Archive mensuelle de mars 2020

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Déménagement de la gare de l’Est à Paris: le maire n’a aucune compétence !

 

 

 

 

 

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Coronavirus :  » La science doit servir le pouvoir et non être instrumentalisée »

Coronavirus :  » La science doit servir le pouvoir et non être instrumentalisée »

 

Le professeur de droit public Alexandre Viala analyse, dans une tribune au « Monde », les liens entre scientifiques et politiques .

Tribune. Si la « guerre » sanitaire contre la pandémie de coronavirus met en première ligne le personnel soignant auquel il faut rendre hommage, elle confère également beaucoup de visibilité aux scientifiques, qui occupent soudainement le rôle de conseillers du prince. Depuis le 10 mars, un conseil scientifique installé par le ministre de la santé et présidé par l’immunologue Jean-François Delfraissy éclaire le président de la République pour l’aider à prendre les décisions qui s’imposent au pays afin de lutter contre la propagation du virus.

Le 24 mars, le pouvoir exécutif a décidé de renforcer le dispositif en l’assortissant d’un Comité analyse recherche et expertise (CARE) dirigé par la virologiste Françoise Barré-Sinoussi. Une batterie d’experts issus du monde médical intervient désormais au sein des plus hautes sphères de l’Etat. Est-ce à dire que la science a pris le pouvoir au risque d’infléchir nos institutions démocratiques et de les faire évoluer, à la faveur de cette crise, vers une forme de despotisme éclairé que les Anglo-Saxons appellent l’épistocratie (étymologiquement : « pouvoir des savants ») ?

Depuis quelques jours, la publication des avis du conseil scientifique, qui précèdent les décisions du président de la République sur le déclenchement, la durée et les modalités d’un confinement national lourd de conséquences sur notre vie quotidienne, révèle un processus institutionnel érigeant la science au rang de source normative. Il est vrai que la science n’est pas exclusivement spéculative et peut avoir une portée pragmatique, à l’instar de la médecine dont la fonction est de comprendre le corps humain dans le but de le soigner. Mais le rôle qui lui est assigné à l’heure actuelle contredit ce à quoi elle est habituellement destinée : décrire le monde et non prescrire des normes.

 

Ce cas de figure dans lequel un pouvoir (cratos) serait exercé par les détenteurs du savoir scientifique (épistémè), n’est pas mentionné dans la typologie classique des régimes politiques qui distingue, depuis Montesquieu, la république (démocratique ou aristocratique), la monarchie et le despotisme. Et aucune Constitution, dans le monde, ne confère explicitement le pouvoir à des savants.

 

 

Audience: nette hausse de BFMTV

Audience: nette hausse  de BFMTV

BFMTV. La chaîne info termine le mois de mars à 4,1 % de parts d’audience, soit le plus haut niveau de son histoire ! Et voilà BFM qui se hisse à la cinquième place des chaînes françaises devant France 5.

Autre performance, la chaîne aujourd’hui dirigée par Marc-Olivier Fogiel s’est même payé le luxe d’être tout simplement la leader du marché samedi en fin d’après-midi lors de l’allocution conjointe d’Edouard Philippe et d’Olivier Véran. Une nouvelle preuve que lorsque l’actualité est forte, l’ogre BFMTV ne laisse pas grand-chose à ses rivales, même si évidemment LCI, Cnews et franceinfo bénéficient également de l’intense actualité autour du coronavirus.

Et dans ce contexte de confinement généralisé, toutes les chaînes peuvent se réjouir : les Français ont, en mars, quotidiennement passé 4 h 29 devant leur écran. Là encore, un record.

Coronavirus : changement brutal de consommation

Coronavirus : changement brutal de consommation

Deux tiers des Français (65 %) ont changé la fréquence ou la nature de leurs achats selon un sondage Fg2a-Odoxa pour RTL.  Un quart de la population avoue avoir fait des stocks en prévision de difficultés et plus de la moitié (56 %) dit avoir peur d’attraper le virus en allant dans un magasin.

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six Français sur dix ont dû annuler ou modifier un séjour prévu, selon un sondage Fg2a-Odoxa pour RTL. Le plus souvent, les consommateurs ne savent pas s’ils seront remboursés de leur réservation de séjour, de vol ou de location ou comment faire pour l’être.

« C’est quelque chose de colossal« , explique Gaël Sliman, le président de l’institut de sondage. « L’intervention d’Édouard Philippe pour rassurer les Français sur les annulations de vacances n’a pas bien fonctionné : seul un Français sur deux fait confiance au gouvernement pour mettre en place des dispositifs d’assurance. Cela ne suffit pas à rassurer », poursuit-il.

Coronavirus : la menace de droit de retrait dans le transport routier

Coronavirus : la menace de droit de retrait dans le transport routier

Dans un communiqué conjoint, la CFDT, FO et la CFTC ont appelé « les salariés à utiliser leur droit de retrait individuellement si les mesures de protection sous la responsabilité des employeurs ne sont pas prises rapidement ». Mot d’ordre assez peu suivi, mais bien noté par les patrons du secteur. Ces syndicats dénoncent la pénurie de gants, de masques adaptés pour les routiers, et le manque de considération dont font preuve leurs grands clients au moment de réceptionner la marchandise.

D’autant plus que certains d’entre eux peuvent être exceptionnellement appelés, dans le cadre des récentes ordonnances gouvernementales, à travailler jusqu’à 60 heures hebdomadaires, rouler le dimanche ou faire davantage d’heures de nuit, pour assurer des missions urgentes ou ponctuelles.

Sondage Macron Coronavirus : défiance en hausse à 55 %

Sondage Macron Coronavirus :  défiance en hausse à 55 %

 

.Selon le sondage quotidien CoviDirect réalisé par OpinionWay et Square pour « Les Echos » , 55 % des Français ne font pas confiance au gouvernement pour « limiter les effets de l’épidémie ». Ce pourcentage a progressé de 9 points depuis le lancement du baromètre, il y a une semaine, et de 4 points depuis vendredi.

 

« Les polémiques de la semaine dernière sur les masques ou sur l’utilisation de la chloroquine se sont cristallisées, et l’annonce du renouvellement du confinement crée de l’inquiétude et de la défiance », explique Frédéric Micheau, directeur du département opinion et politique chez OpinionWay.

 

Résultat direct de cette défiance, dans un contexte où la parole publique était déjà mise à mal : près de deux Français sur trois (63 %) pensent aujourd’hui qu’on leur cache des choses sur cette épidémie. « J’ai suivi à chaque étape trois principes essentiels : fonder nos décisions sur des avis scientifiques, s’adapter à l’évolution de la crise, prendre des mesures proportionnées », a déclaré Emmanuel Macron dans une interview parue samedi dans la presse italienne.

 

Le confinement est une mesure intégrée et plébiscitée par les Français pour lutter contre l’épidémie, et 92 % d’entre eux approuvent son prolongement, annoncé vendredi. Mais pendant la crise sanitaire, le manque de masques, de tests, la situation dans les Ehpad ou encore les conséquences à venir sur le plan économique alimentent un regard sévère sur l’action gouvernementale. « La défiance augmente en parallèle avec le nombre de morts. Les Français sont de moins en moins tolérants et plus critiques sur l’action du gouvernement car le prix à payer en termes de vies est de plus en plus fort », analyse Chloé Morin, directrice de l’observatoire de l’opinion à la Fondation Jean Jaurès.

Coronavirus: reprise de l’école très hypothétique le 4 mai

Coronavirus: reprise de l’école très hypothétique  le 4 mai

 

Contrairement à ce qu’avait affirmé très récemment le ministre de l’éducation nationale, la réouverture des écoles n’aura sans doute pas lieu à partir du 4 mai. Plus vraisemblablement maintenant, le confinement sera encore prolongé à coups de périodes de 15 jours. Finalement, la saison scolaire pourrait bien être terminée. Les élèves pourraient au mieux retrouver les bancs d’école en septembre octobre. Le ministre de l’éducation nationale patauge un peu pour expliquer que sa prévision récent de réouverture le 4 mai n’est qu’une hypothèse. Concernant le bac officiellement au maintien toujours la perspective d’un examen en été.

Rien n’est sûr non plus pour le Bac, et il se pourrait bien qu’on se fie cette année uniquement sur les résultats scolaires. Ce qui par parenthèse pourrait aussi préfigurer les conditions de passage futur du diplôme phare  pour la plupart des Français « C’est une possibilité, ça dépend de l’évolution de l’épidémie. J’espère qu’on sera en mesure de rentrer le 4 mai (…) Il faudrait que le pic de l’épidémie soit derrière nous à ce moment-là. (…) Ce sera peut-être plus tard », a commenté le ministre.

Pour l’heure, cette date annoncée avec des pincettes « est encore compatible avec ce qui a été dit par les autorités de santé », mais une décision plus précise devrait être prise dans le courant du mois d’avril. 

En raison du nouveau coronavirus, les écoles françaises sont fermées depuis le 16 mars, pour une durée indéterminée. Une situation qui chamboule le programme scolaire de quelque 12 millions d’élèves, et notamment celui des lycéens qui doivent passer leur baccalauréat cet été. 

La pollution de l’air, Cheval de Troie pour les virus ?

La pollution de l’air, Cheval de Troie pour les virus ?

Pour un collectif *la crise du Coronavirus n’est pas uniquement une crise sanitaire mais une crise systémique urbaine multi factorielle avec des co- éléments environnement et sociaux dont il faut absolument tenir en compte, en particulier la pollution de l’air.

 

 

« Airparif vient de publier un bilan historique qui indique une amélioration d’environ 30% de la qualité de l’air suite à la chute du trafic routier en Ile-de-France avec plus de 60% de réduction des oxydes d’azote. Moins de voitures équivaut donc, à moins de pollution. Toutefois, les particules fines provenant du chauffage résidentiel et de l’épandage agricole subsistent encore. Nous aurions ainsi connu le pic de pollution devenu saisonnier, le mercredi 18 mars, si le trafic n’avait été drastiquement réduit à cause du confinement.

Nous savons que partout dans le monde un souci commun est devenu prioritaire, retrouver une qualité de l’air perdue par un mode de vie urbain, au cœur de sa dégradation. Paris, Londres, Bruxelles, Madrid, Milan, à la pointe de ce combat, ont fédéré les villes européennes pour se battre contre ce fléau dont une de leurs causes est les particules fines générées par le diesel. Les maires de ces capitales ont pris à bras-le-cœur ce combat. On a vu les maires de Paris, Bruxelles et Madrid, mener auprès de l’Europe une action en justice pour obtenir gain de cause. On a vu aussi le « dieselgate » émerger au grand jour en 2015, confirmant des agissements scandaleux attentatoires contre la santé des urbains

Oui, la lutte contre le diesel et la pollution urbaine est devenue l’un des principaux combats de ces prochaines années. Depuis, beaucoup d’autres villes sont venues rejoindre ce mouvement vertueux irréversible, tant la qualité de l’air a pris de l’importance aux yeux des citadins.

A Paris, nous avons encouragé le déploiement de systèmes innovants de suivi fin de la qualité de l’air à hauteur de respiration, tel Pollutrack lancé à l’occasion de la COP21 et qui depuis lors traque les particules fines de moins de 2.5 microns.

Ces fameuses PM2.5 reconnues par le corps médical comme particulièrement dangereuses sont depuis bientôt trois ans comptées en temps réel grâce aux 500 véhicules électriques apportés par des partenaires qui se sont portés volontaires pour aider la Ville, tels Enedis, les VTC Marcel (Renault) et plus récemment DPD (groupe La Poste).

Cette flotte unique au monde a permis d’établir la carte la plus précise qui soit de répartition de la pollution aux particules fines à travers les rues de la Capitale.

L’hétérogénéité entre arrondissements et au cœur même d’un quartier de cette pollution nous a interpellés, et la meilleure connaissance de cette répartition avec l’accumulation de dizaines de millions de données fournit l’outil qui nous permettra de nous occuper en priorité par exemple des écoles, des crèches, des rues et ruelles les plus exposées, en nous dirigeant vers un concept de zones à très basses émissions autour des points les plus sensibles, comme Londres, Madrid et Lisbonne ont su le faire en pionnier de manière intuitive.

Les épisodes de pollution, mettant en jeu les particules fines se succédant, les interrogations se sont peu à peu tournées vers le lien possible existant avec les « pics de grippes saisonnières ». Des « coïncidences » ont été observée à plusieurs reprises au cours de notre apprentissage de la connaissance fine de la qualité de l’air, avec le « pic de grippe saisonnière » suivant souvent un pic de pollution aux PM2.5.

Cette période d’explosion mondiale du Coronavirus par la propagation exponentielle du COVID-19 a été la source des travaux scientifiques dans différentes villes travaillant sur la corrélation de ces deux facteurs : Virus et Pollution par les particules fines

En effet, la pandémie de coronavirus est partie de Wuhan, une ville qui a subi fin 2019 près de deux mois d’un niveau exceptionnel aux particules fines PM2.5.

Par la suite, les foyers ardents qui ont suivi cette première explosion du virus ont été respectivement Séoul, également très exposée aux particules fines, puis Téhéran dont la pollution chronique est un problème majeur depuis des années, et enfin la Lombardie, lieu de « croisement » des émissions gazeuses des diesel de Milan avec l’ammoniac des nombreux élevages porcins de la région de Parme. La recombinaison chimique de ces différents gaz donne par nucléation puis polymérisation naissance à des particules fines secondaires. La Lombardie est l’un des « Réacteurs à PM2.5 » les plus actifs d’Europe, et l’on en connait l’origine…

Les collègues chercheurs italiens des Universités de Bologne, Bari, Milan avec la Société Italienne de médecine environnementale (SIMIA),  ont publié une étude le 16 mars, précisant que « la vitesse fulgurante à laquelle s’est propagée l’épidémie de coronavirus en Italie pourrait s’expliquer en partie par la pollution ».

Ce n’est pas la première fois que cette hypothèse a été émise. Déjà en 2003, lors de la crise du SARS, des chercheurs chinois avaient également alerté sur cette possible situation. Par contre, pour la première fois, la mise à l’arrêt de tout forme de circulation et d’une grande partie des activités quotidiennes a permis de mettre en lumière les pratiques agricoles, génératrices également des particules fines. En Lombardie, où les citoyens étaient confinés, il n’y a eu que les activités industrielles c’est le puissant redémarrage fin février de ce réacteur à particules secondaires, qui est une autre activité de la Plaine de Pô en Lombardie, l’un de trois greniers européens avec la Beauce et l’Ukraine, qui a pu ainsi être suivi de très près. D’une part en raison d’une météo particulièrement favorable avec l’installation d’un anticyclone stationnaire empêchant la dispersion des particules, d’autre part en raison des épandages de printemps d’ammonitrate la fertilisant, alors que, printemps oblige, les batteries d’élevage porcin tournaient également de leur côté à fond… Tout ce qu’il fallait pour générer des PM2.5 en quantité, sans le moindre vent dispersif…

Et malheureusement, du fait des activités industrielles qui continuaient, des celles agricoles et du chauffage domestique, les chercheurs ont vu leur hypothèse prendre forme dans la réalité. Alors que selon les prévisions expertes en raison du confinement, la courbe des nouveaux cas devait continuer à suivre la trajectoire de la Chine et amorcer une première inflexion, ce nombre s’est vu repartir à la hausse, déjouant les pronostics les plus documentés, mais qui ne prenaient pas en compte le paramètre Pollution.

Il est trop tôt pour conclure, et un vent dispersif qui souffle dorénavant sur toute l’Europe vient heureusement mettre un terme à cet épisode de PM2.5 qui a également sévi sur l’Île de France, mais en intensité et durée plus limitées qu’en Lombardie.

Mais sans aucun doute, ce n’est plus un « cygne noir » mais une réelle piste à suivre et à surveiller de près : ce petit virus de 130 nanomètres, soit l’équivalent de 0,13 micron, se servirait des PM2.5 comme d’un Transporteur Balistique, lui permettant d’atteindre les couches les plus profondes de nos alvéoles, où il provoque une réponse inflammatoire dévastant, de destruction des alvéoles.

La pollution de l’air, Cheval de Troie pour les virus

La pollution de l’air servant de Cheval de Troie aux virus, comme les chercheurs italiens l’ont manifesté, il s’agirait alors d’un tournant qui concerne toutes les villes. De la voiture thermique aux incinérateurs urbains, du chauffage au fioul aux palettes de bois, tout ce qui risque de fragiliser nos poumons et transporter le Coronavirus devrait faire place à des mesures fortes pour écarter ce risque.  Ce qui est aujourd’hui une réalité, même à ce stade de la recherche est que la crise du Coronavirus n’est pas uniquement une crise sanitaire mais une crise systémique urbaine multi factorielle avec des co- éléments environnement et sociaux dont il faut absolument tenir en compte. Les chercheurs chinois ont alerté aussi par une autre possible voie de transmission du COVID-19, les matières fécales et les urines. Ce phénomène fut aussi constaté lors de la crise du SRAS en 2003.

Nous voilà en train d’assister à la convergence probable d’un problème environnemental avec une urgence sanitaire absolue, quand nos poumons irrités lors d’un pic aux PM2.5 rendent vulnérables aux virus…

De la première publication dans le New England Journal of Medicine montrant que le coronavirus pouvait « chevaucher » des particules en suspension à aujourd’hui, le signal devient de plus en plus fort. Il y a urgence à traiter cette approche socio – environnementale pour sortir d’une analyse strictement clinique, qui ne peut que conduire à des solutions partielles.

En attendant « Restez chez vous » et ouvrez vos fenêtres régulièrement, la pollution aux PM2.5 est redevenue historiquement basse et c’est une très bonne nouvelle ! »

* Par Dr Gilles Dixsaut, Président du Comité Francilien contre les Maladies Respiratoires, Olivier Blond, Directeur de l’Association « Respire », Isabella Annesi-Maesano, Directrice de Recherche INSERM, Serge Orru, Environnementaliste, Carlos Moreno, Directeur scientifique Chaire ETI, IAE Paris Panthéon Sorbonne, Arnaud Molinié, Chef d’entreprise.

 

États-Unis Coronavirus : une perspective de 100.000 et 200.000 morts

États-Unis Coronavirus : une perspective de 100.000 et 200.000 morts

L e docteur Anthony Fauci, un expert des maladies infectieuses, conseiller de Donald Trump  semble avoir fait changer complètement de stratégie le président américain. Il y a encore quelques temps Trump  minimisait  l’importance de l’épidémie. Encore récemment, il prévoyait sa fin en incitant tous les Américains se rendre dans les églises le 12 avril.!

Heureusement le docteur Anthony Fauci, a clairement exposé la problématique qu’on peut résumer de la façon suivante : ou bien les États-Unis prennent les mesures drastiques intégrant notamment un confinement rigoureux et le nombre de morts  pourrait être circonscrit entre 100 000 et 200 000. Ou alors sans mesure rigoureuse vis-à-vis de l’épidémie, c’est la vie de 2 millions américains qui serait en jeu. Un message que semble avoir compris Trump qui évidemment pense à sa réélection car  jusque-là le président américain avait surtout privilégié le sauvetage économique et financier.

Devenu aux yeux de millions d’Américains une figure rassurante au fil de ses interventions quasi quotidiennes au sein de la « task force » de la Maison Blanche sur le virus, cet expert a donc  évoqué « des millions de cas » possibles. Mais il a aussi tenu à rappeler, avec prudence, que les modèles de projections se basaient toujours sur des hypothèses.

« Ils donnent le pire et le meilleur des scénarios. Et généralement la réalité se situe quelque part au milieu », a-t-il expliqué.

« Je n’ai jamais vu, parmi les maladies sur lesquelles j’ai eu à travailler, un modèle dont le pire des cas se réalisait. Ils sont toujours surestimés », a ajouté le directeur de l’Institut national des maladies infectieuses.

Selon l’université Johns Hopkins, dont le comptage fait référence, plus de 130.000 cas positifs au Covid-19 ont été officiellement déclarés jusqu’ici aux Etats-Unis, un record à travers le monde. Le nombre de décès (2.381) y a lui plus que doublé depuis mercredi, alors qu’il avait fallu un mois pour atteindre la barre des 1.000.

Les prévisions de l’école de médecine de l’université de Washington tablent sur un pic d’épidémie autour de la mi-avril aux Etats-Unis, avec un nombre de morts stagnant autour de 80.000 à partir de juin, en suivant la trajectoire actuelle.

Selon leur modèle, ce nombre évolue de 38.000 morts au minimum, à 162.000 au maximum. En comparaison, la grippe a tué 34.000 personnes dans le pays lors de l’épidémie en 2018-2019.

Coronavirus: Macron à Angers, pour quoi faire !

 

 

 

Un infectiologue avait déjà conseillé à Macron d’éviter les déplacements et de rester à l’Élysée pour piloter la crise sanitaire. Pourtant Macron ne peut s’empêcher de multiplier les visites officielles entouré de personnalités nationales et locales simplement pour avoir l’occasion de se montrer devant les caméras. C’était encore le cas quand il est venu mardi matin à Angers pour visiter une usine de masques. Il est clair qu’il aurait été plus utile à définir une stratégie industrielle de fabrication de matériel de protection et de traitement au lieu de se balader dans une région heureusement parmi les moins contaminées de France.

Quand on voit ainsi le président entouré de 20 à  30 personnes, en plus tripotant leurs masques avec les doigts, lui compris, pour dire des banalités, on se demande vraiment quel conception à Macron du rôle du président de la république. Malheureusement ,force est de constater que jusque-là la France a été incapable de fournir des masques d’abord au personnel médical, ensuite à tous les salariés en contact avec le public et encore moins à tous les habitants du pays comme l’ont fait par exemple la Chine et la Corée.

On est loin du compte, au maximum la France sera en capacité de fabriquer 8000 masques quand il en faudrait déjà 24 000 par semaine pour le seul personnel médical. Si l’on voulait protéger tout le monde il en faudrait des centaines de milliers. Le pire c’est que les pouvoirs publics soutenus par des experts complaisants ne cessent d’affirmer que le port du masque est inutile pour les personnes qui ne sont pas encore officiellement infectées. Une contrevérité évidemment car le port du masque par un individu protège autrui et c’est bien aussi l’objet du confinement.

Il serait temps que Macron arrête son activisme médiatique et qu’il se concentre enfin à l’essentiel c’est-à-dire à la gestion de la crise sanitaire mais aussi à la catastrophe économique et sociale se prépare. Sur ce dernière plan pas même l’esquisse des conditions de sortie du confinement n’a été encore envisagée. Pourtant il faudra bien payer la lourde addition de la crise sanitaire qui risque de durer environ six mois et va affecter la richesse nationale. Le PIB  pourrait perdre jusqu’à 20 % de sa valeur. La vague de licenciements sera énorme. Et le taux de chômage pourrait passer de 8 à 20 %.

Croissance: jusqu’à 20% de perte du PIB, Lemaire confirme

Croissance: jusqu’à 20% de perte du PIB, Lemaire confirme

 

Il est clair que le ministre de l’économie Bruno Lemaire ne veut plus se livrer au difficile exercice de prévision économique. Il avait fait état il y a quelques temps d’une perte  de 1 % du PIB . Plusieurs experts et même l’INSEE prévoient désormais une diminution du PIB  de 3 % par année de confinement. Bruno le maire avoue que cette perspective lui paraît  désormais raisonnable.

Il n’est pas besoin d’être un très grand économiste pour envisager les dégâts de la crise sanitaire sur l’économie. Aujourd’hui la production  est ralentie de l’ordre de 30 à 40 % du fait du confinement et de tous les problèmes d’approvisionnement. Si la crise devait durer jusqu’à l’été, la chute du PIB pourrait alors atteindre 15 à 20 %. Le calcul est assez simple puisqu’un mois de confinement dans les conditions actuelles représente une chute de près de 3 % du PIB. La chute de l’économie provient bien entendu du confinement qui provoque le relativement voire l’arrêt de nombre d’entreprises mais à cette crise s’ajoute aussi une crise de la demande. En effet, la consommation des ménages est sur une tendance de baisse de 35 %. Or la  consommation des ménages constitue pour la France un ressort majeur du dynamisme économique. Les ménages ont tendance à se recentrer sur les dépenses essentielles et diffèrent ou annulent  tout ce qui peut paraître accessoire, ils reportent aussi  dans le temps les investissements d’équipement.

« La perte d’activité en heures travaillées est de l’ordre d’un tiers pendant la durée du confinement, ce qui correspond à un coût de trois points de PIB annuel pour un mois de confinement. Si le confinement se poursuit au delà d’un mois, la récession sera pire que celle de 2009.  Un mois de confinement entrainerait une récession de 2,6%, alors que nous avions prévu +1,2% de croissance avant la crise sanitaire ». LINSEE prévoit maintenant 3% par mois de confinement. Pour l’économiste de COE-Rexecode, Emmanuel Jessua, interrogé par La Tribune

L’économie française est donc  frappée de plein fouet par cette crise sanitaire. La propagation du virus sur l’ensemble du territoire, le durcissement et la reconduction probable des mesures de confinement, la fermeture administrative d’un grand nombre d’établissements ont mis un coup d’arrêt brutal à des pans entiers de l’économie française.

Si les mesures de confinement se prolongent encore pendant des semaines et que la situation sanitaire ne s’améliore pas rapidement, la pandémie pourrait faire des ravages avec des faillites d’entreprises en cascade et des destructions

 

Avant la crise du coronavirus, le gouvernement tablait sur 1,3% de croissance en 2020. La semaine dernière, il avait averti que la crise sanitaire % par mois de confinement. entraînerait une chute du produit intérieur brut «bien supérieure» à 1%.

Coronavirus salariés : une prime de 2000 euros ?

Coronavirus salariés : une prime de 2000 euros ?

La prime versée aux salariés toujours présents dans l’appareil productif pourrait dépasser les 1000 € et même être réévaluée jusqu’à 2000 €. Pourtant le ministère de l’économie et des finances avaient affirmé que la continuité du service ne pouvait pas se faire au détriment de la sécurité sanitaire. N’empêche que pour inciter les salariés à travailler, un encouragement monétaire est envisagé.. Une prime qui ne sera pas forcément mal venue pour les salariés mais dont certains demandent surtout non  pas des soutiens à leur pouvoir d’achat mais des mesures de protection comme les routiers par exemple. Le problème, c’est que le ministère de l’économie commence à prendre la mesure de l’ampleur de la catastrophe économique avec des hypothèses de baisse de 20 % du PIB ( rythme de baisse de 3 % par mois de confinement) qui se traduiront par une cascade de défaillances et une montée du chômage jusqu’à 20 %  au lieu de 8 % avant le Corona virus. Pour soutenir coûte que coûte cette «seconde ligne» dans la lutte contre la pandémie, pour encourager «cette France du travail, qui est digne, solide, courageuse et mérite notre respect», Bruno Le Maire a laissé entendre que la prime de 1000 euros pourrait être réévaluée. «Je suis ouvert à tout ce qui permettra de récompenser les salariés pour leur courage.» Il y a dix jours, le locataire de Bercy avait appelé les entreprises à verser à leurs salariés présents une prime de 1000 euros. «Je suis tout à fait ouvert à ce qu’elle aille au-delà des 1000 euros, a-t-il indiqué ce lundi. Je ne sais pas si ce sera un doublement ou une simple augmentation».

Croissance Chine: Rebond ?

Croissance Chine: Rebond ?

Il faut évidemment se méfier des statistiques chinoises qui ont toujours un caractère très politique. C’est le cas des statistiques relatives à la crise sanitaire où  le nombre de victimes a été particulièrement sous-estimé. Pour l’économie, la Chine veut aussi montrer l’efficacité de son système.

De façon surprenante d’après les chiffres officiels, l’indice PMI manufacturier rebondirait dans le secteur positif ; il  a progressé à 52 en mars après avoir chuté à 35,7 le mois précédent, a rapporté mardi le Bureau national des statistiques (BNS), revenant ainsi au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.

Les analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un indice à 45,0.

Aux yeux du BNS, le rebond de cet indicateur mensuel est dû à sa faiblesse extrême en février, et il a déclaré que ces données n’indiquaient pas une stabilisation de l’activité économique.

De fait, les analystes estiment qu’un rebond durable de l’activité manufacturière se trouve loin, malgré le ralentissement des nouveaux cas de contamination au coronavirus recensés en Chine continentale depuis un pic en février.

Nombre d’observateurs préviennent que les industriels et l’activité économique dans son ensemble vont continuer de faire face à une pression intense dans les prochains mois, du fait de la propagation rapide du Covid-19 à travers le monde et des mesures de confinement sans précédent décidées dans plusieurs pays, avec pour conséquence la quasi certitude d’une récession mondiale.

Les autorités de Pékin ont imposé des mesures drastiques de confinement et des restrictions de voyages dans le but de contrer la propagation de la pandémie qui a tué plus de 3.000 personnes en Chine continentale. Ces mesures ont eu un important impact sur l’activité économique.

Alors que le nombre de transmissions locales du virus a ralenti, la plupart des entreprises ont rouvert et plusieurs millions de personnes ont commencé à reprendre le cours d’une vie normale.

L’activité des entreprises a toutefois été affectée par les efforts de la Chine d’éviter une nouvelle vague d’infections venues de l’étranger.

D’après les données officielles, le sous-indice de la production manufacturière a rebondi en mars à 54,1 contre 27,8 le mois précédent, tandis que les nouvelles commandes ont progressé à 52,0 contre 29,3 en février.

Les nouvelles commandes à l’exportation ont rebondi à 46,4 contre 28,7 en février mais n’ont pas dépassé le seuil de 50 marquant une expansion de l’activité.

Selon les résultats d’une enquête séparée réalisée par le BNS, l’activité du secteur des services a progressé en février, avec un indice à 52,3 en mars contre 29,6 le mois

 

L’autorité bancaire aussi pour la suppression de dividendes

L’autorité bancaire aussi pour la suppression de dividendes

comme l’avait suggéré en France Bruno Lemaire et la CFDT, les dividendes pourraient être suspendus cette année. Comme nombre d’entreprises vont profiter des liquidités massives distribuées par la banque centrale européenne, il paraissait évident de faire participer les entreprises à l’effort de solidarité. Une solidarité qui à terme sera payée par les salariés et les consommateurs dont forcément le pouvoir d’achat sera amputé d’une part par la fiscalité avenir d’autre part par l’inflation.

L’autorité de tutelle du secteur bancaire en France a donc invité lundi, conformément aux directives données vendredi par la Banque centrale européenne, les établissements financiers à ne verser aucun dividende avant octobre prochain et à ne prendre aucun engagement pour les exercices 2019 et 2020 en raison de la crise provoquée par la pandémie de coronavirus.

“La préservation des ressources en capital pour pouvoir soutenir l’économie réelle et/ou absorber les pertes devrait être prioritaire à l’heure actuelle sur les distributions de dividendes et les rachats d’actions”, déclare l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) dans un communiqué.

“L’ACPR invite donc les établissements de crédit relevant de sa supervision directe et les sociétés de financement, à veiller, au moins jusqu’au 1er octobre 2020 à ce qu’aucun dividende ne soit versé et qu’aucun engagement irrévocable de verser des dividendes ne soit pris pour les exercices 2019 et 2020 (et) à ce qu’aucun rachat d’actions destiné à rémunérer les actionnaires n’ait lieu”, ajoute-t-elle, en avertissant qu’elle exigera des explications en cas de non respect de ces instructions.

Brexit: encore un report ?

Brexit: encore un report ?

 

Il était déjà assez probable que les discussions actuellement menées par le Royaume-Uni et l’union européenne se traduisent par un report du brexit  avant la pandémie compte tenu notamment de la complexité du dossier. Avec le Coronavirus, ce report paraît d’autant plus inévitable d’une part parce que les négociations sont très ralenties d’autre part comment parce qu’on ne sait pas comment intégrer des dispositions sanitaires relatives à l’épidémie surtout pour une période temporaire. Le problème est juridique et politique. Boris Johnson a  brandi le totem du 31 décembre de cette année comme date limite. Il lui faut donc trouver un prétexte pour expliquer qu’il n’est pas incapacité d’honorer sa promesse.

Mais Boris Johnson n’est pas un revirement près. Il vient  d’ailleurs de le démontrer à propos du Coron virus qu’il a d’abord sous-estimé puis qu’il a été contraint de prendre en compte de la même manière que les autres pays avec des mesures très strictes de confinement.L’Union européenne s’attend à ce que la Grande-Bretagne demande donc une prolongation de la période de transition post-Brexit censée s’achever à la fin de l’année, en raison de la crise du coronavirus qui a entraîné l’interruption des négociations, a-t-on appris lundi de sources diplomatiques.

Cette période de transition doit permettre de définir le cadre des futures relations commerciales entre les deux parties, mais aucune discussion n’a eu lieu depuis l’échange des projets, à la mi-mars, du fait de l’épidémie.

Le négociateur européen Michel Barnier a contracté le coronavirus, tout comme le Premier ministre britannique Boris Johnson et son ministre de la Santé, Matt Hancock. Son conseiller Dominic Cummings, l’un des principaux artisans de la sortie de l’Union, présente quand à lui des symptômes et s’est placé à l’isolement.

“La pandémie de coronavirus complique un programme déjà très ambitieux”, a déploré l’eurodéputé allemand David McAllister, qui préside le groupe parlementaire chargé du Brexit.

“L’UE a toujours été disposée à prolonger la période de transition. La balle est désormais clairement dans le camp britannique (…) Jusqu’à présent, le gouvernement britannique s’est toujours opposé à cette éventualité. Dans les circonstances actuelles, Londres devrait à nouveau réfléchir attentivement à une prolongation”, a-t-il ajouté.

Le gouvernement britannique devrait en faire la demande en mai ou en juin, dit-on de source diplomatique.

Boris Johnson a jusqu’ici exclu de prolonger la période de transition et se dit prêt à une rupture sans accord si les deux parties ne peuvent s’entendre avant la fin de l’année. Son porte-parole a répété lundi que la date limite fixée au 31 décembre était “inscrite dans la loi”.

“Nous avons échangé des textes juridiques et ils font l’objet de discussions informelles avec la Commission européenne (…) Je m’attends à ce que ce genre de conversations se poursuive cette semaine. La structure des négociations a changé en raison de la situation actuelle due au coronavirus, des discussions continues ont donc lieu à la place des cycles initialement prévus”, a-t-il déclaré à la presse.

A Bruxelles, on assure qu’aucune discussion officielle n’a eu lieu depuis l’échange de projets, ce qui n’a pas empêché des négociateurs d’échanger sur certains des points qu’ils abordent.

“Il est de plus en plus évident que la période de transition devra être prolongée”, a commenté un diplomate européen. “C’est une question de timing politique. (Il faut) que les choses aillent vraiment mal en Grande-Bretagne pour que Johnson puisse faire volte-face et dise qu’il reporte le Brexit, la priorité étant de sauver des vies”, a-t-il ajouté.

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