Archive pour le Tag 'Russie'

Ukraine: Trump porte-parole de la Russie

Ukraine: Trump porte-parole de la Russie

Donald Trump se fait en quelque sorte le porte-parole de la Russie en prévenant que Vladimir Poutine allait riposter à la spectaculaire attaque ukrainienne contre des bombardiers russes après une conversation avec son homologue russe, assurant aussi qu’il n’y aurait pas de «paix immédiate» entre Kiev et Moscou.

Donald Trump a dit avoir eu avec son homologue russe une «bonne conversation, mais pas une conversation qui va mener à une paix immédiate» en Ukraine mais le message de Donald Trump mercredi ne fait aucune mention de possibles sanctions supplémentaires contre la Russie, réclamées par l’Ukraine, et récemment évoquées par le président américain lui-même. Bref Trump qui devait régler le conflit à 24 heures se contente désormais de se faire le porte-parole de la Russie!

La Russie propose encore des discussions bidon avec l’Ukraine le 2 juin

La Russie propose encore des discussions bidon avec l’Ukraine le 2 juin

Nouvelle manœuvre dilatoire de Poutine qui sur le terrain multiplie les agressions contre la population civile en Ukraine mais qui fait semblant d’être ouvert à de nouvelles discussions. En réalit,é des rencontres bidons pour satisfaire -ou faire semblant- Trump qui a grondé Poutine mais sans grande conviction non plus. Bref vraisemblablement encore du cirque diplomatique pour donner l’impression que la Russie est ouverte à la paix alors qu’elle accélère sa guerre contre l’Ukraine au point sans doute que l’Europe ne pourra pas longtemps elle aussi en rester à des déclarations.

La Russie a dit mercredi avoir proposé à l’Ukraine la tenue d’un nouveau cycle de discussions directes le 2 juin à Istanbul, où s’étaient déjà tenus plus tôt ce mois-ci des pourparlers directs entre Moscou et Kyiv destinés à avancer vers une issue à leur conflit, comme réclamé par les Etats-Unis !

Cette annonce intervient alors que Donald Trump a récemment répété sa frustration à l’égard de l’absence de progrès. Le président américain a reproché cette semaine à son homologue russe Vladimir Poutine d’être « devenu fou » et de « jouer avec le feu ». Il s’est toutefois gardé d’annoncer de quelconques sanctions contre Moscou afin de l’exhorter à négocier.

L’Ukraine n’est « pas opposée » à de nouvelles discussions bilatérales, a déclaré le ministre ukrainien de la Défense, Rusten Oumerov, mais attend de la Russie qu’elle lui transmette son mémorandum pour la paix – ce que Kyiv a fait, a-t-il dit.

« Nous ne sommes pas opposés à des réunions supplémentaires avec les Russes et nous attendons leur mémorandum afin que la réunion ne soit pas creuse et nous permette réellement de nous rapprocher de la fin de la guerre », a déclaré Rusten Oumerov en réaction à la proposition annoncée par Moscou.

Plus tôt dans la journée, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré dans un communiqué espérer que « ceux intéressés par le succès du processus de paix soutiennent la tenue d’un nouveau cycle de négociations directes entre la Russie et l’Ukraine à Istanbul ».

Une réunion entre représentants russes et ukrainiens s’était déjà tenue dans la ville turque le 16 mai. Ces premières discussions directes entre les deux camps depuis trois ans n’avaient permis aucune avancée. Vladimir Poutine avait ignoré l’invitation de son homologue ukrainien Volodimir Zelensky à une rencontre en personne.

Le pape prêt à accueillir des entretiens entre Russie et Ukraine

Le pape prêt à accueillir des entretiens entre Russie et Ukraine


Le pape a fait une offre pour accueillir des entretiens de paix entre la Russie et l’Ukraine. Sans doute pour contrebalancer les pseudos discussions de paix engagées- avec de seconds couteaux à Istanbul- qui risquent de durer des mois et des années comme le souhaite Poutine.

Trump, Zelensky et ses alliés européens ont salué l’offre du pape d’accueillir au Vatican des pourparlers avec Moscou

Donald Trump, Volodymyr Zelensky et des alliés européens de Kiev, dont Paris et Berlin, ont jugé «positivement» lundi l’offre du pape Léon XIV d’accueillir au Vatican des pourparlers entre l’Ukraine et la Russie, selon la cheffe du gouvernement italien.

Les présidents américain et ukrainien, le Français Emmanuel Macron, l’Allemand Friedrich Merz, le Finlandais Alexander Stubb, l’Italienne Giorgia Meloni ainsi que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se sont entretenus au téléphone lundi après un appel entre Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine.

À cette occasion, «la disponibilité du Saint-Père pour accueillir des pourparlers au Vatican a été jugée positivement», a indiqué Giorgia Meloni dans un communiqué. L’entretien téléphonique de ces dirigeants était destiné à «œuvrer à l’ouverture immédiate de négociations entre les parties, qui puissent conduire dès que possible à un cessez-le-feu et à établir les conditions d’une paix juste et durable en Ukraine», a-t-elle ajouté.

Politique–la répression se durcit en Russie

Politique–la répression se durcit en Russie

Les cours de justice russes distribuent à tour de bras des jugements sans précédent pour réprimer toute forme de contestation.

Tandis que les tractations diplomatiques occupent les médias russes, dans l’ombre, les autorités du pays continuent à franchir – si c’était encore possible – de nouveaux paliers dans la mise au pas de la société civile. En l’espace d’une semaine, trois jugements prononcés par les tribunaux russes sont venus illustrer cette glissade sans fin. Le 6 mai dernier, une cour de la région de Tver a alourdi la peine de prison prononcée en première instance contre l’activiste d’opposition Andreï Trofimov : de dix, à treize ans de prison dans une colonie pénitentiaire à sécurité maximale.

Destruction du MH17: La Russie responsable d’après l’ONU

Destruction du MH17: La Russie responsable d’après l’ONU

L’agence de l’ONU pour l’aviation civile a estimé lundi 12 mai que la Russie était responsable du crash du MH17 en 2014 au-dessus de l’Ukraine, suscitant aussitôt des appels à des «réparations» pour les familles des victimes.

Le 17 juillet 2014, le Boeing 777, qui reliait Amsterdam à Kuala Lumpur, a été abattu par un missile sol-air BUK de fabrication russe au-dessus du territoire aux mains des séparatistes prorusses, tuant 298 passagers et membres d’équipage. Parmi eux, 196 Néerlandais, 43 Malaisiens et 38 Australiens. Un tribunal néerlandais a condamné, par contumace, en 2022, trois hommes à la perpétuité pour meurtre et pour avoir joué un rôle dans la destruction de l’avion.

Mais la Russie a toujours nié toute implication dans l’incident.

L’équipe d’enquêteurs internationaux des Pays-Bas, d’Australie, de Malaisie, de Belgique et d’Ukraine avait conclu en 2023 qu’il existait de «fortes indications» selon lesquelles le président russe Vladimir Poutine avait approuvé la fourniture du missile qui a abattu l’avion.

Défilé militaire en Russie du 9 mai : pour cacher l’échec de Poutine

Défilé militaire en Russie du 9 mai : pour cacher l’échec de Poutine

Le défilé russe du 9 mai a été instrumentalisé par Poutine pour faire des célébrations des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie aussi la célébration de la force russe. Pourtant une force russe en échec en Ukraine sur le plan militaire et aux conséquences dramatiques avec près d’un million de tués de blessés. Sans parler de l’humiliation qui consiste à combler les effectifs militaires avec la présence de nord-coréens. En cause le faite qu’une décision de conscription générale favoriserait sans doute un exode des jeunes appelés ( 1 million sont déjà partis).

« Poutine a besoin de montrer (…) que c’est le triomphe de son règne », assure Hélène Blanc, autrice de plusieurs ouvrages sur l’Union soviétique et la Russie contemporaine sur BFMTV. Cette cérémonie en grande pompe est un « cache-misère » selon la spécialiste. Un moyen pour la Russie d’occulter ses difficultés sur le terrain ukrainien, le mauvais état de son armée ou encore de son économie.

Défilé militaire en Russie : pour cacher l’échec de Poutine

Défilé militaire en Russie : pour cacher l’échec de Poutine

Le défilé russe du 9 mai a été instrumentalisé par Poutine pour faire des célébrations des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie aussi la célébration de la force russe. Pourtant une force russe en échec en Ukraine sur le plan militaire et aux conséquences dramatiques avec près d’un million de tués de blessés. Sans parler de l’humiliation qui consiste à combler les effectifs militaires avec la présence de nord-coréens. En cause le faite qu’une décision de conscription générale favoriserait sans doute un exode des jeunes appelés ( 1 million sont déjà partis).

« Poutine a besoin de montrer (…) que c’est le triomphe de son règne », assure Hélène Blanc, autrice de plusieurs ouvrages sur l’Union soviétique et la Russie contemporaine sur BFMTV. Cette cérémonie en grande pompe est un « cache-misère » selon la spécialiste. Un moyen pour la Russie d’occulter ses difficultés sur le terrain ukrainien, le mauvais état de son armée ou encore de son économie.

Un tribunal européen spécial pour juger le crime de la Russie

Un tribunal européen spécial pour juger le crime de la Russie

Pendant le défilé russe de l’armée de Poutine ce vendredi 9 mai, les ministres des Affaires étrangères d’une quarantaine de pays et des représentants de l’Union européenne étaient à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, afin d’engager le processus de création d’un tribunal spécial pour juger le crime d’agression de la Russie contre le pays.

« Il n’y aura pas d’impunité. Ce tribunal veillera à ce que les principaux responsables de l’agression contre l’Ukraine soient traduits en justice », a déclaré la chef de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, aux côtés du premier ministre ukrainien, Denys Chmyhal.

Des meurtres de masse, exécutions sommaires, viols et actes de tortures contre des civils ukrainiens sont qualifiés de crimes de guerre.

Nouvelles sanctions européennes contre la Russie

Nouvelles sanctions européennes contre la Russie

Le ministre des affaires étrangères français Jean-Noël Barrot a déclaré jeudi à l’AFP que les Européens préparaient une nouvelle série de sanctions contre la Russie, qu’ils souhaitent coordonner avec les Etats-Unis, en cas de refus continu de Moscou de tout cessez-le-feu en Ukraine.

Selon le ministre, le président russe, Vladimir Poutine, est le «seul obstacle» à la paix en Ukraine, a-t-il également précisé, en soulignant que Kiev avait «tenu sa part du marché».

Après avoir rencontré dans la matinée le secrétaire d’État américain Marco Rubio, Barrot a salué une discussion «sans filtre», actant la «convergence» des objectifs entre Européens et Américains. «Nous avons eu un échange sans filtre qui nous a permis de nous coordonner étroitement, mais aussi d’acter la convergence de nos objectifs sur les crises régionales et internationales, puisque nous voulons agir de concert», a-t-il poursuivi.

Pour la Russie, risque d’une troisième guerre mondiale

Pour La Russie, risque d’une troisième guerre mondiale

Face à l’hypothèse d’envoi de troupes occidentale d’intervention en Ukraine, la Russie menace clairement d’une troisième guerre mondiale. Une manière de répondre notamment à la France et au Royaume-Uni qui ont évoqué cette possibilité en cas de plan de paix. L’envoi de «forces de maintien de la paix» occidentales sur «des terres historiques russes» est un scénario qui «pourrait conduire à une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie, voire à une troisième guerre mondiale à plus long terme», a déclaré Sergueï Choïgou dans un entretien à l’agence de presse proche du Kremlin Tass, jeudi 24 avril.

Selon le secrétaire du Conseil de sécurité russe, un organe créé en 1991 avec pour objectif de conseiller le président russe à élaborer sa politique en matière de sécurité nationale, «il serait plus correct de qualifier ces troupes d’envahisseurs ou d’occupants», cette mission de «maintien de la paix» n’étant qu’une couverture pour «contrôler l’Ukraine et ses ressources minérales».

Dans le même entretien, Sergueï Choïgou, ancien ministre de la Défense de Vladimir Poutine de 2012 à 2024, réaffirme que «la Russie se réserve le droit d’utiliser des armes nucléaires en cas d’agression contre elle ou la République de Biélorussie, y compris avec l’utilisation d’armes conventionnelles». La Russie «surveille de près les préparatifs militaires des pays européens», ajoute-t-il.

Les répliques russes s’appliquent également aux États qui fournissent leur territoire et leurs ressources pour la préparation et la mise en œuvre d’une agression contre la Russie, conclut Tass.

La Russie évoque les risques d’une troisième guerre mondiale

La Russie évoque les risques d’une troisième guerre mondiale

Face à l’hypothèse d’envoi de troupes occidentale d’intervention en Ukraine, la Russie menace clairement d’une troisième guerre mondiale. Une manière de répondre notamment à la France et au Royaume-Uni qui ont évoqué cette possibilité en cas de plan de paix. L’envoi de «forces de maintien de la paix» occidentales sur «des terres historiques russes» est un scénario qui «pourrait conduire à une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie, voire à une troisième guerre mondiale à plus long terme», a déclaré Sergueï Choïgou dans un entretien à l’agence de presse proche du Kremlin Tass, ce jeudi 24 avril.

Selon le secrétaire du Conseil de sécurité russe, un organe créé en 1991 avec pour objectif de conseiller le président russe à élaborer sa politique en matière de sécurité nationale, «il serait plus correct de qualifier ces troupes d’envahisseurs ou d’occupants», cette mission de «maintien de la paix» n’étant qu’une couverture pour «contrôler l’Ukraine et ses ressources minérales».

Dans le même entretien, Sergueï Choïgou, ancien ministre de la Défense de Vladimir Poutine de 2012 à 2024, réaffirme que «la Russie se réserve le droit d’utiliser des armes nucléaires en cas d’agression contre elle ou la République de Biélorussie, y compris avec l’utilisation d’armes conventionnelles». La Russie «surveille de près les préparatifs militaires des pays européens», ajoute-t-il.

Les répliques russes s’appliquent également aux États qui fournissent leur territoire et leurs ressources pour la préparation et la mise en œuvre d’une agression contre la Russie, conclut Tass.

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Intox russe: la propagande en gros sabots de la Russie

Intox russe: la propagande en gros sabots de la Russie


La Russie a décidé depuis longtemps de faire de la France sa cible privilégiée pour développer sa propagande. Avec des mensonges éhontés, de grossières fausses nouvelles et des attaques personnelles de personnalités, la Russie espère peser ainsi sur l’opinion publique française. Le problème est que cette propagande mord très peu sur les Français. Il s’agit en effet d’une propagande type année 1950, typique du parti politique russe ou en gros on a l’habitude de dire le contraire de la vérité. En Russie ce principe marche car le pays a malheureusement toujours ignoré la démocratie et les russes sont complètement à la fois exploités économiquement et sous-informés politiquement. Sans parler évidemment de l’oppression du FSB et autre polices voire des emprisonnements et des meurtres.

Poutine est évidemment ridicule de s’attaquer à un pays aussi développé que la France en matière de démocratie. Il agit en fait comme un tsar vis à vis d’ un pays où pourtant il y a longtemps que la monarchie a disparu. La vérité, c’est que la Russie n’apprécie pas le positionnement français vis-à-vis de l’Ukraine et son influence au sein de l’union européenne. La vérité c’est que la Russie s’apprête à développer de grandes offensives en Ukraine voire ailleurs et que la France -avec ses alliés- met en place les synergies pour organiser la défense de l’Europe.

DFRLAb et CheckFirst, organisations spécialistes dans les manipulations en ligne, décrivent dans des rapports parus jeudi et vendredi comment la galaxie «Pravda» mène une campagne d’influence numérique pour déstabiliser le soutien français à l’Ukraine.

Exemple : un sondage disant que les Français préféreraient Vladimir Poutine à Emmanuel Macron, articles évoquant des «humiliations» du président français, mais aussi des centaines de contenus sur des sujets clivants (violences sexuelles, migrations…) : le réseau de sites «Pravda», identifié par les chercheurs et les autorités comme relais de propagande prorusse, inonde internet de sujets concernant la France.

Pour les chercheurs, il n’est guère étonnant que la France soit particulièrement visée, comme le soulignait récemment le premier ministre François Bayrou, selon lequel la France est, après l’Ukraine, «le pays le plus visé en Europe par les tentatives de manipulation venant de l’étranger». DFRLab et CheckFirst relèvent d’ailleurs des «pics» de publications visant la France à certains moments-clés comme les déclarations d’Emmanuel Macron évoquant des troupes au sol en Ukraine (février 2024) ou bien le discours de Volodymyr Zelensky à l’Assemblée nationale (juin 2024).

«Polariser le débat public»
Mais les sujets portés par les sites «Pravda» -qui se présentent comme des «sites d’information»- ne sont pas nécessairement liés à l’Ukraine ou à la politique. «Pour la France, on a dernièrement eu énormément d’articles publiés après le procès de Mazan», illustre Valentin Châtelet, chercheur associé au DFRLab et co-auteur de l’étude, à l’AFP. Pravda avait été identifié en 2024 par Viginum, le service officiel qui traque les ingérences numériques étrangères, indiquant que ces «narratifs manifestement inexacts ou trompeurs (…) participent directement à polariser le débat public numérique francophone».

Autre illustration, l’organisation Newsguard a relevé une amplification notable de contenus visant la France et rattachés à une campagne de désinformation attribuée à la Russie -baptisée «Storm-1516»- déjà active aux Etats-Unis. L’organisation de lutte contre la désinformation a identifié cinq infox, apparues dans 38.877 publications sur notamment X, Facebook, Instagram ou Reddit, générant 55,8 millions de vues entre décembre 2024 et mars 2025. Parmi elles, une vidéo selon laquelle une banque privée française aurait été achetée par le président ukrainien, sur laquelle le service d’investigation numérique de l’AFP a enquêté, ou encore une vidéo générée par IA accusant Brigitte Macron d’agression sexuelle.

Intox et politique: la propagande en gros sabots de la Russie

Intox et politique: la propagande en gros sabots de la Russie


La Russie a décidé depuis longtemps de faire de la France sa cible privilégiée pour développer sa propagande. Avec des mensonges éhontés, de grossières fausses nouvelles et des attaques personnelles de personnalités, la Russie espère peser ainsi sur l’opinion publique française. Le problème est que cette propagande mord très peu sur les Français. Il s’agit en effet d’une propagande type année 1950, typique du parti politique russe ou en gros on a l’habitude de dire le contraire de la vérité. En Russie ce principe marche car le pays a malheureusement toujours ignoré la démocratie et les russes sont complètement à la fois exploités économiquement et sous-informés politiquement. Sans parler évidemment de l’oppression du FSB et autre polices voire des emprisonnements et des meurtres.

Poutine est évidemment ridicule de s’attaquer à un pays aussi développé que la France en matière de démocratie. Il agit en fait comme un tsar vis à vis d’ un pays où pourtant il y a longtemps que la monarchie a disparu. La vérité, c’est que la Russie n’apprécie pas le positionnement français vis-à-vis de l’Ukraine et son influence au sein de l’union européenne. La vérité c’est que la Russie s’apprête à développer de grandes offensives en Ukraine voire ailleurs et que la France -avec ses alliés- met en place les synergies pour organiser la défense de l’Europe.

DFRLAb et CheckFirst, organisations spécialistes dans les manipulations en ligne, décrivent dans des rapports parus jeudi et vendredi comment la galaxie «Pravda» mène une campagne d’influence numérique pour déstabiliser le soutien français à l’Ukraine.

Exemple : un sondage disant que les Français préféreraient Vladimir Poutine à Emmanuel Macron, articles évoquant des «humiliations» du président français, mais aussi des centaines de contenus sur des sujets clivants (violences sexuelles, migrations…) : le réseau de sites «Pravda», identifié par les chercheurs et les autorités comme relais de propagande prorusse, inonde internet de sujets concernant la France.

Pour les chercheurs, il n’est guère étonnant que la France soit particulièrement visée, comme le soulignait récemment le premier ministre François Bayrou, selon lequel la France est, après l’Ukraine, «le pays le plus visé en Europe par les tentatives de manipulation venant de l’étranger». DFRLab et CheckFirst relèvent d’ailleurs des «pics» de publications visant la France à certains moments-clés comme les déclarations d’Emmanuel Macron évoquant des troupes au sol en Ukraine (février 2024) ou bien le discours de Volodymyr Zelensky à l’Assemblée nationale (juin 2024).

«Polariser le débat public»
Mais les sujets portés par les sites «Pravda» -qui se présentent comme des «sites d’information»- ne sont pas nécessairement liés à l’Ukraine ou à la politique. «Pour la France, on a dernièrement eu énormément d’articles publiés après le procès de Mazan», illustre Valentin Châtelet, chercheur associé au DFRLab et co-auteur de l’étude, à l’AFP. Pravda avait été identifié en 2024 par Viginum, le service officiel qui traque les ingérences numériques étrangères, indiquant que ces «narratifs manifestement inexacts ou trompeurs (…) participent directement à polariser le débat public numérique francophone».

Autre illustration, l’organisation Newsguard a relevé une amplification notable de contenus visant la France et rattachés à une campagne de désinformation attribuée à la Russie -baptisée «Storm-1516»- déjà active aux Etats-Unis. L’organisation de lutte contre la désinformation a identifié cinq infox, apparues dans 38.877 publications sur notamment X, Facebook, Instagram ou Reddit, générant 55,8 millions de vues entre décembre 2024 et mars 2025. Parmi elles, une vidéo selon laquelle une banque privée française aurait été achetée par le président ukrainien, sur laquelle le service d’investigation numérique de l’AFP a enquêté, ou encore une vidéo générée par IA accusant Brigitte Macron d’agression sexuelle.

Politique : la propagande en gros sabots de la Russie

Politique : la propagande en gros sabots de la Russie


La Russie a décidé depuis longtemps de faire de la France sa cible privilégiée pour développer sa propagande. Avec des mensonges éhontés, de grossières fausses nouvelles et des attaques personnelles de personnalités, la Russie espère peser ainsi sur l’opinion publique française. Le problème est que cette propagande mord très peu sur les Français. Il s’agit en effet d’une propagande type 1950, typique du parti politique russe ou en gros on l’habitude de dire le contraire de la vérité. En Russie ce principe marche car le pays a malheureusement toujours ignoré la démocratie et les russes sont complètement à la fois exploités économiquement et sous-informés politiquement. Sans parler évidemment de l’oppression du FSB et autre polices voire des emprisonnements et des meurtres.

Poutine est évidemment ridicule de s’attaquer à un pays aussi développé que la France en matière de démocratie. Il agit en fait comme un tsar vis à vis d’ un pays où pourtant il y a longtemps que la monarchie a disparu. La vérité, c’est que la Russie n’apprécie pas le positionnement français vis-à-vis de l’Ukraine et son influence au sein de l’union européenne. La vérité c’est que la Russie s’apprête à développer de grandes offensives en Ukraine voire ailleurs et que la France -avec ses alliés- met en place les synergies pour organiser la défense de l’Europe.

DFRLAb et CheckFirst, organisations spécialistes dans les manipulations en ligne, décrivent dans des rapports parus jeudi et vendredi comment la galaxie «Pravda» mène une campagne d’influence numérique pour déstabiliser le soutien français à l’Ukraine.

Exemple : un sondage disant que les Français préféreraient Vladimir Poutine à Emmanuel Macron, articles évoquant des «humiliations» du président français, mais aussi des centaines de contenus sur des sujets clivants (violences sexuelles, migrations…) : le réseau de sites «Pravda», identifié par les chercheurs et les autorités comme relais de propagande prorusse, inonde internet de sujets concernant la France.

Pour les chercheurs, il n’est guère étonnant que la France soit particulièrement visée, comme le soulignait récemment le premier ministre François Bayrou, selon lequel la France est, après l’Ukraine, «le pays le plus visé en Europe par les tentatives de manipulation venant de l’étranger». DFRLab et CheckFirst relèvent d’ailleurs des «pics» de publications visant la France à certains moments-clés comme les déclarations d’Emmanuel Macron évoquant des troupes au sol en Ukraine (février 2024) ou bien le discours de Volodymyr Zelensky à l’Assemblée nationale (juin 2024).

«Polariser le débat public»
Mais les sujets portés par les sites «Pravda» -qui se présentent comme des «sites d’information»- ne sont pas nécessairement liés à l’Ukraine ou à la politique. «Pour la France, on a dernièrement eu énormément d’articles publiés après le procès de Mazan», illustre Valentin Châtelet, chercheur associé au DFRLab et co-auteur de l’étude, à l’AFP. Pravda avait été identifié en 2024 par Viginum, le service officiel qui traque les ingérences numériques étrangères, indiquant que ces «narratifs manifestement inexacts ou trompeurs (…) participent directement à polariser le débat public numérique francophone».

Autre illustration, l’organisation Newsguard a relevé une amplification notable de contenus visant la France et rattachés à une campagne de désinformation attribuée à la Russie -baptisée «Storm-1516»- déjà active aux Etats-Unis. L’organisation de lutte contre la désinformation a identifié cinq infox, apparues dans 38.877 publications sur notamment X, Facebook, Instagram ou Reddit, générant 55,8 millions de vues entre décembre 2024 et mars 2025. Parmi elles, une vidéo selon laquelle une banque privée française aurait été achetée par le président ukrainien, sur laquelle le service d’investigation numérique de l’AFP a enquêté, ou encore une vidéo générée par IA accusant Brigitte Macron d’agression sexuelle.

Furieux ou comédien, Trump et des nouvelles taxes sur la Russie

Furieux ou comédien, Trump et les nouvelles taxes sur la Russie

Trump a fait savoir qu’il était furieux de l’attitude de la Russie dans le processus de discussion concernant l’arrêt au moins provisoire des hostilités en Ukraine. Ils menace même la Russie de nouvelles taxes. La question est de savoir s’il est vraiment sincère ou il s’agit d’une nouvelle déclaration fantaisiste. Peut-être Trump est-il un peu influencé aussi par son électorat qui n’apprécie pas sa proximité avec Poutine. Il se pourrait bien que ces propos menaçants soient surtout destinés à certains électeurs de Trump.

«Si la Russie et moi ne sommes pas capables de parvenir à un accord pour mettre un terme au bain de sang en Ukraine, et si je pense que c’est la faute de la Russie [...], je vais imposer des droits de douane secondaires sur tout le pétrole qui sort de Russie», a averti Donald Trump, évoquant des surtaxes «de 25 à 50%».

«Si vous achetez du pétrole à la Russie, vous ne pourrez pas faire des affaires aux États-Unis», a ajouté le locataire de la Maison Blanche, tout en affirmant que les droits de douane sur le pétrole russe seraient appliqués dans un délai d’un mois en l’absence d’un accord de cessez-le-feu.

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