Archive pour le Tag 'rien'

Bayrou : encore une réunion pour rien à Matignon

Bayrou : encore une réunion pour rien à Matignon

Bayrou  perd encore du temps en proposant une réunion de consultations à toutes les forces politiques sans inviter d’ailleurs le Front National et LFI. Il s’agira de donner des orientations sur la composition du gouvernement et surtout sur les orientations. De toute manière Bayrou est coincé sur un socle minimum au Parlement qui se ratatine. On peut facilement imaginer que chaque partie répétera à la sortie de la réunion ses lignes rouges. Autant de temps perdu en attendant la déclaration de politique générale prévue le 14 février et surtout la mise en marche enfin de ce gouvernement qu’on attend comme Godot alors que la situation économique notamment à Mayotte évidemment ne cesse de se dégrader sans parler du moral des acteurs qui plonge.

La lettre de Matignon

«Avant de proposer au président de la République une composition de gouvernement, je veux vous rencontrer pour vous éclairer et vous entendre sur les orientations que nous devrons suivre», a écrit le premier ministre dans un courrier adressé aux partis, à l’issue de plusieurs consultations avec chacune des forces politiques. La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet et son homologue au Sénat, Gérard Larcher, ont également été conviés à cette réunion.

Macron: Encore une intervention pour rien

Macron: Encore une intervention pour rien

 

Encore une intervention pour rien pour macron. La problématique qu’il évoque est bien connue à savoir le blocage politique actuel. Par contre, il ne donne aucune piste sérieuse et concrète concernant l’avenir. À part sa volonté de ne pas démissionner, sous-entendu de ne pas non plus être démissionné sous la pression de l’opinion. Pour le reste concernant le budget, ce sera faute de vote de l’assemblée et comme prévu une reconduction du budget 2024.Visiblement en panne d’idées, Macron annonce un gouvernement « d’intérêt général »; Comme si ce n’était pas déjà l’objet premier des gouvernements !

De toute manière, il est en il y a longtemps que Macron a perdu tout pouvoir et tout a débuté après l’échec de sa majorité en 2022 lors des législatives, pour se poursuivre avec les européennes et le renouvellement récents de l’Assemblée nationale. Le problème de Macron c’est qu’il ne dispose pas de majorité, ni même de force d’appui significative puisqu’il est même contesté au sein de sa propre majorité. Ne parlons pas de l’opinion publique où sa cote de popularité est autour de 17 %. Le roi est nu et il cache sa nudité derrière toujours ce langage fumeux des instituts politiques et de l’ENA. L’avenir est pourtant prévisible. Le futur premier ministre faute de majorité comme Barnier sera condamné à disparaître au premier obstacle économique, financier, social voire sociétal.

 

Poutine ne respectera jamais rien

Poutine ne respectera jamais rien
D’une certaine manière le président de l’Ukraine attire encore l’attention des occidentaux sur l’incapacité à imposer seulement par la diplomatie la paix avec la Russie. La diplomatie sera insuffisante et il faudra mettre en œuvre des moyens de contrainte dans la mesure où Poutine n’a jamais respecté sa parole et même sa signature. Il en sera de même à l’avenir. Ce qui suppose effectivement de revoir la stratégie de défense vis-à-vis de la Russie.

 » Invité à s’exprimer devant le Parlement européen ce mardi 19 novembre, au millième jour de l’invasion russe, Volodymyr Zelensky a exhorté les Européens à poursuivre leur engagement aux côtés de son pays face à un Vladimir Poutine toujours aussi déterminé.

Dans un discours d’une dizaine de minutes, le président ukrainien à « pousser la Russie vers la paix, et seulement la paix ». Selon lui, le président russe ne mettra pas fin à la guerre de lui-même.
D’où la nécessité, selon lui, d’ »engager des négociations sérieuses » avec la Russie, de sanctionner avec fermeté « chaque coup ou menace » de l’armée russe sur la population ukrainienne, ainsi que de continuer à réduire la capacité de Moscou à financer la guerre par la vente de pétrole, qui permet selon lui de maintenir le régime de Vladimir Poutine en vie.

« Poutine reste plus petit que les Etats unis d’Europe. Je vous exhorte à ne pas l’oublier et à ne pas oublier tout ce que l’Europe est capable de faire », a-t-il poursuivi.

Selon lui, la Russie n’aura pas de « réelle motivation pour engager des négociations significatives sans incendie dans ses dépôts de munitions sur le territoire russe (…), sans destruction des bases aériennes russes, sans perte de ses capacités de production de missiles et de drones et sans que ses avoirs ne soient confisqués ».

 

 

Budget à l’assemblée : un débat pour rien

Budget à l’assemblée : un débat pour rien

Projet Budget 2025 : le débat de l’assemblée n’a servi à rien. Finalement le débat à l’assemblée nationale n’aura servi à rien sinon qu’à ajouter incohérences, impôts et dépenses. Faute de temps, le projet de loi revient donc dans sa version initiale devant le Sénat qui doit reprendre le travail à zéro tellement la copie modifiée par l’assemblée est invraisemblable. Schématiquement elle se caractérise par des impôts et des dépenses supplémentaires.

 

La copie du gouvernement n’était déjà pas fameuse mais la copie modifiée est un modèle d’incompétence. Résultat : le texte initialement proposé par le gouvernement sera envoyé tel quel au Sénat, composé en majorité de Républicains. Une aubaine pour le gouvernement, qui n’a pas eu à dégainer plusieurs 49.3 et a plutôt misé sur le dépôt d’un grand nombre d’amendements afin de faire traîner les débats à l’Assemblée. Le PLFSS initial sera transmis au Sénat  et ce dernier aura 20 jours i pour l’examiner.

 

Devant ces mesures incohérentes, la Cour des comptes a publié mercredi un document alarmant sur la dégradation du déficit de la sécu dans les années à venir. « D’ici à 2028, la trajectoire financière de la Sécurité sociale continuerait de se dégrader, le déficit annuel atteindrait 19,9 milliards d’euros. L’accumulation de tels déficits, sans solution de financement, conduit à la reconstitution d’une nouvelle dette sociale qui atteindrait, d’ici à 2028, près de 100 milliards d’euros », anticipe-t-elle.

En cause, un effet de ciseau entre un niveau de recettes mal anticipées et une dynamique des dépenses de santé insuffisamment maîtrisée. Le vieillissement de la population ainsi que la baisse du nombre d’actifs qui se profilent vont également rajouter du poids dans les dépenses de l’Assurance maladie. Pour la Cour des comptes, la seule solution est « une stratégie pluriannuelle de redressement des comptes sociaux ».Des observations qui valent aussi pour le budget général.

 

 

Budget à l’assemblée : un débat pour rien

Budget à l’assemblée : un débat pour rien

Projet Budget 2025 : le débat de l’assemblée n’a servi à rien. Finalement le débat à l’assemblée nationale n’aura servi à rien sinon qu’à ajouter incohérences, impôts et dépenses. Faute de temps, le projet de loi revient donc dans sa version initiale devant le Sénat qui doit reprendre le travail à zéro tellement la copie modifiée par l’assemblée est invraisemblable. Schématiquement elle se caractérise par des impôts et des dépenses supplémentaires.

 

La copie du gouvernement n’était déjà pas fameuse mais la copie modifiée- mais non votée- est un modèle d’incompétence. Résultat : le texte initialement proposé par le gouvernement sera envoyé tel quel au Sénat, composé en majorité de Républicains. Une aubaine pour le gouvernement, qui n’a pas eu à dégainer plusieurs 49.3 et a plutôt misé sur le dépôt d’un grand nombre d’amendements afin de faire traîner les débats à l’Assemblée. Le PLFSS initial sera transmis au Sénat ce vendredi et ce dernier aura 20 jours à compter de samedi pour l’examiner. Il aura notamment à traiter de la question de la fiscalité des entreprises et de l’évolution des retraites mais aussi du reste qui témoigne de l’irresponsabilité de l’Assemblée nationale.

 

Devant ces mesures incohérentes, la Cour des comptes a publié mercredi un document alarmant sur la dégradation du déficit de la sécu dans les années à venir. « D’ici à 2028, la trajectoire financière de la Sécurité sociale continuerait de se dégrader, le déficit annuel atteindrait 19,9 milliards d’euros. L’accumulation de tels déficits, sans solution de financement, conduit à la reconstitution d’une nouvelle dette sociale qui atteindrait, d’ici à 2028, près de 100 milliards d’euros », anticipe-t-elle.

En cause, un effet de ciseau entre un niveau de recettes mal anticipées et une dynamique des dépenses de santé insuffisamment maîtrisée. Le vieillissement de la population ainsi que la baisse du nombre d’actifs qui se profilent vont également rajouter du poids dans les dépenses de l’Assurance maladie. Pour la Cour des comptes, la seule solution est « une stratégie pluriannuelle de redressement des comptes sociaux ».Des observations qui valent aussi pour le budget général.

 

 

Projet Budget 2025 : le débat de l’assemblée n’a servi à rien

Projet Budget 2025 : le débat de l’assemblée n’a servi à rien

 

Finalement le débat à l’assemblée nationale n’aura servi à rien sinon qu’à ajouter incohérences, impôts et dépenses. Faute de temps, le projet de loi revient donc dans sa version initiale devant le Sénat qui doit reprendre le travail à zéro tellement la copie modifiée par l’assemblée est invraisemblable. Schématiquement elle se caractérise par des impôts et des dépenses supplémentaires.

 

La copie du gouvernement n’était déjà pas fameuse mais la copie modifiée- mais non votée- est un modèle d’incompétence. Résultat : le texte initialement proposé par le gouvernement sera envoyé tel quel au Sénat, composé en majorité de Républicains. Une aubaine pour le gouvernement, qui n’a pas eu à dégainer plusieurs 49.3 et a plutôt misé sur le dépôt d’un grand nombre d’amendements afin de faire traîner les débats à l’Assemblée. Le PLFSS initial sera transmis au Sénat ce vendredi et ce dernier aura 20 jours à compter de samedi pour l’examiner. Il aura notamment à traiter de la question de la fiscalité des entreprises et de l’évolution des retraites mais aussi du reste qui témoigne de l’irresponsabilité de l’Assemblée nationale.

 

Devant ces mesures incohérentes, la Cour des comptes a publié mercredi un document alarmant sur la dégradation du déficit de la sécu dans les années à venir. « D’ici à 2028, la trajectoire financière de la Sécurité sociale continuerait de se dégrader, le déficit annuel atteindrait 19,9 milliards d’euros. L’accumulation de tels déficits, sans solution de financement, conduit à la reconstitution d’une nouvelle dette sociale qui atteindrait, d’ici à 2028, près de 100 milliards d’euros », anticipe-t-elle.

En cause, un effet de ciseau entre un niveau de recettes mal anticipées et une dynamique des dépenses de santé insuffisamment maîtrisée. Le vieillissement de la population ainsi que la baisse du nombre d’actifs qui se profilent vont également rajouter du poids dans les dépenses de l’Assurance maladie. Pour la Cour des comptes, la seule solution est « une stratégie pluriannuelle de redressement des comptes sociaux ».Des observations qui valent aussi pour le budget général.

 

Budget 2025 : le débat de l’assemblée n’a servi à rien

Budget 2025 : le débat de l’assemblée n’a servi à rien

 

Finalement le débat à l’assemblée nationale n’aura servi à rien sinon qu’à ajouter incohérences, impôts et dépenses. Faute de temps, le projet de loi revient donc dans sa version initiale devant le Sénat qui doit reprendre le travail à zéro tellement la copie modifiée par l’assemblée est invraisemblable. Schématiquement elle se caractérise par des impôts et des dépenses supplémentaires.

 

La copie du gouvernement n’était déjà pas fameuse mais la copie modifiée- mais non votée- est un modèle d’incompétence. Résultat : le texte initialement proposé par le gouvernement sera envoyé tel quel au Sénat, composé en majorité de Républicains. Une aubaine pour le gouvernement, qui n’a pas eu à dégainer plusieurs 49.3 et a plutôt misé sur le dépôt d’un grand nombre d’amendements afin de faire traîner les débats à l’Assemblée. Le PLFSS initial sera transmis au Sénat ce vendredi et ce dernier aura 20 jours à compter de samedi pour l’examiner. Il aura notamment à traiter de la question de la fiscalité des entreprises et de l’évolution des retraites mais aussi du reste qui témoigne de l’irresponsabilité de l’Assemblée nationale.

 

Devant ces mesures incohérentes, la Cour des comptes a publié mercredi un document alarmant sur la dégradation du déficit de la sécu dans les années à venir. « D’ici à 2028, la trajectoire financière de la Sécurité sociale continuerait de se dégrader, le déficit annuel atteindrait 19,9 milliards d’euros. L’accumulation de tels déficits, sans solution de financement, conduit à la reconstitution d’une nouvelle dette sociale qui atteindrait, d’ici à 2028, près de 100 milliards d’euros », anticipe-t-elle.

En cause, un effet de ciseau entre un niveau de recettes mal anticipées et une dynamique des dépenses de santé insuffisamment maîtrisée. Le vieillissement de la population ainsi que la baisse du nombre d’actifs qui se profilent vont également rajouter du poids dans les dépenses de l’Assurance maladie. Pour la Cour des comptes, la seule solution est « une stratégie pluriannuelle de redressement des comptes sociaux ».Des observations qui valent aussi pour le budget général.

 

Assemblée nationale : motion de censure pour rien rejetée

Assemblée nationale : motion de censure pour rien rejetée

Comme il fallait s’y attendre la motion de censure présentée par le nouveau front de gauche n’a pas fait recette et a été largement rejeté par l’assemblée. Un résultat prévu d’avance et qui n’avait d’autres objets que de s’agiter avant même que le gouvernement ait  annoncé dans le détail son programme notamment concernant le budget. Bref de -l’agit-prop typique des » insoumis » malheureusement suivis par des socialistes et des écologistes complètement inconséquents. Pire on a fait défendre la motion de par  Olivier Faure qui n’a encore guère brillé dans cet exercice autant sans doute par manque de conviction que par sa mollesse idéologique. Le premier ministre lui à profiter de l’exercice pour affirmer sa personnalité. Bref une occasion perdue encore par la gauche qui se discrédite un peu plus auprès de l’opinion.

 

Attaqué par la gauche Michel Barnier s’est défendu dans le calme et avec, comme souvent, un brin d’humour. « Je n’ai pas besoin qu’on me rappelle que le gouvernement est minoritaire, je le sais. Il n’y a de majorité absolue pour personne », introduit-il. Avant de reprendre, quelques secondes plus tard : « Il y a donc simplement des majorités relatives et parmi ces majorités relatives, ce que je constate, c’est que celle qui accompagne le gouvernement est la moins relative. Vous pouvez raconter ce que vous voulez, c’est la vérité ».

 

Finalement une motion de censure assez peu suivie, prématurée et actuellement hors du champ des préoccupations immédiates de l’opinion. La gauche se trompe aussi de calendrier car le véritable débat interviendra à l’occasion de la discussion sur le budget

Ce qu’il faut retenir de la consultation de Macron: Rien !

Ce qu’il faut retenir  de la consultation de Macron: Rien !

 

 

Chacun reste bien campé sur ses positions;  en gros théoriquement , on affirme être partisan d’un élargissement des alliances mais sans les autres. En plus si on a surtout parlé de cuisine politique on a cette fois encore oubliée les deux problématiques essentielles à savoir la question économique et notamment la relance de la croissance mais aussi le risque de débâcle financière à terme.

Comme des perroquets les partis répètent inlassablement leur discours obsolète et refusent clairement une véritable union nationale républicaine.
Le pays est tout simplement renvoyé aux divisions récurrentes de la IVe République, à son immobilisme et à ses contradictions. Le président qui pense encore avoir du pouvoir organise des réunions qui ne servent à rien d’autant plus qu’il est complètement discrédité

« Le projet, rien que le projet »: Un slogan et un mensonge

« Le projet, rien que le projet »: Un slogan et un mensonge

Législatives 2024 : « On ne peut pas dire ‘le projet, rien que le projet’ parce que ça revient à dire qu’on ne fera rien », explique la députée PS Céline Hervieu.  »Il faudra travailler un dialogue, un consensus, un compromis sans compromission mais avec d’autres forces politiques », affirme la députée jeudi sur franceinfo.
« On ne peut pas dire ‘le projet, rien que le projet’. Je ne peux pas être d’accord avec cela parce que ça revient à dire qu’on ne fera rien puisqu’il n’y a pas de majorité », explique jeudi 11 juillet sur franceinfo Céline Hervieu, députée de la 11e circonscription de Paris et porte-parole du PS. Les tractations se poursuivent à gauche pour tenter de désigner un Premier ministre.
Législatives 2024 : quatre questions sur la hausse du smic à 1 600 euros, une mesure proposée par le Nouveau Front populaire et qui divise
« Les gens nous ont fait confiance dans le cadre d’un projet », rappelle la députée. Un projet avec « des priorités » et « des valeurs ». Toutefois, Céline Hervieu le reconnaît, les Français n’ont pas désigné de majorité : « Il faut que nous aussi on en prenne acte ». Elle le sait, son parti « va devoir dialoguer » et assure que les socialistes sont « dans une position d’ouverture ».

La députée souhaite « parler vrai » : « De dire aux Français qu’on appliquera un programme et qu’on votera un budget sans majorité c’est mentir. Il faudra travailler un dialogue, un consensus, un compromis sans compromission mais avec d’autres forces politiques », conclut-elle.

 

 

Macron ne comprend rien ! (Dominique Méda)

Dominique Méda : Macron  ne comprend rien ! 

« On a l’impression d’une double dissolution : de l’Assemblée nationale et de la société tout entière » : la sociologue et philosophe Dominique Meda ne décolère pas contre Emmanuel Macron, qui « ne comprend rien de la société » et dont elle avait lié la victoire en 2017 à celle, « plus tard », de l’extrême droite. Elle livre son effroi devant un processus de déréliction qui semble inarrêtable, elle argumente sa vive inquiétude face au projet économique, social, sociétal, anti-écologique et anti-européen du Rassemblement national. Mais elle garde espoir. D’une part dans la société pensée par le Nouveau Front populaire, d’autre part dans un renouveau démocratique auquel elle invite toutes les parties prenantes, y compris patronales, à participer.  (dans la Tribune)

Philosophe, sociologue et haute fonctionnaire : de ces trois points de vue, comment interprétez-vous ce moment historique ?

Ayant été formée à la philosophie, je suis effrayée par la place qu’a prise la sophistique dans la politique. Depuis ses origines, la philosophie est un effort pour lutter contre ceux qui, au lieu de chercher la vérité et la justice, trompent les gens auxquels ils s’adressent avec des raisonnements fallacieux, des illusions et de beaux discours pour gagner leurs faveurs. On a l’impression aujourd’hui qu’une partie des politiques disent n’importe quoi, mentent sciemment pour obtenir les votes de celles et ceux qui souffrent et qui n’ont pas le temps d’aller vérifier leurs propos ou de s’enquérir des conséquences des politiques proposées. Comme sociologue, je suis désolée que nos dirigeants politiques ne lisent pas plus les travaux qui depuis des années alertent sur l’énorme malaise de la société française et apportent des explications. Comme haute fonctionnaire, je suis convaincue que les choix appliqués depuis une trentaine d’années dans notre pays ne sont pas les bons et que nous avons octroyé trop d’importance au prisme économique, économiciste, au lieu de nous intéresser aux conditions de vie concrètes de nos concitoyens. Et j’englobe évidemment la gauche dans cette critique.

 

Législatives et marchés financiers, « on n’a encore rien vu »

Législatives et marchés financiers, « on n’a encore rien vu »

À juste titre la Tribune titre que les législatives pourraient provoquer des bouleversements sur les marchés financiers et qu’on a sans doute encore rien vu. En effet pour l’essentiel, la plupart des programmes politiques celui du Front National, celui du Front populaire ou même celui d’Attal sont essentiellement marqués de préoccupations sociales. Les aspects économiques, technologiques et financiers sont largement absents. Bref des programmes à usage essentiellement de campagnes électorales mais qu’il s’ils étaient appliqués pourraient créer une crise financière grave.

Le plongeon a démarré dès lundi, après l’annonce de la dissolution. Le CAC 40, l’indice phare de la Bourse de Paris, a chuté de 6,48 % en cinq jours (-2,66 % pour la seule journée de vendredi). Près de 160 milliards d’euros de capitalisation se sont évaporés, dans la pire semaine boursière enregistrée depuis mars 2022, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Si toutes les entreprises du CAC 40 ont subi les dégâts de cette tempête, ce sont les banques (qui détiennent 7,7 % de la dette publique nationale), BNP Paribas, Crédit Agricole, Société générale et BPCE, qui en ont été les premières victimes. La Société générale (-14,87 %), déjà fragilisée avant le scrutin européen, a été davantage sanctionnée que ses concurrentes. Les groupes spécialisés dans les infrastructures – plus exposés à leur marché domestique – ont également encaissé de fortes baisses, à l’image de Veolia (-9,89 %).

Législatives et marchés financiers, « on n’a encore rien vu »

Législatives et marchés financiers, « on n’a encore rien vu »

À juste titre la Tribune titre que les législatives pourraient provoquer des bouleversements sur les marchés financiers et qu’on a sans doute encore rien vu. En effet pour l’essentiel, la plupart des programmes politiques celui du Front National, celui du Front populaire ou même celui d’Attal sont essentiellement marqués de préoccupations sociales. Les aspects économiques, technologiques et financiers sont largement absents. Bref des programmes à usage essentiellement de campagnes électorales mais qu’il s’ils étaient appliqués pourraient créer une crise financière grave.

Le plongeon a démarré dès lundi, après l’annonce de la dissolution. Le CAC 40, l’indice phare de la Bourse de Paris, a chuté de 6,48 % en cinq jours (-2,66 % pour la seule journée de vendredi). Près de 160 milliards d’euros de capitalisation se sont évaporés, dans la pire semaine boursière enregistrée depuis mars 2022, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Si toutes les entreprises du CAC 40 ont subi les dégâts de cette tempête, ce sont les banques (qui détiennent 7,7 % de la dette publique nationale), BNP Paribas, Crédit Agricole, Société générale et BPCE, qui en ont été les premières victimes. La Société générale (-14,87 %), déjà fragilisée avant le scrutin européen, a été davantage sanctionnée que ses concurrentes. Les groupes spécialisés dans les infrastructures – plus exposés à leur marché domestique – ont également encaissé de fortes baisses, à l’image de Veolia (-9,89 %).

Connaissances économiques : les Français n’y comprennent rien

Compétences économiques : les Français n’y comprennent rien

 

D’après un sondage OpinionWay pour le Cercle Jean-Baptiste Say, publié jeudi, Les Français font preuve d’une grande méconnaissance des principaux indicateurs économiques . Des Français qui en grande majorité ignorent le montant du déficit budgétaire et les grands agrégats Financiers.

Des Français par exemple qui n’ont aucune idée de la dette publique, qui s’est établie à 110,6% du PIB fin 2023. ( Une dette qui s’approche des 100 000 € par ménage).

Interrogés sur la part de Français qui paient des impôts sur leurs revenus, 38% des sondés ne savent pas répondre. Ceux qui se prononcent sont, en moyenne, proches de la réalité (43%, contre 44% selon les chiffres de la Direction générale des Finances publiques). Mais seul un peu plus d’un quart des Français voient juste, entre 25 et 49%.

Près de trois Français sur dix (28%) considèrent que l’endettement de la France n’est pas un problème. Cette opinion a surtout la cote chez les jeunes : 45% des étudiants la partagent, contre seulement 16% des retraités.

S’il y a un fort consensus sur la nécessité d’augmenter le taux d’actifs pour augmenter les richesses (82%), près de six Français sur dix jugent possible de créer plus de richesse en travaillant moins. Les plus jeunes en sont les plus convaincus : ils sont 77% à partager cette position parmi les étudiants, contre 39% parmi les retraités.

Seul un Français sur deux a confiance en l’Éducation nationale dans sa capacité à former les jeunes générations aux sujets économiques de façon simple et factuelle. À peine la moitié (46%) estiment que les journalistes maîtrisent bien les sujets économiques. Ces doutes sont aussi renforcés concernant les dirigeants politiques (39%).

Bref il y a une certaine cohérence entre l’incompétence des dirigeants politiques et la méconnaissance d’une grande partie des Français. Plusieurs études ont d’ailleurs déjà démontré que les Français étaient les derniers d’Europe en matière de connaissances économiques.

Gestion, déficit, dette : des Français n’y comprennent rien

Gestion, déficit, dette : des Français n’y comprennent rien

D’après un sondage OpinionWay pour le Cercle Jean-Baptiste Say, publié jeudi, Les Français font preuve d’une grande méconnaissance des principaux indicateurs économiques . Des Français qui en grande majorité ignorent le montant du déficit budgétaire et les grands agrégats Financiers.

Des Français par exemple qui n’ont aucune idée de la dette publique, qui s’est établie à 110,6% du PIB fin 2023. ( Une dette qui s’approche des 100 000 € par ménage).

Interrogés sur la part de Français qui paient des impôts sur leurs revenus, 38% des sondés ne savent pas répondre. Ceux qui se prononcent sont, en moyenne, proches de la réalité (43%, contre 44% selon les chiffres de la Direction générale des Finances publiques). Mais seul un peu plus d’un quart des Français voient juste, entre 25 et 49%.

Près de trois Français sur dix (28%) considèrent que l’endettement de la France n’est pas un problème. Cette opinion a surtout la cote chez les jeunes : 45% des étudiants la partagent, contre seulement 16% des retraités.

S’il y a un fort consensus sur la nécessité d’augmenter le taux d’actifs pour augmenter les richesses (82%), près de six Français sur dix jugent possible de créer plus de richesse en travaillant moins. Les plus jeunes en sont les plus convaincus : ils sont 77% à partager cette position parmi les étudiants, contre 39% parmi les retraités.

Seul un Français sur deux a confiance en l’Éducation nationale dans sa capacité à former les jeunes générations aux sujets économiques de façon simple et factuelle. À peine la moitié (46%) estiment que les journalistes maîtrisent bien les sujets économiques. Ces doutes sont aussi renforcés concernant les dirigeants politiques (39%).

Bref il y a une certaine cohérence entre l’incompétence des dirigeants politiques et la méconnaissance d’une grande partie des Français. Plusieurs études ont d’ailleurs déjà démontré que les Français étaient les derniers d’Europe en matière de connaissances économiques.

12345...16



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol