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Alimentation: Le bio en net recul, pourquoi ?

Alimentation: Le bio en net recul, pourquoi ?

Il y a plusieurs facteurs explicatifs au recul net du bio. D’abord un facteur conjoncturel avec la baisse parfois dramatique du pouvoir d’achat pour des ménages. En effet, pour les salariés le pouvoir d’achat n’a pour l’instant augmenté qu’à peine de 3 % quand l’inflation est mesurée ( avec parcimonie pour ne pas dire davantage) à 6 % par l’INSEE. Une augmentation des prix beaucoup plus significative pour les produits alimentaires qui approche les 20%.

L’autre facteur explicatif et plus structurel à savoir la prise de conscience du caractère relatif de certains produits bio avec en particulier la jungle des labels et il faut bien le dire du trafic.À noter qu’environ 50 % des produits bio sont importés !

En France, on a commencé à faire le ménage mais les labels sont encore trop confus et dans la réalité il est difficile de distinguer ce qui est réellement bio d’autant que la moitié des produits bio sont importés de l’étranger notamment de l’Espagne qui ,c’est le moins qu’on puisse dire n’a pas tout à fait les mêmes critères de qualité . Dernier élément ,c’est la tendance à substituer éventuellement aux produits des produits locaux y compris chez le producteur. Des produits qui ne s’affichent pas nécessairement comme bio mais des produits qui aussi davantage d’être plus compétitif et plus frais

. Les grandes surfaces fournissent 70 % de leur nourriture aux Français, mais seulement 50 % dans le bio. La vente directe à la ferme et les boutiques d’artisans et de commerçants représentent 18 % des ventes.

Alerte Croissance: la production industrielle en net recul annonce la tendance baissière

Alerte Croissance: la production industrielle en net recul annonce la tendance baissière

Signe d’un assez net renversement de la croissance en France, la production industrielle baisse de trois points septembre. Après un dernier mois d’été très dynamique (+ 2,7 %), la production industrielle en France a baissé de 0,8 % en septembre, indique l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), vendredi 4 novembre. La plupart des grandes branches sont en repli, dont notamment la production automobile, passée de + 16,4 % en août à – 5,5 % en septembre.

Ainsi, le retournement se retrouve dans la cokéfaction et le raffinage (– 6,6 % après + 4,8 %), les industries extractives (– 4,4 % après + 1,3 %), ou l’eau et l’assainissement (– 7,5 % après + 1,8 %). L’industrie manufacturière n’est pas en reste (– 0,4 % après + 3 %), tout comme les « autres produits industriels » (– 0,3 % après + 2,7 %) et les industries agroalimentaires (– 0,3 % après + 0,2 %). Deux secteurs ont réussi à croître : les biens d’équipement (+ 1 % après + 3,9 %) et la construction (+ 1,8 % après – 0,8 %).

Le secteur industriel fait face à des difficultés, en raison de la hausse des prix de l’énergie et de la propagation de l’inflation, alors qu’il doit élaborer une transition énergétique et maintenir sa compétitivité.

Croissance France: la production industrielle en net recul annonce la tendance baissière

Croissance France: la production industrielle en net recul annonce la tendance baissière

Signe d’un assez net renversement de la croissance en France, la production industrielle baisse de trois points septembre. Après un dernier mois d’été très dynamique (+ 2,7 %), la production industrielle en France a baissé de 0,8 % en septembre, indique l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), vendredi 4 novembre. La plupart des grandes branches sont en repli, dont notamment la production automobile, passée de + 16,4 % en août à – 5,5 % en septembre.

Ainsi, le retournement se retrouve dans la cokéfaction et le raffinage (– 6,6 % après + 4,8 %), les industries extractives (– 4,4 % après + 1,3 %), ou l’eau et l’assainissement (– 7,5 % après + 1,8 %). L’industrie manufacturière n’est pas en reste (– 0,4 % après + 3 %), tout comme les « autres produits industriels » (– 0,3 % après + 2,7 %) et les industries agroalimentaires (– 0,3 % après + 0,2 %). Deux secteurs ont réussi à croître : les biens d’équipement (+ 1 % après + 3,9 %) et la construction (+ 1,8 % après – 0,8 %).

Le secteur industriel fait face à des difficultés, en raison de la hausse des prix de l’énergie et de la propagation de l’inflation, alors qu’il doit élaborer une transition énergétique et maintenir sa compétitivité.

Voitures électriques : net tassement des productions de Tesla

Voitures électriques : net tassement des productions de Tesla

Tesla affiche assez nettement en dessous des prévisions pour la production au troisième trimestre par rapport au second. Une situation qui pèse sur la valorisation du titre et qui hypothèquent un peu plus l’éventuel rachat de Twitter par Edmond Musk. ( Un coup de rachat de presque 50 milliards !).

L’annonce a immédiatement été sanctionnée en après-Bourse, le titre de la société dirigée par Elon Musk cédant jusqu’à 7% dans les transactions électroniques. »

« La hausse du prix des matières premières a pénalisé notre rentabilité », a commenté Tesla dans un communiqué.

Le groupe y dit également avoir souffert des effets négatifs des taux de change, ce qui lui a coûté 250 millions de dollars.

Si le nombre de véhicules livrés s’est avéré plus élevé que jamais, en raison notamment du dynamisme du marché chinois, le total des livraisons est ressorti en-deça des attentes.
Au troisième trimestre, Tesla a engrangé 21,45 milliards de dollars de chiffre d’affaires, moins que les 21,96 milliards anticipés par les analystes, selon les données IBES de Refinitiv.
La marge brute a quant à elle baissé de 2,5 points, passant de 30,5% au troisième trimestre 2021 à 27,9% au T3 2022.

Fin de la gratuité du Net pour les grandes plates-formes numériques ?

Fin de la gratuité du Net pour les grandes plates-formes numériques ?

Bruxelles envisage de faire contribuer les plates-formes de contenu au financement des infrastructures, ce qui constituerait une discrimination envers les autres fournisseurs. Par Patrick Maillé, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom; Annie Blandin-Obernesser, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom et Bruno Tuffin, Inria

 

Sous prétexte d’équité, cette contribution vise en fait à contester le financement spécifique envisagé par les grandes plates-formes numériques qui utilisent pourtant plus de 50 % des infrastructures NDLR

À la fin de ce premier trimestre de 2022, la Commission européenne, via son commissaire chargé du marché intérieur Thierry Breton (également ancien PDG de France Télécom de 2002 à 2005 et de Atos, leader européen du cloud, de 2009 à 2019) annonce d’ici la fin de l’année une initiative pour que les grandes plates-formes de contenu numérique participent au coût de l’infrastructure des réseaux de communication.

Sont visées en particulier les quelques plates-formes qui occupent cumulativement plus de 50 % de la bande passante mondiale. Il est même question de faire de ce projet un des principaux chantiers de l’espace numérique, à la suite du Digital Markets Act (DMA) et du Digital Services Act.

Sous couvert d’équité en matière de financement des investissements, cette déclaration semble en tout cas remettre en cause les principes de neutralité du Net, jusqu’ici pourtant chers aux autorités européennes.

Pour rappel, un vif débat se déroule donc depuis les années 2000 autour de la notion de réseau « ouvert » et de neutralité du Net. Le débat a été provoqué par le blocage ou le ralentissement de certains flux par des opérateurs, qui a suscité de fortes réactions et par la suite une promulgation de principes de neutralité pour réguler les comportements.

Il existe plusieurs définitions plus ou moins similaires de la neutralité du Net, et leurs applications varient grandement selon les pays (et au cours du temps, avec notamment sous l’administration Trump aux États-Unis une remise en cause des principes précédemment actés).

Dans l’Union européenne, conformément aux dispositions du règlement de 2015 relatif à l’accès à un Internet ouvert, les utilisateurs ont le droit « d’accéder aux informations et aux contenus et de les diffuser, d’utiliser et de fournir des applications et des services et d’utiliser les équipements terminaux de leur choix, quel que soit le lieu où se trouve l’utilisateur final ou le fournisseur, et quels que soient le lieu, l’origine ou la destination de l’information, du contenu, de l’application ou du service, par l’intermédiaire de leur service d’accès à l’Internet ».

Les fournisseurs d’accès ont par conséquent le devoir de traiter « tout le trafic de façon égale et sans discrimination, restriction ou interférence, quels que soient l’expéditeur et le destinataire, les contenus consultés ou diffusés, les applications ou les services utilisés ou fournis ou les équipements terminaux utilisés », même si des exceptions restent autorisées dans des cadres précis. Des considérations commerciales ne peuvent donc pas justifier un traitement différencié, comme l’a confirmé l’arrêt Telenor de la Cour de justice de l’Union européenne en novembre 2020.

Ces principes de neutralité semblent ou tout du moins semblaient inamovibles pour les autorités européennes, d’où une certaine surprise face à la récente déclaration de Thierry Breton. En effet, si certaines plates-formes de contenu devaient participer au financement de l’infrastructure, cela ne signifierait-il pas que la transmission de leurs paquets deviendrait payante, contrairement aux autres fournisseurs, ce qui constituerait une discrimination ?

De surcroît, peut-on imaginer que les intéressés paieraient, en échange de rien ? Seraient-ils tentés d’exiger un traitement préférentiel de leurs flux ? À l’inverse, si ces mêmes plates-formes refusaient de payer, seraient-elles bloquées ou leur qualité de service détériorée, avec par conséquent un traitement inégal dans le réseau ?

Cependant, pour Thierry Breton :

« Les règles en place depuis vingt ans s’essoufflent et les opérateurs n’ont plus le bon retour sur leurs investissements. Il est nécessaire de réorganiser la juste rémunération des réseaux. »

On peut remarquer que faire payer certains fournisseurs était très précisément l’argument développé dans les années 2000 par Ed Whitacre, le PDG d’AT&T, fournisseur d’accès majeur aux États-Unis, en déclarant que les fournisseurs de contenu parfois distants et connectés à Internet via un autre fournisseur accédaient gratuitement au réseau d’AT&T pour atteindre les utilisateurs, et devaient donc payer à AT&T une contribution aux investissements nécessaires dans les infrastructures réseau. Mais c’est aussi précisément ce qui a soulevé une série de réactions de la part d’associations d’utilisateurs et des fournisseurs de contenu, craignant que le trafic concerné soit bloqué ou freiné, et a conduit aux définitions de la neutralité du Net et à leur application à travers le monde. Le but principal : empêcher que les fournisseurs de réseaux ne modifient les grands principes de liberté et d’Internet ouvert. La nouveauté aujourd’hui serait alors de se limiter aux « gros » fournisseurs de contenu.

Cet argument lié à l’investissement reprend ceux des opérateurs réseau. Ces derniers affirment en effet que les grands fournisseurs ont une part importante des revenus générés grâce à l’Internet et une capitalisation en bourse croissante, et qu’il y a une asymétrie sur la puissance financière et de négociation entre plates-formes et opérateurs ; il avancent également que ces mêmes fournisseurs ne participent pas à l’infrastructure alors qu’ils en sont les principaux utilisateurs, ou encore que l’utilisation accrue du réseau conduit à une forme de « tragédie du bien commun », phénomène bien connu en économie qui explique les conséquences négatives de la recherche de profit égoïste d’entités sur l’utilisation de ressources communes et gratuites.

On est donc conduit à s’interroger sur les raisons plus politiques qui expliquent ce revirement. L’heure est en effet à une réforme profonde de la régulation du numérique et de ses plates-formes, voire à un changement de paradigme. Lors de la phase de maturation de l’élaboration des nouvelles règles, on ne s’attendait pas à ce que l’on s’attaque de manière si frontale au pouvoir des grandes plates-formes dans un contexte de promotion de la souveraineté numérique européenne.

Tant le Digital Markets Act que le Digital Services Act prévoient en effet des obligations spécifiques pour certaines catégories d’acteurs, les contrôleurs d’accès dans le cas de la régulation des marchés et les très grandes plates-formes dans le cas de la régulation des contenus. Le DMA par exemple apporte une contribution à la neutralité en prévoyant que le comportement des contrôleurs d’accès ne doit pas compromettre les droits des utilisateurs finaux à accéder à un Internet ouvert.

Cette régulation est asymétrique, en ce qu’elle distingue différentes catégories d’acteurs. Thierry Breton estime que la réorganisation de l’espace informationnel étant réalisée, il faut désormais se préoccuper des infrastructures. L’asymétrie des règles a-t-elle dès lors sa place ? On peut en douter si l’on fait une application stricte du principe de neutralité du Net, mais on peut nuancer les choses en se rappelant que la régulation des télécommunications repose pour partie sur des règles asymétriques, sous la forme d’obligations renforcées pesant sur les opérateurs exerçant une influence significative sur tel ou tel marché.

En tout état de cause, soit on considère que la neutralité du Net est menacée par le projet de contribution, soit on prend acte du fait qu’elle doit être conciliée avec un principe figurant dans la récente déclaration de droits et principes numériques, celui selon lequel tous les acteurs du marché doivent participer de manière équitable et proportionnée aux coûts de biens, services et infrastructures publics. Sur un sujet connexe, on retrouve ce principe d’équité dans la proposition de loi sur les données de la Commission européenne (Data Act). Ce texte a pour but de « garantir l’équité dans la répartition de la valeur des données entre les acteurs de l’économie fondée sur les données ».

Encore une fois, le but ici n’est pas d’être pro ou contre la neutralité, mais de s’interroger sur les raisons du changement de vision de la Commission européenne, et sur son ambiguïté face aux principes qu’elle avait elle-même instaurés. Les nouveaux principes énoncés, de participation équitable aux coûts des biens, pourraient d’ailleurs être interprétés dans un sens inverse à celui initialement prévu : les opérateurs ne devraient-ils pas participer au financement de la création de contenus, qui leur permettent d’attirer des abonnés ?

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Par Patrick Maillé, Professeur, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom ; Annie Blandin-Obernesser, Professeur de droit, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom et Bruno Tuffin, Directeur de recherche Inria, Inria.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Le bio en net recul : pourquoi

Le bio en net recul : pourquoi

 

Il y a plusieurs facteurs explicatifs au recul net du bio. D’abord un facteur conjoncturel avec  la baisse parfois dramatique du pouvoir d’achat pour des ménages. En effet, pour les salariés le pouvoir d’achat n’a pour l’instant augmenté qu’à peine de 3 % quand l’inflation est mesurée ( avec parcimonie pour ne pas dire davantage) à 5 % par l’INSEE. Une augmentation des prix beaucoup plus significative pour les produits alimentaires qui approche les 1o%. .

L’autre facteur explicatif et plus structurel à savoir la prise de conscience du caractère relatif de certains produits bio avec en particulier la jungle des labels et il faut bien le dire du trafic.

En France, on a commencé à faire le ménage mais les labels sont encore trop confus et dans la réalité il est difficile de distinguer ce qui est réellement bio d’autant que la moitié des produits bio sont importés de l’étranger notamment de l’Espagne qui ,c’est le moins qu’on puisse dire n’a pas tout à fait les mêmes critères de qualité . Dernier élément ,c’est la tendance à substituer éventuellement aux produits des produits locaux y compris chez le producteur. Des produits qui ne s’affichent pas nécessairement comme bio mais des produits qui aussi davantage d’être plus compétitif et plus frais

. Les grandes surfaces fournissent 70 % de leur nourriture aux Français, mais seulement 50 % dans le bio. La vente directe à la ferme et les boutiques d’artisans et de commerçants représentent 18 % des ventes. Elles continuent de bien se porter. Leurs chiffres d’affaires progressent respectivement de 5,8 % et 7,9 % en 2021.

Croissance États-Unis : net tassement

Croissance États-Unis : net tassement

Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis s’est, au premier trimestre, contracté un peu plus que ce qui avait été initialement annoncé, reculant de 1,5% en rythme annualisé. Cette contraction s’explique en raison d’un déficit commercial record et d’un léger ralentissement de la constitution des stocks, selon la deuxième estimation officielle publiée jeudi. L’indice des prix de base dit « core PCE », très surveillé par la Réserve fédérale, est ressorti en hausse de 5,1% en rythme annuel après une progression de 5,2% sur le trimestre précédent et un consensus attendu à 5,2%.

Il ne s’agit pour autant pas d’une récession, puisqu’il faut au moins deux trimestres consécutifs de contraction du PIB pour que ce soit le cas. Cette révision à la baisse est liée à certains investissements qui ont été plus faibles que calculé lors de la première estimation, et n’ont été que partiellement compensés par des dépenses de consommation, lesquelles ont été plus importantes qu’initialement annoncé, détaille le département du Commerce.

Chine : Net ralentissement des exportations

Chine : Net ralentissement des exportations

La  hausse de 3,9% des exportations de la Chine en avril marque un net ralentissement puisqu’il s’agit de la plus faible augmentation depuis juin 2000 (+0,5%). Le contraste est saisissant par rapport au mois d’avril au cours duquel elles avaient progressé de 14,7%. L

Les importations sont restées stables, affichant un léger mieux après leur recul de 0,1% en mars et battant le consensus qui ressortait à -3,0%. Un an plus tôt, les importations de la Chine avaient bondi de 43,1%, sur fond de rattrapage économique, après une quasi-paralysie de l’activité lors de la première vague épidémique début 2020.

La balance commerciale de la Chine a affiché un excédent de 51,12 milliards de dollars le mois dernier (48,6 milliards d’euros), alors que les analystes interrogés par Reuters anticipaient un excédent de 50,65 milliards de dollars. En mars, l’excédent chinois s’élevait à 47,38 milliards de dollars.

Pour relancer une croissance plombée par les restrictions sanitaires, la Chine multiplie les gestes de soutien à l’activité sans renier une stratégie anti-virus coûteuse. Menacé par une croissance atone, le pouvoir chinois a adressé fin avril un signal rassurant aux puissantes entreprises du numérique, malmenées depuis la brutale reprise en main du secteur fin 2020. Pour relâcher la pression sur l’économie, Pékin a en effet offert un répit au secteur technologique, en lui épargnant de nouvelles restrictions qui entravent son développement.

La capitale économique chinoise reste aujourd’hui coupée du monde, ce qui pénalise lourdement la croissance du géant asiatique. En mars déjà, la métropole technologique de Shenzhen (sud) avait été brièvement mise sous cloche, tandis que le nord-est du pays, berceau industriel et grenier à blé, a été confiné près de deux mois.  Ces mesures mettent en péril l’objectif de croissance de 5,5% fixé par Pékin, dans une année politiquement sensible qui devrait voir Xi Jinping être reconduit à la tête de la seconde économie mondiale. Nombre d’économistes doutent que le géant asiatique parvienne à son objectif, qui marquerait en Chine la plus faible croissance depuis 1990 hormis 2020, année initiale de la pandémie.

Face au fléchissement de sa croissance, Pékin compte par ailleurs soutenir PME et auto-entrepreneurs, ses principaux viviers d’emplois, avec des mesures fiscales et des réductions d’impôt. Le gouvernement envisage également des aides pour les travailleurs migrants sans emploi, particulièrement vulnérables aux aléas économiques.

 

Croissance : Net ralentissement l’industrie européenne

Croissance : Net ralentissement l’industrie européenne

La situation en Chine et la guerre en Ukraine ralentissent l’industrie européenne

L’indice PMI manufacturier allemand a reculé à 54,6 après 56,9 en mars. Les moteurs de l’industrie européenne continuent de tousser. Après deux longues années de pandémie, l’éclatement du conflit en Ukraine à la fin du mois de février a une nouvelle fois plongé les industriels du Vieux continent dans une profonde torpeur. En seulement quelques semaines, beaucoup d’entreprises ont fait part de leurs difficultés à s’approvisionner tout en étant confrontées à une hausse vertigineuse des prix de l’énergie. Résultat, l’indice PMI dévoilé ce lundi 2 mai continue de dégringoler en avril à 55 contre 56,5 en mars.

Après avoir culminé en fin d’année 2021 dans le contexte de la reprise post-covid, cet indicateur avancé de l’activité très observé dans les milieux économiques et financiers ne cesse de s’infléchir tout en restant en territoire positif pour l’instant (au dessus de 50, cela signifie que l’activité continue de croître). 

L’un des principaux résultats de cette vaste enquête est que l’industrie allemande continue d’appuyer sur le frein. L’indice PMI a atteint 54,6, soit un plus bas depuis 20 mois. Les réponses des industriels mettent en évidence une baisse des carnets de commandes et un coup de frein des cadences de production. « Les industriels allemands doivent faire face à une combinaison d’envolée des prix et une chute de l’activité alors que la guerre en Ukraine et les confinements en Chine désorganisent les chaînes d’approvisionnement et font chuter la demande », a expliqué Phil Smith économiste associé chez S&P dans un communiqué.

La politique zéro covid menée en Chine provoque une pagaille dans les ports de commerce en Asie et les lignes de production partout dans le monde. Compte tenu de la dépendance de l’industrie allemande à l’égard de la Chine, tous ces confinements mettent à mal le modèle économique outre-Rhin basé en grande partie sur les débouchés chinois.

En France, l’activité s’est légèrement redressée au cours des dernières semaines malgré le conflit. Il s’agit toutefois d’une exception sur l’ensemble des 8 pays étudiés. L’indice PMI a ainsi gagné un point, passant de 54,7 à 55,7. Les économistes ne s’attendent pas vraiment à d’amélioration favorable de la conjoncture pour le Made in France.

En France, la croissance a fait du surplace entre janvier et mars. La guerre a affecté la confiance des consommateurs. Résultat, la demande intérieure, moteur traditionnel de l’activité hexagonale, s’est infléchie.

En parallèle, l’inflation a grimpé à 7,5% au cours du mois d’avril, soit un niveau inédit depuis qu’Eurostat agrège les données pour la zone euro à la fin des années 90. L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui permet de faire des comparaisons à l’international, est principalement porté par les prix de l’énergie et de l’alimentaire mais les prix des services commencent également à accélérer.

Les géants du Net pompent le sang des opérateurs télécoms

Les géants du Net pompent le sang des opérateurs télécoms

Plus de la moitié du trafic Internet est aujourd’hui monopolisée par Google, Facebook, Netflix, Apple, Amazon et Microsoft, affirme une étude réalisée pour le compte de l’ETNO, le lobby des opérateurs télécoms européens. Ces derniers estiment que cela leur coûte chaque année entre 15 et 28 milliards d’euros. Ils appellent Bruxelles à se mobiliser pour que les géants du Net participent au financement des réseaux ( un papier de la « Tribune »).

 

Les opérateurs télécoms européens militent pour que les grandes plateformes américaines investissent 20 milliards d’euros par an dans leurs réseaux.

Alors que l’Union européenne se mobilise enfin pour réguler les géants américains du Net, les opérateurs télécoms espèrent que Bruxelles entendra leurs récriminations. Cela fait des années qu’ils montent au créneau contre les Gafa. Ils déplorent que ces mastodontes ne payent pas un centime pour leurs réseaux 4G, 5G ou en fibre optique alors qu’ils en sont les plus gros utilisateurs. Une étude réalisée par le cabinet de conseil Axon, pour le compte de l’European Telecommunications Network Operators’ Association (ETNO), le lobby des opérateurs européens, lève le voile sur cette réalité.

Selon ces travaux, relayés par le Financial Times, Google, Facebook, Netflix, Apple, Amazon et Microsoft représentent 55% du trafic Internet global sur leurs réseaux. L’étude d’Axon souligne, surtout, que cela n’est pas sans conséquence pour le secteur des télécoms : cela lui coûterait, chaque année, entre 15 et 28 milliards d’euros.

Au regard de l’ETNO, cette situation est inacceptable. Le lobby appelle l’UE à faire passer les grandes plateformes à la caisse. Selon les opérateurs, si certains de ces mastodontes remettaient 20 milliards d’euros par an aux opérateurs, cela permettrait de créer quelque 840.000 nouveaux emplois d’ici à 2025, et de réduire considérablement la consommation d’énergie du secteur.

« Nous voulons lancer un dialogue ouvert avec les décideurs politiques, les consommateurs et les entreprises technologiques sur la façon de remédier aux déséquilibres spécifiques des marchés du trafic Internet », a déclaré Lise Fuhr, la directrice générale de l’ETNO, selon le Financial Times.

Toujours selon le quotidien économique, l’association s’appuie notamment sur une déclaration de la Commission européenne concernant le numérique. Celle-ci précise que « tous les acteurs du marché qui bénéficient de la transformation numérique doivent apporter une contribution juste et proportionnée aux coûts des biens, services et infrastructures numériques ».

Ce n’est pas la première fois que les opérateurs télécoms critiquent l’utilisation massive de leurs tuyaux par les Gafa. En novembre dernier, les PDG d’Orange, de Proximus, d’Altice Portugal, de Deutsche Telekom, de BT et de Vodafone ont signé une tribune, sous l’égide de l’ETNO, pour réclamer davantage d’équité vis-à-vis des géants américains du Net.

« Une part importante et croissante du trafic sur le réseau est générée et monétisée par les grandes plateformes technologiques », ce qui « nécessite des investissements continus et intensifs dans le réseau », soulignaient alors les opérateurs. Or « ce modèle » ne peut être « durable », insistaient-ils, « que si ces grandes plateformes technologiques contribuent également de manière équitable aux coûts du réseau ».

Ce nouveau coup de gueule de l’ETNO intervient alors que tous grands opérateurs européens souffrent en Bourse. Ils font aujourd’hui l’objet d’une fronde des investisseurs. Ceux-ci pestent, justement, contre leurs énormes investissements dans les réseaux, dans un contexte concurrentiel féroce et encouragé depuis des années par Bruxelles.

Avant de céder les rênes d’Orange à Christel Heydemann, le mois dernier, Stéphane Richard s’est montré particulièrement critique à l’égard de l’Union européenne, qui a, selon lui, une grande responsabilité dans cette situation.

« Vous savez, moi, en onze ans [en tant que PDG d'Orange, Ndlr], j’ai perdu un certain nombre d’illusions sur ce qu’on pouvait attendre de l’Europe, a-t-il lâché fin décembre, lors d’une conférence à Paris. Pardon, mais quand il s’agit de régulation, de concentration – et je suis bien placé pour le savoir -, il y a malheureusement une extraordinaire inertie dans le système. »

A en croire l’ancien responsable, Bruxelles a donné beaucoup trop de liberté aux Gafa, qui, grâce aux réseaux des opérateurs, ont transformé le continent en « colonie numérique »« Je me souviens toujours de cette phrase d’Eric Schmidt, ex-président de Google : ‘You made the investments, I made the profits’ ['Vous avez fait les investissements, j'ai engrangé les profits', Ndlr], s’est rappelé l’ancien patron d’Orange. C’est tellement ça… Et qu’est-ce qu’on a fait pour aller un peu à l’inverse de cette logique ? Rien. Strictement rien. » Cette tendance va-t-elle s’inverser ? C’est peu dire que les opérateurs attendent Bruxelles au tournant.

Digital Markets Act: enfin un vrai cadre de régulation des géants du Net

Digital Markets Act: enfin un vrai cadre de régulation des géants du Net

 

En aboutissant à une nouvelle législation sur les marchés numériques, l’Union européenne tire les leçons de l’inadaptation aux enjeux du secteur de l’actuelle politique de la concurrence. Dorénavant, ce ne sont plus les géants du Web qui dictent leurs règles, mais la Commission qui fixe le cadre à respecter. ( papier du « Monde »)

 

 

 L’Union européenne (UE) a été souvent brocardée pour sa lenteur bureaucratique et ses divisions. L’accord trouvé le 24 mars sur l’encadrement des géants de l’Internet montre que les Vingt-Sept savent aussi faire preuve d’efficacité. En un an, les Etats membres, le Parlement et la Commission européenne ont réussi à aboutir à une nouvelle législation sur les marchés numériques, le Digital Markets Act (DMA).

Ce texte vise à réguler les pratiques anticoncurrentielles des principales entreprises qui contrôlent l’accès au Web. Celles qui sont incontournables en matière de commerce électronique, de recherche sur Internet, d’informatique dématérialisée (cloud), de publicité numérique ou encore les principaux réseaux sociaux devront désormais rendre des comptes sur leur façon d’opérer.

La Commission a édicté une vingtaine de commandements auxquels ces entreprises devront se soumettre. Il s’agit de permettre la communication entre deux messageries n’appartenant pas à la même plate-forme, d’interdire pour les moteurs de recherche, les magasins d’applications ou les plates-formes d’e-commerce de favoriser leurs propres produits et services, d’empêcher de se servir de données d’entreprises utilisant un service dans le but de les concurrencer, de pouvoir retirer des applications préinstallées sur un smartphone et d’en ajouter en provenance de magasins tiers, dencadrer la publicité ciblée, ou encore d’obliger les grands groupes à notifier leurs acquisitions afin de prévenir la prédation de l’innovation chez des concurrents plus petits…

L’UE tire ainsi les leçons de l’inadaptation de l’actuelle politique de la concurrence aux enjeux du numérique. Jusqu’à présent, les enquêtes étaient menées a posteriori, une fois que les infractions étaient constatées. Les entreprises fautives n’étaient sanctionnées qu’au bout de longues années d’investigation par des amendes aux montants peu dissuasifs.

Le DMA renverse la logique avec une réglementation ex ante. Ce ne sont plus les géants du Web qui dictent leurs règles, mais la Commission qui fixe le cadre à respecter. Le numérique sera désormais soumis à une régulation inspirée de celles des secteurs de l’énergie, de la banque ou des télécommunications. Le barème des amendes a été également adapté à la puissance de ces groupes : en cas d’infraction, leur montant pourra aller de 6 % à 20 % du chiffre d’affaires mondial, ce qui, pour Google ou Amazon, représente plusieurs dizaines de milliards de dollars. En cas de récidive, des cessions d’activités pourront être imposées.

Cette réglementation marque un tournant. Il faut saluer la vitesse d’exécution européenne, malgré le lobbying intense des géants du Net. Cette célérité doit être comparée à la lenteur du processus aux Etats-Unis. Malgré les commissions d’enquête, les auditions parlementaires, les propositions de loi et le volontarisme politique de Joe Biden, aucune régulation significative n’a encore vu le jour.

Face à ce retard, l’UE, grâce au DMA, a l’occasion de donner naissance à des normes qui pourraient inspirer d’autres pays et fournir un point d’appui à ceux qui cherchent aussi à mieux y encadrer leur marché numérique.

Pour autant, la partie est loin d’être gagnée. Le règlement général de protection des données (RGPD), pourtant prometteur, a montré que les Gafam savaient trouver des échappatoires au cadre qui leur est imposé. L’enjeu pour le DMA consiste maintenant à se doter de moyens d’application et de contrôle suffisamment efficaces pour surmonter le manque de transparence et de volonté de coopérer dont ces entreprises ont toujours fait preuve.

Le SMIC à 1500 euros net par mois » ( Xavier Bertrand)

Le SMIC à 1500 euros net par mois », ( Xavier Bertrand)

Le SMIC actuellement à 1258 € nets passerait à 1500 € nets par mois selon la promesse faite hier par Xavier Bertrand.

Une mesure de justice sociale sans doute mais aussi de nature politique pour contourner les organisations de gauche. La concurrence sur le niveau du SMIC est donc lancée  En témoigne l’annonce faite par Anne Hidalgo, ce lundi 22 novembre dans un entretien aux « Dernières Nouvelles d’Alsace ».

La candidate du Parti socialiste fait de la hausse du salaire minimum l’une de ses grandes priorités. « Je commencerai par une revalorisation du smic et des bas salaires de 15 % », déclare-t-elle, soucieuse de répondre aux préoccupations des Français pour leur pouvoir d’achat. Cela reviendrait à faire passer le smic de 1 258 euros net à 1 446 euros net, soit une hausse de près de 190 euros. « Le travail est au centre de mon projet car il impacte toute la société : le pouvoir d’achat mais aussi l’écologie, l’école, l’hôpital », insiste celle qui veut aussi augmenter le salaire des profs.

La veille, c’est le candidat communiste, Fabien Roussel, qui plaçait la hausse des rémunérations au cœur de son discours. « Ma gauche à moi croit au travail et aux salaires », a-t-il lancé lors de son meeting, place Stalingrad à Paris. Fabien Roussel va un peu plus loin qu’Anne Hidalgo. Il propose une augmentation du smic et des pensions de retraite à 1 500 euros net, des mesures financées par un « impôt Covid » sur les bénéfices et par le « triplement de l’ISF ».

Prix du bois : net tassement au plan mondial

Prix du bois : net tassement au plan mondial

 

Les prix des arbres ne monteront pas jusqu’au ciel. Les cours du bois, qui avaient explosé dans les premiers mois de l’année , sont retombés. En mai, sur les marchés à terme de Chicago, les 1.000 pieds-planche, l’équivalent d’environ 2,36 m3, avaient atteint les 1.686 dollars, le plus haut niveau jamais enregistré par cette matière première. Aujourd’hui, le bois de charpente a effacé tous ses gains : les 1.000 pieds-planche se négocient à 551 dollars.

La hausse spectaculaire des prix s’expliquait avant tout par un déséquilibre entre une forte demande, notamment des Etats-Unis et de la Chine, et une offre réduite.

Économie–Croissance Chine : net tassement

Économie–Croissance Chine : net tassement 

De très mauvais chiffres en Chine en juillet pour une croissance affectée surtout par la baisse des exports. En juillet, l’indice PMI qui mesure l’activité des directeurs d’achats est passé à 50,4, contre 50,9 le mois précédent, soit un niveau qui se rapproche dangereusement du seuil (50) en-dessous duquel, une économie bascule en récession

Les exportations semblent avoir lourdement pesé dans la détérioration de l’indice manufacturier. Zhiwei Zhang, économiste en chef chez Pinpoint Asset Management, observe dans une note relevée par l’AFP que l’indice des commandes à l’exportation est à 47,7% en juillet, soit un niveau plus bas encore qu’il y a un an.

« Les exportations ont été le principal moteur de croissance cette année. Cette publication des données PMI me rend encore plus prudent quant aux perspectives de croissance au second semestre », a-t-il précisé.

Dans une moindre mesure, l’indice PMI non manufacturier suscite l’inquiétude puisqu’il a également ralenti. Il ressort à 53,2 (-0,2) mais reste largement en zone de croissance. Le bureau national des statistiques constate que l’industrie des services reste porté par l’aviation, la restauration et l’hébergement.

En juillet, l’activité manufacturière est tombée à son plus bas niveau depuis début 2020, date à laquelle, le pays a été confronté à la première vague épidémique.

« Dans l’ensemble, l’économie chinoise continue de maintenir sa dynamique d’expansion, mais le rythme a ralenti », a avancé le statisticien principal du Bureau National des statistiques, Zhao Qinghe, cité par l’AFP. 

Croissance Chine : net tassement

Croissance Chine : net tassement 

De très mauvais chiffres en Chine en juillet pour une croissance affectée surtout par la baisse des exports. En juillet, l’indice PMI qui mesure l’activité des directeurs d’achats est passé à 50,4, contre 50,9 le mois précédent, soit un niveau qui se rapproche dangereusement du seuil (50) en-dessous duquel, une économie bascule en récession

Les exportations semblent avoir lourdement pesé dans la détérioration de l’indice manufacturier. Zhiwei Zhang, économiste en chef chez Pinpoint Asset Management, observe dans une note relevée par l’AFP que l’indice des commandes à l’exportation est à 47,7% en juillet, soit un niveau plus bas encore qu’il y a un an.

« Les exportations ont été le principal moteur de croissance cette année. Cette publication des données PMI me rend encore plus prudent quant aux perspectives de croissance au second semestre », a-t-il précisé.

Dans une moindre mesure, l’indice PMI non manufacturier suscite l’inquiétude puisqu’il a également ralenti. Il ressort à 53,2 (-0,2) mais reste largement en zone de croissance. Le bureau national des statistiques constate que l’industrie des services reste porté par l’aviation, la restauration et l’hébergement.

En juillet, l’activité manufacturière est tombée à son plus bas niveau depuis début 2020, date à laquelle, le pays a été confronté à la première vague épidémique.

« Dans l’ensemble, l’économie chinoise continue de maintenir sa dynamique d’expansion, mais le rythme a ralenti », a avancé le statisticien principal du Bureau National des statistiques, Zhao Qinghe, cité par l’AFP.

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