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Archive mensuelle de novembre 2013

Manif des bonnets bleus…

Manif des  bonnets bleus…

 

Après les bonnets rouges, des bonnets bleus appellent à une manifestation pacifique, le samedi 30 novembre à 14 h 30, au parking du stade de la Beaujoire à Nantes.  Le porte-parole du collectif n’est autre que le Vieillevignois, Jacques Proux, qui expose les raisons d’être de ce nouveau mouvement indépendant. Pourquoi les bonnets bleus ? – “La France est malade. Nous le constatons depuis quatre décennies. Les mêmes médecins au chevet de notre pays sont inefficaces à trouver des remèdes sauf à garder leurs privilèges. En voyant les bonnets rouges manifester, l’idée est partie d’un groupe de réflexion du Vignoble, “Le bon sens en action”, de développer quelque chose de plus important. Dans ce groupe, il y a une trentaine de personnes.  Il ne s’agit pas de créer un collectif de réaction par rapport à la fiscalité mais de porter un mouvement réformateur. L’idée est de prendre exemple sur nos amis Les bonnets rouges et de descendre dans la rue en bonnet bleu. Pourquoi les bonnets bleus ? Nous voulons inciter d’autres régions à faire comme nous et à choisir entre le bleu, le blanc ou le rouge afin de favoriser les couleurs de notre pays pour, nous l’espérons, une grande manifestation à Paris. L’appel circule à travers les réseaux sociaux. On a le droit de rêver… Et il faut bien commencer quelque part !”  Un mouvement pour qui ?… “C’est une action citoyenne et indépendante, en dehors de tous groupes politiques, syndicaux, de tout lobby. Elle appelle les étudiants, les salariés du privé ou du public, les chefs d’entreprise, les agriculteurs, les artisans, les professions libérales, les retraités, les chômeurs et les exclus à venir se faire connaître et entendre. Il y a, aujourd’hui, une majorité silencieuse qui en a ras-le-bol. Cette majorité, c’est le plus grand parti de France qui ne croit plus en rien, ni aux hommes politiques. L’idée est de dire : comment ensemble peut-on proposer un autre projet de bon sens ?”  Et pour quelles revendications ? – “Le mouvement défend les principes d’égalité, l’exemplarité dans les mesures de réforme de l’Etat. Pour nous, la Ve République a vécu. Le collectif milite, entre autres, pour le non-cumul des mandats, la suppression du Sénat, des départements et le vote référendaire pour les grandes décisions du pays. C’est le peuple qui doit choisir. Le mouvement est aussi partisan d’une Europe, à condition qu’il y ait une harmonie fiscale, sociale et économique. Quitte à ce que le nombre d’Etats soit revu à la baisse. Et prône la solidarité. Exemple pour les retraites. On est pour l’égalité dans la durée. Ce n’est pas normal qu’un ouvrier touche 70 % de son Smic après 42 ans d’activités alors qu’un député perçoit 1 500 euros de retraite, seulement au bout de cinq ans de mandat.”

 

 

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues  

 

Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

 

Sondage- limitation Retraites chapeaux: les Français pour

Sondage : limitation Retraites chapeaux: les Français pour

Après la révélation de la retraite chapeau de Philippe Varin, le président de PSA, le ministre du Redressement productif avait déclaré qu’il faudrait « légiférer » pour limiter les indemnités de départ, ajoutant que « l’autodiscipline reste à démontrer puisqu’il faut la régulation par le scandale pour que les choses évoluent ». Selon un sondage BVA publié ce samedi 30 novembre dans Le Parisien/Aujourd’hui en France, 77% des personnes interrogées contre 20% se déclarent favorables à une telle loi interdisant les retraites chapeaux.  En revanche, le président du Medef va être déçu. Sur BFM Business jeudi 28 novembre, Pierre Gattaz estimait « qu’il ne faut pas légiférer car nous avons prouvé hier avec Philippe Varin que l’autorégulation fonctionne ». Plus précisément, les Français sont 70% contre 29% à être favorable à ce qu’une loi plafonne la rémunération des patrons à un maximum de 12 fois le salaire le plus bas dans l’entreprise. Une solution rejetée par les Suisses la semaine dernière. Les sympathisants de gauche sondés par BVA sont 92% à souhaiter un tel plafonnement, quand 54% de ceux de droite répondent positivement.  Le gouvernement Ayrault ne semble pas pour l’heure décidé à légiférer, préférant faire le dos rond en attendant que la polémique sur les rémunérations des patrons se calme. Le patronat, lui, a annoncé que son comité d’éthique allait travailler à nouveau sur le sujet

Retraites chapeaux : scandale chez Air France

Retraites chapeaux : scandale chez Air France

Au moment où elle prévoit de supprimer 3.000 postes d’ici l’année prochaine dans le cadre de son plan de restructuration Transform 2015, la compagnie aérienne serait en train de provisionner 119 millions d’euros pour la retraite chapeau de ses dirigeants. Selon le Spaf, le groupe a « provisionné en moyenne près de 15 millions d’euros par an » depuis 2005 pour le régime dit « de retraite complémentaire », soit un total de près de 119 millions d’euros au bénéfice exclusif des retraites chapeau de 37 cadres dirigeants ». De fait, le dispositif mis en place par le groupe Air France-KLM dans le document de référence en 2004 garantit à certains dirigeants entre 35 et 40% de leur rémunération moyenne annuelle des trois dernières années. Ce régime concerne au moins 37 dirigeants du groupe, à l’exclusion d’Alexandre de Juniac, PDG du transporteur franco-néerlandais pour lequel le bénéfice de ce régime a été rejeté lors d’un conseil d’administration en 2011, selon le syndicat. « Ces dirigeants ou hauts cadres ont tout à fait les moyens de se faire des matelas financiers pendant leur activité. Si en plus on continue à les rémunérer une fois qu’ils sont à la retraite, c’est purement scandaleux. Surtout au moment où on doit faire des économies », s’est outré Léon Crémieux, du syndicat Sud aérien. Face à la grogne des syndicats, la direction d’Air France a tenu à préciser dans un communiqué qu’aucun de ses dirigeants ne bénéficiait plus de retraite chapeau depuis le début de l’année. Le groupe a également indiqué que le montant de la provision n’est pas de 119 millions mais de 13 millions d’euros. Ce qui n’a pas empêché plusieurs syndicats, dont les pilotes du Spaf, d’en appeler à l’État, qui reste le premier actionnaire de la compagnie à hauteur de 16%.

Sondage-avenir de la société française : 72% pessimistes

Sondage-avenir de la société française : 72% pessimistes

Plus de sept Français sur dix se disent pessimistes pour l’ »avenir de la société française » et ils sont près d’un Français sur deux (47%) à l’être pour leur avenir personnel, selon un sondage CSA pour BFMTV publié ce samedi 30 novembre.  Selon l’étude, seuls 26% des personnes interrogées sont « optimistes » sur l’avenir de la société française, un chiffre en baisse de dix points par rapport à octobre. Le pessimisme est élevé dans toutes les catégories d’âge, particulièrement marqué chez les ouvriers et employés que chez les cadres et professions libérales. Interrogés sur leur propre avenir, les Français se partagent assez équitablement. 49% se disent optimistes, mais ils sont en baisse de neuf points. Le niveau de pessimisme pour l’avenir personnel atteint son niveau le plus bas depuis février 2011, précise CSA.

 

Mory Ducros: dépeçage

Mory Ducros:  dépeçage

 

 

Pas d’illusion à entretenir Mory Ducros sera dépecée, reste à fixer l’ampleur de la dépouille.  Il y aura reprise totale s’il y a un candidat ou reprise partielle dans le cas contraire. Les dégâts seront assez voisins car il ne faut guère escompter une reprise de plus de 2000 emplois sur 5000. Pas forcément des emplois très durables en plus car le modèle économique  Mory Ducros est obsolète. Le changer demandera du temps ; des compétences alors que le secteur est en pleine crise : crise conjoncturelle de la demande, surcapacité structurelle de l’offre, dumping, concurrence étrangère. La dispersion dans l’espace d’une entreprise de transport comme Mory Ducros rend par ailleurs la médiatisation du dossier très difficile. On en parle mais finalemenet assez peu alors qu’il s’agit du plus gros plan de licenciement depuis des années en France.   »La date limite de dépôt des offres de reprise a été fixée au 3 janvier », ont indiqué à l’AFP des représentants de FO et de la CFDT, à l’issue d’une rencontre avec le juge-commissaire.  La date pourra éventuellement être prorogée, a précisé la CFDT. Lors de la réunion, le juge n’a pas fait état d’offre formelle déposée à ce jour, selon le même syndicat.  Mory Ducros, qui compte plus de 5.000 salariés et fait en outre travailler 2.000 sous-traitants, a été placé mardi en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Pontoise (Val d’Oise), avec une période d’observation de six mois.  Propriété d’Arcole Industries, le numéro deux français du transport de messagerie avait annoncé il y a une semaine son intention de déposer le bilan, l’un des plus importants en France depuis la faillite de Moulinex en 2001.  Les ministres du Redressement productif et son homologue des Transports ont reçu une première fois jeudi les organisations syndicales (CFDT, CGT, CFTC, FO et le Snatt CFE-CGC).  Les syndicats, qui craignent un dépeçage de l’entreprise, ne sont pas sortis rassurés de ce tour de table à Bercy, malgré la volonté réaffirmée, selon eux, des ministres de privilégier le scénario d’une reprise globale des activités.

 

Bonnets rouges : manif et festivités à Carhaix

Bonnets rouges : manif et festivités à Carhaix

 

 

Nouvelle manif avec festivités pour les bonnets rouges à Carhaix. Une manifestation décriée par  certains corps intermédiaires  reconnus qui dénoncent l’amalgame des intérêts et les contradictions. Reste que ces corps intermédiaires (syndicats ouvriers, syndicats de patrons partis politiques) sont plutôt actuellement sur la touche par rapport à la montée du ralbol qui s’exprime peut-être de manière désordonnée mais qui s’exprime. Pas étonnant, les bretons réclame moins de fiscalité tandis que les syndicats de salariés  par exemple,  reçus à Matignon ont approuvé implicitement le relèvement fiscal voulu par Ayrault avec sa réforme. Au motif que l’impôt est citoyen ! L’impôt oui mais le niveau non !   »Beaucoup de Bonnets rouges sont donc déjà là pour la préparation du terrain », assurait à la veille du rassemblement, réglé comme du papier a musique, Christian Troadec, maire DVG de Carhaix. M. Troadec est le leader du mouvement hétéroclite qui réunit petits patrons, commerçants, artisans, transporteurs, ouvriers, agriculteurs, pêcheurs ou simples citoyens, et qui a emprunté le symbole de la révolte antifiscale bretonne de 1675.  Le bonnet rouge a fait sa réapparition le 26 octobre dernier lors d’un rassemblement violent devant le portique écotaxe de Pont-de-Buis (Finistère), dispositif dont le mouvement réclame la suppression « pure et simple ». Quelques jours plus tard, le gouvernement avait annoncé la suspension de cette taxe poids lourds en signe d’apaisement, mais sans parvenir à désamorcer la crise.  Le 2 novembre, les Bonnets rouges avaient mobilisé entre 15.000 et 30.000 personnes à Quimper pour la défense de l’emploi, la décentralisation et la suppression définitive de l’écotaxe, bien plus que les 6.500 à 13.000 personnes qui ont battu le pavé il y a une semaine en Bretagne à l’appel d’une intersyndicale qui espérait reprendre la main sur la thématique de l’emploi face à un mouvement qualifié de « poujadiste » et de « populiste ».  Organisé sur le site du festival des Vieilles Charrues, dont Christian Troadec est le co-fondateur, une vaste prairie bordée d’arbres aux portes de la petite ville de 8.000 habitants, le rassemblement vise à transformer l’essai de Quimper.   »L’enjeu à Carhaix, c’est la mobilisation », reconnait Romain Pasquier, professeur à Sciences Po Rennes et auteur d’analyses de la situation bretonne. Il s’agira, selon lui, de « voir si ce mouvement garde toujours le soutien populaire qu’il avait eu à Quimper le 2 novembre ». Un soutien incontournable « pour peut-être engager une nouvelle séquence de négociations avec l’État », explique-t-il à l’AFP.  Parmi les artistes à l’affiche dès 12H30, Gilles Servat, chanteur et poète breton engagé de longue date en faveur de l’identité bretonne et auteur de « La Blanche Hermine », hymne officieux de la Bretagne qui avait galvanisé une partie de la foule à Quimper.  Les Frères Morvan, chanteurs incontournables des fêtes traditionnelles bretonnes –fest-noz–, seront également présents « en solidarité avec le monde du travail », selon le collectif « Vivre, décider et travailler au pays », à l’origine du mouvement des Bonnets rouges.  Bien d’autres artistes bretons seront de la partie, dont des dizaines de sonneurs qui ouvriront le défilé en direction du centre ville à partir de 16H00.  Mais auparavant plusieurs intervenants du collectif auront pris la parole depuis une scène installée face à la prairie, dont Christian Troadec, mais également Thierry Merret, autre porte-parole du collectif, représentant le monde agricole.  Le président de la FDSEA du Finistère demandera notamment à Jean-Marc Ayrault de « revenir à la raison ». Il faut que le Premier ministre « écoute les acteurs de territoire que nous sommes, toutes corporations confondues, qu’on puisse le rencontrer et faire nos propositions et non pas que ce soit lui qui vienne au travers de son Pacte d’avenir nous dire ce qu’il faut faire ».  Le Pacte d’avenir pour la Bretagne doit tenter de trouver des solutions pour sortir la région de la crise et a donné lieu à plusieurs réunions en novembre avec les acteurs économiques, politiques et sociaux de la région. Les Bonnets rouges se plaignent de ne pas avoir été consultés dans le cadre de l’élaboration de ce pacte.  La Bretagne a été frappée ces derniers mois par plusieurs plans sociaux et restructurations dans l’agroalimentaire (Doux, Gad, Tilly-Sabco, Marine-Harvest), mais également les télécoms et l’automobile. L’annonce de la mise en place de l’écotaxe en janvier 2014 a été la goutte qui a fait déborder le vase et conduit les Bretons à sortir dans la rue.

 

Ecotaxe: manif de routiers

 

Ecotaxe: manif de routiers

Nouvelle manifestation de routiers samedi contre l’écotaxe. Une manifestation appelée par le syndicat minoritaire OTRE qui aura du mal à mobiliser la  majorité de la profession dont la représentation est de plus en plus éclatée et affaiblie. Un secteur en pleine crise qui connaît des records de défaillances d’entreprises du faiat notamment de la concurrence étrangère des ex pays de l’Est.  Plusieurs milliers de camions, 2.100 selon le ministère de l’Intérieur, 4.000 selon la fédération, avaient déjà défilé il y a quinze jours à l’appel de l’OTRE, créant des ralentissements autour des grandes villes. Les cortèges s’étaient rassemblés autour de portiques écotaxe.  Pour l’OTRE, le gouvernement doit purement et simplement renoncer au dispositif. Le calendrier de la mise en place de l’écotaxe « n’est pas arrêté », a indiqué Matignon vendredi, après que le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a indiqué que la taxe ne pourrait être mise en place avant 2015.  Le ministre de l’Écologie Philippe Martin avait, lui, évoqué une suspension de l’écotaxe dans l’attente de la remise à plat de la fiscalité, au moment de l’annonce de cette vaste réforme par le Premier ministre.  La taxe, applicable sur les camions de plus de 3,5 tonnes circulant sur 15.000 km du réseau routier hors autoroutes, devait avant sa suspension cet automne entrer en vigueur début 2014 après plusieurs reports.  Les autres fédérations du secteur, en revanche, n’appellent pas leurs adhérents à manifester. Toutefois, affirme l’OTRE, des adhérents ou des unions régionales d’autres organisations participeront au mouvement.  La Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR), l’Union des Entreprises de transport et de logistique (TLF), l’Union nationale des organisations syndicales des transporteurs routiers automobiles (Unostra) et la Chambre syndicale du déménagement (CSD) acceptent le principe de l’écotaxe tant qu’elle est compensée par une majoration forfaitaire de leurs prix. Votée par l’Assemblée nationale, cette disposition doit leur permettre de répercuter l’écotaxe sur leurs clients.   »Samedi ce n’est pas le combat de la profession mais le combat d’une organisation », a dénoncé dans un communiqué l’UNOSTRA Aquitaine.  Pour Nicolas Paulissen, délégué général de la FNTR, il est plus urgent de mener à bien les négociations entamées avec le ministère des Transports pour moderniser la filière.  Abandonner l’écotaxe serait lourd de conséquences pour l’État. En vertu du contrat signé avec Ecomouv’ dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP), il devra payer près d’un milliard d’euros à l’entreprise en remboursement des investissements réalisés.  Le report ne sera pas neutre financièrement non plus. L’État doit payer à la société un loyer mensuel de 18 millions d’euros à partir du moment où le système de collecte est homologué, même si la taxe n’est pas appliquée. La décision concernant cette homologation technique est attendue début décembre. Ecomouv’ en revanche, qui devait livrer le dispositif en juillet dernier, doit verser à l’État huit millions d’euros mensuels d’indemnités de retard.

 

Luchini : Ayrault n’a pas écrit « voyage au bout de la nuit » !

Luchini :  Ayrault n’a pas écrit « voyage au bout de la nuit » !

C à vous , émission télé lundi soir, Fabrice Luchini a parlé à sa manière des hommes politiques, des personnes qu’il « aime beaucoup ». « Hollande, je l’aime beaucoup aussi. Il ne tient plus la baraque, j’ai l’impression que la baraque n’est plus tenue du tout », a-t-il jugé. « L’impulsion d’Ayrault sur les impôts n’était pas mauvaise, mais il faut que ça se fasse un peu avec le Parlement. C’est une des plus grandes réformes (…) Pourquoi il fait ça à l’américaine on sent que l’autre (François Hollande, Ndlr) est en Israël, on dirait que ce n’est plus tenue la thune. Il faut que ça soit repris en mains »,a-t-il encore analysé. Et l’acteur de conclure au sujet du Premier ministre : « On sent que ce n’est pas quelqu’un de pervers. On sent que c’est un brave homme, on sent que c’est un honnête homme. Mais il n’a pas écrit Le voyage au bout de la nuit, c’est ça le problème. » Quant à Nicolas Sarkozy, Fabrice Luchini « ne (le) déteste pas du tout ». « Je le connais pas mal. Pour les acteurs, quand tu disais ça il y a quelques années, tu étais comme un pote à Goering. Donc là je le dis maintenant, il n’est plus aux affaires. »

 

Télé : Montebourg et Moscovici peu regardés

Télé : Montebourg et Moscovici peu regardés

Très peu d’audience pour ce débat qui sentait le réchauffé. Juste la confirmation que Moscovici joue délibérément  le rôle du  compétent style comptable ou notaire pour mieux valider sa candidature comme commissaire européen. Et que Montebourg, en mode  camelot,  essaye de se donner de l’importance dans sa fonction de pompier du chômage.   Ce n’est pas la plus mauvaise audience de l’émission Des Paroles et des Actes mais presque. Jeudi soir, Arnaud Montebourg et Pierre Moscovici ont été écoutés par 2,1 millions de téléspectateurs, soit 9,2% du public. Mieux que Christiane Taubira. A la rentrée, la ministre de la Justice n’avait rassemblé que 2,02 millions de personnes, soit le plus faible score de l’émission politique présentée par David Pujadas. Lors de la dernière émission en octobre, Jean-François Copé avait réuni 2,56 millions de téléspectateurs.  Dans l’histoire de l’émission, les prestations de François Fillon (2,3 millions de téléspectateurs en juin), d’Arnaud Montebourg (2,3 millions en janvier), du duel Copé-Fillon (2,3 millions en octobre 2012) ou encore d’Alain Juppé (2,3 millions en septembre 2011) comptent parmi les audiences les plus décevantes. En période électorale – et notamment à l’approche de l’élection présidentielle – les audiences étaient comprises entre 4 et 5 millions de téléspectateurs, avec un pic historique en avril 2012 de 6,2 millions de téléspectateurs pour l’émission consacrée aux deux finalistes Nicolas Sarkozy et François Hollande. Les meilleures audiences de la saison dernière allaient de 2,3 à 3 millions de téléspectateurs, avec 3,1 millions pour la première de la rentrée 2012 consacrée à Jean-Marc Ayrault. Jean-Luc Mélenchon en avril ou Manuel Valls en décembre 2012 avaient attiré respectivement 3 et 2,9 millions de curieux.

 

Chômage : très légère baisse en zone Euro

Chômage : très légère baisse en zone Euro

. Le taux de chômage s’est établi à 12,1% de la population active en octobre, alors que les économistes interrogés par Reuters avaient anticipé un taux inchangé par rapport à septembre, à 12,2%. Au total, 19 millions de personnes se retrouvent sans travail dans la zone euro, caractérisée par de très grandes disparités, avec un taux de chômage limité à 5% en Autriche mais qui culmine à 27% en Grèce et en Espagne. De son côté, l’inflation a remonté à 0,9% en rythme annuel en novembre contre +0,7% le mois dernier, une donnée qui devrait calmer les inquiétudes quant au risque de déflation au sein de la zone euro. Les économistes avaient anticipé une hausse de 0,8% des prix à la consommation. Les données publiées par Eurostat n’ont guère fait réagir les Bourses européennes, toujours en très légère hausse à la mi-séance, dans des volumes étroits en raison de la fête de Thanksgiving aux Etats-Unis. « C’est une bonne surprise, mais le marché du travail reste très déprimé. Il n’est pas sûr que cette légère amélioration de la situation fasse diminuer la pression pesant sur la Banque centrale européenne (BCE) (…) pour qu’elle prenne des mesures de soutien à une reprise fragile », a déclaré Jonathan Loynes, économiste chez Capital Economics. Le point bas des prix à la consommation touché le mois dernier a conduit avec d’autres facteurs la Banque centrale européenne (BCE) à baisser son taux directeur.

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues  

 

Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

 

Pôle emploi : machine à radier les chômeurs

Pôle emploi : machine à radier les chômeurs

 

Jeudi 28 novembre, jour de l’annonce de la baisse du chômage ; dans une agence de province, une chômeuse se présente à 11H15. Elle a travaillé 16 heures (comme ADVF diplômée, aide à domicile) pendant un mois et apporte sa feuille de paye, 130 euros. Accueil glacial après 30 minutes d’attente.

-          C’est pour quoi ?

-          -Pour déposer ma feuille de paye

-          Pour quoi faire ?

-          -le mois dernier j’ai travaillé 30 heures ; le conseiller m’a demandé d’apporter mes bulletins de paye

-          Non ça ne sert à rien

-          Je ne sais pas, je suis inscrite depuis 3 ans, j’ai travaillé 30heures le mois denier et 16 heures ce mois-ci ; en tout 46 heures en 3 ans

-          Et alors ?

-          La dernière fois on m’a reproché de n’avoir pas rapporté à temps ma feuille de paye, j’ai été radié

-          Vous pouvez la garder

-          Je ne voudrai pas être encore radiée

-          Vous avez votre numéro ?

-          Oui

-          Je vérifie, oui vous êtes radiée

-          Pourtant je me suis actualisée

-          Il faut vous réinscrire. De toute manière ça ne sert à rien ; Vous n’avez droit à aucune indemnité, il faut avoir travaillé plus de 120 jours.

 

L’intéressée sort dépitée. Le soir on annonce une baisse du chômage ; on oublie en générale de préciser que les radiations administratives ont augmenté de 25.8% ! Question : Pôle emploi ça sert à quoi ? A décourager les chômeurs de s’inscrire ?  

 

 

Nota : l’intéressée a déjà été radiée à 4 reprisse sans aucun motif valable.

Ecotaxe reportée à 2015, voire plus

Ecotaxe reportée à 2015, voire plus

 

Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a expliqué vendredi que l’écotaxe serait modifiée dans le cadre de la loi de finances 2014, pour une mise en oeuvre logiquement pas avant janvier 2015. « Si on doit changer les règles de ce qui était l’écotaxe votée, eh bien ça passe par une loi de finances. Donc, on est à l’automne 2014″, a dit le ministre au micro de RMC/BFMTV.

Consommation des ménages : en baisse en octobre, comme le chômage ! curieux !

Consommation des ménages : en baisse en octobre, comme le chômage ; curieux !

 

Au moment même où on annonce la baisse du chômage, on annonce la baisse de la consommation des ménages. Or la croissance repose essentiellement sur cette consommation intérieure puisque les exports sont dans le rouge et les investissements des entreprises en retrait. Ou l’art de créer statistiquement des emplois sans croissance ! La consommation des ménages français a bien reculé de 0,2% en volume au mois d’octobre, a annoncé l’Insee ce vendredi 29 novembre. Cette légère baisse s’explique du fait de la baisse des dépenses en énergie. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques, les dépenses des ménages en énergie ont baissé de 4,9% en octobre. Cela traduit « notamment l’effet de températures au-dessus des normales saisonnières sur les dépenses de chauffage. En outre, les dépenses en carburants se replient fortement », a noté l’Insee. La consommation en biens durables a de son côté continué sa progression (+0,8%, après +0,7% en septembre) grâce notamment à une « accélération » des dépenses en automobiles, « peut-être par anticipation de la réduction du bonus (écologique) en novembre et du durcissement du malus en janvier prochain », a indiqué l’Insee dans un communiqué. L’Institut a également constaté une hausse des achats en équipement du logement, tandis que la consommation de textile-cuir a de nouveau baissé pour le deuxième mois consécutif. La consommation en produits alimentaires s’est ressaisie, « notamment celle des dépenses en tabac », avec +1,4% en octobre

 

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