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Politique-Iran: Un accord bidon sur le nucléaire ?

Politique-Iran: Un accord bidon sur le nucléaire ?

L’Iran semble chercher à prolonger son programme d’enrichissement d’uranium sous des conditions surveillées. Cependant, les précédents accords ont montré que ces discussions ne peuvent pas se limiter à la seule question nucléaire. Par Hamid Enayat, politologue, spécialiste de l’Iran, collabore avec l’opposition démocratique iranienne (CNRI) dans la Tribune
Hamid Enayat

Selon une déclaration du ministre des Affaires étrangères d’Oman, un accord aurait été conclu pour permettre à la République islamique de poursuivre l’enrichissement de l’uranium jusqu’à 3,67%. Par ailleurs, selon le New York Times, l’Iran aurait proposé que les États-Unis et certains autres pays supervisent les activités d’enrichissement dans ses installations nucléaires.

Mais la vraie question est la suivante : si un tel accord est conclu et que l’Iran accepte réellement une surveillance stricte et permanente, peut-on alors parler de négociation réussie ?

L’enrichissement à des fins « pacifiques » est difficile à croire, surtout lorsqu’on sait que des milliards de dollars ont été dépensés aux dépens d’un peuple plongé dans la pauvreté. Aucun pays ne supporte une charge financière aussi lourde pour un programme purement civil.

Dans l’accord nucléaire de 2015, il était convenu que la République islamique ne dépasserait pas un taux d’enrichissement de 3,67 %. En réalité, le régime a violé cet engagement et augmenté le niveau d’enrichissement jusqu’à 60 %, transformant ce progrès en un levier de chantage à l’encontre de la communauté internationale.

De plus, 150 milliards de dollars d’avoir iraniens gelés ont été libérés ; mais au lieu d’améliorer les conditions de vie du peuple, la pauvreté s’est aggravée. En 2017, une révolte populaire a éclaté, motivée par la misère et l’indignation économique.

Pendant ce temps, les ressources débloquées ont été utilisées pour renforcer les forces supplétives du régime à travers la région. Le Moyen-Orient est devenu un champ d’intervention pour ces groupes, théâtre de conflits sanglants dans lesquels l’Iran a joué un rôle central.
L’un des résultats les plus amers de cette politique fut la guerre de Gaza, qui a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés, et a déstabilisé toute une région.

L’entrée du régime iranien dans le processus de négociation est un signe de faiblesse absolue, et non le fruit d’un changement réel ou d’une évolution dans la nature de son pouvoir.

La République islamique redoute profondément toute confrontation militaire avec les États-Unis — en particulier une attaque contre ses installations nucléaires. Selon des sources proches des cercles politiques de Téhéran, lors d’une réunion entre les commandants des Gardiens de la révolution et des hauts responsables du régime, il aurait été conseillé au guide suprême du régime Ali Khamenei qu’un conflit militaire pourrait entraîner l’effondrement total du régime et ouvrir la voie à un soulèvement généralisé.

N’oublions pas qu’aux dernières élections présidentielles, seuls environ 8 % des électeurs ont participé, dans un climat de peur et de désespoir. Dans un tel contexte — avec une inflation galopante, 80 % de la population vivant sous le seuil de pauvreté, et de nombreuses autres crises structurelles — un soulèvement populaire pourrait facilement renverser le régime.

D’autant plus que des milliers d’unités de résistance organisées, promouvant les objectifs du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) pour un futur Iran démocratique, sont actives à travers le pays, prêtes à transformer la moindre étincelle en une insurrection à grande échelle.

Il est donc parfaitement prévisible que le régime iranien, pour éviter une chute inévitable, reculera temporairement sur l’enrichissement de l’uranium et la fabrication de la bombe atomique.

Mais, tout comme en 2015, il maintient en place l’ensemble de son infrastructure nucléaire, dans l’attente d’un éventuel changement à la Maison-Blanche ou d’autres évolutions internationales qui rendraient la situation plus favorable, afin de pouvoir reprendre la course à la bombe dès que possible.

Tirons les leçons de l’histoire
En 2015, tout comme aujourd’hui, la République islamique insistait pour que les négociations se limitent exclusivement à la question nucléaire. Les puissances occidentales ont accepté ce cadre, ce qui a conduit à un accord qui, en apparence, restreignait le programme nucléaire iranien, mais qui, en réalité, a permis au régime de Téhéran de renforcer ses projets déstabilisateurs dans la région grâce aux ressources financières débloquées.

Le « fruit amer » de cet accord n’a été rien d’autre qu’une multiplication des guerres par procuration — notamment la guerre de Gaza, qui a fait des milliers de victimes.
C’est précisément ce que souhaite le régime iranien : cantonner les négociations à la seule dimension nucléaire afin que les autres aspects menaçants de son système — tels que l’exportation du terrorisme et la prolifération de milices — restent dans l’ombre.

L’erreur fatale des négociateurs de 2015 fut de croire que l’arme nucléaire représentait la seule menace, alors que l’expansionnisme régional, les groupes armés supplétifs et les interventions militaires de l’Iran se sont révélés, à bien des égards, encore plus meurtriers et déstabilisants que l’arme atomique elle-même.

L’expérience de la guerre de Gaza, la prise en otage de la souveraineté libanaise, la destruction de ce pays, ainsi que l’insécurité croissante dans les voies maritimes internationales, ne suffisent-elles pas à alerter le monde sur la véritable ampleur de cette menace ?

La République islamique, issue de dogmes religieux hérités du Moyen Âge, constitue un phénomène anachronique et déviant, imposé au XXIe siècle et au monde moderne à la faveur d’un événement historique. Ce régime ne peut survivre sans entretenir la guerre au-delà de ses frontières et sans réprimer violemment à l’intérieur.
C’est pourquoi, depuis plus de trente ans, il a élaboré et appliqué une stratégie belliciste, communément désignée sous le nom de « stratégie de dissuasion », fondée sur trois piliers principaux :

Le programme nucléaire
La création et le soutien de forces supplétives (milices)
Le développement de missiles balistiques

Ces trois éléments fonctionnent comme un système intégré, nourri d’une idéologie de haine, véhiculée à travers des slogans comme « Mort à l’Amérique » et « Mort à Israël », et destiné à entretenir en permanence la guerre et le conflit.

Par l’intermédiaire de ses forces par procuration, le régime a élargi sa présence régionale et, en semant crises et effusions de sang au Moyen-Orient, il a détourné l’attention du monde de la répression implacable qu’il exerce à l’intérieur de ses frontières.

Par conséquent, toute négociation sérieuse en faveur de la paix dans la région doit s’attaquer à l’ensemble du système idéologique et opérationnel du régime. Le démantèlement total, vérifiable et irréversible de son influence régionale, doit être garanti avec fermeté.

Ce n’est qu’à cette condition que les intérêts du peuple iranien, la sécurité régionale et une paix durable pourront être assurés.

Dans le cas contraire, dans quelques années, dans un autre coin du Moyen-Orient, nous serons à nouveau les témoins de guerres sanglantes — et ce sera une autre nation qui en paiera le prix.

Hamid Enayat

Politique-Iran: Un accord bidon sur le nucléaire ?

Politique-Iran: Un accord bidon sur le nucléaire ?

L’Iran semble chercher à prolonger son programme d’enrichissement d’uranium sous des conditions surveillées. Cependant, les précédents accords ont montré que ces discussions ne peuvent pas se limiter à la seule question nucléaire. Par Hamid Enayat, politologue, spécialiste de l’Iran, collabore avec l’opposition démocratique iranienne (CNRI) dans la Tribune
Hamid Enayat

Selon une déclaration du ministre des Affaires étrangères d’Oman, un accord aurait été conclu pour permettre à la République islamique de poursuivre l’enrichissement de l’uranium jusqu’à 3,67%. Par ailleurs, selon le New York Times, l’Iran aurait proposé que les États-Unis et certains autres pays supervisent les activités d’enrichissement dans ses installations nucléaires.

Mais la vraie question est la suivante : si un tel accord est conclu et que l’Iran accepte réellement une surveillance stricte et permanente, peut-on alors parler de négociation réussie ?

L’enrichissement à des fins « pacifiques » est difficile à croire, surtout lorsqu’on sait que des milliards de dollars ont été dépensés aux dépens d’un peuple plongé dans la pauvreté. Aucun pays ne supporte une charge financière aussi lourde pour un programme purement civil.

Dans l’accord nucléaire de 2015, il était convenu que la République islamique ne dépasserait pas un taux d’enrichissement de 3,67 %. En réalité, le régime a violé cet engagement et augmenté le niveau d’enrichissement jusqu’à 60 %, transformant ce progrès en un levier de chantage à l’encontre de la communauté internationale.

De plus, 150 milliards de dollars d’avoir iraniens gelés ont été libérés ; mais au lieu d’améliorer les conditions de vie du peuple, la pauvreté s’est aggravée. En 2017, une révolte populaire a éclaté, motivée par la misère et l’indignation économique.

Pendant ce temps, les ressources débloquées ont été utilisées pour renforcer les forces supplétives du régime à travers la région. Le Moyen-Orient est devenu un champ d’intervention pour ces groupes, théâtre de conflits sanglants dans lesquels l’Iran a joué un rôle central.
L’un des résultats les plus amers de cette politique fut la guerre de Gaza, qui a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés, et a déstabilisé toute une région.

L’entrée du régime iranien dans le processus de négociation est un signe de faiblesse absolue, et non le fruit d’un changement réel ou d’une évolution dans la nature de son pouvoir.

La République islamique redoute profondément toute confrontation militaire avec les États-Unis — en particulier une attaque contre ses installations nucléaires. Selon des sources proches des cercles politiques de Téhéran, lors d’une réunion entre les commandants des Gardiens de la révolution et des hauts responsables du régime, il aurait été conseillé au guide suprême du régime Ali Khamenei qu’un conflit militaire pourrait entraîner l’effondrement total du régime et ouvrir la voie à un soulèvement généralisé.

N’oublions pas qu’aux dernières élections présidentielles, seuls environ 8 % des électeurs ont participé, dans un climat de peur et de désespoir. Dans un tel contexte — avec une inflation galopante, 80 % de la population vivant sous le seuil de pauvreté, et de nombreuses autres crises structurelles — un soulèvement populaire pourrait facilement renverser le régime.

D’autant plus que des milliers d’unités de résistance organisées, promouvant les objectifs du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) pour un futur Iran démocratique, sont actives à travers le pays, prêtes à transformer la moindre étincelle en une insurrection à grande échelle.

Il est donc parfaitement prévisible que le régime iranien, pour éviter une chute inévitable, reculera temporairement sur l’enrichissement de l’uranium et la fabrication de la bombe atomique.

Mais, tout comme en 2015, il maintient en place l’ensemble de son infrastructure nucléaire, dans l’attente d’un éventuel changement à la Maison-Blanche ou d’autres évolutions internationales qui rendraient la situation plus favorable, afin de pouvoir reprendre la course à la bombe dès que possible.

Tirons les leçons de l’histoire
En 2015, tout comme aujourd’hui, la République islamique insistait pour que les négociations se limitent exclusivement à la question nucléaire. Les puissances occidentales ont accepté ce cadre, ce qui a conduit à un accord qui, en apparence, restreignait le programme nucléaire iranien, mais qui, en réalité, a permis au régime de Téhéran de renforcer ses projets déstabilisateurs dans la région grâce aux ressources financières débloquées.

Le « fruit amer » de cet accord n’a été rien d’autre qu’une multiplication des guerres par procuration — notamment la guerre de Gaza, qui a fait des milliers de victimes.
C’est précisément ce que souhaite le régime iranien : cantonner les négociations à la seule dimension nucléaire afin que les autres aspects menaçants de son système — tels que l’exportation du terrorisme et la prolifération de milices — restent dans l’ombre.

L’erreur fatale des négociateurs de 2015 fut de croire que l’arme nucléaire représentait la seule menace, alors que l’expansionnisme régional, les groupes armés supplétifs et les interventions militaires de l’Iran se sont révélés, à bien des égards, encore plus meurtriers et déstabilisants que l’arme atomique elle-même.

L’expérience de la guerre de Gaza, la prise en otage de la souveraineté libanaise, la destruction de ce pays, ainsi que l’insécurité croissante dans les voies maritimes internationales, ne suffisent-elles pas à alerter le monde sur la véritable ampleur de cette menace ?

La République islamique, issue de dogmes religieux hérités du Moyen Âge, constitue un phénomène anachronique et déviant, imposé au XXIe siècle et au monde moderne à la faveur d’un événement historique. Ce régime ne peut survivre sans entretenir la guerre au-delà de ses frontières et sans réprimer violemment à l’intérieur.
C’est pourquoi, depuis plus de trente ans, il a élaboré et appliqué une stratégie belliciste, communément désignée sous le nom de « stratégie de dissuasion », fondée sur trois piliers principaux :

Le programme nucléaire
La création et le soutien de forces supplétives (milices)
Le développement de missiles balistiques

Ces trois éléments fonctionnent comme un système intégré, nourri d’une idéologie de haine, véhiculée à travers des slogans comme « Mort à l’Amérique » et « Mort à Israël », et destiné à entretenir en permanence la guerre et le conflit.

Par l’intermédiaire de ses forces par procuration, le régime a élargi sa présence régionale et, en semant crises et effusions de sang au Moyen-Orient, il a détourné l’attention du monde de la répression implacable qu’il exerce à l’intérieur de ses frontières.

Par conséquent, toute négociation sérieuse en faveur de la paix dans la région doit s’attaquer à l’ensemble du système idéologique et opérationnel du régime. Le démantèlement total, vérifiable et irréversible de son influence régionale, doit être garanti avec fermeté.

Ce n’est qu’à cette condition que les intérêts du peuple iranien, la sécurité régionale et une paix durable pourront être assurés.

Dans le cas contraire, dans quelques années, dans un autre coin du Moyen-Orient, nous serons à nouveau les témoins de guerres sanglantes — et ce sera une autre nation qui en paiera le prix.

Hamid Enayat

Iran: Un accord bidon sur le nucléaire ?

Iran: Un accord bidon sur le nucléaire ?

L’Iran semble chercher à prolonger son programme d’enrichissement d’uranium sous des conditions surveillées. Cependant, les précédents accords ont montré que ces discussions ne peuvent pas se limiter à la seule question nucléaire. Par Hamid Enayat, politologue, spécialiste de l’Iran, collabore avec l’opposition démocratique iranienne (CNRI) dans la Tribune
Hamid Enayat

Selon une déclaration du ministre des Affaires étrangères d’Oman, un accord aurait été conclu pour permettre à la République islamique de poursuivre l’enrichissement de l’uranium jusqu’à 3,67%. Par ailleurs, selon le New York Times, l’Iran aurait proposé que les États-Unis et certains autres pays supervisent les activités d’enrichissement dans ses installations nucléaires.

Mais la vraie question est la suivante : si un tel accord est conclu et que l’Iran accepte réellement une surveillance stricte et permanente, peut-on alors parler de négociation réussie ?

L’enrichissement à des fins « pacifiques » est difficile à croire, surtout lorsqu’on sait que des milliards de dollars ont été dépensés aux dépens d’un peuple plongé dans la pauvreté. Aucun pays ne supporte une charge financière aussi lourde pour un programme purement civil.

Dans l’accord nucléaire de 2015, il était convenu que la République islamique ne dépasserait pas un taux d’enrichissement de 3,67 %. En réalité, le régime a violé cet engagement et augmenté le niveau d’enrichissement jusqu’à 60 %, transformant ce progrès en un levier de chantage à l’encontre de la communauté internationale.

De plus, 150 milliards de dollars d’avoir iraniens gelés ont été libérés ; mais au lieu d’améliorer les conditions de vie du peuple, la pauvreté s’est aggravée. En 2017, une révolte populaire a éclaté, motivée par la misère et l’indignation économique.

Pendant ce temps, les ressources débloquées ont été utilisées pour renforcer les forces supplétives du régime à travers la région. Le Moyen-Orient est devenu un champ d’intervention pour ces groupes, théâtre de conflits sanglants dans lesquels l’Iran a joué un rôle central.
L’un des résultats les plus amers de cette politique fut la guerre de Gaza, qui a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés, et a déstabilisé toute une région.

L’entrée du régime iranien dans le processus de négociation est un signe de faiblesse absolue, et non le fruit d’un changement réel ou d’une évolution dans la nature de son pouvoir.

La République islamique redoute profondément toute confrontation militaire avec les États-Unis — en particulier une attaque contre ses installations nucléaires. Selon des sources proches des cercles politiques de Téhéran, lors d’une réunion entre les commandants des Gardiens de la révolution et des hauts responsables du régime, il aurait été conseillé au guide suprême du régime Ali Khamenei qu’un conflit militaire pourrait entraîner l’effondrement total du régime et ouvrir la voie à un soulèvement généralisé.

N’oublions pas qu’aux dernières élections présidentielles, seuls environ 8 % des électeurs ont participé, dans un climat de peur et de désespoir. Dans un tel contexte — avec une inflation galopante, 80 % de la population vivant sous le seuil de pauvreté, et de nombreuses autres crises structurelles — un soulèvement populaire pourrait facilement renverser le régime.

D’autant plus que des milliers d’unités de résistance organisées, promouvant les objectifs du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) pour un futur Iran démocratique, sont actives à travers le pays, prêtes à transformer la moindre étincelle en une insurrection à grande échelle.

Il est donc parfaitement prévisible que le régime iranien, pour éviter une chute inévitable, reculera temporairement sur l’enrichissement de l’uranium et la fabrication de la bombe atomique.

Mais, tout comme en 2015, il maintient en place l’ensemble de son infrastructure nucléaire, dans l’attente d’un éventuel changement à la Maison-Blanche ou d’autres évolutions internationales qui rendraient la situation plus favorable, afin de pouvoir reprendre la course à la bombe dès que possible.

Tirons les leçons de l’histoire
En 2015, tout comme aujourd’hui, la République islamique insistait pour que les négociations se limitent exclusivement à la question nucléaire. Les puissances occidentales ont accepté ce cadre, ce qui a conduit à un accord qui, en apparence, restreignait le programme nucléaire iranien, mais qui, en réalité, a permis au régime de Téhéran de renforcer ses projets déstabilisateurs dans la région grâce aux ressources financières débloquées.

Le « fruit amer » de cet accord n’a été rien d’autre qu’une multiplication des guerres par procuration — notamment la guerre de Gaza, qui a fait des milliers de victimes.
C’est précisément ce que souhaite le régime iranien : cantonner les négociations à la seule dimension nucléaire afin que les autres aspects menaçants de son système — tels que l’exportation du terrorisme et la prolifération de milices — restent dans l’ombre.

L’erreur fatale des négociateurs de 2015 fut de croire que l’arme nucléaire représentait la seule menace, alors que l’expansionnisme régional, les groupes armés supplétifs et les interventions militaires de l’Iran se sont révélés, à bien des égards, encore plus meurtriers et déstabilisants que l’arme atomique elle-même.

L’expérience de la guerre de Gaza, la prise en otage de la souveraineté libanaise, la destruction de ce pays, ainsi que l’insécurité croissante dans les voies maritimes internationales, ne suffisent-elles pas à alerter le monde sur la véritable ampleur de cette menace ?

La République islamique, issue de dogmes religieux hérités du Moyen Âge, constitue un phénomène anachronique et déviant, imposé au XXIe siècle et au monde moderne à la faveur d’un événement historique. Ce régime ne peut survivre sans entretenir la guerre au-delà de ses frontières et sans réprimer violemment à l’intérieur.
C’est pourquoi, depuis plus de trente ans, il a élaboré et appliqué une stratégie belliciste, communément désignée sous le nom de « stratégie de dissuasion », fondée sur trois piliers principaux :

Le programme nucléaire
La création et le soutien de forces supplétives (milices)
Le développement de missiles balistiques

Ces trois éléments fonctionnent comme un système intégré, nourri d’une idéologie de haine, véhiculée à travers des slogans comme « Mort à l’Amérique » et « Mort à Israël », et destiné à entretenir en permanence la guerre et le conflit.

Par l’intermédiaire de ses forces par procuration, le régime a élargi sa présence régionale et, en semant crises et effusions de sang au Moyen-Orient, il a détourné l’attention du monde de la répression implacable qu’il exerce à l’intérieur de ses frontières.

Par conséquent, toute négociation sérieuse en faveur de la paix dans la région doit s’attaquer à l’ensemble du système idéologique et opérationnel du régime. Le démantèlement total, vérifiable et irréversible de son influence régionale, doit être garanti avec fermeté.

Ce n’est qu’à cette condition que les intérêts du peuple iranien, la sécurité régionale et une paix durable pourront être assurés.

Dans le cas contraire, dans quelques années, dans un autre coin du Moyen-Orient, nous serons à nouveau les témoins de guerres sanglantes — et ce sera une autre nation qui en paiera le prix.

Hamid Enayat

Finances publiques : un budget bidon mais moins coûteux qu’une censure

Finances publiques  : un budget bidon mais moins coûteux qu’une censure

Il se pourrait bien que le budget prévu par le gouvernement ne tienne pas ses promesses surtout en matière de déficit, de rentrées fiscales et de croissance. Ce pourrait être donc un budget bidon avec un déficit beaucoup plus important que prévu et à l’inverse  avec une croissance proche de la stagnation. Mieux vaut sans doute ce budget bidon que pas de budget du tout car la situation actuelle paralyse totalement l’activité de l’État et d’une partie de l’économie. C’est sans doute ce qu’a retenu aussi l’union européenne qui s’est montrée une fois encore bienveillante vis-à-vis de la France en tenant compte des risques économiques pour la France mais aussi pour l’Europe.

. La nouvelle trajectoire pluriannuelle des finances publiques de la France a donc été validée par la Commission et les ministres européens. Malgré une prévision de déficit en 2025 désormais à 5,4 % du PIB, contre 5 % auparavant, et une croissance plus faible, les partenaires européens ont maintenu leur confiance dans la capacité de la France à redresser progressivement la barre.

Comme dans les précédentes trajectoires émises par le gouvernement, l’objectif est d’atteindre 3 %, voire 2,9 %, de déficit en 2029. « L’effort est exigeant mais nécessaire », affirme Éric Lombard, permettant d’espérer une sortie prochaine de la procédure de déficit excessif. Conformément à ce qu’avait annoncé François Bayrou, la prévision de croissance pour 2025 est maintenue à 0,9 %, un niveau assez irréaliste d’après nombre d’experts. De la même manière la dérive du budget pourrait encore atteindre de l’ordre de 6 % en 2025.

À la décharge du gouvernement, il est impossible d’engager des mesures structurelles permettant réellement d’assainir les finances faute de majorité suffisante. L’absence de budget que provoquerait  une motion de censure serait encore pire car elle pourrait générer alors une crise économique et financière beaucoup plus coûteuse notamment en termes de taux d’intérêt mais aussi de croissance d’emploi et de déficit.

Finances publiques : un budget bidon ?

Finances publiques  : un budget bidon ?

Il se pourrait bien que le budget prévu par le gouvernement ne tienne pas ses promesses surtout en matière de déficit, de rentrées fiscales et de croissance. Ce pourrait être donc un budget bidon avec un déficit beaucoup plus important que prévu et à l’inverse  avec une croissance proche de la stagnation. Mieux vaut sans doute ce budget bidon que pas de budget du tout car la situation actuelle paralyse totalement l’activité de l’État et d’une partie de l’économie. C’est sans doute ce qu’a retenu aussi l’union européenne qui s’est montrée une fois encore bienveillante vis-à-vis de la France en tenant compte des risques économiques pour la France mais aussi pour l’Europe.

. La nouvelle trajectoire pluriannuelle des finances publiques de la France a donc été validée par la Commission et les ministres européens. Malgré une prévision de déficit en 2025 désormais à 5,4 % du PIB, contre 5 % auparavant, et une croissance plus faible, les partenaires européens ont maintenu leur confiance dans la capacité de la France à redresser progressivement la barre.

Comme dans les précédentes trajectoires émises par le gouvernement, l’objectif est d’atteindre 3 %, voire 2,9 %, de déficit en 2029. « L’effort est exigeant mais nécessaire », affirme Éric Lombard, permettant d’espérer une sortie prochaine de la procédure de déficit excessif. Conformément à ce qu’avait annoncé François Bayrou, la prévision de croissance pour 2025 est maintenue à 0,9 %, un niveau assez irréaliste d’après nombre d’experts. De la même manière la dérive du budget pourrait encore atteindre de l’ordre de 6 % en 2025.

Gouvernement : un budget bidon ?

Gouvernement : un budget bidon ?

Il se pourrait bien que le budget prévu par le gouvernement ne tienne pas ses promesses surtout en matière de déficit, de rentrées fiscales et de croissance. Ce pourrait être donc un budget bidon avec un déficit beaucoup plus important que prévu et à l’inverse  avec une croissance proche de la stagnation. Mieux vaut sans doute ce budget bidon que pas de budget du tout car la situation actuelle paralyse totalement l’activité de l’État et d’une partie de l’économie. C’est sans doute ce qu’a retenu aussi l’union européenne qui s’est montrée une fois encore bienveillante vis-à-vis de la France en tenant compte des risques économiques pour la France mais aussi pour l’Europe.

. La nouvelle trajectoire pluriannuelle des finances publiques de la France a donc été validée par la Commission et les ministres européens. Malgré une prévision de déficit en 2025 désormais à 5,4 % du PIB, contre 5 % auparavant, et une croissance plus faible, les partenaires européens ont maintenu leur confiance dans la capacité de la France à redresser progressivement la barre.

Comme dans les précédentes trajectoires émises par le gouvernement, l’objectif est d’atteindre 3 %, voire 2,9 %, de déficit en 2029. « L’effort est exigeant mais nécessaire », affirme Éric Lombard, permettant d’espérer une sortie prochaine de la procédure de déficit excessif. Conformément à ce qu’avait annoncé François Bayrou, la prévision de croissance pour 2025 est maintenue à 0,9 %, un niveau assez irréaliste d’après nombre d’experts. De la même manière la dérive du budget pourrait encore atteindre de l’ordre de 6 % en 2025.

 

Mayotte : reconstruction en deux ans, la promesse bidon !

Mayotte : reconstruction en deux ans, la promesse bidon  !

 

La promesse Bayrou de reconstruire Mayotte en deux ans est bien entendu complètement illusoire. C’est l’annonce d’un responsable politique sans doute en survie et qui trace des objectifs qu’il ne pourra lui-même mettre en œuvre. Ainsi il pourra toujours reporter la responsabilité sur ces oppositions qui sont nombreuses.

La première observation ,c’est ne pourra pas reconstruire un territoire qui ne l’a jamais été vraiment puisque que composé d’urbanisme classique mais aussi et surtout de plus d’un tiers de bidonvilles qui ne cessent de se développer.
De la même manière, envisager l’interdiction des bidonvilles relève de la démagogie. Aujourd’hui plus d’un tiers des habitants de Mayotte résident dans ces bidonvilles certes avec une majorité d’étrangers mais aussi avec des Mahorais trop pauvres pour accéder à des logements en dur.

Le problème est en effet social, sociétal et financier. 75 à 80 % de la population ( chiffre approximatif puisqu’on n’a pas les moyens de recenser de façon précise) vivent sous le seuil de pauvreté soit moins de 1100 € par mois. Mayotte est le département le plus pauvre de France mais le pouvoir d’achat est encore supérieur de sept à 10 fois celui des Comores indépendantes voisines ou encore des pays africains proches. D’où cette attirance pour le niveau de vie du département français des Comores , pour ses équipements et la couverture sociale.

L’attirance est telle que plus de la moitié de la population est étrangère et se renforce chaque jour pas seulement des immigrés des Comores indépendantes mais aussi de l’Afrique, par exemple du Congo, du Burundi, Rwanda, de différents pays des Grands Lacs.

Le bidonville est dans nombre de ces pays africains la banlieue qui cerne les grandes agglomérations. On voit mal comment on pourrait interdire l’immigration sauvage à Mayotte quand on est même pas capable de contrôler une frontière interne en Europe terrestre ou maritime où les moyens sont pourtant autrement importants.

Au mieux, le fameux plan de reconstruction de Bayrou pourrait se limiter à l’installation de 10 à 15 000 logements provisoires, ce qui sera un progrès mais pas vraiment la réponse globale nécessaire. Il faudrait aussi intégrer le développement économique autonome. C’est à peine si 30 % de la population disposent d’un emploi et l’ensemble de l’île dépend près de 80 % des finances publiques de la France.

Enfin la France ne dispose pas aujourd’hui de la solidité et de la stabilité politique nécessaire pour engager des travaux et des transformations pour laquelle d’ailleurs elle n’a pas le premier sou.

En tournant les talons face à un enseignant critique, Élisabeth Borne et les autres ministres ont bien montré leur perplexité face à un problème complexe qui les dépasse.

Macron: au mieux une convention citoyenne bidon

Macron:  au mieux une convention citoyenne bidon

 

Il est clair que le président de la république cherche de l’oxygène pour exister politiquement. En effet après la lamentable dissolution de l’Assemblée nationale, ses prérogatives se sont réduites comme peau de chagrin. En vérité le pouvoir a été transféré à un gouvernement instable et à une assemblée nationale complètement déstabilisée et immature. Et le président ne peut même pas intervenir même pour choisir un premier ministre qui lui convient.

Du coup, ses experts en communication lui ont  proposé de reprendre pour la énième fois l’idée d’une consultation.   » Les Français doivent trancher sur un certain nombre de sujets » a déclaré Macron sans préciser les formes de la consultation et encore moins leur objet. Preuve s’il en était qu’il s’agit uniquement d’une initiative politicienne visant à exister.

Le problème c’est que les référendums sont soumis à restrictions quant à leur objet et ne peuvent pas se substituer aux responsabilités des institutions. Le questionnement doit souvent tourner autour des questions d’évolution constitutionnelle. Comme déjà indiqué, Macron a déjà évoqué à plusieurs reprises le recours au référendum mais sans jamais tenir ses promesses. Le problème en effet c’est qu’il risque de perdre cette consultation très dangereuse qui pourrait se transformer en pour ou contre le départ du président. Aucun des récents présidents de la république n’a d’ailleurs voulu se soumettre à cet exercice dangereux.

Reste l’autre forme de consultation à savoir la convention citoyenne qui est à la démocratie ce que McDo est à la gastronomie. En effet il s’agit de choisir une petite centaine de citoyens environ savamment noyautés par des experts qui les orientent vers les perspectives préalablement définies. En fait il s’agit surtout d’une manière d’éviter de passer par l’obstacle des institutions et officielles vis-à-vis desquels Macron a toujours manifesté le plus profond mépris.

Les précédentes initiatives de convention citoyenne n’ont d’ailleurs pratiquement débouché sur rien du tout. Voir à cet égard le fameux grand débat qui n’a même pas été synthétisé !

Avec Macron, au mieux Une convention citoyenne bidon

Avec Macron, au mieux Une convention citoyenne bidon

 

Il est clair que le président de la république cherche de l’oxygène pour exister politiquement. En effet après la lamentable dissolution de l’Assemblée nationale, ses prérogatives se sont réduites comme peau de chagrin. En vérité le pouvoir a été transféré à un gouvernement instable et à une assemblée nationale complètement déstabilisée et immature. Et le président ne peut même pas intervenir même pour choisir un premier ministre qui lui convient.

Du coup, ses experts en communication lui ont  proposé de reprendre pour la énième fois l’idée d’une consultation.   » Les Français doivent trancher sur un certain nombre de sujets » a déclaré Macron sans préciser les formes de la consultation et encore moins leur objet. Preuve s’il en était qu’il s’agit uniquement d’une initiative politicienne visant à exister.

Le problème c’est que les référendums sont soumis à restrictions quant à leur objet et ne peuvent pas se substituer aux responsabilités des institutions. Le questionnement doit souvent tourner autour des questions d’évolution constitutionnelle. Comme déjà indiqué, Macron a déjà évoqué à plusieurs reprises le recours au référendum mais sans jamais tenir ses promesses. Le problème en effet c’est qu’il risque de perdre cette consultation très dangereuse qui pourrait se transformer en pour ou contre le départ du président. Aucun des récents présidents de la république n’a d’ailleurs voulu se soumettre à cet exercice dangereux.

Reste l’autre forme de consultation à savoir la convention citoyenne qui est à la démocratie ce que McDo est à la gastronomie. En effet il s’agit de choisir une petite centaine de citoyens environ savamment noyautés par des experts qui les orientent vers les perspectives préalablement définies. En fait il s’agit surtout d’une manière d’éviter de passer par l’obstacle des institutions et officielles vis-à-vis desquels Macron a toujours manifesté le plus profond mépris.

Les précédentes initiatives de convention citoyenne n’ont d’ailleurs pratiquement débouché sur rien du tout. Voir à cet égard le fameux grand débat qui n’a même pas été synthétisé !

Stratégie énergétique : une consultation publique bidon !

Stratégie énergétique : une consultation publique bidon !

Le gouvernement français veut lancer une consultation publique sur l’énergie tout simplement pour éviter l’obstacle du Parlement où les contradictions sont rédhibitoires. Une énième consultation sur la question et qui devrait se traduire non pas par une loi mais par la publication d’un décret simple en 2025.Théoriquement il faut évidemment se réjouir de voir le débat sur les grandes questions stratégiques qui structurent l’avenir élargi à l’ensemble de l’opinion. En réalité , cette consultation sera comme les autres : bidon. Il y aura deux ou trois grandes réunions solennelles, de grands discours et on ne retiendra pas grand-chose de la vision d’avenir. De toute manière, les points de vue sont relativement inconciliables entre les partisans du tout nucléaire qui représente un atout économique et écologique indiscutable et les écolos politisés qui ne jurent que par des énergies alternatives sans doute utiles  mais complètement inadaptés aux besoins globaux.

Cette grande consultation sur le plan démocratique ressemblera sans doute à ce » grand débat nationa »l qu’avait lancé le président de la république et dont aucune synthèse ni aucune orientation n’ont été tirées.

On objectera qu’ici ou là dans quelques grandes villes on va organiser entre les deux camps opposés quelques séminaires ou réunions solennelles. Quelques articles dans les journaux locaux. Globalement comme d’ailleurs à chaque fois lors des consultations publiques seulement une infime partie de la population aura l’occasion de donner son avis et en six semaines.
En cause l’organisation même de nos pratiques démocratiques. Ces débats publics type « conventions citoyennes » sont bidons tout simplement parce qu’on ne peut pas brusquement devenir en quelques jours ou quelques semaines un expert capable de prendre en compte la problématique globale, la question énergétique bien sûr mais plus généralement la question économique mais aussi sociale, sociétale voire culturelle.

Ces débats d’une grande complexité exigent un minimum de sérieux et de connaissances que seules les organisations et institutions représentatives peuvent aborder avec pertinence. Or précisément depuis l’ère Maco,n la plupart des institutions et organisations intermédiaires ont été ignorées encore davantage que naguère.

Lae gouvernement a donc  lancé ce lundi une consultation publique sur la « Programmation pluriannuelle de l’énergie » (PPE), c’est-à-dire la feuille de route pour la production et la consommation de chaque source d’énergie dans l’Hexagone sur les dix ans à venir (2025-2035).

Le document devrait entraîner la publication d’un décret « d’ici à la fin du premier trimestre 2025 », après plus d’un an et demi de retard. Et non d’une loi, comme l’avait pourtant promis par Emmanuel Macron en 2019, afin d’éviter les débats parlementaires sur ce sujet explosif. Il s’agissait en effet d’une obligation légale, d’ailleurs inscrite dans le Code de l’Energie.

Concrètement, pendant six semaines, chacun pourra donner son avis sur les documents soumis à consultation, qui ont été mis en ligne cet après-midi. L’idée : établir une « planification » des sources de production d’énergie (nucléaire, renouvelables…) avec des cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre associées, mais aussi des objectifs sur la sobriété, sans devoir passer par le Sénat et l’Assemblée nationale. Et pour cause, une grande partie de la gauche entend diminuer le poids du nucléaire, tandis que la droite se refuse au développement massif du renouvelable.

Il  faudra utiliser davantage d’électricité pour se passer du gaz, du fioul et du pétrole, puisque la part de ces fossiles dans la consommation finale passera de 60% en 2022 à 42% en 2030, indiquent les documents. Ce qui ne signifie pas que la demande globale d’énergie montera en flèche. À l’inverse, celle-ci devrait même décliner de 20% en 2030 par rapport à 2012. Sobriété, efficacité et électrification seront donc les maîtres-mots.

 

Candidature Premier ministre: nouveau nom bidon sorti du chapeau de la gauche

Candidature Premier ministre:  nouveau nom bidon sort du chapeau de la gauche

Lucie Castets, c’est le nouveau nom sorti du chapeau de la gauche pour une candidature de premier ministre. Une candidate complètement inconnue, précédemment chargé des achats à la Ville de Paris ! Une  candidate jetée  dans les pieds de Macron juste avant sa conférence de presse. Lequel a renvoyé la question après les JO.

Un nouveau nom jeté en pâture uniquement pour des motifs politiciens car l’intéressée n’a aucun passé et aucune expérience politique et évidemment aucun bagage pour prétendre diriger la France comme premier ministre. Bref la confirmation que la gauche fait semblant de vouloir diriger le pays. Une véritable posture suicidaire pour le NFP.

Juste avant l’intervention de Macron, les responsables du Nouveau Front populaire se sont donc  enfin mis d’accord sur un nom à proposer à Emmanuel Macron pour Matignon. Il s’agit de la  » haute fonctionnaire » Lucie Castets » chargée des achats à la ville de Paris !

Vauquiez: un pacte législatif bidon

Vauquiez: un pacte législatif bidon

Wauquiez a sans doute innové en matière d’ingénierie politique en proposant un ensemble de 13 propositions de loi concernant le travail, la sécurité, l’agriculture ou le logement mais sans possibilité de majorité même relative pour le faire voter et en plus sans intention de se salir les mains en participant un gouvernement. Bref de la pure agitation pour un parti qui ne représente plus grand-chose et qui même allié à ce qui reste des effectifs de Macron ne pourrait obtenir un vote favorable de l’assemblée sans l’aide soit de la gauche soit du rassemblement national.

Wauquiez a bien tenu à préciser qu’il s’agissait d’une proposition destinée aux autres puisque son parti ne veut pas se mouiller dans la gestion. Bref davantage une perspective politique pour servir la candidature de Wauquiez en 2027 que réellement une initiative pour sortir le pays de la dernière politique dans laquelle il se trouve

Notons que cet ensemble de 13 propositions est une sorte de cocktail de mesures déjà prises, en cours de mise en œuvre est nouvelle. Davantage une démarche électorale que réellement politique. Cet ensemble de treize propositions de loi, parfois déjà votées en première lecture au Palais-Bourbon lors de la précédente législature, ou qui ont même été l’objet de projets de loi, s’articulent autour du travail, de la sécurité, de l’agriculture ou encore du logement.

Lire aussiLaurent Wauquiez, un retour contrarié

Législatives et budget : des économies bidon !

Législatives et comptes publics : des économies bidon !

Il faut se souvenir qu’il y a encore quelques semaines le gouvernement avait confirmé la nécessité de faire 20 milliards d’économies en 2024 et 20 milliards d’euros en 2025. Mais avec la perspective des législatives chaque grand camp politique a multiplié les promesses de dépenses sociales et sans bouclage financier cohérent.

Le Front National par exemple qui peut obtenir une majorité absolue veut équilibrer ses dépenses sociales avec les économies faites sur les immigrés, la réforme administrative et la suppression des agences régionales de santé. De toute manière des économies pas du tout à la hauteur des enjeux et dans certaines sont hypothétiques voire à très long terme comme la réforme administrative. Finalement pour résumer au lieu de réaliser 20 milliards d’économies supplémentaires en 2024, on s’oriente plutôt vers l’augmentation de dizaines de milliards supplémentaires de dépenses.

Résultat la France devra emprunter encore davantage alors qu’elle affiche déjà un déficit représentant 110 % du PIB soit plus de 3000 milliards. Les incertitudes politiques vont se traduire par une augmentation du coût de l’argent donc par l’inflation, une perte de compétitivité pour l’économie et une perte de pouvoir d’achat pour les ménages.

Le RN est, en effet, resté relativement vague sur sa stratégie budgétaire dans son programme. Tenté de rassurer les milieux financiers et patronaux, Jordan Bardella a annoncé qu’il allait faire « un audit » des comptes publics à son arrivée à Matignon. Partant des résultats de cet audit, le RN espère dresser « des pistes d’économies ».

Interrogé par l’U2P (Union des entreprises de proximité) sur sa politique économique pour réduire la dette, le RN a déjà posé sur la table quelques propositions dans un courrier. «Nous rationaliserons les dépenses publiques, notamment en réduisant le coût de l’immigration, les dépenses de fonctionnement des agences de l’Etat (suppression des ARS, plan de rationalisation des agences publiques dès le PLF 2025) et du millefeuille territorial », a expliqué le parti dans sa réponse au patronat.

Mais sur les trois leviers mentionnés, les économies espérées seraient loin de permettre un rétablissement des comptes publics. Sans prélèvements obligatoires supplémentaires, le montant de la rigueur budgétaire à réaliser serait de l’ordre de 80 milliards d’euros, selon des calculs de l’OFCE pour parvenir à 3% de déficit d’ici 2027. Mathieu Plane n’hésite pas à parler de « l’illusion des économies » du RN.

 

 

 

Avenir énergétique de la France: Encore une consultation bidon

Avenir énergétique de la France: Encore une consultation bidon 

À nouveau va être organisée une consultation sur l’avenir énergétique de la France. De toute façon,  les orientations ont déjà été décidées et c’est tant mieux car cette  pseudo démocratie ne fait que retarder la mise en œuvre d’une politique énergétique assurant l’indépendance du pays. On connaît déjà les résultats par ailleurs annoncé par le gouvernement. La politique reposera surtout sur le nucléaire avec le parc actuel qui est modernisé et dont la durée de vie sera allongée et avec des énergies renouvelables pour satisfaire l’Europe et les écolos.De toute manière le sujet est particulièrement complexe. Les Français qui déjà ont des difficultés à comprendre la problématique économique et financière ont encore plus de difficultés avec la question énergétique qui prend des allures de caricature quand on oppose les nouvelles énergies à l’énergie nucléaire.

Après avoir été déjà consultés dans le cadre d’une concertation nationale sur le futur mix énergétique de la France, lancée fin 2022 par le gouvernement, puis à l’occasion d’un débat sur le nouveau programme nucléaire, initié par la Commission nationale du débat public (CNDP) quelques semaines plus tard, les Français qui le souhaitent vont, de nouveau, être sollicités par les pouvoirs publics pour donner leur avis sur l’avenir énergétique du pays.

Vendredi dernier, Matignon a, en effet, annoncé le lancement d’une « grande consultation » sur la stratégie énergie et climat de la France, sous l’égide de la CNDP. Une institution qui ne sert pas grand chose et qui fait double emploi avec toutes les autres.

 

 

Environnement- Bruno Le Maire se met au vert » bidon »

Environnement- Bruno Le Maire se met au vert » bidon »

Le ministre de l’économie a clairement fermé la porte à toute mesure financière concernant le changement climatique:
« la porte du ministère des Finances, elle est fermée », a averti Bruno Le Maire, ce jeudi . Pour compenser il fait semblant d’inciter les grandes entreprises à donner un coup de peinture verte sur leur politique. On voit mal ce que pourrait faire en supplément des entreprises comme EDF ou la SNCF d’autant que leur avenir dépend largement des questions de financement des investissements et des conditions d’exploitation décidées par le gouvernement.

Ce jeudi, les ministres Bruno Le Maire et l’inutile Christophe Béchu ont tenu une conférence de presse au terme d’une réunion avec « les représentants des filières économiques ainsi que des organisations syndicales pour lancer les travaux sur l’adaptation des entreprises au changement climatique ».

Bref Bruno le maire repeint aussi en vert son discours avec sans doute la préoccupation d’un bilan un peu plus présentable pour sa candidature aux présidentielles de 2027. Un discours d’ailleurs assez pathétique histoire discrètement de contrer le discours du Premier ministre.

« Le changement climatique est déjà là, a acté le locataire de Bercy. (…) [Les catastrophes climatiques] créent des souffrances pour nos compatriotes. (…) Nous ne pouvons pas attendre, et il ne suffit pas de fixer des grands plans : il faut prendre des décisions immédiates (…) afin d’anticiper pour protéger et faciliter la vie de nos compatriotes. »

Bruno Le Maire a mis l’accent sur trois mesures. Il a notamment mis en exergue la nécessité pour les transports publics et les entreprises énergétiques « d’être résistants au changement climatique ». « Je demande donc que toutes les grandes entreprises publiques, je pense à la SNCF, EDF, RTE, nous fournissent d’ici fin 2024 un plan détaillé d’adaptation au changement climatique », a-t-il exigé.
Bref la nullité, la démagogie qui le dispute à l’impuissance. Et la manifestation très nette que le ministre de l’économie se prend en fait pour le premier ministre.

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