Archive pour le Tag 'France'

Échanges commerciaux de la France : amélioration temporaire

Échanges commerciaux de la France : amélioration temporaire

 

Le déficit commercial de la France est en recul en 2024, à 81 milliards d’euros. La tendance est cependant à la baisse en 2025

Le solde extérieur de la France s’est effectivement réduit de 19,1 milliards d’euros entre 2023 et 2024, passant de 99,6 milliards à 81 milliards, après  un déficit record en 2022 à 164 milliards d’euros  découlant surtout de la crise énergétique.

Enquête en France contre le réseau X

Enquête en France contre le réseau X

 Le député macroniste des Côtes-d’Armor Éric Bothorel a adressé le 12 janvier un signalement, consulté par l’AFP, alertant le parquet sur «les récents changements d’algorithme de X, ainsi que les ingérences apparentes dans sa gestion depuis son acquisition par Elon Musk». Il souligne une «réduction de la diversité des voix et des options», une plateforme qui s’éloigne d’un objectif de «garantir un environnement sûr et respectueux à tous», un «manque de clarté quant aux critères qui ont conduit aux changements d’algorithmes et aux décisions de modération», ainsi que des «interventions personnelles d’Elon Musk dans la gestion de sa plateforme», soit «un véritable danger et une menace pour nos démocraties».
Sollicité, le parquet de Paris a confirmé vendredi la réception de ce signalement «dénonçant des algorithmes biaisés dans le fonctionnement de X, susceptibles d’avoir faussé le fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données.»

 

 

IA: Rattraper le retard de la France est urgent

IA: Rattraper le retard de la France est urgent

Faire de la France une « championne de l’IA » ne se fera pas sur la seule volonté et accélération des entreprises françaises à adopter l’IA. Il est urgent que la France révise son plan IA 2030 et qu’un véritable engagement financier, au niveau européen, se mette en route. Par Julien Nguyen, Directeur exécutif – Innovation Lead IA/Gen AI chez BM&A ( dans la Tribune).

Comment pouvons-nous adopter des règles communes pour encadrer l’usage de l’IA sans y adosser un investissement collectif ? Régulation et investissement doivent aller de pair si nous voulons garantir un usage éthique et concurrentiel de l’IA et ne pas céder le leadership technologique à d’autres nations.

Ce besoin de cohérence stratégique trouve un écho direct dans le quotidien des entreprises, confrontées à des défis concrets liés à l’adoption de l’IA. Entre les jeunes embauchés familiers des outils d’IA générative et des pratiques parfois non encadrées chez les salariés en poste, l’adoption structurée devient urgente pour garantir un usage sûr et efficace. Ces enjeux trouvent une réponse prometteuse dans les réussites observées dans des secteurs comme la Finance et l’Assurance, qui montrent clairement la voie à suivre pour une intégration réussie de l’IA.

IA Act : une nécessité

Face aux opportunités et aux défis que l’IA soulève, un cadre réglementaire et stratégique pour encadrer son déploiement est apparu nécessaire à la Commission européenne afin d’en circonscrire les potentielles dérives.

C’est dans ce contexte que l’AI Act (1), la première tentative législative ambitieuse de l’Union européenne, marque une étape essentielle pour établir un cadre équilibré, visant à encourager l’innovation tout en protégeant les citoyens et les entreprises.

Ce cadre harmonisé, axé sur la gestion des risques, encadre l’IA pour garantir sécurité, transparence et respect des droits fondamentaux. Il interdit les usages inacceptables comme la notation sociale, l’identification biométrique à distance (hors exceptions de sécurité publique) et la manipulation des comportements. Les systèmes « à haut risque », dans des secteurs critiques, doivent respecter des exigences strictes : contrôle humain, documentation et gestion des biais.

En parallèle, la législation encourage l’innovation en offrant des environnements contrôlés, appelés « bacs à sable réglementaires », pour tester et développer des systèmes d’IA dans des conditions réelles. Cette démarche vise à concilier régulation et promotion de la compétitivité technologique européenne.

Cependant, cette volonté de régulation ne fait pas l’unanimité. Les premiers retours des GAFAM ne se sont pas fait attendre, et certains choix stratégiques montrent déjà des frictions avec ces ambitions européennes : Apple Intelligence et Sora d’OpenAI ne sont tout simplement pas (encore) disponibles en France. Une absence qui illustre les tensions possibles entre innovation internationale et régulations européennes.

Encadrer l’IA sans investir : une aberration européenne ?

Alors que la France s’apprête à accueillir le Sommet pour l’Action sur l’Intelligence Artificielle à Paris les 10 et 11 février, Donald Trump annonce investir 500 milliards de dollars pour bâtir les infrastructures physiques et virtuelles à même de porter la prochaine génération d’IA. A titre de comparaison, la France s’est dotée d’un plan d’investissement de 2,5 milliards d’euros (2) et le Royaume-Uni de 17 milliards d’euros, avec une même ambition : devenir un leader en IA.

Nos plans d’investissements nationaux ne suffiront plus à assurer un leadership face à des nations comme la Chine, les États-Unis ou même le Royaume-Uni. Notre capacité à rester dans cette course se fera au prix d’un investissement commun en Europe, ou sous une forme de « conglomérat étatique ». Or, réguler sans investir de manière substantielle est un non-sens face au Royaume-Uni, qui investit massivement dans l’IA sans encadrement, ou face aux États-Unis, où l’élection du duo Trump-Musk en 2024 marque un abandon certain des projets de régulation envisagés par l’administration précédente.

Clara Chappaz, secrétaire d’État à l’Intelligence Artificielle et au Numérique, a récemment mis en exergue le faible nombre d’entreprises françaises ayant véritablement adopté l’IA. À travers des initiatives comme le « café de l’IA », elle cherche à sensibiliser les acteurs économiques et à recenser des cas d’usage concrets pour encourager une adoption plus large de ces technologies.

Ce constat révèle un double paradoxe. D’un côté, une étude récente (3) montre l’ambition des dirigeants de « gagner la course sur le terrain de l’IA », mais celle-ci reste entravée par des moyens insuffisants. De l’autre, le véritable décalage provient des entreprises elles-mêmes, qui peinent à adopter l’IA alors que les jeunes diplômés fraîchement embauchés maîtrisent déjà les outils d’IA génératives et que les salariés en poste utilisent souvent ces outils en catimini, dans un cadre où la sécurité et la maîtrise ne sont pas assurées.

Ce paradoxe entre ambition déclarée et adoption limitée n’est pourtant pas une fatalité. Certaines entreprises et secteurs économiques ont déjà trouvé des solutions concrètes pour intégrer l’IA générative avec succès.

Dans le secteur de l’assurance, connu pour son adoption précoce de l’IA dans la lutte contre la fraude, l’IA générative est désormais exploitée pour améliorer l’accompagnement client, automatiser les tâches administratives et analyser les contrats. AG2R a investi dans le développement d’un outil d’IA générative sécurisé. D’autres acteurs majeurs comme AXA, COVEA (MAAF, MMA, GMF) ou encore MACIF utilisent également des solutions d’IA pour optimiser la prise de décision et renforcer leurs opérations.

L’IA générative optimise les processus de back-office, simplifiant le rapprochement comptable, l’analyse des performances et la catégorisation des dépenses et flux financiers. Elle améliore également la productivité des équipes techniques en aidant à créer des algorithmes financiers avec des outils comme GitHub Copilot.

Dans le secteur de l’audit, de l’expertise comptable et du conseil, certains cabinets intègrent l’IA dans leurs pratiques. Par exemple, des collaborateurs utilisent des outils comme Microsoft Copilot 365 pour les accompagner dans leurs tâches quotidiennes. D’autres développent des solutions d’IA générative destinées à analyser des documents réglementaires ou volumineux dans le cadre des missions d’audit, et à produire automatiquement des synthèses commentées pour les activités de conseil.

L’IA générative transforme également le secteur bancaire, offrant des gains significatifs en productivité et en efficacité. BBVA, première banque européenne à avoir noué un partenariat avec OpenAI, en est un exemple phare. L’institution a développé 2 900 modèles GPT personnalisés pour répondre rapidement et avec précision aux questions des clients, réduisant ainsi les délais de traitement. De son côté, JP Morgan a mis en place une solution interne, « LLM Suite », un assistant IA mis à disposition des salariés permettant d’automatiser des tâches administratives complexes telles que la rédaction de rapports et de courriels.

Enfin, chez Morgan Stanley, l’assistant IA baptisé « Debrief » illustre un autre cas d’usage : la création automatisée de synthèses des réunions clients qui ferait gagner jusqu’à 15 heures par semaine par employé.

(1) Règlement UE 2024/1689 du 13-6-2024, JOUE du 12-7
(2) « Intelligence artificielle : l’Europe a-t-elle déjà perdu la bataille face aux Etats-Unis ? », Figaro, Emma Confrère, 22/01/2025
(3) Des CEO déterminés à gagner la bataille de l’IA, Les Echos, Etude CEO Outlook 2024, KPMG

Économie: les chiffres préoccupants de la France

 

Économie: les chiffres préoccupants de la France
OPINION. Tandis que l’économie américaine maintient un rythme soutenu, l’Europe, et particulièrement la France, fait face à des défis croissants, notamment une croissance nulle et un chômage en hausse. Par Marc Guyot et Radu Vranceanu, professeurs à l’Essec.(dans La Tribune )

Les chiffres de la croissance du 4e trimestre 2024 viennent d’être publiés des deux côtés de l’Atlantique illustrant un fort contraste entre les deux continents et les deux banques centrales, compte tenu de la situation, ont pris leurs dernières décisions.

Côté brillant, la croissance américaine maintient son rythme élevé, avec une croissance pour l’année 2024 de 2,8%, quasiment au même niveau que les 2,9% réalisés en 2023. Plus précisément le PIB américain a augmenté de 0.6% en rythme trimestriel au 4e trimestre 2024, tiré par la hausse de la consommation des ménages, tandis que l’investissement est en baisse. En décembre 2024, le taux de chômage était de 4.1% et l’économie américaine a créé 256.000 emplois net, soit un total de 2,2 millions d’emplois net créés sur l’année 2024. En revanche, l’inflation était à 2.6% en décembre (basé sur l’indicateur PCE, indicateur favori de la Fed) et reste supérieure à la cible de 2%. Logiquement, lors de sa réunion du 29 janvier, la Fed a décidé de maintenir son taux directeur inchangé à 4.5%. Cela représente quand même 1% de moins que son taux le plus élevé de 5,5% maintenu jusqu’en août 2024. Par ailleurs, la Fed maintient en place son programme de quantitative tightening, soit la réduction de son bilan par la vente d’actifs.

Côté sombre, selon les premières estimations, la croissance a été nulle dans la Zone Euro au quatrième trimestre 2024, avec des variations importantes d’un pays à l’autre. L’Allemagne persiste dans le marasme avec une nouvelle contraction trimestrielle de son PIB à -0.2% soit une 2e année consécutive de croissance négative avec -0,2% en 2024 après -0,3% en 2023. En revanche, nos ex-complices du Club Med enregistrent des taux de croissance trimestriels impressionnant avec +0,8% pour l’Espagne et +1,5% pour le Portugal. Loin de ces rythmes enviables, la croissance française au quatrième trimestre bascule en négatif avec -0.1%, reflétant un effet de compensation par rapport à un troisième trimestre boosté par les Jeux Olympiques. Le taux de chômage de la Zone Euro est à 6.3% et l’inflation à 2.4%, en hausse légère mais continue par rapport aux 1.7% enregistrés en septembre. Le 30 janvier la BCE a décidé de réduire une nouvelle fois ses taux directeurs, celui de la facilité de dépôt passant à 2.75% et son taux principal de refinancement à 2,9% contre 4,5% au plus haut en mai 2024. Le bilan de la banque centrale se contracte lentement, car la banque ne réinvestit plus le remboursement d’obligations qui arrivent à maturité.

La situation française est préoccupante. Une contraction de la croissance au 4e trimestre de – 0.1%, une forte dégradation des exportations, un taux de chômage en hausse à 7.4%, une inflation inférieure à la moyenne européenne à 1.8% en janvier 2025 (HCPI), cohérente avec le ralentissement de la demande de consommation. Les défaillances d’entreprise sont également en hausse, avec 5900 en novembre, un nombre qui n’avait plus été atteint depuis dix ans.

La performance économique de l’économique américaine, son dynamisme, sa confiance dans l’avenir, son leadership dans l’innovation technologique et la course à l’IA contraste fortement avec la vision d’une Europe en panne et désorientée tant économiquement que géopolitiquement.

En effet, l’Europe a donné sa mesure : elle est incapable de soutenir militairement un pays allié agressé par la Russie du fait de son absence de force militaire. Elle est incapable également de se tenir droite et de négocier d’égal à égal avec la Chine du fait de son absence de force économique. Elle s’est empêtrée elle-même dans des règles et restrictions qui en fin de compte ont détruit sa puissance agricole, saboté son industrie automobile et démantelé son industrie nucléaire.

Jadis enviée par tous, l’industrie allemande paye le prix de son choix du gaz russe bon marché comme source clé de sa compétitivité manufacturière. De son côté la France a endommagé son industrie autrefois florissante notamment automobile, aéronautique et agroalimentaire avec son marché du travail rigide, sa fiscalité trop lourde, ses contraintes administratives ahurissantes. Jadis enviée par tous pour la qualité de ses services publics, la France a transformé cet atout en machine centralisée, inefficace, surchargée, et en même temps déclassée à force de sous-investissement.

Du 2e mandat de Jacques Chirac au 2e mandat d’Emmanuel Macron, les gouvernements ont financé la demande avec de l’argent public, ce qui a caché la misère de l’offre privée, l’ensemble revenant à une énorme pyramide de Ponzi. En effet, la croissance et les salaires généreux reposaient sur un endettement de plus en plus lourd malgré une hausse de la fiscalité. À ce jour (31 janvier), les investisseurs en obligations du trésor français à 10 ans réclament un taux d’intérêt de 3.2%, supérieur à celui de obligations espagnoles, grecques ou portugaises. Le nouveau budget, proposé la semaine dernière par le gouvernement Bayrou, même s’il est implémenté, ne pourra pas rassurer les investisseurs, car il ne propose que des ajustements mineurs.

L’histoire fera la part des choses entre l’incompétence, la lâcheté ou le cynisme de ces gouvernants de ce quart de siècle. Ce grand endettement qu’ils lèguent sans honte aux générations futures devrait rentrer dans les livres d’histoire comme un summum de l’égoïsme politique. Une forme de lueur d’espoir est néanmoins en train de poindre. En effet, nos concitoyens semblent en pleine prise de conscience de la vitesse avec laquelle le Titanic fonce vers l’iceberg. Les revendications et réclamations, pourtant habituelles venant des partis politiques extrêmes, commencent à paraître complètement déconnectées pour la plupart des concitoyens qui commencent sérieusement à s’inquiéter du niveau d’endettement du pays et en perçoivent le caractère non-soutenable et immoral. Les expériences d’arrêt net des dépenses à finalité clientéliste menées en Argentine sous l’égide de Javier Milei et venant de commencer aux USA sous l’égide d’Elon Musk et Vivek Ramaswami, trouvent un écho favorable chez nos concitoyens à défaut de nos gouvernants. Qu’ils prennent garde, mieux vaut mener nous-mêmes la réduction de nos dépenses en concertation avec toutes les forces du pays plutôt que de se le voir imposer par des autorités de tutelle comme cela est arrivé à la Grèce en 2012, après sa faillite sous le poids de son endettement.

Rugby: Le XV de France a écrasé le Pays de Galles 43-0

  • Le XV de France a écrasé  le Pays de Galles 43-0 en ouverture du Tournoi des 6 Nations 2025.

Une vraie démonstration de la France face à une équipe du pays de Galles relativement moyenne. Et encore une prestation exceptionnelle d’Antoine Dupont

France: Comment relocaliser ?

France: Comment relocaliser ?

 

Entre 2009 et 2020, la France compte 144 relocalisations contre 466 délocalisations. Heureusement, certaines entreprises (re)transfèrent avec succès leurs activités dans l’Hexagone. Notamment la coopérative Atol et Lucibel, pionnière française du LED. En ce mois de janvier 2025, sept nouveaux projets ont été soutenus par France 2030 pour renforcer ou relocaliser la production de 42 médicaments essentiels. L’objectif : réduire la dépendance aux importations, notamment de Chine ou d’Inde où sont produits 60 % et 80 % des principes actifs pharmaceutiques. Aujourd’hui, le manque de foncier abordable, la hausse des prix de l’énergie, auxquels il faut rajouter le manque de main-d’œuvre disponible, constituent trois freins à la relocalisation. Certains industriels relèvent cependant ces défis. Ils font de la relocalisation une stratégie de développement rentable, proposant des produits Made in France en phase avec les attentes d’une grande partie des consommateurs. Dans une étude sur Lucibel et Atol, nous analysons les conditions de réussite d’une relocalisation : nouvelle conception des produits, des « process » et des procédés, nouvelle organisation de la production et de la chaîne logistique.

 

par 

  • Professeure des Universités en sciences économiques, iaelyon School of Management – Université Jean Moulin Lyon 3
  • Responsable pédagogique master management industriel dans The Conversation 

Au début des années 2000, les entreprises à capitaux étrangers ont contribué à près du tiers de la production manufacturière chinoise. Après l’engouement pour la production à l’étranger, les sociétés françaises constatent une hausse de leurs coûts liée à l’éloignement. Parmi les raisons, on trouve la hausse des salaires locaux, la suppression des subventions, des aides fiscales ou des délais de livraison allongés.

La distance créée d’autres complications. Pour éviter la contrefaçon, les malfaçons et les vols, des contrôles fastidieux sont mis en place. Enfin, les conditions de production peu éthiques nuisent à l’image de certaines entreprises qui relocalisent pour préserver leur réputation. Des produits délocalisés créent aussi des clients insatisfaits.

On dénombre 144 relocalisations contre 466 délocalisations entre 2009 et 2020. Elles concernent principalement l’industrie manufacturière, même si le Brexit a entraîné une petite dizaine de relocalisations dans le secteur bancaire et financier. En part de créations d’emplois, les relocalisations pèsent peu. Moins de 1 % des créations d’emplois sont industriel, alors que les délocalisations représentent 6,6 % des pertes d’emploi industriel. Une hausse des délocalisations début 2020 montre que la tendance à la relocalisation n’est pas acquise. Les entreprises rencontrent des obstacles majeurs pour revenir vers des circuits locaux : manque de foncier abordable, hausse des prix de l’énergie ou manque de main-d’œuvre disponible.

Bien qu’elles soient encore relativement limitées, des initiatives françaises témoignent d’un effort coordonné pour soutenir la relocalisation. Elles incluent des aides financières directes et indirectes aux entreprises, ainsi que deux plans de financement. En 2010, la certification « Origine France Garantie » est lancée pour valoriser la production des entreprises françaises. Entre 2012 et 2014, le ministère du redressement productif développe des outils comme la plate-forme Colbert 2.0 pour réaliser les études de faisabilité des projets de relocalisation. Des événements annuels mettent en valeur la production française à l’instar des assises « Produire en France » en 2018 ou des « Rencontres du Made in France en 2024.

Certains industriels comme la société coopérative des opticiens Atol ou le groupe Lucibel réussissent à relocaliser leur production en France de manière durable. Comment ? En imaginant des modes de production plus efficaces et moins coûteux.

Pour améliorer sa compétitivité et se différencier de ses concurrents, Atol a créé des lunettes connectées assemblées dans son usine de Beaune. Ses composants électroniques sont fabriqués dans les Côtes–d’Armor. Le célèbre opticien a également inventé les lunettes « zéro vis », déformables sans soudures, proposant à ses clients une garantie à vie. Atol a automatisé la production en investissant dans la robotique et réorganisé le temps de travail, en passant à 2×8, puis à 3×8 pour réduire ses coûts et accroître la productivité.

Fondée en 2008, Lucibel conçoit et fabrique des produits et solutions d’éclairage de nouvelle génération issus de la technologie LED. Le groupe est pionnier dans les nouvelles applications permises par la LED au-delà de l’éclairage : l’accès à Internet par la lumière (LiFi), des produits cosmétiques et des lumières d’intérieur. Parce qu’en France en 2008, peu d’industriels connaissent la technologie LED, c’est à Shenzhen que Lucibel construit sa première usine. Mais confronté à des problèmes de qualité, des vols de ses technologies et des délais de livraison allongés, il décide en 2014 de relocaliser sa production en Normandie.

Pour être rentable, un re-ingineering complet à la fois des « process » et des produits est réalisé. La production est organisée par îlots. Contrairement à la Chine où les ouvriers travaillaient à la chaîne, ils sont responsabilisés et deviennent plus polyvalents. Cette mesure leur permet d’avoir un travail plus varié, de pouvoir remplacer plus facilement un collègue absent. L’entreprise arrive ainsi à diviser par trois le temps homme passé sur chaque produit par rapport à la Chine, réalisant de conséquents gains de productivité.

Les produits montent en gamme avec un positionnement « plus premium ». Les équipes R&D et fabrication sont désormais regroupées sur le même site.

« On a pu aller vite sur ces sujets d’innovation, car on était en France. La colocalisation des équipes sur le même site à Barentin nous a permis d’être plus efficaces et de monter en puissance »,

souligne Frédéric Granotier, le président-directeur général de Lucibel. Depuis, l’entreprise ne cesse d’innover avec 20 % de ses effectifs dédiés à la R&D.

En relocalisant, ces entreprises gagnent en créativité, en efficacité et en innovation. Pour les pouvoirs publics, il semble alors pertinent de renforcer les aides en lien avec l’innovation et de favoriser la (re)construction de filières : renforcer la coopération technologique distributeurs/fabricants/fournisseurs en favorisant l’achat local.

Sondage Trump en France: Dynamique mais dangereux et malhonnête

Sondage Trump en France:  Dynamique mais dangereux et malhonnête

Une écrasante majorité des Français trouvent le nouveau président américain «agressif» et même «raciste», mais la moitié d’entre eux lui reconnaissent une certaine «efficacité», selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro.

. Une écrasante majorité d’entre eux trouvent le nouveau président américain «agressif» (83%), «dangereux» (76%) et même «raciste» (73%). Ils ne le considèrent pas plus «proche des gens» (71%), «honnête» (79%) et encore moins «sympathique» (80%).

 

Drogue : un des chefs de la mafia marseillaise extradé en France

Drogue : un des chefs de la mafia marseillaise extradé en France

 

Félix Bingui alias « Le Chat », chef présumé du clan marseillais Yoda, « sera extradé cette semaine », du Maroc vers la France d’après une information du Parisien.

L’homme est le chef présumé du clan « Yoda » de narcotrafiquants marseillais issu de la cité La Paternelle et connu pour avoir livré une guerre très meurtrière contre la « DZ Mafia ». Il avait été arrêté en mars dernier au Maroc et attendait d’être extradé.

Âgé de 33 ans, cet homme de nationalité française né à Alès dans le Gard est « l’un des plus grands narcotrafiquants marseillais », selon le ministre de l’Intérieur.

Surnommé « Le Chat », Félix Bingui est déjà connu des services de police pour association de malfaiteurs, évasion en bande organisée, recel de bien provenant d’un vol en bande organisée, meurtre, violences aggravées, règlements de comptes entre malfaiteurs, menaces de mort ou d’atteinte aux biens, outrage, vol, contrefaçon et divers délits routiers.
La guerre DZ Mafia contre Yoda a été extrêmement meurtrière et a fait de l’année 2023 une année record en termes d’homicide lié au narcotrafic. Aujourd’hui, la plupart des acteurs s’accordent à dire que les Yodas ont perdu cette guerre et n’existe quasiment plus, contrairement à la DZ Mafia.

France Algérie–Retailleau pour la suppression de l’accord de 1968

France Algérie–Retailleau pour la suppression de l’accord de 1968

Le ministre de l’intérieur souhaite remettre en cause l’accord bilatéral sur l’immigration signé en  1968 sur la question de l’immigration. 

 

Le texte de 1968  établit un droit particulier pour les Algériens en matière d’immigration. Leur entrée est facilitée (sans qu’ils aient besoin de visa de long séjour), ils peuvent s’établir librement pour exercer une activité de commerçant ou une profession indépendante et accèdent plus rapidement que les ressortissants d’autres pays à la délivrance d’un titre de séjour de 10 ans.

La position du ministre de l’intérieur est notamment motivée par le refus d’Alger de reprendre ses ressortissants délinquants condamnés en France.

 

Déficit France : mise en demeure du FMI

Déficit France : mise en demeure du FMI

 

C’est un premier avertissement à la France fait par le fonds monétaire international concernant la nécessaire rigueur budgétaire. Il est vraisemblable que d’autres mises en demeure de la part d’institutions internationales économiques et financières vont suivre avec notamment des conséquences graves en matière de taux d’intérêt pour les emprunts français. La facture sera en dernier ressort payée par une baisse de productivité , par la consommation et les ménages en général.

Le Fonds monétaire international fait la leçon à la France. « Un effort significatif doit être fait pour arriver à ramener le déficit budgétaire français dans la ligne de ce qui est prévu d’après les règles budgétaires européennes. La France, ses décisions budgétaires, doivent s’inscrire dans le cadre des règles budgétaires européennes », a affirmé ce vendredi 17 janvier Pierre-Olivier Gourinchas, son chef économiste, en marge de la présentation de son rapport sur l’économie mondiale.

« Il faut consolider, mais il faut le faire de manière intelligente », a insisté le chef économiste du FMI, « s’assurer qu’il y a une forme de pérennité ». Le FMI a révisé vendredi à la baisse ses prévisions de croissance pour la France en 2025, s’attendant à voir l’économie française progresser de tout juste 0,8% contre 1,1% lors de sa précédente estimation en octobre dernier.

 

Coupe de France foot–le PSG gagne péniblement

Coupe de France foot–le PSG gagne péniblement

Contre un club amateur de nationale 3, le PSG après un match relativement pénible a dû attendre la 88e minute pour dominer une valeureuse équipe. Un autre but a été ajouté ensuite par les parisiens.

Foot- Coupe de France : l’OM battu par Lille aux tirs au but

Foot- Coupe de France : l’OM battu par Lille aux tirs au but

Au stade Vélodrome, à l’issue d’une séance de tirs au but pleine de suspense, les Dogues ont éliminé, dès les 16es de finale, les Marseillais qui avaient égalisé dans les derniers instants du temps réglementaire.

 

Après prolongations, le Losc a éliminé l’Olympique de Marseille (1-1, 3-4 tab) en 16es de finale de la Coupe de France, ce mardi, au stade Vélodrome. Devant au score après un but d’Haraldsson (68e), les Dogues ont subi l’égalisation sur le gong de Luis Henrique (90e+6) avant de s’imposer aux tirs au but, ne ratant aucune de leurs tentatives. Impressionnant de résistance, le Losc a prolongé son invincibilité à 20 matches toutes compétitions confondues.

 

France : croissance zéro au quatrième trimestre

France : croissance zéro au quatrième trimestre

 

 

Comme attendu, l’activité économique se tasse de plus en plus et se dirige vers la stagnation comme le démontre la croissance zéro du quatrième trimestre 2024. La Banque de France (BdF) a en effet confirmé lundi anticiper une croissance nulle du produit intérieur brut (PIB) français au quatrième trimestre 2024, par rapport au troisième, en raison du «contrecoup» post-Jeux olympiques et paralympiques de Paris.

«L’économie française n’est pas actuellement en récession, même si l’activité demeure ralentie», a commenté Olivier Garnier, directeur général de la BdF, chargé des statistiques, des études économiques et des relations internationales, en présentant l’enquête mensuelle de conjoncture menée du 20 décembre au 7 janvier auprès d’environ 8.500 entreprises. Cela «nous conduit à confirmer notre estimation d’une progression du PIB de +0,2% au quatrième trimestre hors contrecoup des JO», soit «un PIB stable» en prenant en compte cet effet négatif estimé à -0,2%, a-t-il détaillé.

L’activité est restée relativement stable en décembre dans le bâtiment et l’industrie, où la vigueur de l’aéronautique et de l’agroalimentaire a contrasté avec un secteur automobile ou du textile-habillement en berne. Elle a augmenté dans les services, notamment l’hébergement-restauration qui a profité des fêtes de fin d’année et de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris. En janvier, l’activité est attendue en hausse dans les trois secteurs, mais la dynamique observée fin 2024 dans les services s’essoufflerait. En outre, les carnets de commande sont toujours jugés dégarnis dans le bâtiment et l’industrie, sauf l’aéronautique, «ce qui ne laisse pas prévoir d’accélération significative (de l’activité) au cours des mois qui viennent», a souligné Olivier Garnier.

 

À cela s’ajoutent des «incertitudes» liées au contexte politique français, qui maintiennent l’indicateur d’incertitude à un niveau «élevé».  son inquiétude pour les finances publiques très dégradées de la France. «Pour l’année 2025, cette enquête reste compatible avec notre prévision de croissance à 0,9%», a souligné lundi le gouverneur. Ce qui paraît peut-être un peu optimiste.

 

Algérie : la France doit riposter

Algérie : la France doit riposter

Le refus de l’Algérie de reprendre un influenceur algérien par ailleurs multirécidiviste ayant déjà été condamné à 11 ans de prison constitue une énième provocation du régime en vigueur à Alger. Il s’agit bien entendu notamment de la part de l’Algérie de protester contre la position de la France qui a considéré le Sahara occidental comme appartenant au Maroc. Mais il existe bien d’autres sujets de conflit notamment en matière d’immigration. L’Algérie a l’habitude de se servir de la martingale anti française pour dissimuler son régime antidémocratique et l’appropriation  des richesses du pays par des autocrates soutenus par les militaires. La France doit riposter d’après le ministre français des affaires étrangères.

En réalité l’Algérie est potentiellement très riche compte tenu notamment de ses ressources minières, du gaz et du pétrole. L’Algérie figure en tête en matière de richesse en Afrique en termes de  PIB. Le problème est l’utilisation de cette richesse pour une grande partie détournée et qui ne sert pas la modernisation économique du pays et encore moins le développement social. Pour preuve un salaire moyen de 250 € par exemple en décalage complet avec le montant du PIB ( Produit surtout des exportations).

Le discours antifrançais permet ainsi de masquer la responsabilité d’un régime qui gaspille et détourne la richesse du pays sans parler évidemment des atteintes à la démocratie.

Au lendemain du renvoi en France d’un influenceur algérien, le ministre des affaires étrangères s’est dit «stupéfait» que les autorités algériennes aient «refusé de reprendre un de leurs ressortissants».

La France n’aura pas «d’autre possibilité que de riposter» si «les Algériens continuent cette posture d’escalade», a déclaré vendredi le ministre français des Affaires étrangères, alors qu’un influenceur algérien expulsé vers l’Algérie jeudi a été renvoyé vers la France.

Trois Algériens et une Franco-algérienne ont été récemment interpellés pour avoir mis en ligne des contenus haineux envers la France, incitant notamment à «brûler vif, tuer et violer», tout en appelant à des actes violents, souvent à l’encontre d’opposants au régime algérien.

 

L’influenceur algérien Doualemn expulsé renvoyé en France !

 

L’influenceur algérien Doualemn expulsé  renvoyé en France ! 

 

Cette fois la guerre diplomatique est bien engagés entre la France et l’Algérie. D’un côté l’Algérie met en prison un intellectuel franco-algérien et de l’autre la France expulse des Influenceurs algériens comme Doualem . Retour à l’envoyeur l’Algérie ne veut pas de son extrémiste et le réexpédie en France. Il est clair que l’Algérie a nouveau ressort la martingale anti France afin de masquer les entraves à la démocratie et le pillage des richesses par le régime militaire qui soutient le gouvernement.

L’influenceur algérien Doualemn, expulsé ce jeudi du territoire français, a été refusé à son arrivée à l’aéroport en Algérie par les autorités locales, a appris Le Figaro de sources concordantes, confirmant une information d’Europe 1. Son avion de retour a atterri dans la soirée à Roissy ; il a ensuite été placé dans un centre de rétention administrative (CRA), au Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne).

Par contre Algérie conserve  l’intellectuel franco-algérien Boualem Sansal qui a été arrêté par les autorités algériennes  accusé « d’avoir porté atteinte à la sûreté de l’État. »

Cette guerre diplomatique repose évidemment sur le différend relatif à la possession du Sahara occidental dont la France estime qu’il appartient au Maroc et non à l’Algérie.

 

 

12345...236



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol