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Archive mensuelle de juillet 2015

Actu, infos, économie: articles les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

Télé : nouvelle censure de Bolloré

Télé : nouvelle censure de Bolloré

 

 

Une nouvelle émission de télé aurait été censurée par Bolloré sur Canal au motif qu’elle met en cause une banque, le Crédit mutuel concernant certaines pratiques financières de d’ »optimisation fiscale ». Or Monsieur Bolloré entretient pour ses affaires des relations étroites avec cette banque. Il s’agit bien entendu de la conséquence de la mainmise de certains financiers sur les médias. Des financiers qui ne se privent pas de porter atteinte aux lignes éditoriales. « L’intervention de Vincent Bolloré pour empêcher la diffusion du documentaire que nous préparions ne fait pas de doute », affirme au Monde Jean-Pierre Canet, qui a supervisé le sujet en tant rédacteur en chef de KM, la société dirigée par Renaud Le Van Kim qui produisait aussi le « Grand Journal » sur Canal+, en tout cas jusqu’à ce que Vincent Bolloré lui retire ce dossier en juillet. « Cette affaire pose une question plus vaste : la concentration dans les télévisions privées est-elle un risque pour l’investigation ? Si l’enquête n’est possible que sur le service public, cela réduit beaucoup les choses », pense M. Canet, qui a auparavant été rédacteur en chef deux ans de   « Cash Investigation », l’émission d’Elise Lucet sur France 2, produite par l’agence Premières Lignes. « C’est un problème citoyen, d’autant plus que Canal+ a construit sa réputation sur l’indépendance », rajoute le journaliste, qui publie une tribune jeudi. Censuré sur Canal+, le documentaire a, selon Mediapart, trouvé une diffusion sur France 3 pour cet automne. M. Bolloré est proche de M. Lucas, qui fait comme lui partie du Club des trente, un rassemblement de patrons bretons, pointe Mediapart, qui ajoute que Vivendi a choisi le Crédit mutuel comme banque conseil dans le récent rachat de la société d’édition de Canal+.

Conduite sans permis : simplement une amende ?

Conduite sans permis : simplement une amende ?

 

L’absence de permis de conduire ne serait plus considérée comme un délit et pourrait faire simplement l’objet d’une amende ;  un projet de Christine Taubira qui soulève de nombreuses objections. En effet le nombre de conducteurs sans permis est loin d’être négligeable. L’évaluation est évidemment très difficile on cite une fourchette de 300 000 à 1 million notamment chez des jeunes mais aussi chez l’autre conducteur plus âgés dont le permis a été retiré. Or les résultats de l’insécurité routière sont loin d’être en amélioration. La vitesse, l’alcool et la drogue figurent  parmi les principaux facteurs explicatifs des accidents. On peut comprendre que pour désengorger les tribunaux on veuille procéder à la dépénalisation de certaines infractions cependant l’absence de permis de conduire constitue une infraction particulièrement grave et potentiellement accidentogène. Il se pourrait donc que la ministre de la justice soit contrainte de revenir sur sa proposition compte tenu des contestations en cours. L’annonce a immédiatement suscité une importante levée de boucliers à droite, où l’on s’est saisi de l’occasion pour taxer la locataire de la place Vendôme de laxisme. Et contraint l’intéressée à venir se défendre, ce vendredi matin, sur France Inter. «Ce gouvernement n’est pas insensible aux victimes, au contraire. (…) Cette mesure rend la sanction plus efficace, plus rapide, plus sévère, plus juste», a-t-elle d’abord plaidé. Avant de concéder avoir elle-même été longtemps réservée sur cette question. «Pendant des mois j’ai travaillé avec mon cabinet, parce que j’étais réticente. Indépendamment des chiffres qu’on m’a présenté, c’est l’effet psychologique, dire qu’on forfaitise… Je comprenais bien que l’effet psychologique pouvait entraîner une réticence qui empêchait de voir le reste puisque moi-même j’étais un peu bloquée là-dessus», a-t-elle confié. Et la garde des Sceaux de ne finalement pas exclure de faire machine arrière sur le texte: «La polémique peut être de bonne ou de mauvaise foi. Celle qui est de bonne foi nous la respectons, moi-même j’ai été réticente pendant des mois. Si l’acceptabilité sociale n’est pas établie, nous en tirerons tous les enseignements», a reconnu la ministre, déplorant que «cela signifierait que certains auront gagné la bataille politique». Il ne s’agit pas d’une bataille politique mais d’une bataille sociétale qui met en jeu des milliers de morts et de blessés ; un enjeu qui doit donc échapper aux querelles politiciennes.

Salaire moyen des Français : augmentation relative en 2014

Salaire moyen des Français : augmentation relative en 2014

Officiellement le salaire moyen aurait augmenté en 2014, soit une progression de  1 %. D’après l’ACCOS,  le salaire moyen par tête (SMPT), aurait progressé  (+1,5%, 2.474 euros mensuels). Il s’agit cependant du salaire brut, le salaire net, lui, est plus proche de 2150 euros. La croissance du pouvoir d’achat est cependant toute relative car elle est fondée sur la comparaison avec l’indice INSEE. Un indice qui mesure l’évolution des prix à la consommation. Cet indice est devenu largement obsolète avec la modification de la structure de consommation. Pour résumer les Français consomment moins de produits manufacturés qui sont en baisse mais ils consomment davantage de services dont les prix,  eux,  sont en hausse. Et les charges fixes augmentent par rapport aux charges ajustables.  Dernier exemple en date les hausses qui viennent d’être décidées par exemple en matière d’électricité ou de tarifs pour la poste. Officiellement les salaires auraient donc augmenté ; Plus rapidement que les prix à la consommation (+0,4%), permettant un gain de pouvoir d’achat de +1,1% pour les salariés. Il était de 2435 euros en 2013 et de 2392 euros en 2012. Quant à la masse salariale, elle a gonflé de 1,5% à 528 milliards d’euros. Principal point positif, l’emploi intérimaire est reparti à la hausse en 2014, après deux ans de forte baisse. En 2014, l’Acoss a enregistré 15.000 créations nettes de postes (+2,6%) dans ce secteur réputé précurseur des évolutions de l’emploi. Mais c’est le secteur tertiaire (hors intérim) qui a créé le plus d’emplois en 2014: +47.000 (+0,4%), notamment dans l’informatique et l’action sociale. Le tertiaire représente 70% des emplois du secteur privé. En revanche, «l’emploi national est tiré à la baisse par l’industrie et la construction», deux secteurs sinistrés qui ont respectivement détruit 40.000 (-1,3%) et 28.000 (-1,9%) postes. L’Acoss relève notamment un «fort recul de l’emploi dans le secteur de l’industrie automobile», qui perd à elle seule 11.500 postes (-5,2%).

Sondage confiance des patrons : du mieux mais encore des doutes

Sondage confiance des patrons : du mieux mais encore des doutes

 

Il y a du mieux en matière de confiance chez les patrons mais c’est loin encore être l’euphorie. Cette confiance s’améliore un peu pour autant il ne semble pas que les patrons soient encore décidés à s’engager de manière significative dans le développement de l’investissement. Pour l’emploi les prévisions sont aussi modestes  seulement 14 % des patrons envisagent d’augmenter le nombre de salariés. Cela dans un environnement plutôt favorable avec la dépréciation de l’euro de plus de 15 % depuis le début de l’année, des taux d’intérêt très bas et la baisse des prix du pétrole. Cet environnement devrait toutefois permettre d’améliorer les marges. C’est un préalable pour envisager ensuite l’augmentation des  investissements et seulement après croissance de l’emploi. En fait l’avenir sera surtout conditionné par l’évolution des carnets de commandes ;  une évolution en très légère augmentation mais hésitante. D’après les chiffres semestriels de l’Observatoire Banque Palatine des PME-ETI, publiés ce mardi 28 juillet, 39% des dirigeants d’entreprise se disent confiants dans les perspectives de l’économie française pour les six prochains mois. A l’été 2014, ils n’étaient que 17% à se montrer aussi optimistes, une proportion qui avait ensuite chuté à 12% en décembre dernier, l’un des plus bas niveaux jamais enregistrés depuis la création de cet observatoire, en 2010. Surtout, à 39%, la confiance des patrons de PME et d’ETI revient à son niveau de juin 2011, avant l’éclatement de la crise des dettes souveraines dans la zone euro. Certes, leur confiance dans l’économie du pays avait bondi de 15 points au cours du seul mois de janvier 2015, en raison sans doute d’un « effet Charlie », de la même façon que les manifestations contre les attentats terroristes avaient eu un impact important sur la confiance des ménages. Mais cette embellie s’est poursuivie, puisque la confiance des dirigeants d’entreprise dans l’économie française a encore grimpé de 12 points, de janvier à juin. 2015 année qui devrait s’achever sur un chiffre d’affaires en hausse, pour 37% des patrons de PME et d’ETI interrogés dans le cadre de l’Observatoire Banque Palatine, contre 16% « seulement » anticipant une baisse de leur activité et 47% pronostiquant une stagnation. « Depuis la fin de l’année 2014, les prévisions sont de plus en plus optimistes, avec davantage de déclarations de croissance que de décroissance », souligne l’étude. Sur le front de l’emploi également, les courbes d’augmentation et de réduction des effectifs ont enfin commencé à s’inverser, depuis janvier. Ainsi, 14% des dirigeants de PME et d’ETI interrogés prévoient d’accroître le nombre de leurs salariés au cours des six prochains mois, alors qu’ils ne sont « que » 11% à envisager au contraire de le baisser. Une tendance qui « devra être confirmée au second semestre pour que l’on puisse parler de réelle reprise de l’emploi », prévient l’Observatoire. L’indice d’investissement incite, lui aussi, à la prudence : à 108 points, un niveau certes qualifié de « correct » par l’Observatoire, il stagne cependant depuis le début de l’année.

Supermarchés : Les fraises et tomates immangeables

Supermarchés : Les fraises et tomates immangeables

Ce n’est pas une découverte mais simplement une confirmation : les fruits et légumes de la plupart des supermarchés sont dégueulasses et même nuisibles à la santé. C’est l’enquête de l’association consommation logement et cadre de vie qui le confirme. Pour deux produits typiquement bourrés d’eau,  d’engrais et de produits chimiques comme les fraises et les tomates ot ne distinguent strictement aucun goût pour 56 % des interrogés. Non seulement ces fruits et ses légumes sont bourrés de pesticides, d’engrais et d’eau  mais en plus ils ne sont pas cueillis à maturité et l’essentiel du mûrissement s’effectue dans les supermarchés. C’est la conséquence de production et de distribution industrielle ou le royaume de la malbouffe. En pleine contestation des éleveurs et agriculteurs français et leur grogne envers la grande distribution, accusée d’acheter aux prix les plus bas pour s’octroyer des marges confortables, l’association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) a effectué une enquête afin de tester la qualité de certains fruits dans la grande distribution. Environ 900 participants, sollicités dans 24 départements en France en mai et juin 2015, ont effectué des dégustations à l’aveugle et rempli des formulaires de satisfaction.  Il s’agissait de goûter 2 fraises et 3 tomates, de catégories et prix différents. Les tomates testées étaient toutes de production française, alors qu’un tiers des fraises venaient de l’étranger, majoritairement d’Espagne. Si les produits les plus chers semblent être très légèrement plus appréciés, il ne s’agit pas d’un emballement de la part des consommateurs. Ainsi, seuls 38% d’entre eux sont satisfaits du goût des tomates en général. Les testeurs sont donc déçus en majorité. Pire, les différentes catégories proposées en rayon (rondes, en grappes, côtelées) ne semblent avoir aucune pertinence en termes de goût.

« François Rebsamen a fait un travail extraordinaire », (Le Guen), éloge funèbre ?

« François Rebsamen a fait un travail extraordinaire », (Le Guen),   éloge funèbre ?  

Couac  au gouvernement : Rebsamen le ministre du travail va-t-il rester ou partir.  En fait il aimerait bien demeurer ministre du travail tout en occupant le poste de maire de Dijon. Ce cumul contrevient aux règles de la majorité actuelle. Du coup pour l’encourager à partir, Jean-Marie Le Guen , secrétaire d’État pour les relations avec le Parlement, procède déjà à un éloge quasi funèbre en déclarant que « Rebsamen  a fait un travail extraordinaire » (En bricolant les statistiques du chômage ? ndlr)  L’ancien élu dijonnais (2011-2014) pourrait retrouver son fief de Bourgogne après le décès d’Alain Millot, lundi 27 juillet. L’actuel ministre du Travail a officialisé sa candidature, jeudi 30 juillet.   Une annonce entraînant une certaine cacophonie. S’il a exclu de quitter le gouvernement en cas de victoire, l’Élysée et Matignon ont assuré le contraire. Invité de RTL, Jean-Marie Le Guen confirme que l’actuel membre du gouvernement devra quitter son poste. « Il allait bientôt obtenir des résultats mais les situations de la vie amènent à faire des choix. Il y a des règles et des réalités humaines« , précise le secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement.
Jean-Marie Le Guen tient de même à rendre hommage à l’engagement de François Rebsamen. « Il a fait un travail tout à fait extraordinaire dans des conditions forcément difficiles. La bataille pour l’emploi est une bataille difficile. C’est parce qu’il va avoir des résultats qu’il se sentait engagé », déclare-t-il, réfutant un échec de la part du ministre du Travail malgré une courbe du chômage qui tarde à s’inverser.

 

 

Réforme territoriale : une guerre des capitales régionales pour rien !

Réforme territoriale : une guerre des capitales régionales  pour rien !

Les Français ont raison, ils pensent à 75% que la réforme territoriale sera inefficace. En cause le fait que cette réforme était essentiellement justifiée par la suppression des départements. Des départements aux structures administratives et aux couts  de fonctionnement démentiels. Suite à l’opposition du lobby des élus  les départements ont été maintenus et la réforme territoriale se limite au regroupement de certaines régions. Du coup neuf capitales régionales vont perdre leur titre. Mais pour faire passer la pilule il est probable que dans certains cas on désignera une capitale régionale politique et une autre capitale régionale administrative. Autant dire qu’on va encore complexifier la situation et provoquer des coûts supplémentaires.  Le gouvernement présentera, vendredi en Conseil des ministres ses premières décisions sur la réorganisation des services de l’Etat. La liste des nouvelles capitales régionales ne sera cependant que provisoire. Les chefs-lieux définitifs seront arrêtés en juillet 2016. Il s’agit d’un dossier sensible à quatre mois d’élections régionales, les 6 et 13 décembre prochain, qui s’annoncent difficile pour la gauche qui ne devrait conserver que trois à quatre régions, tout au plus.  Après la nouvelle carte des régions adoptée en décembre dernier et après la loi de janvier 2014 sur les métropoles, la loi NOTRe, Nouvelle Organisation Territoriale de la République adopté par l’Assemblée Nationale et le Sénat le 22 juillet 2015, constitue le troisième et dernier volet de cette réforme territoriale qui devrait être adoptée à compter du 1er janvier 2016. « Nous sommes en train de dessiner la nouvelle France des territoires: des grandes régions fortes qui portent l’aménagement, le développement économique, des départements qui doivent assurer la cohésion sociale, une intercommunalité et des communes qui sont là pour maintenir cette indispensable proximité« , a rappelé Manuel Valls jeudi soir en déplacement en Picardie.   La liste des nouvelles capitales des treize régions avait été présentée en Conseil des ministres en avril dernier, et plusieurs médias avaient eu vent des pistes qui devraient être retenues. On apprenait alors que Toulouse l’emportait sur Montpellier, et Dijon sur Besançon.

Rebsamen, le ministre du travail va retrouver un emploi

Rebsamen, le ministre du travail va retrouver un emploi

L’inversion de la courbe du chômage et pratiquement en cours ;  la preuve, le ministre du travail en charge de la question va bientôt retrouver un poste comme maire de Dijon. Il sait t bien entendu que son poste de ministre du travail est tout autant  éphémère qu’ inutile (une sorte de CDD) puisque cette fonction disparaîtra avec la défaite probable  de la gauche probable en 2017. Au moins un chômeur qui sera reclassé ! François Rebsamen, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, a donc annoncé jeudi qu’il briguerait en août la mairie de Dijon (Côte d’Or), ce qui implique son départ du gouvernement. Ce proche de François Hollande, qui est resté conseiller municipal de base dans cette ville de Bourgogne qu’il a dirigée de 2001 à 2014, succèderait au maire socialiste Alain Millot, décédé le 27 juillet. Le conseil municipal de Dijon doit se réunir le 10 août pour élire en interne un nouveau maire, une formalité pour François Rebsamen, la gauche y étant majoritaire. « Il n’est pas possible de cumuler un mandat exécutif local et une fonction ministérielle. Donc si François Rebsamen est élu maire de Dijon, il sera remplacé », a-t-on déclaré dans l’entourage de François Hollande.  Le remplacement du ministre du Travail pourrait ne pas intervenir tout de suite, a-t-on précisé de même source.  Interrogé par Reuters, François Rebsamen a précisé qu’il était « bien sûr » d’accord avec le principe énoncé par l’Elysée mais qu’il lui faudrait, « devant les circonstances exceptionnelles, le temps d’assumer les obligations ministérielles prises avant de démissionner », le moment venu. Entré dans le gouvernement de Manuel Valls en avril 2014, François Rebsamen n’a pas réussi à endiguer la montée inexorable du chômage en France.

Tarifs Poste : Hausse de 3,6% du courrier ! Un scandale

Tarifs Poste : Hausse de 3,6% du courrier ? Un scandale

Au même moment où La Poste annonce des résultats financiers record, le gouvernement autorise l’augmentation des tarifs du courrier. La poste a réalisé de substantiels bénéfices pour le premier semestre 2015 : plus de 400 millions soient une progression de 31,7 %. Pour autant elle décide d’augmenter les tarifs le prix. Cette  augmentation s’inscrit dans une suite de hausses de services publics décidés discrètement pendant l’été (l’électricité par exemple) et dépasse et de très loin l’inflation laquelle se limite actuellement sur un an à 0,3 %. Difficile de croire qu’avec cette hausse des services publics (comme privés)  l’inflation officiellement mesurée par la de si INSEE puisse être te limitée à 0,3 %. Les tarifs du courrier augmenteront donc encore de 3,6% en moyenne au 1er janvier prochain après avoir déjà enregistré une hausse sans précédent de 7% début 2014, annonce jeudi La Poste. Dans un communiqué, le groupe public évoque des ajustements tarifaires indispensables, « pour assurer la pérennité du service universel dans un contexte de baisse continue des volumes du courrier, pour maintenir un haut niveau de qualité, continuer d’innover et proposer des tarifs adaptés aux usages ». Il ajoute que cette hausse s’inscrit dans le cadre du dispositif d’encadrement pluriannuel des tarifs décidé l’été dernier par l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes).L’ARCEP autorité « indépendante » mais la plupart des membres sont des fonctionnaires nommés par le président de la république et les présidents du parlement !  Celle-ci avait alors autorisé La Poste à augmenter annuellement ses tarifs de 5,2% en moyenne pendant quatre ans. En conséquence, le prix du timbre vert passera de 0,68 à 0,70 euro et celui du timbre rouge, prioritaire, de 0,76 à 0,80 euro. Avec la hausse du 1er janvier 2014, le timbre vert aura ainsi augmenté de près de 15% et le timbre rouge de plus de 21%. Dans le même temps, les tarifs des Colissimo pour des envois des particuliers jusqu’à deux kilogrammes, qui représentent 80% des volumes de colis envoyés par le grand public, baisseront.  Le Colissimo France (0/250g) Grand Public passera ainsi à 4,90 euros, contre 5,50 actuellement. Pour les entreprises, les tarifs de base du courrier publicitaire (marketing direct) restent inchangés pour les deux prochaines années et les produits de la gamme industrielle de courrier de gestion verront leur tarif augmenter en moyenne de 2,6%. La hausse des tarifs du courrier intervenue au 1er janvier a permis à La Poste de compenser au premier semestre la baisse du volume de cette activité, qui a encore atteint 7%. 

 

Manif : les producteurs de fruits et légumes aussi en colère

Manif : les producteurs de fruits et légumes aussi en colère

Comme pour la viande et de lait c’est la grogne chez les producteurs de fruits et des légumes. Ce sont les prix qui sont également en cause, prix qui ne couvrent  plus les coûts de productions du fait notamment d’une concurrence internationale déloyale. S’y ajoute des conditions climatiques qui ont engorgé le marché. Le secteur du melon est particulièrement touché. La raison principale du mécontentement provient d’une fiscalité trop lourde en France en particulier en matière de charges sociales.  Plus de 200 producteurs de fruits et légumes français ont contrôlé jeudi une centaine de camions et jeté sur la chaussée le contenu d’une demi-douzaine d’entre eux, en majorité espagnols à hauteur d’Arles (Bouches-du-Rhône) pour attirer l’attention du gouvernement sur les problèmes de leur filière. Après les éleveurs, qui ont obtenu un plan d’aide jugé insuffisant, ils ont bloqué dans les deux sens la nationale 113, créant plus d’une vingtaine de kilomètres de retenues automobiles, selon le Centre régional d’information et de coordination routière (CRICR). « C’est clairement un avertissement au gouvernement et à tous ceux qui tirent profit de la filière sans en payer le juste prix », a dit à Reuters le président de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles des Bouches-du-Rhône, Serge Mistral. Outre des prix qui tiennent compte des coûts de production, les agriculteurs exigent des « mesures exceptionnelles de compensation nationales et européennes » pour compenser les pertes liées à l’embargo russe sur les produits alimentaires en provenance de l’Union européenne. « Nombreux sont ceux parmi nous qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Aujourd’hui, on a voulu se faire entendre mais c’est surtout des actes qu’on attend dans les prochains jours », a prévenu Serge Mistral.

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Esclavage moderne :la Russie aussi

Esclavage moderne : le Qatar mais la Russie aussi

Le rapport sur l’esclavage moderne sort chaque année, depuis 15 ans. Il classe les pays en fonction de leur implication dans la lutte contre l’esclavage moderne et les mesures qu’ils mettent en place . Dans la fin du classement se trouvent des pays déjà épinglés l’année dernière comme l’Iran, le Venezuela, l’Algérie, la Syrie, la Libye, le Yémen, la Corée du Nord et le Zimbabwe. La plupart des pays occidentaux, ceux d’Europe, les Etats-Unis et l’Australie, mais aussi Israël, Taïwan, la Corée du Sud, le Chili ou l’Arménie, restent en première catégorie, loués pour leur lutte contre la traite des êtres humains et le « respect total des normes internationales ». En seconde catégorie viennent les pays qui font des efforts pour lutter contre l’esclavage. Parmi eux, le Paraguay, la Colombie, le Bangladesh ou encore le Japon. Pourtant, le Paraguay a été épinglé pour son esclavage d’enfants. Selon La Nación, quelque 50 000 enfants entre 5 et 17 ans seraient ainsi des esclaves domestiques. Pareil pour le Bangladesh, où l’exploitation sexuelle des mineures est souvent dénoncée. La Russie figure dans la catégorie des pays ne faisant aucun effort, depuis au moins 2013. Cela avait déjà provoqué la fureur de Moscou à l’époque. La Chine, elle, a quitté cette catégorie en 2014, pour passer sur la liste des pays à surveiller. Là aussi, des cas de travail forcé ou d’enfants sont souvent dénoncés par la presse. Elle retrouve le Qatar,  mis en cause dans des cas d’esclavages pour la construction de stade pour le Mondial de Foot en 2022.  De même pour la Malaisie, clouée au pilori l’an passé en catégorie rouge et qui cette année monte d’un rang.  D’après l’Organisation internationale du travail (OIT), la traite des êtres humains représente 150 milliards de dollars de bénéfices par an, dont 90 milliards pour l’industrie du sexe.

 

Auto entrepreneurs : près d un million, mais ce n’est pas le Pérou

Auto entrepreneurs : près d un million, mais ce n’est pas le Pérou

 

Du fait de surtout de la situation économique et notamment du chômage le nombre d’autos entrepreneurs augmente. Le chiffre d’affaires moyen également mais ce n’est pas le Pérou puisque en moyenne le chiffre annuel est de l’ordre de 3000 €. Par ailleurs environ 40 % de ses les autos entrepreneurs ne sont pas actifs. Le nombre de personnes disposant d’un statut d’auto entrepreneur continue à augmenter. Un total de 982.000 travailleurs disposant de ce statut étaient recensés fin 2014 en France, soit 78.000 de plus qu’un an plus tôt, selon les données publiées jeudi 30 juillet par l’Acoss, l’agence centrale des organismes de Sécurité sociale. La hausse de 8,6% est comparable à celle observée depuis deux ans après la forte hausse liée à la montée en charge du dispositif, rappelle l’organisme. En 2013 notamment, 911.000 auto-entrepreneurs étaient dénombrés, soit 11, 3% de plus que l’année précédente. Tous ne sont pas économiquement actifs. Un peu plus de 58% l’étaient (soit 574.000 auto entrepreneurs) en 2014. Cette proportion est quasi stable sur un an. Ils ont déclaré un chiffre global pour le quatrième trimestre de 1,9 milliard d’euros, en hausse de 6,7% sur un an, soit une moyenne de 3.290 euros (-1,7%) par tête. Tous les secteurs d’activité ont enregistré une progression du nombre d’auto-entrepreneurs « économiquement actifs » sur un an. Les hausses les plus fortes sont enregistrées dans les transports (+25%), la santé (+20%), les activités sportives (+17%) et le nettoyage (+17%). Ces quatre secteurs ne représentent toutefois que 9% du chiffre d’affaires global.

« Les migrants, il faut faire quelque chose » (Morano) !

« Les migrants, il faut faire quelque chose » (Morano) !

Morano qui ne se console pas d’avoir été écartée de la direction des Républicains par Sarkozy reprend l’initiative médiatique en déclarant qu’il fallait faire quelque chose concernant les migrants qui tentent de rallier l’Angleterre. Au passage elle encourage la fibre nationaliste et reporte une bonne partie de la responsabilité de la situation sur l’Angleterre,  aussi sur Hollande bien entendu. Certes elle n’a pas complètement peur de critiquer la déstabilisation politique  dont a été victime la Libye mais la faute à qui ?. Pour autant les candidats à l’immigration en Grande-Bretagne viennent  non seulement de Libye mais de bien d’autres zones actuellement en conflit ou dans une situation économique désespérée. Pour résumer Morano dans son style particulier n’apporte guère de solutions nouvelles par rapport à un problème ingérable. « Prendre des mesures qui s’imposent et non des mesures d’urgence ». C’est la demande que formule Nadine Morano alors que 10 migrants sont morts en tentant de traverser la Manche pour passer en Angleterre. Si Bernard Cazeneuve a annoncé le déploiement de 120 CRS et gendarmes supplémentaires, la députée européenne Les Républicains réclame plus. « Il faut convoquer d’urgence, même en plein été, une réunion bilatérale avec l’Angleterre. Il faut prendre des mesures car là, c’est tellement grave qu’il faut faire quelque chose. »  Mais l’ancienne ministre sous Nicolas Sarkozy attend surtout des gestes du côté anglais : « Je le dis très sincèrement, il y a des mesures très ferme à prendre de leur côté. Il n’est pas juste que la France ait à supporter cette situation« . Et si elle attend des mesures, Nadine Morano souhaite avant tout « empêcher ces vagues migratoires ». « Quand nous sommes intervenus en Libye, nous sommes intervenus avec un mandat des Nations unies. À l’époque, il y avait un comité de transition, il y a eu des élections organisées alors que depuis que nous avons quitté le pouvoir plus rien n’a été fait pour accompagner la transition démocratique« , a-t-elle critiqué jugeant que les migrants était « la faute de la gauche ».  François Hollande est totalement absent et impuissant, voire nuisible sur la scène internationale. En première ligne de ces critiques ? François Hollande. « On a un président de la République qui n’est pas très efficace en politique intérieure. Il est totalement absent et impuissant, voire nuisible sur la scène internationale. Il n’a pris aucune initiative sur ce sujet que ce soit en Libye ou en Syrie », a-t-elle lancé. La députée européenne rejette notamment la politique du gouvernement. « La politique d’immigration choisie que nous avions mis en place n’est pas une politique imposée et subie que nous vivons aujourd’hui. Regardez les quotas qui ont été proposés par la commission européenne. C’est une folie furieuse », a-t-elle protesté réclamant un sommet international. « Il faut que l’Europe prenne ses responsabilités pour éviter ses vagues migratoires. Il faut régler les problèmes là-bas », a-t-elle conclu. Comme ont  dit  yaka !

 

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