Archive mensuelle de mai 2024

Ukraine: Frappe sur le sol russe, le tournant

Ukraine: Frappe sur le sol russe, le tournant

 Il  convient de s’interroger sur les objectifs stratégiques que poursuit désormais le chef de l’État ukrainien. S’agit-il de compléter les approvisionnements promis par les États-Unis ? Veut-il lutter contre la «fatigue de l’Ukraine» dont les opinions publiques européennes pourraient être saisies à l’orée d’une séquence électorale européenne complexe ?

 par ,Géopoliticien, Sciences Po, dans The Conversation 

Ce que cherche avant tout Volodymyr Zelensky, c’est modifier la façon dont ses soutiens européens envisagent leur contribution à la légitime défense de l’Ukraine. Plus qu’une tournée d’approvisionnement en matériels, il s’agit d’une campagne de doctrine dans la perspective du sommet pour la paix qui sera organisé par la Confédération helvétique les 15 et 16 juin prochains.

Malgré l’octroi, en avril, d’une aide militaire américaine supplémentaire importante (61 milliards de dollars) et malgré les fonds versés par l’UE à l’Ukraine, le président Zelensky est venu en Europe pour obtenir des accords militaires bilatéraux et des équipements supplémentaires. En effet, l’ampleur de l’invasion russe de 2022 et l’échec de la reconquête ukrainienne de l’été 2023 ont souligné les besoins (et les lacunes) des matériels actuellement en service sur les fronts russo-ukrainiens.

La contre-offensive de l’été 2023 a manifestement été entravée, dans ses résultats, par la faible couverture aérienne des attaques au sol. C’est pour cette raison que les autorités ukrainiennes ont sollicité et obtenu des aéronefs F16 auprès de plusieurs États européens, comme le Danemark les Pays-Bas et, cette semaine, la Belgique. La tournée de printemps de Volodymyr Zelensky vise à combler les lacunes de matériels au moment où les forces armées russes enregistrent des succès militaires dans le nord-est du pays.

Pourquoi demander des équipements à des pays européens dont les forces armées sont limitées ? C’est que, pour l’Ukraine, la course à la quantité est engagée avec la Russie. Celle-ci a en effet officiellement porté son effort de défense à 7,1% du PIB dans la loi de finances 2024 et a placé à la tête du ministère de la Défense l’économiste Andreï Belooussov, afin d’accentuer l’effort de guerre sur le plan industriel. Si, dans une guerre d’attrition, la quantité compte, aucun équipement de défense supplémentaire ne peut être négligé, même si les contingents promis sont limités (24 F16 des Pays-Bas, 19 du Danemark, 30 de Belgique).

De même, dans un conflit de longue haleine, la durabilité des soutiens est essentielle : alors que Vladimir Poutine vient de réaliser une tournée en République populaire de Chine et en Asie centrale, Volodymyr Zelensky signe ou renouvelle des accords militaires bilatéraux en Europe pour consolider son réseau d’alliances sur le long terme. Au moment où s’ouvre une séquence institutionnelle européenne qui peut durer (élections des parlementaires, nominations à la Commission et au Conseil), le président ukrainien a voulu s’assurer sur le terrain d’approvisionnements durables.

L’autre objectif de la tournée est moins visible, moins explicite, car beaucoup plus sensible. Depuis plusieurs semaines, les autorités de Kiev sont engagées dans une campagne aux États-Unis pour infléchir la doctrine américaine sur l’utilisation des armes sur le front. L’administration américaine a été constante par-delà les alternances politiques, depuis la guerre du Donbass en 2014 : les armes américaines ne doivent pas être utilisées contre les forces russes ou séparatistes hors du territoire ukrainien.

De même, l’Europe considère depuis le début de la guerre que la légitime défense de l’Ukraine ne doit pas comporter d’attaques sur le sol russe avec ses matériels de défense. La nuance peut paraître subtile mais elle est essentielle : les Européens veulent donner à l’Ukraine les moyens de se défendre sans entrer en conflit avec la Russie.

Cette semaine et la semaine prochaine, lors des célébrations du Débarquement, le président ukrainien a entrepris de changer cette vision de la défense de l’Ukraine. En effet, l’offensive récente de la Russie sur la ville de Kharkiv et sa région est menée depuis le territoire de la Fédération de Russie. Cette tactique permet aux artilleurs russes de bombarder la ville sans s’exposer à des tirs de contre-batterie ukrainiens utilisant des équipements occidentaux. Et elle est facilitée par la géographie : la ville de Kharkiv se situe à quelques kilomètres de la frontière russo-ukrainienne internationalement reconnue.

La «campagne de Kharkiv» place les Européens devant une décision stratégique lourde : soit ils considèrent que l’aboutissement naturel de leur soutien à l’Ukraine lève le tabou de frappes sur le sol russe avec leurs matériels, soit ils maintiennent leur posture initiale.

Dans le premier cas, ils franchissent un degré supplémentaire dans le rapport de force militaire avec la Russie, comme l’a souligné Vladimir Poutine. Dans le deuxième, ils privent l’Ukraine des moyens de se protéger efficacement des actions menées depuis la Russie. Le débat, surplombé par la crainte symétrique d’une défaite ukrainienne et d’une régionalisation du conflit, est si critique qu’il s’est même manifesté lors du conseil des ministres franco-allemand du 28 mai dernier, quand Emmanuel Macron a évoqué la possibilité d’autoriser Kiev à utiliser les missiles livrés par la France pour frapper les batteries se trouvant en territoire russe.

Par-delà la sécurisation d’approvisionnements en matériels, le président ukrainien est donc venu en Europe lancer une campagne visant à changer la doctrine de ses alliés sur la conduite des opérations militaires. Ses forces avaient déjà lancé des opérations spéciales et des bombardements sur la ville-frontière (russe) de Belgorod. Mais elles l’avaient fait en employant les armes de longue portée et les aéronefs ukrainiens. Désormais, elles envisagent de porter la guerre sur le territoire russe, en profondeur, grâce à l’aviation, grâce à une artillerie de longue portée et grâce à des missiles de croisière. C’est le soutien des Européens pour réaliser ces opérations que le président ukrainien est venu chercher.

Tout en demandant à ses interlocuteurs un soutien militaire, financier et diplomatique, Zelensky est aussi venu en Europe pour préparer le prochain sommet de la paix en Suisse. Si plus de 40 États sont invités, les objectifs sont pour le moment incertains : comment, en effet, lancer des négociations de paix alors même qu’aucun des deux ennemis n’a atteint ses objectifs stratégiques ?

Cet événement est aujourd’hui exposé à un double risque : d’une part, l’absence éventuelle du président américain en raison de la campagne électorale et, d’autre part, l’invitation lancée à la Russie à l’initiative du Brésil et de la Chine. Le président ukrainien milite pour l’absence de la Russie, accusant Vladimir Poutine de juguler toute tentative de règlement juridique et diplomatique. Dans cette perspective, ce sont bien les Européens qui constitueront son soutien le plus ferme… et sans doute son dernier recours.

À noter cependant qu’hier bail donne a autorisé les frappes de l’Ukraine sur le sol russe NDLR

Climat : Objectif atteint par les pays riches avec 100 milliards pour les pays pauvres ?

Climat : Objectif atteint par les pays riches avec 100 milliards pour les pays pauvres ?

 Ce mercredi, l’OCDE a en effet confirmé que les pays riches avaient atteint en 2022 leur objectif d’aide climatique annuelle de 100 milliards de dollars pour les pays plus pauvres. L’idée de cette contribution financière avait été émise en 2009.Cette aide au regard des besoins réels de près de 2500 milliards, ce montant peut paraître très insuffisant. Par ailleurs il serait surtout intéressant d’analyser de près la nature des recettes et des dépenses précises si l’on ne veut pas qu’une partie de cette somme finisse dans les sables de la corruption. Il en va sans doute de cette aide climatique comme de beaucoup d’autres. Il est difficile d’en suivre la trace précise d’autant que certaines sommes sont repeintes avec la couleur climatique sans réellement avoir de lien avec l’environnement.
« En 2022, les pays développés ont fourni et mobilisé un total de 115,9 milliards de dollars pour le financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement », selon le calcul de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), chargée de la compatibilité officielle de cette promesse. Celle-ci qui doit d’ailleurs être renégociée d’ici la COP29 en novembre à Bakou.

Dans le détail, l’aide climatique des pays riches, de 89,6 milliards de dollars en 2021, a donc augmenté de 30% en 2022, selon l’OCDE, qui salue « une augmentation très significative, la plus forte sur un an », dépassant ses projections. En novembre dernier, avant la COP28 de Dubaï, l’OCDE avait annoncé que l’objectif des 100 milliards avait « probablement été atteint » en 2022, mais sans disposer de bilan définitif.

Notons aussi« qu’ une grande partie des fonds sont des prêts (69%, selon l’OCDE, ndlr) plutôt que des subventions (28%) », critique le militant écologiste Harjeet Singh. Et d’ajouter que ces aides financières sont souvent combinées à des aides existantes, « ce qui brouille les limites de l’aide financière réelle ».

 

Élections européennes : l’Europe sociale absente

Élections européennes : l’Europe sociale absente

L’économiste Bruno Coquet juge la reprise économique qui a suivi la crise sanitaire en grande partie responsable de l’effacement des thèmes sociaux, mais il appelle, dans une tribune au « Monde », les dirigeants européens à redresser le cap, autrement c’est le social qui s’invitera à la table des négociations européennes.

Selon le dernier Eurobaromètre de la Commission européenne [publié le 12 avril], 88 % des citoyens de l’Union affirment que l’Europe sociale est importante pour eux. Ils rappellent l’Europe à ses ambitions : en 1957, trois présidents, deux Majestés et une Altesse royale « décidés à assurer par une action commune le progrès économique et social de leurs pays en éliminant les barrières qui divisent l’Europe », et « assignant pour but essentiel à leurs efforts l’amélioration constante des conditions de vie et d’emploi de leurs peuples », faisaient largement dominer cette finalité sociale dans les premières pages du traité de Rome.Pourtant, l’Europe sociale est la grande absente de cette campagne européenne. Bien entendu, mis devant ce fait tous les candidats se récrieront. Car, l’Europe sociale étant très plastique, chacun peut en effet toujours afficher une ou deux propositions sociales. Malgré tout, on reste très loin de la priorité fondatrice.

Dans une construction européenne largement axée sur la libre circulation des biens, des services, des personnes et des capitaux, qui a préféré l’élargissement à l’approfondissement, la finalité sociale est souvent passée au second plan. Tant et si bien que, à force d’être régulièrement rattrapés par des difficultés structurelles (désindustrialisation, vieillissement, etc.) ou conjoncturelles (chômage, crise financière, inégalités sociales, etc.), les chefs d’Etat ont ponctuellement été mis en demeure de réaffirmer l’ambition sociale de l’Europe.

Pour attester la force de cet engagement, les traités ont été émaillés de nombreuses institutions et procédures de coordination des politiques du marché du travail et des politiques sociales. Pour la plupart, ces mécanismes ronronnent dans un silence huilé, à l’arrière des batailles économiques.

La Commission européenne, occupant l’espace laissé vacant par le Conseil, tente bien de faire vivre le « socle européen des droits sociaux », une Europe sociale minimale où se sédimentent les priorités successives des présidences tournantes – comme naguère les questions de travail détaché ou de salaire minimum. Mais le décompte a posteriori des emplois créés et le vœu que ceux-ci soient de qualité ne suffisent pas.

Groupes de niveau à l’école : pour Tenir compte des différences

Groupes de niveau à l’école : pour Tenir compte des différences

 

L’enseignement différencié, c’est-à-dire adapté à la réalité des niveaux et des besoins des élèves, pourrait permettre de rompre avec un enseignement trop uniformisé et bénéficier à tous, s’il évite certains pièges, estime Charles Hadji, professeur honoraire en sciences de l’éducation, dans une tribune au « Monde ».

Le « choc des savoirs », cette batterie de réformes proposée par Gabriel Attal pour redynamiser l’éducation scolaire, mérite-t-il vraiment d’être honni au point d’exiger que l’on entre en résistance contre lui ? Organisations syndicales, représentants de parents d’élèves et collectifs lycéens ont manifesté le 25 mai sur tout le territoire pour protester contre sa mise en place.

La constitution d’un tel front du refus ne peut qu’interpeller : il paraît peu probable qu’un seul puisse en effet avoir raison contre (presque) tous. Mais le « choc des savoirs » représente-t-il vraiment pour l’école une menace existentielle ; ou bien ne pourrait-il pas constituer une occasion de la rendre plus efficace ?

La sagesse cartésienne devrait être ici de mise : « Tout excès ayant coutume d’être mauvais », il importe, avant de hurler avec les loups, de s’interroger sur ce que peut avoir d’excessif la crispation anti-« choc ». Car, malgré les risques qu’elle entraîne, la proposition de « choc des savoirs » ne nous paraît pas mériter le rejet massif dont elle est l’objet, et pour trois grandes raisons. Elle repose sur un constat peu contestable ; elle exprime une conviction bienvenue ; elle désigne un terrain de lutte décisif.

L’idée du « choc des savoirs » est née de la prise de conscience d’une situation peu satisfaisante : en matière de résultats, l’éducation nationale pourrait mieux faire. Les observateurs critiques du travail de l’exécutif sont les premiers à le proclamer, et à juste titre. Trop d’élèves n’obtiennent pas les résultats qu’on serait en droit d’espérer.

Par ailleurs, comme le montrent la plupart des études conduites sur ce sujet, la France est l’un des pays où l’origine sociale pèse le plus fortement sur la réussite scolaire : les inégalités de résultats sont significativement corrélées au milieu social d’appartenance. Enfin, la fragilité scolaire n’est pas répartie équitablement. Il existe des « établissements d’excellence » et, à l’inverse, des « établissements ghettos ».

Décentralisation :Les propositions d’Eric WOERTH

Décentralisation :Les  propositions d’Eric WOERTH

 

À la demande du chef de l’État, Éric Worth a rendu une copie réaliste qui ne bouscule pas trop d’organisation actuelle mais qui risque de finir dans les tiroirs par manque d’ambition. Eric Woerth N’envisage en effet aucune suppression du millefeuille administratif et politique ( communes, groupements de communes, communautés de communes, départements, régions etc.)  or c’est dans la nature des choses chaque échelon et chaque responsable n’existe que parce qu’il décide d’actions nécessitant Armée de fonctionnaires, budget et fiscalité. Et les dernières réformes administratives ont encore alourdi et multiplié les étagères inutiles.

 

Répartition des compétences entre collectivités, sanctuarisation du partage de la fiscalité, réduction du nombre d’élus et retour de la possibilité de cumuler un mandat de parlementaire et une fonction de maire, suppression de la métropole du Grand Paris… Eric Woerth (Renaissance) a remis, ce jeudi 30 mai, à Emmanuel Macron le rapport que le Président lui avait commandé à l’automne dernier afin « d’apporter plus de clarté à notre organisation territoriale ».

Des propositions « ambitieuses », mais « réalistes ». Chargé en novembre dernier par le chef de l’Etat de réfléchir à une « décentralisation plus aboutie et plus efficace », Eric Woerth (Renaissance) a présenté le résultat de son travail à Emmanuel Macron, au cours d’une réunion de deux heures, ce jeudi 30 mai. La commande présidentielle a abouti à un rapport dense et technique, comportant 51 propositions, et portant l’ambition de « rétablir la confiance » entre l’échelon national et l’échelon territorial.

 

Le député de l’Oise et premier Questeur de l’Assemblée nationale préconise notamment un meilleur partage des compétences, afin de clarifier le rôle des communes, départements et régions. L’ancien ministre du Budget et de la Réforme de l’Etat de Nicolas Sarkozy ne recommande, en revanche, pas de supprimer une strate de collectivités, comme semblait l’y inviter Emmanuel Macron dans sa lettre de mission. Les communes hériteraient ainsi des compétences de « proximité », comme le logement, les départements des routes et de la gestion de l’eau, tandis que les régions seraient particulièrement chargées du développement économique et du tourisme. Pour éviter de se « disperser », les collectivités territoriales doivent accepter d’abandonner certaines de leurs prérogatives, juge-t-il.

Cul mais moins délus  MOINS D’ÉLUS
L’ancien maire de Chantilly propose de revenir sur la loi sur le non-cumul des mandats, effective depuis 2017, en autorisant à nouveau les parlementaires à siéger à l’Assemblée nationale ou au Sénat tout en assurant des responsabilités exécutives au sein d’une commune, y compris le rôle de maire, ou de président d’intercommunalité.

« Ces règles ont conduit à distendre le lien entre la démocratie nationale et la démocratie locale. [...] Autoriser un élu à intervenir sur le plan national et dans sa commune permet de retisser du lien entre ces deux échelons et d’assurer un ancrage territorial », estime-t-il.

 

En parallèle, Eric Woerth préconise la réduction de 20 % du nombre de conseillers municipaux – tout en maintenant le même nombre d’adjoints -, ce qui équivaudrait à la suppression de 100 000 mandats, une mesure destinée à « mieux identifier, mieux rémunérer, mieux protéger » les élus et à « rendre du pouvoir d’agir aux maires ».

Ainsi, les indemnités des maires de moins de 20 000 habitants devraient être revues à la hausse. L’auteur du rapport plaide, par ailleurs, pour le retour du conseiller territorial, qui siègerait à la fois au conseil départemental et au conseil régional, et dont la création avait été validée en 2010, mais jamais appliquée. Ces conseillers seraient élus lors d’un scrutin cantonal.

SUPPRESSION DE LA MÉTROPOLE DU GRAND PARIS
Autre proposition d’ordre électoral : le mode d’élection des maires de Paris, Lyon et Marseille, qui pose actuellement un « problème démocratique ». Eric Woerth propose de désigner les édiles selon le « droit commun », par un scrutin de listes à deux tours. Une idée largement partagée au sein de la majorité présidentielle, des travaux en ce sens étant menés sous l’égide du chef de file des députés Renaissance, Sylvain Maillard. Eric Woerth plaide toutefois pour conserver les maires d’arrondissement.

Il propose par, ailleurs, de « nationaliser » le boulevard périphérique parisien, actuellement géré par la mairie de Paris. Il s’agit, selon le rapport, d’une simple « mise en cohérence » de la gestion des axes routiers d’Ile-de-France. Une suggestion qui intervient alors que la maire de la capitale, Anne Hidalgo, a annoncé la limitation à 50 km/h sur l’axe routier.

L’élu de l’Oise prône, en outre, la suppression de la Métropole du Grand Paris, constatant son « échec » à « porter des grands projets ». Celles d’Aix-Marseille et de Lyon reçoivent une évaluation un peu plus favorable, mais n’échappent pas aux critiques sur leur fonctionnement ou leur gouvernance – l’ancien ministre allant jusqu’à préconiser une loi spécifique pour la métropole d’Aix-Marseille si les « blocages persistent ».

PAS DE NOUVEL IMPÔT LOCAL
Enfin, un large pan du rapport est consacré aux finances des collectivités territoriales. Hostile à la mise en place d’un nouvel impôt local, qui n’aurait pas de sens au lendemain de la suppression de la taxe d’habitation, Eric Woerth propose « d’ancrer dans la loi organique le partage de la fiscalité nationale entre l’Etat et les collectivités territoriales », en laissant à ces dernières un pouvoir de taux.

Une loi d’orientation des finances locales pourrait être votée en début de mandature, afin de fixer la trajectoire des recettes des collectivités. Le rapport préconise, par ailleurs, de « profondes modifications » dans la structure de financement de chacune des strates du mille-feuillle – fiscalité foncière pour le bloc communal, dotation de solidarité pour les départements, « fiscalité économique plus marquée » pour les régions.

Ce rapport va désormais faire l’objet de concertations entre l’exécutif et les associations d’élus, afin d’aboutir à un certain nombre de réformes, qui pourraient trouver leur chemin à travers plusieurs projets de loi, compte tenu de la diversité des propositions visant toutes, selon leur auteur, à « plus d’efficacité démocratique ».

Prix des petits-déjeuners : une hausse de 50 %

Prix des petits-déjeuners : une hausse de 50 %

Les cours de produits phares du petit-déjeuner  (Café, Orange, cacao) ont augmenté de plus de 50%, selon une étude du courtier Etoro reprise par BFM Bourse.

Plus précisément, ce sont les cours des grains de café Robusta, des fèves de cacao et des oranges qui explosent. Le cacao a même augmenté de 270% au cours de l’année, avant de connaître une baisse drastique début mai.

 

En cause, les conditions climatiques dans les principaux pays producteurs de ces trois matières premières.

Les consommateurs pourraient éventuellement se tourner vers des marques bon marché, à l’instar des marques de distributeurs ou de celles vendues dans les enseignes à bas prix. Moins chères d’environ 25% que leurs concurrentes, les marques de distributeur constituent aujourd’hui environ 34% des achats des Français.

 

Crise du logement : Chute de 20 % des permis de construire

 

Crise du logement : Chute de 20 % des permis de construire 

La situation catastrophique du secteur immobilier se confirme.  Entre mai 2023 et avril 2024, le nombre de permis de construire délivrés par les pouvoirs publics a chuté de près de 18% dans l’Hexagone, selon le ministère de la Transition écologique. 

En cause notamment des taux d’intérêt particulièrement élevés, mais aussi des coups de construction qui ne sont pas compatibles avec la solvabilité des candidats à l’accession. De plus en plus de couches moyennes sont écartés du projet d’achat d’un logement neuf ou ancien surtout après la hausse continue depuis une vingtaine d’années.

D’après les chiffres publiés jeudi par le ministère de la Transition écologique, le nombre de permis de construire délivrés par les pouvoirs publics continue de baisser dans l’Hexagone. Entre mai 2023 et avril 2024, 358.200 logements ont été autorisés à la construction, soit 17,7% de moins que lors des douze mois précédents.

Dans le détail, les maisons individuelles ont fait l’objet de 129.200 autorisations (-19,7%) entre mai 2023 et avril 2024, tandis que les logements collectifs en ont obtenu 229.000 (-16,6%). Au sein des logements collectifs, les résidences (étudiantes, seniors…) ont réussi à sensiblement limiter leur recul, qui s’établit à -11,1%.

Economie, politique, société: les plus lus 31 mai 2024

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Climat–20 % seulement PME ont l’intention de se décarboner

Climat–20 % seulement PME ont l’intention de se décarboner

 En 2023, une PME-PMI ont engagé des efforts pour se décarboner constate ce jeudi la deuxième édition du baromètre du fonds européen Argos Wityu et du cabinet de conseil BCG.

D’après ce sondage réalisé sur 700 petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI), 17% d’entre elles déclarent avoir « fortement investi financièrement », selon « un plan de décarbonation structuré », et ont mesuré leurs émissions en 2023. Au niveau européen : 57% des entreprises interrogées n’ont pas fortement investi dans leur transition écologique en 2023.

Autre statistique intéressante de l’étude : c’est dans le transport et la logistique que les entreprises européennes sont les plus nombreuses à investir pour verdir leur activité (58%), deux fois plus que dans les industries impliquant des fortes températures (29%). A noter aussi : si deux sociétés sur trois estiment que la transition climatique est une opportunité, les entreprises françaises sont en revanche moins optimistes qu’en 2022. Une tendance inverse à celle de l’Allemagne ou du Benelux.

 

Comme avantages économiques permis par la décarbonation, les PME-ETI citent les éléments suivants : l’efficacité énergétique et la réduction des coûts associés (58 %, +4 points par rapport à 2023), la possibilité de remporter des parts de marché (54 %, +3 points) et d’attirer de nouveaux talents (40%, +15 points).

Autour seulement de 10 %  des dirigeants interrogés avaient une approche structurée en matière de décarbonation.

L’étude avait aussi pointé le fait suivant : parmi les principaux freins évoqués par les PME et ETI pour se verdir, figuraient en premier lieu la montagne d’investissements et les difficultés à obtenir des fonds (57%). Viennent ensuite la complexité réglementaire (55%) pour mettre en place des panneaux photovoltaïques par exemple ou d’autres installations afin de réduire l’empreinte carbone de l’énergie utilisée pour fonctionner.

D’après un rapport de l’ONG Carbon Disclosure Project (CDP) et du cabinet de conseil Oliver Wyman, paru en mars, en Europe, quatre entreprises sur cinq n’arrivent pas à réduire leur empreinte carbone au rythme nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques du continent.

 

Transition électrique: Surtout des mots

 Transition électrique: Surtout des mots 

 

D’après une étude dont rend compte « la Tribune », la transition électrique demeure largement un slogan. En effet globalement pour l’ensemble des énergies, la part de l’électrique ne progresse pas dans le monde sauf en Chine.

En effet, selon une nouvelle étude du réseau de recherche autour des énergies renouvelables REN21,  la Chine est seul pays qui a augmenté significativement la part de l’électricité dans son mix global. De 2011 à 2021, celle-ci a crû de 20% à 30%, tandis qu’en Europe et aux Etats-Unis, ce pourcentage a stagné autour de 23% sur la même période. Or, « l’électrification est un levier très important pour réduire la consommation globale et les émissions de gaz à effet de serre », souligne à La Tribune la directrice de REN21, Rana Adib.

En France, l’organisme de référence sur la trajectoire énergétique de la France, RTE, le répète d’ailleurs régulièrement : pour tenir ses objectifs de décarbonation, il faudra utiliser moins d’énergie…mais beaucoup plus d’électricité (+34% en 13 ans). Et pour cause, la transition consistera à convertir une grande partie des usages thermiques d’aujourd’hui (pétrole, gaz…), à coup de véhicules électriques, de production d’hydrogène propre, d’électrification des procédés industriels et de pompes à chaleur dans les logements.

Mais pour REN21, ce mouvement n’est « pas assez rapide », dans l’Hexagone comme ailleurs, « aussi bien dans les transports, que les bâtiments et l’industrie ». En une décennie, l’électrification des bâtiments dans le monde n’a aussi augmenté que de 2%, pointe le réseau, contre +12% pour la Chine seule. Mais ce sont bien les transports qui restent « de loin le plus mauvais élève », pointe Rana Adib, avec une croissance de 0,2% seulement (1,1% en Chine). L’agriculture fait cependant figure d’exception, avec une utilisation d’électricité de 20% à 27% sur ce laps de temps.

Pourtant, la plupart des régions du monde ne restent pas les bras croisés. Dans les transports, les voitures électriques représentaient 18% de toutes les ventes en 2023, soit une croissance de 35% sur un an, relève REN21. Au global, les investissements dans le domaine ont augmenté de 36% en 2023. Et « au moins 18 pays ont annoncé de nouvelles politiques au cours de l’année pour soutenir » ce type de véhicules. Les gouvernements ont ainsi eu recours à divers instruments, notamment des objectifs chiffrés, des incitations fiscales telles que des réductions d’impôts et des subventions, souligne le rapport.

Celui-ci mentionne par exemple le Maroc, lequel a annoncé un budget de 2,24 milliards de dollars pour la mobilité électrique. Ou encore l’Australie et le Brésil, qui ont publié leur stratégie nationale en la matière. De son côté, la Pologne a mis en place des subventions allant jusqu’à 90% du coût de 79 modèles de véhicules électriques. Quant à la Norvège, elle est en passe d’atteindre son objectif de vendre 100% de voitures neuves d’ici 2025 à l’électricité ou à l’hydrogène, « et s’apprête désormais à interdire la vente de camions équipés d’un moteur à combustion interne ».

 

En 2023, la France a elle aussi agi, en renouvelant son fameux bonus écologique. Et dans l’Union européenne, une décision radicale a été prise l’année précédente : dès 2035, plus aucune voiture à essence, diesel ou hybride neuves ne sera commercialisée sur le Vieux continent, au profit du tout électrique – ce qui suscite d’ailleurs des débats houleux pendant la campagne des Européennes.

Même son de cloche sur l’industrie : « de nombreuses entreprises explorent des solutions d’énergie renouvelable, notamment le chauffage solaire thermique, la géothermie et les technologies de biomasse », relève REN21. Certaines envisagent de passer des hauts fourneaux aux fours électriques, et « pilotent des approches innovantes telles que l’injection d’hydrogène dans la fabrication de l’acier ». Par ailleurs, les secteurs de l’alimentation et du papier « utilisent de plus en plus la bioénergie, les pompes à chaleur à l’échelle industrielle et les systèmes solaires thermiques », note le rapport.

Enfin, dans les bâtiments, les pompes à chaleur remplacent de plus en plus les chaudières à gaz. Au niveau mondial, celles-ci ont augmenté de 10% en 2023 par rapport à 2022, un chiffre qui monte même à 38% si l’on se concentre sur l’Europe.

Alors, pourquoi les chiffres restent-ils si mauvais au global ? Pour les transports, il s’agit toujours du secteur avec la part d’énergies renouvelables la plus faible, avec seulement 3,9% en 2021. Surtout, après la forte baisse des émissions de gaz à effet de serre enregistrée pendant la pandémie, les émissions ont continué d’augmenter en 2022, « tirées principalement par la croissance du secteur de l’aviation », précise REN21. D’ailleurs, « le ferroviaire, l’aérien et le maritime ont bénéficié d’un soutien politique moindre » pour effectuer leur transition, note le rapport. Et en général, le secteur continue de souffrir d’un manque de « planification stratégique », estime Rana Adib.

« La semaine dernière, au Forum international sur les transports, la transition énergétique et le rôle des renouvelables n’ont quasiment pas été mentionnés. Sur le sujet, on voit une électrification massive en Chine, mais pour l’instant ça s’arrête là » glisse-t-elle.

Manqueraient aussi des objectifs de réduction de la demande, à travers des politiques publiques ambitieuses, poursuit la directrice de REN21. En outre, celle-ci note que de nombreuses subventions aux combustibles fossiles ont été mises en place pendant la crise, parmi lesquelles des remises à la pompe non ciblées vers les ménages dans le besoin.

Par ailleurs, dans le secteur des bâtiments, malgré les avancées, la plupart des objectifs « ont été limités aux nouveaux bâtiments résidentiels et principalement pour les chauffe-eau solaires ou les installations solaires sur les toits », selon REN21. « On pourrait dire : installez des pompes à chaleur et du solaire sur vos toits, avec d’importants dispositifs d’accompagnement. Mais ça n’arrive pas encore, ou très peu », considère Rana Adib.

Enfin, pour l’industrie, l’électrification se heurte à des défis physiques liés aux processus à haute température, tels que la fabrication de l’acier ou la production de ciment, note REN21. Pour de nombreux procédés, l’hydrogène bas carbone est ainsi identifié comme une solution plus adaptée. Mais là aussi, les progrès restent limités en raison de « coûts de production élevés », d’un « manque de subventions », de la « perception de risque élevé » de la part du secteur financier, ou encore du « manque de normes cohérentes ».

Société et violence –La banalisation de la violence et de l’idiotie en France

Société et violence –La banalisation de la violence et de l’idiotie en France

 

Chaque jour ou presque les médias font état d’une ( ou plusieurs) agression souvent mortelle de la part notamment d’un marginal, d’un élève caractériel ou d’un fanatique. Hier par exemple c’est une élève de 16 ans fichée S qui a agressé un professeur. On objectera que la violence a toujours existé et qu’il est d’ailleurs difficile de faire des comparaisons faute de statistiques sur le très long terme que constitue l’histoire. On peut au moins observer une progression de l’agressivité partout et surtout un abaissement de l’âge des auteurs de brutalité et d’homicide. Pour des motifs politiques, religieux ou de simples conflits. Ce n’est sans doute pas par hasard et c’est sans doute aussi le fruit de la décomposition de l’autorité dans tous les domaines de la société en particulier des services régaliens et notamment de la justice.

Parmi les facteurs explicatifs, il faut aussi prendre en compte l’évolution de la sociologie et l’introduction en France d’individus primaires en mal d’insertion sociale et sociétale. Pour parler plus crûment, l idiotie est consubstantielle à la brutalité des rapports sociaux.
Ceci étant, la société est également grandement responsable. Dans les pays pauvres ou ne manque pas non plus de sauvagerie potentielle, mais la régulation s’opère par une autorité sans faille qui dissuade les intentions criminelles. Et les mêmes populations, les mêmes individus qui dérogent aux règles républicaines et sociales en France ne manifestent pas les mêmes postures de violence dans leur pays d’origine.

Par mimétisme sans doute l’idiotie gagne l’ensemble de la population française en particulier dans la jeunesse dont en moyenne le niveau culturel facilite les dérèglements de jugement et d’action.

 

 

Val-de-Marne : Et encore une nouvelle attaque au couteau

Val-de-Marne : Et encore une nouvelle attaque au couteau

Et encore une nouvelle attaque au couteau en France de la part d’un cinglé. Un ressortissant égyptien de 46 ans a tué un homme de 79 ans à Saint-Maur-des-Fossés, dans le Val-de-Marne, a appris Le Figaro de sources concordantes ce mercredi 30 mai, confirmant une information d’Europe 1. Le suspect a été interpellé et placé en garde à vue.

Les faits ont eu lieu à la mi-journée, avenue Carnot, alors que la victime se rendait dans un foyer du Secours catholique pour récupérer un panier alimentaire, nous indique-t-on. Selon nos confrères, un différend aurait éclaté entre les deux hommes lors d’une collecte de nourriture. Un contexte qui n’a pas encore été confirmé par le parquet. Ce dernier a toutefois souligné auprès du Figaro ne disposer pour l’heure d’«aucun élément en faveur d’un acte à dimension terroriste».

 

Retour en France tourmenté et coûteux des turbines des centrales nucléaires

Retour en France tourmenté et coûteux des turbines  des centrales nucléaires

D’une certaine manière Macon est particulièrement gonflé de se prévaloir du retour en France des turbines des centrales nucléaires. Des équipements stratégiques d’Alstom qui ont été bradés à General Electric puis que la société américaine a abandonné pour être rachetées par EDF (contre son avis).  Une opération à la fois tourmentée et très coûteuse liée aussi au lien particulier de Macron avec General Electric et les affaires de corruption

En 2014, GE rachète la branche énergie d’Alstom dans un contexte où l’entreprise française était engluée dans des affaires de corruption à l’étranger. Succinctement, Frédéric Pierucci, cadre dirigeant d’Alstom, est arrêté en avril 2013 aux États-Unis, Patrick Kron (PDG d’Alstom) négocie avec la direction de GE la cession de la branche énergie du groupe en 2014 sur fond de promesse américaine d’abandonner les poursuites contre Alstom et ses cadres dirigeants, Arnaud Montebourg, alors ministre du redressement productif, préfère d’abord un rapprochement entre Alstom et Siemens et accuse Patrick Kron de négocier dans son dos. Alors que les négociations avec Siemens sont abandonnées, Arnaud Montebourg se rallie à l’option GE tout en cherchant une solution pour maintenir les activités nucléaires sous pavillon français. Nommé le 26 août 2014, Emmanuel Macron valide la cession de toute la branche énergie d’Alstom à GE en novembre 2014. La même semaine, Frédéric Pierucci est libéré sous caution aux États-Unis. Un proche de Macron est alors nommé à la tête de général électricque en France. Il n’y a donc pas lieu de se glorifier de ce retour car l’abandon des turbines aux Américains a constitué une grave erreur stratégique. En plus on impose le rachat à EDF qui n’a ni les compétences ni les moyens financiers.

Ratification du CETA. Un vote imposé par l’assemblée

Ratification du CETA. Un vote imposé par l’assemblée

Contre l’avis du gouvernement, l’assemblée a décidé qu’il conviendrait d’organiser un vote officiel du Parlement concernant l’accord d’échange CETA le Canada. C’est évidemment un revers pour le gouvernement mais cependant assez formel car l’issue de ce vote ne fait pas de doute et le Parlement se prononcera en faveur d’un échange qui par ailleurs globalement d’un assez satisfaction aux deux parties sur le plan économique.

 

Ce jeudi, les députés ont adopté une proposition de résolution des communistes invitant le gouvernement à mettre sur la table de l’Assemblée la ratification du traité de libre-échange avec le Canada, rejeté en mars au Sénat.

C Un vote qui n’a pas de valeur contraignante, mais l’objectif du jour était tout autre pour les oppositions, qui souhaitaient envoyer aux Français  d’abord sans doute en direction des élections européennes, ensuite un message de souveraineté.

80e anniversaire du Débarquement : Poutine pas invité

 80e anniversaire du Débarquement : Poutine pas invité

L’Élysée a tenu à faire savoir que Poutine ne serait pas invité pour le 80è anniversaire du débarquement en Normandie. Une déclaration qui se veut vraisemblablement une preuve de fermeté. En vérité pas un grand courage dans la mesure où d’abord Poutine n’aurait pas accepté de ce déplacer ensuite parce que le dictateur russe et sous le coup d’une procédure au tribunal pénal international.

De toute manière si les circonstances l’avaient permis la venue de Poutine n’aurait pas été très opportune tellement le dictateur et fauteur de troubles politiques et guerriers non seulement en Europe de l’Est mais un peu partout dans le monde y compris en Afrique

«Les conditions ne sont pas réunies compte-tenu de la guerre d’agression que mène la Russie contre l’Ukraine et qui s’est encore intensifiée ces dernières semaines», a indiqué la présidence française.

La Russie n’a donc pas été invitée aux cérémonies du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie, le 6 juin, en raison de sa «guerre d’agression» contre l’Ukraine, a annoncé jeudi l’Elysée.

«Il n’y aura pas de délégation russe. Les conditions ne sont pas réunies compte-tenu de la guerre d’agression que mène la Russie contre l’Ukraine et qui s’est encore intensifiée ces dernières semaines», a indiqué la présidence française.

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