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Archive mensuelle de septembre 2024

Economie, politique, société: les plus lus 30 septembre 2024

Economie, politique, société: les plus lus 30 septembre  2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le défi du recrutement
Et la « dette climatique » ?
Iran: Pédale douce sur le contrôle des femmes dans la rue ?
Inflation : les grands groupes responsables ?
Boeing toujours en grève
Pourquoi personne ne tente d’assassiner Kamala Harris ? (Elon Musk sur X).
Commission européenne : Macon lâche Thierry Breton !
Destitution de Macron : les députés PS contre
Immigration : L’Allemagne s’assoit sur la politique européenne commune

Ukraine: trois scénarios
La France est-elle de droite ? ( Vincent Tiberj)
Législatives : Marine Le Pen veut rapidement de nouvelles élections
Politique-Le retour de François Hollande en 2027 ! ! !
Popularité : Attal devant Édouard Philippe
Politique : les Français pour un gouvernement pluriel
Foot: Rabiot à l’OM ?
Rugby Top 14 : Toulouse déjà en tête
Trump: » je déteste la popstar Taylor Swift » !

 

 

 

 

 

Dépenses publiques : des budgets devenus incontrôlables

Dépenses publiques : des budgets devenus incontrôlables

Il ne faut guère espérer de changements significatifs dans la structure et le niveau des dépenses publiques en France tellement ces dépenses sont devenus incontrôlables. En réalité on reprend les chiffres de l’année précédente qu’on modifie à la marge le plus souvent à la hausse en fonction des demandes des élus,  politiques, de la conjoncture et surtout de la pression des organismes administratifs eux-mêmes.

 

Cela vaut pour l’État, ses satellites mais aussi pour les collectivités locales. La complexité des procédures administratives ajoutées et l’absence de contrôle de gestion créent en fait un budget que personne ne contrôle plus depuis longtemps. D’autant que si on évalue un peu mieux l’incidence de nouvelles dispositions législatives ou réglementaires, on garde à peu près le solde des dispositions antérieures c’est-à-dire plus de 10 000 lois et 100 000 décrets sans parler d’autres documents types circulaires.

Le pays a ainsi créé des hordes d’institutions, de services, d’étagères administratives qui à elles seules absorbent en fonctionnement davantage que les recettes fiscales et nous prive par ailleurs des investissements nécessaires dans les champs régaliens prioritaires. Du coup, la France cumule deux particularités contradictoires d’une part le pays qui affiche le plus haut taux de prélèvement obligatoire (le plus d’impôts) et en même temps le plus de déficit et de dette.

Chaque année par exemple on crée globalement toujours davantage de postes de fonctionnaires surtout dans les collectivités locales ou par exemple des hordes de jardiniers et de services  pour ne citer qu’eux qui  répandent en particulier dans les nouvelles collectivités intercommunales.

Pour remettre en cause le niveau et la structure des dépenses, il faudrait mettre en place un audit approfondi et détaillé de chaque poste ensuite mettre en place un vrai contrôle de gestion ; ce qui nous éviterait de découvrir en quelques jours que le déficit par exemple du budget de l’État a brusquement dépassés les 6 % du PIB !

Croissance : mauvais signe pour l’activité mondiale avec le ralentissement industriel en Chine

Croissance : mauvais signe pour l’activité mondiale avec le ralentissement industriel en Chine

 Un très mauvais signe pour la croissance mondiale avec ce recul de l’industrie manufacturière en Chine, l’indicateur passe dans le rouge. Le signe de la faiblesse des commandes extérieures mais aussi de la consommation interne.

L’indice PMI manufacturier calculé par Caixin/S&P Global a reculé à 49,3 après 50,4 en août, s’établissant sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité, alors que le consensus ressortait à 50,5.

Il s’agit d’un plus bas depuis juillet 2023.

 

S’agissant des services, l’activité a progressé en septembre à un rythme nettement moins rapide. L’indice PMI des services calculé par Caixin/S&P Global s’est établi à 50,3 contre 51,6 en août, soit un plus bas depuis septembre 2023.

 

 

Finances publiques: Découverte tardive et subite de la crise financière qui s’annonce !

Finances publiques: Découverte  tardive et subite de la crise financière qui s’annonce !

Finalement il y a à peine quelques jours que médias, institutions et politiques s’inquiètent publiquement de la dangereuse dérive des finances publiques du pays. D’un seul coup, on s’aperçoit que la France dès cette année va dépasser les 6 % de déficit par rapport à la règle  de 3 %. Pas simplement une règle européenne tout simplement un principe d’équilibre pour éviter d’alourdir les charges financières pour rembourser les emprunts en tout cas les intérêts. Ce sera rapidement le premier poste de budget de la France : les charges financières découlant des emprunts. Un alourdissement financier qui va peser évidemment sur la compétitivité des entreprises mais aussi sur l’inflation en France amputant en même temps le pouvoir d’achat des ménages donc également la consommation et phénomène pervers également les ressources fiscales à croissance égale.

Pourtant le phénomène n’est pas nouveau, la France a en effet enregistré une augmentation de sa dette de près de 1000 milliards depuis l’arrivée de Macron supposé être pourtant un spécialiste de la finance ( celle de Rothschild peut-être mais  pas forcément celle de l’intérêt général). Il n’est pas le seul responsable, la culpabilité est générale dans le pays qui a toujours pratiqué la fuite en avant en matière de dépenses publiques de sorte qu’il y a de 10 points par  exemple de différence avec le taux de dépenses publiques des  Allemands.( Soit presque 300 milliards par an !). Et pas pour privilégier l’investissement mais le fonctionnement !

En clair, pour éviter le matraquage des taux d’intérêt imposé à la France par des institutions financières il faudrait

La réforme de l’assurance chômage remise en discussion

La réforme de l’assurance chômage remise en discussion

Attal avait suspendu la réforme de l’assurance chômage, le nouveau premier ministre Michel Barnier prévoit de remettre en discussion cette question avec les syndicats et le patronat . Une condition toutefois pour le premier ministre : dégager des économies.

Le gouvernement Barnier entend toujours faire des économies, fussent-elles moindres. À charge donc pour les partenaires sociaux de trouver des leviers pour améliorer les comptes. L’autre condition concerne le calendrier. Syndicats et patronat devront se mettre d’accord très vite car le décret qui gère la convention assurance chômage ne sera plus valable le 31 octobre. Pour la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, « une négociation flash est tout à fait possible ». Même son de cloche du côté du bloc patronal.

 

Kamala Harris jugée  » handicapée mentale » par Trump , un expert !

Kamala Harris  jugée  » handicapée mentale »  par Trump , un expert !

 

À court d’arguments et d’insultes, l’inculte candidat Trump a mis en cause les capacités mentales de l’actuelle vice-présidente.

Samedi soir, à Prairie du Chien (Wisconsin), le candidat républicain a attaqué sa rivale dans la course à la Maison-Blanche sur ses capacités mentales, en affirmant qu’elle était née «mentalement déficiente» et comparant ses actions à celles d’une «personne mentalement déficiente».

Après l’avoir qualifié Kamala Harris de «très bête» et déformé son prénom à plusieurs reprises, l’ancien président a poursuivi son attaque personnelle. «Joe Biden est devenu déficient mental et Kamala (Harris) est née comme ça. Elle est née comme ça. Et si vous y réfléchissez bien, seule une personne mentalement handicapée aurait pu permettre à notre pays d’en arriver là», a-t-il insisté.

 

 

Rugby Top 14 : l’UBB vainqueur à Toulouse

Rugby Top 14 :  l’UBB vainqueur à Toulouse

 À l’occasion de la 4e journée du Top 14, le Stade Toulousain a été battu à domicile par l’Union Bordeaux-Bègles (12-16) dans le choc au sommet qui était également la revanche de la dernière finale, largement remportée par les Haut-Garonnais. Toulouse tombe pour la première fois de la saison alors que l’UBB signe un véritable exploit.

Pourquoi des étudiants ne savent plus écrire

Pourquoi des étudiants ne savent plus écrire

C’est la question que pose Aude Denisot professeur de droit à l’université du Maine dans son nouveau livre.  «Cette question ne peut plus rester accessoire. Dans aucune des disciplines qui demandent de la rédaction. Parce qu’au-delà d’un défaut d’orthographe, ce sont désormais des copies qu’on ne comprend plus».
«Mes élèves de Terminale deviennent incapables de construire une phrase avec logique. Ils ont du mal à structurer leur pensée, non pas qu’ils soient moins intelligents qu’avant, mais à cause d’une défaillance syntaxique» explique Emmanuelle*, professeure de philosophie .

Dans le classement international Pisa qui évalue le niveau de connaissance des  élèves de 15 ans  sur les 85 pays participants la France occupe la  26e place.

 

 

Foot ligue 1: première défaite de l’OM

Foot ligue 1: première défaite de l’OM

L’OM a concédé sa première défaite de la saison ce dimanche, en s’inclinant à Strasbourg (1-0). Les hommes de Roberto De Zerbi ont payé cher leur première période ratée et voient désormais le PSG et Monaco les devancer de trois points en tête du classement. 

Sondage fiscalité : seulement 30 % pour des impôts supplémentaires

Sondage fiscalité : seulement 30 % pour des impôts supplémentaires

 

Selon un sondage du cabinet YouGov réalisé pour le HuffPost, seul un tiers des Français pensent que le gouvernement devrait augmenter les impôts pour renflouer les caisses de l’État. Et seuls 8% d’entre eux sont prêts à subir une augmentation de l’impôt sur tous les ménages. En revanche, 67% des Français se déclarent pour la création d’un impôt sur les ménages les plus riches pour financer la baisse du déficit public.

 

Grève SNCF du 1er octobre : le rituel

Grève SNCF du 1er octobre : le rituel

 

 

Comme chaque année ou presque une grève de rentrer est prévue à la SNCF le 1er octobre. Elle sera surtout soutenue par les syndicats gauchistes avec très peu de participants et de perturbations. De quoi discréditer un peu plus l’entreprise et le syndicalisme avec aussi sans doute quelques arrière-pensées politiques pour aider Mélenchon à pourrir le climat social en France

. La CGT cheminot et SUD-Rail ont déposé un préavis commun de grève nationale qui débutera ce lundi 30 septembre à 19 heures et s’achèvera le mercredi 2 octobre à 8 heures.

«La circulation des trains sera légèrement perturbée sur le réseau SNCF ce mardi 1er octobre 2024», prévient la compagnie ferroviaire. Si les prévisions ligne par ligne ne sont communiquées que lundi 30 septembre, la SNCF assure déjà que le trafic «sera normal sur les liaisons TGV» et précise que «quelques circulations pourraient être légèrement perturbées sur certains trains régionaux (TER, Transilien) ainsi que certaines liaisons Intercités.»
Les revendications sont multiples : la réforme des retraites, les salaires, les conditions de travail, les services publics

Economie, politique, société: les plus lus 29 septembre 2024

Economie, politique, société: les plus lus 29 septembre  2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le défi du recrutement
Et la « dette climatique » ?
Iran: Pédale douce sur le contrôle des femmes dans la rue ?
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Ukraine: trois scénarios
La France est-elle de droite ? ( Vincent Tiberj)
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Popularité : Attal devant Édouard Philippe
Politique : les Français pour un gouvernement pluriel
Foot: Rabiot à l’OM ?
Rugby Top 14 : Toulouse déjà en tête
Trump: » je déteste la popstar Taylor Swift » !

 

 

 

 

 

Politique-Société civile au pouvoir : une illusion démocratique ?

Politique-Société civile au pouvoir : une illusion démocratique ?

 

Des élections législatives 2017 aux récentes négociations estivales pour la formation du nouveau gouvernement, la notion de société civile a été régulièrement mobilisée, bien souvent pour envisager l’entrée au sein de l’exécutif de ministres « issus de la société civile ».


Cet été, des figures d’une certaine société civile (Laurence Tubiana, Lucie Castet toutes deux candidates du Nouveau Front populaire ou encore Thierry Baudet du CESE et Laurent Berger de la CFDT) ont été envisagées pour occuper Matignon. Si un premier ministre issu de la société civile n’a finalement pas été nommé, le président de la République préférant un vieux routier de la scène politique française, il y a fort à parier que l’incantation à la société civile se répétera dans les mois et années à venir. Quel sens donner à cet appel récurrent ? À quelle société civile s’adresse cet appel ? Souvent associée à l’idée d’un contre-pouvoir, serait-il pertinent de donner les clés du pouvoir à la société civile ?

par 

  1. Professeur de socio-anthropologie du développement, Université de Liège dans The Conversation 

 

Pour commencer, cet appel repose sur une distinction nette entre société politique et société civile, soit deux mondes rivaux qui n’autoriseraient pas de transferts et peu de communications entre eux. Notons pourtant que les exemples de « ministres issus de la société civile » de Malraux à Dupont-Moretti foisonnent sous la Vᵉ République. Mais plus encore, cette vision manichéenne se nourrit – autant qu’elle alimente – d’une vision contrastée entre ces deux mondes. On trouverait d’un côté une société politique fatiguée, rongée par l’entre-soi, prétendument à court d’idées face à la complexité du monde réel et animée par une élite hors sol, voire corrompue.

De l’autre côté se tiendrait une société civile composée d’acteurs vertueux disposant d’une expertise scientifique ou « issue du terrain », soit un espace créatif, innovant, permettant de dépasser les blocages politiques et surmontant bien des clivages. Ainsi, alors que la société politique diviserait, la société civile rassemblerait. Mais si nos démocraties sont en crise, cela ne signifie pas pour autant que cette lecture manichéenne soit recevable. La raison ? L’instrumentalisation de cette notion de société civile souvent décrite comme « fourre-tout » qui masquerait un appel bien connu à un « gouvernement d’experts » tout en laissant de côté d’autres acteurs de société civile.

Le caractère polysémique de la « société civile » provient notamment de son parcours tortueux au sein de la philosophie politique occidentale depuis l’antiquité, qui voit émerger et se superposer trois conceptions distinctes de la société civile : tout d’abord, celle concevant la société civile comme la qualité d’une communauté dotée de règle du vivre ensemble ; ensuite celle associant société civile et contre-pouvoir incarné par des acteurs collectifs exerçant un contrôle potentiel sur le gouvernement pour en empêcher toute dérive autoritaire ; celle enfin d’un tiers-secteur composé là aussi de formules associatives dispensateurs de services répondant à des besoins non ou peu pris en charge par l’État ou le marché. On voit ainsi apparaître trois lectures de la société civile se différenciant par ses acteurs, ses projets, ses valeurs, ses fonctions, et l’autorisant à désigner autant la manière d’organiser la vie sociale et politique que de la contester, par exemple.

Plus que « fourre-tout », la société civile est avant tout plurielle par les acteurs qui la composent, dans les projets et visions de la société qui l’animent. Les lectures contemporaines de la société civile dans le cadre du fonctionnement de régimes démocratiques mettent l’accent sur trois éléments constitutifs qui reflètent cette pluralité. Tout d’abord, et même si les récits médiatiques isolent certaines personnalités, l’accent est mis sur un tissu associatif composé d’organisations de tailles, de formes, de finalités et d’ambitions politiques différentes. Des Restos du Cœur aux Soulèvements de la Terre, de la Cocarde étudiante à la Fédération française de Scrabble, la société civile est plurielle. Les organisations qui la composent ont pour point d’origine des visions de la société, des valeurs, des normes, voire des identités des plus diverses qu’elles cherchent à défendre, à soutenir et, pour certaines d’entre elles, à faire triompher.

Contrairement à une idée reçue, l’existence seule d’un tissu associatif ne garantit en rien le bon fonctionnement d’un régime démocratique. La politologue Sheri Berman, à partir de l’expérience de la République de Weimar, a très clairement démontré que disposer d’un tissu associatif dense et solide n’est pas un obstacle à l’arrivée au pouvoir d’un régime autoritaire si une frange importante des associations qui composent cette société civile est convertie aux idées non ou anti-démocratiques.

La société civile n’est pas d’essence démocratique par sa seule dimension associative, cela dépendra des idées et valeurs (compatibles ou non avec la démocratie) qu’elle exprime et de la possibilité pour ses acteurs d’exprimer cette diversité d’opinions au sein d’espaces publics autonomes de la société politique, troisième élément constitutif de la société civile. L’autonomie de ces espaces et la pluralité des opinions exprimées représentent des garanties du bon fonctionnement des régimes démocratiques puisque de ces débats naîtront les orientations et inflexions des politiques publiques qui vont orienter la vie des individus en société. Il est dès lors trompeur d’envisager que les acteurs issus de la société civile soient naturellement capables de se situer « au-dessus de la mêlée » et de dépasser les clivages dont ils sont l’expression.

On comprend mieux à présent l’irrecevabilité de la vision manichéenne présentée plus haut qui envisage société civile et société politique comme deux mondes rivaux. Si la société civile est bien distincte et autonome de la société politique, il convient cependant que la circulation des individus et idées d’un monde à l’autre soit rendue possible. Au demeurant, ces mécanismes de communication et de circulation existent déjà et certains sont même institués, qu’il s’agisse d’un Conseil économique, social et environnemental (CESE) ou de mécanismes de fixation d’accords interprofessionnels réunissant « partenaires sociaux » et patronat autour du gouvernement. Au-delà, la crise supposée de la démocratie représentative dynamise également certaines initiatives de démocratie « participative » ou « directe » qui facilitent la mobilisation citoyenne. Toutes les figures de la société civile pressenties cet été pour le poste de premier ministre sont ou ont été régulièrement en contact avec l’appareil d’État comme haut fonctionnaire ou partie prenante de mécanismes participatifs ou consultatifs initiés par l’État. Les rapports entre une certaine société civile et la société politique sont donc fréquents et nécessaires.

L’invocation régulière de la société civile comme solution aux blocages de la société politique française se rapprocherait plutôt d’une incantation observée ailleurs en Europe (par exemple dans l’Italie pré-Meloni…) basée sur les vertus supposées d’un gouvernement d’experts, corollaire d’une défiance bien ancrée envers la classe politique. Car derrière l’appel à la société civile, on retrouve l’aspiration à faire rentrer dans la société politique des acteurs dotés de compétences particulières et de solutions techniques (supposées politiquement neutres) en phase avec les besoins réels de la société.

Antoine Houlou-Garcia, enseignant-chercheur à l’Université de Trente, a très clairement montré les limites de cette idée déjà ancienne : fausse neutralité politique et idéologique de l’expert, risque de succomber à l’autoritarisme de décisions politiques reposant sur le prestige de l’expert, etc. Il souligne : « L’expertise ne doit pas fermer les débats publics mais les faire vivre en les éclairants ». Aussi, l’expertise supposée des acteurs de la société civile a davantage vocation, dans un régime démocratique, à alimenter le débat depuis les différents espaces publics qu’à le fermer par des décisions ministérielles.

Mais cette société civile, dont on vient de rappeler la diversité, ne se réduit pas à cette figure de l’expert, potentiel régénérateur d’une classe politique affaiblie. Parallèlement, on voit également proliférer ce qu’Albert Ogien nomme des « pratiques politiques autonomes ». Il s’agit d’initiatives initiées par des profanes de la politique, regroupés en « collectifs de luttes », en « assemblées citoyennes », en « zones à défendre », en « comité de quartier » dans l’intention de peser dans la définition et la gestion de politiques publiques, mais sans s’inscrire pour autant dans une stratégie de conquête du pouvoir et en restant éloignés de toutes organisations représentatives (partis politiques comme corps intermédiaires). À l’heure actuelle, pour les pouvoirs publics comme pour une fraction de la société civile instituée, celle notamment des experts appelés à l’aide, il semble difficile de saisir la légitimité, la pertinence et le mode de fonctionnement de ces initiatives citoyennes qui, pourtant, participent pleinement à la régénération des débats publics. Ce n’est pas à cette société civile que l’appel est adressé et pourtant ces acteurs, profanes de la politique, semblent, tout autant que les experts, porteurs de solutions concrètes au quotidien.

Après la mort du chef du Hezbollah, Des réactions très contrastées

Après la  mort du chef du Hezbollah, Des réactions très contrastées

 D’une façon générale, les pays proches du Liban et le monde musulman condamnent avec la plus grande fermeté  la mort du chef du Hezbollah. Parmi ceux qui se réjouissent il y a évidemment Israël mais aussi les États-Unis. Une troisième catégorie de pays dont la France se montre très mesurés en regrettant les violences et en souhaitant mollement un accord de paix mais sans trop prendre parti. L’avenir est en effet incertain mais on peut faire l’hypothèse d’une poursuite d’une guerre larvée entre Israël et ses voisins avec des accalmies mais aussi des montées en puissance. 
 

En Iran, le guide suprême Ali Khamenei a décrété cinq jours de deuil national. « La ligne glorieuse du chef de la résistance, Hassan Nasrallah, se poursuivra et son objectif sacré sera réalisé avec la libération de Qods [Jérusalem]« , a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, dans un message publié sur X (Nouvelle fenêtre). Financé et armé par l’Iran, le Hezbollah a été créé en 1982 à l’initiative des Gardiens de la Révolution. Le mouvement islamiste chiite fait d’ailleurs partie de ce que l’Iran appelle l’ »axe de la résistance » contre Israël. Le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, a également estimé que cette « effusion de sang injuste » entraînerait la « destruction » d’Israël.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a dénoncé un « acte terroriste lâche » d’Israël. « Nous condamnons dans les termes les plus forts cette agression barbare sioniste et la prise pour cible de bâtiments résidentiels », a détaillé dans un communiqué le Hamas, soutenu comme le Hezbollah par l’Iran. Les rebelles houthis du Yémen ont pour leur part affirmé que la mort d’Hassan Nasrallah aboutirait à  »la victoire et à la disparition de l’ennemi israélien ». Samedi après-midi, l’armée israélienne a annoncé avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen.

 

Le Premier ministre irakien a, lui aussi, réagi à l’assassinat du chef du mouvement islamiste. La frappe israélienne est une « attaque honteuse » et « un crime qui montre que l’entité sioniste a franchi toutes les lignes rouges », a déclaré Mohamed Chia al-Soudani. La présidence de l’Autorité palestinienne a également « présenté ses sincères condoléances au gouvernement libanais et au peuple frère libanais ». Le président turc Recep Tayyip Erdogan n’a pas directement commenté la mort du chef du Hezbollah, mais il a accusé samedi Israël de préparer un  »génocide » au Liban, dénonçant des « attaques brutales » visant le Hezbollah.

La Russie, alliée de l’Iran, a à son tour condamné  »fermement » l’assassinat par Israël du chef du mouvement pro-iranien du Hezbollah. Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé dans un communiqué « un nouvel assassinat politique commis par Israël ». La diplomatie russe affirme qu’Israël porte  »l’entière responsabilité » des conséquences « dramatiques » que l’événement pourrait entraîner dans la région. « Nous demandons instamment à Israël de cesser immédiatement les hostilités » pour « mettre fin à l’effusion de sang », a ajouté Moscou.

De son côté, assumant son opération, Israël estime que Hassan Nasrallah « méritait d’être tué » et que c’est « une bonne chose qu’il l’ait été »« L’élimination de l’archi-terroriste Nasrallah est l’une des mesures antiterroristes les plus justifiées jamais prises par Israël », écrit le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, sur son compte X(Nouvelle fenêtre). Le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a également estimé que « l’élimination » du chef du Hezbollah rendait le monde « plus sûr », et insisté sur le fait que son pays continuerait à tuer d’autres commandants du mouvement islamiste armé.

L’assassinat de Hassan Nasrallah est « une mesure de justice pour ses nombreuses victimes, dont des milliers de civils américains, israéliens et libanais », a estimé pour sa part le président américain Joe Biden. « Les Etats-Unis soutiennent pleinement le droit d’Israël à se défendre », a-t-il ajouté.

La communauté internationale appelle mollement , de son côté, à cesser les combats.  » On notera aussi des réactions de pure forme de certains Etats notamment arabes .

Foot ligue 1: pour son centième anniversaire Monaco rejoint le PSG à la dernière minute

Foot ligue 1: pour son centième anniversaire Monaco rejoint le PSG à la dernière minute

Pour le Centenaire du club, l’AS Monaco s’impose à la dernière seconde face à Montpellier (2-1) grâce à Camara et rejoint le PSG en tête de la Ligue 1. Les Monégasques restent invaincus cette saison à trois jours de retrouver le Dinamo Zagreb en Ligue des champions.

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