Archive pour le Tag 'Ukraine :'

Ukraine: La Russie contre une force de paix

Ukraine: La Russie contre une force de paix

 

En réponse aux hypothèses de paix en Ukraine par avance la Russie déclare qu’elle s’opposera à la mise en place d’une force intermédiaire tampon composée des forces britanniques et européennes. Autant dire que la Russie se réserve le droit de continuer de grignoter régulièrement une partie du territoire ukrainien.

On sait par ailleurs que la Russie se pose avec encore davantage de force à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN même dans une perspective très lointaine d’une vingtaine d’années. En clair pour la Russie l’Ukraine doit continuer à être une zone d’influence et même d’invasion.

Ceci étend il faut peut-être quand même relativiser le discours des autorités russes qui ont souvent la particularité de dire le contraire de ce qu’elles envisagent de faire. Certes la Russie grignote petit à petit mais à quel prix un peu du territoire ukrainien. Reste que la Russie restera très affaiblie économiquement et même politiquement par ce conflit coûteux à tous points de vue surtout pour les Russes. On ne dira jamais assez que la Russie fort en gueule sur le plan militaire est loin d’être une très grande puissance économique. L’essentiel de son économie repose en effet sur ses exportations de pétrole et de gaz est actuellement sur son industrie d’armement.

L’évolution de la situation pour échanger avec la prise de pouvoir de trame aux États-Unis. Reste que sa perspective de plan de paix en 24 heures paraît assez illusoire. D’ailleurs il propose surtout un cessez-le-feu qui n’est pas traité de paix mais qui pourrait laisser en l’état le conflit mais sans affrontement militaire.

 

 

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Ukraine: Sommet à l’Élysée

Ukraine: Sommet  à l’Élysée

« Le monde devient un petit peu fou et on va en parler. »  aurait déclaré le président américain lors d’une rencontre avec le président ukrainien à l’initiative d’ Emmanuel Macron dans les salons de l’Élysée. Rien n’a vraiment filtré des entretiens entre les trois hommes. Il est loin d’être certain que Zelensky ait obtenu gain de cause, même s’il a qualifié cette réunion au sommet de « bonne et fructueuse ». Et quand bien même Trump aurait été conciliant, il a, lors de son premier mandat, montré qu’il pouvait très vite changer d’avis. Néanmoins, l’objectif du président ukrainien – parler à Trump et lui serrer la main dans la cour de l’Élysée – a été atteint. En quête de soutiens alors que ses troupes reculent face à l’armée russe, il a d’ailleurs mis à profit cette visite parisienne en rencontrant plusieurs autres dirigeants, notamment européens.

En rendant cette réunion possible, et plus globalement en transformant une célébration religieuse en un mini-sommet international, Emmanuel Macron a indéniablement réussi un gros coup diplomatique qui a pu, pendant quelques heures, faire oublier ses déboires nationaux. Il peut aussi se targuer d’être celui à qui Trump a offert l’exclusivité de son premier voyage hors des États-Unis depuis sa victoire le 6 novembre.

 

Ukraine -Zelensky propose : « la paix contre l’abandon des territoires occupés »

Ukraine -Zelensky propose  : « la paix contre l’abandon des territoires occupés »

 

S’il refuse l’idée de reconnaître que les territoires occupés appartiendraient à la Russie,  le président de l’Ukraine avance maintenant  l’idée d’une perte, au moins temporaire, d’une partie du territoire internationalement reconnue de son pays. Jusqu’alors, Volodymyr Zelensky avait déclaré qu’il ne céderait pas le moindre territoire, y compris la Crimée, annexée de force par la Russie en mars 2014. Le problème actuel avec la Russie c’est qu’on ne peut se fier à aucun aucun engagement de la part de Poutine qui ne respecte rien et sème le chaos partout où il peut y compris en Afrique.

Poutine n’a d’ailleurs jamais respecté le moindre accord signé ou pas. Son arme ,c’est la terreur et le mensonge permanent, sa doctrine est celle du KGB.

Le seul contrepoison durable serait la mise en place d’une politique de défense européenne éviter que Poutine ne grignote petit à petit l’Europe et sa zone d’influence. Le problème est que pour l’instant les problèmes intérieurs en France et en Allemagne prennent le pas sur les enjeux internationaux et que la présidente de la commission européenne s’est entourée de seconds couteaux qui politiquement ne pèsent pas lourd.

Guerre Ukraine -Zelensky : « la paix contre l’abandon des territoires occupés »

Guerre Ukraine -Zelensky : « la paix contre l’abandon des territoires occupés »

 

S’il refuse l’idée de reconnaître que les territoires occupés appartiendraient à la Russie,  le président de l’Ukraine avance maintenant  l’idée d’une perte, au moins temporaire, d’une partie du territoire internationalement reconnue de son pays. Jusqu’alors, Volodymyr Zelensky avait déclaré qu’il ne céderait pas le moindre territoire, y compris la Crimée, annexée de force par la Russie en mars 2014. Le problème actuel avec la Russie c’est qu’on ne peut se fier à aucun aucun engagement de la part de Poutine qui ne respecte rien et sème le chaos partout où il peut y compris en Afrique.

Poutine n’a d’ailleurs jamais respecté le moindre accord signé ou pas. Son arme ,c’est la terreur et le mensonge permanent, sa doctrine est celle du KGB.

Le seul contrepoison durable serait la mise en place d’une politique de défense européenne éviter que Poutine ne grignote petit à petit l’Europe et sa zone d’influence. Le problème est que pour l’instant les problèmes intérieurs en France et en Allemagne prennent le pas sur les enjeux internationaux et que la présidente de la commission européenne s’est entourée de seconds couteaux qui politiquement ne pèsent pas lourd.

Ukraine Zelensky : « la paix contre l’abandon des territoires occupés »

Ukraine Zelensky : « la paix contre l’abandon des territoires occupés »

 

S’il refuse l’idée de reconnaître que les territoires occupés appartiendraient à la Russie,  le président de l’Ukraine avance maintenant  l’idée d’une perte, au moins temporaire, d’une partie du territoire internationalement reconnue de son pays. Jusqu’alors, Volodymyr Zelensky avait déclaré qu’il ne céderait pas le moindre territoire, y compris la Crimée, annexée de force par la Russie en mars 2014. Le problème actuel avec la Russie c’est qu’on ne peut se fier à aucun aucun engagement de la part de Poutine qui ne respecte rien et sème le chaos partout où il peut y compris maintenant en Afrique.

Poutine n’a d’ailleurs jamais respecté le moindre accord signé ou pas. Son arme ,c’est la terreur et le mensonge permanent, sa doctrine est celle du KGB.

Le seul contrepoison durable serait la mise en place d’une politique de défense européenne éviter que Poutine ne grignote petit à petit l’Europe et sa zone d’influence. Le problème est que pour l’instant les problèmes intérieurs en France et en Allemagne prennent le pas sur les enjeux internationaux et que la présidente de la commission européenne s’est entourée de seconds couteaux qui politiquement ne pèsent pas lourd.

 

 

Ukraine : une aide insuffisante et trop tardive des États-Unis

Ukraine : une aide insuffisante et trop tardive des États-Unis

 

 

Les alliés occidentaux de Kiev ont perdu un temps précieux à peser le pour et le contre avant de lever l’interdit concernant les missiles à longue portée. Il faut espérer que l’autorisation donnée par les Etats-Unis à l’Ukraine de frapper en profondeur le territoire russe à l’aide des ATACMS soit suivie rapidement de décisions similaires d’autres pays alliés. ( papier du Monde)

 

Mille jours après le début d’une guerre dont la Russie est la seule responsable, la pression des événements a été une nouvelle fois nécessaire pour tirer les Etats-Unis de leur indécision. Comme par le passé, l’autorisation finalement accordée par Washington à Kiev, le 17 novembre, pour frapper en profondeur le territoire russe à l’aide des missiles américains ATACMS, d’une portée de 300 kilomètres, a été le produit d’un constat alarmant. Il s’agit de la perspective d’une contre-attaque russe visant à repousser les forces ukrainiennes qui ont pris pied dans la région russe de Koursk au cours de l’été, pour en faire une monnaie d’échange en cas d’éventuelles négociations.

Le Kremlin a réagi en accusant Washington de « jeter de l’huile sur le feu ». L’escalade est pourtant de sa seule responsabilité, notamment sa décision d’appeler à la rescousse un pays tiers, la Corée du Nord. Cette cobelligérance réelle s’est traduite par le déploiement de soldats de Pyongyang. L’incertitude que provoque le retour programmé de Donald Trump à la Maison Blanche joue aussi certainement dans la décision de Joe Biden. En promettant imprudemment de mettre un terme en un temps record au conflit provoqué par Moscou, le président élu pousse paradoxalement les deux camps à jeter le maximum de forces dans la bataille d’ici à sa prestation de serment.

Comme lors des précédents débats concernant la fourniture d’armements tels que les canons, les chars légers puis lourds et les avions de chasse, les alliés occidentaux de Kiev ont perdu un temps précieux à peser le pour et le contre avant de lever l’interdit concernant les missiles à longue portée. Ils ont été de nouveau tiraillés entre la prise de conscience de la nécessité de rompre avec l’asymétrie, en hommes et en matériels, qui fragilise Kiev face à Moscou, et la crainte des conséquences d’un engagement accru aux côtés de l’Ukraine.

On ne peut donc que regretter, comme la vice-première ministre ukrainienne, Olga Stefanishyna, que cette annonce intervienne bien tard. « Si cette décision avait été prise plus tôt, elle aurait permis de sauver de nombreuses vies », a-t-elle regretté le 18 novembre. L’armée russe l’a par ailleurs anticipée en repositionnant notamment une majorité de ses bombardiers sur des aérodromes situés hors de portée des ATACMS. Cette autorisation américaine reste en outre assortie de conditions. Elle ne sera levée qu’au cas par cas, en fonction des objectifs ukrainiens, dans une logique qui n’est pas vraiment celle d’une guerre de haute intensité.

Il faut espérer désormais que cette annonce américaine soit suivie rapidement de décisions similaires des pays fournissant des missiles à longue portée à Kiev. Il s’agit de la France et du Royaume-Uni. Il faut également souhaiter qu’elle contribue à lever les réticences allemandes à propos de leurs missiles Taurus, dont le rayon d’action est de 500 kilomètres.

Le chancelier Olaf Scholz ne peut inviter la Russie à se tenir « prête à des négociations sérieuses avec l’Ukraine dans le but de parvenir à une paix juste et durable », comme il l’a fait au cours d’un appel téléphonique malencontreux avec le maître du Kremlin, Vladimir Poutine, le 15 novembre, sans renforcer au préalable la main de Kiev. Au lendemain de cet échange, la Russie lançait de nouveaux bombardements destructeurs contre les infrastructures énergétiques civiles ukrainiennes. Un cruel rappel à la réalité.

Ukraine : plan de la victoire ou de la défaite

Ukraine : plan de la victoire ou de la défaite

Zelensky fait actuellement la promotion de son plan de victoire mais qui pourrait se révéler un plan de défaite en cas d’accession au pouvoir de Trump prêt à brader l’Ukraine à Poutine

S’il est élu le 5 novembre, l’ex-président républicain voudra régler le conflit ukrainien à sa manière, directement avec Vladimir Poutine. C’est un défi majeur auquel l’Europe n’est pas préparée, alerte Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde »,

Ainsi, Donald Trump et Vladimir Poutine seraient de vieilles connaissances qui se parlent régulièrement au téléphone, jusqu’à sept fois depuis que le premier a quitté la Maison Blanche en 2021, y compris après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février 2022. Révélée par Bob Woodward, le célèbre journaliste américain, dans un livre qui vient de paraître aux Etats-Unis, War (« guerre », Simon & Schuster, 448 pages, non traduit), l’information n’a pas été formellement démentie par l’équipe Trump. Elle ne présage, en tout cas, rien de bon pour l’avenir de l’Ukraine, dont le sort est aujourd’hui largement lié au résultat de l’élection présidentielle aux Etats-Unis, le 5 novembre.

Le candidat républicain s’est vanté de pouvoir résoudre la crise ukrainienne en l’espace de vingt-quatre heures, s’il était élu. Personne ne croit sérieusement que cela soit possible, mais on sait suffisamment de choses sur sa vision de la Russie pour imaginer les contours de la solution envisagée. Colistier de Trump et candidat à la vice-présidence, J. D. Vance a d’ailleurs avancé un scénario qui impliquerait la neutralité de l’Ukraine – donc l’impossibilité pour Kiev de rejoindre l’alliance occidentale. C’est, rappelons-le, une des exigences de la Russie.
Il faut donc imaginer ce qu’une éventuelle victoire de Donald Trump, le soir du 5 novembre, parfaitement plausible à trois semaines du scrutin, signifierait pour l’Ukraine. Cette fois-ci, contrairement au soir du 3 novembre 2020, il est prêt. Il a un plan pour l’Ukraine. Logiquement, il demandera l’abandon de l’aide militaire américaine à Kiev. Elle ne s’arrêtera pas du jour au lendemain, mais une telle annonce bouleversera brutalement le paysage stratégique : les Européens ne sont pas en mesure de compenser la perte de l’aide américaine. L’armée ukrainienne aura de plus en plus de mal à résister à l’offensive russe.

Trump pourra alors proposer à Vladimir Poutine d’ouvrir des négociations, dans les termes que l’on devine sans peine, puisque les Ukrainiens se trouveraient en position de faiblesse. Ce serait, en réalité, pour l’Ukraine, les pourparlers de la défaite.

Ukraine : plan de la victoire ou de la défaite

Ukraine : plan de la victoire ou de la défaite

Zelensky Fait actuellement la promotion de son plan de victoire mais qui pourrait se révéler un plan de défaite en cas d’accession au pouvoir de Tran prêt à brader l’Ukraine à Poutine

S’il est élu le 5 novembre, l’ex-président républicain voudra régler le conflit ukrainien à sa manière, directement avec Vladimir Poutine. C’est un défi majeur auquel l’Europe n’est pas préparée, alerte Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde »,

Ainsi, Donald Trump et Vladimir Poutine seraient de vieilles connaissances qui se parlent régulièrement au téléphone, jusqu’à sept fois depuis que le premier a quitté la Maison Blanche en 2021, y compris après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février 2022. Révélée par Bob Woodward, le célèbre journaliste américain, dans un livre qui vient de paraître aux Etats-Unis, War (« guerre », Simon & Schuster, 448 pages, non traduit), l’information n’a pas été formellement démentie par l’équipe Trump. Elle ne présage, en tout cas, rien de bon pour l’avenir de l’Ukraine, dont le sort est aujourd’hui largement lié au résultat de l’élection présidentielle aux Etats-Unis, le 5 novembre.

Le candidat républicain s’est vanté de pouvoir résoudre la crise ukrainienne en l’espace de vingt-quatre heures, s’il était élu. Personne ne croit sérieusement que cela soit possible, mais on sait suffisamment de choses sur sa vision de la Russie pour imaginer les contours de la solution envisagée. Colistier de Trump et candidat à la vice-présidence, J. D. Vance a d’ailleurs avancé un scénario qui impliquerait la neutralité de l’Ukraine – donc l’impossibilité pour Kiev de rejoindre l’alliance occidentale. C’est, rappelons-le, une des exigences de la Russie.
Il faut donc imaginer ce qu’une éventuelle victoire de Donald Trump, le soir du 5 novembre, parfaitement plausible à trois semaines du scrutin, signifierait pour l’Ukraine. Cette fois-ci, contrairement au soir du 3 novembre 2020, il est prêt. Il a un plan pour l’Ukraine. Logiquement, il demandera l’abandon de l’aide militaire américaine à Kiev. Elle ne s’arrêtera pas du jour au lendemain, mais une telle annonce bouleversera brutalement le paysage stratégique : les Européens ne sont pas en mesure de compenser la perte de l’aide américaine. L’armée ukrainienne aura de plus en plus de mal à résister à l’offensive russe.

Trump pourra alors proposer à Vladimir Poutine d’ouvrir des négociations, dans les termes que l’on devine sans peine, puisque les Ukrainiens se trouveraient en position de faiblesse. Ce serait, en réalité, pour l’Ukraine, les pourparlers de la défaite.

 

Ukraine : Trump accuse Zelensky

Ukraine : Trump accuse Zelensky

Le candidat républicain raconte  toujours n’importe quoi sur tous les sujets y compris sur la guerre en Ukraine dont il impute la responsabilité à Biden et même à Zelensky.

Le candidat républicain assure être en mesure de résoudre la crise ukrainienne en 24 heures s’il est élu le 5 novembre, par le respect présumé qu’il susciterait au niveau international et par sa relation avec Vladimir Poutine. Il ne cesse de répéter que s’il avait été à la Maison-Blanche, la guerre en Ukraine n’aurait jamais éclaté !

.Joe Biden porte, selon le républicain, la responsabilité de ne pas avoir su éviter ce conflit. «Si nous avions un président doté de la moitié d’un cerveau, cela aurait été facile à régler», a-t-il assuré. «Je le blâme en grande partie. Il a dit exactement le contraire de ce qu’il aurait fallu. Il a été l’instigateur de cette guerre».

 

Ukraine: trois scénarios

Ukraine: trois scénarios


Le ministre des Affaires étrangères, ainsi que plusieurs autres ministres et hauts responsables, viennent d’être remplacés. L’administration présidentielle ressort renforcée de cet épisode. En ce qui concerne la suite de la guerre, il est possible désormais d’envisager trois scénarios, dont chacun correspond, toutes choses égales par ailleurs, à des séquences clés de l’histoire de France au XXe siècle durant la Première Guerre mondiale et les guerres d’Indochine et d’Algérie. Alors que l’attention internationale se concentre généralement sur les évolutions militaires du front, comme cet été au sujet de l’offensive de Koursk ou de la situation dans le Donbass, il est crucial de ne pas négliger les dynamiques politiques à l’arrière. En effet, la stabilité du régime ukrainien pendant la guerre a un impact majeur sur la conduite des opérations militaires et sur le moral de la population. De ce point de vue, le remaniement politique majeur de septembre, qui a concerné une dizaine de ministres et plusieurs hauts fonctionnaires, soulève des questions fondamentales
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par Florent Parmentier dans The Conversation
Secrétaire général du CEVIPOF. Enseignant, Sciences Po

Quelles sont les implications de ce remaniement pour la stratégie de Kiev, alors que le « narratif de la victoire » est indispensable pour maintenir le soutien populaire et international ?

Pour y répondre, trois scénarios prospectifs peuvent être explorés, chacun offrant une perspective différente sur l’évolution possible du régime ukrainien face à l’enlisement de la guerre. Ces trajectoires doivent permettre de réfléchir à des dynamiques probables en fonction des choix politiques actuels et des contraintes existantes.

Un régime politique sous tension en raison de la guerre
Il convient tout d’abord de bien contextualiser le plus grand remaniement depuis le début de la guerre, sur le plan politique et institutionnel. Politiquement, la guerre a inévitablement contribué au renforcement du pouvoir exécutif, et ce d’autant plus que la loi martiale est appliquée depuis le 24 février 2022. Même si son mandat est arrivé à expiration en mai dernier, le président Zelensky reste le chef de guerre autour duquel les principales décisions sont prises.

De son côté, le premier ministre Denys Chmyhal, en place depuis mars 2020, conserve son poste mais voit plusieurs ministres tournés vers les partenaires extérieurs perdre leur portefeuille, dont la vice-première ministre Olga Stefanishyna, la vice-première ministre en charge des territoires temporairement occupés Iryna Verechtchouk, et surtout le ministre des Affaires étrangères Dmytro Kuleba. Il perd également plusieurs figures en charge des dossiers économiques et énergétiques, sujets stratégiques pour soutenir une guerre d’attrition. Si en temps de paix un tel remaniement aurait fait l’objet de nombreux commentaires, l’annonce n’a pas suscité de grandes controverses à Kiev.

Sur le plan institutionnel, il faut également rappeler que le Parlement (où domine le parti présidentiel Serviteur du peuple) et le gouvernement se trouvent aujourd’hui relativement marginalisés par rapport à la présidence (et à son administration) en matière de prise de décision stratégique.

En effet, le chef de l’administration présidentielle, Andriy Yermak, détient une influence considérable car il exerce un contrôle informel sur l’activité des différentes institutions, de l’organisation des réunions et de l’accès au président. Il a également bénéficié de l’affaiblissement, peut-être provisoire, des grandes entreprises et des médias, du fait de la guerre, de la crise économique et des nationalisations. Dans cette perspective, la démission de Rostyslav Shurma, chef adjoint de l’administration présidentielle, est peut-être plus importante encore que la démission de certains ministres, parmi lesquels on trouve beaucoup de personnalités techniques.

Comprendre ce contexte politique et institutionnel est nécessaire pour envisager la suite du conflit, selon trois scénarios exploratoires.

« La négociation de Pierre Mendès France », du retrait stratégique au désengagement
Ce premier scénario se fonde sur l’exemple de Pierre Mendès France qui, en 1954, avait mis fin à la guerre d’Indochine après des années d’un conflit coûteux pour la France. À l’image de l’arrivée de PMF, une nouvelle impulsion politique pourrait être donnée à l’Ukraine avec pour mission de négocier une fin au conflit. Toutefois, alors qu’un décret d’octobre 2022 interdit toute négociation avec Vladimir Poutine, il apparaît que l’effet d’entraînement du remaniement est d’une ampleur trop modeste pour esquisser un pas dans cette direction. Il aurait fallu pour cela introduire une personnalité forte, ayant une légitimité issue d’un désir populaire de mettre fin à une guerre prolongée et épuisante.

Dans cette optique, l’objectif de l’exécutif serait de concentrer les efforts du pays sur sa reconstruction interne et la restauration de la confiance publique après la guerre tout en cherchant à préserver les intérêts nationaux par la voie diplomatique. La stratégie de retrait pourrait inclure des négociations avec la Russie, soit directes soit par le biais de médiations internationales, pour obtenir un cessez-le-feu ; pour autant, à ce stade, l’opinion publique n’est pas favorable à des concessions en matière politique et territoriale.

Un tel scénario pourrait temporairement renforcer la polarisation du pays entre ceux qui souhaitent arrêter le conflit et ceux qui souhaitent le poursuive, mais les conséquences à long terme, notamment au regard de la reconstruction du pays et de son orientation géopolitique, seraient délicates à gérer. Comme ce fut le cas pour « PMF » en 1954, la clé résiderait dans la capacité à négocier un accord durable, mais qui risque d’être perçu par certains comme une forme de capitulation. C’est la raison pour laquelle ce scénario n’est probable qu’à moyen ou long terme.

« L’appel de Clemenceau », entre militarisation et unité nationale
Ce deuxième scénario repose sur l’exemple de Georges Clemenceau, nommé président du Conseil en 1917, alors que la France était épuisée par la Première Guerre mondiale. Clemenceau avait pris des mesures drastiques pour accroître l’effort de guerre et galvaniser l’unité nationale, permettant à la France de tenir jusqu’à la victoire.

Dans le contexte ukrainien, un tel remaniement verrait le renforcement du pouvoir exécutif autour du président Zelensky, avec l’intégration de ministres « loyalistes » (profils techniques dépendant du président) et éventuellement des profils issus des rangs militaires.

On peut interpréter en ce sens la volonté présidentielle de donner une « nouvelle énergie » au pays, alors qu’il doit présenter à Joe Biden son « plan pour la victoire » fin septembre. L’objectif premier serait alors de centraliser davantage le pouvoir, de renforcer le contrôle de l’État sur la société civile, et de pousser l’effort de guerre à son maximum, quitte à sacrifier provisoirement certaines libertés civiles ou à prendre des initiatives surprises sur le champ de bataille pour maintenir le « narratif de la victoire ». À ce sujet, une étude de juin 2024 a montré que 43 % des Ukrainiens estiment que la qualité de la démocratie s’est détériorée sous la présidence Zelensky, 28 % imputant cet état de fait aux actions du pouvoir, 11 % à la guerre et 3 % aux deux.

Ce scénario pourrait être efficace pour maintenir le moral à court terme, surtout si quelques victoires militaires symboliques sont obtenues. Toutefois, si la guerre continue à s’enliser sans que Kiev parvienne à reconquérir les territoires occupés, l’impopularité du régime pourrait croître, et la société ukrainienne pourrait être fracturée entre ceux qui soutiennent l’effort de guerre et ceux qui s’opposent à son prolongement. Le scénario Clemenceau est plus envisageable à moyen terme, en fonction des progrès de l’armement ukrainien et de tendances favorables à l’Ukraine sur le front.

« Le syndrome de Guy Mollet », ou l’inertie dans la conduite de la guerre
Enfin, le troisième scénario renvoie à la situation de Guy Mollet, premier ministre français dans les années 1950, lors de la guerre d’Algérie. Mollet, arrivé au pouvoir avec la promesse de résoudre le conflit, s’est en réalité enlisé dans une guerre prolongée, intensifiant la répression sans offrir de perspectives de paix. Cette stratégie a conduit à un épuisement progressif de la population et à une perte de légitimité politique.

Dans ce scénario, le remaniement politique en Ukraine n’apporterait aucun changement de cap significatif à la conduite de la guerre. Au contraire, le président Zelensky choisirait de maintenir le statu quo, prolonger la guerre tout en tentant de masquer les coûts réels du conflit par des politiques de censure accrue ou de propagande. L’objectif serait de maintenir de manière crédible le « narratif de la victoire » mais, dans les faits, le pays risquerait de continuer à s’épuiser, tant sur le plan économique que moral.

Cette inertie pourrait à court terme permettre de consolider le pouvoir en éliminant les voix dissidentes au sein du gouvernement et en contrôlant étroitement l’information. Cependant, à long terme, la société ukrainienne risquerait de se fragmenter sous le poids des sacrifices exigés et face à de nouvelles vagues de recrutement pour tenir le front, et le régime pourrait perdre le soutien populaire, plongeant le pays dans une crise politique profonde, similaire à celle qu’a connue la France à la fin de la IVe République. À court terme, et faute de percée, c’est ce dernier scénario qui semble le plus probable.

Ukraine : L’inquiétant recul de l’aide allemande

Ukraine : L’inquiétant recul  de l’aide allemande

À juste titre sans doute, l’union européenne s’inquiète de l’inquiétant recul de l’aide allemande à l’Ukraine. Une aide que l’Allemagne a décidée de diviser par deux. Cela d’autant plus que l’Allemagne et de loin le principal contributeur à Kiev.

Il pourrait s’agir de la part de l’Allemagne d’une manière pour peser sur l’Ukraine afin de trouver un accord de paix avec la Russie. La Russie qui fournissait une part importante des ressources énergétiques à de bonnes conditions économiques à l’Allemagne qui espère peut-être renouer des relations pacifiées avec la Russie et peut-être aussi retrouver le gaz russe.

Le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a qualifié vendredi de «très inquiétante» et de «mauvaise nouvelle» la décision de Berlin de réduire de moitié l’an prochain son aide militaire à l’Ukraine. Borrell, qui participait à un colloque à Santander, en Espagne, et s’exprimait en anglais, a souligné qu’«en termes absolus, l’Allemagne fait énormément» pour aider l’Ukraine à résister à l’invasion de la Russie et que «pour l’instant», ce que fait l’UE dans ce domaine «est fait principalement par l’Allemagne». Par conséquent, la prochaine réduction de l’aide de Berlin à Kiev est «très inquiétante», a-t-il dit. «C’est une mauvaise nouvelle».

Guerre en Ukraine : L’inquiétant recul de l’aide allemande

Guerre en Ukraine : L’inquiétant recul  de l’aide allemande

À juste titre sans doute, l’union européenne s’inquiète de l’inquiétant recul de l’aide allemande à l’Ukraine. Une aide que l’Allemagne a décidée de diviser par deux. Cela d’autant plus que l’Allemagne et de loin le principal contributeur à Kiev.

Il pourrait s’agir de la part de l’Allemagne d’une manière pour peser sur l’Ukraine afin de trouver un accord de paix avec la Russie. La Russie qui fournissait une part importante des ressources énergétiques à de bonnes conditions économiques à l’Allemagne qui espère peut-être renouer des relations pacifiées avec la Russie et peut-être aussi retrouver le gaz russe.

Le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a qualifié vendredi de «très inquiétante» et de «mauvaise nouvelle» la décision de Berlin de réduire de moitié l’an prochain son aide militaire à l’Ukraine. Borrell, qui participait à un colloque à Santander, en Espagne, et s’exprimait en anglais, a souligné qu’«en termes absolus, l’Allemagne fait énormément» pour aider l’Ukraine à résister à l’invasion de la Russie et que «pour l’instant», ce que fait l’UE dans ce domaine «est fait principalement par l’Allemagne». Par conséquent, la prochaine réduction de l’aide de Berlin à Kiev est «très inquiétante», a-t-il dit. «C’est une mauvaise nouvelle».

 

Ukraine: avancées à Koursk mais menaces autour de Pokrovsk

Ukraine: avancées à Koursk mais menaces autour de Pokrovsk

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que son armée « renforçait » ses positions dans la région russe de Koursk, plus de dix jours après le lancement d’une offensive massive en territoire russe. L’armée russe, de son côté, a dit « repousser » de nouveaux assauts de Kiev, tout en continuant à pilonner plusieurs régions d’Ukraine, notamment dans le Donbass, plus au sud, où elle a l’avantage face aux forces de Kiev, qui y sont en infériorité numérique.

En attendant, l’armée de Kiev s’est ancrée dans la région de Koursk, actant à ce stade une contre-offensive inédite en territoire russe depuis le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par Moscou en février 2022.

Parallèlement, de durs combats se poursuivent plus au sud, dans le Donbass, épicentre du conflit dans l’est de l’Ukraine, où l’armée russe grignote du terrain depuis des mois. Moscou y a revendiqué ces derniers jours la prise de plusieurs villages en direction de la ville de Pokrovsk, un nœud logistique important. « Des dizaines d’attaques russes ont été lancées sur nos positions au cours de la dernière journée », a déclaré samedi Volodymyr Zelensky, assurant que ses soldats faisaient « tout pour détruire l’occupant et repousser les attaques ». « La situation est sous contrôle », a-t-il affirmé.

Guerre Russie : une percée ukrainienne de 1000 km²

Guerre Russie : une percée ukrainienne de 1000 km²

 

Suite à offensive de grande ampleur depuis une semaine dans la région russe de Koursk,  Kiev affirme contrôler 1000 km2 en territoire russe.   

 

 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a revendiqué mardi le contrôle de 74 localités en territoire russe, où ses forces ont lancé la semaine dernière une offensive surprise qui a poussé des dizaines de milliers de civils à fuir. «Malgré des combats difficiles et intenses, l’avancée de nos forces dans la région de Koursk se poursuit (…). L’offensive ukrainienne en Russie s’arrêtera si Moscou accepte une «paix juste». L’Ukraine, qui a lancé le 6 août une attaque dans la région russe de Koursk, tente depuis deux ans et demi de contrer l’invasion lancée par Moscou qui occupe jusqu’à 20% de son territoire, dont sa péninsule de Crimée annexée en 2014.

Face à cette situation, les autorités russes ont ordonné de nouvelles évacuations de civils dans la région de Koursk, mais aussi dans celle voisine de Belgorod, toutes les deux frontalières de l’Ukraine.   «À ce jour, 121.000» personnes «sont parties ou ont été évacuées» de celle de Koursk, a détaillé le gouverneur de la région de Koursk, Alexeï Smirnov. L’armée ukrainienne cherche à «semer la discorde dans notre société» ! , a fustigé Vladimir Poutine.

JO basket F: Une équipe de France encore exemplaire

JO basket F: Une équipe de France encore exemplaire

 

Pour la première fois depuis longtemps l’équipe féminine de basket des États-Unis a tremblé devant l’équipe de France. Les bleues ont finalement perdu d’un seul petit point mais ont été exemplaire notamment grâce à leur défense de fer. L’équipe des États-Unis n’a évidemment pas démérité, elle a aussi offert un spectacle de bonne qualité. Finalement c’est le hasard qui a tranché avec une pointe de pieds sur la ligne des trois points ( donc 2 au lieu de troispoints au liue de 3) sur le dernier tir français.

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