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Nice- Un indispensable sommet mondial sur l’océan

Nice- Un indispensable sommet mondial sur l’océan


La troisième Conférence des Nations unies sur l’océan se tiendra à Nice, du 9 au 13 juin, en présence de 60 chefs d’Etat ou de gouvernement, sans les Etats-Unis. Même si les objectifs paraissent modestes, cette conférence doit permettre d’entretenir la mobilisation en faveur d’une cause qui concerne l’humanité tout entière. ( Le Monde)

La protection de l’environnement est devenue, en quelques mois, la cible de tant d’attaques que le simple fait que la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC) puisse réunir près de 60 chefs d’Etat ou de gouvernement à Nice, du 9 au 13 juin, mérite d’être salué. Après l’accord obtenu en novembre 2024 à Bakou, lors de la 29e Conférence des parties (COP) sur le climat, puis celui produit lors de la COP consacrée à la biodiversité à Rome, fin février, cette résistance d’un multilatéralisme, lui aussi en crise, se vérifie une nouvelle fois.

Elle doit néanmoins être tempérée par les objectifs de cette conférence, bien modestes au regard de tout ce qui fragilise le poumon bleu de la planète, ce puits de carbone qui absorbe de 25 % à 30 % du CO2 émis par les activités humaines. Les maux sont connus : acidification sous l’effet du réchauffement climatique, pollutions multiples, surpêche, pour n’en citer que quelques-uns.

Contrairement à une COP sur le climat, l’UNOC ne va pas, en effet, se conclure par un accord permettant de mesurer le degré d’engagement des pays participants dans la préservation des océans. Cette conférence doit permettre avant tout d’entretenir la mobilisation en faveur d’une cause qui concerne l’humanité tout entière.

La France va tenter à cette occasion de faire avancer la ratification en souffrance du traité sur la haute mer, adopté en 2023, et qui se donne pour mission la protection de la biodiversité dans les eaux internationales. Le volontarisme des participants sur la question de la protection des aires marines protégées au sein des zones économiques exclusives, sur lesquelles les Etats côtiers exercent des droits souverains, sera également scruté.

Court-termisme

Une absence va lourdement peser sur la conférence. Celle des Etats-Unis, qui incarnent, jusqu’à la caricature depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, une réaction antienvironnementale. Cette dernière est nourrie par une aigreur nationaliste étriquée et par un obscurantisme revendiqué qui ambitionne de réduire au silence la science et ses constats implacables.

Au Parc des expositions de Nice, avant la Conférence des Nations unies sur les océans (UNOC), le 2 juin 2025. FRÉDÉRIC DIDES/AFP
C’est d’ailleurs du bureau Ovale qu’est venue la dernière attaque en règle contre l’océan, le 24 avril, avec le paraphe d’un décret présidentiel ouvrant la voie à l’exploitation minière des grands fonds marins, au-delà des juridictions nationales. Il s’agit d’une offensive renouvelée contre la Convention des Nations unies sur le droit de la mer et contre l’Autorité internationale des fonds marins. Cet organisme, que les Etats-Unis ne reconnaissent pas, tente laborieusement d’élaborer un code minier pour les océans placés sous la pression de logiques extractivistes.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés UNOC : l’appétit croissant de l’industrie minière pour les fonds marins au menu de la conférence sur l’océan

Le court-termisme est le principal ressort des menaces dont l’océan fait l’objet. Le fléau de la pollution plastique, qui sera abordé lors de la conférence de Nice, y prend une place grandissante. Il en va de même pour le chalutage de fond, qui met en évidence le dilemme entre la nécessité de la lutte pour la préservation de la biodiversité et son coût économique et social. Ce dilemme est l’une des raisons de l’accumulation de revers essuyés par les défenseurs de l’environnement en France, au sein de l’Union européenne, comme partout dans le monde. Tenter inlassablement de le surmonter est plus que jamais impératif.

Le Monde

Nice- Un indispensable sommet mondial sur l’océan

Nice- Un indispensable sommet mondial sur l’océan


La troisième Conférence des Nations unies sur l’océan se tiendra à Nice, du 9 au 13 juin, en présence de 60 chefs d’Etat ou de gouvernement, sans les Etats-Unis. Même si les objectifs paraissent modestes, cette conférence doit permettre d’entretenir la mobilisation en faveur d’une cause qui concerne l’humanité tout entière. ( Le Monde)

La protection de l’environnement est devenue, en quelques mois, la cible de tant d’attaques que le simple fait que la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC) puisse réunir près de 60 chefs d’Etat ou de gouvernement à Nice, du 9 au 13 juin, mérite d’être salué. Après l’accord obtenu en novembre 2024 à Bakou, lors de la 29e Conférence des parties (COP) sur le climat, puis celui produit lors de la COP consacrée à la biodiversité à Rome, fin février, cette résistance d’un multilatéralisme, lui aussi en crise, se vérifie une nouvelle fois.

Elle doit néanmoins être tempérée par les objectifs de cette conférence, bien modestes au regard de tout ce qui fragilise le poumon bleu de la planète, ce puits de carbone qui absorbe de 25 % à 30 % du CO2 émis par les activités humaines. Les maux sont connus : acidification sous l’effet du réchauffement climatique, pollutions multiples, surpêche, pour n’en citer que quelques-uns.

Contrairement à une COP sur le climat, l’UNOC ne va pas, en effet, se conclure par un accord permettant de mesurer le degré d’engagement des pays participants dans la préservation des océans. Cette conférence doit permettre avant tout d’entretenir la mobilisation en faveur d’une cause qui concerne l’humanité tout entière.

La France va tenter à cette occasion de faire avancer la ratification en souffrance du traité sur la haute mer, adopté en 2023, et qui se donne pour mission la protection de la biodiversité dans les eaux internationales. Le volontarisme des participants sur la question de la protection des aires marines protégées au sein des zones économiques exclusives, sur lesquelles les Etats côtiers exercent des droits souverains, sera également scruté.

Court-termisme

Une absence va lourdement peser sur la conférence. Celle des Etats-Unis, qui incarnent, jusqu’à la caricature depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, une réaction antienvironnementale. Cette dernière est nourrie par une aigreur nationaliste étriquée et par un obscurantisme revendiqué qui ambitionne de réduire au silence la science et ses constats implacables.

Au Parc des expositions de Nice, avant la Conférence des Nations unies sur les océans (UNOC), le 2 juin 2025. FRÉDÉRIC DIDES/AFP
C’est d’ailleurs du bureau Ovale qu’est venue la dernière attaque en règle contre l’océan, le 24 avril, avec le paraphe d’un décret présidentiel ouvrant la voie à l’exploitation minière des grands fonds marins, au-delà des juridictions nationales. Il s’agit d’une offensive renouvelée contre la Convention des Nations unies sur le droit de la mer et contre l’Autorité internationale des fonds marins. Cet organisme, que les Etats-Unis ne reconnaissent pas, tente laborieusement d’élaborer un code minier pour les océans placés sous la pression de logiques extractivistes.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés UNOC : l’appétit croissant de l’industrie minière pour les fonds marins au menu de la conférence sur l’océan

Le court-termisme est le principal ressort des menaces dont l’océan fait l’objet. Le fléau de la pollution plastique, qui sera abordé lors de la conférence de Nice, y prend une place grandissante. Il en va de même pour le chalutage de fond, qui met en évidence le dilemme entre la nécessité de la lutte pour la préservation de la biodiversité et son coût économique et social. Ce dilemme est l’une des raisons de l’accumulation de revers essuyés par les défenseurs de l’environnement en France, au sein de l’Union européenne, comme partout dans le monde. Tenter inlassablement de le surmonter est plus que jamais impératif.

Le Monde

États-Unis-Surenchère de taxes douanières sur l’acier : de 25 à 50 % de droits

États-Unis-Surenchère de taxes douanières sur l’acier : de 25 à 50 % de droits

Trump avec sa pluie de décrets sur les droits de douane continue de semer la pagaille économique mondiale. Le FMI a d’ailleurs annoncé un ralentissement de la croissance mondiale : « L’économie entre dans une nouvelle ère », selon son chef économiste. Le Fonds monétaire international révise à la baisse ses prévisions de croissance mondiale, à 2,8 % en 2025 et à 3 % en 2026

L e président américain Donald Trump a doublé la mise mercredi sur les importations d’acier et d’aluminium, en portant les droits de douane sectoriels à 50%, alors que les négociations avec plusieurs partenaires commerciaux sont en cours.

Trump a justifié cette hausse par la volonté de «s’assurer que [les importations] ne mettront pas en péril la sécurité nationale».

L’acier et l’aluminium ont été le premier secteur concerné par les droits de douane voulus par Donald Trump, avec l’entrée en vigueur d’une surtaxe de 25% le 12 mars, dans la volonté affichée d’inciter aux investissements dans le pays.

Et ces droits de douane sectoriels, appliqués également à l’automobile avant de s’étendre prochainement aux produits pharmaceutiques et aux semi-conducteurs, sont les seuls à ne pas avoir été bloqués par une récente décision de justice, qui a visé les droits de douane appliqués sans distinction.

Quels résultats du conclave sur les retraites ?

Quels résultats du conclave sur les retraites ?

Plus de trois mois après son ouverture, le « conclave » sur les retraites touche à sa fin (prévue le 17 juin). La très contestée réforme de 2023, reculant l’âge du départ à la retraite de 62 à 64 ans, pourrait-elle être remise en cause ? La CGT, qui est sortie des négociations, appelle à une nouvelle manifestation pour son abrogation ce jeudi 5 juin. Au même moment, les députés communistes et ultramarins soumettront au vote une résolution pour l’abrogation du report de l’âge de la retraite à 64 ans. Lors de sa déclaration de politique générale, le 14 janvier 2025, François Bayrou rouvrait l’épineux dossier sur la réforme des retraites, mal refermé en 2023, après des manifestations réunissant plus d’un million de personnes, le recours contesté à l’article 49 alinéa 3 et le rejet d’un référendum sur le sujet par le Conseil constitutionnel. Le premier ministre faisait alors une proposition spectaculaire : ouvrir ce qu’il dénommait un « conclave » sur la question, en d’autres termes, une négociation nationale interprofessionnelle sur les retraites avec les partenaires sociaux.

par Dominique Andolfatto
Professeur de science politique, Université Bourgogne Europe dans The Conversation

Il s’agissait de réfléchir à de nouvelles perspectives pour le système de retraite et sa soutenabilité, d’apaiser les colères et, plus tactiquement, d’installer le gouvernement dans la durée, en s’assurant d’une neutralité des gauches comme de l’extrême droite, favorables à une révision de la réforme de 2023. C’était aussi un geste inattendu pour renouer le dialogue avec les partenaires sociaux – organisations patronales et syndicales – et les remettre dans le jeu, alors que ces acteurs historiques du système de protection sociale s’étaient sentis mis à l’écart de la réforme de 2023.

À quelques jours de l’échéance finale, quel est l’état des lieux de ces négociations ?

Un cadrage étroit
Dès la mi-février, François Bayrou adressait aux partenaires sociaux un courrier de cadrage très serré. Si les parties prenantes du conclave avaient toute liberté pour « discuter de l’ensemble des paramètres » du système des retraites, « sans totem ni tabou », le premier ministre fixait pour priorité le « retour à l’équilibre financier à un horizon proche ». Or ce dernier avait dramatisé la situation lors de sa déclaration de politique générale, évoquant un déficit de plus de 40 milliards d’euros, s’appuyant sur des données contestées qui ne seront pas validées par la Cour des comptes. Selon l’institution, le déficit serait de plus de 6 milliards d’euros dès 2025. Si aucune mesure n’était prise, il doublerait d’ici 2035 puis quadruplerait d’ici 2045.

Le « conclave » s’ouvrait fin février. Il consistait en une réunion hebdomadaire des partenaires sociaux et devrait rendre ses conclusions (éventuelles) au bout de trois mois. S’il s’agissait d’un « accord d’un nombre suffisant d’organisations », François Bayrou promettait de le traduire en un projet de loi qui serait soumis au Parlement.

Cependant, dès la première réunion, Force ouvrière (FO), troisième syndicat français en termes de représentativité, préférait quitter le « conclave ». Le syndicat déplorait que la lettre de cadrage se concentre sur le déficit, oubliant l’âge du départ à la retraite. Sans compter un véritable tir de barrage de plusieurs ministres sur le sujet. Bref, l’opinion semblait oubliée. Plus intéressant (et peu commenté), FO assénait implicitement une leçon de syndicalisme au gouvernement : elle refusait – en tant qu’organisation syndicale – d’être intégrée dans un processus de décision politique et « instrumentalisée ». En d’autres termes, le syndicat doit s’en tenir au rôle de porte-parole des salariés et à défendre leurs revendications sans participer au processus décisionnel, conformément au principe d’« indépendance politique » qui fonde l’identité de FO.

Restaient six organisations dans le jeu : trois patronales, quatre syndicales. L’une des premières devait également quitter la table à la mi-mars : l’U2P, l’organisation des entreprises artisanales et des professions libérales. Elle considérait qu’il était inutile de laisser croire qu’un retour aux 62 ans serait possible et de se perdre en conjecture. Cela ne pourrait qu’alourdir le « poids de notre protection sociale » alors que, selon l’U2P, des « mesures drastiques » s’imposent, notamment repousser l’âge légal de départ à la retraite » tout en permettant un départ anticipé de « personnes exposées à une forme d’usure professionnelle », dont l’espérance de vie est réduite.

Enfin, la CGT, second syndicat français en termes de représentativité, hésitante depuis la sortie de FO du « conclave », annonçait aussi le quitter après de nouvelles déclarations de François Bayrou, le 16 mars : il estimait un retour aux 62 ans impossible, compte tenu notamment du contexte international. Pour la secrétaire générale de la CGT, c’était là « enterrer » le conclave. Elle annonçait donc, dans un vocabulaire caractéristique, qu’« après consultation de la base », la CGT quittait ce dernier et appelait « les salariés à se mobiliser » et à construire un nouveau « rapport de force ».

L’État-providence à repenser ?
Restaient en lice cinq organisations sur huit, avec deux absences de la CFTC, la plus petite des confédérations syndicales représentatives, en désaccord avec certains thèmes abordés. Il est vrai que les échanges vont alors se poursuivre sur des thématiques élargies. Une nouvelle « feuille de route » était en effet établie à la mi-avril. Elle proposait de discuter de l’ensemble de l’État-providence et de possibles redistributions de ressources entre les différentes branches qui le composent (assurance-maladie, famille, retraite…). Si la CFTC, attachée à la branche « famille », désapprouvait cette approche plus globale, la CFDT, première organisation syndicale représentative, favorable – au contraire de FO – à une co-construction de l’action publique, se félicitait que puisse s’ouvrir un « second round de discussions ».
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Au fil des réunions hebdomadaires, les diverses modalités de financement des retraites ont été examinées : augmentation des cotisations patronales, part de capitalisation dans le financement (épargne retraite, fonds de pension), TVA sociale (transfert d’une partie de cotisations des entreprises pour financer la retraite sur la TVA, et donc augmentation de celle-ci d’un ou deux points). Aucun accord n’a véritablement émergé sur ces différents aspects, les syndicats étant particulièrement opposés à une TVA sociale (qui pèserait notamment sur les plus modestes) et les organisations d’employeurs rejetant toute cotisation nouvelle.

Dans la dernière période, le Medef, a semblé faire de la TVA sociale la solution pour sortir du déficit des retraites, cette dernière favorisant une baisse des cotisations sociales des entreprises et, en conséquence, leur compétitivité mais aussi les salaires nets. Emmanuel Macron, interrogé sur ce déficit, reprenait aussi l’argument lors de l’émission télévisée « Les enjeux de la France », le 13 mai.

La « gouvernance » et le « pilotage » du système des retraites ont donné lieu à d’autres échanges. Les syndicats et les patronats n’ont pratiquement plus qu’un rôle symbolique au sein de celle-ci, contrairement à ce qui avait été imaginé par les fondateurs de la Sécurité sociale en 1945. Une élite administrative spécialisée a pris la relève. La reconquête d’un rôle politique au sein de la gouvernance du système semble séduisante pour les syndicats mais les organisations patronales restent dubitatives, compte tenu de la complexité de celui-ci.

Les différentes parties prenantes encore autour de la table ont finalement décidé de prolonger leurs échanges jusqu’au 17 juin. Un accord est-il envisageable entre les cinq ? C’est la conviction de la CFDT qui escompte toujours un « bougé sur l’âge ». Il ne sera sans doute pas général mais, au cas par cas, en fonction de la pénibilité du travail ou d’impératifs d’égalité de genre. Pour la CFTC, il est probable que, d’une façon ou d’une autre, il faudra prévoir aussi des augmentations de cotisations afin d’assurer la pérennité du système.

In fine, pas d’abrogation de la réforme de 2023 en vue mais des ajustements et, à court terme probablement, des pensions moins bien revalorisées ou des cotisations alourdies. L’arithmétique est implacable. Tout cela sera-t-il mentionné dans l’accord escompté, faute duquel on parlerait d’un nouvel échec syndical ? Ce n’est pas certain. À son degré de technicité ou de cosmétique, on pourra juger si ce dialogue social inédit a relancé effectivement la démocratie sociale ou n’a constitué qu’une mascarade politique.

Pagaille taxe douanières sur l’acier : de 25 à 50 % de droits

États-Unis-Surenchère de taxes douanières sur l’acier : de 25 à 50 % de droits

Trump avec sa pluie de décrets sur les droits de douane continue de semer la pagaille économique mondiale. Le FMI a d’ailleurs annoncé un ralentissement de la croissance mondiale : « L’économie entre dans une nouvelle ère », selon son chef économiste. Le Fonds monétaire international révise à la baisse ses prévisions de croissance mondiale, à 2,8 % en 2025 et à 3 % en 2026

L e président américain Donald Trump a doublé la mise mercredi sur les importations d’acier et d’aluminium, en portant les droits de douane sectoriels à 50%, alors que les négociations avec plusieurs partenaires commerciaux sont en cours.

Trump a justifié cette hausse par la volonté de «s’assurer que [les importations] ne mettront pas en péril la sécurité nationale».

L’acier et l’aluminium ont été le premier secteur concerné par les droits de douane voulus par Donald Trump, avec l’entrée en vigueur d’une surtaxe de 25% le 12 mars, dans la volonté affichée d’inciter aux investissements dans le pays.

Et ces droits de douane sectoriels, appliqués également à l’automobile avant de s’étendre prochainement aux produits pharmaceutiques et aux semi-conducteurs, sont les seuls à ne pas avoir été bloqués par une récente décision de justice, qui a visé les droits de douane appliqués sans distinction.

Une nouvelle poussée de fièvre tarifaire qui intervient alors que le représentant de la Maison-Blanche au Commerce (USTR), Jamieson Greer, doit rencontrer le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, en marge d’une réunion de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), qui doit s’achever mercredi. Des discussions crispées, alors que Donald Trump a menacé l’UE de 50% de surtaxe, accusant le bloc de ne pas négocier de bonne foi.

Mais l’Europe s’est d’ores et déjà dite prête à répliquer en cas de hausse des droits de douane la ciblant spécifiquement. En marge de la réunion à l’OCDE, M. Greer a de son côté annoncé qu’il allait rencontrer ses homologues vietnamien et malaisien.

Et l’incertitude pourrait continuer à peser sur l’économie mondiale, alors que le président américain a accusé la semaine dernière Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé mi-mai à Genève (Suisse) et menaçant de relancer la guerre commerciale.

SNCF :Une taxe supplémentaire sur des prix déjà trop chers !

Une taxe supplémentaire sur des prix déjà trop chers


En matière d’ingénierie fiscale la France sans doute championne du monde du fait qu’elle occupe en moyenne la tête des prélèvements obligatoires. C’est pourtant la piste de la fiscalité qu’utilise le plus souvent les technocrates pour tenter de sortir certaines activités de la crise. Ainsi en est-il aussi du ferroviaire et plus particulièrement de la SNCF. On envisage en effet d’ajouter une taxe supplémentaire sur des prix déjà excessifs.

Si des moyens financiers doivent être dégagés pour moderniser le réseau et en particulier les infrastructures ce n’est certainement pas en plombant le coût d’accès au train déjà beaucoup trop cher mais en recherchant des gisements de productivité.

« On a besoin de 4,5 milliards d’euros par an, sous peine de voir le réseau se dégrader et la régularité des trains plonger ». Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, a encore tiré la sonnette d’alarme récemment sur les besoins de financement du réseau ferroviaire français.

Alors que les investissements annuels dans le réseau atteignent désormais 3 milliards d’euros, il manque donc 1,5 milliard pour permettre au rail hexagonal de se maintenir à flot.

Où les trouver? Du côté de la SNCF, on a relancé l’idée d’une écotaxe sur les camions étrangers en transit sur le territoire comme le fait l’Allemagne. Ce qui a entraîné une levée de bouclier de la part de la Fédération nationale du transport routier qui craint que ce soient les entreprises françaises qui soient mises à contribution.

Selon Les Echos, l’idée serait de mettre en place une taxe « provisoire » pour la « contribution à la rénovation des voies ». Une taxe provisoire qui évidemment deviendrait définitive !

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Une proposition qui est évidemment très loin de faire l’unanimité. La Fédération des usagers de transport juge que le train et en particulier le TGV sont déjà suffisamment taxés en France.

Le prix des péages, payés à SNCF Réseau pour avoir le droit de circuler, sont déjà parmi les plus chers d’Europe, et ont encore augmenté encore cette année. Ils peuvent représenter jusqu’à 40% du prix d’un billet pour certaines destinations comme Lyon.

Trump veut encore doubler la taxe sur l’acier importé, pour la passer à 50%

Trump veut encore doubler la taxe sur l’acier importé, pour la passer à 50%

Le président américain Donald Trump a annoncé vendredi 30 mai vouloir doubler la surtaxe sur l’acier importé, pour la passer à 50%.

En dépit de la pagaille créée en matière d’échanges internationaux mais aussi sur les marchés intérieurs, Trump continue sa folle politique d’augmentation invraisemblable des droits de douane. «Nous allons passer les droits de douane sur l’acier de 25% à 50%, ce qui va davantage protéger l’industrie de l’acier aux États-Unis», a déclaré le chef de l’État précisant que la mesure s’appliquerait dès la semaine prochaine.

Deux tribunaux de première instance ont considéré cette semaine que Trump n’avait pas le droit de décréter certains de ses droits de douane. Ceux-ci restent toutefois en vigueur tant que l’affaire n’est pas tranchée définitivement sur le fond, l’exécutif américain ayant décidé de se bagarrer sur le terrain judiciaire.

États-Unis : l’incertitude continue sur les taxes douanières

États-Unis : l’incertitude continue sur les taxes douanières

Moins de 24 heures après avoir été bloqués en première instance, les droits de douane de Donald Trump ont été maintenus temporairement jeudi par une Cour d’appel américaine, le temps pour elle de se prononcer sur le fond.

Mercredi, le tribunal de commerce international des États-Unis (ITC) avait estimé que M. Trump avait outrepassé ses pouvoirs en imposant des surtaxes non ciblées, alors qu’il s’agit d’une prérogative du Congrès.

Finalement ce dernier jugement qui se réserve le temps de se prononcer sur le fond ajoute encore de l’incertitude à l’incertitude et risque de créer une belle pagaille concernant le commerce international.

Quelle influence de Trump sur les marchés financiers ?

Quelle influence de Trump sur les marchés financiers ?

L’économie mondiale vit au rythme des déclarations du président des États-Unis. Les marchés financiers sont impactés au point qu’on a pu lire qu’ils étaient un contre-pouvoir à la politique de Donald Trump. Mais que disent leurs réactions de leur fonctionnement réel ? Depuis son investiture le 20 janvier 2025, Donald Trump, redevenu président des États-Unis, a multiplié les annonces à fort impact, en particulier sur les marchés financiers internationaux. Certaines d’entre elles, notamment en matière de politique commerciale et de régulation économique, ont provoqué des réactions immédiates des investisseurs à travers le monde.

par Chafik Massane
Enseignant-Chercheur en Finance, INSEEC Grande École dans The Conversation

Le 2 avril 2025, le président américain annonce une hausse des tarifs douaniers sur les importations en provenance de pays comme la Chine, le Canada et le Mexique). Les réactions sur les marchés ne se font pas attendre : les indices boursiers américains, européens et asiatiques enregistrent des baisses significatives. En Asie, le Nikkei 225 et le TAIEX reculent de plus de 2,5 %, tandis que le Hang Seng perd environ 1,5 % ?).

Moins d’une semaine plus tard, le 9 avril, Donald Trump suspend ces hausses tarifaires pour une durée de 90 jours, sous condition de négociations bilatérales. %20). Cette volte-face entraîne une hausse immédiate des principaux indices boursiers, illustrant à nouveau la sensibilité des marchés à ses annonces.

Ce mécanisme s’est répété le 11 mai 2025, lorsque le président annonce son intention de faire baisser les prix des médicaments sur ordonnance. Cette déclaration a provoqué une chute brutale des actions du secteur pharmaceutique et parapharmaceutique, aussi bien aux États-Unis qu’en Europe.

Aux États-Unis, les valeurs pharmaceutiques ont été les premières à réagir : les actions de plusieurs géants du secteur ont reculé de manière marquée. Pfizer (PFE) a enregistré une baisse de 1,1 %, tandis que Merck (MRK) et Amgen (AMGN) ont vu leurs titres chuter de 1,4 %. Cette réaction traduit les craintes des investisseurs face à une éventuelle compression des marges et à une régulation plus stricte du secteur.

L’onde de choc a également traversé l’Atlantique. En Europe, le Stoxx Europe 600 Health Care, principal indice sectoriel, a cédé 1,09 %. Des groupes majeurs comme Novartis (-1,7 %), Roche (-1,13 %) et GlaxoSmithKline (-1,33 %) ont eux aussi été pénalisés, confirmant que l’effet Trump dépasse les frontières américaines pour peser sur les stratégies et les valorisations des entreprises pharmaceutiques à l’échelle mondiale.

Un principe fondamental

Ces réactions s’expliquent par un principe central de la théorie des marchés efficients, formulé par l’économiste états-unien Eugene Fama dès 1970 : les prix des actifs financiers intègrent immédiatement et complètement toute l’information disponible. En d’autres termes, toute déclaration jugée crédible et significative est instantanément incorporée dans les cours de Bourse, qu’elle concerne la géopolitique, l’économie ou des décisions réglementaires.

Depuis, certains auteurs ont critiqué l’approche de la théorie des marchés efficients pour expliquer les réactions des marchés aux annonces, notamment, Robert Shiller. Celui-ci remet en question l’efficience des marchés et suggère plutôt un effet significatif des facteurs comportementaux individuels à chaque investisseur et qui sont à l’origine des bulles spéculatives et des investissements irrationnels. Ces facteurs, explique-t-il, peuvent entraîner des fluctuations de prix non justifiées par les informations fondamentales. Dans ce sens, les annonces de Trump pourraient être vues comme des déclencheurs de facteurs d’émotions et de réactions comportementales des investisseurs, créant des mouvements de marché qui ne sont pas toujours rationnels ou basés sur des informations financières solides.

Les marchés financiers sont aujourd’hui dominés par deux grands profils d’investisseurs :

D’un côté, les investisseurs long-termistes, qui recherchent une création de valeur durable en conservant leurs actifs sur plusieurs années ;

de l’autre, les investisseurs court-termistes, appelés communément “traders”, qui cherchent à tirer profit des variations rapides de prix, en achetant et vendant sur des périodes courtes.Ces derniers sont, par définition, particulièrement réactifs aux annonces politiques et économiques.

Le profil des traders domine aujourd’hui les marchés, en raison de la vitesse d’exécution permise par les technologies financières, mais aussi de la recherche permanente de rendement rapide. L’objectif des traders est d’ajuster en temps réel leurs portefeuilles d’actifs, en fonction de l’effet anticipé des nouvelles sur la valorisation des titres financiers. Ils sont influencés par des stratégies de trading algorithmique et de high-frequency trading (HFT), où des systèmes automatisés réagissent à des informations nouvelles presque instantanément.

La réactivité extrême des traders face aux annonces fait que les marchés deviennent hypersensibles à toute déclaration jugée significative. Les annonces du président américain, même non suivies de mesures concrètes, peuvent ainsi déclencher des vagues d’achats ou de ventes massives à l’échelle mondiale capables d’amplifier la volatilité sur les marchés et de générer des mouvements de capitaux immédiats entre les régions et les secteurs.

Dans ce contexte, pendant la fenêtre d’impact de l’annonce, la réaction rationnelle des traders consiste à vendre lorsqu’ils anticipent que la tendance du marché sera baissière à la suite de la déclaration du président américain, et inversement, à acheter s’ils s’attendent à une réaction haussière. Par conséquent, la décision d’acheter ou de vendre ne repose plus sur la valeur réelle de l’actif, mais sur l’anticipation de la réaction collective du marché suite à cette annonce.

L’internationalisation des marchés permet aux investisseurs d’opérer simultanément sur plusieurs places boursières à travers le monde. Les indices en Asie, en Europe et aux États-Unis réagissent désormais en temps réel aux mêmes informations, illustrant le haut degré d’interconnexion et de synchronisation des marchés financiers mondiaux.

Ainsi, les annonces politiques et économiques du président américain peuvent entraîner des répercussions immédiates sur les marchés financiers mondiaux. En effet, les annonces présidentielles des États-Unis ne sont plus seulement des instruments de politique intérieure ; elles deviennent aussi des catalyseurs puissants de volatilité financière à l’échelle mondiale.

Quelle influence de Trump sur les marchés financiers ?

Influence de Trump sur les marchés financiers ?

L’économie mondiale vit au rythme des déclarations du président des États-Unis. Les marchés financiers sont impactés au point qu’on a pu lire qu’ils étaient un contre-pouvoir à la politique de Donald Trump. Mais que disent leurs réactions de leur fonctionnement réel ? Depuis son investiture le 20 janvier 2025, Donald Trump, redevenu président des États-Unis, a multiplié les annonces à fort impact, en particulier sur les marchés financiers internationaux. Certaines d’entre elles, notamment en matière de politique commerciale et de régulation économique, ont provoqué des réactions immédiates des investisseurs à travers le monde.

par Chafik Massane
Enseignant-Chercheur en Finance, INSEEC Grande École dans The Conversation

Le 2 avril 2025, le président américain annonce une hausse des tarifs douaniers sur les importations en provenance de pays comme la Chine, le Canada et le Mexique). Les réactions sur les marchés ne se font pas attendre : les indices boursiers américains, européens et asiatiques enregistrent des baisses significatives. En Asie, le Nikkei 225 et le TAIEX reculent de plus de 2,5 %, tandis que le Hang Seng perd environ 1,5 % ?).

Moins d’une semaine plus tard, le 9 avril, Donald Trump suspend ces hausses tarifaires pour une durée de 90 jours, sous condition de négociations bilatérales. %20). Cette volte-face entraîne une hausse immédiate des principaux indices boursiers, illustrant à nouveau la sensibilité des marchés à ses annonces.

Ce mécanisme s’est répété le 11 mai 2025, lorsque le président annonce son intention de faire baisser les prix des médicaments sur ordonnance. Cette déclaration a provoqué une chute brutale des actions du secteur pharmaceutique et parapharmaceutique, aussi bien aux États-Unis qu’en Europe.

Aux États-Unis, les valeurs pharmaceutiques ont été les premières à réagir : les actions de plusieurs géants du secteur ont reculé de manière marquée. Pfizer (PFE) a enregistré une baisse de 1,1 %, tandis que Merck (MRK) et Amgen (AMGN) ont vu leurs titres chuter de 1,4 %. Cette réaction traduit les craintes des investisseurs face à une éventuelle compression des marges et à une régulation plus stricte du secteur.

L’onde de choc a également traversé l’Atlantique. En Europe, le Stoxx Europe 600 Health Care, principal indice sectoriel, a cédé 1,09 %. Des groupes majeurs comme Novartis (-1,7 %), Roche (-1,13 %) et GlaxoSmithKline (-1,33 %) ont eux aussi été pénalisés, confirmant que l’effet Trump dépasse les frontières américaines pour peser sur les stratégies et les valorisations des entreprises pharmaceutiques à l’échelle mondiale.

Un principe fondamental

Ces réactions s’expliquent par un principe central de la théorie des marchés efficients, formulé par l’économiste états-unien Eugene Fama dès 1970 : les prix des actifs financiers intègrent immédiatement et complètement toute l’information disponible. En d’autres termes, toute déclaration jugée crédible et significative est instantanément incorporée dans les cours de Bourse, qu’elle concerne la géopolitique, l’économie ou des décisions réglementaires.

Depuis, certains auteurs ont critiqué l’approche de la théorie des marchés efficients pour expliquer les réactions des marchés aux annonces, notamment, Robert Shiller. Celui-ci remet en question l’efficience des marchés et suggère plutôt un effet significatif des facteurs comportementaux individuels à chaque investisseur et qui sont à l’origine des bulles spéculatives et des investissements irrationnels. Ces facteurs, explique-t-il, peuvent entraîner des fluctuations de prix non justifiées par les informations fondamentales. Dans ce sens, les annonces de Trump pourraient être vues comme des déclencheurs de facteurs d’émotions et de réactions comportementales des investisseurs, créant des mouvements de marché qui ne sont pas toujours rationnels ou basés sur des informations financières solides.

Les marchés financiers sont aujourd’hui dominés par deux grands profils d’investisseurs :

D’un côté, les investisseurs long-termistes, qui recherchent une création de valeur durable en conservant leurs actifs sur plusieurs années ;

de l’autre, les investisseurs court-termistes, appelés communément “traders”, qui cherchent à tirer profit des variations rapides de prix, en achetant et vendant sur des périodes courtes.Ces derniers sont, par définition, particulièrement réactifs aux annonces politiques et économiques.

Le profil des traders domine aujourd’hui les marchés, en raison de la vitesse d’exécution permise par les technologies financières, mais aussi de la recherche permanente de rendement rapide. L’objectif des traders est d’ajuster en temps réel leurs portefeuilles d’actifs, en fonction de l’effet anticipé des nouvelles sur la valorisation des titres financiers. Ils sont influencés par des stratégies de trading algorithmique et de high-frequency trading (HFT), où des systèmes automatisés réagissent à des informations nouvelles presque instantanément.

La réactivité extrême des traders face aux annonces fait que les marchés deviennent hypersensibles à toute déclaration jugée significative. Les annonces du président américain, même non suivies de mesures concrètes, peuvent ainsi déclencher des vagues d’achats ou de ventes massives à l’échelle mondiale capables d’amplifier la volatilité sur les marchés et de générer des mouvements de capitaux immédiats entre les régions et les secteurs.

Dans ce contexte, pendant la fenêtre d’impact de l’annonce, la réaction rationnelle des traders consiste à vendre lorsqu’ils anticipent que la tendance du marché sera baissière à la suite de la déclaration du président américain, et inversement, à acheter s’ils s’attendent à une réaction haussière. Par conséquent, la décision d’acheter ou de vendre ne repose plus sur la valeur réelle de l’actif, mais sur l’anticipation de la réaction collective du marché suite à cette annonce.

L’internationalisation des marchés permet aux investisseurs d’opérer simultanément sur plusieurs places boursières à travers le monde. Les indices en Asie, en Europe et aux États-Unis réagissent désormais en temps réel aux mêmes informations, illustrant le haut degré d’interconnexion et de synchronisation des marchés financiers mondiaux.

Ainsi, les annonces politiques et économiques du président américain peuvent entraîner des répercussions immédiates sur les marchés financiers mondiaux. En effet, les annonces présidentielles des États-Unis ne sont plus seulement des instruments de politique intérieure ; elles deviennent aussi des catalyseurs puissants de volatilité financière à l’échelle mondiale.

Une taxe de deux euros sur les petits colis chinois

Une taxe de deux euros sur les petits colis chinois


La Commission européenne a annoncé vouloir imposer des frais de deux euros sur les envois de moins de 150 euros en provenance de Chine, ciblant ainsi les colis issus de la fast fashion.

La Commission a proposé, ce mardi, d’imposer des frais de deux euros sur ces envois qui proviennent en grande partie des géants de la fast fashion chinois tels que Shein et Temu. « On parle de 2 euros par paquet, payé par la plateforme », a déclaré le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, devant le Parlement européen à Bruxelles.

Une taxe qui malheureusement ne paraît pas à la hauteur des enjeux !

Selon Maros Sefcovic, leur nombre atteindrait quelque 4,6 milliards importés dans l’UE l’an dernier, soit plus de 145 chaque seconde. Sur ce total, 91 % provenaient de Chine.

OMS : un accord sur les pandémies enfin signé

OMS : un accord sur les pandémies enfin signé

Six ans après le COVID de et près trois années d’âpres négociations, un accord doit enfin être voté mardi par les 194 pays membres de l’Organisation mondiale de la santé.

Ils s’étaient promis de tirer les leçons de la crise du Covid-19. Six ans après le début de la pandémie, les 194 États membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont appelés à approuver mardi un accord sur la prévention, la préparation et la réponse aux futurs épisodes pandémiques. Déjà adopté ce lundi en commission, ce texte, mis en chantier il y a trois ans, a fait l’objet d’âpres négociations.

Notons que Les États-Unis de Donald Trump et l’Argentine de Javier Milei, deux pays ayant annoncé leur retrait de l’OMS en 2026, n’ont pas assisté au dernier cycle de négociations.

Crise de financement du modèle social : débat préalable par les partenaires sur le financement

Crise de financement du modèle social : débat préalable par les partenaires sur le financement

Alors que Macron a souhaité une conférence sociale plutôt du type « convention » climat dont la composition est souvent très baroque mais aussi très orientée voire manipulée , le ministre de l’économie Éric Lombard souhaite «laisser le débat se développer» entre les partenaires sociaux concernant le financement du modèle social, qui doit être «modifié» car «coûteux», a-t-il déclaré jeudi soir sur BFM Business. Une manière aussi pour lui d’écarter élégamment la perspective de référendum très confus sur les questions financières

«Le président de la République a demandé au gouvernement d’organiser un débat. Mais qui est un débat qui va concerner les partenaires sociaux d’abord, sur une façon de modifier le financement de notre modèle social, qui est un modèle qui est essentiel, auquel nous sommes tous attachés, mais qui est coûteux», a déclaré le ministre. «Ma position depuis le début de cette préparation de la loi de finances pour 2026, c’est de laisser le débat se développer entre les partenaires sociaux, entre les partenaires politiques, pour voir quel est l’équilibre politique», a mis en avant Éric Lombard.

«À titre personnel, je suis convaincu que ce qui émanera du dialogue entre les partenaires sociaux sera la bonne solution», a-t-il ajouté. Le 4 mai, le Premier ministre François Bayrou s’était engagé à présenter un «plan cohérent, avec des propositions claires, lisibles» afin de réduire les déficits et la dette de la France, avançant l’idée d’un référendum pour contourner les blocages politiques. «Il me semble que si on voit les voies et moyens d’arriver à une solution avec l’ensemble des parties prenantes, c’est sans doute la meilleure solution, mais consulter les Français c’est toujours une bonne idée, et encore une fois, c’est au président de la République d’en décider», a déclaré Éric Lombard.

Finances et Modèle social : débat préalable par les partenaires sur le financement

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Alors que Macron a souhaité une conférence sociale plutôt du type « convention » climat dont la composition est souvent très baroque mais aussi très orientée voire manipulée , le ministre de l’économie Éric Lombard souhaite «laisser le débat se développer» entre les partenaires sociaux concernant le financement du modèle social, qui doit être «modifié» car «coûteux», a-t-il déclaré jeudi soir sur BFM Business. Une manière aussi pour lui d’écarter élégamment la perspective de référendum très confus sur les questions financières

«Le président de la République a demandé au gouvernement d’organiser un débat. Mais qui est un débat qui va concerner les partenaires sociaux d’abord, sur une façon de modifier le financement de notre modèle social, qui est un modèle qui est essentiel, auquel nous sommes tous attachés, mais qui est coûteux», a déclaré le ministre. «Ma position depuis le début de cette préparation de la loi de finances pour 2026, c’est de laisser le débat se développer entre les partenaires sociaux, entre les partenaires politiques, pour voir quel est l’équilibre politique», a mis en avant Éric Lombard.

«À titre personnel, je suis convaincu que ce qui émanera du dialogue entre les partenaires sociaux sera la bonne solution», a-t-il ajouté. Le 4 mai, le Premier ministre François Bayrou s’était engagé à présenter un «plan cohérent, avec des propositions claires, lisibles» afin de réduire les déficits et la dette de la France, avançant l’idée d’un référendum pour contourner les blocages politiques. «Il me semble que si on voit les voies et moyens d’arriver à une solution avec l’ensemble des parties prenantes, c’est sans doute la meilleure solution, mais consulter les Français c’est toujours une bonne idée, et encore une fois, c’est au président de la République d’en décider», a déclaré Éric Lombard.

Modèle social : débat préalable par les partenaires sur le financement

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Alors que Macron a souhaité une conférence sociale plutôt du type « convention » climat dont la composition est souvent très baroque mais aussi très orientée voire manipulée , le ministre de l’économie Éric Lombard souhaite «laisser le débat se développer» entre les partenaires sociaux concernant le financement du modèle social, qui doit être «modifié» car «coûteux», a-t-il déclaré jeudi soir sur BFM Business. Une manière aussi pour lui d’écarter élégamment la perspective de référendum très confus sur les questions financières

«Le président de la République a demandé au gouvernement d’organiser un débat. Mais qui est un débat qui va concerner les partenaires sociaux d’abord, sur une façon de modifier le financement de notre modèle social, qui est un modèle qui est essentiel, auquel nous sommes tous attachés, mais qui est coûteux», a déclaré le ministre. «Ma position depuis le début de cette préparation de la loi de finances pour 2026, c’est de laisser le débat se développer entre les partenaires sociaux, entre les partenaires politiques, pour voir quel est l’équilibre politique», a mis en avant Éric Lombard.

«À titre personnel, je suis convaincu que ce qui émanera du dialogue entre les partenaires sociaux sera la bonne solution», a-t-il ajouté. Le 4 mai, le Premier ministre François Bayrou s’était engagé à présenter un «plan cohérent, avec des propositions claires, lisibles» afin de réduire les déficits et la dette de la France, avançant l’idée d’un référendum pour contourner les blocages politiques. «Il me semble que si on voit les voies et moyens d’arriver à une solution avec l’ensemble des parties prenantes, c’est sans doute la meilleure solution, mais consulter les Français c’est toujours une bonne idée, et encore une fois, c’est au président de la République d’en décider», a déclaré Éric Lombard.

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