Archive pour le Tag 'Maîs'

Investissements étrangers : la France encore attractive mais….

Investissements étrangers : la France encore attractive mais….

La France est le pays le plus attractif d’Europe pour les investisseurs internationaux. Dans son baromètre publié mercredi, le cabinet spécialisé EY a recensé au total 1 025 projets d’entreprises étrangères, soit une baisse de 14% par rapport à 2024.

Un investisseur étranger sur deux considère que l’attractivité de la France s’est dégradée depuis la dissolution de l’Assemblée nationale.

En 2024, il y a eu 29 000 créations de postes liées à des investissements directs étrangers, c’est 10 000 de moins qu’en 2023, selon le baromètre EY. Le cabinet spécialisé estime que cette baisse est liée notamment au coût du travail : certaines charges en France sont équivalentes à celles en Allemagne mais restent au-dessus de l’Espagne, du Portugal ou Royaume-Uni.

D’après EY, les secteurs de l’énergie ou de l’agroalimentaire s’en sortent bien alors que la chimie et l’automobile ont fortement souffert en 2024.

Finances publiques : le pays ne produit pas assez mais surtout ne travaille pas assez

Finances publiques : le pays ne produit pas assez mais surtout ne travaille pas assez


Le Premier ministre tourne autour du pot en considérant que le pays ne produit pas assez. Et il impute cette insuffisance à la faiblesse du taux d’emploi. Une donnée indiscutable mais qui devrait être complétée par une autre à savoir que c’est tout le pays qui ne travaille pas assez tout au long de sa vie, dès le départ professionnel et jusqu’à la retraite et y compris avec une productivité dégradée. Sans parler de la valeur travail qui s’étiole d’année en année sous la pression de l’opinion et d’organisations gauchistes comme certains syndicats trop satisfaits ainsi de fabriquer des Français mécontents et des « révolutionnaires potentiels » !

Quant au discours sur la réduction des dépenses publiques, c’est toujours le même refrain avec la promesse d’être plus rigoureux mais une incapacité totale à dégraisser le mammouth technocratique, administratif et politique. Chacun y va de sa solution réductrice pour réduire les dépenses ici ou là. La vérité c’est qu’il faut les réduire absolument partout même dans les secteurs tendus car il y a d’autres manières d’assurer les tâches régaliennes avec qualité et rigueur. La vérité encore c’est que personne ne contrôle plus les dépenses en France ce sont des superstructures qui décident des investissements et de la dérive des frais de fonctionnement. Cela vaut pour l’État jusqu’aux plus petites communes.

Politique énergétique : un débat au Parlement mais après la décision du gouvernement

Politique énergétique : un débat au Parlement mais après la décision du gouvernement


Le premier ministre pratique une curieuse conception de la démocratie en particulier à propos de la politique énergétique. Ainsi le gouvernement vient-il de rendre public par décret la planification de l’énergie dans les PPE. Toutefois devant les réactions hostiles de parlementaires et notamment de ceux du rassemblement national, le premier ministre se résout à prévoir un débat au Parlement.

«Il est normal que le Parlement s’exprime sur un sujet aussi important», considère le premier ministre, qui souhaite également que l’Assemblée nationale examine une proposition de loi du Sénat sur le sujet.Tout cela alors que la programmation a été décidée et publiée dans les PPE !

Ce mercredi, François Bayrou annonce au Figaro que le gouvernement va inscrire à l’ordre du jour des assemblées un débat sur le sujet, une possibilité prévue par l’article 50-1 de la Constitution.

«Je considère qu’il est normal que le Parlement s’exprime sur un sujet aussi important», explique le chef du gouvernement. Il n’y aura en revanche pas de vote à l’issue du débat, dont la date n’est pas encore fixée.

Ce qui est en cause dans la critique, c’est la place exorbitante et surtout le coût des énergies dites alternatives alors que les moyens financiers manquent cruellement pour développer l’énergie nucléaire principal atout de l’économie française.

Politique énergétique : un débat au Parlement mais après la décision du gouvernement

Politique énergétique : un débat au Parlement mais après la décision du gouvernement


Le premier ministre pratique une curieuse conception de la démocratie en particulier à propos de la politique énergétique. Ainsi le gouvernement vient-il de rendre public par décret la planification de l’énergie dans les PPE. Toutefois devant les réactions hostiles de parlementaires et notamment de ceux du rassemblement national, le premier ministre se résout à prévoir un débat au Parlement.

«Il est normal que le Parlement s’exprime sur un sujet aussi important», considère le premier ministre, qui souhaite également que l’Assemblée nationale examine une proposition de loi du Sénat sur le sujet.Tout cela alors que la programmation a été décidée et publiée dans les PPE !

Ce mercredi, François Bayrou annonce au Figaro que le gouvernement va inscrire à l’ordre du jour des assemblées un débat sur le sujet, une possibilité prévue par l’article 50-1 de la Constitution.

«Je considère qu’il est normal que le Parlement s’exprime sur un sujet aussi important», explique le chef du gouvernement. Il n’y aura en revanche pas de vote à l’issue du débat, dont la date n’est pas encore fixée.

Ce qui est en cause dans la critique, c’est la place exorbitante et surtout le coût des énergies dites alternatives alors que les moyens financiers manquent cruellement pour développer l’énergie nucléaire principal atout de l’économie française.

Zelinsky ridiculisé et Humilié par Trump mais soutenu par l’Europe et ailleurs

Zelinsky ridiculisé et Humilié par Trump mais soutenu en France

 

Globalement la classe politique française apporte son soutien à zelinskyqui a véritablement été ridiculisé et humilié en public par un TRUMP reprenant la totalité des positions de Poutine.( (Extrait du journal le Figaro)

 Bon nombre de responsables politiques français se sont indignés vendredi de l’altercation entre Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche, et ont appelé l’Europe à faire bloc avec l’Ukraine.
Le premier ministre, François Bayrou, a jugé que le président ukrainien «était l’honneur de l’Europe» en «refusant de plier» devant son homologue américain. «Il nous reste à décider ce que nous, Européens, voulons être. Et si nous voulons être, tout court», a écrit le maire de Pau. «L’Ukraine n’a pas été battue. Elle est trahie», a réagi Édouard Philippe sur le réseau social X, estimant que l’exécutif américain était «en train d’humilier tout un peuple»«La France et l’Europe doivent être aux côtés de l’Ukraine, c’est notre avenir qui est en jeu», a-t-il poursuivi.

François Hollande a lui qualifié la scène à la Maison-Blanche de «scène obscène de télé-réalité» et déclaré que la France et l’Europe devaient «décider au plus vite un nouveau plan d’aide pour l’Ukraine»«Si Donald Trump, dans le Bureau ovale, parlait, c’est Vladimir Poutine qui était son souffleur», a-t-il taclé. Son ancien premier ministre, Bernard Cazeneuve, a constaté que Zelensky a trouvé «l’invective et les vérités alternatives, l’abandon et la trahison» dans le bureau ovale. Les Américains devraient «avoir honte» ce soir, a écrit en anglais l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, appelant dans un second message les Européens à «assumer seuls notre sécurité et l’aide à la résistance ukrainienne».

Les responsables de nombreux partis politiques français ont également rapidement réagi. «Ce soir, les États-Unis ont perdu le droit de se revendiquer comme les leaders du monde libre», a déclaré Gabriel Attal, secrétaire général du parti présidentiel Renaissance et ex-premier ministre. «Ce soir, ce rôle nous revient à nous, Européens.» «Ce qui se joue, c’est la défense du droit international, de la paix et de la liberté», a considéré la ministre de l’Éducation nationale Elisabeth Borne.

. La patronne des Écologistes Marine Tondelier a jugé que Donald Trump et son vice-président s’étaient comportés «avec Zelensky comme des brutes à la solde de Poutine»«L’Europe doit se réveiller: elle est seule», a-t-elle ajouté.

«En humiliant Zelensky, Trump prouve qu’il n’a rien à faire du soi-disant accord avec Macron», a pour sa part écrit le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon. «Les Européens découvrent comment les USA traitent l’Amérique du Sud et ses dirigeants depuis un siècle. Les atlantistes européens sont les coupables d’une capitulation sans condition sans issue!» Le secrétaire national du PCF Fabien Roussel s’est dit choqué par la «violence» de l’échange dans le Bureau ovale. «Le président américain se fiche de la paix et montre son vrai visage, celui d’un oligarque prêt à soumettre le monde aux appétits financiers des plus riches américains», a ajouté le maire communiste de Saint-Amand-les-Eaux.

À droite, le patron des députés Les Républicains Laurent Wauquiez a lui aussi estimé qu’il était «urgent que l’Europe se réveille». Valérie Pécresse, président de la région Île-de-France, avance que «le président Trump ne réussira pas à instaurer une paix durable en humiliant l’Ukraine et en oubliant qu’elle ne fait que se défendre contre l’impérialisme de Poutine»«Aujourd’hui, la Maison-Blanche a parlé comme le Kremlin», a-t-elle martelé.

 

Trump veut les terres et métaux rares de l’Ukraine mais sans accorder de sécurité

Trump veut les terres et métaux rares de l’Ukraine mais sans accorder de sécurité

 

Donald Trump, qui répète sa volonté de mettre fin rapidement à la guerre entre l’Ukraine et la Russie – entrée cette semaine dans sa quatrième année -, entend en fait seulement  récupérer les milliards de dollars d’aides américaines apportées à Kyiv depuis le début du conflit, provoqué par une offensive russe dénoncée comme une invasion par les alliés de l’Ukraine.

S’exprimant mercredi devant des journalistes, le président américain a dit qu’il n’apporterait « pas beaucoup de garanties sécuritaires ». « L’Europe le fera », a-t-il ajouté.

Il a aussi réitéré qu’il fallait que l’Ukraine « oublie » son objectif d’intégrer l’Otan – une position perçue comme une concession majeure faite d’emblée à la Russie, de même que le rejet d’un retour aux frontières ukrainiennes de 2014, soit avant l’annexion par Moscou de la péninsule de Crimée.

Revenu au pouvoir le 20 janvier dernier, Donald Trump a opéré un revirement dans la position de Washington à l’égard de Moscou et de Kyiv, reprochant notamment à l’Ukraine d’être à l’origine de la guerre et de n’avoir pas scellé plus tôt un accord avec la Russie.

L’une des sources au fait de la venue de Volodimir Zelensky à Washington avait déclaré mardi que la question de livraisons d’armes supplémentaires à l’Ukraine était toujours en discussion entre l’administration Trump et Kyiv.

 

 

Production–distribution : discussion en France mais centrales d’achat à l’étranger !

Production–distribution : discussion en France mais centrales d’achat à l’étranger !

Les discussions entre les producteurs et les distributeurs sont très tendus en France. Le problème aujourd’hui c’est qu’une partie des biens distribués par la grande distribution sont négociés en dehors des frontières par le biais des centrales d’achat des distributeurs. Et cette partie échappe à la réglementation française telative à la négociation entre producteurs et distributeurs.

L’industrie agroalimentaire tire la sonnette d’alarme. « Avec leurs centrales d’achat européennes, les distributeurs sont en train de vidanger nos comptes de résultat. Ils comparent les tarifs de nos produits entre des pays qui ont des frais de structure très différents », s’agace un géant des rayons alimentaires pour qui les prochaines semaines de négociations tarifaires pour 2025, ouvertes le 1er décembre, s’annoncent rudes. En quelques années, ces centrales d’achat de la grande distribution situées à l’étranger sont devenues les bêtes noires des agro-industriels opérant en France.

Selon plusieurs experts, entre 10 % et 30 % des volumes vendus dans les grandes surfaces françaises seraient désormais négociés en dehors des frontières, via ces centrales. Et non plus au niveau des structures d’achat purement hexagonales, qui sont, elles, encadrées par des règles françaises très strictes.

Chambre d’agriculture : FNSEA largement en tête mais progression de la « coordination rurale »

Chambre d’agriculture : FNSEA largement en tête mais progression de la coordination rurale

 

L’alliance syndicale majoritaire entre la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs cède une quinzaine de chambres d’agriculture. Mais elle reste en tête dans 80 % des départements.

Le syndicat contestataire marqué très à droite est arrivé en tête dans une quinzaine de départements, selon des résultats provisoires. Parmi eux, le Cher, les Ardennes, la Lozère, la Charente, l’Indre-et-Loire et le Gers. Dans son fief du Lot-et-Garonne, la CR a été plébiscitée par le collège des agriculteurs, avec près de 70 %.

 

 

Finances publiques : un budget bidon mais moins coûteux qu’une censure

Finances publiques  : un budget bidon mais moins coûteux qu’une censure

Il se pourrait bien que le budget prévu par le gouvernement ne tienne pas ses promesses surtout en matière de déficit, de rentrées fiscales et de croissance. Ce pourrait être donc un budget bidon avec un déficit beaucoup plus important que prévu et à l’inverse  avec une croissance proche de la stagnation. Mieux vaut sans doute ce budget bidon que pas de budget du tout car la situation actuelle paralyse totalement l’activité de l’État et d’une partie de l’économie. C’est sans doute ce qu’a retenu aussi l’union européenne qui s’est montrée une fois encore bienveillante vis-à-vis de la France en tenant compte des risques économiques pour la France mais aussi pour l’Europe.

. La nouvelle trajectoire pluriannuelle des finances publiques de la France a donc été validée par la Commission et les ministres européens. Malgré une prévision de déficit en 2025 désormais à 5,4 % du PIB, contre 5 % auparavant, et une croissance plus faible, les partenaires européens ont maintenu leur confiance dans la capacité de la France à redresser progressivement la barre.

Comme dans les précédentes trajectoires émises par le gouvernement, l’objectif est d’atteindre 3 %, voire 2,9 %, de déficit en 2029. « L’effort est exigeant mais nécessaire », affirme Éric Lombard, permettant d’espérer une sortie prochaine de la procédure de déficit excessif. Conformément à ce qu’avait annoncé François Bayrou, la prévision de croissance pour 2025 est maintenue à 0,9 %, un niveau assez irréaliste d’après nombre d’experts. De la même manière la dérive du budget pourrait encore atteindre de l’ordre de 6 % en 2025.

À la décharge du gouvernement, il est impossible d’engager des mesures structurelles permettant réellement d’assainir les finances faute de majorité suffisante. L’absence de budget que provoquerait  une motion de censure serait encore pire car elle pourrait générer alors une crise économique et financière beaucoup plus coûteuse notamment en termes de taux d’intérêt mais aussi de croissance d’emploi et de déficit.

Sondage Trump en France: Dynamique mais dangereux et malhonnête

Sondage Trump en France:  Dynamique mais dangereux et malhonnête

Une écrasante majorité des Français trouvent le nouveau président américain «agressif» et même «raciste», mais la moitié d’entre eux lui reconnaissent une certaine «efficacité», selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro.

. Une écrasante majorité d’entre eux trouvent le nouveau président américain «agressif» (83%), «dangereux» (76%) et même «raciste» (73%). Ils ne le considèrent pas plus «proche des gens» (71%), «honnête» (79%) et encore moins «sympathique» (80%).

 

Voeux Macron : « J’ai fait une connerie »…. mais il en fera d’autres !

Voeux Macron : « J’ai fait une connerie »…. mais il en fera d’autres !

Des vœux du chef de l’État qui enfin reconnaît quand même l’immense erreur de la dissolution de l’Assemblée nationale de juin dernier et comme pour s’excuser de citer aussi le bordel démocratique qui secoue d’autres pays comme si cela pouvait constituer une excuse . Évidemment, il  lui fallait trouver un nouveau truc. C’est la promesse cette fois de référendums pour trancher sur « certains sujets ». Le seul problème c’est que la nature des sujets en cause n’a pas été précisée et que le seul sujet qui risque d’intéresser les Français c’est de savoir si on veut garder ou non ce chef de l’État immature.

Lors de ses voeux pour l’année 2025, le président Macron a déclaré que la dissolution de l’Assemblée nationale, qu’il a décidée en juin dernier, a apporté « davantage de divisions que de solutions » pour les Français.
Le chef de l’État a reconnu, lors de son allocution télévisée ce mardi 31 décembre, que la France comme l’Europe étaient confrontées à l’instabilité politique, avant d’esquisser une forme de regret sur la dissolution de l’Assemblé nationale décidée le 9 juin dernier.

La vérité c’est que le chef de l’État a perdu toute autorité tant au plan international qu’au plan national. En outre son champ d’action est réduit à l’extrême. Pour preuve, il n’a pas pu désigner le premier ministre qu’il souhaitait et Bayrou a su s’imposer. Une  une victoire toutefois à la Pyrus puisque le fameux socle commun de l’assemblée nationale s’est encore réduit comme peau de chagrin notamment du fait des affrontements entre éventuels futurs candidats à l’élection présidentielle: Attal, Édouard Philippe, Vauquiez , peut être Retailleau et d’autres.

En attendant la France est prise dans une sorte de piège de l’immobilisme et ne dispose pas de beaucoup d’espace de manœuvre au plan financier comme d’une façon générale au plan politique sauf peut-être pour une loi bidon concernant Mayotte . ( La reconstruction de l’ile   en deux ans !).

Macon a dû faire son acte de contrition. Ce qui évidemment dû lui coûtait énormément compte tenu de son égocentrisme pathologique.

« Je dois bien reconnaître que la dissolution à apporté davantage de divisions à l’Assemblée que de solutions pour les Français », a déclaré  Emmanuel Macron depuis le palais de l’Élysée.

Emmanuel Macron a encore expliqué qu’il avait décidé de dissoudre l’Assemblée nationale en juin dernier « pour éviter l’immobilisme qui menaçait ». « La lucidité et l’humilité commandent de reconnaître qu’à cette heure, cette décision a produit plus d’instabilité que de sérénité et j’en prend toute ma part ».

Qu’il lance encore une idée farfelue celle qui consiste encore une fois sollicitée le corps électoral pour de vagues référendums sur de vagues sujets. De quoi ajouter encore un peu plus de bordel au bordel existant surtout compte tenu par ailleurs de l’irresponsabilité de nombre de responsables politiques actuellement qui se comportent comme dans une cour maternelle et n’ont pas mesuré l’ampleur de la crise qui se prépare au plan économique, financier et social.

Voeux Macron : J’ai fait une connerie…. mais j’en ferai d’autres d’autres avec les référendums

Voeux Macron : J’ai fait une connerie…. mais j’en ferai d’autres d’autres avec les référendums

Des vœux du chef de l’État qui enfin reconnaît quand même l’immense erreur de la dissolution de l’Assemblée nationale de juin dernier et comme pour s’excuser de citer aussi le bordel démocratique qui secoue d’autres pays comme si cela pouvait constituer une excuse.

Évidemment, il  lui fallait trouver un nouveau truc. C’est la promesse cette fois de référendums pour trancher sur « certains sujets ». Le seul problème c’est que la nature des sujets en cause n’a pas été précisée et que le seul sujet qui risque d’intéresser les Français c’est de savoir si on veut garder ou non ce chef de l’État immature.

Lors de ses voeux pour l’année 2025, le président Macron a déclaré que la dissolution de l’Assemblée nationale, qu’il a décidée en juin dernier, a apporté « davantage de divisions que de solutions » pour les Français.
Le chef de l’État a reconnu, lors de son allocution télévisée ce mardi 31 décembre, que la France comme l’Europe étaient confrontées à l’instabilité politique, avant d’esquisser une forme de regret sur la dissolution de l’Assemblé nationale décidée le 9 juin dernier.

La vérité c’est que le chef de l’État a perdu toute autorité tant au plan international qu’au plan national. En outre son champ d’action est réduit à l’extrême. Pour preuve, il n’a pas pu désigner le premier ministre qu’il souhaitait et Bayrou a su s’imposer. Une  une victoire toutefois à la Pyrus puisque le fameux socle commun de l’assemblée nationale s’est encore réduit comme peau de chagrin notamment du fait des affrontements entre éventuels futurs candidats à l’élection présidentielle: Attal, Édouard Philippe, Vauquiez , peut être Retailleau et d’autres.

En attendant la France est prise dans une sorte de piège de l’immobilisme et ne dispose pas de beaucoup d’espace de manœuvre au plan financier comme d’une façon générale au plan politique sauf peut-être pour une loi bidon concernant Mayotte . ( La reconstruction de l’ile   en deux ans !).

Macon a dû faire son acte de contrition. Ce qui évidemment dû lui coûtait énormément compte tenu de son égocentrisme pathologique.

« Je dois bien reconnaître que la dissolution à apporté davantage de divisions à l’Assemblée que de solutions pour les Français », a déclaré  Emmanuel Macron depuis le palais de l’Élysée.

Emmanuel Macron a encore expliqué qu’il avait décidé de dissoudre l’Assemblée nationale en juin dernier « pour éviter l’immobilisme qui menaçait ». « La lucidité et l’humilité commandent de reconnaître qu’à cette heure, cette décision a produit plus d’instabilité que de sérénité et j’en prend toute ma part ».

Qu’il lance encore une idée farfelue celle qui consiste encore une fois sollicitée le corps électoral pour de vagues référendums sur de vagues sujets. De quoi ajouter encore un peu plus de bordel au bordel existant surtout compte tenu par ailleurs de l’irresponsabilité de nombre de responsables politiques actuellement qui se comportent comme dans une cour maternelle et n’ont pas mesuré l’ampleur de la crise qui se prépare au plan économique, financier et social.

 

Politique de défense : une armée complète mais minuscule

Politique de défense : une armée complète mais minuscule
L’ancien sénateur et vice-président de la commission des affaires étrangères, défense et forces armées, Jacques Gautier, plaide pour un renforcement et une accélération du rééquipement de l’armée de terre. Les dernières interventions de l’armée français en opérations extérieures et la guerre en Ukraine confirment que pour la grande majorité des combattants, les pertes humaines et les destructions de matériels militaires concernent à plus de 80% les armées de Terre. Par l’ancien sénateur dans « La Tribune ».

Le groupe « Mars » ou encore le spécialiste Alain Bauer dénoncent le caractère miniature de l’armée française. L’exemple des troupes engagées dans le Conflit ukrainien ou au Proche-Orient devrait démontrer l’extrême faiblesse du dispositif de défense français . La France peut à peine aligner 100 000 militaires dans l’infanterie finalement indispensable en dernier ressort. Dans le même temps la Russie mobilise autour de 1 million de personnes et il y a déjà eu six à 800 000 morts ou blessés russes . Par pure démagogie en outre personne ne voit nécessité un jour ou l’autre de rétablir le service militaire tant pour des questions de défense et des questions sociétales. La France n’a même pas été capable de maintenir ses positions au Sahel ! (NDLR)

Après la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’empire soviétique, les Européens ont voulu profiter des « dividendes de la paix » et ont réduit considérablement leurs budgets de défense, limitant leurs armées à l’état embryonnaire. Le retour de la guerre de haute intensité en Europe, la multiplication des conflits et des crises nous obligent à réinvestir fortement dans notre outil militaire. En effet, en dépit des efforts financiers engagés depuis quelques années, les leçons de la guerre en Ukraine montrent que, malgré l’engagement de nos soldats et la technologie de nos équipements, la France serait dans l’incapacité de tenir plus d’une à deux semaines dans ce type de conflit.

Les estimations sont effroyables: les pertes cumulées des armées russes et ukrainiennes dépasseraient les 300.000 soldats tués et plus d’un million de blessés. L’attrition des équipements est impressionnante : plus de 4.000 chars d’assaut hors de combat, autant pour les véhicules blindés et des millions d’obus tirés, des milliers de missiles, roquettes et drones utilisés. Ces chiffres monstrueux, qui concernent très majoritairement les deux armées de terre, nous obligent, dans un temps très court, à faire un effort inégalé pour renforcer et durcir notre défense.
Notre armée de terre ne dispose que de 110.000 militaires et 26.000 réservistes, nos chars, en petit nombre, sont anciens, comme le reste de nos matériels. Les nouveaux équipements, notamment le programme Scorpion, sont en cours de livraison jusqu’en 2035. Ils ont été conçus il y a une douzaine d’années et correspondent surtout aux guerres asymétriques. De plus ces matériels n’existent qu’en nombre très insuffisant et nos missiles, roquettes, drones, obus correspondent à quelques jours d’une guerre de haute intensité.

L’armée de l’air et de l’espace, comme notre Marine nationale ne sont pas mieux loties mais, nos dernières interventions en OPEX et la guerre en Ukraine confirment que, pour la grande majorité des combattants, les pertes humaines et les destructions de matériels militaires concernent à plus de 80% les armées de Terre. Face à ces chiffres, le budget d’investissement qui lui est consacré se limite à 20% du budget total… Cherchez l’erreur !!!!

Les pays européens ne sont pas mieux protégés et beaucoup viennent de lancer des plans ambitieux d’achats et de constructions d’équipements militaires. Mais depuis plus de 30 ans, ils privilégient les équipements américains pour bénéficier de I’« Assurance Vie » de l’OTAN, donc de l’oncle Sam. Au moment où les États-Unis, avec le retour du président Trump, envisagent un certain isolationnisme, ils vont faire payer plus à nos voisins pour leur défense.

La France, compte tenu de son passé et de ses spécificités (dont la dissuasion) a une place particulière et s’appuie sur des industriels de défense compétents et couvrant presque tout le spectre de nos besoins. Quel que soit le nouveau gouvernement et la situation politique, notre pays doit préparer, de toute urgence, une actualisation de sa loi de programmation militaire. Il faut refuser les coupes budgétaires et les reports de crédits que prépare Bercy afin de renforcer les effectifs, de lancer la conception et la production d’équipements correspondants aux guerres de haute intensité.

Il faut s’attaquer aux lourdeurs de la technostructure qui invente au niveau européen et français, des dizaines de normes et caractérisations (y compris environnementales) qui s’appliquent à des équipements de guerre… Le poids de l’administration et de la réglementation ralentissent la conception et la production des matériels (souvent plus d’une dizaine d’années), aggravent les coûts en limitant le nombre et débouchent parfois sur les équipements dépassés lors de leurs admissions opérationnelles !!!

La France doit arrêter de donner des leçons au reste du monde et prendre conscience de ses capacités financières limitées. Elle doit rechercher des partenaires, qui veulent et qui peuvent, travailler avec elle, parfois en coproduction. Cela, si nécessaire, en dehors de l’Europe, avec des pays qui sont nos clients dans le secteur militaire (Inde, Indonésie, EAU, Qatar, Égypte, Arabie saoudite…). Le ministre Sébastien Lecornu, en 2023, n’a pas exclu d’impliquer des pays membres du Club Rafale, pour développer le standard F5 de cet avion omnirole.

Cette démarche et ces partenariats sont à développer, y compris pour les équipements terrestres. L’État doit, bien entendu, réduire, tout à la fois son déficit et son train de vie. Le nouvel exécutif devra faire des choix difficiles sans pénaliser les secteurs essentiels pour nos concitoyens, y compris notre défense nationale.

Retraites: la réforme rediscutée dans un délai de six mois mais sans suspension

Retraites: la réforme rediscutée dans un délai de six mois mais sans suspension

La discussion sur les retraites sera bien reprise et elle sera cadrée dans un délai de six mois. Par contre elle ne sera pas suspendue ne pas donner des éléments d’incertitude supplémentaire aux institutions financières susceptibles de punir encore davantage la France à travers les taux d’intérêt par exemple.

François Bayrou a dit lundi refuser de suspendre ou de geler la réforme des retraites de 2023, comme le demande la gauche, après avoir proposé jeudi aux forces politiques de rouvrir une discussion sur cette réforme pendant neuf mois.

«Non, je ne ferai pas ça. Dans quel monde vivent-ils ? Est-ce qu’ils savent que la France est observée, scrutée parce qu’on appelle les agences» de notation, «et si (leurs) notes ne sont pas bonnes, alors les taux d’intérêts explosent ?», a justifié le Premier ministre sur BFMTV. «Il y a tous les compromis possibles. S’il existe, je suis prêt», a ajouté M. Bayrou, qui s’est aussi dit «prêt» à ramener le délai de discussion de neuf «à six mois».

Défense France : une armée complète mais minuscule

Défense France : une armée complète mais minuscule
L’ancien sénateur et vice-président de la commission des affaires étrangères, défense et forces armées, Jacques Gautier, plaide pour un renforcement et une accélération du rééquipement de l’armée de terre. Les dernières interventions de l’armée français en opérations extérieures et la guerre en Ukraine confirment que pour la grande majorité des combattants, les pertes humaines et les destructions de matériels militaires concernent à plus de 80% les armées de Terre. Par l’ancien sénateur dans « La Tribune ».

 Le groupe « Mars » ou encore le spécialiste Alain Bauer  dénoncent le caractère miniature de l’armée française. L’exemple des troupes engagées dans le Conflit ukrainien ou au Proche-Orient devrait démontrer l’extrême faiblesse du dispositif de défense français . La France peut à peine aligner 100 000 militaires dans l’infanterie  finalement indispensable en dernier ressort. Dans le même temps la Russie mobilise autour de 1 million de personnes et il y a déjà eu six à 800 000 morts ou blessés russes . Par pure démagogie en outre personne ne voit  nécessité un jour ou l’autre de rétablir le service militaire tant pour des questions de défense et des questions sociétales. La France n’a même pas été capable de maintenir ses positions au Sahel ! (NDLR)

Après la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’empire soviétique, les Européens ont voulu profiter des « dividendes de la paix » et ont réduit considérablement leurs budgets de défense, limitant leurs armées à l’état embryonnaire. Le retour de la guerre de haute intensité en Europe, la multiplication des conflits et des crises nous obligent à réinvestir fortement dans notre outil militaire. En effet, en dépit des efforts financiers engagés depuis quelques années, les leçons de la guerre en Ukraine montrent que, malgré l’engagement de nos soldats et la technologie de nos équipements, la France serait dans l’incapacité de tenir plus d’une à deux semaines dans ce type de conflit.

Les estimations sont effroyables: les pertes cumulées des armées russes et ukrainiennes dépasseraient les 300.000 soldats tués et plus d’un million de blessés. L’attrition des équipements est impressionnante : plus de 4.000 chars d’assaut hors de combat, autant pour les véhicules blindés et des millions d’obus tirés, des milliers de missiles, roquettes et drones utilisés. Ces chiffres monstrueux, qui concernent très majoritairement les deux armées de terre, nous obligent, dans un temps très court, à faire un effort inégalé pour renforcer et durcir notre défense.
Notre armée de terre ne dispose que de 110.000 militaires et 26.000 réservistes, nos chars, en petit nombre, sont anciens, comme le reste de nos matériels. Les nouveaux équipements, notamment le programme Scorpion, sont en cours de livraison jusqu’en 2035. Ils ont été conçus il y a une douzaine d’années et correspondent surtout aux guerres asymétriques. De plus ces matériels n’existent qu’en nombre très insuffisant et nos missiles, roquettes, drones, obus correspondent à quelques jours d’une guerre de haute intensité.

L’armée de l’air et de l’espace, comme notre Marine nationale ne sont pas mieux loties mais, nos dernières interventions en OPEX et la guerre en Ukraine confirment que, pour la grande majorité des combattants, les pertes humaines et les destructions de matériels militaires concernent à plus de 80% les armées de Terre. Face à ces chiffres, le budget d’investissement qui lui est consacré se limite à 20% du budget total… Cherchez l’erreur !!!!

Les pays européens ne sont pas mieux protégés et beaucoup viennent de lancer des plans ambitieux d’achats et de constructions d’équipements militaires. Mais depuis plus de 30 ans, ils privilégient les équipements américains pour bénéficier de I’« Assurance Vie » de l’OTAN, donc de l’oncle Sam. Au moment où les États-Unis, avec le retour du président Trump, envisagent un certain isolationnisme, ils vont faire payer plus à nos voisins pour leur défense.

La France, compte tenu de son passé et de ses spécificités (dont la dissuasion) a une place particulière et s’appuie sur des industriels de défense compétents et couvrant presque tout le spectre de nos besoins. Quel que soit le nouveau gouvernement et la situation politique, notre pays doit préparer, de toute urgence, une actualisation de sa loi de programmation militaire. Il faut refuser les coupes budgétaires et les reports de crédits que prépare Bercy afin de renforcer les effectifs, de lancer la conception et la production d’équipements correspondants aux guerres de haute intensité.

Il faut s’attaquer aux lourdeurs de la technostructure qui invente au niveau européen et français, des dizaines de normes et caractérisations (y compris environnementales) qui s’appliquent à des équipements de guerre… Le poids de l’administration et de la réglementation ralentissent la conception et la production des matériels (souvent plus d’une dizaine d’années), aggravent les coûts en limitant le nombre et débouchent parfois sur les équipements dépassés lors de leurs admissions opérationnelles !!!

La France doit arrêter de donner des leçons au reste du monde et prendre conscience de ses capacités financières limitées. Elle doit rechercher des partenaires, qui veulent et qui peuvent, travailler avec elle, parfois en coproduction. Cela, si nécessaire, en dehors de l’Europe, avec des pays qui sont nos clients dans le secteur militaire (Inde, Indonésie, EAU, Qatar, Égypte, Arabie saoudite…). Le ministre Sébastien Lecornu, en 2023, n’a pas exclu d’impliquer des pays membres du Club Rafale, pour développer le standard F5 de cet avion omnirole.

Cette démarche et ces partenariats sont à développer, y compris pour les équipements terrestres. L’État doit, bien entendu, réduire, tout à la fois son déficit et son train de vie. Le nouvel exécutif devra faire des choix difficiles sans pénaliser les secteurs essentiels pour nos concitoyens, y compris notre défense nationale.

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