Archive pour le Tag 'Russie'

Intrusion des ukrainiens en Russie : enjeux et risques

Intrusion des ukrainiens en Russie : enjeux et risques

 

Les Ukrainiens s’étaient habitués, ces derniers mois, aux sombres nouvelles provenant de l’Est de leur pays, assiégé par l’armée russe. Mais les choses ont brusquement changé. Depuis le 6 août, date du début d’une incursion jusqu’à présent couronnée de succès des forces armées de Kiev dans la région russe de Koursk, des journalistes ukrainiens radieux couvrent désormais la guerre depuis le territoire russe conquis. La contre-attaque surprise de l’Ukraine, dont les troupes n’avaient jusqu’ici jamais pénétré en Russie, ne semble pas encore avoir atteint son point culminant. Contrairement aux raids précédents menés au printemps dernier par la milice russe anti-Poutine Légion pour la liberté de la Russie, les forces armées ukrainiennes mettent à contribution certaines de leurs unités les plus expérimentées.

 

par 

Associate Professor (Adj), Griffith Asia Institute; and Fellow, Strategic and Defence Studies Centre, Australian National University dans The Conversation 

 

Après avoir percé une portion peu défendue de la frontière à une centaine de kilomètres de la ville russe de Koursk – elle-même célèbre pour avoir été le théâtre d’une des plus grandes victoires de l’Union soviétique contre l’Allemagne au cours de la Seconde Guerre mondiale – les forces ukrainiennes se seraient emparées de près de 80 localités. Ce faisant, elles ont pris le contrôle d’un territoire d’une superficie d’environ 1 000 kilomètres carrés, avançant d’environ 30 kilomètres à l’intérieur de la Russie.

Il existe de nombreuses théories sur les objectifs de l’Ukraine. L’une est qu’elle cherche à s’implanter sur la durée en Russie afin, par la suite, dans le cadre de futurs pourparlers de paix, de se servir de ces territoires comme monnaie d’échange contre les territoires ukrainiens capturés par les Russes au cours des deux dernières années et demie. Cette affirmation pourrait être étayée par des informations récentes selon lesquelles les soldats ukrainiens auraient creusé des tranchées dans les zones conquises afin de fortifier leurs positions.

Selon une autre hypothèse, les objectifs de Kiev seraient plus modestes : il s’agirait seulement de conserver certaines localités clés ainsi que les nœuds routiers et ferroviaires. D’une part, cela rendrait plus compliquée la reconquête russe, d’un point de vue logistique ; d’autre part, ces zones, quoique moins étendues que celles évoquées dans la première théorie, seraient tout de même, pour l’Ukraine, susceptibles d’être échangées à l’avenir contre des territoires pris par les Russes.

Une troisième éventualité est que les forces ukrainiennes se retirent rapidement, après avoir forcé Moscou à sécuriser sa frontière en détournant d’importantes ressources militaires jusqu’ici utilisées sur le territoire ukrainien.

Les deux dernières versions sont probablement les plus proches de la réalité. Il serait en effet très difficile pour l’Ukraine de tenir de larges pans du territoire russe une fois que les forces armées du Kremlin auront surmonté leur inertie initiale. Un tel effort immobiliserait en permanence certains des meilleurs soldats de Kiev et les exposerait au risque d’être tués ou capturés.

Bien entendu, Kiev a également d’autres motivations. Outre le fait de remonter le moral d’une population épuisée par la guerre, l’Ukraine pourrait chercher à récupérer, en contrepartie des militaires russes faits prisonniers lors de la présente opération, certains de ses soldats capturés. C’est sans doute ainsi qu’il faut comprendre les récents propos du président Volodymyr Zelensky qui a déclaré que les forces ukrainiennes « reconstituaient leur fonds de change ».

En outre, a-t-il ajouté, la décision de Kiev a été motivée par le désir de montrer aux Russes que la guerre avait eu des conséquences pour eux, et pas seulement pour les Ukrainiens.

L’incursion envoie également un message aux États-Unis et à leurs alliés de l’OTAN.

La Maison Blanche a hésité à autoriser l’Ukraine à utiliser des armes américaines à longue portée pour frapper le territoire russe, craignant qu’il s’agirait d’une escalade dangereuse qui, de surcroît, alimenterait le discours russe selon laquelle l’OTAN est un cobelligérant de facto dans le conflit russo-ukrainien.

Il n’en demeure pas moins que, en portant le fer dans le territoire russe, Kiev rappelle avec force à Washington, où l’élite se focalise avant tout sur la prochaine élection présidentielle, que ses forces peuvent obtenir des résultats surprenants dès lors qu’elles disposent des capacités adéquates.

Jusqu’ici, la réaction de Moscou à l’incursion donne du poids au discours ukrainien selon lequel les craintes d’escalade exprimées aux États-Unis sont exagérées.

Certains dignitaires du régime russe, comme l’ancien président Dmitri Medvedev, ont vaguement évoqué des représailles sévères, et les propagandistes du Kremlin sur les réseaux sociaux ont prétendu que, dans la région de Koursk, les troupes de l’OTAN opéraient conjointement avec les soldats ukrainiens. Mais ce n’est pas nouveau : voilà des années que les responsables et les commentateurs officiels russes affirment à tort que l’OTAN combat aux côtés des forces ukrainiennes et préviennent que l’Ukraine sera anéantie si elle ne se soumet pas.

Dans cette optique, l’avancée de Kiev en territoire russe apparaît comme un calcul rationnel. L’Ukraine fait le pari que ses gains internationaux, moraux et matériels justifient le coût qu’auraient pour elle les représailles russes.

Bien entendu, ce calcul repose sur l’hypothèse que ces représailles seront d’une ampleur similaire à celles infligées précédemment à l’Ukraine. Le régime de Poutine a régulièrement démontré qu’il considérait les lois et les normes de la guerre comme des distractions gênantes, recourant volontiers à la terreur et à la destruction gratuite pour contraindre ses adversaires à la capitulation.

Mais les Ukrainiens ont déjà connu tout cela. Que l’on se remémore le massacre de civils à Boutcha, l’écrasement de villes comme Marioupol, les attaques aveugles contre des hôpitaux civils et les menaces voilées concernant la survenue prochaine d’« accidents » dans la centrale nucléaire occupée de Zaporijia.

L’incursion ukrainienne a révélé une fois de plus les faiblesses manifestes des forces armées russes. Elle met notamment en lumière l’orgueil démesuré de ses dirigeants, dont nul n’a oublié qu’ils avaient annoncé que Kiev tomberait en trois jours seulement. C’était il y a plus de 900 jours.

Nombreux sont ceux qui ont salué, à juste titre, les préparatifs de l’Ukraine en vue de son incursion comme un chef-d’œuvre de sécurité opérationnelle. Ce ne fut certainement pas une mince affaire que de rassembler les ressources nécessaires à un assaut de grande envergure sans alerter ni Moscou ni Washington, qui ont tous deux réagi dans un premier temps avec surprise.

Cependant, plusieurs rapports indiquent que les dirigeants militaires russes ont été avertis d’une concentration de troupes ukrainiennes près de la frontière et n’ont pas jugé utile de s’en inquiéter.

Depuis le début de l’opération, des informations contradictoires ont été publiées sur l’identité de la personne chargée de la réponse militaire de la Russie. En principe, c’est Valéri Guérassimov, le chef de l’état-major général, qui devrait être aux commandes. Pourtant, Poutine a cependant qualifié la réponse à l’attaque ukrainienne d’« opération antiterroriste », ce qui semble la placer sous la responsabilité d’Alexandre Bortnikov, le chef du Service fédéral de sécurité (FSB) de la Russie. D’autres encore affirment que la responsabilité a été confiée à Alexeï Dioumine, un favori de Poutine parfois présenté comme son possible successeur.

La confusion au niveau du commandement a également révélé la faiblesse des forces restantes à l’intérieur de la Russie. Une combinaison amassée à la va-vite de conscrits, d’infanterie de marine russe, de troupes du FSB et de la Rosgvardia (la garde nationale personnelle de Poutine) n’a pas été en mesure de déloger les forces ukrainiennes très mobiles.

Après avoir sécurisé la ville de Soudja, les troupes ukrainiennes ont également pu acheminer du matériel et des renforts, ce qui a encore compliqué la tâche des forces russes. La majeure partie de l’armée régulière russe étant immobilisée en Ukraine, il a même été spéculé que Moscou devrait acheminer vers la région de Koursk des troupes déployées dans son enclave de Kaliningrad, dans le nord de l’Europe.

Sur le plan politique, l’opération ukrainienne est très embarrassante pour Poutine, qui s’est déjà montré lent à réagir lorsqu’il a été confronté à des défis similaires par le passé. Il y a un peu plus d’un an, les tergiversations de Moscou ont permis au convoi rebelle du Groupe Wagner d’Evguéni Prigojine de s’approcher à moins de 200 kilomètres de Moscou avant qu’un accord d’amnistie ne soit conclu.

Cette fois, Poutine a été contraint d’interrompre le gouverneur de la région de Koursk Alexeï Smirnov lors d’une réunion télévisée des responsables de la défense, alors que celui-ci annonçait de mauvaises nouvelles sur l’ampleur de l’incursion ukrainienne. Après avoir été sèchement prié de s’en tenir à la discussion sur l’aide et les efforts de secours, Smirnov a promptement répondu qu’environ 180 000 Russes avaient été déplacés à l’intérieur du pays.

S’agit-il de signes de fragilité ? Il est certain que les réfugiés russes ont exprimé une grande colère contre les dirigeants de la région et les hommes des forces de sécurité présentes dans la région de Koursk, dont certains semblent avoir été les premiers à s’enfuir. Des rapports font également état de pillages commis par des soldats russes dans la zone de conflit. Des Russes de la région de Koursk ont également critiqué Poutine lui-même.

En ce qui concerne de stabilité du régime, cet épisode peut avoir trois issues différentes.

Première option : l’incursion de l’Ukraine en territoire russe – qui fait mentir le leitmotiv constant du Kremlin sur le fait que les Russes sont en sécurité – entraîne un torrent de colère publique qui met directement en péril le pouvoir de Poutine.

Deuxième possibilité : l’outrage que représente la prise d’un pan de territoire russe par les Ukrainiens pourrait unir la population russe derrière le président.

C’est toutefois le troisième cas de figure qui apparaît le plus probable. Dans ce scénario, la majorité des Russes restent apathiques. Les élites du Kremlin ne voient pas de raison de s’opposer à Poutine, et l’indignation populaire se limite à Koursk sans s’étendre aux centres de pouvoir de Moscou et de Saint-Pétersbourg.

Pour résumer, l’incursion de l’Ukraine en Russie n’a pas seulement porté un coup à Poutine. Elle a remonté le moral des troupes de Kiev, révélé que l’affirmation du Kremlin selon laquelle le territoire russe serait un sanctuaire était loin d’être conforme à la réalité, et rappelé à l’Occident que l’Ukraine était un acteur important à part entière. Sur ces trois plans, Kiev a une fois de plus fait preuve d’une remarquable ingéniosité.

Guerre Russie : une percée ukrainienne de 1000 km² constitue un véritable affront pour Poutine

Guerre Russie : une percée ukrainienne de 1000 km² constitue un véritable affront pour Poutine

 

Suite à offensive de grande ampleur depuis une semaine dans la région russe de Koursk,  Kiev affirme contrôler 1000 km2 en territoire russe. Un véritable affront pour Poutine qui même leur de sa réunion télévisée des chefs militaires russes n’a pu contenir sa nervosité et sa colère.  Plus de 200 000 Russes suite à cette action ont été déplacés.

 

 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a revendiqué mardi le contrôle de 74 localités en territoire russe, où ses forces ont lancé la semaine dernière une offensive surprise qui a poussé des dizaines de milliers de civils à fuir. «Malgré des combats difficiles et intenses, l’avancée de nos forces dans la région de Koursk se poursuit (…). L’offensive ukrainienne en Russie s’arrêtera si Moscou accepte une «paix juste». L’Ukraine, qui a lancé le 6 août une attaque dans la région russe de Koursk, tente depuis deux ans et demi de contrer l’invasion lancée par Moscou qui occupe jusqu’à 20% de son territoire, dont sa péninsule de Crimée annexée en 2014.

Face à cette situation, les autorités russes ont ordonné de nouvelles évacuations de civils dans la région de Koursk, mais aussi dans celle voisine de Belgorod, toutes les deux frontalières de l’Ukraine.   «À ce jour, 121.000» personnes «sont parties ou ont été évacuées» de celle de Koursk, a détaillé le gouverneur de la région de Koursk, Alexeï Smirnov. L’armée ukrainienne cherche à «semer la discorde dans notre société» ! , a fustigé Vladimir Poutine.

Guerre Russie : une percée ukrainienne de 1000 km²

Guerre Russie : une percée ukrainienne de 1000 km²

 

Suite à offensive de grande ampleur depuis une semaine dans la région russe de Koursk,  Kiev affirme contrôler 1000 km2 en territoire russe.   

 

 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a revendiqué mardi le contrôle de 74 localités en territoire russe, où ses forces ont lancé la semaine dernière une offensive surprise qui a poussé des dizaines de milliers de civils à fuir. «Malgré des combats difficiles et intenses, l’avancée de nos forces dans la région de Koursk se poursuit (…). L’offensive ukrainienne en Russie s’arrêtera si Moscou accepte une «paix juste». L’Ukraine, qui a lancé le 6 août une attaque dans la région russe de Koursk, tente depuis deux ans et demi de contrer l’invasion lancée par Moscou qui occupe jusqu’à 20% de son territoire, dont sa péninsule de Crimée annexée en 2014.

Face à cette situation, les autorités russes ont ordonné de nouvelles évacuations de civils dans la région de Koursk, mais aussi dans celle voisine de Belgorod, toutes les deux frontalières de l’Ukraine.   «À ce jour, 121.000» personnes «sont parties ou ont été évacuées» de celle de Koursk, a détaillé le gouverneur de la région de Koursk, Alexeï Smirnov. L’armée ukrainienne cherche à «semer la discorde dans notre société» ! , a fustigé Vladimir Poutine.

Attaque surprise de l’Ukraine en Russie sur 1000 km²

Attaque surprise de l’Ukraine en Russie sur 1000 km²

Une attaque surprise de l’Ukraine en Russie qui ne remet pas en cause cependant les rapports de force sur l’ensemble de la ligne de front où la Russie a progressé ces derniers temps mais qui constitue cependant un revers politique pour Poutine visiblement très remonté contre les carences de l’armée russe.

« Nous continuons à mener des opérations offensives dans la région de Koursk. A l’heure actuelle, nous contrôlons environ 1.000 km2 du territoire de la Fédération de Russie », a déclaré le commandant de l’armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, lors d’une réunion avec le président Volodymyr Zelensky.

L’opération ukrainienne, que l’armée russe essaie de repousser depuis six jours, s’étend sur une zone de 12 kilomètres de profondeur et 40 kilomètres de largeur, avait auparavant déclaré le gouverneur par intérim, Alexeï Smirnov. Les forces ukrainiennes occupent 28 localités dans la zone, selon les Russes.

Selon Alexeï Smirnov, quelque 121.000 personnes ont été évacuées de la région en raison de l’offensive militaire ukrainienne. « A ce jour, 121.000 »  personnes « sont parties ou ont été évacuées » de la région de Koursk, a précisé Alexeï Smirnov, lors d’une réunion présidée par Vladimir Poutine, retransmise à la télévision russe.

Attaque surprise de l’Ukraine en Russie

Attaque surprise de l’Ukraine en Russie

Une attaque surprise de l’Ukraine en Russie qui s’est caractérisée par une avancée sur une trentaine de kilomètres. Les Russes eux-mêmes reconnaissent cette percée tout en assurant avoir stoppé les troupes ukrainiennes.

Après des mois de retraite face à l’armée du Kremlin sur le front Est, l’Ukraine a lancé mardi une opération d’envergure dans la région frontalière russe de Koursk, y pénétrant, selon des analystes, sur des dizaines de kilomètres et prenant le contrôle de plusieurs localités. Face à cette attaque surprise, la Russie a dépêché des renforts et instauré un régime « antiterroriste » dans trois régions frontalières de l’Ukraine, dont celle de Koursk.

L’incursion vise à « étirer » les forces de Moscou et à « déstabiliser » la Russie, selon un haut responsable ukrainien interrogé samedi soir par l’AFP. D’après cette source, « des milliers » de soldats ukrainiens participent à cette offensive.

 

 

Russie–EU : Retour à un peu d’humanité avec un échange de prisonniers

Russie–EU : Retour à un peu d’humanité avec un échange de prisonnier

Un  échange de 26 prisonniers «historiques». La plupart de ces prisonniers libérés enfin par la Russie étaient surtout  des otages inculpés pour des motifs bidon dans le cadre de procès spectacle. Enfin un peu d’humanité dans un environnement international de plus en plus guerrier.

Le dirigeant démocrate a particulièrement loué le rôle de l’Allemagne et de la Turquie pour aboutir à cet échange de 26 personnes, dont deux mineurs, et qui a concerné, outre les États-Unis et la Russie, la Pologne, la Slovénie, la Norvège et la Biélorussie.

Joe Biden a toutefois condamné lors d’une allocution les «procès spectacles» en Russie qui ont conduit notamment à la condamnation du journaliste américain Evan Gershkovich, désormais libre. «Les autorités russes les ont arrêtés, et condamnés lors de procès spectacles à de longues peines de prison sans aucune raison légitime», a déclaré le président américain. Les trois citoyens américains libérés ont pu parler au téléphone avec leurs familles, a-t-il précisé.

 

On ne gouverne pas un pays par décrets….sauf en Russie

 On ne gouverne pas un pays par décrets….sauf en Russie

Faute de majorité, le dernier gouvernement avait laissé entendre qu’il pourrait agir par décret notamment en suspendant les textes d’application des lois. En clair, utiliserait le décret pour supprimer la loi alors qu’évidemment la loi prime sur le décret dont l’objet est seulement de préciser les modalités de mise en oeuvre des textes votés au Parlement. Certes on objectera que certaines lois ont peu ou pas du tout été appliquées mais il s’agit là de cas marginaux. Actuellement ce qui est en cause c’est la loi sur les minima sociaux, la loi sur les retraites, la loi sur l’indemnisation du chômage.

À travers le NFP, la gauche pense avoir trouvé la martingale pour s’affranchir de l’obligation d’une majorité suffisante à l’assemblée nationale. Ainsi Mélenchon a-t-il annoncé sitôt les scores connus des législatives que le nouveau gouvernement procéderait par décrets. Autant dire qu’il s’agit d’une mise en congé du Parlement. Jusque-là le conseil d’État où le conseil constitutionnel n’ont pas réagi alors qu’il s’agit évidemment d’une sérieuse menace sur les principes démocratiques du pays. C’est  de cette manière que fonctionnent  la plupart des pays à régime autoritaire : le Parlement est une fiction et le pouvoir central décide de tout.

En outre sur le plan démocratique, il n’appartient pas aux seuls pouvoirs politiques de se substituer totalement et en permanence aux acteurs sociaux pour discuter des grandes orientations. Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Macron s’est complètement assis sur cette nécessité d’impliquer les corps intermédiaires; Or Il est essentiel d’abord  qu’ils comprennent les enjeux ensuite pour qu’ils participent à l’élaboration des orientations y compris quand la décision finale revient éventuellement aux pouvoirs politiques.

On ne gouverne pas un pays en promettant un décret qui va augmenter les salaires de 100 €. C’est évidemment irresponsable autant qu’anti démocratique. Il y a un vrai problème de rémunération du travail dans le pays mais qui ne peut être examiné que de manière très fine par les acteurs sociaux et par filière sinon par exemple on risque encore d’écraser les grilles salariales des couches moyennes qualifiées.

On ne gouverne pas un pays en se substituant aux corps intermédiaires. La France n’est pas Cuba, ni la Russie, ni le Venezuela, encore moins la Chine. Accessoirement avant de décider de la gestion du pays par décret, il serait utile de revoir la problématique économique et financière du pays car le chiffrage par le nouveau Front populaire de ces propositions relève de la pure fantaisie.

Soutien officiel de la Russie au RN

Soutien officiel de la Russie au RN

À quatre jours du second tour des élections législatives, Andreï Nastasine, directeur adjoint du département de l’information et de la presse, a affirmé sur le compte gouvernemental officiel du réseau social X que «le peuple français recherche une politique étrangère souveraine qui serve ses intérêts nationaux et une rupture avec le diktat de Washington et de Bruxelles.». À noter qu’il n’est pas d’usage qu’un pays s’immisce dans les élections d’un autre pays surtout quand le soutien de la Russie constitue en quelque sorte un cadeau empoisonné pour le rassemblement national plus proche de la Russie que de l’Ukraine. Pour la défense du RN, il faut bien prendre en compte que la Russie est coutumière de la propagande  gros sabots qui marche dans un pays sous-développé mais pas dans un pays démocratique .

 

 

La Russie interdit 81 médias européens sur son territoire dont l’AFP, Le Monde, LCI et CNews

La Russie interdit 81 médias européens sur son territoire dont l’AFP, Le Monde, LCI et CNews

La Russie interdit 81 médias européens sur son territoire dont l’AFP, Le Monde, LCI et CNews. Cette décision est  une riposte directe à l’interdiction entrée en vigueur mi-mai et mise en place par l’UE. Les Vingt-Sept ont sanctionné quatre médias russes accusés de diffuser de la propagande pro-Kremlin. À savoir Voice of Europe, au cœur d’une enquête sur des allégations d’ingérence au sein du Parlement européen, et trois médias considérés comme proches du Kremlin (Ria Novosti, Izvestia et Rossiiskaia Gazeta).

Cette interdiction instaurée par l’UE concerne tous les moyens de transmission et de distribution depuis ou à destination des pays de l’UE, que ce soit via le câble, le satellite, l’internet ou encore des plateformes et applications sur téléphones portables. Ces médias et leurs journalistes peuvent néanmoins continuer à travailler dans l’UE, tant qu’ils n’y diffusent pas leurs productions ou articles, a précisé l’UE, ajoutant que des personnalités médiatiques russes ont également été sanctionnées dans le passé.

Ces sanctions prises par l’UE doivent aussi inclure une « interdiction du financement russe des médias, des ONG et des partis politiques de l’UE », a précisé la commissaire européenne chargée des Valeurs et de la Transparence, Vera Jourova.

Dans la foulée de ces annonces, Moscou avait d’ailleurs menacé de représailles l’Union européenne, avec qui les relations sont exécrables dans le contexte du conflit en Ukraine. « Je tiens à rappeler à toutes ces têtes brûlées de Bruxelles qu’il y a des dizaines de journalistes des pays de l’UE qui vivent très bien et confortablement en Russie », avait déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. Et d’ajouter : « Si de telles mesures sont adoptées contre les journalistes et les médias russes par l’UE ou par des pays individuels, les journalistes occidentaux sentiront notre réponse. Nous réagirons immédiatement et très douloureusement contre les Occidentaux », avait-elle prévenu.

 

Attentats islamistes en Russie

 Attentats islamistes en Russie 

 Dimanche soir, au moins six terroristes, des locaux, ont pris d’assaut deux synagogues et une église orthodoxe dans les deux grandes villes de la République russe caucasienne du Daguestan , Makhatchkala et Derbent. À Derbent, une synagogue a été incendiée, un prêtre orthodoxe, Nikolaï Kotelnikov, 66 ans, a été tué, la gorge tranchée. À Makhatchkala, les terroristes ont attaqué un poste de police, cibles habituelles des islamistes dans la région.

 Sur les 20 victimes de cette attaque, au moins 17 l’ont été dans les rangs des forces de l’ordre. Les autorités russes ont affirmé avoir « liquidé » - selon leur terme – six terroristes à l’issue des fusillades.

Ces attaques sont régulières dans cette  région  pourvoyeuse de terroristes russes à l’État islamique, la République du Daguestan .

Massivement financé par le Kremlin, le Daguestan, République musulmane sunnite, souffre d’une radicalisation d’une partie de sa société. Au-delà des opérations antiterroristes régulièrement organisées dans les montagnes, un événement a rappelé cet état de fait le 29 octobre dernier. Une foule avait pris d’assaut l’aéroport de Makhatchkala pour s’attaquer à un avion venu d’Israël, dans ce qui avait pris la forme d’une tentative de pogrom.

Politique- Déstabiliser les deux Etats voyous que sont la Russie et la Chine

Politique- Déstabiliser les deux Etats voyous que sont  la Russie et la Chine

Non contents d’imposer un régime de fer particulièrement antidémocratique, la Russie et la Chine ne cessent de développer leur influence au plan international par des méthodes de voyous (ingérence, corruption, conflits, assassinats, guerre etc.). Certes, il n’est pas dans la tradition des démocraties occidentales de s’immiscer dans le fonctionnement interne des dictatures. Pour autant, on ne peut rester sans réagir face aux actions de déstabilisation de la Russie et de la Chine. Le pire, c’est que l’intoxication parvient à renforcer l’esprit munichois qui gagne des élites occidentales résignées, usées et parfois complices.

Les démocraties occidentales n’ont sans doute pas répondre par des actions armées et des provocations sournoises. Par contre, elles peuvent saper le développement économique de ces deux pays criminels pour lesquels la vie n’a aucune valeur (des centaines de milliers de morts à leur actif parmi leurs populations);  sans parler des victimes étrangères bien entendu.

Il se trouve que les économies de ces deux pays sont sous la coupe de  clans qui paralysent  une partie du dynamisme économique et se répartissent les richesses du pays. Il est temps  les combattre en réduisant le plus possible nos relations commerciales. Par exemple au lieu de taxer à 15 % des importations chinoises on peut imposer un taux allant jusqu’à 100 % vis-à-vis des voitures électriques en particulier. Et de la même manière, il faut réduire et réduire encore les échanges avec la Russie. Il serait temps que les pays occidentaux sortent de leur posture de bisounours vis-à-vis de ces deux Etats criminels qui déstabilisent l’ensemble de la planète et au surplus veulent imposer leur conception totalitaire  et criminelle à l’ensemble du monde

Politique-Il faut déstabiliser les deux Etats voyous que sont la Russie et la Chine

Politique-Il faut déstabiliser les deux Etats voyous que sont  la Russie et la Chine

Non contents d’imposer un régime de fer particulièrement antidémocratique, la Russie mais aussi la Chine ne cessent de développer leur influence au plan international par des méthodes de voyous (ingérence, corruption, conflits, assassinats, guerre etc.). Certes, il n’est pas dans la tradition des démocraties occidentales de s’immiscer dans le fonctionnement interne des dictatures. Pour autant, on ne peut rester sans réagir face aux actions de déstabilisation de la Russie et de la Chine. Le pire, c’est que l’intoxication parvient à renforcer l’esprit munichois qui gagne des élites occidentales résignées, usées et parfois complices.

Les démocraties occidentales n’ont sans doute pas répondre par des actions armées et des provocations sournoises. Par contre, elles peuvent saper le développement économique de ces deux pays criminels pour lesquels la vie n’a aucune valeur (des centaines de milliers de morts à leur actif parmi leurs populations);  sans parler des victimes étrangères bien entendu.

Il se trouve que les économies de ces deux pays sont sous la coupe de  clans qui paralysent  une partie du dynamisme économique et se répartissent les richesses du pays. Il est temps  les combattre en réduisant le plus possible nos relations commerciales. Par exemple au lieu de taxer à 15 % des importations chinoises on peut imposer un taux allant jusqu’à 100 % vis-à-vis des voitures électriques en particulier. Et de la même manière, il faut réduire et réduire encore les échanges avec la Russie. Il serait temps que les pays occidentaux sortent de leur posture de bisounours vis-à-vis de ces deux Etats criminels qui déstabilisent l’ensemble de la planète et au surplus veulent imposer leur conception totalitaire  et criminelle à l’ensemble du monde

Chantage et intox: La Russie arrête un chercheur français !

Chantage et intox:  La Russie arrête un chercheur français !

Laurent Vinatier, un chercheur français arrêté par la Russie et soupçonné d’espionnage . Une manipulation politique suite à l’arrestation d’un terroriste russe en France ( ancien militaire de l’armée russe) soupçonné de préparer un attentat.

De toute manière en Russie n’importe qui peut être arrêté et pour n’importe quel motif en s’appuyant sure partie 3 de l’article 330.1 du code pénal russe.

Le conseiller de l’ONG suisse Humanitarian Dialogue est soupçonné d’avoir recueilli des informations sur les activités de l’armée russe. Une affaire pénale a été ouverte contre lui pour violation d’une loi russe sur les «agents étrangers».

Le chercheur français de 48 ans, soupçonné d’avoir recueilli des informations sur les activités de l’armée russe, a rapporté l’agence de presse TASS.
Il s’agit de Laurent Vinatier, 48 ans, docteur en philosophie et expert du conflit tchétchène, de la Russie et de l’Asie centrale, a précisé l’agence étatique ainsi que d’autres médias russes. Il travaille en tant que conseiller pour le programme Eurasie et Russie depuis 2014 pour Humanitarian Dialogue, une organisation de médiation basée à Genève, qui a confirmé à Reuters son arrestation. «Nous nous efforçons d’obtenir plus de détails sur les circonstances [de l’arrestation] et d’obtenir la libération de Laurent», a affirmé l’organisation au Figaro.

Il faut déstabiliser les deux Etats voyous que sont la Russie et la Chine

Il faut déstabiliser les deux Etats voyous que sont  la Russie et la Chine

Non contents d’imposer un régime de fer particulièrement antidémocratique, la Russie mais aussi la Chine ne cessent de développer leur influence au plan international par des méthodes de voyous (ingérence, corruption, conflits, assassinats, guerre etc.). Certes, il n’est pas dans la tradition des démocraties occidentales de s’immiscer dans le fonctionnement interne des dictatures. Pour autant, on ne peut rester sans réagir face aux actions de déstabilisation de la Russie et de la Chine. Le pire, c’est que l’intoxication parvient à renforcer l’esprit munichois qui gagnent des élites occidentales résignées, usées et parfois complices.

Les démocraties occidentales n’ont sans doute pas répondre par des actions armées et des provocations sournoises. Par contre, elles peuvent saper le développement économique de ces deux pays criminels pour lesquels la vie n’a aucune valeur (des centaines de milliers de morts à leur actif parmi leurs populations);  sans parler des victimes étrangères bien entendu.

Il se trouve que les économies de ces deux pays sont sous la coupe de  clans qui paralysent  une partie du dynamisme économique et se répartissent les richesses du pays. Il est temps  les combattre en réduisant le plus possible nos relations commerciales. Par exemple au lieu de taxer à 15 % des importations chinoises on peut imposer un taux allant jusqu’à 100 % vis-à-vis des voitures électriques en particulier. Et de la même manière, il faut réduire et réduire encore les échanges avec la Russie. Il serait temps que les pays occidentaux sortent de leur posture de bisounours vis-à-vis de ces deux Etats criminels qui déstabilisent l’ensemble de la planète et au surplus veulent imposer leur conception totalitaire  et criminelle à l’ensemble du monde

Politique-Déstabiliser les deux Etats voyous: la Russie et la Chine

 

Politique-Déstabiliser les deux Etats voyous: la Russie et la Chine

Non contents d’imposer un régime de fer particulièrement antidémocratique, la Russie mais aussi la Chine ne cessent de développer leur influence au plan international par des méthodes de voyous (ingérence, corruption, conflits, guerre etc.). Certes, il n’est pas dans la tradition des démocraties occidentales de s’immiscer dans le fonctionnement interne des dictatures. Pour autant, on ne peut rester sans réagir face aux actions de déstabilisation de la Russie et de la Chine. Le pire c’est que l’intoxication parvient à renforcer l’esprit munichois qui gagnent des élites occidentales usées et parfois complices.

Les démocraties occidentales n’ont sans doute pas répondre par des actions armées et des provocations sournoises. Par contre, elles peuvent saper le développement économique de ces deux pays criminels pour lesquels la vie n’a aucune valeur (des centaines de milliers de morts à leur actif parmi leurs populations);  sans parler des victimes étrangères bien entendu.

Il se trouve que les économies de ces deux pays sont sous la coupe de  clans qui paralysent  une partie du dynamisme économique et se répartissent les richesses du pays. Il est temps  les combattre en réduisant le plus possible nos relations commerciales. Par exemple au lieu de taxer à 15 % des importations chinoises on peut imposer un taux allant jusqu’à 100 % vis-à-vis des voitures électriques en particulier. Et de la même manière, il faut réduire et réduire encore les échanges avec la Russie. Il serait temps que les pays occidentaux sortent de leur posture de bisounours vis-à-vis de ces deux Etats criminels qui déstabilisent l’ensemble de la planète et au surplus veulent imposer leur conception totalitaire  et criminelle à l’ensemble du monde

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