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Archive mensuelle de octobre 2016

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Duflot doit quitter la politique (Placé)

Duflot doit quitter la politique (Placé)

Règlement de comptes à OK Corral chez les écolos. Placé  conseille à Duflot sévèrement battues aux primaires des écologies d’Europe écologie les Verts de se reconvertir dans une O.N.G. Placé, aujourd’hui secrétaire d’État chargé de la réforme administrative, dénonce en outre la pratique des tombeurs de tête des écolos qui passent leur temps à éliminer comme dans une sorte de secte. : « Cécile doit décrocher de la politique pour espérer y revenir. Il faut qu’elle prenne un poste dans une ONG ou dans le privé pour quelques années. Ensemble nous avons mené sept ­campagnes électorales et en avons gagné sept… Lorsqu’elle a quitté le gouvernement, elle a fait une erreur en se coupant de son aile droite sans conquérir sur sa gauche. Elle n’a plus de base électorale. » Parti fin août 2015 d’EELV pour former un nouveau parti pro-gouvernement, Jean-Vincent Placé se montre régulièrement critique à l’égard de son ancienne formation politique. Mais le secrétaire d’Etat, chargé de la Réforme de l’Etat, se refusait d’enfoncer Cécile Duflot. Elle  »paie surtout l’ingratitude des Verts », disait Placé sur France 2 le lendemain du premier tour.  »C’est ça qu’elle paie, le côté coupeurs de tête des Verts qui continuent un peu dans une forme de suicide collectif, un peu Temple solaire, quoi. C’est-à-dire qu’on continue dans la secte et puis on essaie de qualifier deux personnes que personne ne connaît ».

La gauche française «peut devenir la plus bête du monde», c’est déjà fait

La gauche française «peut devenir la plus bête du monde», c’est déjà fait

 

Manuel Valls, interviewé par France 24 et RFI a déclaré craindre que la gauche ne devienne la plus bête du monde pour motif qu’elle est incapable de se rassembler. On peut préciser : ‘c’est fait depuis longtemps. Valls veut rassembler mais rassembler quoi tellement les différences sont devenues incompatibles. Il devrait le savoir mieux que quiconque lui qui voulait faire éclater la gauche traditionnelle il y a encore quelques mois. Comment en effet rechercher un  regroupement cohérent entre des crypto marxistes, des souverainistes, des keynésiens, des étatistes, des sociaux démocrates et des libéraux ? Autrement dit comment rassembler des courants représentés aujourd’hui par Mélenchon, Montebourg, Hamon, Valls et Macron. C’est l’union de lui et du vinaigre, un mélange illusoire qui peut tenir l’instant d’un congrès comme c’est le cas depuis celui d’Épinay mais qui ne résiste pas  aux réalités. Le courant socialiste s’il veut exister encore devra nécessairement se recomposer sur la base d’une analyse des réalités et non d’une vision qui date de 30 40 ans voire davantage.  Le Premier Ministre a cependant  lancé un nouvel appel au rassemblement afin d’éviter l’élimination de la gauche au premier tour de la présidentielle de 2017. Un appel pas vraiment entendu par Emmanuel Macron ou Arnaud Montebourg pour le moment. «Qui peut rassembler toutes ces personnalités ?», a commenté Manuel Valls. « Comme le dit (le patron du PS) Jean-Christophe Cambadélis très justement, nous serions la gauche la plus bête du monde. La gauche française peut le devenir. Elle n’est pas à la hauteur de ses responsabilités», a-t-il accusé.

La France lâche la Centrafrique

La France lâche la Centrafrique

 

 

Inutile de tourner autour du pot,  la France n’a plus les moyens de financer l’opération militaire Sangaris  en république centrafricaine du coup on passe le bébé à une force de l’ONU sert quatre fois plus nombreuses mais très peu professionnelles. En réalité l’État de Centrafrique n’existe pratiquement plus en dehors de la capitale minée par le terrorisme et  le pillage. Du coup sitôt que les forces françaises auront quitté le pays il faut s’attendre à des désordres, des pillages voire à des troubles meurtriers et des actes terroristes  Les responsables français multiplient les déclarations rassurantes alors que l’opération militaire Sangaris prend officiellement fin ce lundi en République centrafricaine. La France «n’abandonnera jamais la Centrafrique», a affirmé dimanche soir le Premier ministre Manuel Valls, après de nouveaux troubles meurtriers dans le pays. Si «nous n’avons pas vocation à demeurer présents ad vitam aeternam» et que la force onusienne de la Minusca «doit monter en puissance», il est «hors de question de laisser ce pays seul», a-t-il assuré lors d’une interview accordée à France 24 et RFI. Pour le Premier ministre, qui s’est dit «très inquiet» des nouvelles violences qui ont fait 25 morts cette semaine, «les Nations Unies, l’Union européenne et la France, ensemble, doivent permettre de sauvegarder la paix civile». «Nous n’abandonnerons jamais ce pays», a-t-il dit, en écho au chef de la diplomatie Jean-Marc Ayrault, selon qui «la France ne laisse pas tomber la Centrafrique». Si Paris se veut rassurant et met en avant la présence de plus de 10.000 Casques bleus de la Minusca, nombre de Centrafricains ne cachent pas leur inquiétude au sujet du départ des soldats français, arrivés dans l’urgence en décembre 2013. «Les groupes armés sont en train de prendre leurs marques. Et je crains qu’ils ne lancent une offensive générale une fois les Français partis», a confié à l’Agence France Presse un responsable politique centrafricain de premier plan sous couvert d’anonymat, ajoutant: «les groupes armés redoutent la force française, mais pas la force onusienne».

(Avec AFP

CDG Express : feu vert mais sans financement

CDG Express : feu vert mais sans financement

 

 

Il est clair qu’une liaison ferroviaire rapide était indispensable depuis longtemps entre l’aéroport de Roissy et le centre de Paris. Il aura fallu des dizaines d’années pour s’en apercevoir. La décision de construire la liaison ferroviaire CDG expresse d’ici 2023 comble enfin cette lacune. Ceci étant pour cette infrastructure comme pour les autres, on demeure dans le plus grand flou quant à son financement. Ce que par parenthèses la Cour des Comptes ne cesse  de dénoncer. C’est d’abord le flou quant à l’évaluation du montant des dépenses chiffrées aujourd’hui à moins de 2 milliards d’euros mais qui pourrait bien être largement dépassé. Second point d’interrogation qui finance ? La commission chargée de l’enquête publique conclue que les réponses à ces questions essentielles sont « « lacunaires. Le chantier CDG Express doit permettre à partir de 2023 de rallier le deuxième aéroport européen le plus fréquenté depuis la gare de l’Est. (Crédits : Décideurs en région) La commission chargée de l’enquête publique sur la liaison ferroviaire CDG Express a émis un avis favorable sur le projet. Les enquêteurs ont toutefois exprimé deux réserves qui devront être prises en compte. La commission chargée de l’enquête publique sur la liaison ferroviaire CDG Express, qui doit relier l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle au centre de Paris en vingt minutes, a émis un avis favorable sur le projet, selon des documents consultés dimanche par l’AFP. Les enquêteurs ont toutefois exprimé deux réserves qui devront être prises en compte, sur le financement et sur l’impact du nouveau train sur le fonctionnement des lignes existantes, selon leurs conclusions mises en ligne par la préfecture de la région Île-de-France. Contrairement à la plupart des aéroports des grandes capitales, Roissy-Charles-de-Gaulle ne bénéficie pas actuellement d’une desserte dédiée et ses accès sont congestionnés. CDG Express, dont le chantier a été confié à SNCF Réseau et Aéroports de Paris, doit permettre à partir de 2023 de rallier le deuxième aéroport européen le plus fréquenté depuis la gare de l’Est, plus rapidement que par les autoroutes (A1 ou A3), parmi les axes les plus chargés d’Ile-de-France, ou le RER B (entre 30 et 50 minutes depuis gare du Nord), moyennant 24 euros. En rappelant que le coût global du projet (32 kilomètres de long, dont 8 de voies nouvelle) est estimé à 1,69 milliard d’euros (1,41 milliard d’euros en investissement d’infrastructure et 284 millions d’euros en investissement pour l’exploitation), la commission d’enquête souligne « qu’il est, pour elle, difficile d’apprécier le bien fondé des dépenses« . Parallèlement, le dossier « apparaît comme lacunaire » sur le financement. La commission regrette notamment le manque de précision sur le recours aux fonds propres ou à l’emprunt, aux subventions publiques ou européennes, ou à l’éventualité d’une taxe aéroportuaire. Les enquêteurs estiment par ailleurs qu’il est « nécessaire de consolider la rentabilité socio-économique en garantissant une étanchéité de fonctionnement entre les lignes existantes et le CDG Express« . Aussi la commission d’enquête, dans ses conclusions rendues le 29 septembre, enjoint le maître d’ouvrage à « établir un plan de financement avec répartition chiffrée selon les modalités prévues (acteurs, nature et montants)« .  (Avec AFP)

 

Brexit: gonflés les britanniques qui veulent le libre-échange pour l’automobile

Brexit: gonflés les britanniques qui veulent le libre-échange pour l’automobile

Visiblement le gouvernement britannique patauge dans les contradictions. D’un côté ce gouvernement a plaidé pour la rupture avec l’union économique et veut adopter une position radicale pour négocier,  d’un autre côté bousculé par les intérêts économiques et financiers le gouvernement affirme en même temps qu’il souhaite que rien ne change concernant les échanges du secteur automobile et d’autres industries. Le Royaume-Uni cherchera a garantir des échanges commerciaux sans droits de douanes avec l’Europe pour le secteur automobile et d’autres industries après sa sortie de l’Union européenne, a déclaré le ministre britannique des Entreprises Greg Clark, dimanche. En clair le gouvernement politique approuve britannique approuve le brexit mais veut continuer de bénéficier de son statut actuel au sein de l’union économique. Une position difficilement compréhensible mais qui tente vainement de rassurer des acteurs économiques de plus en plus inquiets. Du coup avec le temps qui passe et le délai très long pour négocier l’après brexit, le  Royaume-Uni pourrait peut-être se rabattre sur la proposition de Tony Blair qui suggère de faire un nouveau référendum pour annuler celui qui a décidé le brexit. Une position qui arrangerait sans doute aussi l’Allemagne qui contrairement à la France ne veut pas de rupture brutale avec la Grande-Bretagne notamment pour exporter ses automobiles et ses machines-outils. Le ministre britannique  a indiqué avoir informé Nissan des grandes lignes de la position du gouvernement britannique sur le sujet afin de convaincre la société japonaise de réaliser un investissement important dans la plus grande usine automobile. Nissan a finalement annoncé jeudi dernier qu’il construirait la nouvelle version de son modèle Qashqai sur son site de Sunderland, alors que son PDG Carlos Ghosn avait évoqué le mois dernier la possibilité de renoncer au projet. « Notre intention, notre mandat de négociation, lorsqu’on en viendra aux discussions avec nos partenaires européens, est d’avoir un dialogue constructif et de chercher notre intérêt commun dans cette affaire », a fait déclarer Greg Clark à la BBC. « Notre objectif serait de faire en sorte que nous conservions l’accès aux marchés en Europe et vice versa, sans droits de douanes et sans entraves bureaucratiques, et c’est ainsi que nous aborderons ces négociations », a fait savoir le ministre.

PS : « Le patron, c’est Hollande » ! (Le Foll)

PS : « Le patron, c’est Hollande » ! (Le Foll)

« Le patron, jusqu’à nouvel ordre, c’est le président de la République », a déclaré le porte-parole du gouvernement lors du Grand rendez-vous Europe 1-iTELE-Les Echos. « Un patron ça ne se décrète pas, ça s’impose naturellement », a répondu lors du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb, qui soutient Macron. Gérard Collomb qui a ajouté que Hollande est discréditée puisqu’il est plus soutenu que par 4 % des Français. En fait c’est un peu la panique au parti socialiste qui un jour affirme que Manuel Valls est le candidat naturel à la succession de François Hollande et qui le lendemain considère que la représentation socialiste doit être décidée par François Hollande. Bref la dialectique marxiste classique de Cambadélis un coup à gauche pour satisfaire des parlementaires , un coup à droite pour ne pas se couper des institutions « Le patron qui a été élu en 2012 c’est François Hollande, donc on ne va pas non plus réinventer et réécrire l’histoire », a poursuivi ce fidèle du chef de l’Etat en ajoutant: « Il y a un calendrier qui a été fixé par le président de la République, qu’on le respecte. » François Hollande, malmené dans les sondages et contesté jusque dans les rangs socialistes depuis la parution d’un livre de « confidences » à des journalistes, devrait préciser ses intentions début décembre. A six mois du premier tour de l’élection présidentielle, le Premier ministre, qui s’était jusqu’ici toujours montré loyal à l’égard du président de la République, semble commencer à prendre ses distances tout en tentant de cultiver une image de présidentiable. « Celui qui à mes yeux aujourd’hui est le mieux à même de rassembler, c’est lui », a indiqué le ministre de l’Agriculture.  Mais les appels au rassemblement émanant de l’exécutif ne semblent pas en mesure d’être entendus dans une majorité en proie à des divisions persistantes, même si aucun candidat déclaré ou pressenti à gauche ne semble pour l’heure en mesure de se qualifier pour le second tour. Candidats à la primaire de la gauche, Benoît Hamon et Arnaud Montebourg, qui avaient quitté le gouvernement en 2014 sur fond de désaccords avec la ligne incarnée par Manuel Valls et François Hollande, estiment que ni l’un ni l’autre ne peuvent se poser en rassembleur. Mais ux sans doute mais il faut aussi compter avec Mélenchon et Macron

(Avec Reuters)

Aéroports de Nice et Lyon : vente officialisée

Aéroports de Nice et Lyon : vente officialisée

C’est fait l’État a encore vendu des bijoux de famille avec les aéroports de Nice et de Lyon. Objectif,  récupérer moins de 2 milliards pour financer la filière nucléaire et le déficit. En fait pour boucher les trous alors que comme les autoroutes il s’agit d’actifs qui peuvent être très rentables. La privatisation partielle des aéroports de Nice et Lyon a donc  été officialisée dimanche par deux arrêtés publiés au Journal officiel, qui confirment la cession à deux consortiums distincts la participation de 60% de l’Etat dans chacun des deux aéroports. Bercy avait annoncé fin juillet les vainqueurs des appels d’offres pour la privatisation partielle des deux premiers aéroports régionaux français. La participation de l’Etat dans l’aéroport de Nice avait été attribuée à un consortium composé de l’italien Atlantia, de l’aéroport de Rome et d’EDF Invest, et celle dans l’aéroport de Lyon à un consortium composé de Vinci, la Caisse des dépôts (CDC) et le groupe Predica. Mais ces cessions devaient encore faire l’objet d’une consultation des représentants des salariés et d’un avis de l’Autorité de la concurrence, avaient alors précisé les ministères de l’Economie et des Finances dans leur communiqué commun désignant ces acquéreurs pressentis. Deux arrêtés datés du 28 octobre et signés par le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies, publiés dimanche au Journal officiel, confirment ces opérations. « La cession de la participation de 60% détenue par l’Etat au capital de la société Aéroports de la Côte d’Azur à une société de droit italien constituée par les sociétés Atlantia SpA, Aeroporti di Roma SpA et Electricité de France est autorisée », indique le premier. « La cession de la participation de 60% détenue par l’Etat au capital de la société Aéroports de Lyon à une société de droit français constituée par les sociétés Vinci Airports et Predica et par la Caisse des dépôts et consignations est autorisée », précise le second. Une source proche de Bercy avait précisé cet été que les pouvoirs publics tireraient près de 1,8 milliard d’euros (1,22 milliard pour Nice et 535 millions pour Lyon) de ces opérations et que ces fonds seraient utilisés pour la filière nucléaire française et le désendettement de l’Etat. La vente des participations de 60% de l’Etat au capital de ces deux aéroports a été lancée par la loi Macron pour la croissance et l’activité d’août 2015. Ces deux nouvelles privatisations partielles interviennent après la cession, à la fin 2014 et pour 308 millions d’euros, de 49,9% du capital de l’aéroport de Toulouse-Blagnac au consortium chinois Symbiose.

(Avec Reuters))

Echanges Canada- UE : le Ceta signé mais non adopté et cependant applicable !

Echanges  Canada- UE : le Ceta signé mais non adopté et cependant applicable !

 

 

Un curieux objet juridique ce traité de libre échange, le Ceta signé par  Le Canada et l’Union européenne dimanche à Bruxelles le traité CETA de libre-échange, destiné à dynamiser le commerce et l’emploi. Un traité qui est signé par le Canada mais par le parlement européens et les Etats. . En attendant le traité sera en grande partie applicable sauf sur certains points comme les tribunaux arbitraux. Notons aussi que la commission européenne détient tout pouvoir pour négocier le contenu d’accord qui peut même être négocié dans plus dans le plus grand secret comme par exemple celui concernant les échanges entre l’union économique et les États-Unis appelés TT IP ou TAFTA.  comme dans tout traité il y aura  des bénéficiaires aussi des victimes. On pourra surtout exporter davantage d’automobiles allemandes aussi de fromages français alors qu’à l’inverse le Canada pourra exporter davantage ses productions agricoles.  Le CETA va faire disparaître les tarifs douaniers sur près de 99% des marchandises. Les bénéficiaires en seront, par exemple, les constructeurs automobiles et l’industrie textile de l’UE, sur les produits desquels les droits de douane canadiens peuvent se monter à 18% jusqu’à présent. Le Canada, de son côté, bénéficiera à l’exportation de quotas plus importants pour ce qui est du porc, du bœuf et du blé vers les marchés de l’UE. L’UE pourra exporter vers le Canada plus du double du volume actuel autorisé de fromages de « haute qualité ». Les sociétés de services pourront aussi tirer parti du CETA et les entreprises de l’UE seront autorisées à répondre à des appels d’offres pour des contrats publics au niveau des provinces et des municipalités du Canada, ce qui sera une première. Le CETA fait figure de tremplin vers un accord plus large entre l’UE et les Etats-Unis, appelé TTIP (traité de libre-échange transatlantique), que contestent vivement nombre de syndicats et d’organisations écologistes ou politiques en Europe. La commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, a estimé samedi que le TTIP n’était pas mort et dit que les négociations se poursuivraient avec la future administration américaine issue de la présidentielle du 8 novembre. Les partisans du CETA font valoir que cet accord va faire bondir de 20% le commerce entre le Canada et l’UE et doper l’économie européenne de l’ordre de 12 milliards d’euros par an, et l’économie canadienne de 12 milliards de dollars canadiens (8,15 milliards d’euros).

(Avec Reuters

Trump : plainte pour fraude fiscale

Trump : plainte  pour fraude fiscale

 

Un Mexicain a annoncé dimanche à l’AFP avoir porté plainte contre le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump pour une fraude fiscale découlant de sa participation à un projet immobilier qui n’a jamais vu le jour au Mexique.  »M. Trump n’a pas payé un seul peso au fisc mexicain pour l’achat-vente et les revenus tirés de la vente anticipée » du complexe « Trump Ocean Resort Baja Mexico », a expliqué Jaime Martinez Veloz. M. Martinez Veloz est commissaire pour le dialogue avec les peuples indigènes du Mexique mais dit avoir porté plainte à titre personnel. La plainte a été déposée à Tijuana, ville frontalière de l’Etat américain de Californie, où le projet immobilier aurait dû sortir de terre. En 2006, la société Irongate Capital Partners, basée à Los Angeles, a démarré la prévente d’appartements de luxe et d’un hôtel qu’elle disait vouloir construire en bord de mer, avec Donald Trump. Le milliardaire américain et sa fille Ivanka se sont même fendus d’une vidéo promotionnelle dans laquelle ils disaient vouloir faire de ce complexe « le nouveau Los Cabos », du nom d’un lieu de villégiature mexicain très prisé des Américains. Selon le texte de la plainte, les ventes ont connu un franc succès, mais le fisc mexicain n’aurait été tenu au courant d’aucune transaction. Puis, en 2009, la presse a annoncé que les travaux n’avaient jamais commencé. Donald Trump s’est alors dissocié du projet, arguant qu’il n’avait fait que prêter son nom, ce qui n’a pas empêché des acheteurs qui se sont sentis floués de porter plainte contre lui.

 

(AFP)

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Revenu universel : la fin de la vraie solidarité

Revenu universel : la fin de la vraie solidarité

 

Le revenu universel, une proposition des bobos de gauche et des ultralibéraux. Pour gérer la protection sociale,  on s’en débarrasse en donnant à chacun une allocation durant toute la vie. Une position défendue par certains au nom de la lutte contre la misère sociale et au nom du gâchis que représente la gestion de cette protection actuellement. Une curieuse convergence mais qui signifie en fait la fin de toute vraie solidarité. Il est vrai que la protection sociale est devenue ingérable du fait de ses dérives provoquées  par des causes économiques mais aussi sociales et culturelles. Cette protection sociale engendre un coût équivalent à 30 % du PIB. En donnant une somme allouée pour toute la vie on signifie ainsi aux bénéficiaires qu’ils doivent  eux-mêmes s’assurer contre les différents risques liés par exemple à la retraite, à la maladie au chômage etc. le problème c’est que Français ne sont pas égaux devant ces risques certains seront davantage touchés exemple par le chômage ou par la maladie. Du coup l’allocation  ne sera pas suffisante pour ouvrir ces assurances.  Le système de protection sociale actuel permet une péréquation, c’est à dire une solidarité. . En outre ces sommes seront gérées de manière différente. Ceux disposant de revenus satisfaisants pour couvrir les dépenses courantes sauront gérer le capital de cette allocation alors qu’à l’inverse les plus démunis consommeront l’allocation en frais de fonctionnement quotidiens. . Il y a aussi la somme allouée qui pose problème. Le cout de la protection  représente  30% PIB. Or réparti en allocation mensuelle cela équivaut à environ 500 euros par mois, un seuil insuffisant pour vivre. Ou alors il faudrait en doubler le montant au moins et augmenter d’autant la TVA qui sera prise sur le revenu des ménages. Ce revenu est donc un contresens économique mais aussi socail.   Le Premier ministre, Manuel Valls, a pourtant encore défendu jeudi à Bordeaux un projet de revenu universel garanti, qui fusionnerait différentes aides sociales, pour adapter le « modèle social » et assurer une « sécurité nouvelle face aux risques nouveaux de précarité ».  »Le progrès social, c’est une invention permanente », a déclaré le chef du gouvernement en visite au Conseil départemental de Gironde, présidé par Jean-Luc Gleyze (PS), qui a lancé fin septembre une simulation de plusieurs mois sur le revenu universel à partir de quatre scénarios. « Les risques de la vie ne sont plus les mêmes », a rappelé le Premier ministre, citant la « multiplication des emplois à temps partiel, contrats courts, périodes de chômage ». Aussi, « notre protection sociale doit s’adapter à ces nouveaux parcours ». Il faut « protéger les salariés, mais aussi les indépendants, les chômeurs, ceux qui cumulent plusieurs activités, ceux qui sont en transition professionnelle, ceux qui font face à la précarité ». Pour le Premier ministre, défendre un revenu de base garanti pour tous, « c’est affirmer ce que doit être notre modèle social, mais aussi imaginer ses évolutions, son financement ». Car « la lutte contre la pauvreté et la précarité sont plus que jamais, pour moi, une grande cause nationale », a-t-il lancé soignant ainsi son image d’homme de gauche. Plaidant pour un revenu universel qui fusionnerait « les multiples dispositifs existants », Manuel Valls a rappelé que « l’objectif% n’est pas de remplacer notre protection sociale ( ?)  Par le versement à tous d’une somme forfaitaire », mais de faire face à des « risques nouveaux de précarité » et « d’encourager les initiatives, l’entreprenariat en assurant aux Français qu’ils seront protégés en cas d’échec ».  »La mise en place ne se fera pas du jour au lendemain, c’est l’horizon d’un quinquennat », a toutefois souligné le Premier ministre, qui propose d’étendre « dès 2018″ l’accès au Revenu de solidarité active (RSA) afin de « garantir aux jeunes un revenu minimal ».

(Avec AFP)

Hollande : que Valls s’occupe de son boulot

Hollande : que Valls s’occupe de son boulot  

 

C’est en substance ce qu’a déclaré François Hollande après les propos de colère et de honte de  Manuel Valls sur les confidences du président de la république. En clair Hollande renvoie Valls danser basket et réaffirme qu’il est le seul décideur en matière de gestion du calendrier politique. Cela signifie que François Hollande n’a pas l’intention de donner sa position quant à sa candidature avant le 15 décembre. Contrairement à ce que souhaite Valls et d’autres qui voudraient anticiper la décision pour mieux se préparer à la campagne en cas de désistement de l’actuel chef de l’État. François Hollande a donc refusé samedi 29 octobre de polémiquer sur la « colère » que son livre de confidences aurait suscité chez Manuel Valls et a appelé à se concentrer sur les « sujets de préoccupation des Français », à six mois de l’élection présidentielle. Selon des propos rapportés par Le Monde dans son édition datée de samedi, l’ouvrage « Un président ne devrait pas dire ça… » a provoqué « la ‘colère’ du Premier ministre et une forme de ‘honte’, selon lui, chez les militants et les élus socialistes ». Prié de dire s’il jugeait les déclarations de Manuel Valls normales, le chef de l’Etat a répondu: « Chacun doit être à sa tâche, moi je suis à la mienne, le Premier ministre aussi, nous devons régler les grands sujets qui préoccupent les Français. » « Nous le voyons, la lutte contre le chômage, nous avons des premiers résultats, nous le voyons avec la sécurité, elle est nécessaire, nous avons répondu aux inquiétudes et à la colère des policiers », a-t-il dit à la presse à l’issue d’une visite du centre d’accueil et d’orientation (CAO) de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire).

 (Avec Reuters)

Le Royaume-Uni doit « accueillir immédiatement » les mineurs isolés (Parlementaires)

Le Royaume-Uni doit « accueillir immédiatement » les mineurs isolés (Parlementaires)

Les parlementaires français ont réagi avec vigueur aux propos de la ministre de l’intérieur britannique qui considérait que le problème des migrants de Calais était à régler par la France qui devrait par ailleurs prendre «  grand soin des mineurs ».   »La France, au terme de l’opération conduite cette semaine, aura mis à l’abri sur son territoire près de 11.000 personnes depuis Calais en un an (…) 1.500 mineurs isolés ont été mis en sécurité à Calais ces derniers jours, dans le Centre d’accueil provisoire », peut-on lire dans cette lettre communiquée samedi par la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Sandrine Mazetier (PS). Par la France y compris celui des mineurs ajoutant avec une certaine condescendance que la France devait en prendre soin. « Ces mineurs, dont l’intérêt supérieur est de gagner le Royaume-Uni, ont de plus, pour beaucoup d’entre eux, de la famille dans votre pays. (Ils) ne demandent aucune faveur: ils ont droit, selon les règlements internationaux en vigueur et selon la loi britannique, à être accueillis au Royaume Uni », poursuivent les signataires, parmi lesquels les présidents des groupes PS à l’Assemblée et au Sénat, Bruno Le Roux et Didier Guillaume, ou encore l’ancienne ministre et actuelle présidente du PRG, Sylvia Pinel. « Leur transfert en Grande-Bretagne est urgent. Nous vous demandons de prendre vos responsabilités et d’assumer à votre tour votre devoir moral en organisant immédiatement leur accueil sur votre sol », insistent-ils.

Emails d’Hillary Clinton : manœuvre du FBI ?

Emails d’Hillary Clinton : manœuvre du FBI ?

Alors que l’affaire des E. mails d’Hillary Clinton avait été classée, curieusement à quelques jours des élections, le républicain, directeur du FBI, ressort le dossier. Sans doute pas un hasard car il s’agit de freiner la dynamique Clinton qui non seulement lui permettrait de remporter l’élection présidentielle mais également les élections parlementaire sans parler de la majorité à la Cour suprême. D’une certaine manière les conservateurs américains à travers cette initiative du patron du FBI tente de sauver les meubles. De toute manière les conclusions de cette enquête ne sont pas prêtes d’être connues avant des mois Aux États-Unis, la campagne présidentielle s’intensifie donc et devient de plus en plus nauséabonde. . Et les deux candidats se répondent désormais coup pour coup. Sur la défensive pendant plusieurs semaines en raison des révélations sur son comportement sexiste envers les femmes, Donald Trump fait fi de tout bois depuis la révélation par le FBI de nouveaux messages privés attribués à Hillary Clinton. La candidate démocrate, elle, tente par tous les moyens d’éviter la propagation de l’incendie. Dans un premier temps, la campagne Clinton, sonnée par cette décision inattendue du FBI, ne savait trop quoi répondre : accepter en serrant les dents ou bien la dénoncer. Après 24 heures de réflexion, en constatant les déflagrations, la remontée de Trump dans les sondages et les cris de joie de son rival, qui parle de nouveau Watergate, la candidate a décidé que la meilleure défense était l’attaque. Alors va pour le refrain du complot, qu’entonnait Trump jusque-là. En meeting en Floride, elle met en cause le directeur du FBI, un républicain, en lui reprochant implicitement de vouloir interférer avec l’élection. « C’est assez étrange de sortir quelque-chose comme ça juste avant une élection. Ce n’est pas seulement étrange, c’est du jamais vu et profondément troublant. » La ministre de la Justice, une démocrate, avait d’ailleurs tenté de dissuader le directeur du FBI, qui dépend d’elle. Consolation pour le camp Clinton : un sondage sur un panel représentatif des 19 millions d’Américains qui ont déjà voté lui donne 15 points d’avance. Mais c’était avant ce rebondissement spectaculaire.

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