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Archive mensuelle de janvier 2014

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

 

 

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

Nombre de chômeurs : le grand truquage

Nombre de chômeurs : le grand truquage

 

Hier dans l’émission de France 2 «  envoyé spécial », il a été confirmé que la France se livre à un grand truquage du nombre de chômeurs. Nous avons à de nombreuses reprises  indiqué comment étaient sous évalués ce chiffre. La méthode la plus utilisée par Pôle emploi est de radier les chômeurs sans raison (pour non actualisation ou pour raisons administratives), s’y ajoutent  en fait ceux qui découragés ne s’inscrivent plus du tout. Exemple des bénéficiaires du RSA : environ 1 million. Il faut y ajouter presque 700 000 autres sans emploi qui ne bénéficie de rien. En fait l’obligation de pointer (de se rendre aux rendez vous par exemple), génère des frais insupportables quand on ne  dispose  pas même du minimum vital pour survivre. Notamment de la part pour ceux qui résident à des distances éloignées de l’agence pôle emploi, sans voiture et ans autre moyen de communication. Le reportage a démontré par ailleurs que les directeurs d’agences de pôle emploi touchaient des primes pour encourager les radiations. En réalité aux 3 millions de chômeurs de catégorie A (ceux qui n’ont pas travaillé du tout) ou au chiffre total de 5 millions (toutes catégories confondues)  il faut ajouter ces 1.7 millions de chômeurs. il faudrait aussi compléter ces chiffres par ceux qui bénéficient de l’allocation adultes handicapés et qui pourraient cependant travailler (pas tous évidemment), ceux aussi placés en stages ou formation bidon. ° ; Au total 7 à 8 millions e chômeurs. Une situation dramatique qui prive la France de sa capacité de production de richesse nationale, plombe  les comptes sociaux et accentuent les inégalités.

Consommation ménages : +0.1% en 2013, pas de quoi relancer la croissance

Consommation ménages : +0.1%  en 2013, pas de quoi relancer la croissance

Pas étonnant que la  croissance ne reparte pas  puisque la consommation principal moteur en France stagne quasiment (tandis que la balance commerciale est toujours dans le rouge et que les investissements reculent ° ; la consommation de biens par les ménages français est donc repartie en légère hausse en 2013 (+0,1%), selon l’Insee. Malgré un recul de 0,1% en décembre, les dépenses ont augmenté globalement de 0,8% sur l’ensemble du dernier trimestre et ce rebond a permis de compenser l’atonie relevée en début d’année, a expliqué l’Insee dans un communiqué.

 

Hollande : encore un nouveau machin, le conseil de l’attractivité économique

Hollande : encore un nouveau machin, le conseil de l’attractivité économique

 

Le printemps est précoce car les conseils ne cessent de fleurir, après le conseil supérieur de la dépense publique et des dizaines d’autres c’est maintenant l’annonce d’un conseil de attractivité économique. Pourquoi ? Parce que  tout simplement attractivité économique de la France s’écroule du fait notamment de lisibilité fiscale et autres lourdeurs. On répond donc à cette situation par un comité Théodule comme si les structures actuelles  n’existaient pas, à Bercy notamment. Cela démontre à l’évidence l’impréparation totale de Hollande ( et de son gouvernement(  qui n’avait avant élection que le discours démagogique du Bourget «  L’ ennemi c’est la finance » ou l’anaphore ‘ « Moi, Présidente, moi, Président…. » C’est évidemment dramatique pour la France dont le déclin toutefois ne date pas d’hier ; En fait aucune réflexion préalable n’existe au sein des partis politiques en matière économique, l’énergie étant consacrée aux campagnes électorales au contenu illusoire. Mais ce qui caractérise la gestion de Hollande, c’est le recours systématique à des conseils, des observatoires, des rapports, des hauts comités, des experts ; La majorité actuelle justifie cela par son souci de concertation.la réalité c’est que les programmes du PS sont vides. C’est aussi une manière de reculer les décisions alors qu’il y a urgence à annoncer dans les semaines qui viennent des décisions pour réorienter la politique et redonner confiance., il  n’y a jamais eu au PS la moindre réflexion approfondie en matière économique. ‘( Ailleurs non plus). Après il ne faut pas s’étonner du discrédit total de la classe politique qui démontre ainsi son incompétence et son incohérence dès qu’elle accède au pouvoir. .

L’attractivité économique de la France s’écroule

L’attractivité économique de la France s’écroule

 

 

En quelques mois l’attractivité de la France s’st écroulée. En cause évidemment ‘instabilité fiscale et le niveau des prélèvements obligatoires. Alors que l’Europe n’enregistre, dans un contexte économique et financier pourtant mouvementé, qu’un léger fléchissement des implantations internationales, la France accuse un net recul, non seulement en termes d’implantations (471 projets d’implantation en 2012, en diminution de 13%), mais aussi, et surtout, en termes d’emplois créés (-20%) d’après le baromètre international Young.   Les facteurs susceptibles d’expliquer cette perte de vitesse sont connus : faible compétitivité, inquiétudes des investisseurs quant aux perspectives de croissance ou à l’instabilité fiscale, posture attentiste doublée d’un effet retard de la crise…  Même si la France conserve sa 3ème place sur le podium des pays européens les plus attractifs, et le premier rang en matière d’implantations industrielles, elle se voit distancée par un duo de tête composé du Royaume-Uni et de l’Allemagne, qui ont accueilli respectivement 697 et 624 projets en 2012, soit plus du tiers des projets d’implantation internationale sur le continent européen.  Le Baromètre de l’attractivité de la France 2013 donne à voir une désynchronisation de la destination France par rapport à ses deux principaux concurrents européens, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Mieux ancrés dans la mondialisation, jugée plus flexibles et plus compétitifs, ces deux pays s’inscrivent dans une compétition mondiale que notre territoire a du mal à suivre. Ce duo a su attirer les pays émergents, les entrepreneurs innovants et tous ceux qui font bouger l’économie quand nous émettons des signaux défensifs voire répulsifs qui préoccupent entrepreneurs et décideurs.

Plongée des monnaies émergentes

Plongée des monnaies émergentes

En réduisant sa politique accommodante,  la Fed rend le loyer de l’argent plus intéressant, du coup les capitaux placés à l’étranger fuient les pays émergents dont les structures et l’endettement inquiètent par ailleurs.  Ce qui renforce la fuite des capitaux de certains marchés émergents, comme l’Afrique du Sud, la Turquie, la Russie, l’Argentine, ou l’Ukraine. Ces liquidités qui se retirent font apparaître toutes les problématiques structurelles », explique Patrick Legland, responsable mondial de la recherche pour Société générale CIB, sur BFM Business. La défiance des investisseurs vis-à-vis de ces pays ne date pas d’hier, rappelle-t-il. « L’indicateur de la peur pour les émergents, le Vix, qui mesure la volatilité des marchés financiers, a commencé à se tendre en mai 2013″, souligne-t-il. La fulgurante perte de valeur du rouble, de la roupie, du rand et de leurs consœurs résulte de « problèmes structurels », estime le spécialiste. « Les déficits, public et courant, se cumulent dans la majorité des pays émergents, la dette y a progressé entre 30 à 40% dans le secteur privé. La Chine, censée rassurer, fait peur sur sa dette… »  Les Banques centrales de ces pays tentent bien de contenir l’hémorragie, à base de traitements de cheval. La Réserve sud-africaine a annoncé ce jeudi un relèvement de son taux directeur à 5,5%. L’avant-veille, la Banque centrale turque doublait le sien, de 4,5 à 10%. Plus tôt encore, l’Argentine, la Russie et l’Inde déployaient l’artillerie lourde, via le contrôle sur l’achat de devises, d’autres hausses de taux ou des injections de liquidités. Des mesures à double tranchant. Cette remontée des taux, qui va automatiquement faire grimper les taux d’emprunt « va transformer tous les investissements peu ou pas rentables [effectués dans ces pays, NDLR] en créances douteuses », met en garde Patrick Legland. En outre, ces mesures sont court-termistes. La valeur retrouvée de ces monnaies face au dollar et à l’euro s’est effacée très vite. Pour l’analyste, le seul moyen d’endiguer le phénomène serait « une forte volonté des gouvernants ». Et de remarquer, pessimiste: « 2014 est une année électorale dans la majorité des pays émergents ».

 

Succès de la politique monétaire américaine : la croissance américaine atteint 1,9% en 2013

Succès de la politique monétaire américaine : la croissance américaine atteint 1,9% en 2013

Pari réussir de la FED qui avait décidé de soutenir l’économie (par des rachats d’actifs) tant que la croissance ne serait pas repartie.par contrecoup, la politique de la BCE (moins accommodante) a fait remonter l’euro et a handicapé  la compétitivité de l’Europe.  Selon les chiffres publiés ce jeudi 30 janvier par le département américain du Commerce, la croissance américaine a atteint 1,9% en 2013. Cette bonne performance cache toutefois une légère décélération au quatrième trimestre. Sur les trois derniers mois de l’année 2013, la croissance américaine a atteint 3,2% en rythme annuel, soit moins que les 4,1% enregistrés de juillet à septembre. Néanmoins, les 3,2% du quatrième trimestre traduisent une performance solide dans la mesure où l’activité a été pénalisée début octobre par le « shutdown », la fermeture pendant plus de deux semaines de la plupart des administrations fédérales.  Paul Ashworth, économiste chez Capital Economics, estime ainsi que compte tenu de ce dernier facteur, les chiffres de la croissance sont « plutôt impressionnants ». « Le constat global est que, alors que la pression fiscale diminue, la croissance de l’économie américaine accélère », ajoute-t-il. La consommation des ménages, dont dépendent plus de deux tiers de l’activité économique globale aux Etats-Unis, a été le principal moteur de la croissance au quatrième trimestre, progressant de 3,3% en rythme annualisé. Soit sa meilleure performance depuis le quatrième trimestre 2010. « C’est l’élément le plus encourageant », estime Paul Ashworth. Ce dernier estime que la croissance du PIB va ralentir, à environ 2,5%, sur le premier semestre de 2014. « Mais cela devrait être suffisant pour permettre au taux de chômage de rester sur une trajectoire baissière ».

 

Enterrement de la grande Réforme fiscale: d’Ayrault

Enterrement de la grande Réforme fiscale: d’Ayrault

 

Ce n’est pas un enterrement mais ça y ressemble. La grande remise à plat fiscale n’aura pas lieu.  Deux raisons à cela Hollande a repris la main sur la fiscalité en fixant désormais un allégement d’abord pour les entreprises et (peut-être) pour les ménages. Ensuite l’instabilité fiscale crée un climat d’inquiétude supplémentaire qui amène les ménages à épargner au lieu de consommer. Du coup la principale mesure (injuste) d’Ayrault la fusion IR- CSG n’aura pas lieu. C’st donc aussi la fin du prélèvement à la source de revenus, un prélèvement plus indolore qui aurait permis d’ augmenter encore les prélèvements avec moins de vagues. Après avoir lancé, mercredi 29 janvier, lesAssises de la fiscalité des entreprises, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault va mettre en place, ce vendredi, un groupe de travail sur la fiscalité des ménages. Il s’agit en fait de plancher sur la remise à plat fiscale promise fin 2013. Mais avant même le début de ces travaux, le chef du gouvernement a prévenu: il n’y aura pas de « grand soir fiscal », a-t-il déclaré dans une interview au Monde du 24 janvier. « L’objectif est d’abord de rendre l’impôt plus transparent et plus juste », expliquait-il. Ajoutant: « les contestations fiscales de la fin de l’année dernière ont montré que l’acceptation de l’impôt était en jeu. Il faut garantir au citoyen la transparence sur ce qu’il paie et sur la manière dont ses impôts sont utilisés ».  De fait, l’une des principales pistes de la future remise à plat de la fiscalité, la fusion CSG-impôt sur le revenu, a déjà du plomb dans l’aile. Trop complexe et surtout trop dangereuse politiquement à mettre en place.  Selon un rapport non publié de Bercy rédigé en 2012, cette fusion pourrait faire jusqu’à 10 millions de perdants en raison des transferts de charges qu’elle entraînerait. Dix millions de Français qui verraient donc leurs prélèvements obligatoires augmenter. « La combinaison des différentes causes de transferts et la diversité inévitable des situations individuelles peuvent conduire, pour certains ménages, à des évolutions très importantes qu’il sera difficile voire impossible d’anticiper, faute d’appréhender l’intégralité des situations », lit-on dans le rapport. En fonction des scénarios retenus, les experts de Bercy estiment cependant que les perdants seraient au minimum de 9 millions de foyers sur 37 millions. « 35 à 45% des perdants disposent de moins de 26.000 euros de revenus » par an, ajoute Bercy. Et près de un million de ces perdants déclarent actuellement moins de 14.000 euros, ajoute le rapport. Les familles avec enfants seraient par ailleurs perdantes car « une partie des sommes consacrées à la famille est dirigée vers les non-imposables », ajoute Bercy. En clair, la réforme voulue par les socialistes défavoriserait aussi les classes moyennes et populaires. Le but recherché par le gouvernement?  Finalement, la remise à plat pourrait accoucher d’une mesure principale: la retenue à la source de l’IR, un mécanisme déjà appliqué dans la majorité des Etats européens.  Thierry Breton, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances UMP, invité de BFM Business, le lundi 9 décembre, assurait même que 20 à 30 milliards d’euros seraient alors directement injectés dans l’économie avec cette retenue. Cette somme correspond à l’épargne des contribuables qui sert à payer les impôts l’année suivante.  En cas de retenu à la source, le fisc se calerait sur l’année en cours. Ce qui veut dire que l’année de la mise en place de la réforme, les contribuables gagneraient un an d’imposition qu’ils avaient mis de côté. Pour l’Etat, cela ne correspondrait pas à un an de perte fiscale car, concrètement, il continuera à faire rentrer des recettes tous les mois.  Sur le papier, cela semble donc simple. Mais la mise en place d’une telle réforme soulève tout de même des difficultés. Les ménages les plus aisés étant les plus taxés, ils auraient le plus à y gagner si l’on annule une année d’imposition. Sur le plan politique, cela pourrait donc être interprété comme un cadeau fait aux plus riches.  Autre réforme qui devrait être mise en œuvre: la fusion du RSA et de la prime pour l’emploi (PPE). Jean-Marc Ayrault l’aurait assuré à l’ancien patron de la CFDT, François Chérèque, jeudi 23 janvier, à l’occasion de la remise de son rapport sur la pauvreté. Aujourd’hui, la partie du RSA « complément d’activité », touchée par les salariés à faibles revenus, s’élève en moyenne à 176 euros par mois. Mais elle vient en réduction de la PPE, faisant du RSA une simple avance de paiement. D’un montant moyen de 436 euros, la PPE a été perçu par 6,3 millions de foyers en 2013.  Cette fusion pourrait s’accompagner d’une réforme de la décote, ce mécanisme d’entrée dans le barème de l’IR qui doit éviter les « effets de seuil » pour les petits contribuables. Les députés socialistes poussent en tout cas le gouvernement à aller dans cette voie. Mais les contribuables moyens et aisés n’y gagneraient rien.

 

 

Séparation activités bancaire ; Moscovici protège sa fausse réforme

Séparation activités  bancaire ; Moscovici protège sa fausse réforme

 

Moscovici est pris à revers par le volontarisme de Bruxelles en matière de séparation bancaire. Paradoxalement ce sont les anglo-saxons qui en la matière militent pour interdire le trading pour les banques classiques. Le projet de réforme bancaire de la Commission européenne fait la part trop belle à Londres au détriment de la France et de l’Allemagne, a estimé jeudi Pierre Moscovici, indiquant que les deux pays n’entendaient pas voir remettre en cause les réformes qu’ils ont déjà votées. « Je serai très vigilant quant aux choix faits par le texte européen pour qu’il ne remette pas en cause les acquis de la réforme française, c’est une démarche que nous suivrons avec l’Allemagne », a dit le ministre français de l’Economie et des Finances dans un entretien à Reuters. Les propositions présentées mercredi par le commissaire Michel Barnier ont suscité de vives critiques de la Banque de France et des banques françaises, même si elles ne remettent pas en cause le principe de la banque universelle cher à Paris. Mais le projet va au-delà de la réforme adoptée en France en 2013 en prévoyant l’interdiction pure et simple du trading pour compte propre et la filialisation d’activités comme la tenue de marché. « Je ne crois pas qu’on puisse dire que ce soit une réforme qui aille plus loin que la réforme française, elle est différente », a déclaré Pierre Moscovici. « Elle s’applique à moins de banques que la réforme française et, ce faisant, elle oublie que le risque n’est pas proportionnel à la taille », a-t-il poursuivi. « Et elle fait la part belle à un système anglo-saxon, lequel paraît préservé : la Grande-Bretagne se trouve en effet dans une situation relativement favorable dans cette proposition. » « Il est important que la Commission garde une position neutre et qu’elle évite de privilégier un modèle sur un autre ou de remettre en cause des réformes ambitieuses que nos deux grands pays, la France et l’Allemagne, ont mises en œuvre aujourd’hui, avant les autres. » La Fédération bancaire française s’est inquiétée mercredi que le Royaume-Uni puisse échapper à certaines règles prônées par la Commission.  

 

Fiscalité entreprises : des mesures dès 2015

Fiscalité entreprises : des mesures dès 2015

Des mesures sans doute symbomliques dès 2015 pour les entreprises . Les Assises de la fiscalité des entreprises lancées mercredi à Matignon déboucheront sur des mesures concrètes en 2015, a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici. « L’objectif est qu’il y ait à la fois une projection sur le quinquennat mais aussi des premières mesures concrètes dès le projet de loi de finances 2015″, a-t-il dit à sa sortie de la réunion. « Il y a des choses à changer, je pense à l’impôt sur les sociétés » qu’il faut harmoniser avec les partenaires européens de la France comme l’Allemagne, a précisé le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. L’exécutif envisage de baisser le taux de l’impôt sur les sociétés, aujourd’hui de 33,33%, et d’en élargir l’assiette, a expliqué une source gouvernementale. Le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, a ajouté qu’une des pistes à l’étude était de supprimer certaines taxes qui rapportent peu à l’Etat. « Il y en a 150, une cinquantaine ont un rendement très faibles, certaines coûtent plus cher qu’elles ne rapportent », a-t-il dit. Le chantier de la fiscalité des entreprises fait partie du « pacte de responsabilité » proposé par François Hollande aux entreprises. Le chef de l’Etat a promis de baisser les prélèvements sur ces dernières en échange d’une hausse des embauches et de l’investissement. Pour le patronat, ces Assises doivent surtout déboucher le plus rapidement possible sur des baisses d’impôts. « Cet exercice de la fiscalité, pour nous Medef, c’est surtout la baisse de la fiscalité des entreprises », a déclaré le président de l’organisation patronale, Pierre Gattaz. Le Medef demande 60 milliards d’euros de baisses des prélèvements, dont 25 milliards de taxes et d’impôts, d’ici 2017.

 

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

 

 

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

La petite cagnotte des députés

La petite cagnotte des députés

 

La « réserve parlementaire » s’est élevée en 2013 à 81,6 millions d’euros et chacun des 577 députés français a reçu en moyenne 130.000 euros, apprend-on dans le document publié mercredi par le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone. Ce souci de transparence s’explique notamment par les critiques sur le risque de clientélisme qu’engendre cette utilisation des fonds publics par les députés dans leur circonscription en période de réduction des déficits publics. La « réserve parlementaire » est un ensemble de subventions d’Etat votées en lois de finances initiales ou rectificatives proposées par les parlementaires afin de participer au financement de projets d’investissement de collectivités et de soutenir des activités menées par des associations. « Pour la première fois, la ‘réserve’ a été répartie équitablement entre majorité et opposition parlementaires », précise Claude Bartolone dans un communiqué. « Chaque député bénéficie désormais d’un montant de 130.000 euros en moyenne, la répartition entre les députés relevant de chaque groupe politique. » Il souligne que, pour la première fois depuis les débuts de la Ve République, les députés ont restitué au budget de l’Etat 10% du total « afin de participer à l’effort national de réduction des dépenses publiques ». A la lecture des quelques 250 pages de tableaux publiés mercredi sur le site internet de l’Assemblée, on peut constater que le président a reçu 520.000 euros, les vice-présidents et les présidents de commissions et de groupe chacun 260.000 euros. Les membres du bureau de l’Assemblée ont reçu chacun 140.000 euros, les autres députés obtenant 130.000 euros. Le président de la commission des Finances, Gilles Carrez (UMP), qui a pour sa part obtenu une enveloppe de 786.000 euros, a tenté de s’expliquer sur le montant de cette somme. « En tant que président de la commission des Finances, (…) j’ai une enveloppe qui me permet de donner des compléments à mes collègues de la commission des Finances », a-t-il expliqué. Des compléments, a-t-il dit, qui sont « modiques » puisque « c’est de l’ordre de 10 à 20.000 euros de plus de la norme qui est autour de 130.000 euros ». « Donc ça explique que j’ai une enveloppe un peu plus importante pour pouvoir redonner. Mais ça n’a rien à voir avec la dizaine de millions d’euros dont peut disposer le président de l’Assemblée », a-t-il poursuivi. Gilles Carrez a précisé « garder de l’ordre de 300 à 400.000 euros sur ma circonscription proprement dite ». Le porte-parole du groupe PS, Thierry Mandon, a expliqué qu’il avait distribué sa part à des associations de handicapés, à l’aide au soutien scolaire dans les écoles en difficulté et à deux mairies de petites communes qui avaient de gros travaux à faire et n’avaient « pas les moyens de se les payer ». « A mon avis, ça (la réserve parlementaire) n’a aucune raison d’être et, à terme, ça devrait être supprimé », a-t-il dit. Un avis que ne partage pas le député UMP du Cantal Alain Marleix, qui estime que cette « réserve » est destinée « essentiellement au monde rural ». Aussi juge-t-il que la réforme qui consiste à donner la même somme à chacun des députés « est stupide ». « Donner 100.000 euros à un député de Paris, de Lyon ou Marseille, ce n’est pas la même chose que pour un député d’une zone rurale pour qui c’est très important », a-t-il ajouté.

Besancenot : « Pour week-end de révolte de la gauche »

Besancenot :   »Pour week-end de révolte de la gauche »

« La proposition qu’on fait, c’est qu’il y ait un week-end de révolte de gauche contre le gouvernement, contre l’austérité », a expliqué, ce mercredi 29 janvier, le responsable trotskiste sur France Info. « Pas de semaine qui passe sans que le gouvernement ne nous invente une nouvelle formule qui nous désespère ». La « proposition unitaire » du NPA n’avançait pas, mais il y « a une première réunion ce soir et visiblement il y a peut-être une possibilité pour que ça se concrétise », a expliqué l’ex-candidat à l’Elysée. « Courant février, mars, peu importe la date », a-t-il ajouté, « avec Jean-Luc Mélenchon, avec Pierre Laurent, avec Lutte ouvrière… ». C’est le gouvernement qui signe finalement son arrêt de mort.Lionel Besancenot « C’est un appel à toutes les équipes militantes syndicales qui sont peut-être sans parti mais qui, au quotidien, résistent concrètement à la politique du gouvernement ». « Le pavé jusqu’à présent était occupé par le droite et l’extrême droite », a-t-il analysé, d’où sa proposition. « Sur la sécurité sociale, ce n’est pas une mince affaire », a souligné le responsable d’extrême gauche, en évoquant la suppression des cotisations familiales proposée aux entreprises par le président François Hollande. « La sécu est financée à 60% par les cotisations sociales et là, c’est le gouvernement qui signe finalement son arrêt de mort », a-t-il estimé.

Echec inversion du chômage : pourquoi

Echec inversion du chômage : pourquoi

La premier raison de l’échec de Hollande tient évidemment à l’absence de croissance, c’est-à-dire de  l’offre d’emploi, mais il y a eu aussi une grossière erreur de l’évolution des demandeurs d’emploi (et cela en dépit des bricolages statistiques de Pôle emploi). Une erreur qui en dit long sur les compétences macro-économiques de l’Etat et du gouvernement.  L’an dernier, la hausse de la population active devait avoisiner 100.000 personnes. Autant de candidats à l’embauche qui allaient pointer à Pôle Emploi. En augmentant le nombre de contrats subventionnés par l’Etat, à hauteur des 100.000 emplois d’avenir, il était mathématiquement possible de contenir cette vague. Mieux, en fin d’année, la croissance allait quelque peu redémarrer, et les entreprises créer des postes. De quoi, donc, faire reculer le chômage. En théorie. Où fut l’erreur? Les commentaires ont mis l’accent sur la faiblesse de la conjoncture. La croissance fin 2013 n’était pas assez forte pour inciter les employeurs à recruter, a-t-on entendu. Cette analyse est erronée. L’activité économique a été un peu meilleure en fin d’année et les petites annonces ont augmenté. Pôle Emploi en a recensé environ 240.000 en décembre, alors qu’elles étaient tombées à 200.000 en juin. La faille n’est pas là. En fait, le gouvernement a été pris en défaut sur deux plans. D’une part, les emplois aidés n’ont sans doute pas atteint le niveau escompté. Fin décembre, l’Insee a estimé le nombre de nouveaux bénéficiaires à 116.000 sur l’ensemble de 2013. Six mois plus tôt, l’Institut  tablait sur 126.000. En fin d’année, les experts du gouvernement ont réalisé que la cible ne serait pas atteinte, les structures administratives locales étant incapables d’atteindre les objectifs jugés trop élevés sur un temps trop court. D’autre part, les statisticiens se sont trompés. Ils ont mal anticipé l’évolution de la population active, une erreur récurrente. Depuis juin 2011, les chômeurs s’inscrivant à Pôle emploi pour la première fois (« premières entrées ») étaient environ 25.000 par mois. On compte dans cette catégorie les jeunes qui sortent du système éducatif et les personnes n’ayant jamais travaillé qui décident de chercher un job. Pas les fins de contrats, les licenciements, les reprises d’activité ni les démissions. Or, ce motif d’inscription a bondi durant les six derniers mois de 2013. En décembre, ils étaient plus de 35.000. Un phénomène surprenant et pour l’heure inexpliqué, qui fait l’objet d’une analyse en cours à Pôle Emploi. La moitié serait des jeunes de moins de 25 ans, l’autre moitié des actifs de 25 à 49 ans. D’ordinaire, ce type d’afflux sur le marché du travail se produit quand la croissance économique est vigoureuse… Imprévisible, cette déferlante a englouti l’objectif du Président.

 

Leclerc : 500.000 euros d’amende pour clauses abusives

Leclerc : 500.000 euros d’amende pour clauses abusives

La cour d’appel de Paris a condamné le géant de la distribution Leclerc à une amende de 500.000 euros pour des « clauses déséquilibrées » insérées dans des contrats avec des fournisseurs selon la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF). L’arrêt de la cour d’appel de Paris, rendu le 18 décembre, faisait suite à une décision du tribunal de commerce de Créteil qui avait débouté, en décembre 2011, le ministère de l’Economie qui avait assigné en justice le distributeur. Hervé Novelli, alors secrétaire d’Etat au Commerce, avait poursuivi neuf enseignes de la grande distribution en octobre 2009 afin de faire « sanctionner plusieurs clauses du contrat type et des conditions générales d’achat », rappelle le communiqué de la DGCCRF. Cet arrêt « enjoint l’enseigne de cesser pour l’avenir la pratique consistant à mentionner ces clauses dans ses contrats commerciaux », explique la DGCCRF dans son communiqué. Cette décision a permis la poursuite des procédures judiciaires engagées en 2009 par le gouvernement contre neuf distributeurs, dont Carrefour, Auchan, Casino et Cora pour « pratiques abusives». Pour rappel, les ministres de l’Economie Pierre Moscovici et de la Consommation Benoît Hamon ont également décidé en novembre dernier d’assigner le distributeur devant le tribunal de commerce de Paris pour « déséquilibre significatif » dans ses relations avec ses fournisseurs. Le distributeur avait inclus dans ses contrats une clause interdisant les fournisseurs à se retourner contre l’enseigne si un contentieux apparaissait à l’origine d’ “un tiers au contrat, y compris le ministre chargé de l’économie”.

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