Archive pour le Tag 'Russie'

Intox russe: la propagande en gros sabots de la Russie

Intox russe: la propagande en gros sabots de la Russie


La Russie a décidé depuis longtemps de faire de la France sa cible privilégiée pour développer sa propagande. Avec des mensonges éhontés, de grossières fausses nouvelles et des attaques personnelles de personnalités, la Russie espère peser ainsi sur l’opinion publique française. Le problème est que cette propagande mord très peu sur les Français. Il s’agit en effet d’une propagande type année 1950, typique du parti politique russe ou en gros on a l’habitude de dire le contraire de la vérité. En Russie ce principe marche car le pays a malheureusement toujours ignoré la démocratie et les russes sont complètement à la fois exploités économiquement et sous-informés politiquement. Sans parler évidemment de l’oppression du FSB et autre polices voire des emprisonnements et des meurtres.

Poutine est évidemment ridicule de s’attaquer à un pays aussi développé que la France en matière de démocratie. Il agit en fait comme un tsar vis à vis d’ un pays où pourtant il y a longtemps que la monarchie a disparu. La vérité, c’est que la Russie n’apprécie pas le positionnement français vis-à-vis de l’Ukraine et son influence au sein de l’union européenne. La vérité c’est que la Russie s’apprête à développer de grandes offensives en Ukraine voire ailleurs et que la France -avec ses alliés- met en place les synergies pour organiser la défense de l’Europe.

DFRLAb et CheckFirst, organisations spécialistes dans les manipulations en ligne, décrivent dans des rapports parus jeudi et vendredi comment la galaxie «Pravda» mène une campagne d’influence numérique pour déstabiliser le soutien français à l’Ukraine.

Exemple : un sondage disant que les Français préféreraient Vladimir Poutine à Emmanuel Macron, articles évoquant des «humiliations» du président français, mais aussi des centaines de contenus sur des sujets clivants (violences sexuelles, migrations…) : le réseau de sites «Pravda», identifié par les chercheurs et les autorités comme relais de propagande prorusse, inonde internet de sujets concernant la France.

Pour les chercheurs, il n’est guère étonnant que la France soit particulièrement visée, comme le soulignait récemment le premier ministre François Bayrou, selon lequel la France est, après l’Ukraine, «le pays le plus visé en Europe par les tentatives de manipulation venant de l’étranger». DFRLab et CheckFirst relèvent d’ailleurs des «pics» de publications visant la France à certains moments-clés comme les déclarations d’Emmanuel Macron évoquant des troupes au sol en Ukraine (février 2024) ou bien le discours de Volodymyr Zelensky à l’Assemblée nationale (juin 2024).

«Polariser le débat public»
Mais les sujets portés par les sites «Pravda» -qui se présentent comme des «sites d’information»- ne sont pas nécessairement liés à l’Ukraine ou à la politique. «Pour la France, on a dernièrement eu énormément d’articles publiés après le procès de Mazan», illustre Valentin Châtelet, chercheur associé au DFRLab et co-auteur de l’étude, à l’AFP. Pravda avait été identifié en 2024 par Viginum, le service officiel qui traque les ingérences numériques étrangères, indiquant que ces «narratifs manifestement inexacts ou trompeurs (…) participent directement à polariser le débat public numérique francophone».

Autre illustration, l’organisation Newsguard a relevé une amplification notable de contenus visant la France et rattachés à une campagne de désinformation attribuée à la Russie -baptisée «Storm-1516»- déjà active aux Etats-Unis. L’organisation de lutte contre la désinformation a identifié cinq infox, apparues dans 38.877 publications sur notamment X, Facebook, Instagram ou Reddit, générant 55,8 millions de vues entre décembre 2024 et mars 2025. Parmi elles, une vidéo selon laquelle une banque privée française aurait été achetée par le président ukrainien, sur laquelle le service d’investigation numérique de l’AFP a enquêté, ou encore une vidéo générée par IA accusant Brigitte Macron d’agression sexuelle.

Intox et politique: la propagande en gros sabots de la Russie

Intox et politique: la propagande en gros sabots de la Russie


La Russie a décidé depuis longtemps de faire de la France sa cible privilégiée pour développer sa propagande. Avec des mensonges éhontés, de grossières fausses nouvelles et des attaques personnelles de personnalités, la Russie espère peser ainsi sur l’opinion publique française. Le problème est que cette propagande mord très peu sur les Français. Il s’agit en effet d’une propagande type année 1950, typique du parti politique russe ou en gros on a l’habitude de dire le contraire de la vérité. En Russie ce principe marche car le pays a malheureusement toujours ignoré la démocratie et les russes sont complètement à la fois exploités économiquement et sous-informés politiquement. Sans parler évidemment de l’oppression du FSB et autre polices voire des emprisonnements et des meurtres.

Poutine est évidemment ridicule de s’attaquer à un pays aussi développé que la France en matière de démocratie. Il agit en fait comme un tsar vis à vis d’ un pays où pourtant il y a longtemps que la monarchie a disparu. La vérité, c’est que la Russie n’apprécie pas le positionnement français vis-à-vis de l’Ukraine et son influence au sein de l’union européenne. La vérité c’est que la Russie s’apprête à développer de grandes offensives en Ukraine voire ailleurs et que la France -avec ses alliés- met en place les synergies pour organiser la défense de l’Europe.

DFRLAb et CheckFirst, organisations spécialistes dans les manipulations en ligne, décrivent dans des rapports parus jeudi et vendredi comment la galaxie «Pravda» mène une campagne d’influence numérique pour déstabiliser le soutien français à l’Ukraine.

Exemple : un sondage disant que les Français préféreraient Vladimir Poutine à Emmanuel Macron, articles évoquant des «humiliations» du président français, mais aussi des centaines de contenus sur des sujets clivants (violences sexuelles, migrations…) : le réseau de sites «Pravda», identifié par les chercheurs et les autorités comme relais de propagande prorusse, inonde internet de sujets concernant la France.

Pour les chercheurs, il n’est guère étonnant que la France soit particulièrement visée, comme le soulignait récemment le premier ministre François Bayrou, selon lequel la France est, après l’Ukraine, «le pays le plus visé en Europe par les tentatives de manipulation venant de l’étranger». DFRLab et CheckFirst relèvent d’ailleurs des «pics» de publications visant la France à certains moments-clés comme les déclarations d’Emmanuel Macron évoquant des troupes au sol en Ukraine (février 2024) ou bien le discours de Volodymyr Zelensky à l’Assemblée nationale (juin 2024).

«Polariser le débat public»
Mais les sujets portés par les sites «Pravda» -qui se présentent comme des «sites d’information»- ne sont pas nécessairement liés à l’Ukraine ou à la politique. «Pour la France, on a dernièrement eu énormément d’articles publiés après le procès de Mazan», illustre Valentin Châtelet, chercheur associé au DFRLab et co-auteur de l’étude, à l’AFP. Pravda avait été identifié en 2024 par Viginum, le service officiel qui traque les ingérences numériques étrangères, indiquant que ces «narratifs manifestement inexacts ou trompeurs (…) participent directement à polariser le débat public numérique francophone».

Autre illustration, l’organisation Newsguard a relevé une amplification notable de contenus visant la France et rattachés à une campagne de désinformation attribuée à la Russie -baptisée «Storm-1516»- déjà active aux Etats-Unis. L’organisation de lutte contre la désinformation a identifié cinq infox, apparues dans 38.877 publications sur notamment X, Facebook, Instagram ou Reddit, générant 55,8 millions de vues entre décembre 2024 et mars 2025. Parmi elles, une vidéo selon laquelle une banque privée française aurait été achetée par le président ukrainien, sur laquelle le service d’investigation numérique de l’AFP a enquêté, ou encore une vidéo générée par IA accusant Brigitte Macron d’agression sexuelle.

Politique : la propagande en gros sabots de la Russie

Politique : la propagande en gros sabots de la Russie


La Russie a décidé depuis longtemps de faire de la France sa cible privilégiée pour développer sa propagande. Avec des mensonges éhontés, de grossières fausses nouvelles et des attaques personnelles de personnalités, la Russie espère peser ainsi sur l’opinion publique française. Le problème est que cette propagande mord très peu sur les Français. Il s’agit en effet d’une propagande type 1950, typique du parti politique russe ou en gros on l’habitude de dire le contraire de la vérité. En Russie ce principe marche car le pays a malheureusement toujours ignoré la démocratie et les russes sont complètement à la fois exploités économiquement et sous-informés politiquement. Sans parler évidemment de l’oppression du FSB et autre polices voire des emprisonnements et des meurtres.

Poutine est évidemment ridicule de s’attaquer à un pays aussi développé que la France en matière de démocratie. Il agit en fait comme un tsar vis à vis d’ un pays où pourtant il y a longtemps que la monarchie a disparu. La vérité, c’est que la Russie n’apprécie pas le positionnement français vis-à-vis de l’Ukraine et son influence au sein de l’union européenne. La vérité c’est que la Russie s’apprête à développer de grandes offensives en Ukraine voire ailleurs et que la France -avec ses alliés- met en place les synergies pour organiser la défense de l’Europe.

DFRLAb et CheckFirst, organisations spécialistes dans les manipulations en ligne, décrivent dans des rapports parus jeudi et vendredi comment la galaxie «Pravda» mène une campagne d’influence numérique pour déstabiliser le soutien français à l’Ukraine.

Exemple : un sondage disant que les Français préféreraient Vladimir Poutine à Emmanuel Macron, articles évoquant des «humiliations» du président français, mais aussi des centaines de contenus sur des sujets clivants (violences sexuelles, migrations…) : le réseau de sites «Pravda», identifié par les chercheurs et les autorités comme relais de propagande prorusse, inonde internet de sujets concernant la France.

Pour les chercheurs, il n’est guère étonnant que la France soit particulièrement visée, comme le soulignait récemment le premier ministre François Bayrou, selon lequel la France est, après l’Ukraine, «le pays le plus visé en Europe par les tentatives de manipulation venant de l’étranger». DFRLab et CheckFirst relèvent d’ailleurs des «pics» de publications visant la France à certains moments-clés comme les déclarations d’Emmanuel Macron évoquant des troupes au sol en Ukraine (février 2024) ou bien le discours de Volodymyr Zelensky à l’Assemblée nationale (juin 2024).

«Polariser le débat public»
Mais les sujets portés par les sites «Pravda» -qui se présentent comme des «sites d’information»- ne sont pas nécessairement liés à l’Ukraine ou à la politique. «Pour la France, on a dernièrement eu énormément d’articles publiés après le procès de Mazan», illustre Valentin Châtelet, chercheur associé au DFRLab et co-auteur de l’étude, à l’AFP. Pravda avait été identifié en 2024 par Viginum, le service officiel qui traque les ingérences numériques étrangères, indiquant que ces «narratifs manifestement inexacts ou trompeurs (…) participent directement à polariser le débat public numérique francophone».

Autre illustration, l’organisation Newsguard a relevé une amplification notable de contenus visant la France et rattachés à une campagne de désinformation attribuée à la Russie -baptisée «Storm-1516»- déjà active aux Etats-Unis. L’organisation de lutte contre la désinformation a identifié cinq infox, apparues dans 38.877 publications sur notamment X, Facebook, Instagram ou Reddit, générant 55,8 millions de vues entre décembre 2024 et mars 2025. Parmi elles, une vidéo selon laquelle une banque privée française aurait été achetée par le président ukrainien, sur laquelle le service d’investigation numérique de l’AFP a enquêté, ou encore une vidéo générée par IA accusant Brigitte Macron d’agression sexuelle.

Furieux ou comédien, Trump et des nouvelles taxes sur la Russie

Furieux ou comédien, Trump et les nouvelles taxes sur la Russie

Trump a fait savoir qu’il était furieux de l’attitude de la Russie dans le processus de discussion concernant l’arrêt au moins provisoire des hostilités en Ukraine. Ils menace même la Russie de nouvelles taxes. La question est de savoir s’il est vraiment sincère ou il s’agit d’une nouvelle déclaration fantaisiste. Peut-être Trump est-il un peu influencé aussi par son électorat qui n’apprécie pas sa proximité avec Poutine. Il se pourrait bien que ces propos menaçants soient surtout destinés à certains électeurs de Trump.

«Si la Russie et moi ne sommes pas capables de parvenir à un accord pour mettre un terme au bain de sang en Ukraine, et si je pense que c’est la faute de la Russie [...], je vais imposer des droits de douane secondaires sur tout le pétrole qui sort de Russie», a averti Donald Trump, évoquant des surtaxes «de 25 à 50%».

«Si vous achetez du pétrole à la Russie, vous ne pourrez pas faire des affaires aux États-Unis», a ajouté le locataire de la Maison Blanche, tout en affirmant que les droits de douane sur le pétrole russe seraient appliqués dans un délai d’un mois en l’absence d’un accord de cessez-le-feu.

Conflit Ukraine : la Russie se fait représenter par des seconds couteaux !

Conflit Ukraine : la Russie se fait représenter par des seconds couteaux !

Ce sont des seconds couteaux que Poutine a choisis représenter la Russie dans le cadre des rencontres avec les experts des États-Unis. Le signe sans que la Russie n’est pas pressée de voir aboutir une réelle négociation de paix. Bref, on est encore bien loin d’une perspective de paix et même de cessez-le-feu.

un côté, Grigori Karassine, un sénateur et ancien vice-ministre des Affaires étrangères de 75 ans (il fut aussi ambassadeur à Londres). De l’autre, Sergueï Besseda, 70 ans, ex du Service de sécurité fédéral (FSB).

Aucun des deux n’a réellement un pouvoir de négociation et ne peut donc engager la Russie qui fait traîner les discussions sur des aspects techniques voire complètement étrangers à la question de l’Ukraine.

Sans la Chine la Russie serait à genoux

Sans la Chine, la Russie serait à genoux

Pour assurer la prospérité économique mondiale, Donald Trump devrait s’inspirer de la réconciliation américano-chinoise plutôt que s’allier avec Vladimir Poutine, estime, dans une tribune au « Monde », l’économiste russe Vladislav Inozemtsev.

Depuis des années, le monde intellectuel et politique américain répète que l’Occident ne peut pas se permettre de « perdre » la Russie en la laissant se rapprocher de la Chine. Or, les liens entre l’Europe et le Kremlin n’ont cessé de se détériorer avant même que la Russie ne lance sa guerre contre l’Ukraine et « choisisse de mener une politique étrangère impérialiste, dans le but de renverser des éléments-clés de l’ordre international », comme le formule un rapport de la Maison Blanche d’octobre 2022.

par Vladislav Inozemtsev

Cofondateur du groupe de réflexions Center for Analysis and Strategies in Europe (CASE) dans Le Monde

Aujourd’hui, d’aucuns affirment que les Etats-Unis et l’Europe devraient chercher à apaiser la Russie, forcer l’Ukraine à proposer un accord de paix à Vladimir Poutine et même inviter Moscou à rejoindre le G7 − vraisemblablement pour se concentrer sur la bataille contre la Chine, un pays qui constitue, selon les dirigeants américains, « le seul concurrent qui a, d’une part, l’intention de refaçonner l’ordre mondial, et, d’autre part, de plus en plus le pouvoir économique, diplomatique, militaire et technologique de le faire ». Fin février, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a déclaré que les Etats-Unis « ne [pouvaient] pas laisser la Russie devenir le partenaire de la Chine », comme s’il s’agissait d’un scénario possible, et non de ce qui était en train de se passer.

La Chine n’est pas la meilleure amie de l’Occident, mais au lieu de chercher à apaiser Moscou pour contrer Pékin, il est possible de réfléchir à une stratégie différente, reposant sur plusieurs points évidents.

D’abord, la Chine est bien plus puissante que la Russie. Elle possède une population dix fois plus importante et un produit intérieur brut neuf fois plus élevé. Premier exportateur mondial de produits manufacturés, elle semble être la seule puissance au monde capable de concurrencer l’Occident dans le domaine des solutions technologiques de pointe. Ensuite, la Chine a beau être communiste et régulièrement piétiner les principes occidentaux des droits humains, elle n’a pas déclenché de guerre d’agression depuis 1979.

La Russie n’a pas son mot à dire si l’Ukraine « demande à des forces alliées d’être sur son territoire »

Macron: La Russie n’a pas son mot à dire si l’Ukraine « demande à des forces alliées d’être sur son territoire »

« L’Ukraine est souveraine. » Dans un entretien accordé à plusieurs journaux régionaux et publié samedi 15 mars, le président de la République, Emmanuel Macron, affirme que « si l’Ukraine demande à des forces alliées d’être sur son territoire » pour garantir un éventuel accord de paix, « ce n’est pas à la Russie d’accepter ou pas ».

Interrogé sur cette force présente en Ukraine comme garantie de sécurité, le chef de l’Etat rappelle qu’il ne s’agit pas « d’y aller seul » et que « de nombreux Etats européens et non-européens sont prêts à participer » à cette initiative. Il s’agirait de « quelques milliers d’hommes » par Etat, déployés « dans des points-clés, pour faire des programmes d’entraînement » et « montrer notre soutien dans la durée », a assuré Emmanuel Macron.

Russie et guerre- Comme en 39–45 l’extrême gauche et l’extrême droite plutôt du côté des envahisseurs

Russie et guerre- Comme en 39–45 l’extrême gauche et l’extrême droite plutôt du côté des envahisseurs

Inutile de tourner autour du pot la situation en Ukraine révèle les pires ambiguïtés des extrêmes tant à gauche qu’à droite; les deux d’ailleurs se montrant plus proches de Poutine que de l’Ukraine. Les deux qui  s’opposent à des interventions militaires européennes. Qui s’oppose tout autant au renforcement de la défense avec le masque du pacifisme pour cacher leur proximité avec Poutine. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle de 39 45 quand l’extrême-gauche alors représentée par les communistes s’est alignée sur les soviétiques à travers le pacte germano soviétique. Et que l’extrême droit a pactisé avec les nazis. 

 

Cette extrême-gauche de l’époque est aujourd’hui représentée par les » insoumis ». À l’extrême droite, le compromis avec les envahisseurs se reproduit également. Notons aussi la mollesse des positions de la presse de droite et surtout l’ambiguïté. Pour l’extrême droite, c’est clair aucun soutien militaire dans le court terme, aucun concept de défense européenne y compris à moyen long terme. La position stratégique de Marine Le Pen, candidate actuellement nettement en tête pour les élections de 2027 pose un sérieux problème de crédibilité politique pour l’avenir du pays. Pour ceux qui à l’extrême droite ou aux franges minimisent ou ridiculisent le risque d’une guerre avec la Russie, c’est une manière de dissimuler leur alliance objective avec Poutine.

Les mêmes qui considéraient  comme ridicule une possible invasion de la France quand Allemagne a envahi la Pologne: les mêmes « pacifistes »,  les mêmes défaitistes. Et la même indécence de mettre sur le même pied d’égalité la responsabilité de l’envahisseur russe et les victimes de l’Ukraine. Ou quand l’histoire recommence plus de 80 ans après  avec les mêmes lâchetés, les mêmes trahisons

Politique-Danger de la Russie: Les extrêmes contredits par l’opinion

Politique-Danger de la Russie: Les extrêmes contredits par l’opinion

De façon souvent très alambiquée et même ambiguë, les responsables de l’extrême gauche et de l’extrême droite se rejoignent pour minimiser le risque de danger que représente la Russie pour la France. Aux franges de la droite classique on trouve aussi des avis du même type qui s’abrite derrière le pacifisme pour cacher une certaine matière leur lâcheté qui n’est pas sans rappeler la période de 39–45.

Les arguments des extrêmes ne portent plus car les français sont très lucides et informés de la situation politique internationale. Ils savent que Poutine n’a jamais rien respecté même pas sa parole et encore moins les accords internationaux. Depuis son arrivée qu’il  n’a cessé de développer la guerre et d’envahir de nouveaux territoires.

Ces positions défaitistes qui se cachent derrière le drapeau du pacifisme mettent évidemment en question la légitimité de ces extrêmes et de leurs affidés à diriger un pays qu’ils ne sont pas prêts réellement à défendre. Cette affaire de l’Ukraine risque de rebattre les cartes car le débat sur le positionnement stratégique à l’égard Poutine est incontournable. Évidemment les chars ne sont pas aux portes de Paris, mais cette évidence ne saurait justifier le repli de la France en matière de défense alors qu’au contraire c’est le moment d’unifier les forces européennes face à l’impérialisme russe.

Conflits avec la Russie- Comme en 39–45 l’extrême gauche et l’extrême droite plutôt du côté des envahisseurs

Conflits avec la Russie- Comme en 39–45 l’extrême gauche et l’extrême droite plutôt du côté des envahisseurs

Inutile de tourner autour du pot la situation en Ukraine révèle les pires ambiguïtés des extrêmes tant à gauche qu’à droite; les deux d’ailleurs se montrant plus proche de Poutine que de l’Ukraine. Les deux qui  s’opposent à des interventions militaires européennes. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle de 39 45 quand l’extrême-gauche alors représenté par les communistes se sont alignés sur les soviétiques à travers le pacte germano soviétique. Et que l’extrême droit a pactisé avec les nazis. 

 

C’est extrême-gauche de l’époque est aujourd’hui représenté par les » insoumis ». À l’extrême droite le compromis avec les envahisseurs se reproduit également. Notons aussi la mollesse des positions de la presse de droite et surtout l’ambiguïté. Pour l’extrême droite c’est clair aucun soutien militaire dans le court terme, aucun concept de défense européenne y compris à moyen long terme. La position stratégique de Marine Le Pen, candidate actuellement nettement en tête pour les élections de 2027 pose un sérieux problème de crédibilité politique pour l’avenir du pays. Quant à la position de ceux qui à l’extrême droite ou aux franges minimisent, soit ridiculisent le risque d’une guerre avec la Russie, c’est une manière de dissimuler leur alliance objective avec Poutine.

Les mêmes qui considéraient  comme ridicule une possible invasion de la France quand Allemagne a envahi la Pologne: les mêmes « pacifistes »,  les mêmes défaitistes. Et la même indécence de mettre sur le même pied d’égalité la responsabilité de l’envahisseur russe et les victimes de l’Ukraine. Ou quand l’histoire recommence plus de 80 ans après  avec les mêmes lâchetés, les mêmes trahisons

Conflits avec la Russie- Comme en 39–45 l’extrême gauche et l’extrême droite plutôt du côté des envahisseurs

Conflits avec la Russie- Comme en 39–45 l’extrême gauche et l’extrême droite plutôt du côté des envahisseurs
Inutile de tourner autour du pot la situation en Ukraine révèle les pires ambiguïtés des extrêmes tant à gauche qu’à droite; les deux d’ailleurs se montrant plus proche de Poutine que de l’Ukraine. Les deux qui  s’opposent à des interventions militaires européennes. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle de 39 45 quand l’extrême-gauche alors représenté par les communistes se sont alignés sur les soviétiques à travers le pacte germano soviétique.Et que l’extrême droit a pactisé avec les nazis. 

 

C’est extrême-gauche de l’époque est aujourd’hui représenté par les » insoumis ». À l’extrême droite le compromis avec les envahisseurs se reproduit également. Notons aussi la mollesse des positions de la presse de droite et surtout l’ambiguïté. Pour l’extrême droite c’est clair aucun soutien militaire dans le court terme, aucun concept de défense européenne y compris à moyen long terme. La position stratégique de Marine Le Pen, candidate actuellement nettement en tête pour les élections de 2027 pose un sérieux problème de crédibilité politique pour l’avenir du pays. Quant à la position de ceux qui à l’extrême droite ou aux franges minimisent, soit ridiculisent le risque d’une guerre avec la Russie, c’est une manière de dissimuler leur alliance objective avec Poutine.

Les mêmes qui considéraient  comme ridicule une possible invasion de la France quand Allemagne a envahi la Pologne: les mêmes « pacifistes »,  les mêmes défaitistes. Et la même indécence de mettre sur le même pied d’égalité la responsabilité de l’envahisseur russe et les victimes de l’Ukraine. Ou quand l’histoire recommence plus de 80 ans après  avec les mêmes lâchetés, les mêmes trahisons

Risque de guerre-Danger de la Russie: Les extrêmes contredits par l’opinion

Risque de guerre-Danger de la Russie: Les extrêmes contredits par l’opinion

De façon souvent très alambiquée et même ambiguë, les responsables de l’extrême gauche et de l’extrême droite se rejoignent pour minimiser le risque de danger que représente la Russie pour la France. Aux franges de la droite classique on trouve aussi des avis du même type qui s’abrite derrière le pacifisme pour cacher une certaine matière leur lâcheté qui n’est pas sans rappeler la période de 39–45.

Les arguments des extrêmes ne portent plus car les français sont très lucides et informés de la situation politique internationale. Ils savent que Poutine n’a jamais rien respecté même pas sa parole et encore moins les accords internationaux. Depuis son arrivée qu’il  n’a cessé de développer la guerre et d’envahir de nouveaux territoires.

Ces positions défaitistes qui se cachent derrière le drapeau du pacifisme mettent évidemment en question la légitimité de ces extrêmes et de leurs affidés à diriger un pays qu’ils ne sont pas prêts réellement à défendre. Cette affaire de l’Ukraine risque de rebattre les cartes car le débat sur le positionnement stratégique à l’égard Poutine est incontournable. Évidemment les chars ne sont pas aux portes de Paris, mais cette évidence ne saurait justifier le repli de la France en matière de défense alors qu’au contraire c’est le moment d’unifier les forces européennes face à l’impérialisme russe.

La Russie ne s’arrêtera pas là

La Russie ne s’arrêtera pas là ! (Bayrou)

Le Premier ministre, François Bayrou, a affirmé ce vendredi 7 mars que le « déploiement de la puissance militaire de la Russie » ne « s’arrêtera pas là », alors qu’Emmanuel Macron a mis en garde contre la « menace » russe. L’invasion russe de l’Ukraine a été « l’épicentre d’un tremblement de terre », a de son côté déclaré François Bayrou sur Europe 1 et CNews

« Désormais, c’est la loi du plus fort. Si vous avez les moyens, si vous avez l’armée, si vous avez l’aviation, si vous avez toutes les menaces que la guerre moderne a réuni alors vous pouvez conquérir le voisin », a-t-il affirmé. « Si l’on ne voit pas que ceci est un déstabilisateur de toute la vie de la planète, on ne voit rien », a-t-il expliqué.

François Bayrou a estimé que le « déploiement de la puissance militaire de la Russie, ça ne s’arrêtera pas là » et « donné tort » au président américain Donald Trump « de renverser les lois qui faisaient que nous vivions en paix, (…) de faire de ses alliés des adversaires et des ennemis » et « de rendre le monde plus insécurisé qu’il ne l’était, plus dangereux qu’il ne l’était ».

Réarmer la France sans affaiblir davantage des finances publiques déjà exsangues: le laborieux budget 2025 à peine voté, le gouvernement se heurte à un nouveau casse-tête face à ce qu’Emmanuel Macron a décrit comme « la menace » de la Russie.

Dans une mise en garde télévisée contre les « dangers » suscités par le rapprochement entre Moscou et Washington, le président de la République a laissé entendre qu’un nouvel effort budgétaire difficile attendait les Français, avec « des réformes, des choix, du courage ». Pour lui, les Européens doivent porter leurs dépenses militaires à 3% ou 3,5% de leur richesse nationale, contre 2% actuellement en France.

Danger de la Russie: Les extrêmes contredits par l’opinion

Danger de la Russie: Les extrêmes contredits par l’opinion

De façon souvent très alambiquée et même ambiguë, les responsables de l’extrême gauche et de l’extrême droite se rejoignent pour minimiser le risque de danger que représente la Russie pour la France. Aux franges de la droite classique on trouve aussi des avis du même type qui s’abrite derrière le pacifisme pour cacher une certaine matière leur lâcheté qui n’est pas sans rappeler la période de 39–45.

Les arguments des extrêmes ne portent plus car les français sont très lucides et informés de la situation politique internationale. Ils savent que Poutine n’a jamais rien respecté même pas sa parole et encore moins les accords internationaux. Depuis son arrivée qu’il  n’a cessé de développer la guerre et d’envahir de nouveaux territoires.

Ces positions défaitistes qui se cachent derrière le drapeau du pacifisme mettent évidemment en question la légitimité de ces extrêmes et de leurs affidés à diriger un pays qu’ils ne sont pas prêts réellement à défendre. Cette affaire de l’Ukraine risque de rebattre les cartes car le débat sur le positionnement stratégique à l’égard Poutine est incontournable. Évidemment les chars ne sont pas aux portes de Paris, mais cette évidence ne saurait justifier le repli de la France en matière de défense alors qu’au contraire c’est le moment d’unifier les forces européennes face à l’impérialisme russe.

Un sondage confirme le soutien à la politique de défense décidée avec 75 % qui l’approuvent . Il ne fait aucun doute que les prochains sondages intégrant cette problématique risquent d’être bouleversés par ce « pacifisme » qui dissimule un renoncement. Derrière évidemment un positionnement des intéressés en faveur de Poutine ! Un positionnement qui toutefois ne dédouane pas les autres forces politiques pour leur manque de lucidité et de courage en politique intérieure. D’où cette crise de leadership en matière de projet politique et de leaders crédibles en France.

La dissuasion nucléaire française face à la Russie

La dissuasion nucléaire française face à la Russie

 

L’arsenal nucléaire français (290 têtes déployées) est sous-dimensionné pour répondre à la menace russe (1 600 têtes déployées). À quelles conditions la France pourrait-elle assurer une dissuasion à l’échelle européenne, alors que la protection des États-Unis ne semble plus garantie ?

 

par Benoît Grémare
Chercheur associé à l’Institut d’Etudes de Stratégie et de Défense, Université Jean Moulin Lyon 3 dans The Conversation  

Dès 2020, Emmanuel Macron a proposé une réflexion sur la dimension européenne de la dissuasion nucléaire française. En ce sens, il a proposé un dialogue stratégique ainsi que des exercices nucléaires conjoints entre les partenaires européens. Cinq ans plus tard, en février 2025, Friedrich Merz, futur chancelier fédéral, a répondu à cet appel, préconisant une extension du parapluie nucléaire français à l’Allemagne alors que les États-Unis de Donald Trump n’apparaissent plus comme un partenaire fiable pour protéger l’Europe.

Mais la France a-t-elle les capacités de défendre l’Europe ? L’hypothétique déploiement du parapluie nucléaire français en Europe de l’Est permettrait-il de concrétiser l’autonomie stratégique de l’Europe, lui donnant les moyens de se défendre en toute indépendance ?

La dissuasion nucléaire française face à la menace russe
À l’origine, la France a développé son armement atomique pour répondre à la menace de l’invasion soviétique et pour éviter toute dépendance vis-à-vis des États-Unis. Selon une doctrine stable et régulièrement réaffirmée par le pouvoir politique, Paris utiliserait son arsenal stratégique par voie aérienne et sous-marine en cas d’attaque contre ses intérêts vitaux.

Reste que, sans le soutien états-unien, le rapport de force apparaît largement défavorable à la France, laquelle dispose de 290 têtes nucléaires contre 1 600 têtes déployées (4 380 têtes avec les stocks) côté russe.

Certes, la puissance explosive des ogives thermonucléaires, alliée à la portée balistique du missile mer-sol balistique stratégique français M51, permettrait de vitrifier les principales villes russes, dont Moscou.

Mais à l’inverse, il suffirait aux Russes de « 200 secondes pour atomiser Paris », selon une estimation donnée à la télévision russe au sujet des missiles thermonucléaires Satan.

Cette opération classique de communication renvoie à la perspective dite du « goutte à goutte » consistant à détruire les villes ennemies dans un échange atomique au coup par coup, dans lequel la Russie peut compter sur son immensité pour gagner à l’usure. C’est cette potentielle vitrification réciproque qu’il faut garder à l’esprit dans le pari mutuel de la dissuasion nucléaire.

Afin de doper l’impact de la dissuasion nucléaire français, un partenariat pourrait être envisagé avec le Royaume-Uni. Puissance nucléaire depuis 1952, Londres ne possède plus que des missiles balistiques lancés par sous-marin et a décidé, depuis le Brexit, de renforcer son arsenal à 260 têtes nucléaires. Mais, bien que partageant des intérêts communs, ces deux puissances nucléaires européennes ne sont pas équivalentes.

Contrairement au Royaume-Uni, qui est membre du groupe des plans nucléaires de l’Otan et dont les ogives sont conçues aux États-Unis, la France produit ses armes sur son propre territoire et n’est soumise à aucune obligation de l’Otan, ce qui donne à Paris une grande marge de manœuvre pour définir sa doctrine. Enfin, la France reste légitime pour parler au nom de l’Union européenne, dont elle fait politiquement partie depuis sa création.

La France est devenue officiellement une puissance atomique dès 1960 en s’appuyant sur ses propres ressources, le soutien extérieur des États-Unis oscillant au gré des événements. Car l’apparition d’une force stratégique française indépendante a longuement contrarié Washington qui a cherché à la restreindre par des traités internationaux – comme le traité de 1963 limitant les essais nucléaires atmosphériques ou encore le Traité de non-prolifération (TNP) en 1968. Depuis 1974, officiellement, la force nucléaire française a un rôle dissuasif propre au sein de l’Otan, contribuant à la sécurité globale de l’Alliance en compliquant les calculs des adversaires potentiels.

Il y a près de soixante ans, la mise en place de la riposte graduée par le président Lyndon Johnson avait renforcé les doutes sur la détermination de la Maison Blanche à s’engager pleinement dans la défense de l’Europe. Aujourd’hui, la volonté du président Trump de mettre fin au soutien de son pays à l’Ukraine confirme ces soupçons. Dès lors, des voix de plus en plus manifestes et insistantes plaident pour l’acceptation d’une force nucléaire française qui ne serait plus chimiquement pure, mais qui s’étendrait à l’échelle européenne.

Le pré-positionnement du parapluie nucléaire français en Europe de l’Est
La demande du futur chancelier allemand Friedrich Merz rejoint la proposition française d’établir un dialogue engageant les Européens dans une démarche commune. Comme l’a rappelé le ministre des armées, la définition précise de l’intérêt vital relève de la seule responsabilité du président de la République française en fonction des circonstances. Pour autant, l’emploi de l’arme nucléaire pour protéger l’Europe implique une discussion stratégique pour définir la puissance à acquérir, les intérêts à défendre et le mode de commandement du feu nucléaire.

Avancer vers le cadre d’une européanisation de la force nucléaire signifie augmenter les capacités de dissuasion et, donc, accroître l’arsenal français pour lui permettre de répondre aux menaces qui concernent l’ensemble des 27 États membres de l’Union européenne. Cela nécessite de constituer des stocks supplémentaires de matières fissiles et donc de réactiver les usines de production de Pierrelatte (Drôme) et Marcoule (Gard) démantelées en 1998, sacrifiées sur l’autel du désarmement unilatéral.

Le dogme de la stricte suffisance doit également être questionné. Si aujourd’hui, 290 têtes nucléaires représentent la valeur que la France accorde à la défendre de son existence, ce prix paraît négliger l’échelle du continent européen, et la logique le confirme : les puissances nucléaires de taille continentale telles que les États-Unis, la Russie et bientôt la Chine déploient un arsenal à hauteur d’un millier de têtes thermonucléaires.

La remontée en puissance prendra du temps et nécessitera un effort budgétaire pour son extension européenne au travers de l’augmentation du nombre de missiles et d’avions porteurs. Outre la construction de nouvelles infrastructures dans les pays européens partenaires, le coût pourrait dépasser 10 milliards d’euros annuels, sans compter les coûts indirects liés à la maintenance et à la logistique. Un temps long à prendre en compte d’autant que l’offre politique et stratégique d’une protection nucléaire élargie évolue au gré des circonstances.

Alors que Berlin préférait jusqu’à présent que la France assume un rôle simplement complémentaire à la dissuasion élargie des États-Unis, l’abandon de l’Ukraine par ces derniers donne une prime à l’agresseur russe. Comme l’indique Emmanuel Macron, la France pourrait en réaction proposer un prépositionnement de ses forces nucléaires dans les pays d’Europe de l’Est avec l’idée de se substituer à terme aux États-Unis.

Ce parapluie nucléaire français concrétiserait l’autonomie stratégique européenne à travers le déploiement d’avions de combat à capacité nucléaire, signe de la solidarité politique européenne et rendant plus difficiles les calculs de Moscou.

La présence visible de ces avions en Europe de l’Est pourrait empêcher la Russie d’attaquer les pays en question avec des moyens conventionnels, une telle attaque risquant de provoquer une riposte nucléaire française au nom de l’Europe.

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