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Ukraine : quelles visions de la paix

Ukraine : quelles visions de la paix

Trois visions s’affrontent pour engager les négociations de paix sur l’Ukraine. Pour les Européens, la paix est l’aboutissement désirable d’un processus aux étapes bien définies (comme un ascenseur permettant de s’élever de l’étage le plus bas, la guerre, au plus haut, la paix) ; les Russes, eux, voient la paix comme un moment transitoire dans une dynamique où les rapports de force évoluent en permanence (à l’instar d’un rond-point sur lequel plusieurs parties peuvent s’engager simultanément avant de repartir soit dans la même direction, soit dans des voies opposées) ; l’administration Trump, enfin, après avoir d’abord prôné un « deal » introuvable, opte désormais pour un « duel », à savoir une négociation directe entre les deux chefs d’État dont devrait selon elle naître une nouvelle donne. Seule la méthode européenne est susceptible de garantir durablement la paix du pays et du continent


par Cyrille Bret
Géopoliticien, Sciences Po dans The Conversation

Les discussions avortées entre Russie et Ukraine à Istanbul la semaine dernière ont buté sur un obstacle classique : le cessez-le-feu. Pour les Européens et les Ukrainiens, le cessez-le-feu est un préalable à la négociation.

Pour les Russes, au contraire, le cessez-le-feu doit faire partie de la négociation. Selon le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, les combats et les discussions ne sont pas exclusives les uns des autres : ils se conduisent en parallèle, comme l’a rappelé le chef de la délégation russe à Istanbul, Vladimir Medinski, en invoquant – sans souci de vérité historique – la figure, pourtant honnie en Russie, de Napoléon Ier.

Cette pierre d’achoppement est loin d’être accidentelle ou mineure : c’est un enjeu essentiel pour l’avancée des discussions en Ukraine et un problème qui doit mobiliser l’attention des Ukrainiens, des Européens… et des Américains. Dans cette amorce de discussion se jouent en effet non seulement un rapport de force (combattre ou discuter/combattre et discuter), mais aussi une vision de la paix et de la méthode pour l’atteindre.

Les pouvoirs publics russes (et avant eux soviétiques) ont développé une conception spécifique de la guerre, de la paix et du processus conduisant du conflit à la cessation des opérations militaires. Si, pour les Européens, un processus de paix s’apparente à une ascension régulière – un escalier ou un ascenseur –, pour les Russes, la relation entre guerre et paix est bien plus poreuse. À leurs yeux, une discussion de paix ressemble moins à un escalier très raide qu’à un carrefour ou à un rond-point où les réorientations sont possibles à chaque instant entre guerre et paix. Quant aux États-Unis de Trump, lequel avait au départ promis d’obtenir un deal en 24 heures, ils donnent l’impression d’avoir renoncé au paradigme européen, celui d’une marche progressive vers la paix. Mais adoptent-ils pour autant la vision russe des processus de paix ? Dans « l’art du deal » vanté par le président américain, quelle méthode de discussion de paix est proposée ?

Le processus de paix selon les Européens : un ascenseur à débloquer
Les Européens ont forgé une vision graduelle et linéaire du processus de paix. Ils l’ont tirée de la pratique des grandes négociations ayant clos les conflits continentaux et mondiaux des XIXe et XXe siècles. Et ils l’ont théorisée notamment à travers Kant, pour lequel la guerre est l’expression d’un différend par la violence physique alors que la paix est la résolution de ce différend par le contrat. Ils estiment donc que la paix est le résultat d’un long travail ascensionnel qui part du bas (le conflit armé) pour atteindre le sommet (le traité de paix).

L’itinéraire de la paix est sans doute semé d’embûches, d’échauffourées et de chausse-trappes – les éviter est l’objet des articles du projet de Paix perpétuelle élaboré par Kant. Cet itinéraire franchit des jalons identifiés et même codifiés : accord de cessez-le-feu ; gel de la ligne de front ; convention d’armistice ; négociations diplomatiques ; élaboration du traité de paix ; puis signatures, ratification et entrée en vigueur.

Cet itinéraire de paix est le chemin a été historiquement tracé par le Congrès de Vienne (1815) et suivi notamment par la Conférence de la Paix ayant abouti aux traités de Versailles (1919), de Sèvres (1920) et de Trianon (1921). Ce paradigme de la paix est profondément binaire et contractuel : soit les ennemis se trouvent dans « l’enfer de la guerre » (Michael Walzer paraphrasant le général Sherman), soit ils concluent la paix véritable qui règle juridiquement tous les différends pour organiser la coexistence puis, à terme, la coopération entre ennemis.

C’est pour cela que le cessez-le-feu est, pour les Européens, une condition nécessaire de la négociation sur l’Ukraine. Ce qui se joue ici pour les chancelleries européennes, c’est le métier même de diplomate : franchir les étapes est toute la difficulté. Et les concessions mutuelles sont destinées à faciliter le processus : échanges de prisonniers, interdiction des survols aériens, cessation des hostilités en mer, recul des pièces d’artillerie lourde, contrôle de la ligne de front, mesures de réassurance, interdiction des frappes sur les infrastructures, etc. Toutes ces discussions sont essentielles car ce sont elles qui permettent de tester la bonne foi de l’ennemi et d’en faire un partenaire de discussion. L’art de la diplomatie est d’élever le différend de sa forme militaire à sa forme juridique.

En somme, le processus de paix « à l’européenne » est semblable à un ascenseur bloqué par la guerre : les diplomates s’y enferment pour faire franchir les étages de la paix à leurs états-majors, à leurs gouvernements et à leurs opinions publiques. La cage d’ascenseur n’a qu’une direction, même si la cabine peut durablement rester bloqué au premier étage, voire redescendre au sous-sol de la guerre. Comme la guerre est un différend non réglé, le traité de paix vient y mettre un terme.

Les discussions de paix, un ensemble de ronds-points toujours ouverts pour la Russie
Les Russes ont une fois encore, la semaine dernière à Istanbul, assumé une conception différente des discussions de paix : le cessez-le-feu est à négocier, il n’est pas la condition de possibilité de la négociation. Plus largement, les combats avec l’Ukraine sont une partie seulement d’un rapport de force multiforme et qui a d’autres expressions, comme la « guerre hybride », les opérations « asymétriques », les luttes d’influence, etc. La paix elle-même peut exprimer le rapport de force – c’est ce que Kant appellerait une simple trêve.

La conception de la guerre et de la paix qui se manifeste ici n’est plus binaire (ou bien l’état de guerre, ou bien la consécration de la paix) : guerre et paix ne sont pas mutuellement exclusives mais constamment entremêlées. C’est l’idée promue par le célèbre – en Russie du moins – appendice donné par Tolstoï à son roman Guerre et Paix. En comparant guerre et paix à des phases d’un même processus historico-biologique, Tolstoï récuse toutes les philosophies contractualistes et rationalistes des relations internationales, dans un réquisitoire qui marque la pensée stratégique russe : l’ennemi n’est pas un adversaire qui peut devenir partie à un contrat futur, à savoir le traité de paix. C’est une puissance avec laquelle le rapport de force, constant, passe par des phases de coopération et des phases de tension. Il a une approche résolument vitaliste des processus de paix… et des spirales de la guerre.

Le ciel des idées est évidemment bien loin de la terre des conflits et il est évident que la présidence russe cherche à gagner du temps, du terrain et l’avantage en incluant le cessez-le-feu dans l’agenda des discussions. Mais il faut aussi prendre en compte la vision des conflits et des processus de paix qui s’exprime régulièrement dans la pensée russe.

Les alliances sont nécessairement provisoires et précaires, comme celles qui ont réuni Napoléon et Alexandre Ier dans la « paix de Tilsit » (1807), Staline et les Alliés contre l’Allemagne nazie (à partir de 1941) ou encore la Fédération de Russie et l’OTAN durant les années 2000 dans le format Conseil OTAN-Russie. Ces alliances sont réversibles comme l’a montré, par exemple, le rapprochement avec la République populaire de Chine dans les années 1990 après trois décennies d’affrontements locaux, régionaux et même mondiaux. L’hésitation russe traditionnelle entre l’occidentalisme de Berdiaev, l’eurasisme de Tchaadaev et Douguine et l’alliance sino-russe prônée par l’idéologue nationaliste actuel Nikolaï Starikov exprime une fluidité stratégique et conceptuelle sur la nature des alliances, en perpétuelle configuration.

Les guerres ne sont jamais définitivement closes par la paix, comme en attestent la dynamique même de la guerre froide durant l’URSS et les « conflits gelés » après sa dissolution : coexistence et tensions, coopérations et affrontements se combinent dans un rapport de force évolutif. La guerre froide organise avec l’Ouest un affrontement réel mais non directement militaire : les fronts périphériques, l’utilisation de proxies, la subversion, etc. sont des procédés de guerre en temps de paix. Quant aux conflits gelés (qu’on devrait qualifier de pourris selon l’expression de Florent Parmentier) en Moldavie, en Géorgie, etc., ils relèvent de l’installation dans une conflictualité réelle mais diffuse sur le plan militaire mais aussi politique, ethnique, linguistique, etc.

Selon cette conception, les conflits ne sont pas non plus uniquement militaires : les rapports avec l’Occident ne se jouent pas seulement sur les champs de bataille ukrainiens mais aussi au Conseil de sécurité de l’ONU, dans les médias, en Afrique, dans les cathédrales orthodoxes des Balkans, en Syrie…

Les discussions de paix d’Istanbul ne sont donc à envisager que comme l’une des expressions évolutives d’un rapport de force continu et durable. Rappelons-nous que Vladimir Poutine a prononcé son discours le plus offensif contre l’Europe et l’OTAN en 2007 à Munich au milieu d’une décennie de partenariat stratégique avec eux au sein du Conseil Russie-OTAN et du G8. Selon cette vision, une discussion de paix ne rompt pas essentiellement avec la logique de la guerre et le cessez-le-feu est un enjeu de rapport de force. Loin d’être une cage d’ascenseur, une négociation de paix est l’un des ronds-points des relations internationales où les ennemis convergent un temps pour ensuite diverger et reprendre des trajectoires différentes, voire opposées.

Deux paradigmes de la paix s’opposent ici clairement. Si elle veut réussir, la président Trump 2 doit désormais choisir son propre paradigme, notamment sur l’obstacle préliminaire du cessez-le-feu.

En claironnant sa vision de « la paix en 24h » en Ukraine, le candidat puis président américain a toujours semblé privilégier une voie transactionnelle sur le conflit, assez proche en somme du paradigme européen.

Dans les discours du candidat, la paix était aisée à conclure en Ukraine car elle procéderait de concessions mutuelles des ennemis, sous la pression de Washington, pour obtenir les gains essentiels. Trouver l’intérêt particulier de chaque partie et la forcer à embrasser cet intérêt essentiel est la mécanique principale de cette vision des pourparlers. Un peu moins qu’un traité de paix mais bien plus qu’une simple trêve, le « deal » ukrainien proposé par le broker trumpien est un troc. Les Ukrainiens céderaient des territoires (Crimée et régions orientales) contre la cessation de l’invasion. Les Russes, eux, obtiendraient des avantages économiques en contrepartie de la renonciation à l’extension de la Russie à toute l’Ukraine. Et, dans cette paix en 24 heure, le cessez-le-feu devait intervenir très rapidement afin de laisser la voie libre aux transactions.

Pour la Russie, Trump voulait faire apparaître la fin des hostilités comme plus profitable que la poursuite des combats. Les concessions massives accordées à Moscou avant même d’entrer en négociation n’avaient que cet objectif : changer le calcul coût/bénéfice de la partie russe. Ne plus exporter d’équipements militaires américains vers l’Ukraine, ne plus lui fournir de renseignements militaires, proposer ouvertement un démantèlement des sanctions visant la Russie, régler le sort de l’Ukraine entre superpuissances sans convier Kiev, etc. : tous ces procédés visaient à rendre la paix séduisante aux yeux d’une présidence russe considérée comme bloquée dans son effort de guerre. En somme, Donald Trump voulait faire miroiter les « dividendes de la paix » à la Russie pour la faire sortir de sa posture belliqueuse considérée comme payante à Moscou.

À l’inverse, à l’égard de l’Ukraine, le président américain souhaitait décourager la poursuite de la guerre en la rendant onéreuse, humainement, politiquement et économiquement. Toutes les brimades, les humiliations, les traités inégaux sur les terres rares, etc. imposés à l’Ukraine avaient comme but de signaler la fin du « chèque en blanc américain » à l’effort de guerre ukrainien. Comme si le pays était victime d’un aléa moral qui le conduirait à une « guerre à outrance » car il ne supporterait pas le coût réel de la guerre, grâce aux subventions américaines.

Ce modèle transactionnel du processus de paix est fondé sur la modification du calcul coût/bénéfice pour les ennemis. Si le gain espéré à la guerre est inférieur au gain promis par la paix, alors les ennemis peuvent devenir des partenaires de deal et conclure la paix. Dans cette vision, la paix n’est ni en haut de la cage d’ascenseur ni une des issues provisoires d’un rond-point ; elle est le résultat d’un calcul économique. D’où la nécessité d’exclure les diplomates de métier du processus : ils sont régulièrement accusés par la Maison Blanche de bureaucratiser les relations internationales en général et le processus de paix en Ukraine en particulier. D’où la nécessité également de suspendre les hostilités rapidement afin de stabiliser le calcul de chacun des ennemis. En effet, si la Russie continuait à gagner du terrain durant les discussions, le calcul coût/bénéfice de la paix changerait pour Moscou.

On le voit : le « deal » ukrainien pour Trump est moins qu’un contrat, c’est un pur troc, avec tout ce que cela comporte de précarité. Le « contrat » de paix inspiré par les philosophes des Lumières dépasse le différend en l’exprimant de façon juridique. Le « troc », lui organise une transaction qui reflète le rapport de force militaire. Il peut donc être remis en question lorsque le rapport de force est structurellement modifié.

Les limites de cette vision sont en train de se manifester à leur avocat lui-même : Donald Trump revient à une vision « western » du processus de paix en appelant à des discussions directes entre les chefs des deux États. En somme, au vu de l’impossibilité de conclure un « deal », il semble se diriger vers un « duel » où les patrons des camps en présence soldent leur différend. Les pourparlers de paix ne sont, dans cette optique, qu’une affaire de préparation des deux champions : la rencontre entre les « hommes forts », intense et rapide, permettrait de solder la situation pour l’ensemble du continent. La paix ne prendrait pas plus l’ascenseur européen qu’elle ne naviguerait dans le rond-point russe ; elle surviendrait, comme une étincelle, du frottement direct entre les « grands hommes ».

Des GPS différents
Un Européen averti en vaut deux : dans les rapports de force durables avec la Russie et les États-Unis, il ne faut pas compter sur une grammaire commune des relations internationales. Un ascenseur ne peut qu’aller vers le haut. Un rond-point conduit à de multiples destinations.

Quant au duel suivi d’un deal, il a la fragilité des rapports de force transitoirement stabilisés par la volonté des hommes forts. Ce qui manque aujourd’hui aux parties en présence, c’est un chemin de négociation commun ; or leurs GPS respectifs ne sont pas réglés sur les mêmes algorithmes.

Le pape prêt à accueillir des entretiens entre Russie et Ukraine

Le pape prêt à accueillir des entretiens entre Russie et Ukraine


Le pape a fait une offre pour accueillir des entretiens de paix entre la Russie et l’Ukraine. Sans doute pour contrebalancer les pseudos discussions de paix engagées- avec de seconds couteaux à Istanbul- qui risquent de durer des mois et des années comme le souhaite Poutine.

Trump, Zelensky et ses alliés européens ont salué l’offre du pape d’accueillir au Vatican des pourparlers avec Moscou

Donald Trump, Volodymyr Zelensky et des alliés européens de Kiev, dont Paris et Berlin, ont jugé «positivement» lundi l’offre du pape Léon XIV d’accueillir au Vatican des pourparlers entre l’Ukraine et la Russie, selon la cheffe du gouvernement italien.

Les présidents américain et ukrainien, le Français Emmanuel Macron, l’Allemand Friedrich Merz, le Finlandais Alexander Stubb, l’Italienne Giorgia Meloni ainsi que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se sont entretenus au téléphone lundi après un appel entre Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine.

À cette occasion, «la disponibilité du Saint-Père pour accueillir des pourparlers au Vatican a été jugée positivement», a indiqué Giorgia Meloni dans un communiqué. L’entretien téléphonique de ces dirigeants était destiné à «œuvrer à l’ouverture immédiate de négociations entre les parties, qui puissent conduire dès que possible à un cessez-le-feu et à établir les conditions d’une paix juste et durable en Ukraine», a-t-elle ajouté.

Conflit Ukraine : Poutine absent de la réunion qu’il a lui-même proposé !

Conflit Ukraine : Poutine absent de la réunion qu’il a lui-même proposé !

Preuve de la mauvaise foi russe, Poutine était absent de la réunion qu’il a lui-même proposé à l’Ukraine. Pourtant Zelinsky , lui, il était prêt à participer à toute forme de négociation pour mettre fin à la guerre. Notons également que Trump se défausse encore une fois sur ce dossier justifiant aussi son absence par un calendrier chargé !

Bref compte tenu des conditions, il était peu vraisemblable que cette rencontre puisse déboucher sur des engagements concrets de paix et même de cessez-le-feu.

Donald Trump pas non plus en Turquie, alors qu’il avait évoqué mercredi après-midi «la possibilité» d’assister aux négociations cette semaine si son homologue russe en faisait de même. «Je ne sais pas si (Vladimir Poutine) y va. Je sais qu’il voudrait que j’y sois. C’est une possibilité», avait déclaré le président américain, tout en précisant plus tard que son «programme demain (jeudi) est complet». !

Guerre en Ukraine. « Réunion d’Istanbul ; L’échec prévisible

Guerre en Ukraine. « Réunion d’Istanbul ; L’échec prévisible

La rencontre de paix entre Zelensky, Poutine et Trump à Istanbul, prévue jeudi, semble de plus en plus improbable. Entre la résistance de Poutine aux Européens et les ambiguïtés de Trump, les négociations de paix en Ukraine restent figées, plongeant la diplomatie dans l’incertitude. Par Sébastien Boussois, Docteur en sciences politiques (*) dans La Tribune

Le suspense était à la hauteur des conséquences mondiales que pouvait avoir une hypothétique rencontre au sommet à Istanbul jeudi, entre les président Zelensky et Poutine sous égide de Donald Trump. Si le portrait de famille pouvait être alléchant a priori, il y avait un risque fort que cette image ne survienne qu’à renfort d’intelligence artificielle. Depuis que le Président américain a annoncé qu’il serait représenté par son secrétaire d’Etat Marco Rubio, on comprend déjà qu’on s’achemine tout droit vers une rencontre des seconds couteaux. Il serait logique que Serguei Lavrov représente dès lors le Président russe.

Le soutien sans faille des Européens à Zelensky ne plait certes pas à Moscou, mais parasite aussi la relation directe que Donald Trump souhaitait avoir depuis des semaines avec la Russie, sans intégrer l’Ukraine. En replaçant l’Ukraine au cœur du jeu, Emmanuel Macron et les autres leaders européens, compliquent sans le vouloir la tâche d’une résolution prochaine du conflit. Donald Trump avait repris la main en répondant au pied levé qu’il serait présent avec Zelensky pour rencontrer Poutine en Turquie jeudi. Mais Poutine, qui se retrouvait quelque part engagé, n’est-il pas désormais soulagé ? Et quid des Européens s’il venait quand même ? Et quid d’un nouvel acteur de médiation que serait la Turquie dès lors ? Honnêtement, peu croient encore à une issue favorable, entre impuissance, lassitude et dépit.

L’ultimatum fixé par les Européens le week-end dernier pour un cessez-le-feu au chef du Kremlin n’a pas plu à Poutine qui ne se laisse jamais dicter son agenda. Ce qui a été perçu comme une nouvelle « interférence » européenne alors que la négociation avec les Américains est déjà dure, pourrait avoir raison d’une réunion qui aurait pu être primordiale pour stopper enfin la guerre. On a l’impression d’être dans une course sans fin à qui décrochera un accord, face à un Président russe virevoltant et en économie de guerre donc a priori peu enclin à faire machine arrière.

En effet, depuis des semaines, Russes et Ukrainiens jouent au chat et à la souris dans les négociations censées conduire à un cessez-le-feu permanent. Chaque société au fond souhaite terminer ce conflit qui dure depuis trois ans. Avec cette rencontre à Istanbul, l’espoir renaissait, mais relevait déjà presque du miracle. Pourquoi maintenant et pas avant ou après ? Les forces militaires sont globalement figées depuis des mois, et tout a déjà été discuté et rediscuté.

On ne parle bien sûr même pas d’accord final de paix, juste d’une pause salutaire dans les combats, pour permettre d’avancer sur une solution durable. Nous sommes entre le chemin des écoliers militaire et le chemin de croix diplomatique. Alors que Donald Trump avait promis une résolution rapide dès son arrivée à la Maison Blanche, les allers et venues du président russe ont presque fini de le lasser et de démobiliser ses troupes. Ce qui a permis à l’Europe de revenir en piste. Mais Poutine ne veut pas négocier avec les Européens. C’est pour cela que lui a pris l’idée de négociations directes en Turquie jeudi. Défi immédiatement relevé par Zelensky qui, à juste titre, ne veut négocier sur place qu’avec Poutine, et pas une délégation de sbires. Or, les marrons semblent déjà tirés. Pourtant, tout l’avenir de ce conflit se jouerait sur la présence ou pas du chef du Kremlin : s’il vient (imaginons-le encore), on peut s’arrêter là, s’il ne vient pas, on repartira probablement dans un cycle infernal. En attendant, peu de temps avant le jour J, les missiles continuaient de pleuvoir entre les deux pays. L’annonce de Trump sent le roussi.

D’ailleurs, peu comprennent actuellement ce qui pourrait encore être discuté, tant depuis trois ans, les Ukrainiens, malgré les combats et les pertes terribles ont fait des concessions sur leurs territoires, et Poutine a obtenu des gages sérieux depuis l’arrivée de Trump. Ce conflit est comme le mythe de Sisyphe et annonce les paradigmes de nouveaux conflits, dont les résolutions ne se passeront plus dans le cadre du multilatéralisme et des Nations Unies, mais qui saigneront aussi, dans la douleur de l’accouchement de négociations bilatérales, qui peuvent être faites et défaites du jour au lendemain. Et provoquer un accord mort-né. Dans ce contexte, tout devient volatile, rien n’est durablement contraignant. Et de notre côté, nous assistons donc impuissants à la mort lente mais sûre d’un système international qui nous a bercé pendant 70 ans de beaucoup d’espoirs, mais aussi d’illusions. Il a suffi de peu d’actions et de beaucoup d’aveuglement pour le laisser couler sans essayer même de le sauver.

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(*) Docteur en sciences politiques, chercheur monde arabe et géopolitique, enseignant en relations internationales à l’IHECS (Bruxelles), associé au CNAM Paris (Equipe Sécurité Défense), à l’Institut d’Etudes de Géopolitique Appliquée (IEGA Paris), au NORDIC CENTER FOR CONFLICT TRANSFORMATION (NCCT Stockholm) et à l’Observatoire Géostratégique de Genève (Suisse).

Guerre en Ukraine : Poutine absent de la réunion qu’il a lui-même proposé !

Guerre en Ukraine : Poutine absent de la réunion qu’il a lui-même proposé !

Preuve de la mauvaise foi russe, Poutine sera absent de la réunion qu’il a lui-même proposé à l’Ukraine. Pourtant Zelinsky qui, lui, sera bien présent a affirmé qu’il était prêt à participer à toute forme de négociation pour mettre fin à la guerre. Notons également que Trump se défausse encore une fois sur ce dossier justifiant aussi son absence par un calendrier chargé !

Bref compte tenu des conditions, il paraît peu vraisemblable que cette rencontre puisse déboucher sur des engagements concrets de paix et même de cessez-le-feu.

Donald Trump ne se rendra pas non plus en Turquie, alors qu’il avait évoqué mercredi après-midi «la possibilité» d’assister aux négociations cette semaine si son homologue russe en faisait de même. «Je ne sais pas si (Vladimir Poutine) y va. Je sais qu’il voudrait que j’y sois. C’est une possibilité», avait déclaré le président américain, tout en précisant plus tard que son «programme demain (jeudi) est complet». !

Ukraine : une croissance supérieure à 3 %

Ukraine : une croissance supérieure à 3 %

Trois ans après le début de l’invasion russe, l’économie de l’Ukraine continue d’étonner par sa capacité de résistance. Après un effondrement de 30 % du PIB la première année de « guerre à grande échelle » selon l’expression consacrée par Kiev, la croissance avait rebondi à 5,3 % en 2023 puis de 2,9 % en 2024. Elle progressera encore de 3,3 % cette année selon les prévisions de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) publiée mardi.

Pourtant près d’un tiers des 11 millions d’actifs recensés avant-guerre ne travaille plus, entre mobilisation, décès et exil, selon le ministère de la Politique sociale.

Rencontre Russie–Ukraine: zelinsky dénonce l’hypocrisie et le manque de courage de Poutine

Rencontre Russie–Ukraine: zelinsky dénonce l’hypocrisie et le manque de courage de Poutine

À juste titre le président ukrainien dénonce l’hypocrisie de Poutine. Alors que ce dernier a proposé une rencontre en Turquie jeudi 15 mai, il se dérobe désormais. Il refuse en effet de dire s’il envisage ou non de s’y rendre.

Au-delà de la forme, les intentions de Poutine sont de reprendre les propositions de 2022 qui en réalité visent à rayer l’Ukraine de la carte. Une double hypocrisie qui va ternir un peu plus l’image du dictateur russe. Reste à savoir si Trump va ou non user de son potentiel de pression pour contraindre Poutine à se rendre en Turquie pour rencontrer Zelinsky. Volodymyr Zelensky dénonce donc«le très étrange silence» de Moscou propos de sa propre proposition de rencontre en Turquie

Dans son allocution quotidienne, Volodymyr Zelensky a dénoncé lundi soir «le très étrange silence» de Moscou concernant les pourparlers directs entre la Russie et l’Ukraine, qui devraient avoir lieu le 15 mai à Istanbul.

«La Russie devra arrêter la guerre et il vaut mieux le faire le plus tôt possible. Il ne sert à rien de continuer les massacres», a-t-il lancé.

Guerre Ukraine : Nouvelle réunion des alliés à Londres lundi

Guerre Ukraine : Nouvelle réunion des alliés à Londres lundi

Les ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays-clés européens se retrouvent lundi à Londres pour des discussions «capitales» sur l’Ukraine, deux jours après l’ultimatum adressé par les alliés de Kiev à Moscou pour accepter un cessez-le-feu.

Ces «discussions capitales» porteront sur «les efforts conjoints afin de renforcer la sécurité européenne et pour une paix juste et durable en Ukraine», a indiqué le Foreign Office dans un communiqué. «Nous devons rester unis, alliés dans la protection de la souveraineté, de la paix et de l’Ukraine», a déclaré M. Lammy, cité dans ce communiqué. Selon lui, les dirigeants européens sont face à un «défi» qui «ne concerne pas seulement l’avenir de l’Ukraine» mais «qui est existentiel pour l’Europe dans son ensemble». Côté français, on entend notamment insister sur «la nécessité de maintenir et d’accroître (la) pression sur la Russie», a indiqué le ministère des Affaires étrangères à l’AFP.

Ukraine : ultimatum des alliés à Poutine

Ukraine : ultimatum des alliés à Poutine


Au lendemain de la démonstration de force diplomatique de Vladimir Poutine sur la place Rouge, les dirigeants européens se sont réunis à Kiev pour exiger de la Russie un cessez-le -feu inconditionnel de trente jours et menacé de nouvelles sanctions économiques.

Les chefs d’État de quatre grandes puissances militaires européennes (France, Grande-Bretagne, Allemagne et Ukraine) ont lancé un ultimatum à Poutine pour un cessez-le-feu dès le lundi 12 mai de 30 jours.

« En cas de violations, nous lancerons des sanctions massives et coordonnées entre Européens et Américains », a prévenu Emmanuel Macron lors de la conférence de presse tenue à l’issue du sommet. Vingt-sept États membres de la « coalition des volontaires » participaient à la réunion, organisée en ligne depuis Kiev, qui s’est achevée par un appel conjoint avec le président américain Donald Trump. L’ensemble des pays a décidé de soutenir un cessez-le-feu de 30 jours « avec une surveillance assurée principalement par les États-Unis d’Amérique », a précisé Emmanuel Macron, qui ajoute que «tous les Européens contribueront».

Guerre en Ukraine : Sommet européen à Kiev

Guerre en Ukraine : Sommet européen à Kiev

Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer et Donald Tusk seront samedi à Kiev pour afficher leur soutien à l’Ukraine et réclamer, de concert avec les États-Unis, un «cessez-le-feu complet et inconditionnel de 30 jours» à Moscou, au lendemain d’une démonstration de force diplomatique russe.

«Nous continuerons d’accroître notre soutien à l’Ukraine. Nous intensifierons notre pression sur la machine de guerre russe jusqu’à ce que la Russie accepte un cessez-le-feu durable», préviennent-ils dans une déclaration conjointe.

Les autres pays allié seront informés des «progrès réalisés en vue d’une future coalition rassemblant des forces aériennes, terrestres et maritimes pour aider à régénérer les forces armées ukrainiennes après un éventuel accord de paix et pour renforcer la confiance en la paix future», selon leur déclaration.

Guerre en Ukraine : Encore une fausse trêve très temporaire de Poutine

Guerre en Ukraine : Encore une fausse trêve très temporaire de Poutine

Sans doute pour répondre aux critiques du président américain à propos de l’agressivité de l’armée russe, Poutine propose une nouvelle fausse trêve qui serait applicable du 8 au 10 mai. Kiev demande en réponse à un cessez-le-feu immédiat et global.

«À partir de minuit entre le 7 et le 8 mai, et jusqu’à minuit entre le 10 et le 11 mai, la partie russe annonce un cessez-le-feu», a indiqué le Kremlin dans un communiqué. «Pendant cette période, toutes les opérations de combat seront arrêtées.» D’après la présidence russe, Vladimir Poutine a pris cette décision unilatérale «pour des raisons humanitaires» et à l’occasion des célébrations du 80e anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie.

La Russie commémore le 9 mai cet événement dont Vladimir Poutine a fait un marqueur essentiel de la puissance retrouvée du pays. Les dirigeants d’une vingtaine de pays sont attendus cette année pour un défilé militaire en grande pompe sur la place Rouge à Moscou. Le Kremlin a dit considérer que l’Ukraine «devrait suivre cet exemple», tout en prévenant que les forces russes «fourniront une réponse adéquate et efficace» en cas de violation de la trêve.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a lui appelé la Russie à «cesser le feu immédiatement». «Pourquoi attendre le 8 mai?», a-t-il interrogé, assurant que «l’Ukraine est prête à soutenir un cessez-le-feu durable et global» durant «au moins 30 jours».

La Maison Blanche, de son côté, a affirmé que Donald Trump veut un cessez-le-feu «permanent» en Ukraine et pas seulement une trêve temporaire, appelant les parties à négocier.

La Russie maintient des conditions maximalistes concernant l’Ukraine, dont elle veut la reddition et le renoncement à rejoindre l’Otan, tout en s’assurant de pouvoir garder les territoires ukrainiens annexés. La reconnaissance internationale de l’annexion russe de la Crimée et de quatre autres régions ukrainiennes est une condition «impérative» à la paix, a encore martelé lundi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

Politique : Plan de paix Ukraine: Trump allié de Poutine contre Zelinsky

Politique : Plan de paix Ukraine: Trump allié de Poutine contre Zelinsky

Pour Trump, Zelinsky accepter le plan favorable à la Russie au motif principal qu’elle pourrait perdre encore davantage de son territoire et même la totalité. Un argument américain qui évidemment légitime l’invasion de l’Ukraine par Poutine. Un raisonnement inique qui prouve la complicité totale de Trump avec Poutine.

Le plan Trump laisse donc les causes de la guerre de côté, et exerce ses pressions presque uniquement sur la partie ukrainienne. « La Russie est prête à conclure un accord. Nous devons conclure un accord avec Zelensky. Je pensais qu’il serait plus facile de traiter avec Zelensky, mais c’est plus difficile », a déclaré Trump mercredi soir dans le Bureau ovale.

Notons quand même que jeudi matin, le président américain a cependant exprimé de façon inhabituelle son mécontentement envers la Russie après ses bombardements meurtriers de la nuit contre la capitale ukrainienne. « Je ne suis pas content des frappes russes sur Kyiv. Ce n’était pas nécessaire…

Plan de paix Ukraine: Trump allié de Poutine contre Zelinsky

Plan de paix Ukraine: Trump allié de Poutine contre Zelinsky

Pour Trump, Zelinsky accepter le plan favorable à la Russie au motif principal qu’elle pourrait perdre encore davantage de son territoire et même la totalité. Un argument américain qui évidemment légitime l’invasion de l’Ukraine par Poutine. Un raisonnement inique qui prouve la complicité totale de Trump avec Poutine.

Le plan Trump laisse donc les causes de la guerre de côté, et exerce ses pressions presque uniquement sur la partie ukrainienne. « La Russie est prête à conclure un accord. Nous devons conclure un accord avec Zelensky. Je pensais qu’il serait plus facile de traiter avec Zelensky, mais c’est plus difficile », a déclaré Trump mercredi soir dans le Bureau ovale.

Notons quand même que jeudi matin, le président américain a cependant exprimé de façon inhabituelle son mécontentement envers la Russie après ses bombardements meurtriers de la nuit contre la capitale ukrainienne. « Je ne suis pas content des frappes russes sur Kyiv. Ce n’était pas nécessaire…

Ukraine : nouvelle attaque de Trump contre Zelensky

Ukraine : nouvelle attaque de Trump contre Zelensky

Nouvelle attaque verbale de Trtump contre le président ukrainien qui confirme ainsi la complicité du président américain avec Poutine.

D’après la Maison-Blanche, « le président américain veut la paix. (…) Mais il faut que les deux belligérants soient volontaires. Malheureusement le président Zelensky semble prendre la mauvaise direction » notamment à propos de la Crimée.

«Il peut avoir la paix ou il peut se battre encore trois ans avant de perdre tout le pays», a déclaré le président américain à propos de son homologue ukrainien. «Nous sommes très proches d’un accord mais cet homme qui n’a pas les cartes en main doit maintenant conclure».

Donald Trump a dit mercredi penser avoir un «accord avec la Russie» pour mettre fin à la guerre en Ukraine, déclarant qu’il fallait désormais obtenir un feu vert du président ukrainien Volodymyr. «Je pense avoir un accord avec la Russie» a déclaré le président américain. «Nous devons parvenir à un accord avec Zelensky (…) mais cela a été jusqu’à présent plus difficile», a-t-il ajouté devant la presse à la Maison Blanche.

En réaction, Volodymyr Zelensky a publié une déclaration de l’administration Trump de 2018 s’opposant à l’annexion de la Crimée par Moscou. Sur Telegram, le président ukrainien a publié un lien vers cette déclaration du 25 juillet 2018 signé par Mike Pompeo, alors chef de la diplomatie américaine, qui stipulait notamment que «les Etats-Unis rejettent la tentative d’annexion de la Crimée par la Russie».

Guerre Ukraine : l’hypocrisie des États-Unis

Guerre Ukraine : l’hypocrisie des États-Unis


Il est de plus en plus clair que les États-Unis ont décidé de laisser Poutine gagner la guerre en Ukraine. Pour preuve notamment le refus de vendre des systèmes de défense à l’Ukraine même contre paiement.

Le pire, c’est l’hypocrisie de la bande qui entoure Trump et qui maintenant s’impatiente de l’immobilisme des négociations dont ils sont en grande partie responsable. Les États-Unis estiment qu’il faut passer à autre chose. En clair laisser les Européens maintenant se dépatouiller avec le dossier pourri de l’Ukraine dont par parenthèse le président américain et son équipe d’amateurs ont complètement sous-estimé les complexités dont les roueries de Poutine. Sans parler évidemment des complicités de Trump lui-même avec Poutine.

En outre pour faire avaler la pilule de leur hypocrisie les États-Unis ne cessent de souffler le chaud et le froid sur le conflit ukrainien. Ainsi
le vice-président américain JD Vance s’est dit vendredi à Rome «optimiste» sur les négociations en cours visant à mettre fin au conflit en Ukraine, au cours d’une rencontre avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni.

«Je veux informer la première ministre sur les négociations entre la Russie, l’Ukraine et aussi sur certaines choses intervenues au cours des dernières 24 heures», a-t-il déclaré avant de s’entretenir avec Girgia Meloni au Palais Chigi, sa résidence officielle.

«Je crois que nous avons des choses intéressantes à rapporter sur certaines négociations, en privé bien sûr», a-t-il ajouté. «Je ne veux préjuger de rien mais nous sommes vraiment optimistes sur la possibilité de mettre fin à cette guerre très brutale», a conclu JD Vance, sans donner d’autres précisions.

«Nous devons déterminer dans les prochains jours» si la paix est «faisable», affirme Rubio de son coté !

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