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Archive mensuelle de octobre 2020

Economie, politique, société: les plus lus

Politique-Terrorisme islamiste : une guerre face à des malades mentaux manipulés

Politique-Terrorisme islamiste  : une guerre face à des malades mentaux manipulés

 

L’examen du profil de la plupart des terroristes fait apparaître de grandes déficiences mentales voire des dérèglements psychosociaux graves. Il s’agit en général d’un homme jeune d’un très faible niveau scolaire et n’ayant rien réussi jusque-là dans sa vie. Du coup, c’est un  terreau fertile pour recevoir des messages simplistes et radicaux.

On fera sans doute remarquer qu’un même  pourcentage d’idiots se trouve dans toutes les sociétés avec une différence de taille:  la plupart ne tentent  pas de se rendre célèbre en tuant  des innocents. Notons aussi que beaucoup de ces assassins sont d’origine étrangère et de confession musulmane. Ce qui traduit une certaine schizophrénie. En effet pourquoi les intéressés viennent-t-il et restent-t-il en France pays maudit de mécréants si l’herbe est tellement plus verte dans les pays de dictature islamique.

 Qu’il retourne ne serait-ce que pendant une période dans le pays de leurs ancêtres pour vérifier les conditions d’exercice de la liberté en général et de la liberté religieuse en particulier, sans parler des conditions socio-économiques.

 Bref la plupart des candidats au jihad  sont des abrutis notoires manipulés évidemment par de grassouillets imams et autres responsables politiques bien à l’abri qui en général se gavent d’honneurs voire d’argent. Les manipulateurs agissent essentiellement dans un but politique qui vise à conforter leurs pouvoirs dans leur pays en exacerbant le nationalisme de leur communauté. Ce qui permet de cacher l’échec total en général des politiques économiques et sociales.

 La plupart des Jihadistes qui commettent l’irréparables en France sont des abrutis notoires qui ignorent tout non seulement de la France mais même de leur propre religion. En assassinant des tiers, ils tentent de donner un sens tragique à leur échec personnel et à celui d’un islamisme  en retard de 1000 ans sur l’histoire.

Terrorisme-France : une cible facile parce qu’elle est faible

Terrorisme-France : une cible facile parce qu’elle  est faible

 

Il y a sans doute plusieurs facteurs explicatifs pour comprendre pourquoi certains pays islamiques ont pris la France comme cible. Certains expliquent que la France est en pointe en matière de démocratie dans le monde et que cette démocratie vient contrarier l’idéologie autoritaire islamique en vigueur dans nombre de pays musulmans.

D’autres pays ne sont pas moins démocratiques. Si la France constitue une des cibles principales du terrorisme islamique, c’est surtout en raison du décalage entre son discours et son action. En clair, la France est d’une faiblesse coupable. En effet, Macron,  lui aussi pour redorer son image au plan intérieur, ne cesse d’être en pointe sur les questions internationales sur lesquels en réalité il a peu de prise. Ainsi on voit bien aujourd’hui l’impossible position dans laquelle se trouve la force barkhane  au Mali où le pouvoir militaire actuel négocie avec les terroristes dans le dos de la France. Même faiblesse en Libye, en Syrie ou face aux Turcs. En Libye comme en Syrie la France a été mise hors jeu. Au Liban, Macron a voulu imposer son plan de redressement du pays avec la mise à l’écart de la classe politique. Un échec total aussi puisque le nouveau premier ministre est un cheval de retour.

En Europe, Macon se considère comme le leader politique mais dans les faits il n’obtient strictement rien car c’est évidemment l’Allemagne et Merkel qui discrètement décident des principales orientations. La France parle mais l’Allemagne agit par exemple à propos du conflit entre la Turquie et la Grèce en Méditerranée. La vérité, c’est que la France est faible, que son président est faible et que la politique française se résume à des bavardages médiatiques sans effet géo politiques positifs . La politique de sécurité intérieure est indigente ,elle permet en même temps le développement de l’islamisme et de l’économie de drogue.

La politique étrangère est tout aussi inconsistante puisqu’on est incapable de fermer les frontières ou d’imposer des sanctions économiques à ceux qui nous attaquent. La responsabilité en incombe à toute une classe politique depuis 30 ou 40 ans mais Macron porte une responsabilité particulière avec son verbe haut que contredit la faiblesse de son action voir sa couardise. Un seul exemple, ce service national qui devait être rétabli qui en définitive n’est pas obligatoire, pas militaire, pas même utile alors qu’il devait concerner une grande partie de la jeunesse justement pour permettre me brassage démocratie et l’appropriation des valeurs républicaines. La mollesse de Macron dans tous les domaines ( économique, social, sécuritaire, sanitaire ou encore environnementale- voir à cet égard la comédie de la convention dite citoyenne)  constitue une véritable catastrophe pour le pays radicaux islamiques se font un plaisir de marcher sur ce ventre mou.

« Covid, l’Etat s’en remet au Docteur Knock »

« Covid, l’Etat s’en remet au Docteur Knock »

Les nouvelles mesures montrent l’incapacité de l’Etat sanitaire à tirer les leçons de ses dysfonctionnements, toujours niés, relève, dans une tribune au « Monde », le professeur d’économie Frédéric Bizard.

Tribune.

Le Docteur Parpalaid, qui se moquait du Docteur Knock au début du chef-d’œuvre de Jules Romains, est admiratif. Knock a réussi à prendre le contrôle de tout le canton, ceux qui ne sont pas au lit travaillent pour lui. Le couvre-feu, entré en vigueur le 17 octobre, a mis au lit 20 millions de citoyens dès 21 heures pour les protéger de tout risque nocturne. Que d’ingratitude envers un Etat si protecteur ! Ce coup de force visait à réduire durablement les contaminations de Covid en France. L’objectif est court-termiste (et indispensable à atteindre), éviter la saturation des services de réanimation. Pour vaincre l’épidémie, comme en mai 1940, lorsque l’Etat demandait aux citoyens d’allumer des cierges pour repousser les Allemands, l’Etat, en 2020, semble s’en remettre à Dieu.

Si le confinement collectif du printemps était déjà le résultat de « défauts manifestes d’anticipation, de préparation et de gestion » de l’Etat sanitaire français, comme le révèle le rapport d’étape de la mission d’évaluation de la crise liée au Covid-19, le couvre-feu était une démonstration pour l’Etat sanitaire de son incapacité de réaliser la moindre autocritique et de tirer les leçons de ses dysfonctionnements, toujours déniés. Lorsque L’Etat sanitaire nous explique que, si c’était à refaire, il aurait eu exactement le même discours en mars sur l’inutilité des masques, tout est dit.

Un Etat sanitaire refermé sur lui-même

Depuis plus de vingt ans, chaque réforme en santé s’est traduite par une recherche de centralisation accrue de la décision. Pendant la première vague de Covid-19, le rôle des préfets et des agences régionales de santé s’est limité à appliquer et à tenter d’expliquer les décisions d’un Etat sanitaire renfermé sur lui-même. Par exemple, il faudra trois semaines à la mi-mars pour que l’Etat réponde à la demande des présidents des Conseils départementaux de mise à disposition des laboratoires d’analyse départementale (LDA) pour réaliser des tests. Rien n’a changé depuis mars.

Si l’affaire des masques a été au cœur des polémiques, c’est bien celle des tests qui exprime le mieux l’impotence étatique en santé. D’abord enfermé dans une politique restrictive, l’Etat sanitaire est ensuite passé à une politique du chiffre, 700 000 puis un million de tests par semaine. Le tout-quantitatif a condamné à l’échec la politique de tests, et donc toute possibilité de localiser l’ennemi. On mène la guerre sanitaire à l’aveugle. Face à l’échec, il ne reste plus que les mesures non sanitaires les plus dommageables économiquement et socialement pour endiguer les contaminations.

Le plan de relance « justifié  » (Jean Pisani-Ferry )

Le plan de relance « justifié  » (Jean Pisani-Ferry )

L’économiste Jean Pisani-Ferry estime que le plan de relance se justifie, pour le moyen terme, afin de remédier à la vulnérabilité de l’industrie française. Elle a augmenté avec la crise alors que l’Allemagne s’en sort mieux et que l’Asie de l’Est est épargnée (interview dans l’Opinion

L’économiste Jean Pisani-Ferry.

 

Comment redonner confiance — le carburant de l’économie — quand la situation sanitaire inspire autant de craintes ?

Il n’y a pas de recette miracle. Avec ce choc, on peut craindre une érosion générale de la confiance. A l’égard de l’exécutif, elle a été entamée par les ratés sur les masques, les tests, l’application StopCovid. Pour répondre à cette défiance, il faut être aussi transparent que possible sur la situation, les choix possibles, leurs conséquences. Il faut dire ce que l’on sait, pas plus. Mercredi soir d’ailleurs, le président de la République n’était pas dans l’emphase, ni dans les grands projets, il a parlé de manière concrète, précise, il a reconnu l’incertitude dans la durée. Mais on doit faire plus, par exemple améliorer l’information. Les bulletins de Santé publique France délivrent des données brutes de manière brouillonne, alors qu’il faudrait les pondérer et les nettoyer pour en tirer des indicateurs pertinents.

Le plan de relance est-il toujours pertinent ?

La priorité doit aujourd’hui aller au soutien des entreprises et des ménages les plus fragiles. Il faut refaire, en l’adaptant, ce que l’on a fait ce printemps. Notre économie a montré une bonne résilience, avec la reprise de l’été. Maintenant, il est nécessaire de cibler les politiques sur les victimes de ce nouveau choc : d’abord la minorité des ménages qui n’a plus ni revenu, ni épargne, et se trouve en détresse. Les indépendants, les CDD, les intérimaires sont dans une situation très tendue. Et il faut ensuite soutenir les entreprises les plus fragilisées par cette seconde lame, en prenant en charge de manière ciblée leurs coûts fixes, comme les loyers ou les achats. Les Allemands l’avaient fait dès ce printemps. Ces problèmes sont encore d’étendue limitée : en général, les entreprises ont toujours du cash, grâce aux prêts garantis par l’Etat. Plus tard cependant, elles pourront se trouver en situation d’insolvabilité et il faudra restructurer leurs dettes et réinjecter des fonds propres. Il faut préparer les outils.

« En avril, l’activité a chuté de 30 %. Cette fois, la récession sera nettement moins forte »

Le volet compétitivité du plan de relance, avec notamment la baisse des impôts de production, est-il pertinent ?

Le gouvernement a présenté son plan et celui de l’Europe comme d’inspiration keynésienne et d’application immédiate. En réalité, ils ont été conçus comme des actions de moyen terme. Au mieux, 10 % du plan européen arrivera en 2021. Mais l’un et l’autre se justifient face au risque d’affaissement de l’économie française. L’Asie de l’Est est complètement épargnée par la crise. Elle progresse en termes d’innovations et de productivité. En Europe, l’Allemagne s’en tire mieux que la France ou les pays du Sud. La vulnérabilité de l’industrie française s’est accrue : le volet compétitivité reste pertinent pour demain.

Et le « quoi qu’il en coûte » ?

D’abord, ce nouveau confinement entend limiter les dégâts économiques en laissant les écoles ouvertes, même si ce n’est pas la seule motivation au maintien de leur fonctionnement. Désormais, on sait mieux préserver la santé au travail, les protocoles sanitaires sont au point, on organise mieux le télétravail. En avril, l’activité a chuté de 30 %. Cette fois, la récession sera nettement moins forte. Le « quoi qu’il en coûte » reviendra moins cher, car moins de salariés seront en chômage partiel. Mais il ne faut pas se cacher qu’il y aura un sujet de finances publiques. On pensait ajouter 20 points de PIB à la dette publique. Ce sera davantage. La bonne nouvelle est que les outils européens sont en place, tant du côté de la Banque centrale européenne que du plan budgétaire, qui doit toutefois être voté. Il faut donc continuer le soutien à l’économie aussi longtemps que nécessaire.

Sommes-nous condamnés au triptyque confinement, déconfinement, reconfinement ?

Ce que nous vivons actuellement ne devrait pas durer au-delà de l’été 2021. Nous faisons des progrès dans le traitement, la mortalité a baissé, sauf aux âges très élevés. Les tests antigéniques vont se mettre en place, des vaccins vont finir par arriver. Cependant la récurrence d’événements extrêmes est plus forte qu’on ne le croyait. Avec la crise financière de 2008, c’est la seconde fois, en peu de temps, que se produisent des phénomènes habituellement séculaires. A cela pourraient s’ajouter des sujets climatiques ou d’autres sujets sanitaires.

Comment mieux prendre en compte ces événements récurrents ?

Il faut une appréhension du risque différente, et donc une politique plus réactive que ce qu’on a fait depuis des décennies. Aujourd’hui, il faut maintenir le quoi qu’il en coûte, continuer de suspendre le Pacte de stabilité tant que l’activité n’est pas revenue à son niveau de 2019. C’est ce que j’appelle une stratégie contingente. Les élections allemandes, en septembre 2021, présentent un risque : les partis veulent que le budget de 2022 soit établi sur la base de l’habituelle règle allemande, un déficit structurel de 0,35 % du PIB. Je ne pense pas que cette idée soit maintenue, vu le nouveau contexte, mais il faut rester vigilant. A l’inverse, il faudra demain savoir réduire fortement le montant de la dette pour s’armer en prévision de la prochaine crise. Ce dont nous n’avons pas l’habitude en France. Ce choc, il faudra bien le payer. Comment le faire, hausse des impôts ou baisse des dépenses, ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui, mais ce sera l’un des enjeux de la présidentielle de 2022.

« Les phénomènes de fragilité sociale, psychologique m’inquiètent le plus. La désocialisation, la solitude absolue sont renforcés et vont faire des victimes »

Quels sont les changements majeurs induits dans notre société ?

Les phénomènes de fragilité sociale, psychologique m’inquiètent le plus. La désocialisation, la solitude absolue sont renforcés et vont faire des victimes. Il faut être très attentif à cela. Quant aux mutations économiques, il y a deux écoles : ceux qui tablent sur des changements durables et en profondeur, et ceux qui pensent que la crise est une parenthèse et que l’envie de se comporter comme avant reviendra vite. Il y a forcément un peu des deux.

Les prévisions économiques ont-elles toujours un sens ?

Pas les prévisions habituelles. Mais notre service public de la statistique, l’Insee et la Dares, a réinventé l’analyse en temps réel. Dès mars, l’Insee a chiffré la chute d’activité quand beaucoup de ses homologues européens ne le faisaient pas. Ils ont pris le risque de regarder les choses autrement, par exemple à travers la consommation d’électricité, les données bancaires, celles de Google. Il y a aussi une évolution de l’analyse : on raisonne différemment sur l’offre et la demande, sur l’interaction entre l’économique et le sanitaire. En économie, cette crise est l’occasion de grands progrès conceptuels et méthodologiques.

 

«l’imposture des pseudo-jihadistes». ( Madjid Si Hocine)

«l’imposture des pseudo-jihadistes». ( Madjid Si Hocine)

Madjid Si Hocine est médecin à l’Hôpital Saint Camille de Bry-sur-Marne et militant associatif du collectif L’égalité d’abord ! Ils protestent contre les pseudo jihadistes qui sont souvent des ignorants au service d’imposteurs ( tribune dans l’Opinion)

 

 

Bouleversé par le meurtre de ces trois fidèles à l’intérieur de la basilique Notre-Dame de l’Assomption à Nice et par l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty, dont le seul crime est d’avoir voulu montrer que la liberté d’expression ne peut avoir pour limite la divergence d’opinions, il revient à ma mémoire des souvenirs refoulés. Le 27 septembre 1997, près de Sidi Bel Abbes, onze institutrices furent égorgées devant leurs élèves, coupables du seul crime d’avoir voulu enseigner.

A Conflans, le bourreau venait de Tchétchénie, terre musulmane du Caucase riche d’une tradition spirituelle d’inspiration soufie, qui a vu venir à elle lors des deux guerres menées par les Russes, ces « wahhabites ». Des jihadistes venus combattre dans les troupes de Chamil Bassaïev, qui recevait le soutien de pays du Golfe avec lesquels nous entretenons les meilleurs rapports comme autrefois le FIS algérien fut aidé par les « frères » koweïtiens et saoudiens.

Moyens de recrutement. Cet islam traditionnel de nos pères a été corrodé par l’influence de pratiques rigoristes venues de pays dotés d’immenses moyens de propagation de leur doctrine. Cassettes, bourses d’études, chaînes satellitaires ont diffusé « la bonne parole ». Pire, les premiers jihadistes revenus d’Afghanistan, les « combattants de la liberté » soutenus par les Américains car ils s’attaquaient à l’ogre soviétique, ont importé une stratégie violente de la propagation du « vrai islam ». Je me souviens de ces Algériens vêtus à l’afghane qui dans les années 80 prenaient le contrôle de la mosquée de Belcourt, essaimant dans la jeunesse désœuvrée « la bonne parole ». Parole loin de celle du prophète Mahomet qui disait « les savants sont les héritiers du prophète ». Phrase que ne connaissait probablement pas le boucher de Conflans.

Plus récemment, Daesh a raffiné les moyens de recrutement de candidats au jihad, utilisant les réseaux sociaux, les forums, pour séduire, convaincre, des aspirants au martyr dans une jeunesse reléguée, pas toujours très instruite notamment sans grande culture religieuse. Ces proies faciles ont commis l’impardonnable, reniant leur famille, trahissant le pays qui les a vus grandir et qui a mis beaucoup de temps pour les reconnaître comme ses vrais enfants. Eux aussi qui ne comprennent pas que, malgré tout, ils n’ont pas de patrie de rechange.

Ils devraient ouvrir les yeux sur ce qu’ils sont, musulmans certes, mais aussi une composante de cette nation qui s’égare dans l’idée du retour vers une tradition mythifiée. Le rêve de nombre de leurs coreligionnaires est pourtant de venir vivre dans ces pays de « mécréants » où, en dépit des discriminations de l’éloignement culturel et religieux, les musulmans y sont plus heureux que chez eux. En témoignent ceux qui s’embarquent pour rejoindre cette supposée terre de cocagne.

On voudrait les entendre dénoncer la barbarie des imposteurs islamistes. On le leur demande souvent, dans les diatribes des chroniqueurs qui font leur miel de la peur qu’inspire désormais l’islam. Pour cela, il faudrait qu’on leur tende le micro, qu’on les invite sur les plateaux eux aussi, notamment ceux qui sont en mesure d’apporter un contre-discours. Ceux qui sont capables d’expliquer, de rappeler la règle sans pour autant tomber dans le reniement ou dans le ridicule quand ils sont incapables de s’exprimer dans un français décent. De vrais musulmans de France, il en existe, j’en ai croisé de remarquables en vingt ans d’engagement.

Il y a un enjeu pédagogique, notamment envers la jeunesse, sur ce qu’est la laïcité, et sa singularité française qui tient à des raisons historiques

Il y a six ans, je faisais cosigner un texte que j’avais écrit à l’occasion de l’assassinat d’Hervé Gourdel« Nous sommes aussi des sales Français ». Le président Hollande salua l’une des premières prises de parole publique de personnalités de culture musulmane pour condamner un meurtre commis au nom de leur foi. Mais à ce jour, aucune des propositions que nous avions formulées n’a été suivie d’effet.

Plafond de verre. En 2016, je cosignais l’appel des 41 où nous nous déclarions prêts à prendre nos responsabilités. En réponse, nous n’eûmes qu’une proposition de déchéance de la nationalité inconstitutionnelle, un débat sur le burkini, et la ressuscitation de la Fondation de l’islam de France ! Je me souviens encore de l’entretien avec Manuel Valls et de celui avec le ministre de l’Intérieur de l’époque. J’entends encore l’étonnement de ce journaliste de RTL qui ne comprenait pas que ce ne soient pas des gens « comme nous » qui soient sur les plateaux !

Qu’attend-on pour les écouter, les promouvoir dans les débats, sur les plateaux ? Ou faudra-t-il accepter une autre forme de plafond de verre qui voudrait que ne puissent s’exprimer que les experts du sérail coupés du terrain ? Faudra-t-il encore que l’on s’obstine à refuser d’offrir en exemple à la jeunesse tous ceux qui ont malgré tout pu prendre l’escalier social, puisqu’il est acquis que l’ascenseur ne monte pas à tous les étages ?

Faudra-t-il qu’on taise encore le fait qu’il y a en France 5 millions de musulmans qui doivent s’impliquer plus dans la vie politique et publique, à condition qu’on leur fasse une place ? Ceux-ci doivent s’élever contre l’imposture représentée par les pseudo-jihadistes et réagir lucidement, avant tout en tant que citoyen français, ce qui ne le met pas en porte à faux avec leur foi qui est aussi universelle que les deux autres religions monothéistes.

Il y a un enjeu pédagogique, notamment envers la jeunesse, sur ce qu’est la laïcité, et sa singularité française qui tient à des raisons historiques, l’école n’y arrivant pas. Pour cela il faut renoncer et au simplisme, et à l’autocensure, sur des vérités qui déplaisent. Plus qu’une loi sur le séparatisme, ayons le courage de mettre les pieds dans le plat : la visibilité de l’islam gêne et certains musulmans, faute d’autre référence que celle venue des franges extrêmes, font fausse route. Réunissons les conditions d’un débat franc et serein mais avec d’autres animateurs que les professionnels de la polémique. Cherchons des canaux pour parler aux quartiers populaires où se concentrent les misères propices à l’éclosion de l’islamisme, comme à Alger ou ailleurs. Pour la communauté nationale, mais aussi pour les musulmans de France, plus éprouvés qu’ils ne le disent ou qu’on ne le croit par tous ces drames.

Madjid Si Hocine est médecin à l’Hôpital Saint Camille de Bry-sur-Marne, militant associatif du collectif L’égalité d’abord ​!

SONDAGE RECONFINEMENT : 67 % pour

SONDAGE RECONFINEMENT : 67 % pour

Selon une étude réalisée par l’institut Elabe pour BFM , 67% des Français approuvent l’instauration d’un confinement national jusqu’au 1er décembre.  Par ailleurs, contrairement à ce qui était mesuré au printemps, ce soutien oscille aujourd’hui fortement selon l’âge des répondants. Il est très fort auprès des plus âgés (76%) mais diminue avec l’âge. Chez les 18-25, le taux d’approbation n’atteint que 52%, soit à peine plus d’un jeune sur deux. Aussi, les Français pronostiquent un confinement plus long qu’annoncé. Seuls 15% prédisent que le confinement ne durera que jusqu’au 1er décembre.

Concernant les mesures de confinement et les mesures de soutien à l’économie décidées par le gouvernement, seulement 49% des Français sont favorables à la fermeture des commerces non-essentiels. Les 25-34 ans (43%), les habitants des communes rurales (44%) et les habitants du Sud-Ouest (37%) sont les segments de la population qui la soutiennent le moins.

Globalement, les Français se montrent de plus en plus inquiets vis-à-vis de la propagation du Covid-19. Cette inquiétude était restée stable, à 73%, à la suite de l’annonce du couvre-feu. Elle a enregistré un net rebond après l’allocution de mercredi du président de la République: aujourd’hui, 84% des personnes interrogées se disent inquiètes.

 

La confiance envers l’exécutif n’atteint pas le niveau enregistré en début de crise, au mois de mars. À l’époque, ils étaient 59% à accorder cette confiance au gouvernement d’Édouard Philippe. Aujourd’hui, ce taux de confiance est de 42%, soit quasiment le même niveau qu’en août (43%). Les classes populaires nourrissent toujours le constat le plus sévère à l’endroit de l’exécutif (seulement 37% de taux de confiance).

 

CORONAVIRUS: UN RECONFINEMENT JUSQU’EN 2021

CORONAVIRUS: UN RECONFINEMENT JUSQU’EN 2021

Pour l’instant,  le confinement est fixé à quatre semaines avec un réexamen d’ici 15 jours. En vérité,  il pourrait être prolongé d’un mois au moins pour des raisons d’efficience et couvrirait ainsi la période de Noël et du 1er janvier, jour particuliers de rencontres familiales et amicales.

« Il va falloir plus de temps. Le scénario est plutôt d’avoir un confinement d’un mois, de regarder les différents marqueurs, puis de sortir du confinement via un couvre-feu qui pourrait se poursuivre pendant le mois de décembre, éventuellement couvrir Noël et le Jour de l’An, et n’en sortir que début janvier. Le chiffre de 5000 nouvelles contaminations par jour est atteignable à ce moment », analysait jeudi matin un expert sur France Inter.

Alors que les indicateurs épidémiologiques de ces derniers jours témoignent en moyenne de près de 50.000 nouveaux cas quotidiens rapportés positifs, Jean-François Delfraissy estime qu’il s’agirait plutôt de 100.000 cas positifs par jour, entre les personnes diagnostiquées et celles asymptomatiques. Des chiffres qui ne refléteraient donc qu’une partie de la réalité.

Qualité de l’air : la France condamnée par l’Union économique

Qualité de l’air : la France condamnée par l’Union économique

Une nouvelle fois la France va être condamnée par l’union économique en raison de la médiocrité de la qualité de l’air. Une pollution qui fait de 50 à 75 000 morts par an.

Début juillet, le Conseil d’Etat a condamné le gouvernement français à une astreinte historique de 10 millions d’euros par semestre de retard s’il ne durcissait pas son dispositif contre la pollution de l’air dans huit grandes agglomérations (Lyon, Marseille-Aix, Reims, Grenoble, Strasbourg et Toulouse, Fort-de-France, Paris).

La plus haute juridiction administrative du pays, qui avait en 2017 enjoint l’État de mettre en oeuvre des plans de réduction des niveaux de particules PM10 et/ou de dioxyde d’azote, avait été saisie par des associations pour constater que cette injonction n’avait pas été suivie d’effet.

Le gouvernement a depuis publié, en septembre, un décret pour créer des « zones à faibles émissions » dans plusieurs agglomérations. Des solutions de contrôle des véhicules seront proposées aux collectivités locales fin 2021, début 2022, avec par exemple des radars automatiques, a précisé le ministère de la Transition écologique.

Il faut « sortir plus vite de la dépendance à la voiture automobile en ville », a réagi Sarah Fayolle, de Greenpeace. Elle plaide pour des « zones à faible émission ambitieuses, qui concernent les poids lourds, les voitures, les deux-roues, sur un large périmètre de l’agglomération, avec une sortie progressive des véhicules diesel et essence », avec des mesures d’accompagnement social, détaille-t-elle.

Le gouvernement lutte aussi contre la pollution de l’air en soutenant le développement des transports publics et du vélo pour lutter contre la pollution atmosphérique, fait valoir le ministère. A partir de 2021, les véhicules diesel ne bénéficieront plus de la prime à la conversion.

L’exécutif européen avait déjà renvoyé la France devant la justice en 2018 pour le non-respect des valeurs limites de dioxyde d’azote (NO2), gaz polluant principalement issu des moteurs diesel.

La justice européenne avait reconnu un an plus tard le dépassement « systématique » de ce seuil, ouvrant la voie, dans un deuxième temps, à d’éventuelles sanctions.

 

Croissance 2020 : récession de 11% ou 13%

Croissance 2020 : récession de 11% ou 13%

 

Visiblement le gouvernement a quelques difficultés à faire des calculs simples. Après avoir prévu une récession de 9 % en 2020, on est passé un chiffre de 10 % puis très récemment à 11 %. Pourtant d’après l’expérience du premier confinement, on sait que chaque mois de confinement fait perdre de 60 à 90 milliards de richesses nationales (le produit intérieur brut) soit 3 à 4 % de baisse supplémentaire du PIB  en 2020.

Le gouvernement s’attend seulement à une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 11% en 2020, contre -10% prévu jusqu’ici, du fait du reconfinement qui va peser sur l’activité de la fin de l’année, a annoncé vendredi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.

«C’est une révision qui est modérée, justement parce que nous avons eu un troisième trimestre très fort, qui traduit une chose simple: la capacité de rebond de l’économie française est considérable», a expliqué Bruno Le Maire sur France Inter. Le PIB a rebondi de 18,2% au troisième trimestre, selon une estimation de l’Insee.

«Si nous prenons les bonnes décisions, dès 2021 nous serons capables de retrouver des chiffres de croissance», ajoute le locataire de Bercy. «Il faut encore plus renforcer notre soutien aux entreprises, aux entrepreneurs, aux indépendants…», ajoute le ministre qui se trompe évidemment car une éventuelle croissance de 5 % en 2021 ,comme prévu par le gouvernement, ne compensera jamais une baisse supérieure à 10 % en 2020.

Reconfinement et commerce : le cadeau de Macron à Amazon et aux grandes surfaces

Reconfinement et commerce : le cadeau de Macron à Amazon et aux grandes surfaces

 

Du fait du concept d’ouverture seulement des magasins de première nécessité Macron fait un énorme cadeau à Amazon, aux plates-formes en général et aux  supermarchés. En période de confinement, les résultats financiers des GAFA  notamment d’Amazon n’ont jamais été aussi importants. Au troisième trimestre, le groupe Amazon a affiché une santé insolente : ses revenus ont augmenté de 37 % pour atteindre 96 milliards de dollars et son bénéfice a triplé, dépassant les 6 milliards.

Pas étonnant,  ce que les ménages ne trouvent pas dans les magasins, ils le commandent sur Internet notamment sur les plates-formes hégémoniques comme Amazon. L’Association des maires de France (AMF) présidée par François Baroin a également demandé «le réexamen de la notion de commerces de première nécessité». «De nombreux maires font état auprès de l’AMF de l’incompréhension que suscitent les mesures de fermeture qui visent certains commerces», écrit-elle dans un communiqué. «Les librairies ou les salons de coiffure pourraient relever des services de première nécessité», ajoute l’AMF. Certains maires pour protester ont décidé d’autoriser l’ouverture de commerces considérés comme d’un essentiel par l’État.

Du côté de Bercy, on balaie ces initiatives, rappelant qu’un arrêté municipal ne peut remplacer un décret. Seule une réunion a été organisée vendredi après midi par les ministres Bruno Le Maire et Roselyne Bachelot entre les libraires et la grande distribution, dont la Fnac. Bercy devrait annoncer des mesures pour éviter une distorsion de concurrence.

Sondage terrorisme islamique : 26% seulement des Français font confiance au gouvernement

Sondage terrorisme islamique : 26% des Français font confiance au gouvernement

Selon le dernier baromètre sécurité Fiducial/Odoxa que révèle Le seuls 26% de nos concitoyens font encore confiance aux autorités pour les protéger, ce qui représente une baisse spectaculaire de 18 points depuis le mois de juillet et de 7 points en une semaine.

Bien que recueillis sous le coup de la très vive émotion nationale provoquée par l’assassinat de l’enseignant, les résultats de cette enquête dessinent une tendance. «Pendant quatre ans, les Français ont été plus de 40% à penser que le gouvernement était capable de les protéger, à l’exception du mois d’octobre 2019 au lendemain de l’attentat à la préfecture de police de Paris (36%)», précisent les analystes qui ajoutent: «Les différents attentats touchant la France sur cette période ont évidemment eu des effets sur cet indicateur, mais ils restaient contenus (7 à 8 points)».

Reconfinement : les chauffeurs routiers oubliés

Reconfinement : les chauffeurs routiers oubliés

C’est le paradoxe de ce plan de confinement qui affirme vouloir ne pas affecter l’activité économique avec le renforcement des mesures sanitaires. Pourtant dans la chaîne logistique (processus d’organisation des flux de biens), les mesures spécifiques aux chauffeurs-routiers ont encore été oubliées. En effet, certain de ces chauffeurs sont absents plusieurs jours de leur domicile et de leur établissement d’attache. D’habitude, ils ont recours au restoroutes ou autres restaurants pour ce nourrir ainsi qu’aux établissements sanitaires correspondants ou à ceux des stations-service. Or la plupart de ces restaurants seront fermés ainsi évidemment que les équipements sanitaires. Une preuve supplémentaire que la dimension logistique dans le processus de production et de distribution est largement sous-estimée. On ne s’en inquiète vraiment que lorsque les entrepôts et autres lieux de gestion des flux de marchandises ne sont plus en capacité d’approvisionner les lieux de vente.. «Ces établissements devraient rester ouverts pour permettre aux routiers d’exercer leur profession de façon décente. De plus, cette fois, les conditions météorologiques ne seront pas favorables pour dîner dehors ou dans son camion», plaide la Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR). Notons que leur de la première crise l’utilisation des équipements sanitaires des stations-service était souvent interdits !

 

Un cinglé agresse un policier dans le 15e arrondissement de Paris

Un cinglé agresse un policier dans le 15e arrondissement de Paris

Un nouveau cinglé, peut-être drogué à l’islamisme radical a tenté de tuer un policier dans le 15e arrondissement de Paris. C’est au moins la quatrième attaque criminelle en deux jours. La preuve que certains abrutis, souvent psychologiquement dérangés et socialement perdus sont sensibles au djihad général lancé contre la France par des radicaux islamistes bien planqués dans leurs bases étrangères.

Croissance Allemagne: record relatif de 8,2%

Croissance Allemagne: record relatif de 8,2%

Un record très important de 8,2 % au troisième trimestre mais qui est à relativiser car l’Allemagne avait enregistré une contraction de son économie de près de 10 % au second trimestre (9,8 % exactement); en fait, on est encore loin du niveau de fin 2019.

Le rebond au troisième trimestre a été porté par la hausse de la consommation des ménages, un rebond des investissements en équipements et des exportations vigoureuses, montrent les données publiées par Destatis.

Le gouvernement allemand a parallèlement révisé à la hausse vendredi sa prévision de PIB pour l’ensemble de l’année, malgré les mesures de confinement qui viennent d’être prises pour contrer la deuxième vague de COVID-19 qui déferle sur l’Europe.

Il prévoit désormais une contraction de 5,5% en 2020, contre 5,8% précédemment, et maintient sa prévision d’une croissance de 4,1% en 2021. Donc une croissance encore inférieure au niveau de fin 2019

Sur le troisième trimestre, le PIB français a connu un rebond de 18,2% alors que les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur une croissance de 15,4%.

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