Ce qu’il faut retenir de la consultation de Macron: Rien !
Chacun reste bien campé sur ses positions; en gros théoriquement , on affirme être partisan d’un élargissement des alliances mais sans les autres. En plus si on a surtout parlé de cuisine politique on a cette fois encore oubliée les deux problématiques essentielles à savoir la question économique et notamment la relance de la croissance mais aussi le risque de débâcle financière à terme.
Comme des perroquets les partis répètent inlassablement leur discours obsolète et refusent clairement une véritable union nationale républicaine.
Le pays est tout simplement renvoyé aux divisions récurrentes de la IVe République, à son immobilisme et à ses contradictions. Le président qui pense encore avoir du pouvoir organise des réunions qui ne servent à rien d’autant plus qu’il est complètement discrédité
« Le projet, rien que le projet »: Un slogan et un mensonge
Législatives 2024 : « On ne peut pas dire ‘le projet, rien que le projet’ parce que ça revient à dire qu’on ne fera rien », explique la députée PS Céline Hervieu. »Il faudra travailler un dialogue, un consensus, un compromis sans compromission mais avec d’autres forces politiques », affirme la députée jeudi sur franceinfo.
« On ne peut pas dire ‘le projet, rien que le projet’. Je ne peux pas être d’accord avec cela parce que ça revient à dire qu’on ne fera rien puisqu’il n’y a pas de majorité », explique jeudi 11 juillet sur franceinfo Céline Hervieu, députée de la 11e circonscription de Paris et porte-parole du PS. Les tractations se poursuivent à gauche pour tenter de désigner un Premier ministre.
Législatives 2024 : quatre questions sur la hausse du smic à 1 600 euros, une mesure proposée par le Nouveau Front populaire et qui divise
« Les gens nous ont fait confiance dans le cadre d’un projet », rappelle la députée. Un projet avec « des priorités » et « des valeurs ». Toutefois, Céline Hervieu le reconnaît, les Français n’ont pas désigné de majorité : « Il faut que nous aussi on en prenne acte ». Elle le sait, son parti « va devoir dialoguer » et assure que les socialistes sont « dans une position d’ouverture ».
La députée souhaite « parler vrai » : « De dire aux Français qu’on appliquera un programme et qu’on votera un budget sans majorité c’est mentir. Il faudra travailler un dialogue, un consensus, un compromis sans compromission mais avec d’autres forces politiques », conclut-elle.
« On a l’impression d’une double dissolution : de l’Assemblée nationale et de la société tout entière » : la sociologue et philosophe Dominique Meda ne décolère pas contre Emmanuel Macron, qui « ne comprend rien de la société » et dont elle avait lié la victoire en 2017 à celle, « plus tard », de l’extrême droite. Elle livre son effroi devant un processus de déréliction qui semble inarrêtable, elle argumente sa vive inquiétude face au projet économique, social, sociétal, anti-écologique et anti-européen du Rassemblement national. Mais elle garde espoir. D’une part dans la société pensée par le Nouveau Front populaire, d’autre part dans un renouveau démocratique auquel elle invite toutes les parties prenantes, y compris patronales, à participer. (dans la Tribune)
Philosophe, sociologue et haute fonctionnaire : de ces trois points de vue, comment interprétez-vous ce moment historique ?
Ayant été formée à la philosophie, je suis effrayée par la place qu’a prise la sophistique dans la politique. Depuis ses origines, la philosophie est un effort pour lutter contre ceux qui, au lieu de chercher la vérité et la justice, trompent les gens auxquels ils s’adressent avec des raisonnements fallacieux, des illusions et de beaux discours pour gagner leurs faveurs. On a l’impression aujourd’hui qu’une partie des politiques disent n’importe quoi, mentent sciemment pour obtenir les votes de celles et ceux qui souffrent et qui n’ont pas le temps d’aller vérifier leurs propos ou de s’enquérir des conséquences des politiques proposées. Comme sociologue, je suis désolée que nos dirigeants politiques ne lisent pas plus les travaux qui depuis des années alertent sur l’énorme malaise de la société française et apportent des explications. Comme haute fonctionnaire, je suis convaincue que les choix appliqués depuis une trentaine d’années dans notre pays ne sont pas les bons et que nous avons octroyé trop d’importance au prisme économique, économiciste, au lieu de nous intéresser aux conditions de vie concrètes de nos concitoyens. Et j’englobe évidemment la gauche dans cette critique.
Législatives et marchés financiers, « on n’a encore rien vu »
À juste titre la Tribune titre que les législatives pourraient provoquer des bouleversements sur les marchés financiers et qu’on a sans doute encore rien vu. En effet pour l’essentiel, la plupart des programmes politiques celui du Front National, celui du Front populaire ou même celui d’Attal sont essentiellement marqués de préoccupations sociales. Les aspects économiques, technologiques et financiers sont largement absents. Bref des programmes à usage essentiellement de campagnes électorales mais qu’il s’ils étaient appliqués pourraient créer une crise financière grave.
Le plongeon a démarré dès lundi, après l’annonce de la dissolution. Le CAC 40, l’indice phare de la Bourse de Paris, a chuté de 6,48 % en cinq jours (-2,66 % pour la seule journée de vendredi). Près de 160 milliards d’euros de capitalisation se sont évaporés, dans la pire semaine boursière enregistrée depuis mars 2022, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Si toutes les entreprises du CAC 40 ont subi les dégâts de cette tempête, ce sont les banques (qui détiennent 7,7 % de la dette publique nationale), BNP Paribas, Crédit Agricole, Société générale et BPCE, qui en ont été les premières victimes. La Société générale (-14,87 %), déjà fragilisée avant le scrutin européen, a été davantage sanctionnée que ses concurrentes. Les groupes spécialisés dans les infrastructures – plus exposés à leur marché domestique – ont également encaissé de fortes baisses, à l’image de Veolia (-9,89 %).
Législatives et marchés financiers, « on n’a encore rien vu »
À juste titre la Tribune titre que les législatives pourraient provoquer des bouleversements sur les marchés financiers et qu’on a sans doute encore rien vu. En effet pour l’essentiel, la plupart des programmes politiques celui du Front National, celui du Front populaire ou même celui d’Attal sont essentiellement marqués de préoccupations sociales. Les aspects économiques, technologiques et financiers sont largement absents. Bref des programmes à usage essentiellement de campagnes électorales mais qu’il s’ils étaient appliqués pourraient créer une crise financière grave.
Le plongeon a démarré dès lundi, après l’annonce de la dissolution. Le CAC 40, l’indice phare de la Bourse de Paris, a chuté de 6,48 % en cinq jours (-2,66 % pour la seule journée de vendredi). Près de 160 milliards d’euros de capitalisation se sont évaporés, dans la pire semaine boursière enregistrée depuis mars 2022, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Si toutes les entreprises du CAC 40 ont subi les dégâts de cette tempête, ce sont les banques (qui détiennent 7,7 % de la dette publique nationale), BNP Paribas, Crédit Agricole, Société générale et BPCE, qui en ont été les premières victimes. La Société générale (-14,87 %), déjà fragilisée avant le scrutin européen, a été davantage sanctionnée que ses concurrentes. Les groupes spécialisés dans les infrastructures – plus exposés à leur marché domestique – ont également encaissé de fortes baisses, à l’image de Veolia (-9,89 %).
Compétences économiques : les Français n’y comprennent rien
D’après un sondage OpinionWay pour le Cercle Jean-Baptiste Say, publié jeudi, Les Français font preuve d’une grande méconnaissance des principaux indicateurs économiques . Des Français qui en grande majorité ignorent le montant du déficit budgétaire et les grands agrégats Financiers.
Des Français par exemple qui n’ont aucune idée de la dette publique, qui s’est établie à 110,6% du PIB fin 2023. ( Une dette qui s’approche des 100 000 € par ménage).
Interrogés sur la part de Français qui paient des impôts sur leurs revenus, 38% des sondés ne savent pas répondre. Ceux qui se prononcent sont, en moyenne, proches de la réalité (43%, contre 44% selon les chiffres de la Direction générale des Finances publiques). Mais seul un peu plus d’un quart des Français voient juste, entre 25 et 49%.
Près de trois Français sur dix (28%) considèrent que l’endettement de la France n’est pas un problème. Cette opinion a surtout la cote chez les jeunes : 45% des étudiants la partagent, contre seulement 16% des retraités.
S’il y a un fort consensus sur la nécessité d’augmenter le taux d’actifs pour augmenter les richesses (82%), près de six Français sur dix jugent possible de créer plus de richesse en travaillant moins. Les plus jeunes en sont les plus convaincus : ils sont 77% à partager cette position parmi les étudiants, contre 39% parmi les retraités.
Seul un Français sur deux a confiance en l’Éducation nationale dans sa capacité à former les jeunes générations aux sujets économiques de façon simple et factuelle. À peine la moitié (46%) estiment que les journalistes maîtrisent bien les sujets économiques. Ces doutes sont aussi renforcés concernant les dirigeants politiques (39%).
Bref il y a une certaine cohérence entre l’incompétence des dirigeants politiques et la méconnaissance d’une grande partie des Français. Plusieurs études ont d’ailleurs déjà démontré que les Français étaient les derniers d’Europe en matière de connaissances économiques.
Gestion, déficit, dette : des Français n’y comprennent rien
D’après un sondage OpinionWay pour le Cercle Jean-Baptiste Say, publié jeudi, Les Français font preuve d’une grande méconnaissance des principaux indicateurs économiques . Des Français qui en grande majorité ignorent le montant du déficit budgétaire et les grands agrégats Financiers.
Des Français par exemple qui n’ont aucune idée de la dette publique, qui s’est établie à 110,6% du PIB fin 2023. ( Une dette qui s’approche des 100 000 € par ménage).
Interrogés sur la part de Français qui paient des impôts sur leurs revenus, 38% des sondés ne savent pas répondre. Ceux qui se prononcent sont, en moyenne, proches de la réalité (43%, contre 44% selon les chiffres de la Direction générale des Finances publiques). Mais seul un peu plus d’un quart des Français voient juste, entre 25 et 49%.
Près de trois Français sur dix (28%) considèrent que l’endettement de la France n’est pas un problème. Cette opinion a surtout la cote chez les jeunes : 45% des étudiants la partagent, contre seulement 16% des retraités.
S’il y a un fort consensus sur la nécessité d’augmenter le taux d’actifs pour augmenter les richesses (82%), près de six Français sur dix jugent possible de créer plus de richesse en travaillant moins. Les plus jeunes en sont les plus convaincus : ils sont 77% à partager cette position parmi les étudiants, contre 39% parmi les retraités.
Seul un Français sur deux a confiance en l’Éducation nationale dans sa capacité à former les jeunes générations aux sujets économiques de façon simple et factuelle. À peine la moitié (46%) estiment que les journalistes maîtrisent bien les sujets économiques. Ces doutes sont aussi renforcés concernant les dirigeants politiques (39%).
Bref il y a une certaine cohérence entre l’incompétence des dirigeants politiques et la méconnaissance d’une grande partie des Français. Plusieurs études ont d’ailleurs déjà démontré que les Français étaient les derniers d’Europe en matière de connaissances économiques.
« Intelligence artificielle » est un mauvais anglicisme. Selon Laurent Daudet, cofondateur de LightOn, « les algorithmes que nous utilisons n’ont rien d’intelligent ». Pour ce professeur d’informatique et startuppeur, les progrès récents de l’IA sont néanmoins « fascinants ». ( dans les Echos ») . Laurent Daudet est physicien, docteur en sciences du signal. Enseignant chercheur en informatique depuis plus de vingt ans, il a cofondé la start-up LightOn qui développe des modèles d’intelligence artificielle générative. Il vient de cosigner, avec le dessinateur indien Appupen, le roman graphique « Dream Machine » (1).
Quel regard portez-vous sur l’engouement actuel autour de l’intelligence artificielle ?
Tout a démarré exactement le 30 novembre 2022, lorsqu’ OpenAI a ouvert ChatGPT au grand public. Bien sûr, pour nous, ce n’était pas tellement une surprise. Chez LightOn, on travaillait, depuis 2020 déjà, sur l’IA générative.
Les plus gros modèles ont maintenant plus de 100 milliards de paramètres. Tout l’art consiste à régler ces paramètres. Cela demande des milliers de serveurs informatiques pour les entraîner sur des bases de milliers de milliards de mots qui tournent en continu pendant plusieurs semaines. Si l’IA a toujours analysé de grandes quantités de données, désormais tout le monde a accès à une IA capable de créer du contenu d’une qualité quasi semblable à ce que peuvent produire des humains.
Quand ChatGPT est sorti, nous n’avons pas été surpris par la technique mais par l’interface et la rapidité d’adoption par le grand public. Tout d’un coup, l’IA est devenue un sujet de société.
« Intelligence artificielle » est-il un terme approprié, selon vous ?
C’est un mauvais anglicisme. « Intelligence », en anglais, c’est la collecte de l’information, au sens de renseignements ou de connaissances, et pas du tout l’intelligence au sens où on l’entend en français. Les algorithmes que nous utilisons n’ont rien d’intelligents, pas de sens moral, pas de capacité de planification, pas de raisonnement. C’est une suite de manipulations de caractères.
« Intelligence artificielle » , ce terme fait un peu peur. C’est assez prométhéen. Néanmoins, encore une fois, ce sont des outils extrêmement utiles mais pas intelligents. L’IA, ce sont des statistiques sous stéroïdes. Elle ne crée rien, elle reproduit.
L’IA est un accélérateur de la transition numérique, de la numérisation des process des entreprises
Vous avez longtemps été enseignant chercheur, comment êtes-vous devenu aussi entrepreneur et fondateur de LightOn ?
Je suis physicien de formation et j’ai travaillé une quinzaine d’années dans la physique des ondes. L’aventure LightOn est partie d’une collaboration de recherche sur l’utilisation de la photonique, c’est-à-dire de la lumière, pour effectuer certains calculs. Nous avons développé un processeur pour des calculs de l’IA en grandes dimensions.
Et à l’arrivée de GPT3 en 2020 , on s’est dit qu’on pouvait appliquer notre savoir-faire à l’entraînement de ces moteurs. LightOn a alors pivoté du hardware au software. Notre ambition est de rendre l’IA plus facile à utiliser, qu’elle fasse gagner du temps dans l’entreprise, du PDG au stagiaire.
Quelles sont vos activités précisément ?
Nous développons des « grands modèles de langage » (« LLM », pour Large Langage Model) sur des bases propriétaires, pour nos propres besoins ou ceux de nos clients, et que l’on interroge comme ChatGPT, par prompt. Notre modèle, que nous avons baptisé Alfred, est disponible en open source. Nous avons aussi développé une plateforme appelée Paradigm afin de gérer le cycle de vie de ces modèles en entreprise ; nous l’installons sur leurs propres serveurs pour garantir la confidentialité de leurs données.
Les applications sont nombreuses, comme pouvoir interroger des bases documentaires en langage naturel. Nous avons, par exemple, mis en place un chatbot de support informatique pour tous les collaborateurs du Conseil régional d’Ile-de-France. Notre modèle répond aux demandes en indiquant la procédure à suivre et cite ses sources, ce qui limite les risques d’hallucination.
Qu’a changé pour vous l’émergence de l’IA dans le débat public ?
On remercie OpenAI d’avoir éduqué le marché et le grand public. Depuis 2022, nous avons constaté une forte accélération de marché. Toutes les grandes entreprises se doivent aujourd’hui d’avoir une stratégie dans l’IA générative. Evidemment, toutes n’ont pas le même niveau de maturité. Mais l’IA est un accélérateur de la transition numérique , de la numérisation des process des entreprises.
Depuis cette accélération, LightOn a bien grandi et emploie désormais plus de 35 personnes. 2023 a été une très bonne année et nous a permis d’atteindre la rentabilité. Nous comptons une dizaine de clients grands comptes, dans la banque, les assurances et les services publics, des clients particulièrement sensibles à la souveraineté sur leurs données.
L’Europe semble encore à la traîne par rapport aux Etats-Unis et à la Chine. Pourra-t-elle rattraper son retard ?
Rattraper, je ne sais pas, mais quelque chose se passe qui me rend optimiste. La France a des atouts à faire valoir : nos talents, en particulier. On a d’excellentes formations en mathématiques, en physique, en ingénierie… et une bonne recherche universitaire.
Côté points faibles, on n’a pas de géant du numérique. Ce qui fait la Silicon Valley, ce sont les Gafam qui irriguent l’écosystème. Mais ça vient… Nous avons un écosystème dynamisé par une génération d’entrepreneurs de la tech qui réinvestissent dans les start-up.
Nous sommes loin d’une IA qui sache raisonner, d’une IA forte ou de la singularité
Quels messages vouliez-vous faire passer à travers « Dream Machine », le roman graphique que vous avez récemment publié ?
Cette BD est née de ma rencontre avec le dessinateur et coscénariste indien Appupen, qui était en résidence à Angoulême fin 2021. Il avait envie d’écrire quelque chose sur l’IA pour en expliquer les enjeux, et moi j’ai tout de suite aimé son univers graphique. Au début, ce devait être un livre de pure vulgarisation, mais notre éditeur a insisté pour que je m’inspire de ma vie d’entrepreneur. Le message principal est que l’IA, c’est très puissant mais que ce n’est pas de l’intelligence. Le jour où les gens comprendront cela, ils en auront moins peur.
La rapidité des progrès actuels ne vous effraie pas ?
Les progrès les plus récents sont fascinants. L’accélération est sidérante, et je ne suis pas naïf. Il ne faut pas avoir peur de la technologie, mais de la façon dont on peut l’utiliser, pour du contrôle social par exemple. Cette peur masque les enjeux réels et concrets des bouleversements portés par l’IA sur l’emploi, la formation, les monopoles économiques…
L’IA est aujourd’hui presque totalement privatisée. Quand j’ai commencé, elle était principalement développée dans les universités et peu dans les grandes entreprises. Aujourd’hui, c’est l’inverse. La grande majorité des systèmes d’IA sont le fait de grands acteurs privés qui ont chacun leur agenda.
Etes-vous favorable à une régulation ?
J’y suis favorable mais pas sur la technologie, seulement sur les usages. On n’arrêtera pas la recherche. Il est important qu’il y ait un code de la route comme pour la voiture. Mais il sera très difficile de réguler les capacités des modèles, notamment avec le développement des IA polyvalentes génératives. L’essentiel pour moi est que l’IA Act prévoit qu’on ne puisse pas déployer d’IA qui prenne des décisions automatiques ayant un impact sur la vie des gens.
Vous croyez possible l’avènement de la singularité d’une IA réellement intelligente ?
Il faut être modeste dans nos prévisions. Je me souviens du film « Her » . On se disait à sa sortie, en 2013, que c’était de la science-fiction et pourtant, aujourd’hui, les agents conversationnels sont là. L’IA va rendre ces agents de plus en plus efficients pour nous simplifier la vie, et de plus en plus individualisés. Ils vont devenir de véritables assistants personnels adaptés à chacun.
S’il y a seulement cinq ans, je vous avais dit que les créatifs seraient un jour concurrencés par des systèmes génératifs, vous m’auriez dit que j’étais fou à lier. C’est pourtant une réalité aujourd’hui. De même, tous les métiers à base de texte seront impactés par l’IA. La machine est très bonne pour embrasser des masses de données. Elle va bouleverser la science : la génomique et la création de molécules, les nouveaux matériaux, l’ingénierie…
Mais je ne crois pas au risque existentiel pour l’humanité. C’est de la science-fiction. Nous sommes loin d’une IA qui sache raisonner, d’une IA forte ou singulière. J’ai tendance à ne pas y croire, ou alors c’est très très loin de nous.
Nouvelle-Calédonie : Édouard Philippe parle pour ne rien dire
Comme d’autres leaders politiques qui ne parvienne pas vraiment occuper l’actualité médiatique à gauche comme à droite, Édouard Philippe se saisit aussi de la question de la Nouvelle-Calédonie pour ne pas dire grand-chose sinon qu’il espère que les annonces du président seront à la hauteur de la situation. Bref il ne dit rien de très original. En vérité, Édouard Philippe a bien du mal à exister et surtout à se distinguer de Macon et de son modèle Juppé. Dans les sondages Édouard Philippe est d’ailleurs de plus en plus concurrencé par d’autres comme Attal en particulier.
Parmi les banalités Il faut citer les déclarations récentes d’Édouard Philippe :«J’espère que les annonces du président Macron», qui se rend en Nouvelle-Calédonie, «seront à la hauteur de la situation».
«La situation est terriblement triste et dangereuse. La France, qui a une relation compliquée à son histoire coloniale, a une possibilité de trouver une solution originale, même si c’est plus difficile qu’il y a trois mois».
«Ce qui compte le plus en Nouvelle-Calédonie, c’est l’accord politique entre les indépendantistes et les loyalistes. C’est la priorité des priorités», a affirmé le président d’Horizons, en déplacement au Pays basque et dans les Landes de mardi à jeudi.
«L’espace politique de cet accord ne peut pas être en deçà des accords de Matignon, ni au-delà de l’indépendance puisque le peuple calédonien a voté contre» et pour qu’il «fonctionne», «il faudra des perspectives : on ne peut pas, tous les deux ans, tous les cinq ans, se poser la question de savoir si on veut rester ou non dans la République française», a-t-il poursuivi. «Il faut garder en tête que l’aspiration à l’indépendance et à l’autodétermination du peuple kanak ne disparaîtra jamais. Il faut trouver un accord entre la stabilité dans le temps et cette aspiration qui, si on la nie, sera toujours l’objet de résurgences violentes», a insisté l’ancien chef du gouvernement Qui visiblement ménage la chèvre et le chou, c’est-à-dire pour être précis l’autonomie et l’indépendance. Cela sans traiter cependant la question également centrale de l’avenir économique et de l’équité sociale encore moins des enjeux géostratégiques
Numérique : une secrétaire d’État qui n’y connaît strictement rien
Aussi bien la formation que son parcours professionnel et politique témoigne de l’incompétence totale de Marina Ferrari comme sous-sous ministre du numérique. Un champ d’activité de toute façon sous la tutelle de l’ambitieux ministre de l’économie Bruno Lemaire.
La nouvelle secrétaire d’État est surtout pointue en diplomaties internationales et en fiscalité. Bref pas plus qualifiée qu’un charcutier ou un boulanger pour parler de numérique et d’intelligence artificielle. Ce qui n’a d’ailleurs strictement aucune importance puisqu’il fallait caser une MoDem au gouvernement pour ne pas fâcher davantage Bayrou.
Preuve de son incompétence, Marina Ferrari a obtenu un 3e cycle en relations internationales et défense à l’Institut des hautes études internationales (IHEI) à Paris.
La députée de Savoie Marina Ferrari, du groupe Démocrate (MoDem et Indépendants), a cependant été nommée, ce jeudi 8 février, secrétaire d’Etat chargée du Numérique.
Un parcours fait au centre. La députée de Savoie Marina Ferrari a fait son entrée au gouvernement, ce jeudi 8 février, en tant que secrétaire d’Etat chargée du Numérique. Son nom avait d’abord été évoqué aux Affaires européennes, ce qui évidemment était plus cohérent.
Élue sous l’étiquette du groupe Démocrate (MoDem et Indépendants), Marina Ferrari est née à Aix-les-Bains en 1973 et a fait ses études dans la région avant d’entamer ses études supérieures à Paris.
Après un passage à l’université de Savoie, elle a obtenu un 3e cycle en relations internationales et défense à l’Institut des hautes études internationales (IHEI) à Paris, finissant d’ailleurs major de promo.
En 2005, Marina Ferrari s’est engagée en politique à l’UDF (Union pour la démocratie française) avant de rejoindre le MoDem lors de sa création deux ans plus tard, en 2007.
Pour sa première campagne électorale, Marina Ferrari, alors inscrite comme suppléante sur la liste du candidat Yann Bezat (MoDem), termine en troisième position, derrière les candidats UMP et PS, dans la première circonscription de la Savoie lors des élections législatives de 2007.
Entre 2008 et 2015, Marina Ferrari passe successivement de seconde adjointe au maire de sa ville natale d’Aix-les-Bains, avant de devenir vice-présidente du département de la Savoie, chargée de l’enseignement supérieur et de l’énergie. Encore pas grand-chose à voir avec le numérique !
Thierry Breton pour une loi Egalim européenne… qui ne change rien
Thierry Breton, a repris immédiatement l’idée de Macon pour l’élaboration d’une loi européenne type égalée qui dans les faits ne change rien. Une manière de faire semblant de légiférer avec des pseudos mesures de régulation. L’idée étend de faire croire que les pouvoirs publics peuvent influencer les prix de marché alors qu’ils ne peuvent intervenir que sur certains aspects réglementaires et encore…… à condition d’embaucher des millions de contrôleurs au plan européen et mondial !
Invité ce lundi sur RMC et BFMTV, le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton a « déploré » le contournement de la loi Egalim par des distributeurs via des centrales d’achat basées à l’étranger et s’est dit favorable à la proposition d’Emmanuel Macron de créer une loi Egalim à l’échelle de l’Union européenne.
En vigueur en France, la loi Egalim vise à mieux prendre en compte le coût de production des agriculteurs dans la formation du prix pour leur assurer un revenu décent. Mais « certains de nos distributeurs ont organisé par de grandes centrales européennes le contournement de la loi française », avait déjà dénoncé Emmanuel Macron la semaine dernière, avant de plaider en faveur d’une loi Egalim européenne pour y remédier.
Et de rappeler que son « rôle en tant que commissaire au Marché intérieur » était « de veiller précisément à ce qu’on ai un traitement identique sur tous les secteurs industriels de l’Union européenne, de façon à ne pas avoir de distorsion de concurrence ». Bref le bla-bla habituel !
Élections à Taïwan : un score qui ne change rien pour la Chine
Une victoire du camp indépendantiste qui ne change pas grand chose pour la Chine qui considère le principe du rattachement de Taiwan comme incontournable. Certes du point de vue démocratique , le partisan de l’indépendance obtient un succès indiscutable aux présidentielles avec 40 %. À noter toutefois le corps non négligeable de l’opposant à 33 % en faveur de discussions avec la Chine. Sur le plan stratégique, cette élection ne change rien pour la Chine qui entend bien comme à Hong Kong utiliser la voix de l’usure et de la force quand il le faut.
Lai Ching Te obtient 40 % des voix, Le vice-président sortant devance nettement Hou Yu-ih, le candidat du Kuomingtang (KMT) crédité de 33 % qui plaidait pour une reprise des échanges avec la deuxième puissance mondiale, et a concédé sa défaite.
Rachida Dati à la culture: » elle n’y connaît rien mais ce n’est pas grave » !
« Elle n’y connaît rien, mais ce n’est pas grave », a estimé l’ancien Ministre de la culture Frédéric Mitterrand .
Selon lui, la maire du VIIe arrondissement de Paris, exclue du parti Les Républicains (LR) après cette nomination, doit s’entourer d’« une équipe très forte » et d’un « directeur de cabinet de première compétence ». « Je pense qu’elle y arrivera », a déclaré Frédéric Mitterrand quelques heures avant la passation de pouvoir entre l’ancienne ministre de la Culture Rima Abdul-Malak et son successeur.
Une déclaration à double lecture. D’abord du manière générale il est vrai que la plupart des ministres et autres secrétaires d’État sont souvent nommés dans des portefeuilles dont ils ne connaissent rien. Le vrai pouvoir dans les cabinets est assuré par l’entourage du ministre par le directeur de cabinet pour le fond des dossiers et par le chef de cabinet pour les relations politiques.
Une manière aussi sans doute pour Frédéric Mitterrand d’indiquer que les différents ministères des gouvernements Macron ne se caractérisent pas par un grand professionnalisme.
La nomination de Rachida Dati quant à elle relève de savants calculs politiciens qui ont dû surprendre beaucoup à commencer par l’intéressée qui n’a jamais manifesté un grand intérêt pour la question ni même fait preuve d’une grande finesse intellectuelle.
Comme elle le dit elle-même sa principale qualité « c’est d’être une battante ». De ce point de vue , on comprendrait mieux sa place au ministère des sports ou de la propagande.
Société-La loi immigration ne changera rien (Pierre Brochand ex-DGSE)
Pour l’ex-directeur général de la Direction générale de la sécurité extérieure, le projet de loi immigration présenté par Gérald Darmanin ne changera en rien la donne sur le défi migratoire, à ses yeux vital pour notre nation. (dans le Figaro)
Il fait ses propositions pour changer drastiquement nos politiques publiques.
Pierre Brochand a été directeur général de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) de 2002 à 2008, ainsi qu’ambassadeur de France, notamment, en Hongrie et en Israël. Il est intervenu lors d’un colloque de la Fondation Res Publica sur le thème : « Pour une véritable politique de l’immigration ».
Que vous inspire le projet de loi sur l’immigration actuellement en débat au Sénat ?
Pierre BROCHAND. – Sans m’immiscer dans un débat politique qui n’est pas le mien, je dois constater que le projet s’inscrit, pour l’instant, dans le prolongement des 29 précédents, sous bannière du même oxymore : assouplir et durcir.
Les assouplissements sont spectaculaires, puisqu’ils prévoient de régulariser les « clandestins qui travaillent » et faire accéder à l’emploi certains « demandeurs d’asile » : soit, dans un cas, récompenser la fraude et, dans l’autre, rendre encore plus difficile la mise en œuvre d’éventuelles OQTF. …
La loi immigration ne changera rien (Pierre Brochand ex-DGSE)
Pour l’ex-directeur général de la Direction générale de la sécurité extérieure, le projet de loi immigration présenté par Gérald Darmanin ne changera en rien la donne sur le défi migratoire, à ses yeux vital pour notre nation. (dans le Figaro)
Il fait ses propositions pour changer drastiquement nos politiques publiques.
Pierre Brochand a été directeur général de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) de 2002 à 2008, ainsi qu’ambassadeur de France, notamment, en Hongrie et en Israël. Il est intervenu lors d’un colloque de la Fondation Res Publica sur le thème : « Pour une véritable politique de l’immigration ».
Que vous inspire le projet de loi sur l’immigration actuellement en débat au Sénat ?
Pierre BROCHAND. – Sans m’immiscer dans un débat politique qui n’est pas le mien, je dois constater que le projet s’inscrit, pour l’instant, dans le prolongement des 29 précédents, sous bannière du même oxymore : assouplir et durcir.
Les assouplissements sont spectaculaires, puisqu’ils prévoient de régulariser les « clandestins qui travaillent » et faire accéder à l’emploi certains « demandeurs d’asile » : soit, dans un cas, récompenser la fraude et, dans l’autre, rendre encore plus difficile la mise en œuvre d’éventuelles OQTF. …