Archive mensuelle de juin 2015

Actu, infos, économie: articles les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

Nouvelle baisse des prix industriels

Nouvelle baisse des prix industriels

Signe du caractère atone de la demande, les prix industriels baissent encore. Une bonne nouvelle pour la compétitivité mais une mauvaise pour la rentabilité  Les prix à la production industrielle ont perdu 0,5% en mai, après une précédente baisse de 0,4% en avril, portant à le recul à 1,2% sur un an, selon les chiffres de l’Insee publiés ce matin.  Sur le marché français (-0,5%), ce sont les industries extractives, l’énergie et l’eau (-3,7% après -2,9% en avril) qui ont grevé les prix en mai, « principalement du fait du recul des prix du marché de gros de l’électricité », précise l’Insee dans un communiqué. Les produits de raffinage ont de leur côté continué à grimper, à un rythme soutenu, « malgré la baisse du prix du gaz de pétrole liquéfié » (+4,5% après +1,2% en avril). Les denrées alimentaires, quasi stables depuis le début de l’année, ont enregistré un très léger recul (-0,1%), la fabrication de pâtes alimentaires se renchérissant (+1,2%) alors que les autres préparations et conserves à base de fruits et légumes perdaient 1,5%. Les prix à la production des autres produits industriels, ont pour leur part légèrement augmenté (+0,2%), tirés par les produits chimiques, du fait de la hausse des prix des matières premières. En ce qui concerne les produits destinés aux marchés extérieurs, les prix ont connu une érosion sensible (-0,5%) après une hausse de 0,3% en avril, en raison d’une forte « chute des prix des industries extractives, énergie, eau (-13,6%) », précise l’Insee. Les prix d’importation des produits industriels sont pour leur part orientés à la hausse (+0,4%), mais ralentissent par rapport au mois précédent (+0,6%). Sur un an, la baisse globale des prix de 1,2% découle surtout du repli des prix des produits de raffinage (-17,6%) et des denrées alimentaires (-2,1%), précise l’Insee.

 

Crise Grecque : l’imbroglio juridique

Crise Grecque : l’imbroglio juridique

D’après le Daily Telegraph La Grèce s’apprêterait à attaquer Bruxelles sur le plan juridique. En cause i la transformation par la commission européenne du référendum en question pour ou contre l’euro et derrière l’exclusion possible de la Grèce. Or juridiquement rien n’a été prévu dans les textes pour aussi bien une  sortie de l’euro que pour une  sortie de l’union européenne. L’euro  est une zone monétaire qui suppose une solidarité entre les  membres , c’est à dire qu’on assure la même valeur à la monnaie quelque soit la situation économique du pays. D’une certaine manière c’est le drame du système monétaire européen dans la mesures où les réalités économiques, sociales, fiscales et réglementaires sont trop disparates. Une zone euro à une  dizaine de pays tout au plus  serait  déjà difficile à gérer En fait l’Europe se doit de faire face à ses engagements monétaires. La Grèce ne pourrait s’exclure de fait que si elle retourner au drachme. Ce qui par parenthèse n’empêcherait que Certaisn échanges soient libellés en Euros. ( exemple dans le domaine du tourisme) ; Juridiquement . la Grèce peut bien sûr être attaquée pour son défaut mais mécaniquement cela se  règle par l a hausse des taux intérêt. Plus le taux d’insolvabilité est fort, plus risques sosnt importants et plus les taux sosnt fort. Ainsi alors que l‘Allemagne emprunte à pratiquement 0% la Grèce elle doit payer 10%, un taux qui va encore bondir en cas de Grexit. La situation pourrait bien se compliquer sérieusement sur le plan juridique et surtout traine en longueur. Ce qui ne serait pas de nature à rétablir la confiance qui manque tant en ce moment en Europe.

Crise Grecque : « la France n’a rien à craindre »( Hollande)….ben voyons !

Crise Grecque : «  la France n’a rien à craindre »( Hollande)….ben voyons !

 

L’économie française et n’a rien à craindre de la crise grecque. Voilà des propos rassurants , en faat assez anachroniques. On se demande où est la robustesse de l’économie française à la balance commerciale structurellement dans le rouge, à la croissance quasi inexistante depuis plusieurs années ( peut-être croissance  à 1 % en2015), sans parler des trous financiers catastrophiques ( budget, sécu , chômage, collectivités locales).  Évidemment avec un chômage dramatique. Second élément la France a tout à craindre de la crise grecque car ce pourrait être l’occasion d’un choc de taux d’intérêt ( mécaniquement qui augmenterait la dette et affecterait la compétitivité). Le pays est en effet incapable de faire face à sa dette ( plus de 2000 milliards soit 30 000 euros par habitant), on emprunte pour rembourser, le remboursement de la dette est le premier poste du  budget français. La  Grèce écartée de l’Euro la France figurerait parmi les pays les plus fragiles et Bruxelles s ferait preuve de moins de tolérance  par rapport aux nouveaux déficits. En fait Hollande ne connaît pas grand chose de l’économie ( il a été nommé à la cour des comptes mais n’y pratiquement jamais mis les pieds, ce qui ne l’empêchera de toucher la retraite qui se cumulera avec d’autres) ; en outre il n’a en réalité qu’une préoccupation : 2017. D’où sa déclaration surréaliste

« Aujourd’hui, l’économie française est robuste, bien plus robuste qu’il y a quatre ans et elle n’a rien à craindre de ce qui pourrait se produire». Ensuite le bla-bla habituel.: « La France est toujours disponible pour que le dialogue puisse reprendre aujourd’hui ou demain mais, demain, cela dépendra de la réponse du référendum », ajoutant que  »la France est pour que la Grèce reste dans la zone euro ».

Tu parles c’est Merkel qui commande !

Aéroport de Toulouse : à vendre sur le Bon coin ?

Aéroport de Toulouse : à vendre sur le Bon coin ?

On vend les bijoux de famille au premier venu, y compris à la mafia. Dernier exemple en  date l‘aéroport de Toulouse. ‘L’ acheteur chinois a disparu ! Et  l’opérateur canadien lui est interdit bancaire par la Banque mondiale. Finalement uen solution seraiat de vendre à la Grèce ou à la Russie avec en prime AirBus.l L a question de la solvabilité pourraiat se poser mais on pourraiat comme en bourse acheter à crédit peut être même revendre avec une plus value, peut-être à L’Etat islamique.  Ou alors au concurrent Boeing. Pourquoi ne pas passer une annonce sur le bon coin ? En tout cas le  riche industriel chinois est le PDG de Symbiose qui a signé l’acquisition en avril dernier à hauteur de 49,9 % de la société de gestion de l’aéroport de Toulouse en effet disparu. . Selon certaines sources Mike Poon ferait l’objet d’une procédure de justice dans son pays pour «corruption». «Il a totalement disparu des écrans radars il y a environ un mois», explique Maître Christophe Lèguevaques, avocat du collectif des opposants à la privatisation du quatrième aéroport de France, «nous avons appris cela en plein salon du Bourget. Est-il interrogé pour des malversations dans son pays? C’est la rumeur qui court depuis plusieurs jours». L’aéroport était évalué à 150 millions d’euros, et Mike Poon en avait proposé 308 millions. «Cette proposition nous semblait relativement bizarre. Le gouvernement expliquait que le projet proposé allait dynamiser l’aéroport, poursuit l’avocat toulousain, cet aéroport n’a pas été privatisé, mais nationalisé au profit de l’État chinois». Et Christophe Lèguevaques de conclure: «Nous disons ça suffit. L’État a les cartes en main pour faire toute la lumière sur cette affaire. Des emplois sont en jeu!» Le 18 avril dernier, Mike Poon déclarait au quotidien régional La Dépêche du Midi : «vous verrez que nous tiendrons les promesses que nous avons faites». Il assurait vouloir «favoriser le développement de vols internationaux et en particulier en provenance de l’Asie et de la Chine» et investir 1,4 milliard d’euros d’ici à 2020.«Les suspicions de corruption doivent conduire à renoncer à la privatisation de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, sans attendre le recours au conseil d’État». Cette disparition mystérieuse ne semble pas inquiéter certains membres du conseil de surveillance de l’aéroport: «pour l’instant, rien ne change». Chantal Beer-Demander, la présidente du Collectif d’opposants à la privatisation est catégorique: «les suspicions de corruption devraient amener le gouvernement à publier le pacte d’actionnaires et le projet industriel pour l’aéroport. Elles doivent surtout conduire à renoncer à la privatisation de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, sans attendre le recours au conseil d’État que nous avons déposé avec nos conseils. Il n’a pas que Mike Poon qui est dans l’œil du cyclone avec son consortium. Il y a également l’opérateur canadien Lavalin dont on ne connaît pas le rôle dans cette nouvelle gestion. Lavalin est interdit bancaire par la Banque mondiale également pour des faits de corruption, en Libye notamment. On ne sait même pas si Monsieur Poon a fait le chèque de 308 millions. Il y a trop d’opacité dans toute cela.»

 

Inflation zéro en Allemagne

Inflation zéro en Allemagne

 

Seulement 0.1% inflation en Allemagne en juin. En cause sans doute le ralentissement économique aussi les prix de l’énergie. Après la baisse surprise des commandes industrielles en mai, il se pourraiat que la croissance allemande se tasse sous l’effet d’une  demande mondiale atone. Témoin la baisse de la production manufacturière en Chine.  L’inflation en Allemagne a quasiment été ramenée à zéro en juin, marquant un ralentissement nettement plus fort que prévu, le programme massif de rachat d’actifs de la Banque centrale européenne (BCE) tardant à porter ses fruits.  Les prix à la consommation en Allemagne ont augmenté de 0,1% en rythme annuel au mois de juin en données harmonisées aux normes de l’Union européenne (IPCH), un ralentissement nettement plus marqué que prévu, montre une première estimation officielle publiée lundi. Il s’agit du rythme d’inflation le plus faible depuis février, très loin de l’objectif pour la zone euro de la Banque centrale européenne, soit un taux inférieur à mais proche de 2%.  Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une inflation IPCH de +0,4% sur un an au mois de juin après une hausse de 0,7% en mai. Par rapport au mois précédent, les prix, en données harmonisées IPCH, ont baissé 0,2% alors que le consensus était à +0,2%. L’inflation en zone euro, qui sera publiée mardi à 09h00 GMT, est attendue en hausse de 0,2% sur un an en juin après une +0,3% en mai.  Toutefois, le chiffre de l’inflation allemande accroît le risque de voir le taux d’inflation de la zone euro ressortir en-dessous, souligne l’analyste de Commerzbank Marco Wagner. L’office fédéral de la statistique Destatis n’a pas publié de données détaillées sur les prix, les chiffres publiés dans les Länder laissent penser que cette baisse inattendue du rythme d’inflation est surtout due au secteur de l’énergie.   »Les chiffres d’aujourd’hui contribuent largement à justifier que la BCE mène son programme de rachats d’actifs jusqu’au bout », selon l’économiste de Capital Economics, Jennifer McKeown, qui note qu’il faudrait de nouvelles mesures de soutien dans le cadre de la politique monétaire européenne pour atteindre l’objectif inférieur à mais proche de 2%. « Même si la faiblesse en Allemagne sera partiellement compensée par l’inflation espagnole (…), nous nous attendons à voir de taux d’inflation de la zone euro tomber à environ zéro en juin », ajoute-t-elle. Selon les normes allemandes, l’inflation a été de -0,1% en juin et ressort à +0,3% annuellement, alors que le consensus était à, respectivement, +0,1% et +0,5%.

 

Les corps de 800 migrants naufragés repêchés…dans l’indifférence

Les  corps de  800 migrants naufragés repêchés…dans l’indifférence

 

A peine uen info dans les grands médias pour cette opération repêchage de 800 migrants noyés ; L’indifférence continue d’ailleurs puisque la question des quotas ayant été balayée par les Etats européens, ne reste que l’immigration sauvage . L’Europe après avoir déstabilisé nombre de pays du moyen orient ( Irak, Syrie, Lybie), pillé les ressources de pays africains s’étonnent maintenant de ces exilés de la guerre et de la misère en laissant notamment les italiens se dépatouiller avec ce drame. La marine italienne a annoncé lundi avoir commencé à repêcher les corps des quelque 800 migrants piégés à l’intérieur de l’épave d’un chalutier dont le naufrage il y a trois mois a décidé les pays de l’Union européenne à renforcer leur mission de sauvetage en mer Méditerranée. Le chalutier de 20 mètres de long a chaviré et coulé en avril alors qu’il approchait d’un navire marchand venu à sa rencontre, un drame sans précédent qui a provoqué une onde de choc en Europe. Trois navires italiens et des sous-marins téléguidés ont repêché des corps à bord de l’épave, qui repose par 370 mètres de fond à environ 135 km au nord des côtes libyennes, a indiqué la marine dans un communiqué qui ne fournit aucun autre détail. Le président du Conseil italien, Matteo Renzi, a souhaité que l’épave soit remontée à la surface « pour que le monde entier voit ce qui est arrivé ». Quelque 60.000 migrants venant principalement d’Afrique et du Proche-Orient ont débarqué sur les côtes italiennes cette année et plus de 2.000 ont péri pendant la traversée, selon les chiffres officiels.

 

Zone euro : détérioration du climat économique

Zone euro : détérioration du climat économique

 

Le sentiment économique s’est détérioré en juin dans la zone euro, alors que les analystes avaient anticipé un niveau de confiance inchangé, selon des données publiées lundi par la Commission européenne qui peuvent attester des premières inquiétudes concernant l’éventualité d’un défaut grec. L’indice mesurant ce sentiment est ainsi revenu à 103,5 contre 103,8 en mai. L’indice du climat des affaires est de son côté tombé à 0,14, contre 0,28 en mai et un consensus de 0,27. La Commission européenne a calculé ces indices sur la base d’enquêtes menées avant que les discussions entre la Grèce et ses créanciers ne se retrouvent dans l’impasse, mettant ainsi Athènes d’être en danger de défaut de paiement vis à vis du Fonds monétaire international (FMI) dès mardi.

Tsipras : non à cette Europe là

Tsipras : non à cette Europe là

 

Ce n’est pas vraiment une sortie de l’Europe que propose Tsipras dans son referendum mais un non à cette Europe là. Deux raisons, les propositions de Bruxelles ne permettent pas d’aborder la question fondamentale de la dette globale ensuite la Grèce a été humiliée. Par les eurocrates mais aussi par Juncker, oligarque luxembourgeois depuis 60 ans qui n’a jamais travaillé,  président de la commission qui adopte uen posture de clown pour faire alterner encouragement à la Grèce et condamnation. Un vrai comédien , organisateur de  l’exil fiscal de masse en faveur du  Luxembourg maintenant dépositaire de la morale et de l’orthodoxie européenne. En fait u politicard sulfureux et grossier au surplus condescendant. «  je me sui senti trahi » a-t-il déclaré à-propos des grecs ! «  il aurait pu ajouté dans ma conscience, dans mon âme et dans ma chair », théâtralement c’est meilleur ! . Le référendum de dimanche prochain a pour objectif de prolonger les négociations entre la Grèce et ses créanciers et non de la faire sortir de la zone euro, a déclaré lundi Alexis Tsipras, ajoutant que si les Grecs se prononçaient pour la poursuite de l’austérité, il ne faudrait pas compter sur lui pour appliquer une politique en ce sens. Lors d’une déclaration à la télévision d’Etat, le Premier ministre grec a appelé ses compatriotes à voter massivement en faveur du « non », en faisant valoir que le rejet de la dernière proposition des créanciers à une nette majorité permettrait à son gouvernement d’être mieux armé pour négocier. Alexis Tsipras, qui s’exprimait alors que des milliers de Grecs étaient rassemblés dans le centre d’Athènes en soutien au « non », a implicitement répondu à tous ceux qui s’interrogent sur son avenir politique en cas de victoire du « oui ». « Si les Grecs veulent continuer avec les plans d’austérité à perpétuité, ce qui nous empêchera de relever la tête… nous respecterons leur choix mais nous n’appliquerons pas (cette politique) », a-t-il déclaré.  Le chef de la gauche radicale s’est à nouveau dit convaincu du fait que les créanciers ne souhaitent pas la sortie de la Grèce de la zone euro en raison du « coût considérable » qu’aurait une telle initiative. « Je ne pense pas que leur intention soit de pousser la Grèce hors de l’euro mais de mettre fin aux espoirs qu’il puisse y avoir une politique différente en Europe », a-t-il souligné. Le Premier ministre a assuré que si les créanciers faisaient une nouvelle proposition acceptable aux yeux de son gouvernement ce lundi, Athènes rembourserait comme prévu l’échéance de 1,6 milliard d’euros due au Fonds monétaire international (FMI) ce mardi. Un responsable gouvernemental grec a indiqué lundi que la Grèce n’honorerait pas cette échéance, alors que les créanciers ont exclu toute nouvelle proposition ou négociation d’ici au référendum.   »Mon téléphone reste allumé toute la journée. Quiconque appelle, je décroche toujours », a conclu Alexis Tsipras.

 

La malbouffe tue l’agriculture aussi

La malbouffe tue l’agriculture aussi

 

Une émission remarquable sur France 3 lundi soir pour démonter  le système de la malbouffe et les conséquences également désastreuses pour les agriculteurs éleveurs. En gros les multinationales de l’agro alimentaire et la grande distribution ont imposé des normes de produits dangereux pour la santé , gonflé de produits chimiques et des prix dérisoires aux producteurs qui un à un quittent le métier. . ( tomates chimique, lait et poulet  aux OGM, poulet aux antibiotiques gonflé en 1 mois quand il en faudrait 3 !) ; bref de la merde, de la spéculation aussi pour les traders qui spéculent sur les denrée alimentaires et des paysans franaçis dépendants et misérables. Au fait Hollande avait promis de mettre fin à la spéculation sur les denrées alimentaires , depuis il a oublié !  Pas étonnant que le monde agricole batte vraiment la campagne et ne soit pas dans son assiette. Comme on ne peut pas imaginer que le monde politique ait sciemment précipité le monde rural dans le désespoir, force est de constater que les meilleures intentions du monde au départ, peuvent provoquer un désastre absolu à l’arrivée. La preuve ce soir sur France 3 avec « Que mangeons-nous vraiment? », une enquête à conseiller même aux célibataires de L’Amour est dans le pré en face sur M6. Histoire de leur « fournir » un bon résumé de l’évolution-dévaluation de leur secteur en 60 ans. On retient en vrac la décision d’Edgard Pisani de lancer en 65 la Bretagne dans « le tout export » de cochons et volailles ou la décision des paysans français de « se mettre au tout soja » après avoir été inondés de films de propagande américains vantant les qualités miraculeuses de cette légumineuse sans voir et savoir que l’Amérique cherchait un second marché pour écouler ses excédents et « asservir » littéralement nos exploitants. Quelle tristesse de voir ce soir sur France 3 un éleveur attachant devenir la nounou de 56.000 poussins livrés pour être engraissés en batterie et en 31 jours top-chrono jusqu’à ce qu’ils atteignent 1,4 kg pile poils (pardon, pile plumes), poids exigé par des pays arabes qui préfèrent pourtant aujourd’hui les volailles brésiliennes ou polonaises, d’où une faille et des faillites. Eté que dire des industriels du lait qui, fixant eux-mêmes les prix, veulent tout de même « payer encore moins ». Exemple avec les (quelques) inflammations de tétines de vache, inoffensives pour l’homme mais pratiques pour l’industrie laitière, qui inflige par principe des pénalités lui rapportant dit-on 140.000.000 d’euros par an. Ben voyons ! Ya-t-il des raisons d’espérer pour le monde agricole et donc pour le consommateur ? Oui, au nom du principe selon lequel il vaut mieux mourir debout, des éleveurs et des producteurs de fruits et légumes ont fait le pari de la qualité et du « grand air ». Aucun ne le regrette. Toujours endettés mais plus heureux et moins dépressifs.

 

UberPop : garde à vue des dirigeants

UberPop : garde à vue des dirigeants

 

 

Deux raisons sans doute qui ont motivé cette garde à vue, d’abord et surtout la banalisation dut travail au noir que voulait promouvoir cette société dans le secteur des taxis. Ensuite aussi le mépris affiché vis-à-vis des lois nationales et l’arrogance de dirigeants pétris de culture américaine  et de business modèle de voyous. L’organisation des taxis mérite certes d’être sérieusement revue mais pas à la manière sauvage de UberPop. N’oublions pas que c’est la puissance publique qui a organisé la rareté avec le contingentement des licences qui de ce fait ont pris des valeurs démentielles. C’est donc à l’Etat de réguler et progressivement de supprimer la valeur de ces licences ( comme cela a été faiat dans le transport de marchandises avec les licences précédemment payantes également).  La police judiciaire parisienne a placé ce lundi les deux dirigeants d’Uber France en garde à vue, dans le cadre d’une enquête sur l’application UberPop, interdite en France.  Après les chauffeurs de taxi la semaine dernière, la police s’attaque à UberPop. La police judiciaire parisienne a placé les deux dirigeants d’Uber France en garde à vue ce lundi, dans le cadre d’une enquête ouvert en novembre 2014.Le directeur général Thibaud Simphal et le directeur pour l’Europe de l’Ouest Pierre-Dimitri Gore Coty sont entendus par la police ce lundi. Au mois de mars, le siège d’Uber France à Paris, avait été perquisitionné. Des ordinateurs et des téléphones, ainsi que des documents avaient été saisis.  Le service UberPop est illégal en France et la loi Thévenoud du 1er octobre 2014 a même renforcé les sanctions possibles contre l’application. L’enquête de la police judiciaire parisienne vise également des faits présumés de « conservation illégale de données à caractère personnel au-delà de la durée prévue« .  Uber conteste depuis plusieurs mois cette loi, qui encadre l’activité des voitures de transport avec chauffeur (VTC). La maison-mère américaine a déposé deux plaintes contre la France auprès de la Commission européenne, pour faire annuler cette loi.

 

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Faux-cul Lagarde (FMI) veut aider la Grèce

Faux-cul Lagarde (FMI) veut aider la Grèce

 

A peine  faux cul Lagarde qui s’est montrée d’une  intransigeance rare vis à vis de la Grèce ( se retirant  même avant tout le monde des négociations). En fait Lagarde n’est que la voix des Etats-Unis comme elle n’était que la voix du trésor quand elle était ministre des finances en France. Un sorte de voix céleste, jamais un dérapage mais jamais la moindre originalité ou humanité. Bref le robot technocratique. Mais elle vient avec retard de prendre conscience des dégâts possibles de la situation grecque et de la contagion possible. Du coup  sa communication laisse entendre qu’elle reste ouverte à une solution de sauvetage: alors que la zone Euro a fixé au 30 juin la fin des aides à la Grèce, le FMI va surveiller attentivement l’évolution de la situation en Grèce et « dans les pays voisins », et se tient prêt à apporter « son assistance » en cas de nécessité, a déclaré sa directrice générale dimanche 28 juin. On ne sait pas s’il s’agit d’uen assistance sociale ou financière.  La dirigeante a par ailleurs estimé que la zone euro était en « position de force » ( ça veut dire quoi ?) pour faire face aux répercussions la crise grecque et maintenir « la stabilité » de la région. « Les prochains jours vont être importants (…) Le FMI va (…) continuer à surveiller la situation en Grèce et dans les pays voisins et se tient prêt à apporter son assistance en cas de nécessité », a déclaré la dirigeante, sans préciser exactement la nature de cette aide (technique, financière). Les ministres des Finances de la zone euro ont refusé samedi d’étendre le programme d’aide en cours, qui expire mardi alors que le gouvernement grec va organiser le 5 juillet un référendum sur la proposition de ses créanciers (BCE, FMI et Commission européenne) qui préconise des coupes budgétaires en échange d’argent frais.  La directrice du FMI s’est par ailleurs dite « déçue » de l’échec de ces négociations avec Athènes mais a réaffirmé sa volonté de continuer à « engager » le dialogue avec les autorités grecques. « La zone euro est aujourd’hui en position de force pour répondre efficacement et en temps utile à l’évolution de la situation », a par ailleurs déclaré Mme Lagarde, estimant que les autorités européennes s’étaient engagées à faire usage de « tous les instruments disponibles » pour contenir la crise grecque. En clair comme on-dit « à prendre des mesures » !

Créanciers : Des prêts à la Grèce pour rembourser …les créanciers

Créanciers : Des prêts à la Grèce pour rembourser …les créanciers

 

La grosse ficelle des créanciers n’a pas marché. Pour résumer, il proposait de prêter 15 milliards à la Grèce mais pour se rembourser eux-mêmes ; En fait pas un euro pour la Grèce mais des contraintes en terme d’austérité. Du coup Tsipras a fait les comptes mieux vaut ne rien rembourser du tout que de prendre  le risque de mesures très impopulaires. En plus c’était un plan à court terme. La question du long terme n’est pas abordée car il s’agit de l’impossibilité de rembourser toute la dette 315 milliards. Une situation qui n’est pas sans ressembler à celle de la France ( 2000 milliards d’endettement soit 30 00 par habitant) qui pour l’instant rembourse  les intérêts ( et encore en empruntant). La France ne  pourra pas non plus rembourser la totalité ou alors en monnaie de singe ( avec inflation et la baisse de l’euro d’ailleurs en cours). D’autres pays sont dans la même situation. En cause surtout la quasi absence de croissance. On se réjouit aujourd’hui d’une  reprise à 1.1% en 2015 ! Dans la période 1974-1974 c’était plus de 5%.

en valeur

en volume

Champ : France.
Source : Insee, comptes nationaux, base 2010.

2000

5,5

3,9

2001

4

2

2002

3,2

1,1

2003

2,7

0,8

2004

4,5

2,8

2005

3,6

1,6

2006

4,6

2,4

2007

5

2,4

2008

2,6

0,2

2009

-2,8

-2,9

2010

3,1

2

2011

3

2,1

2012

1,3

0,2

2013

1,4

0,7

2014

0,8

0

Même chose en pire en Grèce où l’endettement a tué la croissance…qui a augmenté la dette …..qui a tué la croissance . Et de toute manière l’erreur fondamentale c’est l’entrée de la Grèce dans l’Euro ( grâce aux chiffre truqués de Goldman Sachs dont le président Europe était alors Mario Draghi, présidenet de la BCE !)  Le plan grec relève d’une  politique de gribouille.  L’argent proviendrait de plusieurs sources. Les 7,2 milliards d’euros du programme d’aide qui restent disponibles seront versés peu à peu. Immédiatement, la BCE pourrait verser à Athènes les 1,8 milliard d’euros de bénéfices réalisés sur la détention des obligations d’Etat grecques dans le cadre du programme SMP, ce qui permettrait de faire face à l’échéance du 30 juin envers le FMI où la Grèce doit verser 1,5 milliard d’euros. Les banques seraient recapitalisées à hauteur de 3 milliards d’euros pour leur permettre de sortir de leur dépendance au programme de liquidité d’urgence ELA. Enfin, le FMI viendra également apporter 3,2 milliards d’euros. Avec ces fonds, la Grèce pourra faire face à l’ensemble de ses obligations de l’été, notamment les 6,7 milliards d’euros qu’elle doit à la BCE en juillet et en août. Mais aussi les 2,5 milliards d’euros dus au FMI d’ici fin novembre en plus des 1,6 milliards d’euros du 30 juin. Au final, avec les fonds versés, Athènes pourra rembourser 10,8 milliards d’euros. Quasiment toute la somme versée (si on ôte les sommes versées aux banques) ira donc aux créanciers…

Hollande encore un conseil extraordinaire lundi

Hollande encore un conseil extraordinaire lundi

 

Ça devient une habitude, Hollande convoque le lundi un conseil extraordinaire, cette fois pas sur le terrorisme mais sur la crise grecque. ça change quoi ces conseils ? Rien cela permet  de montrer que l’Etat est là, Hollande aussi. En général avec de nombreuses caméras pour mettre en scène le non –événement. Que peut la France dans l’affaire grecque ? Rien ! En cause la situation catastrophique d’un pays en matière d’endettement ( 2000 milliards soit de l’ordre de 30 000 euros par habitant). Vis-à-vis de Merkel la patronne de l’Europe Hollande pèse rien ( comme Sarko précédemment). Avec une croissance atone ( 1.1 ou 1.2%), un chômage qui progresse toujours des équilibres financiers désastreux) la France n’a plus doit à la parole. Tout cela sans doute pour sortir un communiqué indiquant qu’il faut continuer de négocier. Bref l’insignifiance ou l’impuissance politique médiatisée. Le président de la République, François Hollande réunira donc un Conseil restreint ce lundi à 9h pour évoquer la situation en Grèce. François Hollande a convoqué lundi matin un Conseil restreint afin d’évoquer la situation de la Grèce, qui a quitté les négociations avec ses créanciers et reste sous la menace d’un défaut de paiement, a annoncé l’Elysée dimanche.  Ce conseil restreint aura lieu à 9h, précise la présidence de la République dans un communiqué. Le Premier ministre, Manuel Valls, a dit croire dimanche qu’un accord était encore possible, propos qu’a également tenu dans l’après-midi le Commissaire européen aux affaires économiques, Pierre Moscovici.  Le gouvernement grec a mis fin aux négociations et convoqué un référendum sur le plan soumis par ses créanciers le 5 juillet prochain, ce qui a conduit les ministres des Finances de la zone euro à refuser de prolonger l’actuel programme de renflouement alors que la Grèce se trouve devant une échéance de 1,6 milliard d’euros à rembourser mardi au Fonds monétaire international.

 

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