Sur LCI, le Premier ministre a dressé les vagues contours des pistes pour réduire la dette publique, sans les dévoiler. L’objectif serait de ramener le déficit public à 4,6% du PIB d’ici 2026.
Le déficit est « à 5,8% » du produit intérieur brut, « nous allons cette année passer à 5,4% et l’année prochaine, (…) nous allons aller vers 4,6% », a-t-il affirmé, en soulignant que « le gouvernement va dire ce que sont les contraintes, les efforts nécessaires de tous mais sans dévoiler ses pistes.
Le Premier ministre a expliqué vouloir que « tout le monde participe » à l’effort d’économie d’environ 40 milliards d’euros pour le prochain budget. « Il peut y avoir ici ou là des efforts particuliers mais je ne crois pas que ce soit par l’impôt que l’on résout des problèmes de cet ordre », a-t-il ajouté, avançant la piste d’une réduction des « dépenses publiques », comme « certaines dépenses sociales », qui « devront être contrôlées ». « Si la prospérité venait des impôts, puisque nous avons les impôts les plus importants du monde, nous serions les plus riches du monde », a-t-il fini, en appelant au « bon sens ».