Archive pour le Tag 'L’Ukraine'

La Russie n’a pas son mot à dire si l’Ukraine « demande à des forces alliées d’être sur son territoire »

Macron: La Russie n’a pas son mot à dire si l’Ukraine « demande à des forces alliées d’être sur son territoire »

« L’Ukraine est souveraine. » Dans un entretien accordé à plusieurs journaux régionaux et publié samedi 15 mars, le président de la République, Emmanuel Macron, affirme que « si l’Ukraine demande à des forces alliées d’être sur son territoire » pour garantir un éventuel accord de paix, « ce n’est pas à la Russie d’accepter ou pas ».

Interrogé sur cette force présente en Ukraine comme garantie de sécurité, le chef de l’Etat rappelle qu’il ne s’agit pas « d’y aller seul » et que « de nombreux Etats européens et non-européens sont prêts à participer » à cette initiative. Il s’agirait de « quelques milliers d’hommes » par Etat, déployés « dans des points-clés, pour faire des programmes d’entraînement » et « montrer notre soutien dans la durée », a assuré Emmanuel Macron.

Après l’Ukraine, l’Europe face à Poutine

Après l’Ukraine, l’Europe face à Poutine

 

 

Si les États-Unis peuvent peut-être se permettre d’abandonner l’Ukraine à Vladimir Poutine, il n’en va pas de même pour l’Union européenne : ce n’est pas qu’une question de morale mais tout autant une question de survie face à un régime russe qui, non content d’envahir et de dévaster un pays voisin, multiplie les actions hostiles à l’égard des États de l’UE. L’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie est entrée dans sa quatrième année. Cette guerre est pour l’Union européenne une question très importante, pour une raison très simple : l’UE partage près de 2 300 km de frontières avec la Russie (par la Finlande, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et la Pologne, ces deux dernières étant frontalières uniquement de l’exclave russe de Kaliningrad) et près de 1 300 avec l’Ukraine (par la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie et la Roumanie). Au moment où la nouvelle administration à Washington semble prête à faire des concessions colossales à Moscou pour obtenir au plus vite un cessez-le-feu, quitte à contraindre Kiev à renoncer à une partie considérable de son territoire et à infliger à Volodymyr Zelensky une agression verbale devant les caméras lors de sa récente visite à la Maison Blanche, l’UE se retrouve plus que jamais en première ligne face à l’agressivité du régime de Moscou dans son voisinage immédiat.

 

par Sylvain Kahn
Professeur agrégé d’histoire, docteur en géographie, européaniste au Centre d’histoire de Sciences Po, Sciences Po dans The Conversation 

 
L’argumentaire et les actions russes : le refus fondamental d’une Ukraine réellement indépendante
L’histoire et la géographie de l’État-nation d’Ukraine ne sont ni plus ni moins complexes que celles de la plupart des autres États de l’espace mondial. L’indépendance moderne de l’Ukraine a eu lieu en même temps que celle de la Russie et des anciennes Républiques socialistes soviétiques en 1991.

Lorsque la Russie a remis en cause les frontières orientales de l’Ukraine à partir de 2014, elle l’a fait par la force, avec les actions d’une guerre hybride dans le Donbass, et non par la diplomatie ou le droit international. Les régions d’Ukraine annexées par l’État russe (Crimée en 2014 ; Donetsk, Lougansk, Kherson, Zaporijiia en 2022) ne lui ont pas été rattachées suite à des processus d’autodétermination dans le cadre du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, les référendums organisés par Moscou dans chacune de ces régions – dont aucune à l’exception de la Crimée n’est entièrement occupée par la Russie – n’ayant été que des parodies de scrutins démocratiques, sans même parler du fait qu’ils ont été mis en œuvre en violation du droit international.

Si l’histoire et la géographie permettent de comprendre la complexité de la relation ukraino-russe, leur mobilisation comme facteur explicatif de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe relève du discours et d’une représentation politiques et non d’une explication causale de sciences humaines et sociales.

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Des universitaires dont les recherches portent sur l’Ukraine ou sur la Russie cherchent à caractériser ce qui est à l’œuvre dans cette politique d’invasion de la première par la seconde. Anna Colin Lebedev tend à démontrer comment, dans les pays occidentaux, la manière commune de voir cette région du monde et cette frontière a été façonnée par le point de vue et le récit de la société russe. Il est celui d’un centre sur une de ses périphéries qui ne peut avoir d’existence que dans sa condition de périphérie dépendante, dominée ou assujettie.

Sergueï Medvedev et Marie Mendras ont récemment abouti dans leurs travaux respectifs à la conclusion que cette guerre d’invasion était une des facettes et une des politiques publiques constitutives du régime qui s’est progressivement construit en Russie depuis 25 années.

Une guerre qui reflète la nature du régime poutinien
Le régime poutinien gouverne la société par l’état de guerre permanent. La pratique du pouvoir et de l’administration y sont nourries par la culture du monde criminel et du monde carcéral. La violence comme mode de relation sociale et mode de relation entre l’État et ses administrés y est devenue la norme instituée, à l’image des sociétés criminelles et mafieuses. La guerre contre la société ukrainienne y est alors légitimée comme le moyen banal de résoudre les problèmes que poserait l’existence de l’Ukraine indépendante.

Les massacres arbitraires de civils – dont celui de Boutcha en mars 2022 est emblématique – et la destruction méthodique et constante des infrastructures critiques des villes ukrainiennes témoignent de cette banalisation de la violence au sein de l’appareil d’État et de l’armée russes.

L’enrôlement massif et contraint de Russes – dont de nombreux détenus des prisons dans lesquelles puise l’armée pour faire cette guerre – est acheté aux « soldats », aux nombreux estropiés et à leurs veuves et femmes par des sommes d’argent importantes.

L’agression de l’Ukraine apparaît donc comme le prolongement de cette culture de la violence hiérarchique et de la valorisation symbolique de la culture de la guerre patriotique qui caractérisent le régime politique russe mis en place par l’administration Poutine à travers ses politiques publiques, notamment scolaires, pénitentiaires, judiciaires, militaires et culturelles.

L’UE face à Poutine
De cette invasion à grande échelle dont le but proclamé est la disparition de l’État ukrainien en tant que tel, au motif que le peuple ukrainien serait une fiction et ses dirigeants des nazis, les Européens comprennent que l’État russe et l’UE frontaliers sont des régimes politiques antagonistes que tout sépare. La pratique du premier menace la stabilité voire l’existence du second.

De fait, la Russie mène depuis 2014 des actions de guerre hybride à l’encontre de l’UE : violation régulière de ses espaces aériens, maritimes et cyber, ingérences et manipulations digitales dans les campagnes électorales européennes, financement de partis politiques illibéraux et eurosceptiques… L’invasion de l’Ukraine par la Russie à la frontière de l’UE donne à ces actions répétées une autre signification : les politiques de l’État russe effraient les Européens tout autant qu’elles les choquent.

C’est pourquoi les Européens ont décidé très rapidement dès février 2022 de sanctionner la Russie pour se déprendre de cette interdépendance et assécher autant que possible le financement de son effort de guerre. Dans le même temps, ils ont décidé de soutenir l’effort de guerre de l’Ukraine envahie par des approvisionnements en armes, de lui fournir une aide budgétaire et civile d’ampleur, et d’accueillir jusqu’à 6 millions de réfugiés ukrainiens ayant fui les bombardements russes sur leurs villes. L’aide cumulée des Européens tous secteurs compris est aussi importante que celles fournie par les États-Unis sous l’administration Biden. L’UE – Conseil, Commission et Parlement – ont lancé le processus d’adhésion de l’Ukraine et de la Moldavie à l’UE.

Sur l’Ukraine, les Européens gardent leur cap : celui d’un accord de paix globale apportant une garantie de sécurité pour l’Ukraine et le retour à sa pleine souveraineté. Ils l’ont réaffirmé sans ambiguïté le 24 février 2025 sur place à Kiev et aussi à Washington lors de la visite tout sourire d’Emmanuel Macron à la Maison Blanche. Et ils l’ont dit à nouveau après la discussion houleuse entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump (accompagné de J. D. Vance) du 28 février dans le Bureau ovale.

Au même moment, à New York, à l’ONU, on vient d’assister à la naissance d’un axe américano-russe dans le vote d’une résolution sur « la paix en Ukraine » qui ne mentionne ni l’agresseur ni les territoires conquis et occupés ; les pays européens ont refusé de la soutenir.

Le retour de Donald Trump au pouvoir aux États-Unis pose donc une question simple : les Européens sont-ils en capacité de poursuivre leurs buts politiques de soutien à l’Ukraine dès lors que les Américains cessent de soutenir l’Ukraine et adhèrent au narratif des Russes ?

Le sommet sur l’Ukraine de Londres, qui s’est tenu dimanche 2 février 2025, apporte de premiers éléments de réponse à cette importante question. Il a réuni une douzaine de pays européens y compris le président ukrainien ; mais aussi des dirigeants de la Turquie, de la Norvège et l’OTAN – et bien sûr le premier ministre britannique Keir Starmer, hôte de cette réunion.

On voit que les alliés de l’Ukraine réaffirment et maintiennent à nouveau leur ligne en dépit des pressions grandissantes de la nouvelle administration américaine. Ces dernières, peut-être à la grande surprise de Trump et de Vance, loin de fragiliser la cohésion et la détermination des Européens, semblent au contraire non seulement la renforcer mais rapprocher des pays qui s’étaient différenciés.

On voit aussi qu’en dépit du Brexit le Royaume-Uni s’est pleinement impliqué dans les discussions relatives à la sécurité du continent et a augmenté son aide bilatérale à l’Ukraine. Les dirigeants européens, par exemple allemands, polonais, danois, estoniens et de l’UE – Ursula van der Leyen et Kaja Kallas – reprennent à leur compte des propositions de financement d’une base industrielle et technologique de défense à l’échelle européenne et de dépenses publiques d’armements qui étaient jusqu’alors connues comme des postions françaises.

Si les Européens et leurs alliés sont encore loin d’avoir les réponses opérationnelles à la question « comment faire sans les Américains de Trump en train de construire un nouvel axe avec la Russie de Poutine ? », le sommet de Londres a montré qu’ils sont déterminés à les trouver et à poursuivre leur soutien à l’Ukraine en guerre contre son envahisseur.

Trump assomme un peu plus l’Ukraine en suspendant son aide militaire

Trump assomme un peu plus l’Ukraine en suspendant son aide militaire

Après le désengagement diplomatique vis-à-vis de l’Ukraine, Trump va encore plus loin en suspendant son aide militaire. Cette fois il ne s’agit plus simplement d’un désengagement diplomatique, Trump a décidé de frapper fort en suspendant des maintenant son aide militaire à l’Ukraine y compris celle qui a déjà été approuvée par le congrès. Ce qui par parenthèse va poser des problèmes juridiques internes aux États-Unis. Une opposition des démocrates est à prévoir mais aussi y compris dans le camp républicain. Le pire c’est qu’on accuse Zelionsky de ne pas afficher suffisamment de stratégies de paix en l’invitant à négocier avec un Poutine qui refuse de le rencontrer et même demande son départ ( comme d’ailleurs l’entourage de Trump).

Selon un haut responsable de la Maison-Blanche qui a annoncé la décision lundi 3 mars au soir, l’aide ne reprendra pas tant que le président Zelensky n’aura pas démontré que l’Ukraine s’engageait dans des négociations de paix avec la Russie. «Le président a clairement indiqué qu’il se concentrait sur la paix. Nous avons besoin que nos partenaires s’engagent eux aussi à atteindre cet objectif», a déclaré le responsable dans un communiqué. «Nous faisons une pause pour réexaminer notre aide et nous assurer qu’elle contribue à une solution.». Cette décision devait prendre effet immédiatement, et interrompre les livraisons d’armes et de munitions à destination de l’Ukraine, y compris celles déjà commandées. Près de 4 milliards de dollars d’aide militaire déjà approuvés par le Congrès sont aussi suspendus.

Trump veut les terres et métaux rares de l’Ukraine mais sans accorder de sécurité

Trump veut les terres et métaux rares de l’Ukraine mais sans accorder de sécurité

 

Donald Trump, qui répète sa volonté de mettre fin rapidement à la guerre entre l’Ukraine et la Russie – entrée cette semaine dans sa quatrième année -, entend en fait seulement  récupérer les milliards de dollars d’aides américaines apportées à Kyiv depuis le début du conflit, provoqué par une offensive russe dénoncée comme une invasion par les alliés de l’Ukraine.

S’exprimant mercredi devant des journalistes, le président américain a dit qu’il n’apporterait « pas beaucoup de garanties sécuritaires ». « L’Europe le fera », a-t-il ajouté.

Il a aussi réitéré qu’il fallait que l’Ukraine « oublie » son objectif d’intégrer l’Otan – une position perçue comme une concession majeure faite d’emblée à la Russie, de même que le rejet d’un retour aux frontières ukrainiennes de 2014, soit avant l’annexion par Moscou de la péninsule de Crimée.

Revenu au pouvoir le 20 janvier dernier, Donald Trump a opéré un revirement dans la position de Washington à l’égard de Moscou et de Kyiv, reprochant notamment à l’Ukraine d’être à l’origine de la guerre et de n’avoir pas scellé plus tôt un accord avec la Russie.

L’une des sources au fait de la venue de Volodimir Zelensky à Washington avait déclaré mardi que la question de livraisons d’armes supplémentaires à l’Ukraine était toujours en discussion entre l’administration Trump et Kyiv.

 

 

Politique-Trump prêt à signer la mort de l’Ukraine et de l’Europe

Politique-Trump prêt à signer la mort de l’Ukraine et de l’Europe

Dans une tribune au « Monde », un collectif de personnalités et de citoyens parmi lesquels Daniel Cohn-Bendit, Ariane Mnouchkine, le général Vincent Desportes et Adam Michnik, appelle à la mise en place d’une coalition entre Etats européens accordés sur quelques mesures vitales pour un pays qui défend sa liberté et protège les nôtres.

 
L’Ukraine vit des heures angoissantes. L’armée russe, forte d’un budget militaire de 106 milliards d’euros, qu’elle veut porter à 135 milliards en 2025, poursuit son invasion au prix de dizaines de milliers de morts et de la destruction systématique des infrastructures vitales de l’Ukraine : ses centrales énergétiques, ses hôpitaux, ses usines.Malgré la résistance héroïque des Ukrainiens, elle gagne du terrain grâce aux demi-mesures et aux retards de l’aide apportée par leurs alliés, qui se gardent bien de désigner la seule issue admissible de cette guerre : le retrait de la Russie dans ses frontières.

Tétanisés par les rodomontades de Donald Trump, les gouvernements européens se préparent-ils mezza voce à accepter, avec un lâche soulagement, que la nouvelle administration américaine négocie un accord de cessez-le-feu au détriment de la volonté ukrainienne ?
La trahison de l’Ukraine signerait l’arrêt de mort du projet européen : triomphant aujourd’hui, Poutine reprendrait dans deux, cinq ou sept ans ses guerres de conquête contre l’Ukraine, mais aussi contre la Géorgie, la Moldavie ou les pays baltes. L’ensemble du continent glisserait vers l’abîme. Notre sécurité, nos libertés et nos valeurs sont directement menacées. Il faut donc agir, vite.
L’OTAN est suspendue au bon vouloir de la Maison Blanche. L’Union européenne (UE) se heurte à l’indécision et à la pusillanimité de certains chefs d’Etat et de gouvernement, et au double jeu du premier ministre hongrois Viktor Orban. C’est pourquoi, nous appelons à la mobilisation de tous les citoyens européens : si l’OTAN ne prend pas rapidement ses responsabilités pour inviter l’Ukraine à rejoindre l’Alliance atlantique, il faut que se mette en place une coalition des Etats européens volontaires ….

Politique-Trump prêt à signer la mort de l’Ukraine et de l’Europe

Politique-Trump prêt à signer la mort de l’Ukraine et de l’Europe

Dans une tribune au « Monde », un collectif de personnalités et de citoyens parmi lesquels Daniel Cohn-Bendit, Ariane Mnouchkine, le général Vincent Desportes et Adam Michnik, appelle à la mise en place d’une coalition entre Etats européens accordés sur quelques mesures vitales pour un pays qui défend sa liberté et protège les nôtres.

 

L’Ukraine vit des heures angoissantes. L’armée russe, forte d’un budget militaire de 106 milliards d’euros, qu’elle veut porter à 135 milliards en 2025, poursuit son invasion au prix de dizaines de milliers de morts et de la destruction systématique des infrastructures vitales de l’Ukraine : ses centrales énergétiques, ses hôpitaux, ses usines.Malgré la résistance héroïque des Ukrainiens, elle gagne du terrain grâce aux demi-mesures et aux retards de l’aide apportée par leurs alliés, qui se gardent bien de désigner la seule issue admissible de cette guerre : le retrait de la Russie dans ses frontières.

Tétanisés par les rodomontades de Donald Trump, les gouvernements européens se préparent-ils mezza voce à accepter, avec un lâche soulagement, que la nouvelle administration américaine négocie un accord de cessez-le-feu au détriment de la volonté ukrainienne ?
La trahison de l’Ukraine signerait l’arrêt de mort du projet européen : triomphant aujourd’hui, Poutine reprendrait dans deux, cinq ou sept ans ses guerres de conquête contre l’Ukraine, mais aussi contre la Géorgie, la Moldavie ou les pays baltes. L’ensemble du continent glisserait vers l’abîme. Notre sécurité, nos libertés et nos valeurs sont directement menacées. Il faut donc agir, vite.
L’OTAN est suspendue au bon vouloir de la Maison Blanche. L’Union européenne (UE) se heurte à l’indécision et à la pusillanimité de certains chefs d’Etat et de gouvernement, et au double jeu du premier ministre hongrois Viktor Orban. C’est pourquoi, nous appelons à la mobilisation de tous les citoyens européens : si l’OTAN ne prend pas rapidement ses responsabilités pour inviter l’Ukraine à rejoindre l’Alliance atlantique, il faut que se mette en place une coalition des Etats européens volontaires ….

Trump prêt à signer la mort de l’Ukraine et de l’Europe

Trump prêt à signer la mort de l’Ukraine et de l’Europe

Dans une tribune au « Monde », un collectif de personnalités et de citoyens parmi lesquels Daniel Cohn-Bendit, Ariane Mnouchkine, le général Vincent Desportes et Adam Michnik, appelle à la mise en place d’une coalition entre Etats européens accordés sur quelques mesures vitales pour un pays qui défend sa liberté et protège les nôtres.

 

 

L’Ukraine vit des heures angoissantes. L’armée russe, forte d’un budget militaire de 106 milliards d’euros, qu’elle veut porter à 135 milliards en 2025, poursuit son invasion au prix de dizaines de milliers de morts et de la destruction systématique des infrastructures vitales de l’Ukraine : ses centrales énergétiques, ses hôpitaux, ses usines.

Malgré la résistance héroïque des Ukrainiens, elle gagne du terrain grâce aux demi-mesures et aux retards de l’aide apportée par leurs alliés, qui se gardent bien de désigner la seule issue admissible de cette guerre : le retrait de la Russie dans ses frontières.

Tétanisés par les rodomontades de Donald Trump, les gouvernements européens se préparent-ils mezza voce à accepter, avec un lâche soulagement, que la nouvelle administration américaine négocie un accord de cessez-le-feu au détriment de la volonté ukrainienne ?
La trahison de l’Ukraine signerait l’arrêt de mort du projet européen : triomphant aujourd’hui, Poutine reprendrait dans deux, cinq ou sept ans ses guerres de conquête contre l’Ukraine, mais aussi contre la Géorgie, la Moldavie ou les pays baltes. L’ensemble du continent glisserait vers l’abîme. Notre sécurité, nos libertés et nos valeurs sont directement menacées. Il faut donc agir, vite.
L’OTAN est suspendue au bon vouloir de la Maison Blanche. L’Union européenne (UE) se heurte à l’indécision et à la pusillanimité de certains chefs d’Etat et de gouvernement, et au double jeu du premier ministre hongrois Viktor Orban. C’est pourquoi, nous appelons à la mobilisation de tous les citoyens européens : si l’OTAN ne prend pas rapidement ses responsabilités pour inviter l’Ukraine à rejoindre l’Alliance atlantique, il faut que se mette en place une coalition des Etats européens volontaires ….

L’existence de l’Ukraine en sursis (Zekinsky)

L’existence de l’Ukraine en sursis (Zekinsky)

 

 

Non seulement les États-Unis ne veulent plus soutenir l’Ukraine mais d’une certaine manière ils valideent les positions agressives de Poutine et ses velléités d’étendre son empire. Trump ne dit pas autre chose concernant les États-Unis quand il parle d’annexer le Canada, le Groenland ou encore le canal de Panama. Trump  et Poutine présentent des caractères communs dans leur rapport à la démocratie et aux règles internationales qu’ils bafouent sans vergogne. Les deux chefs d’État sont en faite des gangsters fous pour qui seuls comptent le pouvoir et l’argent. Il faudra s’attendre dans les jours et les mois à venir à des bouleversements dans le champ international car cela va aussi donner une légitimité à tous les candidats dictateurs et à leurs folles entreprises.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a en effet affirmé vendredi que Kiev aurait «peu de chance de survivre» sans le soutien de Washington, deux jours après l’onde de choc provoquée par la conversation téléphonique entre le président américain et son homologue russe. «Nous aurons peu de chance, peu de chance de survivre sans le soutien des États-Unis. Je pense que c’est très important», a affirmé Zelensky lors d’une interview avec la chaîne NBC, en marge de la Conférence sur la sécurité de Munich, où il a rencontré le vice-président américain JD Vance.

Noël : une attaque massive de Poutine sur l’Ukraine

Noël : une attaque massive de Poutine sur l’Ukraine

 

La Russie a lancé ce mercredi matin 25 décembre plus de 70 missiles et plus de 100 drones explosifs sur l’Ukraine avec son système énergétique pour cible, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dénonçant une attaque «inhumaine» le jour de Noël de la part de son homologue russe Vladimir Poutine.

 

Trump : Une chance pour l’Ukraine ?

Trump : Une chance pour l’Ukraine ?

À l’heure où l’élection du nouveau locataire de la Maison Blanche rebat les cartes de la scène internationale, le soutien américain à l’Ukraine dans la guerre l’opposant à la Russie sera réévalué. En dépit de déclarations ambiguës, Trump devrait être lors de son second mandat un soutien pragmatique envers Kiev pénalisant Moscou. Le président Volodymyr Zelensky a été l’un des premiers dirigeants mondiaux à s’entretenir avec Donald Trump après sa victoire à l’élection du 5 novembre 2024. À cette occasion, le président ukrainien a exprimé sa confiance dans la « potentialité d’une coopération renforcée ». Or cet optimisme est loin d’être partagé par la plupart des experts. En effet, bien des observateurs de la politique internationale soulignent que Donald Trump a affiché par le passé une posture critique à l’égard de l’OTAN, a jugé trop élevé le montant de l’aide américaine octroyée à Kiev et a, de surcroît, promis un accord rapide avec Moscou pour mettre fin au conflit. Autant de prises de position qui ont alimenté l’incertitude quant à l’engagement de Washington pour aider Kiev à repousser l’armée russe.

 

par 

Associate Professor of Instruction in the School of Interdisciplinary Global Studies, Affiliate Professor at the Institute for Russian, European, and Eurasian Studies, University of South Florida dans The Conversation 

En tant que spécialiste de l’Europe de l’Est, je comprends ces préoccupations, mais je propose toutefois d’en prendre le contre-pied. À mon sens, le retour d’une présidence Trump n’est pas forcément une mauvaise nouvelle pour l’Ukraine.

Donald Trump est souvent dépeint comme un dirigeant isolationniste, profondément nationaliste et opposé à tout type d’interventionnisme sur la scène internationale.

Il a alimenté cette image en affirmant, par exemple, que les États-Unis ne défendraient pas, en cas d’attaque russe, un membre de l’OTAN si ce pays ne remplissait pas ses objectifs en matière de dépenses militaires conformément aux engagements de l’Alliance atlantique.

Néanmoins, ce constat peut être nuancé par des faits établis et les positions antérieures du Parti républicain.

En décembre 2023, le Congrès américain a adopté une loi bipartisane interdisant à un président de retirer unilatéralement les États-Unis de l’OTAN –, incluant ainsi de fait la sécurité et la stabilité de l’Europe dans l’intérêt des États-Unis. Le co-auteur de ce projet de loi, le sénateur républicain Marco Rubio, s’est imposé ces derniers mois comme un partenaire clé de Donald Trump lors de la campagne électorale et, surtout, vient d’être nommé par ce dernier pour intégrer son futur gouvernement au poste prestigieux de secrétaire d’État.

En outre, les États-Unis et l’Europe demeurent mutuellement des partenaires économiques de premier plan. De sorte que Washington devrait continuer à s’engager dans les enjeux sécuritaires européens aussi longtemps qu’une déstabilisation du Vieux Continent aura des effets sur l’économie mondiale et en particulier celle des États-Unis.

Par ailleurs, il n’est pas du tout certain que la nouvelle administration s’écartera significativement des politiques extérieures menées par celles des présidents Obama et Biden, et par Trump durant son premier mandat. Un consensus existe dans la classe politique américaine sur le fait que la Chine constitue la principale menace pour les États-Unis. Or Pékin a apporté son soutien à Vladimir Poutine après le déploiement des opérations militaires en Ukraine.

La poursuite de la coopération entre les États-Unis et leurs alliés européens renforcerait la position du pays en Asie. Des coopérations militaires directes, à l’instar de l’accord AUKUS signé avec le Royaume-Uni et l’Australie pour fournir à cette dernière des sous-marins à propulsion nucléaire, participent à la stratégie américaine visant à contrer et à contenir la menace chinoise dans le Pacifique. Washington entend également montrer à ses alliés en Asie – tels que le Japon, la Corée du Sud ou Taïwan – qu’il est un partenaire fiable en matière de sécurité en temps de crise.

L’idée que Donald Trump entretient de bonnes relations avec Poutine a été largement relayée. Lors de sa campagne électorale, le candidat républicain a insisté sur le fait qu’en cas de victoire, il ramènerait la paix en Ukraine avant même son investiture. Il avait aussi qualifié le dirigeant russe de « génie » et d’homme « avisé » pour avoir envahi l’Ukraine.

Poutine a félicité Trump pour sa victoire, saluant le « courage » dont il a fait preuve à la suite de la tentative d’assassinat qui l’a visé lors d’un meeting en juillet 2024. Le Kremlin s’est également dit ouvert au dialogue avec le président étasunien nouvellement élu.

Mais en réalité, la politique conduite par Donald Trump à l’égard de la Russie au cours de son premier mandat a été nettement plus musclée que ses mots le laissent supposer. En effet, il y a de bonnes raisons de penser que la première administration Trump s’est montrée plus dure envers Poutine que l’administration Obama qui l’avait précédée.

Trump avait, par exemple, fourni aux Ukrainiens des missiles antichars alors que l’administration Obama avait refusé de leur transférer de telles armes. De même, en 2018, sous Trump, les États-Unis s’étaient retirés du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) en raison des violations du texte par Moscou, alors qu’en 2014, après que la Russie avait prétendument testé un missile de croisière (à longue portée), le président Obama avait accusé Moscou de violer le traité FNI mais n’en avait pas retiré les États-Unis pour autant.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, avait qualifié le retrait décidé par Donald Trump de décision « très dangereuse ». Et pour cause : le traité FNI empêchait les États-Unis de développer de nouvelles armes et leur liait les mains dans le Pacifique, dans le cadre de leur rivalité stratégique avec la Chine.

Entre Donald Trump et Vladimir Poutine, une entente en dents de scie. Trump White House Archived Shealah Craighead/Flickr
En 2019, Trump avait signé un texte comprenant des sanctions contre la construction du gazoduc Nord Stream 2 qui devait relier directement, via la mer Baltique, la Russie à l’Allemagne. Le gazoduc, rendu inopérant depuis par un sabotage survenu en septembre 2022, était vertement dénoncé par l’Ukraine car il permettait à Moscou d’exporter son pétrole en contournant les pipelines présents sur le territoire ukrainien et de mettre en œuvre à l’encontre du gouvernement de Kiev un « blocus économique et énergétique ». Ces sanctions contre Nord Stream 2 ne sont que l’une des 52 actions politiques portées par la première administration Trump visant à faire pression sur la Russie.

De son côté, l’administration Biden a d’abord levé les sanctions contre Nord Stream 2 en 2021, avant de les réimposer le 23 février 2022, soit la veille du déclenchement de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Près de trois ans après l’invasion russe du territoire ukrainien, la machine de guerre du Kremlin fonctionne toujours grâce aux revenus tirés de l’exportation d’énergies fossiles. Malgré les sanctions occidentales sans précédent visant à restreindre les ventes de pétrole et de gaz russes, de nombreux pays continuent d’importer des hydrocarbures depuis la Russie. L’Inde, par exemple, est devenue à la suite du déclenchement du conflit le plus gros acheteur de pétrole brut russe.

Dans un tel contexte, la politique menée par Trump dans le domaine de l’énergie, même si elle ne visera pas directement Moscou, pourrait tout de même nuire aux intérêts russes. En effet, Trump a promis à plusieurs reprises d’accroître l’exploitation de pétrole et de gaz sur le sol américain. Et même s’il faut du temps pour que cela se traduise par une altération des prix des énergies fossiles, l’augmentation de la production aux États-Unis – déjà premier producteur mondial de pétrole brut – aurait d’importantes conséquences sur le marché mondial.

Le retour de Trump à la Maison Blanche pourrait également se traduire par une application plus stricte des sanctions pétrolières américaines contre l’Iran, réduisant ainsi la capacité de Téhéran à vendre des armes à la Russie. En effet, l’Iran apporte son soutien à la Russie à la fois diplomatiquement et militairement depuis le début de l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Or depuis 2020, les revenus iraniens provenant des exportations de pétrole ont presque quadruplé, passant de 16 milliards de dollars à 53 milliards en 2023 selon l’Agence d’information sur l’énergie (U.S. Energy Information Administration).

Enfin, toute conjecture sur les décisions que prendra Trump une fois au pouvoir se révèle difficile tant ce dernier s’est toujours montré imprévisible sur la scène politique. Sans oublier que la politique étrangère des États-Unis peut évoluer sur le long cours : il ne faut donc pas s’attendre à des percées immédiates ou à des surprises majeures. Il ressort de tous ces éléments que le bilan du premier mandat Trump permet de contrebalancer les opinions des commentateurs ayant suggéré que sa victoire ne serait pas de bon augure pour l’Ukraine…

Biden autorise enfin l’Ukraine à frapper la Russie jusqu’à 300 km en profondeur

Biden autorise enfin l’Ukraine à frapper la Russie jusqu’à 300 km en profondeur

Jusque-là l’Ukraine n’avait pas été autorisée à utiliser les missiles américains ATACMSJoe Biden, après plusieurs mois de demandes pressantes, a donné son accord à Volodomyr Zelensky pour utiliser les missiles américains ATACMS, d’une portée de 300 kilomètres, contre la Russie, a annoncé un responsable américain à l’AFP, confirmant une information du New-York Times 

Cette décision est un changement important dans la conduite des opérations ukrainiennes. Avec ces missiles d’une portée maximale de plusieurs centaines de kilomètres, l’Ukraine pourrait toucher des sites logistiques des forces russes et des aérodromes d’où décollent ses bombardiers. Le président russe, Vladimir Poutine, avait prévenu qu’une telle décision signifierait que «les pays de l’Otan sont en guerre contre la Russie».

 

 

Attaque surprise de l’Ukraine en Russie sur 1000 km²

Attaque surprise de l’Ukraine en Russie sur 1000 km²

Une attaque surprise de l’Ukraine en Russie qui ne remet pas en cause cependant les rapports de force sur l’ensemble de la ligne de front où la Russie a progressé ces derniers temps mais qui constitue cependant un revers politique pour Poutine visiblement très remonté contre les carences de l’armée russe.

« Nous continuons à mener des opérations offensives dans la région de Koursk. A l’heure actuelle, nous contrôlons environ 1.000 km2 du territoire de la Fédération de Russie », a déclaré le commandant de l’armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, lors d’une réunion avec le président Volodymyr Zelensky.

L’opération ukrainienne, que l’armée russe essaie de repousser depuis six jours, s’étend sur une zone de 12 kilomètres de profondeur et 40 kilomètres de largeur, avait auparavant déclaré le gouverneur par intérim, Alexeï Smirnov. Les forces ukrainiennes occupent 28 localités dans la zone, selon les Russes.

Selon Alexeï Smirnov, quelque 121.000 personnes ont été évacuées de la région en raison de l’offensive militaire ukrainienne. « A ce jour, 121.000 »  personnes « sont parties ou ont été évacuées » de la région de Koursk, a précisé Alexeï Smirnov, lors d’une réunion présidée par Vladimir Poutine, retransmise à la télévision russe.

Attaque surprise de l’Ukraine en Russie

Attaque surprise de l’Ukraine en Russie

Une attaque surprise de l’Ukraine en Russie qui s’est caractérisée par une avancée sur une trentaine de kilomètres. Les Russes eux-mêmes reconnaissent cette percée tout en assurant avoir stoppé les troupes ukrainiennes.

Après des mois de retraite face à l’armée du Kremlin sur le front Est, l’Ukraine a lancé mardi une opération d’envergure dans la région frontalière russe de Koursk, y pénétrant, selon des analystes, sur des dizaines de kilomètres et prenant le contrôle de plusieurs localités. Face à cette attaque surprise, la Russie a dépêché des renforts et instauré un régime « antiterroriste » dans trois régions frontalières de l’Ukraine, dont celle de Koursk.

L’incursion vise à « étirer » les forces de Moscou et à « déstabiliser » la Russie, selon un haut responsable ukrainien interrogé samedi soir par l’AFP. D’après cette source, « des milliers » de soldats ukrainiens participent à cette offensive.

 

 

Le Mali rompt ses relations diplomatiques avec l’Ukraine !

 Mali rompt  ses relations diplomatiques avec l’Ukraine !

L’alignement du Mali sur la Russie concernant les relations diplomatiques avec l’Ukraine prouve à quel point la dictature est prisonnière de Poutine. Et cela au motif que Kief dans une lourde défaite de l’armée malienne et du groupe paramilitaire russe Wagner fin juillet lors de combats avec les séparatistes et des djihadistes. La même dialectique grotesque que  Poutine car l’Ukraine a évidemment mieux à faire qu’à intervenir en ce moment loin de ses frontières.

Le gouvernement de transition du Mali a décidé de la «rupture avec effet immédiat de ses relations diplomatiques avec l’Ukraine», a déclaré le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga.

À se demander si un jour la dictature du Mali ne va pas mettre en cause la principauté de Monaco !

Adhésion de l’Ukraine à l’UE : Un long chemin

Adhésion de l’Ukraine à l’UE : Un long chemin

Sans doute une dizaine d’années et encore en allant vite. La ministre belge des Affaires étrangères Hadja Lahbib, dont le pays préside actuellement le Conseil de l’UE, qui rassemble les États membres, a prévenu que « les négociations d’adhésion que nous ouvrons aujourd’hui (ndlr : mardi) seront rigoureuses et exigeantes ». Et d’ajouter : « Avec détermination et engagement, nous sommes confiants dans votre capacité à parvenir à une conclusion positive ». La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a elle aussi salué cette « bonne nouvelle ».

Seul Budapest a manifesté sa réprobation, rappelant que l’Ukraine était encore « très loin » de remplir tous les critères avant de pouvoir rejoindre les Vingt-Sept, selon le ministre hongrois des Affaires européennes Janos Boka.

État membre de l’UE le plus proche de la Russie de Vladimir Poutine, la Hongrie bloque aussi toute l’aide militaire européenne à Kiev.

Le Conseil de l’UE rassemble les 27 au niveau ministériel, en fonction des sujets qu’ils ont à traiter. Il est présidé à tour de rôle, pour six mois, par un des pays membres de l’UE. « Environ 40% des décisions voulues par l’UE sur l’Ukraine sont bloquées », s’agaçait, fin mai, à Bruxelles, le ministre lituanien des Affaires étrangères, Gabrielius Landsbergis. Ainsi, l’aide militaire de l’UE à l’Ukraine, d’un montant de 6,6 milliards d’euros, est toujours bloquée. Et la future présidence hongroise n’a, semble-t-il, aucune intention de lever son veto.

Une fois la conférence intergouvernementale formellement ouverte, les négociateurs vont d’abord passer en revue la législation des deux pays pour vérifier si elle est compatible avec celle de l’UE.

L’exécutif européen a réclamé de Kiev des mesures pour lutter contre la corruption et l’emprise des oligarques.. L’ouverture de négociations n’est qu’une étape d’un processus d’adhésion long et ardu. Une éventuelle entrée dans l’UE de l’Ukraine, pays de plus de 40 millions d’habitants et puissance agricole, pose de nombreuses difficultés, à commencer par celle des aides financières dont elle devrait bénéficier.

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