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Archive mensuelle de février 2022

Economie, politique, société: les plus lus (28 février 2021- 7 h30)

Economie, politique, société: les plus lus  (28 février 2021-  7 h30)

Présidentielle 2022 : Macron sur les sites de rencontre !

Société: L’impossible simplification administrative

 

 

Présidentielle 2022 : Macron sur les sites de rencontre !

Société: L’impossible simplification administrative

 

 

Politique: Poutine , comme Hitler ?

Politique: Poutine , comme Hitler ?

par Alain Bergounioux et Telos  ( Slate.fr)

La posture méthodique et l’offensive m

ilitaire du président russe peuvent rappeler celles du leader du Troisième Reich. Jusqu’à quel point?Tout le monde convient que Vladimir Poutine n’est pas Adolf Hitler, le premier entend rétablir l’empire russe, territorialement avec les territoires russophones, internationalement, avec ses zones d’influence, le second voulait imposer une domination totale sur l’Europe et dans le monde, avec un empire fondé sur la race, conquérant et destructeur.

Une mise en perspective peut cependant être utile. Car les points communs ne sont pas négligeables.

Le premier tient au fait que ce sont deux dictateurs. Les types d’État ne sont, évidemment, pas les mêmes, mais leur pouvoir personnel est une réalité. Les intellectuels et les politiques français qui évoquent les élections, dans la Russie d’aujourd’hui, ne manquent pas d’audace! Quand les opposants sont en prison ou empêchés de concourir, quand les médias sont étroitement contrôlés, quand les associations de la société civile sont dissoutes, quand elles contestent les affirmations du pouvoir et son histoire officielle, comme récemment l’association Mémorial, il devrait être difficile de parler de démocratie. Ou alors les mots n’ont plus de sens.

Dans le texte commun, publié par la Chine et la Russie, lors de la rencontre entre Vladimir Poutine et Xi Jingping, lors de l’inauguration des Jeux olympiques à Pékin, la revendication de la «vraie» démocratie pour leurs régimes, opposée à la fausse démocratie occidentale décadente, devrait rappeler toute la propagande sur les «démocraties populaires» dont l’histoire a montré toute la vanité.

Le second point commun tient au type de légitimité qui a nourri et nourrit ces deux dictatures, le nationalisme. Pour Hitler, il s’agissait de venger l’Allemagne de l’humiliation du Traité de Versailles, pour Vladimir Poutine, il s’agit de venger la Russie de l’humiliation de la décennie qui a suivi l’effondrement de l’URSS. Cela explique le soutien que ces régimes peuvent avoir dans leurs opinions, tant que les victoires (et les gains) sont là.

Les politiques qu’ils mènent ne peuvent être que des politiques de puissance. La défaite militaire ou diplomatique n’est pas permise sous peine de voir s’effriter ou, même, s’effondrer le pouvoir des dictateurs et de leurs régimes.

Savoir ce que l’on veut, comme Vladimir Poutine, donne un avantage sur ceux qui ne le savent pas réellement.

Il y a, enfin, un troisième point commun, et c’est, aujourd’hui, incontestablement, le plus évident, il concerne la méthode. Tous les deux ont clairement annoncé leurs intentions et leurs projets politiques. Ils les ont même écrits et publiés…

On pense, bien sûr, au Mein Kampf d’Adolf Hitler. Mais Vladimir Poutine a fait paraître, cet été, un long article dans lequel il expose sa vision de l’histoire de la Russie et de son destin, dans laquelle L’Ukraine ne peut que faire partie de la Mère Patrie, illustrée, encore, par son discours du 21 février, qui annonce la reconnaissance de l’indépendance des Républiques auto-proclamées du Donbass, sans préciser, d’ailleurs, leurs frontières précises. Il est difficile de prétendre ne pas savoir quels sont ses objectifs finaux!

Savoir s’ils seront atteints est autre chose. En tout cas, pour y arriver, il mêle les manœuvres militaires et les manœuvres diplomatiques, les prises de force des territoires et les promesses diplomatiques, démenties aussitôt que les rapports de force lui sont favorables.

Il est intéressant de rappeler le processus qui a eu lieu dans les années 1930. L’intention claire de Adolf Hitler était de mettre en pièces le Traité de Versailles. Et il l’a fait méthodiquement, par une rhétorique violente, accompagnée d’actes, en jouant sur les aspirations à la paix dans les opinions européennes, bien compréhensibles après la saignée de la Première Guerre mondiale. Le réarmement de l’Allemagne, en 1935, a été le premier test. Les atermoiements de la France et de l’Angleterre, principalement, l’ont convaincu qu’il pouvait aller plus loin. En février 1936, la remilitarisation de la Rhénanie a été le point tournant.

Les historiens, en effet, aujourd’hui, s’accordent à considérer que les forces militaires étaient, alors, encore en faveur des deux démocraties –c’était bien, d’ailleurs, ce que craignaient nombre de généraux allemands. Mais l’Angleterre n’a pas voulu remettre en cause sa politique d’«apaisement», et le gouvernement français a craint d’être amené à décréter une mobilisation générale comme le réclamait l’état-major en cas de conflit. Ce fut, à ce moment, que Adolf Hitler a commencé à prétendre que c’était la dernière revendication de l’Allemagne…

En mai 1936, le même schéma a joué lors de l’Anschluss, entraînant l’annexion, de fait, de l’Autriche. Le manque de réactions internationales, et la bascule de l’Italie mussolinienne de son côté, ont achevé de persuader Adolf Hitler que la réunion de tous les territoires peuplés de populations allemandes était à sa portée.

Ce fut tout le drame de la conférence de Munich, en septembre 1938 –souvent évoquée ces jours-ci. Il s’agissait de «protéger» une minorité allemande, les Sudètes, dite opprimée dans la République tchécoslovaque. Adolf Hitler a commencé par menacer d’utiliser la force pour ce faire. Un compromis, proposé par le Premier ministre britannique, Neville Chamberlain, venu à Berlin, le 15 septembre, a été en apparence accepté, pour être dénoncé, le jour suivant, par le Chancelier, qui avançait de nouvelles exigences pour affaiblir la défense tchécoslovaque. L’Europe s’est crue, cette fois, au bord de la guerre.

Une initiative de Mussolini a amené la conférence à quatre de Munich, le 29 septembre, sans la présence du président tchécoslovaque, Édouard Benes. Elle signa le quasi abandon de la Tchécoslovaquie et permit au chancelier allemand de redire que cela était sa «dernière revendication».

Il ne faut certes pas calquer les situations. Mais il y a des similitudes dans les méthodes qu’il ne serait pas raisonnable d’ignorer. Ce mixte d’usage de la force et de la diplomatie ne peut tromper que ceux qui n’ont pas les idées claires. Savoir ce que l’on veut, comme Vladimir Poutine, donne un avantage sur ceux qui ne le savent pas réellement. C’est ce qui se joue depuis 2008, avec la crise géorgienne, depuis 2014, avec l’annexion de la Crimée et l’autonomisation des deux Républiques du Donbass.

Une autre ressemblance avec les années 1930 est l’influence d’un troisième acteur, et non des moindres, dans le face-à-face de la Russie poutinienne et des pays occidentaux, la Chine, qui est, aussi, une «puissance révisionniste», comme on le disait alors, qui a, également des humiliations à venger et qui a acquis un poids considérable dans le monde, à l’image du Japon impérial, entré dans un «axe» avec l’ Allemagne nazie et l’Italie fasciste.

En revanche, une différence, à laquelle il faut penser, tient dans les données militaires. En 1936, et même en 1938, l’armée allemande n’avait pas une supériorité sur celles de la France et de l’Angleterre. Aujourd’hui, la force de l’armée russe, reconstruite et modernisée depuis vingt ans, est patente, avec des armements perfectionnés et destructeurs, et la Russie est une grande puissance nucléaire, comme l’a marqué Vladimir Poutine lors de sa conférence de presse avec Emanuel Macron.

Une guerre globale n’est pas envisageable, compte tenu de la masse de destructions prévisibles, ce qui donne un avantage à Vladimir Poutine, qui ne manque pas de souligner que l’Ukraine, d’une manière ou d’une autre, devra appartenir à la sphère d’influence de la Russie.

La première, et la meilleure, des réactions des Occidentaux doit être, avant tout, de prendre conscience de leurs valeurs et de leurs intérêts communs. Nous sommes dans une nouvelle période historique. Il y a, à l’évidence, une redistribution des rapports des forces à l​’échelle du monde. Mais il y a aussi un combat de valeurs pour défendre nos démocraties libérales, rejetées par la Russie et la Chine et par nombre de pays dictatoriaux et contestées, malheureusement, de l’intérieur.

Les sanctions annoncées et à venir sont nécessaires et, même si elles ne sont pas décisives, elles sont un moyen d’affirmer une unité sans laquelle nous ne serons plus, en Europe, que des «objets» pour les autres puissances. L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe le 24 février le montre à l’évidence.

Risque d’ une troisième guerre mondiale ( Bayrou)

Risque d’ une troisième guerre mondiale ( Bayrou)

 

 

Pour Bayrou,  , une troisième guerre mondiale est désormais «une vraie menace», car «ce que Poutine a fait dénote un déséquilibre personnel, une dérive profonde d’un homme qui décide qu’après tout, il va abandonner tous les accords». La «guerre nucléaire» est elle aussi une possibilité réelle, alimentée par les «arsenaux nucléaires de première importance» que possèdent la Russie et les États-Unis.

Il ne s’agit pas pour autant de «tomber dans le piège» tendu par le Kremlin. «Le piège, c’est de dire, ou bien vous appuyez sur le bouton pour déclencher la bombe atomique, ou bien vous abandonnez l’Ukraine. La solution alternative, c’est le rapport de force avec d’autres armes que la bombe nucléaire. Et c’est ce qu’on est en train de faire avec les sanctions financières, avec des livraisons d’armes», a ainsi développé le Haut-commissaire au plan. Lequel a également salué le «bel exemple d’honneur» donné par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui va «peut-être y perdre la vie» mais «a choisi» le sacrifice pour être «au service de son pays et de son peuple».

Bayrou a aussi dénoncé des «complices actifs» et «propagateurs de la propagande du dictateur russe».

Dans son viseur : Jean-Luc MélenchonÉric Zemmour et Marine Le Pen. Mais aussi l’ancien premier ministre et candidat en 2017, François Fillon, qui vient tout juste de démissionner de ses fonctions auprès d’un groupe privé russe. «Il y a cinq ans, François Fillon aurait pu être élu président de la République. Dans quelle serions-nous aujourd’hui ?», a fait mine de s’interroger François Bayrou.

 

« The voice »: Ras-le-bol des chansons américainess (Souchon)

The voice: Ras-le-bol des chansons américaines (Souchon)

 

Souchon a donné nettement son sentiment à propos de l’émission The Voice et des chansons américaines : ras le bol des musiques américaines quand la France compte tellement de talents. Lors d’une interview donnée sur RTL, le chanteur de 77 ans a partagé ses réserves sur le concept du télécrochet de TF1.

 

L’acolyte de Laurent Voulzy a étayé sa théorie : . Ce qui est intéressant dans la chanson française, c’est Alain Bashung, c’est Véronique Samson. Qu’on trouve des gens qui chantent des chansons américaines de manière puissante, on s’en fout!», a-t-il tancé. «Ces émissions-là, je m’en fiche», a ajouté l’auteur-compositeur de 77 ans, précisant qu’il n’avait jamais été approché par la production pour faire partie du jury.

Alain Souchon préfèrerait regarder un concours où les artistes interprètent leurs propres compositions. Exactement le concept qu’avait imaginé Nagui dans «The Artist» il y a quelques mois sur France 2 mais qui n’a pas rencontré le succès escompté en termes d’audience. «Ça, c’est intéressant, les chansons françaises écrites en français avec le soin qu’apportait Claude Nougaro ou Serge Gainsbourg à être très originaux dans les textes», a-t-il conclu.

Ukraine : le dictateur nord-coréen se réveille aussi

Ukraine : le dictateur nord-coréen se réveille aussi

L’autre dictateur fou de Corée du Nord ajoute sa touche personnelle au climat de guerre avec la reprise de tirs.

En janvier, la Corée du Nord avait effectué sept tirs, un nombre record en un mois, y compris celui de son plus puissant missile depuis 2017, alors que les négociations avec les États-Unis sont au point mort.

 

«Ils relancent la machine», a déclaré à l’AFP Shin Beom-chul, chercheur au Research Institute for Economy and Society.

«Ils se sont retenus de toute provocation pendant les Jeux de Pékin pour ménager leurs relations avec la Chine. Mais alors que l’intérêt des États-Unis s’est tourné vers l’Europe avec la crise en Ukraine et que le Conseil de sécurité s’avère incapable de fonctionner, Pyongyang a saisi l’occasion», a expliqué cet analyste.

Samedi, la Corée du Nord a jugé les États-Unis responsables de la guerre en Ukraine, dans sa première réaction officielle après l’invasion russe. «La cause profonde de la crise ukrainienne réside (…) dans l’autoritarisme et l’arbitraire des États-Unis», a affirmé un message publié sur le site du ministère nord-coréen des Affaires étrangères.

 

Le SMIC annuel du grand patron d’Apple : 100 millions de dollars

Le SMIC annuel du grand patron d’Apple : 100 millions de dollars

 

En plus de son salaire, le patron d’Apple recevra de près de 90 millions de dollars en actions.

Mais là, trop c’est trop, estime en substance le fonds souverain de Norvège concernant la rémunération de Tim Cook, le directeur général d’Apple. Le fonds, le plus richement doté au monde avec plus de 1100 milliards d’euros d’actifs, possède 1, 03% du capital d’Apple. Il a annoncé dimanche qu’il allait voter contre les rémunérations des dirigeants d’Apple et notamment celle de son numéro un lors de l’assemblée générale des actionnaires prévue le 4 mars. Une enveloppe totale de 99 millions de dollars sur un an.Soit de quoi faire au moins 100 000 personnes en Afrique !

Guerre en Europe : Comme en 1938 ?

Guerre en Europe : Comme en 1938 ?

 

 

Le défi lancé par la Russie de Vladimir Poutine représente aujourd’hui une menace mortelle pour l’Europe. »Comme en 1938″ Estime Nicolas Baverez dans le Figaro. 

En envahissant le 24 février l’Ukraine, pays souverain et démocratique de 43 millions d’habitants, Vladimir Poutine a engagé un conflit militaire sans précédent depuis 1945 et ramené la guerre au cœur de l’Europe. Son objectif ne se limite pas à l’annexion de l’Ukraine, niée en tant que nation, en tant que peuple et en tant qu’État. Il vise à la reconstitution de l’empire soviétique, comme l’explicitent les projets d’accord transmis à l’Otan en décembre dernier.

Tous ceux qui ont fait le pari que la Russie se contenterait de l’Ossétie et de l’Abkhazie en 2008, de la Crimée et du Donbass en 2014 se sont lourdement trompés. Tous ceux qui prétendent aujourd’hui qu’elle s’arrêtera à Kiev se fourvoient.

La Russie s’est lancée dans une guerre globale contre la démocratie et l’Europe qui mobilise tous les leviers des conflits hybrides: le recours ouvert à la force armée ; les cyberattaques à vaste échelle ; le chantage au gaz et aux migrants; la désinformation et le soutien des forces populistes…

Poutine menace avec le nucléaire

Poutine menace avec le nucléaire

«J’ordonne au ministre de la Défense et au chef d’état-major de mettre les forces de dissuasion de l’armée russe en régime spécial d’alerte au combat», a annoncé le président russe lors d’un entretien avec ses chefs militaires retransmis à la télévision. «C’est compris», a acquiescé le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou.

 

Vladimir Poutine a justifié cette décision par les «déclarations belliqueuses de l’Otan» envers la Russie. Il a également critiqué les sanctions économiques prises à l’encontre de la Russie pour son invasion de l’Ukraine, selon lui «illégitimes».

Les forces de dissuasion russes sont un ensemble d’unités dont le but est de décourager une attaque contre la Russie, «y compris en cas de guerre impliquant l’utilisation d’armes nucléaires», selon le ministère de la Défense. Ces forces sont équipées de missiles, de bombardiers stratégiques, de sous-marins et de navires de surface. Sur le plan défensif, elles comprennent un bouclier antimissiles, des systèmes de contrôle spatiaux, de défense antiaérienne et antisatellite.

Interrogés sur la question, plusieurs experts ont estimé auprès de l’AFP que les déclarations russes entraient dans le cadre d’une volonté «d’impressionner» l’adversaire, assurant que ces armes nucléaires ne seront pas utilisées.

Le seul problème c’est que la plupart de ces experts se sont complètement trompés à propos des pronostics d’envahissement de l’Ukraine par la Russie !

L’enjeu des câbles pour Internet

L’enjeu des câbles pour Internet

 

Dans le cadre de la guerre en Ukraine des risques existent concernant les câbles sous-marins. Or « sans les câbles sous-marins, il n’y a plus d’Internet européen » (Jean-Luc Vuillemin, Dirigeant Orange)

 

Orange investit dans de nombreux câbles sous-marins, ces autoroutes de fibre optique qui reposent au fonds des mers, et assurent la quasi-totalité des communications intercontinentales. Vous avez récemment annoncé votre participation au projet SEA-ME-WE 6 qui reliera Marseille à Singapour, et dont le coût avoisine les 800 millions d’euros. À combien s’élève la facture pour Orange ? Pourquoi ce projet est-il si important alors que vous disposez déjà de cinq liaisons vers l’Asie ?

JEAN-LUC VUILLEMIN - Pour Orange, le SEA-ME-WE 6 représente un investissement compris entre 50 et 100 millions d’euros. Ce projet nous importe parce que les câbles vers l’Asie, dans lesquelles nous avons des participations, sont tous saturés. Nous avons besoin d’investir pour préserver nos besoins de capacité. En parallèle, le SEA-ME-WE 6 nous permettra de faire remonter le trafic Internet de La Réunion, dans l’océan indien, en passant par la côte est de l’Afrique. Il constituera aussi une solution de backup en cas de coupure de câble sur la côte ouest du continent, pour acheminer les communications vers l’Europe.

Par ailleurs, le SEA-ME-WE 6 va raccorder l’Inde, qui crie « au secours », aujourd’hui, en matière de câbles sous-marins. Cette destination a longtemps été soigneusement boudée par la filière. La législation indienne a fait fuir tout le monde. Quand vous posez un câble sous-marin en Inde, le navire câblier, qui effectue la pose et l’atterrissement, est considéré comme une importation. Dès son entrée dans les eaux territoriales, il est soumis à une taxe indexée sur la valeur du navire. C’est pourquoi on a évité un atterrissage en Inde lorsque le SEA-ME-WE 5 a été installé il y a quelques années. Mais entre-temps, l’opérateur Reliance Jio a déployé un grand réseau 4G dans le pays. La connectivité a explosé. Et aujourd’hui, l’Inde hurle à la mort parce qu’elle n’a plus assez de capacité vers l’Europe. Le SEA-ME-WE 6 répondra en partie à ce problème.

Ajoutons que ce câble est l’un des rares reliant l’Europe à l’Asie qui passe par Singapour et la Chine. Une très grande partie de l’investissement sera portée par des investisseurs chinois. Plus de la moitié de la capacité du câble devrait, au final, certainement être détenue par le trio d’opérateurs China Mobile International, China Telecom Group et China Unicom.

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Covid France 28 février 2022 : baisse avec 42 600 cas en 24 heures

Covid France 28 février 2022 : baisse avec 42 600 cas en 24 heures

On enregistre ce dimanche 27 février 2022 baisse avec 42 600 cas en 24 heures ,

138.135 morts au total, +76 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.155 (+24) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 109.980 (+52 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 0,57 le taux d’incidence à 645,99 et la tension hospitalière à 49,2 %. Le taux de positivité est à 18,8 %.

La France compte actuellement 25.277 (+13) personnes hospitalisées et 2.491 (+7) malades en réanimation.

Selon les données de Santé Publique France, Découvrez le bilan des différentes régions françaises et leur évolution :

  • Ile-de-France : 5.061 (+6) hospitalisées, 530 (+2) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Grand Est : 2.112 (-6) hospitalisés, 214 (-1) en réanimation et +11 décès en 24h
  • Hauts de France : 2.208 (-28) hospitalisés, 209 (+4) en réanimation et +2 décès en 24h
  • Auvergne Rhône Alpes : 2.906 (+13) hospitalisés, 277 (0) en réanimation et +3 décès en 24h
  • Provence-Alpes Côte d’Azur : 2.706 (+8) hospitalisé, 296 (-1) en réanimation et +4 décès en 24h
  • Bretagne: 1.038 (-7) hospitalisés, 69 (+1) en réanimation et +4 décès en 24h
  • Normandie : 1.386 (+5) hospitalisés, 96 (+2) en réanimation et 0 décès en 24h
  • Nouvelle-Aquitaine : 1.920 (-6) hospitalisés, 175 (-2) en réanimation et +8 décès en 24h
  • Pays de la Loire : 809 (+4) hospitalisés, 78 (+5) en réanimation et +2 décès en 24h
  • Occitanie: 2.248 (0) hospitalisés, , 238 (-8) en réanimation et +5 décès en 24h
  • Centre-Val de Loire : 902 (+4) hospitalisés, 83 (+2) en réanimation et +1 décès en 24h
  • Bourgogne-Franche-Comté : 1.048 (0) hospitalisés, 103 (+2) en réanimation et +3 décès en 24 h.

Economie, politique, société: les plus lus (28 février 2021- 6 h15)

Economie, politique, société: les plus lus  (28 février 2021-  6 h15)

Présidentielle 2022 : Macron sur les sites de rencontre !

Société: L’impossible simplification administrative

 

 

Présidentielle 2022 : Macron sur les sites de rencontre !

Société: L’impossible simplification administrative

 

 

Marchés financiers: La crainte d’une évolution baissière

Marchés financiers: La crainte d’une évolution baissière

 

Les marchés financiers ont évidemment accusé le coup de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Mais le pire est sans doute à venir dans la mesure où cette crise aura nécessairement des ses conséquences néfastes sur le commerce international et sur la croissance mondiale.

Les premiers bouleversements pourraient se faire sentir sur l’envolée en cours des prix de l’énergie et des matières premières. De quoi alimenter encore une inflation déjà inquiétante qui pourrait porter atteint aux capacités d’investissement des entreprises et au pouvoir d’achat des ménages. Bref c’est la croissance mondiale qui est sans doute à revoir en baisse.

En outre et surtout la bourse craint par-dessus tout des incertitudes sur l’évolution du conflit qui pourrait prendre d’autres formes et s’étendre éventuellement géographiquement. Une inquiétude qui se mesure avec l’indice de la peur

Cet « indice de la peur » (indice VIX de la volatilité) a bondi à près de 40 ce jeudi. Pour l’heure, l’aversion au risque ne se matérialise pas vraiment sur les taux de la dette souveraine américaine ou allemande, valeurs de refuge par excellence. Du coup, les taux du 10 ans américain (2%) ou allemand (0,23%) n’ont finalement pratiquement pas bougé. De même,  l’or reste étrangement stable. Et comme pour se rassurer, une floraison de graphiques ont été publiés pour montrer que la Bourse se jouait finalement des crises géopolitiques aigües. Reste que l’annonce par Poutine d’un éventuel recours à la force de dissuasion incluant le nucléaire devrait peser lourdement sur les indices en ce début de semaine

Ukraine : menace sur l’économie mondiale

Ukraine : menace sur l’économie mondiale

 

Dans le monde entier, le coût de la vie pourrait augmenter du fait de la crise. Par Steve Schifferes, City, University of London

. La guerre enclenchée par la Russie pourrait avoir des conséquences économiques considérables, alors que les marchés financiers s’effondrent et que le prix du pétrole s’envole.

Une comparaison inquiétante peut même être faite avec la guerre du Yom Kippour de 1973 au Moyen-Orient, qui a conduit à une crise pétrolière. Cette crise a ébranlé l’économie mondiale et marqué la fin d’un boom économique qui avait permis de réduire le chômage et d’augmenter le niveau de vie.

Aujourd’hui, l’économie mondiale pèse beaucoup plus qu’à l’époque, mais sa croissance a été bien plus lente au cours des dernières décennies. Et la pandémie a eu un impact important au cours des deux dernières années, les gouvernements étant contraints de dépenser des sommes considérables pour renflouer leurs propres économies.

Malgré certains signes de reprise, les risques d’une inflation plus élevée et d’une croissance plus faible demeurent, et les dettes importantes limitent la capacité d’intervention de nombreux gouvernements.

La hausse des coûts de l’énergie et les perturbations persistantes des chaînes d’approvisionnement, qui seront toutes deux aggravées par la crise ukrainienne, sont des facteurs clés de l’affaiblissement des perspectives économiques. La Russie est le plus grand fournisseur de gaz et de pétrole de l’UE, et la hausse des coûts de l’énergie se traduit par un renchérissement des transports, ce qui affecte la circulation de toutes sortes de marchandises.

Mais le plus grand risque pour l’économie mondiale est peut-être qu’une crise prolongée fasse basculer le monde dans la stagflation, c’est-à-dire la combinaison d’une forte inflation et d’une faible croissance économique.

Il s’agissait d’un problème majeur après la crise pétrolière de 1973, mais que de nombreux économistes espéraient voir relégué aux oubliettes, les prix ayant été relativement bas et stables au cours des deux dernières décennies.

Une inflation élevée et en croissance va exacerber la crise du coût de la vie qui touche déjà de nombreux consommateurs.

Elle pose également un dilemme aux banques centrales qui ont injecté de l’argent dans l’économie au cours des deux dernières années de la pandémie.

La plupart d’entre elles envisagent désormais de retirer progressivement ce soutien tout en relevant progressivement les taux d’intérêt pour juguler l’inflation.

Mais tout cela ne fera qu’affaiblir davantage l’économie – surtout si l’inflation continue à s’accélérer et que les banques centrales réagissent par des hausses spectaculaires des taux d’intérêt. Pendant la crise des années 1970, la Réserve fédérale américaine avait porté les taux d’intérêt à 10 %, provoquant une profonde récession. L’année suivante, au Royaume-Uni, les taux d’intérêt de la Banque d’Angleterre ont atteint 17 %, ce qui a précipité un fort déclin économique.

Les espoirs de voir les pressions inflationnistes s’atténuer d’ici le milieu de l’année 2022 semblent désormais incertains. La Russie et l’Ukraine comptent parmi les plus gros exportateurs de blé au monde et beaucoup (surtout en Europe) dépendent du pétrole et du gaz russes, de sorte que les prix de l’énergie et des denrées alimentaires pourraient continuer à augmenter.

Et ce n’est pas seulement le taux d’inflation qui compte, mais aussi les attentes de l’opinion publique face à une nouvelle hausse des prix. Cela peut déclencher une « spirale salaires-prix », où l’on voit chacun et chacune demander des salaires plus élevés pour compenser l’augmentation du coût de la vie. Ce qui obligerait les entreprises à augmenter davantage leurs prix de manière générale pour financer ces mêmes augmentations de salaire. Dans ce cas, les banques centrales seraient alors contraintes de relever encore davantage les taux d’intérêt.

Une inflation très élevée signifie également que les dépenses publiques pourraient diminuer en termes réels, réduisant le niveau des services publics et comprimant les salaires du secteur public.Enfin, si les entreprises craignent de ne pas pouvoir augmenter suffisamment leurs prix pour compenser la hausse des salaires, elles pourraient être tentées de réduire leurs effectifs, ce qui entraînerait une hausse du chômage.

Alors que les banques centrales ont injecté d’énormes quantités d’argent sur les marchés financiers afin de contribuer à stabiliser une économie faible, les marchés boursiers sont restés remarquablement dynamiques au cours de la dernière décennie, augmentant de près de 10 % par an en moyenne.

Mais les actions avaient déjà commencé à baisser cette année après que les banques centrales ont annoncé qu’elles allaient mettre fin à leur intervention et les marchés ont encore chuté depuis l’attaque de l’Ukraine.

Si la stagflation revient, les banques centrales doivent réduire leur soutien à l’économie encore plus rapidement et un ralentissement pouvait alors affectez les bénéfices des entreprises et ferait encore baisser les cours des actions (même si les valeurs énergétiques devraient augmenter). Cela pourrait également réduire les investissements et la confiance des entreprises, ce qui entraînerait une diminution du nombre de nouveaux emplois.

Pour de nombreuses personnes qui détiennent des actions ou d’autres actifs, la hausse des prix entraîne souvent un « effet de richesse », c’est-à-dire que les gens sont plus confiants pour dépenser (et emprunter) de l’argent, en particulier pour des articles de luxe. L’affaiblissement des marchés affecterait donc la croissance économique, ainsi que la viabilité des régimes de retraite.

Si les conséquences politiques et humaines de l’attaque de la Russie contre l’Ukraine sont très incertaines, le monde doit également se préparer à de graves ramifications économiques.

L’Europe sera probablement la première touchée par la tempête économique, en partie en raison de sa plus grande dépendance à l’égard des approvisionnements énergétiques russes, mais aussi en raison de sa proximité géographique avec une guerre à ses portes.

Aux États-Unis, toute difficulté économique pourrait affaiblir encore davantage l’administration Biden et renforcer les prises de position isolationnistes. Dans le même temps, une alliance mondiale entre la Russie et la Chine pourrait renforcer davantage les économies de ces deux pays, en annulant tout effet des sanctions et en renforçant leur influence militaire et économique.

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Par Steve Schifferes, Honorary Research Fellow, City Political Economy Research Centre; Professor of Financial Journalism, 2009-2017, City, University of London.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Face à la résistance ukrainienne, Poutine menace avec le nucléaire

Face à la résistance ukrainienne, Poutine menace avec le nucléaire

Malgré le rapport de force qui semblait favorable à l’armée russe – le pays étant la deuxième puissance armée du monde -, la capitale de l’Ukraine n’est toujours pas tombée aux mains des Russes samedi. Contraignant Vladimir Poutine à demander à ses soldats d’élargir l’offensive. Et dimanche il a menacé de recourir à l’arme nucléaire ! ( Info BFM)

 

 

« Cela traduit bien que Moscou n’arrive pas à prendre Kiev, qu’il faut revoir les plans et renforcer les effectifs. La défense ukrainienne est bien organisée et sait coordonner ses efforts. Il s’agit d’un revers majeur, même si la Russie conserve un rapport de force favorable », explique le général Jérôme Pellistrandi, consultant défense de BFMTV.

La résistance ukrainienne s’observe également du côté de Kharkiv. Si une colonne est arrivée au centre de la ville ce dimanche, elle a mis « quatre jours à parcourir 30 kilomètres, Kharkiv étant proche de la frontière, ce qui prouve que les Ukrainiens résistent », a-t-il ajouté ce dimanche matin sur notre plateau. Quelques heures plus tard, d’ailleurs, le gouverneur local Oleg Sinegoubov a officiellement déclaré que la deuxième ville d’Ukraine était toujours sous le contrôle des forces gouvernementales.

La progression plus lente des soldats russes en Ukraine ne faisait évidemment pas partie du « plan » des généraux russes, souligne Patrick Sauce, notre éditorialiste spécialisée en politique internationale. « Ils vont être obligés de parler avec les Ukrainiens et de faire avec les pertes », a-t-il ajouté. Avançant, comme début d’explication, la présence de nombreux jeunes appelés parmi les 190.000 Russes déployés en Ukraine, ce qui est « tout à fait différent d’une armée de professionnels ou de gens qui ont décidé de prendre les armes, faisant preuve de rage et de haine ». Selon lui, « cela peut faire la différence ».

Depuis le dernier conflit en 2014, les militaires ukrainiens ne sont également plus les mêmes. « Les informations qui nous remontent du terrain montrent bien la modernisation considérable et l’amélioration en équipement et en formation de l’armée ukrainienne depuis 2014″, a expliqué Sophie Lambroschini, spécialiste de la Russie et de l’Ukraine contemporaines, sur France Inter. Et ces forces armées bénéficient de nombreux civils, depuis que la mobilisation générale a été décrétée.

 

« Il y a une solidarité entre la société civile et l’armée. Après 2014, la société civile ukrainienne s’est organisée. Cette mobilisation a permis une organisation très rapide dans le contexte actuel », a poursuivi la spécialiste.

Pour le général Jérôme Pellistrandi, cette résistance ukrainienne toujours organisée à Kiev, Kharkiv ou dans le sud du pays, vers la péninsule de Crimée, signifie que « la chaîne de commandement fonctionne ». « Cette résistance permet d’organiser le mouvement défensif et donc l’avancée russe est importante mais n’est pas décisive à cette heure-là », relève-t-il.

Le conflit pourrait désormais s’enliser pendant « de nombreuses années », craignent des politiques et observateurs, comme l’a résumé ce dimanche la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss. Il pourrait durer « plusieurs années parce que nous savons que la Russie a des forces importantes », a-t-elle poursuivi, soulignant la détermination des Ukrainiens à « se battre » pour défendre « leur souveraineté et leur intégrité territoriale ».

L’annonce de Vladimir Poutine de mettre en alerte la « force de dissuasion » de l’armée russe, comprenant une composante nucléaire, va dans le sens des craintes de la ministre britannique. Mais l’organisation de pourparlers entre l’Ukraine et la Russie à la frontière avec le Biélarus laisse espérer une autre tournure pour le conflit.

Remplacement du nucléaire allemand par le gaz : l’erreur !

Remplacement du nucléaire allemand par le gaz : l’erreur !

Après la décision de Bruxelles d’inclure le nucléaire et le gaz dans la taxonomie verte, Xavier Moreno Président du Cercle d’Étude Réalités Écologiques et Mix Énergétique (Cérémé), revient sur la politique énergétique allemande en déplorant qu’elle ait sacrifié le climat au nom du dogme antinucléaire.

La Commission européenne classe le gaz dans la taxonomie européenne bien qu’il s’agisse d’une source d’énergie polluante. Cette décision dommageable pour le climat est le résultat de la volonté de l’Allemagne de supprimer progressivement ses centrales nucléaires, le développement des énergies renouvelables intermittentes, comme l’éolien et le solaire, imposant le recours aux énergies fossiles comme le gaz.

La Commission européenne a récemment rendu publique sa décision d’accorder un label vert au gaz et à l’énergie nucléaire, ce qui revient à les classer dans la taxonomie européenne parmi les activités qui contribuent à réduire les émissions de CO2 sans nuire à l’environnement. Une reconnaissance qui est toutefois soumise à des contraintes. Le gaz est uniquement autorisé à venir en remplacement de centrales thermiques davantage polluantes, notamment celles fonctionnant au charbon ou au lignite. Et les centrales nucléaires sont évidemment tenues de se conformer aux normes de sécurité en vigueur en Europe. Plus encore, cette reconnaissance du caractère durable est assortie de limites temporelles car ces activités, à défaut de technologie, seraient nécessaires mais seulement transitoires. Elles sont par conséquent limitées par des échéances qui avaient été fixées, dans le projet initial, à 2030 pour le gaz (sans captage du CO2) et à 2045 pour le nucléaire (pour les générations actuelles de réacteurs qui ne sont pas encore exempts de déchets).

Épargnons-nous les détails techniques complexes de ces conditions et concentrons-nous sur l’évidence : les pays comme l’Allemagne qui ferment leurs centrales nucléaires et annoncent les remplacer par l’éolien ou le solaire trompent le monde. En réalité, ils remplacent le nucléaire par le gaz, temporairement relayé par l’énergie éolienne quand le vent le décide, car il doit y en avoir suffisamment, mais pas beaucoup. Mais aussi par l’énergie solaire en période de plein soleil. Voilà qui explique clairement pourquoi jeudi dernier encore, les Français ont émis 72 g de CO2 par Kwh d’électricité et les Allemands en ont émis 362 g, soit 5 fois plus!

Le grand argument avancé par les Allemands est que nous sommes à la veille de pouvoir capturer le CO2 dans les cheminées des centrales à gaz et de pouvoir remplacer le gaz fossile – le méthane – par de l’hydrogène vert obtenu par électrolyse, avec de l’électricité éolienne ou solaire. C’est pourquoi la Commission européenne avait prévu, dans son projet initial, de durcir les normes d’émission de CO2 tolérées pour les centrales électriques au gaz : à 300g jusqu’en 2029 et à 100g à partir de 2030.

Au terme d’un mois de lobbying intense, l’industrie allemande a fait tomber le masque des illusions : elle a obtenu le report du calendrier des obligations de passage des centrales à gaz au gaz renouvelable à 2035 ! Nous sortons enfin du déni : la sortie du nucléaire impose des centrales à gaz qui ne disposent pas de moyens technologiquement et économiquement viables de réduire leurs émissions de CO2 dans les 20 prochaines années. L’Allemagne sacrifie donc le climat au nom du dogme antinucléaire. Son industrie pâtira durablement des coûts élevés de l’électricité, de la dépendance au gaz russe et des pénalités sur les émissions de CO2.

Il est compréhensible qu’elle ait lutté avec autant d’acharnement contre l’avantage que le nucléaire donnera aux Français. Le masque de l’écologie est tombé. Seules apparaît, outre le ravage pour le climat de l’idéologie anti-nucléaire, la puissance du lobby des énergies renouvelables intermittentes et la volonté de l’Allemagne de faire disparaître l’atout de compétitivité que tirera la France d’une ambitieuse relance de la production d’électricité d’origine nucléaire. Les écologistes français, qui luttent contre leur camp et leur pays, en ralentissant le nucléaire et en poussant l’éolien et le solaire, ont sous les yeux la preuve de leurs illusions. Il est grand temps qu’ils le comprennent.

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