Archive mensuelle de mars 2013

Economie, politique, société: pages les plus regardées 31 mars 2013

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

 

 

Le pape François de Corrèze et l’archevêque Jean-Marc de Nantes

Le pape François de Corrèze et l’archevêque Jean-Marc de Nantes

 

Des députés PS qui pensent que Hollande gère la France comme le conseil général de Corrèze et Montebourg qui dit à Ayrault qu’il gère le pays  comme le conseil municipal de Nantes ; pas de quoi être rassuré sur la gouvernance du pays. Hollande a fait un aveu fondamental lors de son intervention télévisée : il ne savait pas, il y a dix mois, que la crise était aussi grave et allait durer. ! De quoi être inquiet sur les compétences de nos dirigeants. Certes la crise ne date pas d’aujourd’hui notamment l’endettement qui fête ses trente ans ; mais notre épiscopat politique entretient des liens ésotériques avec les réalités économiques et sociales. Pour preuve, un jour on dépense sans compter, on taxe,  on embauche des fonctionnaires, quelques mois après, le contraire,  c’est la détaxe et l’austérité. Du coup on a du mal à comprendre l’évolution du montant du denier du culte et surtout son efficacité. L’homélie télévisée du pape François a été d’une grande indigence et de la plus grande confusion ; exemple quand on confond dématérialisation des procédures et simplification du contenu même de l’arsenal administratif et fiscal. Pas étonnant que 66% des français ait jugé ce sermon négatif. Paradoxe, Hollande et Ayrault ne suscitent  pas de haine ou de mépris ; nos deux ecclésiastiques seraient plutôt sympathiques ; ils sont tout simplement d’une nullité affligeante. Rarement une intervention télévisée d’un président aura été aussi déstructurée et incohérente. La seule ligne reconnaissable – recommandée bien sûr par les éminences du service de  services de com.- : faire le chef et en permanence employer : je, je, je…Un peu court comme contenu. A cet égard (comme on dit chez les pontifes de l’énarchie), le tort des services de com. élyséens, c’est avoir autorisé le pape francois à  prononcer son homélie en français. En latin, il est certain que le discours aurait pris une dimension plus religieuse et plus solennelle, ce qui comptait c’était la tonalité pas vraiment les paroles. Du coup, les fidèles se font de moins en moins nombreux, 30% à peine ;  on glisse doucement vers les 20% (comme Jospin). Même ceux qui ont voté pour Hollande rejoignent les mécréants.  Une perte de foi qui pourrait bien mettre en cause l’existence même du phénomène de professionnalisation de l’épiscopat politique en France, en particulier au PS ( mais pas seulement).

Sondage popularité : Hollande un bon président pour 22% seulement !

Sondage : Hollande un bon président pour 22% seulement !

 

Seuls 22% des Français estiment que François Hollande est un bon Président de la République, contre une majorité absolue, 51%, qui considèrent qu’il est un mauvais Président, 27% n’ayant pas souhaité se prononcer, selon un sondage CSA pour BFM-TV. Selon cette enquête, diffusée le jour d’une intervention télévisée du chef de l’Etat pour rassurer les Français, les cadres (63%), les personnes travaillant à leur compte (59%), et les retraités (55%), sont particulièrement sévères quant à sa capacité à remplir sa fonction. François Hollande est considéré comme un bon président de la République par 60% de ses électeurs de premier tour, proportion qui n’est que de 48% parmi ceux qui l’ont choisi au second tour, le 6 mai dernier. Ce sondage a été effectué les 26 et 27 mars auprès d’un échantillon national représentatif de 961 personnes âgées de 18 ans et plus. Selon un sondage LH2 pour Le Nouvel Observateur diffusé mercredi, moins d’un an après son élection à la présidence de la République, seuls 27% des Français sont satisfaits de François Hollande alors que 68% se déclarent déçus.

 

Austérité : 38 ministres pour quoi faire ? Ou la mafia politique et administrative

Austérité : 38 ministres pour quoi faire ? Ou la mafia politique et administrative

 

Hollande n’a pas été très clair  sur les économies de l’Etat : 2 milliards pour le regroupement des achats des ministères (à prouver car les structures sont très différentes) et quelques centaines de millions pour le choc de dématérialisation des procédures  Il n’a surtout pas abordé le cout des structures politiques et administratives (nombre de collectivités et d’administrations) ; Encore moins le nombre de ministre : 38 ! On se demande pour quoi faire alors qu’une douzaine serait nécessaire en cette période de crise. La plupart de ces ministres ne servent à rien sinon qu’à justifier des budgets inutiles. Or c’est la question centrale car ces ministres, ces administrations justifient chaque jour leur existence avec des normes, des effectifs, des prélèvements fiscaux qui étouffent le pays ; même chose au parlement, plus de 800 parlementaires là une 200 environ serait suffisants ; Des parlementaires qui ne cessent de pondre des textes législatifs contraignants qui plombent aussi compétitivité et initiative. Un problème cependant, la classe politique vit de cette surabondance de superstructures, la plupart des politiques sont d’ailleurs des fonctionnaires ou se reclassent dans des organismes parapublics (président  ou directeur de ceci, de cela). Hollande est un pur produit de ce système.  A la sortie de l’ENA, il devient conseiller politique et bien qu’affecté à la cour des comptes n’y mettra pratiquement jamais les pieds (où sont ses rapports ?) ; dommage car il aurait pu acquérir un peu de compétences en matière de comptes publics. Finalement une vraie carrière politique, un métier quand il ne s’agit pourtant que d’un service qui devrait être temporaire ! Dès lors les solidarités entre le politique et l’administration sont fortes, on sort des mêmes écoles, on fait des va et viens entre les cabinets, l’administration et les organismes para public. Une vrai mafia, avec ses codes, sa hiérarchie, ses passe droits. Nombre de politiques fonctionnaires ne mettent jamais les pieds dans leur administration et font de la politique aux frais du contribuable (pour preuve, certains n’ont même pas de bureau !). Cela vaut pout toutes les formations politiques. Dès lors inutile d’espérer  le grand choc de compétitivité dans cette bureaucratie qui tue la compétitivité et la consommation.

Congo: la Chine poursuit la colonisation de l’Afrique

Congo: la Chine poursuit la colonisation de l’Afrique

La France s’occupe de politique et démocratie en Afrique et pendant ce temps là la Chine fait du commerce ; La colonisation du continent  par les chinois est largement entamée avec le pillage de ressources, elle est  facilitée par la corruption de responsables africains. Les Chinois se désintéressent de la politique, de la démocratie ou du développement, ils font du.  commerce, le plus souvent en n’employant aucun africain sur place mais avec des « condamnés chinois ». Les ambassades françaises elles délaissent l’aspect économique » le commerce, c’est sale » pour nos diplomates modèle 1900 modifié 1930.  Une colonisation rampante qui laisse indifférente la communauté internationale. Les responsables congolais et chinois ont, en présence de Denis Sassou Nguesso et Xi Jinping, conclu onze accords de plusieurs millions d’euros dans les secteurs de la coopération, l’économie, la communication, les infrastructures et de la banque, d’après un document officiel reçu à l’AFP.  Ces accords s’ajoutent à ceux déjà en cours, comme le financement de plus de 500 km de route entre Brazzaville et Pointe-Noire (capitale économique) et la construction de nouveaux quartiers.  En fin d’après-midi, Xi Jinping, s’est adressé au parlement congolais.   »Nous avons la mission historique de réaliser le développement national et le bonheur de nos peuples », a-t-il dit devant l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en congrès.   »A l’avenir le développement de la Chine sera une opportunité sans précédent pour l’Afrique; de même que le développement de l’Afrique le sera pour mon pays », a-t-il ajouté dans un discours souvent interrompu pas des applaudissements.   »Les récentes évolutions de la situation internationale nous ont non seulement apporté des opportunités de développement mais aussi posé de sérieux défis: la recherche de la paix », a poursuivi Xi Jinping, qui doit inaugurer un hôpital et une bibliothèque samedi avant son retour à Pékin. Revenu au pouvoir par les armes en 1997 après avoir été à la tête de l’Etat de 1978 à 1992, Denis Sassou Nguesso, qui aura 70 ans cette année, a été élu en 2002 et réélu en 2009 pour un deuxième septennat.  Officiellement, la France – dont l’aide a atteint plus de 24 millions d’euros en 2011 – reste le premier partenaire économique et financier du Congo: les exportations françaises ont atteint 590 millions d’euros en 2012 et la plus grande partie du pétrole est extraite par le groupe français Total.  Mais ces dernières années, la Chine, devenue première consommatrice du bois congolais, a renforcé son partenariat avec le Congo. Elle a entre autres construit un hôpital dans le sud de la capitale et étendu l’aéroport de Pointe-Noire, épicentre de l’activité pétrolière qui rapporte 5 milliards d’euros par an au pays mais où 70% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté.  Elle a aussi bâti le très moderne aéroport Maya Maya ainsi que le barrage d’Imboulou, à 260 kilomètres au nord de Brazzaville, le plus grand du pays.  Auparavant, en Afrique du Sud, le président chinois avait participé au sommet des grands pays émergents dits Brics – Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – et s’était rendu en Tanzanie. Lors de ces étapes, il avait souligné son attachement aux relations sino-africaines.  La Chine est devenue depuis 2009 le premier partenaire commercial de l’Afrique. M. Xi a assuré que les relations Chine-Afrique « allaient s’intensifier » sous sa présidence et rappelé que leurs échanges commerciaux avaient déjà bondi jusqu’à atteindre 200 milliards de dollars l’an dernier.   »La Chine va continuer à étendre ses investissements et poursuivre sa coopération avec l’Afrique, conformément à son engagement de fournir 20 milliards de dollars de crédits aux pays africains entre 2013 et 2015″, avait annoncé M. Xi, investi mi-mars président de la République populaire de Chine.

Montebourg à Ayrault : « tu fais chier la terre entière avec ton aéroport de Notre Dame des Landes »

Montebourg à Ayrault :  « tu fais chier la terre entière avec ton aéroport de Notre Dame des Landes »

 

Ambiance cordiale au gouvernement ; tout va bien, juste un petit reproche à Ayrault « tu fais chier la terre entière avec ton aéroport de Notre Dame des Landes et tu gères la France comme le conseil municipal de Nantes » ; ce qui n’est pas faux. En effet Ayrault c’est un peu le Mauroy de Mitterrand ; une sorte de girouette à laquelle on faiat faire une politique socialiste pendant quelques mois puis on passe à l’austérité. De ce point de vue 2013 ressemble à 1982 et Ayrault à Mauroy. Dans le livre « Florange, la tragédie de la gauche » (Editions Plon), les journalistes Valérie Astruc et Elsa Freyssenet affirment que le ministre du Redressement productif s’en est pris vertement au Premier ministre en décembre 2012 lorsque les deux hommes s’opposaient au sujet d’une éventuelle nationalisation du site industriel mosellan de Florange.  Selon les deux journalistes, M. Montebourg aurait alors dit à M. Ayrault: « Tu fais chier la terre entière avec ton aéroport de Notre-Dame-des-Landes, tu gères la France comme le conseil municipal de Nantes ».   »Oui », confirme M. Ayrault dans le JDD, le ministre du Redressement productif lui a bien lancé ces attaques.  De telles critiques contre le chef du gouvernement ne mériteraient-elles pas un renvoi de M. Montebourg? « Ce qui compte pour moi, c’est l’action de mon gouvernement pour le redressement du pays, sous l’autorité du chef de l’Etat », rétorque M. Ayrault. « Nous sommes une équipe, nous devons jouer collectif », ajoute-t-il.   »Quand on demande des efforts aux Français, on doit avoir un comportement exemplaire », précise M. Ayrault, convaincu que ses ministres « travaillent d’arrache-pied au service de l’intérêt général ».

 

Déficit- Cazeneuve « 3% » du PIB » en 2014 ou 2024 ?

Déficit- Cazeneuve « 3% » du PIB » en 2014 ou 2024 ?

C’était sûr le déficit devait être ramené à 3% en 2013, pas de chance on a plongé à 4.8% en 2012 ; alors on repousse en 2014 sans aucune garantie car il faudrait à la fois cumuler de fortes économies et des recettes d’une croissance improbable. Au moins ça ne mange pas de pain et ça rassure la commission européenne qui n’en connaît pas davantage sur le sujet que notre ministre. Le ministre du Budget Bernard Cazeneuve a estimé samedi que la France devait « se conformer » à une réduction de son déficit public à 3% du produit intérieur brut fin 2014, dans un entretien accordé au Monde, alors que Bruxelles réclame qu’il s’établisse « nettement en dessous ».   »L’objectif est de se conformer aux 3% », a répondu M. Cazeneuve à la question: « Faudra-t-il faire 3% de déficit en 2014 ou, comme l’a demandé (le commissaire européen aux Affaires économiques) Olli Rehn, +nettement+ moins ? ».   »Il faudra pour cela la plus grande rigueur », a ajouté le nouveau ministre délégué chargé du Budget.  Le gouvernement a déjà abandonné il y a un mois l’espoir de réduire les déficits de l’Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités territoriales à 3% du PIB dès cette année comme il s’y était engagé vis-à-vis de ses partenaires européens.  Il négocie actuellement un délai avec la Commission européenne. Bruxelles réclame en échange que le déficit public s’établisse « nettement en dessous de 3% » en 2014.   »Les discussions se passent bien », a affirmé le ministre. « Il y a un climat de confiance qui doit être entretenu. C’est pour cela que la France ne saurait déroger à ses objectifs de réduction des déficits », a-t-il ajouté.  Il a par ailleurs réaffirmé que la réduction des dépenses publiques représenterait « l’essentiel de l’effort en 2014″.  Les services publics « risquent d’être mis en cause si nous laissons filer dettes et déficits », a-t-il ajouté. Il a dit souhaiter « que l’ensemble des opérateurs de l’Etat et autres délégations interministérielles voient leur action précisément évaluée pour éviter doublons, frais de structures et dépenses inutiles ».  Interrogé sur l’annonce faite jeudi par le président François Hollande selon laquelle la taxe à 75% sur les revenus supérieurs à un million d’euros serait finalement payée par les entreprises, M. Cazeneuve a rejeté l’idée que cela puisse compromettre les relations avec les entrepreneurs.   »Cette décision ne concernera que les entreprises qui choisissent de distribuer des rémunérations très élevées, je dirais même indécentes, alors que l’ensemble des salariés font des sacrifices », a-t-il argué. « Le gouvernement doit réconcilier les Français avec les entreprises », a-t-il ajouté.

 

 

Montebourg à Ayrault : « tu gères la France comme le conseil municipal de Nantes »

Montebourg à Ayrault : « tu gères la France comme le conseil municipal de Nantes »

Jean-Marc Ayrault confirme, dans une interview au Journal du dimanche, que son ministre Arnaud Montebourg, avec qui il était en désaccord à propos de Florange, l’a notamment accusé de « gérer la France comme le conseil municipal de Nantes ». Dans le livre « Florange, la tragédie de la gauche » (Editions Plon), les journalistes Valérie Astruc et Elsa Freyssenet affirment que le ministre du Redressement productif s’en est pris vertement au Premier ministre en décembre 2012 lorsque les deux hommes s’opposaient au sujet d’une éventuelle nationalisation du site industriel mosellan de Florange. Selon les deux journalistes, Arnaud Montebourg aurait alors dit à Jean-Marc Ayrault: « Tu fais chier la terre entière avec ton aéroport de Notre-Dame-des-Landes, tu gères la France comme le conseil municipal de Nantes ». « Oui », confirme le Premier ministre dans le JDD, le ministre du Redressement productif lui a bien lancé ces attaques. De telles critiques contre le chef du gouvernement ne mériteraient-elles pas un renvoi d’Arnaud Montebourg? « Ce qui compte pour moi, c’est l’action de mon gouvernement pour le redressement du pays, sous l’autorité du chef de l’Etat », rétorque Jean-Marc Ayrault. « Nous sommes une équipe, nous devons jouer collectif », ajoute-t-il. »Quand on demande des efforts aux Français, on doit avoir un comportement exemplaire », précise Jean-Marc Ayrault, convaincu que ses ministres « travaillent d’arrache-pied au service de l’intérêt général ».

 

Ayrault : on ne touche pas aux « petites retraites » ; donc aux autres !

Ayrault : on ne touche pas aux « petites retraites » ; donc aux autres !

Dans une interview au JDD Ayrault reprend l’expression de Hollande «  o ne touche pas aux petites retraites ou aux retraites de base ». Ce qui ne veut rien dire car il n’y a pas de définition juridique pour les désigner. Autant dire clairement que pratiquement toutes les retraites seront concernées par la baisse (on a commencé en 2013) exceptions peut-être de celles de 7 à 800 euros.

S’agissant des retraites, le chef de l’État parle d’augmenter la durée de cotisation. Combien de temps faudra-t-il travailler et jusqu’à quel âge?
L’espérance de vie a considérablement augmenté. On vivra plus longtemps à la retraite que nos parents et grands-parents. Tout le monde le comprend. Mais les régimes de retraite seront en déficit de 20 milliards d’euros en 2020 si nous ne faisons rien. Plusieurs options doivent être débattues. Il y a un préalable : il n’est pas question que les petites retraites soient pénalisées. Et n’oublions jamais que nous avons la chance d’avoir une grande vitalité démographique qui nous assure que nous n’aurons pas, dans trente ou quarante ans, les mêmes difficultés que d’autres pays pour payer les retraites.

Repousserez-vous l’âge légal au-delà de 62 ans ? Nous ne toucherons pas à l’âge légal. Le fil conducteur de nos décisions, c’est la justice. Cette réforme traitera la pénibilité au travail, la complexité des régimes et résoudra les inégalités. Au final, nous paierons les retraites, nous préserverons les plus petites retraites, et nous pérenniserons les régimes de retraite pour les générations à venir

Malte : non aux russes dans les banques

Malte :  non aux russes dans les banques

Le ministre des Finances de Malte, Edward Scicluna, s’est félicité que son pays n’ait jamais voulu faire d’affaires avec les banques russes, une décision dans laquelle il se sent conforté par les déboires de Chypre.   »Dès le milieu des années 90 nous avons décidé de ne pas laisser entrer les banques russes et ce type d’affaires », a déclaré M. Scicluna dans un entretien au site allemand Spiegel Online publié samedi. « Notre appréciation n’a jamais changé et aujourd’hui nous nous sentons confortés dedans », a-t-il ajouté.  M. Scicluna a réaffirmé, comme plusieurs dirigeants maltais ces derniers jours, que « le secteur bancaire maltais (était) robuste et stable ».  La presse internationale avait spéculé en milieu de semaine sur les dangers que pourrait courir le secteur bancaire maltais, après le plan draconien élaboré pour éviter la faillite à Chypre.  Beaucoup de capitaux russes sont déposés auprès des banques chypriotes, et les propos de M. Scicluna s’inscrivent en faux contre les spéculations selon lesquelles les investisseurs russes pourraient maintenant se tourner vers Malte comme nouvelle destination de leurs fonds.

 

Hollande : l’emploi mais sans croissance ?

Hollande : l’emploi mais sans croissance ?

 

Il paraît peu vraisemblable qu’une croissance significative (au moins 1.5%) puisse créer des emplis avant 2015 au meiux . Pourtant François Hollande s’est fixé comme cap de renouer avec la croissance, un objectif qui va se heurter à l’affaiblissement du potentiel de l’économie française avec la crise et aux nouveaux efforts budgétaires à consentir en 2014 si la reprise tarde. « Ma priorité, c’est l’emploi mais mon cap c’est la croissance », a déclaré le chef de l’Etat lors de son intervention sur France 2, jeudi soir, destinée à reconquérir une opinion de plus en plus défiante. S’il a réitéré à cette occasion son objectif d’inverser la courbe du chômage d’ici fin 2013, il n’a fixé aucun horizon pour le retour de la croissance même si les deux sont liés. Certes, l’éventualité d’une embellie sur le front de l’emploi peut être confortée par la perspective d’un rebond d’autant plus marqué que l’activité aura été déprimée en 2013. « Il y a une similitude entre l’épisode de récession de 1991-1993 puis l’épisode de reprise contrariée des années 1994-1996 et le profil de croissance 2008-2012″, relevait Olivier Passet, directeur des études économiques de Xerfi, en début d’année. « 2013 pourrait ressembler à l’année 1997, l’aube d’un cycle de croissance compensatoire dans sa durée et son ampleur », estimait-il alors, soulignant par ailleurs l’amélioration de l’environnement international et un contexte de taux d’intérêt exceptionnel avec des taux réels nuls ou quasi nuls. Mais la capacité de rebond de l’économie française, comme celle de plusieurs de ses partenaires de la zone euro, est mise à mal par les dégâts occasionnés par la crise financière de 2008-2009, souligne Patrick Artus, responsable des études économiques de la banque Natixis. Selon lui, les prévisions actuelles pour 2014 et au-delà pour ces pays se fondent sur une appréciation trop optimiste de leur « croissance potentielle », que les économistes définissent comme le niveau de production correspondant à l’utilisation normale et efficace de l’ensemble des ressources productives.  

 

Chypre : 60% de perte pour les gros déposants

Chypre : 60% de perte pour les gros déposants

 

Les titulaires de comptes de la plus grande banque de Chypre, la Bank of Cyprus vont perdre autour de 60% de leur épargne au-dessus de 100.000 euros, a confirmé samedi la banque centrale du pays, durcissant les conditions du sauvetage qui a évité à l’île la faillite. Le décret officiel publié samedi confirme que la Bank of Cyprus distribuera des actions correspondant à seulement 37,5% de leur épargne au-delà de 100.000 euros. En vertu de ce décret, 22,5% des dépôts de plus de 100.000 euros à la Bank of Cyprus ne porteront pas intérêt. Les 40% restants continueront de porter intérêt mais ils ne seront versés que lorsque la banque se redressera. Les dépôts inférieurs à 100.000 euros continueront d’être garantis. Toujours selon le décret paru samedi, les avoirs de la Cyprus Popular Bank (aussi connue sous le nom de Laiki) seront transférés à la Bank of Cyprus. Le durcissement des conditions du renflouement va faire comprendre que ce sauvetage financier signifie la fin du rôle de Chypre comme plaque financière offshore, et pourrait accélérer le déclin économique de l’île et accroître le chômage. Le président chypriote, Nicos Anastasiades, avait déclaré vendredi que le plan de sauvetage de 10 milliards d’euros de l’Union européenne avait enrayé le danger de faillite du pays et l’empêcherait de sortir de la zone euro.

Economie, politique, société: pages les plus regardées 30 mars 2013

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

 

 

Hollande à la télé : un bricoleur, pas un stratège

Hollande à la télé : un bricoleur, pas un stratège

 

Peu  de médias ont souligné l’aspect complètement déstructuré de l’intervention de Hollande. Une mise en bouche toutefois :»On ne croyait pas que la crise allait durer» ; puis plus rien, on passe aux fiches ( de Hollande et de l’ animateur), un inventaire à la Prévert, emploi d’avenir, contrat de génération, BPI, pacte compétitivité, dématérialisation des procédures, formation, TVA, regroupement des achats des administrations, retraites, allocations familiales ; Assedic  etc.  Pas d’analyse globale, pas de perspectives, pas de stratégie, pas de vrai bouclage financier (le lendemain on apprend que dette et déficit filent encore  !). Du vrai bricolage. On aurait attendu une analyse un peu globale et pertinente des facteurs explicatifs de la crise, de leurs interactions, de leur durée, de leurs dimensions spatiales ; aussi une vision ; une perspective, un projet. Hollande n’est pas un stratège, c’est un bricoleur pragmatique, il bouche les trous quand il les aperçoit (trop tard souvent). Pendant quelques mois on a eu une présidence socialiste (en fait étatiste) avec des décisions de dépenses, maintenant on passe à la phase opposée, même pas social démocrate ou social libérale mais bricoleuse. Les français sitôt interrogés ont jugé sévèrement cette prestation 66% l’ont jugé négative. 22% seulement considèrent que Hollande a l’étoffe d un vrai président. Ce qui est certain au delà des ces aspects politiques c’est que l’économie va dans le mur avec au moins 300 000 chômeurs en plus en 2013. C’est la seule priorité : le chômage. On voit mal comment les 100 000 emplois créés (à vérifier)  par les contrats de génération et les  emplois dits d’avenir vont inverser la courbe du chômage. 100 000 emplois seront détruits faute de croissance, il y aura au mois 300 000 chômeurs en plus  et on voudrait combler tout cela avec les emplois d’avenir et les contrats de générations. Il faudrait que Hollande mette enfin les pieds à la cour des comptes pour apprendre à faire des additions. Du vrai bricolage qui sera remis en cause avant six mois mais à un moment où Hollande ne pourra plus rien imposer tellement sa popularité sera hypothéquée. Le séisme politique se prépare.

Austérité : 38 ministres pour quoi faire ? Ou la mafia politique et administrative

Austérité : 38 ministres pour quoi faire ? Ou la mafia politique et administrative

 

Hollande n’a pas été très clair  sur les économies de l’Etat : 2 milliards pour le regroupement des achats des ministères (à prouver car les structures sont très différentes) et quelques centaines de millions pour le choc de dématérialisation des procédures  Il n’a surtout pas abordé le cout des structures politiques et administratives (nombre de collectivités et d’administrations) ; Encore moins le nombre de ministre : 38 ! On se demande pour quoi faire alors qu’une douzaine serait nécessaire en cette période de crise. La plupart de ces ministres ne servent à rien sinon qu’à justifier des budgets inutiles. Or c’est la question centrale car ces ministres, ces administrations justifient chaque jour leur existence avec des normes, des effectifs, des prélèvements fiscaux qui étouffent le pays ; même chose au parlement, plus de 800 parlementaires là une 200 environ serait suffisants ; Des parlementaires qui ne cessent de pondre des textes législatifs contraignants qui plombent aussi compétitivité et initiative. Un problème cependant, la classe politique vit de cette surabondance de superstructures, la plupart des politiques sont d’ailleurs des fonctionnaires ou se reclassent dans des organismes parapublics (président  ou directeur de ceci, de cela). Hollande est un pur produit de ce système.  A la sortie de l’ENA, il devient conseiller politique et bien qu’affecté à la cour des comptes n’y mettra pratiquement jamais les pieds (où sont ses rapports ?) ; dommage car il aurait pu acquérir un peu de compétences en matière de comptes publics. Finalement une vraie carrière politique, un métier quand il ne s’agit pourtant que d’un service qui devrait être temporaire ! Dès lors les solidarités entre le politique et l’administration sont fortes, on sort des mêmes écoles, on fait des va et viens entre les cabinets, l’administration et les organismes para public. Une vrai mafia, avec ses codes, sa hiérarchie, ses passe droits. Nombre de politiques fonctionnaires ne mettent jamais les pieds dans leur administration et font de la politique aux frais du contribuable (pour preuve, certains n’ont même pas de bureau !). Cela vaut pout toutes les formations politiques. Dès lors inutile d’espérer  le grand choc de compétitivité dans cette bureaucratie qui tue la compétitivité et la consommation.

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