant qu’un investissement commence à générer des flux de trésorerie. Les entreprises pourraient être moins enclines à engager de tels investissements si, par exemple, leurs actions risquent d’être sous-évaluées, parce que les acteurs du marché disposent de prévisions moins précises sur les effets de ces investissements à long terme sur les flux de trésorerie – un sujet que nous explorons dans un autre article en cours de rédaction.

L’exemple des investissements dans la réduction des émissions de carbone est encore plus préoccupant. Ce type d’investissement ne produit généralement des bénéfices qu’à long terme, à un moment où le réchauffement climatique sera un enjeu encore plus critique. Les entreprises pourraient être moins incitées à les réaliser si la valeur de ces investissements n’est pas rapidement intégrée dans leur valorisation.

Applications concrètes
Les résultats de notre recherche suggèrent qu’il serait judicieux, pour les entreprises financières, de séparer les équipes chargées des prévisions à court terme de celles dédiées aux projections à long terme. Cela permettrait d’éviter qu’un même analyste ou qu’une seule équipe soit submergée par des données utiles au court terme tout en devant simultanément évaluer des perspectives à plusieurs années. Nos conclusions présentent également un intérêt pour les investisseurs en quête de bonnes affaires : si les prévisions à long terme perdent en qualité, cela peut ouvrir des opportunités à ceux capables de repérer des entreprises sous-évaluées.

Défense: Renault va construire des drones en Ukraine

Défense: Renault va construire des drones en Ukraine

L’objectif de ce partenariat avec Kiev est, d’une part, de produire des drones à grande échelle et, d’autre part, d’apprendre à les utiliser en opération. Ces drones seront destinés aux Ukrainiens, « mais nous allons aussi en faire bénéficier nos propres armées françaises pour avoir en permanence un entraînement tactique, opératif, qui colle à la réalité » du conflit en Ukraine, a indiqué le ministère des armées.

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