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Archive mensuelle de juillet 2012

Economie politique société: derniers articles

 

 mardi 31 juillet 2012

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Hollande : les jeux olympiques en 2024 et des stades pour remplacer les usines ?

Hollande : les jeux olympiques en 2024 et des stades pour remplacer les usines ?

 

Il fallait s’y attendre, Hollande à parlé de l’éventualité d’organiser les jeux olympiques en France ; dans l’euphorie de médailles françaises, il fallait surfer sur la vague. Ayrault précédemment l’avait déjà dit. Des jeux en 2024, la vraie réponse à la crise. Et évidemment des stades partout sans doute pour remplacer les usines ; Pourquoi pas un stade sur l’ancienne usine PSA d’Aulnay sous bois ? Pour faire complètement oublier ce désastre industriel. On pourrait même construire un stade sur le siège social de PSA puisqu’on a différé la sortie du rapport demandé par Montebourg ; qu’on a différé la rencontre avec les syndicalistes et qu’on a renvoyé le tout vers septembre octobre. C’est ainsi que les religions étendent leur audience, en construisant un nouveau temple sur les lieux même des anciens cultes, pour les étouffer définitivement ; En France on pourrait ainsi construire des centaines de stades. Finalement substituer au développement économique, un nouveau concept, le développement sportif. Hollande n’a pas traité de la question financière, un détail sans doute quand on sait que le bilan des jeux est la plupart du temps catastrophique ; avec la crise qui va durer au moins une dizaine d’années, c’est vraiment le moment d’engager ce type de dépenses. A moins d’envisager un niveau grand emprunt, forcément d’avenir sportif celui là pour le distinguer de l’autre  grand emprunt des investissements d’avenir de 35 milliards.  A Londres, lundi, « pour soutenir les sportifs français aux Jeux Olympiques » François Hollande a fait un détour par le Club France dans la soirée. Le président de la République a prononcé un discours d’une dizaine de minutes sur la scène de la maison des Bleus. Et il a conclu son intervention en évoquant la possibilité d’une candidature de la France à l’organisation des Jeux en 2024. « Nous devons réfléchir aussi à la suite. Et donc si le mouvement sportif français s’organise, porte un beau dossier, est capable de mobiliser toutes les énergies et de susciter un grand engouement dans le pays, alors en 2024 nous pourrions aussi organiser les Jeux », a expliqué François Hollande après avoir rendu hommage à Londres. « Ce n’est pas à l’Etat de prendre en charge ce dossier. C’est au mouvement sportif », a t-il ajouté. « Le rôle de l’Etat, des collectivités locales, ce sera de suivre, d’accompagner, d’aider mais en aucune façon de se mettre à la place du mouvement sportif. C’est le mouvement qui doit être capable de gagner aussi cette compétition », a conclu le chef de l’Etat, comme celle du pacte de croissance européen ?

La Construction de logements s’écroule

La Construction de logements s’écroule

Attentisme de ceux qui disposent des moyens de financement, restrictions drastiques des crédits bancaires, craintes pour l’avenir, surtout en matière d’emploi autant d’éléments pour expliquer avec des facteurs explicatifs liés au bâtiment que le logement s’écroule. Sur une période allant d’avril à juin, la construction de nouveaux logements a plongé de 14% comparé à la même période l’an dernier.  Autre mauvaise nouvelle : le nombre des permis de construire pour les logements neufs a également continué à reculer, de 1,9% sur un an, une baisse quasi identique à celle de 2% enregistrée pour la précédente période (mars-mai). Face à ces chiffres, les professionnels du secteur rivalisent de pessimisme : «Le premier semestre n’est pas bon», constate Michel Mouillart, professeur d’économie à l’université Paris-Ouest et spécialiste du secteur, interrogé par l’AFP. «Ces chiffres confirment le ralentissement continu et particulièrement préoccupant de la construction de logements neufs», renchérit François Payelle, président de la Fédération des promoteurs immobiliers.  Certes, la chute semble ralentir : les chiffres des mois précédents avaient mis évidence un recul encore plus important des mises en chantier, de 19,8% pour la période de mars à mai et de 22,5% pour celle de février à avril. «Depuis le mois de mai, le mouvement de recul ralentit. On a descendu une marche, fragile, sur laquelle on va sans aucun doute rester», observe Michel Mouillart. Pour autant, en données brutes, les mises en chantier s’enfoncent inexorablement: elles s’élèvent à 69.937 unités d’avril à juin, contre 72.020 (mars à mai) et 76.215 (février à avril). «Le décrochage se fait par rapport au second semestre 2011, qui avait retrouvé toute la vigueur du marché», souligne Michel Mouillart. D’après les calculs de ce spécialiste, «il faut remonter à 1998 pour retrouver un niveau aussi bas, c’est véritablement l’expression d’une panne» qui, selon lui, «risque de durer».  L’économiste anticipe désormais pour cette année 320.000 nouvelles mises en chantier de logements neufs, contre 378.600 en 2011, et un recul supplémentaire en 2013. Pour expliquer cette chute de 60.000 unités «perdues» entre 2011 et 2012, Michel Mouillart avance deux raisons. D’une part, la construction locative privée ferait perdre 20.000 mises en chantier, en raison «du rabotage et de la disparition programmée du dispositif Scellier». Le dispositif Scellier, un rabais fiscal accordé aux investisseurs achetant des logements neufs afin de les louer, avait été mis en place pour juguler l’effondrement des ventes des promoteurs lors de la crise de 2008. Il doit être supprimé avant la fin de l’année, selon les annonces de Cécile Duflot. D’autre part, 40.000 mises en chantier perdues seront imputables à une accession à la propriété en berne, en raison «de la dénaturation du prêt à taux zéro [désormais plus sélectif] et des difficultés économiques pesant sur les ménages», selon M. Mouillart. Pour l’expert en revanche, la construction locative sociale, est certes «en panne», mais «ce n’est pas elle qui explique le gros du repli».

Hausse des ventes frauduleuses de tabac ; en cause la hausse des taxes

Hausse des ventes frauduleuses de tabac ; en cause la hausse des taxes

L’évaluation de la fraude est difficile mais du fait des hausses successives des taxes (plus de 80% du prix), la fraude- vente illégale pourrait être de l’ordre de 20% du marché soit une perte fiscale de l’ordre de 2.5 milliards pour l’Etat.  Au-delà des paquets de marques les plus connues qui sont acheminés clandestinement en France, déjouant la surveillance des douanes et les taxes imposées par l’Etat, un nouveau phénomène de contrefaçon se développe : les « illicits white » ou « marques blanches ». Ces cigarettes revendues sous le manteau ne portent aucune marque célèbre. Elles sont fabriquées dans des usines clandestines, en Chine, mais aussi en Pologne ou en Belgique. Leur prix est imbattable : 3 euros le paquet. Le danger pour les consommateurs est maximal : certaines contiennent des résidus de plastique ou de sciure. Pour les fabricants, ce marché illégal se développe d’autant plus que les prix augmentent. Et la tendance ne devrait pas s’inverser : le gouvernement a annoncé une prochaine hausse de 6% du prix du tabac à l’automne, faisant passer tous les paquets vendus en France à 6 euros au moins. Et les conséquences de ces ventes illégales de cigarettes sont lourdes, tant pour les industriels que pour l’ensemble de la société, argumentent les géants du tabac. Ces trafics « contrecarrent les objectifs de santé publique » car ils permettent d’acheter des cigarettes à moitié prix, « trompent les consommateurs », surtout avec les cigarettes de contrefaçon, et sont « une source de revenu pour le crime organisé », a énuméré Renaud Gaillard, directeur des affaires publiques de la filiale française de Philip Morris International. Les fabricants de cigarettes pointent aussi du doigt le fait que c’est « un manque à gagner fiscal » pour l’Etat, un argument de poids en période de crise. Le manque à gagner lié à ce phénomène de vente illégale est estimé à 2,5 milliards d’euros.

 

La consommation des ménages en très légère hausse en juin (+0,1%), en cause l’augmentation des prix de l’alimentation

La consommation des ménages en très légère hausse en juin (+0,1%), en cause l’augmentation des prix de l’alimentation

Consommation en très légère hausse d’après l’INSEE. En faiat une consommation en trompe l’œil puisque c’est surtout la dérive des prix de la distribution –largement sous estimée par l’INSEE-qui est à l’origine de cette tendance. La consommation des ménages français est restée en hausse en juin, affichant une très légère progression de 0,1% après avoir augmenté de 0,5% en mai, a annoncé mardi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).  Mais sur l’ensemble du deuxième trimestre, les dépenses de consommation reculent de 0,2%, après être restées stables au premier trimestre 2012, précise l’Insee.   »La très légère hausse des dépenses en juin est imputable aux dépenses alimentaires dont la progression compense le recul des dépenses en énergie », a commenté l’institut dans un communiqué.  La consommation de produits alimentaires a progressé de 1,0% en juin, après une hausse de 0,1% en mai. Elle recule de 1,3% sur l’ensemble du deuxième trimestre, après une hausse de 0,8% au premier trimestre 2012.  La consommation des ménages en énergie a continué de reculer en juin, perdant 1,3%, après une baisse de 2,9% le mois précédent. Elle augmente cependant sur l’ensemble du deuxième trimestre (+2,7%), en raison des fortes dépenses de chauffage en avril, après avoir déjà fait un bond de 3,5% au premier trimestre de cette année.

 

La Grèce en faillite depuis 1830

La Grèce en faillite depuis 1830

Les Etats qui font faillite, ne n’est pas réellement une nouveauté rappellent deux économistes. La Grèce elle l’est sans doute plus souvent que les auteurs puisque depuis 1830, elle a passé son temps dans cette situation.  La crise grecque n’est pas une exception. Au cours de l’histoire, les États ont fait de nombreuses fois défaut sur leur dette, rappellent Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff. La décennie 2000, «où les États ont d’une manière générale honoré leurs obligations, est une exception», écrivent-ils dans leur ouvrage référence sur les faillites d’États. Et, ajoutent-ils, «les défauts en série restent la norme».  D’après leurs observations, une faillite d’État survient rarement seule. Plusieurs vagues de défauts ont ainsi secoué l’histoire de la finance. Durant ces deux derniers siècles, une première vague de faillites d’États a touché les pays européens pendant et après les guerres napoléoniennes, dans les années 1810. La crise de 1929 a également laminé les finances des États, les poussant vers la faillite, comme la crise de la dette des années 1980, puis celle des années 1990, chacune touchant un groupe de pays différents (voir infographie). «La quasi-totalité des pays ont fait défaut sur leur dette au moins une fois, et plusieurs fois pour beaucoup d’entre eux, au cours de leur phase d’émergence», observent Reinhart et Rogoff. L’Espagne présente le pire exemple d’un long et difficile apprentissage de la bonne gestion des deniers publics: elle a fait défaut 13 fois entre le 16ème et la fin du 19ème siècle. Ce record tient toujours, la Grèce n’ayant fait faillite que 6 fois à ce jour. Elle reste toutefois le pays qui a passé le plus de temps en situation de défaut ou de rééchelonnement de sa dette, soit la moitié de son existence, depuis son indépendance en 1830. Ces dernières décennies, les cas de faillite ont été moins nombreux «grâce à l’intervention massive des institutions telles que le Fonds monétaire international et la Banque mondiale», relèvent les auteurs.  Plus de créancier, plus de dette. Les rois français, bien mauvais payeurs, avaient adopté une solution radicale lorsque les finances publiques dérapaient. Les souverains «avaient pris l’habitude (…) de mettre à mort les grands créanciers nationaux (une forme ancienne et radicale de restructuration de la dette)», racontent Reinhart et Rogoff. Entre 1500 et 1800, le pays a fait huit fois faillite. Le peuple avaient fini par surnommer ces évènements des «saignées». Depuis, les relations entre l’État français et ses créanciers se sont apaisées. Le pays n’a plus maltraité ses financeurs depuis 1812, dernier incident survenu sur la dette de l’État. Une performance qui lui vaut d’être montrée en exemple par les deux économistes américains comme un des premiers pays modernes à être «monté en grade».

 

Le grand emprunt à toutes les sauces

Le grand emprunt à toutes les sauces

Le grand emprunt destiné aux investissements d’avenir  semble mis à toutes les sauces, pour la crise automobile ; pour les hôpitaux, pour des projets immobiliers etc.  . Première observation, pourquoi un grand emprunt ? Il ne s’agit que d’un emprunt de plus et la France emprunte tous les jours. Deuxième observation, pourquoi ce titre grand emprunt pour les investissements d’avenir ? Tous les investissements sont en général destinés à préparer l’avenir ; en fait il ne s’agit que d’une raison supplémentaire pour emprunter davantage. Dernier point comment distinguer ce qui relève réellement de l’investissement et du fonctionnement, dans l’enseignement supérieur par exemple ? Enfin l’enveloppe du dit emprunt est presque vide puisque sur 35 milliards il n’en reste que 8. Les milliards d’euros du grand emprunt qui n’ont pas encore été alloués sont-ils en train de se transformer en enveloppe d’urgence qui viendrait pallier toutes les situations difficiles? La semaine dernière, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, annonçait que 350 millions de l’enveloppe des investissements d’avenir viendraient financer le plan de soutien à l’automobile – notamment pour installer des bornes de recharge de voitures électriques à Bordeaux, Grenoble, Rennes, Nice, Angoulême, etc. Cette semaine, le gouvernement réfléchirait à affecter une partie de la somme encore disponible aux hôpitaux, aujourd’hui dans une situation financière tendue. Selon Les Échos, les fonds pourraient servir à des investissements informatiques ou à des projets d’innovation thérapeutique, gelés faute de crédit bancaire. Le Sénat, qui vient de publier un rapport sur la situation des hôpitaux, aimerait aussi que le grand emprunt puisse financer les projets immobiliers des établissements de santé. Cette tentation d’une utilisation au fil de l’eau, sans réelle réflexion stratégique, le Commissariat général à l’investissement, que Louis Gallois dirige, ne veut surtout pas la laisser s’installer. «Ce n’est pas le but», prévient-on au sein du gouvernement. De fait, si la France, surendettée, s’est autorisée sous l’ère Sarkozy à emprunter à nouveau pour financer des dépenses supplémentaires, c’est à la condition impérative de préparer la croissance de demain, en investissant dans les domaines identifiés (enseignement supérieur et recherche, filières industrielles et PME, développement durable, économie numérique). Un moyen de donner toutes les chances à l’Hexagone dans la compétition mondiale et de renforcer sa compétitivité. «Il ne faut pas dévier de cet objectif défini par le précédent gouvernement, qui est le bon…», admet la nouvelle majorité. Les 350 millions annoncés par Arnaud Montebourg dans le cadre du plan automobile devraient être issus de crédits non encore dépensés du programme «véhicule du futur» – on peut donc considérer que l’objectif de renforcer la R & D dans le secteur ne sera pas détourné. Il sera en revanche plus difficile de justifier des investissements immobiliers, même dans le secteur de la santé… «Pour l’instant, rien ne nous a été demandé», temporise-t-on au sein du Commissariat, qui dépend de Matignon. En outre, le programme d’investissements d’avenir n’est pas un puits sans fonds! Sur les 35 milliards d’euros que constituait l’enveloppe initiale décidée il y a deux ans, il n’en reste que 8 à dépenser – «dans le respect des principes initiaux», insiste le dernier rapport du Comité de surveillance. Mi-juillet, près de 27 milliards avaient été affectés à des projets identifiés, selon les tout derniers chiffres du Commissariat général à l’investissement. La priorité «enseignement supérieur et recherche» représente la part la plus importante, avec un montant affecté de près de 18 milliards.

Obama : inquiet pour la zone euro

Obama : inquiet pour la zone euro

 

Avec le tassement de la croissance, les Etats –Unis sont de plus en plus inquiets de la dégradation en Europe qui se propage. Obama affiche sa confiance dans l’euro mais c’est comme une prière adressée à l’Allemagne afin qu’elle autorise la BCE à intervenir pour stopper la dérive des taux et surtout la récession en cours. Barack Obama a prévenu lundi que l’économie américaine allait continuer à subir des « vents contraires » dans les prochains mois sous l’effet de la crise de la dette de la zone euro tout en se montrant confiant sur la survie de la monnaie unique. « Je ne pense pas, en fin de compte, que les Européens laisseront l’euro se dégrader mais ils vont devoir prendre plusieurs mesures décisives », a déclaré le président américain, lors d’une campagne de collecte de fonds à New York. « Je passe un temps considérable à tenter de travailler avec eux et le secrétaire d’Etat au Trésor Tim Geithner également », a-t-il ajouté. « Plus tôt ils prendront certaines actions décisives, mieux nous nous en sortirons », a-t-il ajouté. Le produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 1,5% en rythme annuel sur la période avril-juin, soit la plus faible progression en un an, a annoncé vendredi le département américain du Commerce. « Nous allons avoir de nouveaux vents contraires au cours des prochains mois. L’Europe reste un défi », a prévenu le chef de la Maison blanche.

 

Allemagne: nouveau recul des ventes de détail

Allemagne: nouveau recul  des ventes de détail

Les ventes de détail ont reculé de 0,1% en Allemagne en juin sur un mois et à prix constants, après une baisse de 0,3% en mai, selon des chiffres provisoires publiés mardi. Depuis le début de l’année, le commerce de détail a vu ses ventes augmenter de 0,7% à prix constants, selon ces chiffres publiés par l’Office allemand de statistiques Destatis.

 

PSA: l’avenir repoussé en septembre ou octobre ; à cause des Jeux olympiques ?

PSA: l’avenir repoussé en septembre ou octobre ; à cause des Jeux olympiques ?

On attendait le rapport demandé à Bercy sur PSA pour fin juillet ; on verra plus tard, en septembre-octobre ; Les français sont en vacances (les journalistes aussi puisqu’on trouve davantage de nouvelles sportives dans les médias que d’informations économiques et sociales). ils n’aiment pas les mauvaises nouvelles ; Et il y a aussi les JO qui occupent l’agenda ; à tel point que J .M Ayrault à imaginé la candidature de Paris pour 20124 et que Hollande a consacré une journée entière à Londres. Bref, comme dirait Attali, priorité à la période distractive. La présentation des conclusions du rapport d’étape sur la situation de PSA Peugeot Citroën, commandé par Bercy avant l’annonce par le constructeur de son plan de restructuration, a été renvoyée au 11 septembre, a annoncé lundi le ministère du Redressement productif.  Des conclusions provisoires de ce rapport devaient être présentées le 31 juillet mais les usines de PSA étant fermées jusqu’à la fin août, ceci a été remis à la rentrée. De même, la date de la remise du rapport définitif devrait être repoussée de la mi-septembre à fin septembre ou début octobre.   »En accord avec les organisations syndicales et la direction du groupe PSA, la remise de ce rapport aura lieu le 11 septembre », a précisé le ministère dans un bref communiqué.  Le ministère avait chargé fin juin Emmanuel Sartorius, ingénieur général des Mines, « de dégager un diagnostic précis, rigoureux et partagé sur la situation réelle du groupe PSA ».  Deux semaines plus tard, le groupe avait présenté son projet de 8.000 suppressions de postes en France, qui s’ajoutent aux 1.900 déjà prévues, et qui se traduira par des coupes claires dans son usine de Rennes et la fermeture du site emblématique d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).  Plusieurs syndicalistes ont indiqué à l’AFP ne pas avoir reçu de convocation pour une réunion prévue lundi après-midi qui figurait pourtant à l’agenda hebdomadaire du ministre.   »Si c’est pour conclure que le plan Varin (président du directoire de PSA ndlr) est complètement injustifié, la CGT et les salariés sont prêts à excuser ce contre-temps étonnant », a indiqué Jean-Pierre Mercier de la CGT.   »On nous a indiqué cet après-midi qu’une demi-journée serait consacrée à la restitution du rapport d’étape, en septembre », dit Franck Don, de la CFTC, qui dit attendre avant tout les conclusions du rapport Secafi, organisme mandaté par les élus du comité central d’entreprise pour faire le point sur la situation financière du constructeur.

Les français privés d’électricité piétonnière !

Les français privés d’électricité piétonnière !

 

Par manque de moyens financiers pour les investissements que cela représente, les français seront privés d’électricité d’origine piétonnière. Tant mieux si cela nous contraint de réduire les gaspillages d’éclairage dans les villes.  Les trottoirs podo-électriques toulousains sont sur le départ, direction l’Amérique. Écologique, le projet vise à capter l’énergie cinétique produite par les passants afin d’alimenter des lampadaires à LED. Encastrées dans le sol et montées sur ressorts, des dalles spécialement conçues permettent d’emmagasiner les watts produits lorsque l’on marche, grâce à un mini générateur. Le courant électrique ainsi stocké approvisionne un réverbère. D’autres applications sont possibles : éclairer des panneaux d’information, alimenter des bornes de recharge des téléphones mobiles lors de manifestations sportives ou culturelles, illuminer les abords des péages et parkings au passage des voitures, etc. Au lieu de toujours rechercher de nouvelles sources d’énergie, on pourrait commencer par en économiser l’usage. Une innovation de toute façon aussi farfelue que celle qui consisterait à utiliser l’anergie cinétique des piétons à partir d’une dynamo pour recharger une batterie sur le dos du dit-piéton

 

L’Espagne dit non à une demande d’aide globale… pour l’instant

L’Espagne dit non à une demande d’aide globale… pour l’instant

 

Une récession qui s’accentue, des déséquilibres financiers plus importants, le chômage au plus haut depuis 20 ans et surtout des taux record qui pourraient mettre l’Espagne en faillite. Et pourtant l’Espagne refuse toujours l’idée d’un plan global. En réalité, c’est l’intoxication réciproque entre les marchés et l’Espagne ; reconnaître la nécessité d’un plan global, c’est pour l’Espagne avouer aux marchés que la situation est ingérable donc faire monter les taux ; Les marchés, eux maintiennent la pression, pour déclencher ce plan d’aide global par crainte d’un défaut éventuel (même partiel comme en Grèce). La récession s’accentue en Espagne. Le PIB a chuté de 0,4% au deuxième trimestre, après un recul de 0,3% au premier trimestre. Il s’agit du troisième trimestre consécutif de baisse de la production intérieure brute espagnole. L’institut de la statistique a expliqué cette aggravation «par une baisse de la demande sur le marché intérieur, compensée partiellement par une contribution positive de la demande extérieure».Malgré la détérioration de la conjoncture, Madrid refuse toujours l’aide extérieure, même sous la forme d’un rachat de dettes par le Fonds de sauvetage européen (FESF). «Il n’est pas prévu que l’Espagne demande de l’aide au Fonds de sauvetage européen pour qu’il achète de la dette, loin de là. Cela ne s’est pas produit et je peux vous assurer que ça ne se produira pas», a déclaré le secrétaire général au Trésor, Inigo Fernandez de Mesa, dans un entretien publié lundi par le journal Expansion. La politique d’austérité plombe la demande intérieure. Nombre d’indicateurs récents le démontrent, note Jésus Castillo, économiste de Natixis: repli des ventes de détails, baisse des salaires réels (après l’inflation), dégradation de l’activité industrielle, baisse des carnets de commandes. Sans compter le marché de l’immobilier qui continue de se détériorer. Sur l’année, le gouvernement table sur un recul de 1,5%, puis de 0,5% en 2013 en espérant renouer avec la croissance en 2014. Plus pessimiste, le FMI anticipe une baisse de 1,7% en 2012 et de 1,2% en 2013, en raison de l’impact attendu du nouveau paquet d’austérité de 65 milliards d’euros. Les dernières mesures décidées par Madrid prévoient une hausse de TVA de 18 à 21%, des baisses des salaires des fonctionnaires et des coupes dans les prestations sociales, notamment les allocations chômage. Ces coupes, qui s’ajoutent aux précédents plans d’économie, vont encore réduire le pouvoir d’achat des Espagnols, qui subissent un taux de chômage très élevé, le pire d’Europe, à 24,6%. Le FMI ne voit pas d’embellie sur le front de l’emploi avant 2014. Le seul salut, à court et moyen terme pour l’économie espagnole, passe par le commerce extérieur. Un défi de taille pour un pays qui a prospéré pendant deux décennies sur le boom immobilier et la construction

 

Zone euro: la confiance économique se tasse encore en juillet

Zone euro: la confiance économique se tasse encore en juillet

On s’oriente de plus en plus vers la récession si on en juge par l’indice de confiance de la commission européenne. L’indice de confiance des chefs d’entreprises et des consommateurs de la zone euro a atteint en juillet son plus bas niveau en près de trois ans, faisant craindre une aggravation de la récession. Publié par la Commission européenne, cet indice s’est inscrit à 87,9 points, soit une baisse de 2 points par rapport au mois précédent. Il s’agit de son quatrième mois consécutif de baisse. Dans l’ensemble de l’Union européenne, l’indice s’est un peu moins replié (-1,4 point), à 89 points.   »La détérioration du sentiment semble confirmer que la zone euro se dirige vers une récession plus profonde », souligne Jennifer McKeown, de Capital Economics. Les analystes tablaient sur un indice à 88,9 points.   »Tant que les consommateurs et les entrepreneurs mettront en doute la solidité de l’Union monétaire, il y a peu de chances que la situation s’inverse avant longtemps. L’indice ne fait qu’augmenter la pression sur les responsables européens pour agir fermement et redresser la situation dans la zone euro », estime Peter Vanden Houte, analyste pour la banque néerlandaise ING.  La chute de l’indicateur a été provoquée par la baisse de la confiance dans l’industrie (-2,2 points) et parmi les consommateurs (-1,7), qui craignent la montée du chômage et une nouvelle dégradation de l’économie.  Seuls secteurs relativement épargnés la vente de détail (-0,6 point) et la construction (-0,3), où la baisse de la confiance a été plus limitée.  Parmi les pays de la zone euro, l’indice s’est fortement dégradé en Allemagne (-3,7 points), en France (-2,3) et en Espagne (-1,4). En revanche, il s’est amélioré en Italie (+1,3 point) et aux Pays-Bas (+0,6).   »De manière assez inquiétante, la confiance en Allemagne a enregistré sa plus forte baisse en un an confirmant, comme le baromètre Ifo du climat des affaires en Allemagne la semaine passée, que la récession qui concernait la périphérie est en train de toucher le pays », affirme l’économiste de Capital Economics.   »Les mauvaises nouvelles d’aujourd’hui pourraient aider à convaincre la Banque centrale européenne (BCE) de prendre des mesures de soutien additionnelles lors de sa réunion jeudi ou en amont », poursuit Jennifer McKeown.   »Tant des responsables européens (comme) Jean-Claude Juncker (le chef de l’Eurogroupe) que le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi ont fait naître des attentes concernant des possibles actions pour faire baisser les tensions » sur les marchés, rappelle M. Vanden Houte.  Dans une interview au quotidien français Le Figaro mise en ligne dimanche soir, M. Juncker a déclaré que la zone euro était prête à agir de concert avec la Banque centrale européenne (BCE) et à activer le Fonds européen de secours (FESF) pour lui permettre de racheter de la dette d’Etat sur les marchés, ce qui serait une première.  De son côté, la BCE avait laissé entendre la semaine passée qu’elle allait rouvrir son programme de rachat de dette souveraine, mis en sommeil depuis la mi-mars.

 

Economie politique société: derniers articles

lundi 30 juillet 2012

 

 

 

 

 

Jérôme Cahuzac : exclut une hausse de la CSG ; on fait comment en 2013 ? On fait la quête pour trouver 40 milliards ?

Jérôme Cahuzac : exclut une hausse de la CSG ; on fait comment en 2013 ? On fait la quête pour trouver 40 milliards ?

La cour des comptes estime qu’il faut trouver 33 milliards pour 2013, en fait avec la récession ce sera plus proche de 40 milliards. Après avoir affirmé qu’il n’y aura pas de hausse de TVA, Cahuzac annonce maintenant qu’il n’y aura pas de hausse de la CSG. On se demande comment on va trouver ces 40 milliards. Ou alors on laisse filer, on emprunte encore davantage ; « On va faire des économies » ? Où ? Comment ? Quand. En réalité on va faire des dépenses supplémentaires notamment en matière de dépenses sociales du faiat de la récession. Jérôme Cahuzac, ancien chirurgien, fait dans la thérapie placébo ; la preuve sur Canal, quand on lui a demandé ce que coûterait à l’Etat augmentation du SMIC, il a dit qu’il n’en savait rien (une broutille, un peu plus de 1 milliard !!). « La hausse de la CSG ne fait pas partie du programme de la loi de finances initiale« , a indiqué, ce lundi 30 juillet, Jérôme Cahuzac lors d’une interview sur France Inter. Le ministre délégué au Budget promet ainsi que le gouvernement ne procédera pas, en 2013 du moins, à un transfert de cotisations sociales pesant sur les entreprises vers la CSG afin d’alléger le coût du travail. Le ministre tente ainsi de clore la polémique lancée par l’UMP sur une augmentation inévitable de la CSG après les hausses d’impôts votées dans le collectif budgétaire de juillet. Une négociation avec les partenaires sociaux est cependant prévue dès l’automne pour évoquer les pistes de réformes du financement de la protection sociale. Au terme de cette négociation, il est plus que probable que le gouvernement annonce finalement une hausse de la CSG. Mais elle n’interviendrait alors qu’au 1er janvier 2014. Mais comment le gouvernement va-t-il boucler le budget 2013 de l’Etat ainsi que celui de la sécurité sociale ? « Des économies sont nécessaires, nous allons en faire« , a répondu Jérôme Cahuzac. « Avant de savoir s’il faut d nouveau augmenter tous les impôts des Français, par exemple la CSG, commençons par prouver que nous sommes capables de faire des économies et je m’y efforcerais« , a-t-il conclu. Selon la Cour des Comptes, il faudra trouver environ 33 milliards d’euros supplémentaires en 2013 pour respecter la promesse de réduction du déficit à 3%.

 

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