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Sans nouveaux efforts, le déficit de la France atteindrait 6,1 % en 2030, selon le FMI

Sans nouveaux efforts, le déficit de la France atteindrait 6,1 % en 2030, selon le FMI


Pour le FMI, le déficit public français risque de continuer à glisser faute de mesures d’économies supplémentaires.
La France s’est pourtant engagée à ramener son déficit public dans les clous européens en 2029, sous les 3 % du PIB.

D’après le FMI, sans nouveaux efforts d’économies, le déficit public français pourrait continuer de déraper : après avoir atteint 5,8 % du PIB en 2024, il risquerait de lentement progresser pour atteindre 6 % en 2029 et 6,1 % en 2030, explique l’organisation dans son rapport sur les politiques budgétaires, basé sur les mesures contenues dans le budget 2025 et la loi de programmation budgétaire 2023-2027.

L’analyse ne prend donc pas en compte les récentes résolutions trop floues du gouvernement qui espère ramener le déficit à 5,4 % cette année et suivre ensuite une trajectoire descendante pour revenir dans les clous européens – sous la barre des 3 % – d’ici 2029.

États-Unis : la Fed critique la politique économiques de Trump

États-Unis : la Fed critique encore la politique économique de Trump

La guerre est déclarée entre Trump et la Fed très critique vis-à-vis de la politique économique du président. La première manche est pour la Fed car Trump a renoncé à licencier Jérôme Powel ( patron de la Banque fédérale américaine) pour tenter de rassurer le monde de la finance de plus en plus inquiet.

La Fed enfonce le clou et selon une récente étude publiée mercredi souligne les dangers de l’augmentation des droits de douane sur la croissance, l’emploi et les investissements. En clair c’est un carton jaune vis-à-vis des orientations du président américain. Ce dernier d’ailleurs devant sa perte de popularité commence à reculer y compris sur les droits de douane. Reste à savoir à quel niveau ils seront fixés en définitive et à quelle date. En attendant c’est l’inquiétude qui gagne les milieux économiques et l’atteindre et la consommation s’inscrit dans une tendance baissière. Pour la Fed, La politique protectionniste de Donald Trump fait vaciller la première économie mondiale, dont la santé repose en grande partie sur la consommation des ménages, aujourd’hui en berne.

«Dans plusieurs régions, les perspectives se sont considérablement dégradées en raison de l’accroissement de l’incertitude économique, en particulier autour des droits de douane», rapporte la Réserve fédérale (Fed) dans son «Livre beige», une enquête régulière sous forme de consultation d’acteurs économiques et d’experts.

Net ralentissement de la croissance d’après le FMI

Net ralentissement de la croissance d’après le FMI


Le fonds monétaire international prévoit un net ralentissement de la croissance au plan mondial. Le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé sa prévision de croissance pour la France à 0,6 % cette année, en recul de 0,2 point par rapport aux dernières prévisions de janvier. L’institution s’attend à une croissance de 1% en 2026, en recul de 0,1 point par rapport à ses précédentes estimations.

Pour la zone euro, sa prévision est révisée à 0,8 % cette année, soit un recul de 0,2 point. Les principales économies de la zone euro voient leurs perspectives diminuées : le FMI anticipe une croissance nulle en Allemagne et de 0,4 % en Italie, en baisse de 0,2 à 0,3 point par rapport aux estimations de janvier.

L’économie des États-Unis devrait progresser de 1,8 % cette année, soit une baisse de 0,9 point par rapport à sa précédente estimation de janvier. Le Canada pourrait s’attendre à une croissance de 1,4 % (-0,6 point). Le Mexique, dont l’économie dépend fortement des importations vers son voisin américain, pourrait même se retrouver en récession, avec une contraction de 0,3 % (-1,7 point). Le FMI a également abaissé à 4 % sa prévision de croissance pour la Chine en 2025, s’éloignant de l’objectif officiel de 5 % fixé par Pékin et de la projection initiale du FMI de 4,6%.

Ralentissement économique ou choc mondial : la France mal préparée

Ralentissement ou choc mondial : la France mal préparée

La politique tarifaire de Donald Trump, actuellement en pause pour trois mois, pourrait provoquer un ralentissement économique mondial. Toutefois, la question demeure sur son ampleur : s’agira-t-il simplement d’un ralentissement ou d’une récession mondiale ? Par Marc Guyot et Radu Vranceanu, Professeurs à l’ESSEC dans La Tribune .

C’est entendu, la politique tarifaire de Donald Trump, en pause pour trois mois, va provoquer un ralentissement mondial. En revanche, il n’y a pas consensus sur son ampleur. Aura-t-on un simple ralentissement comme le pensent l’OCDE et le FMI ou une vraie récession mondiale comme le craignent un certain nombre d’instituts privés ? Il est bien sûr difficile de répondre, car nul ne peut prédire les choix de Donald Trump.

Si les É.-U. maintiennent des tarifs élevés sur la majorité des importations de Chine et d’Europe et si la Chine réplique – ce qui est déjà le cas alors que l’Europe ne réplique pas, la nature de la crise sera spécifique pour chaque zone. Pour les États-Unis c’est un choc d’offre important. En effet, il va provoquer une forte augmentation des prix de tous les biens importés, une remise en cause des chaines de production existantes et en fin de compte, la relocalisation de la production avec une certaine perte d’efficacité productive. Dans un premier temps, la demande devrait également diminuer, du fait de la hausse des prix des importations. Les entreprises dont le prix de nombreux facteurs de production va augmenter et qui devront trouver de nouveaux fournisseurs sont en situation d’incertitude sur leur profitabilité ce qui va également peser sur la demande globale. Il y aura donc un double effet d’augmentation de l’inflation et d’augmentation du chômage sur fond de ralentissement économique. Une crise du même type devrait affecter la Chine, mais probablement de moindre ampleur du fait de la moindre exposition aux importations et de sa capacité de réorienter la demande vers la consommation interne.

Si dans l’immédiat l’Europe ne répond pas aux É.-U. avec une hausse de son tarif douanier, l’essentiel du choc sera un choc de demande classique engendré par la baisse des exportations. Ce type de choc génère peu ou pas d’ inflation (voire de la déflation), mais un fort ralentissement économique. Tous les pays membres de l’UE seront exposés à ce ralentissement, les plus touchés étant les partenaires commerciaux des É.-U.

Dans cette crise à venir, comme dans toutes crises économiques créées par un choc externe, il est du devoir de chaque gouvernement de préparer un plan de protection et de sauvegarde de l’emploi pour éviter que le chômage ne pèse trop sur leurs concitoyens. Tout plan doit avoir une composante court-terme pour gérer l’urgence et une composante long-terme pour anticiper avec sagesse les éventuels changements structurels. Les considérations de géopolitiques et géoéconomiques ne pouvant plus être ignorées, à long terme, l’UE et la France devront mener une politique de soutien à l’industrie. À court terme, la politique économique comporte une dimension budgétaire et une dimension monétaire.

Pour la France, membre de la zone euro, la politique monétaire est du ressort de la BCE. En période de crise de demande, la tâche de celle-ci est relativement simple, car l’objectif de stabilité des prix et le soutien de l’emploi sont convergents. Si elle est possible, la réduction des taux d’intérêt de court terme devrait favoriser l’investissement et éventuellement contribuer à la dépréciation de l’euro, ce qui est de nature à soutenir les exportations. Avant impact douanier, l’inflation de la zone euro est à 2,2% en mars 2025 et en bonne voie vers 2%, alimentée par la faible croissance européenne. Sans surprise, la BCE a ramené le 17 avril son taux de refinancement de 2,5% à 2,25%, et devrait continuer à le réduire.

La politique monétaire de la zone euro sera forcément tributaire des choix de politique commerciale. Si l’UE décide de répondre à Donald Trump en imposant des tarifs douaniers, il y aura un effet positif sur les prix, qui devrait compliquer la tâche de la BCE. Il serait souhaitable d’éviter cette réaction émotionnelle, du moins le temps de voir plus clairement quels sont les secteurs les plus impactés. L’autre inconnue est le dollar. Dans le passé, à chaque fois qu’un choc majeur a frappé l’économie mondiale, le dollar s’est apprécié. Actuellement, au contraire, le dollar est en forte dépréciation, ce qui est en ligne avec l’objectif de Trump de rétablir l’équilibre de la balance commerciale américaine. Cependant cette baisse du dollar exprime essentiellement la perte de confiance massive dans le billet vert. La contrepartie est une appréciation de l’euro, de nature à pénaliser encore plus les exportateurs européens. D’un autre côté, l’appréciation de l’euro diminue le prix des importations et notamment le prix de l’énergie. Donald Trump de son côté a saisi la baisse des taux de la BCE pour alimenter ses vitupérations contre Powell « l’incompétent » qui ne baisse pas les taux d’intérêt alors que même les Européens le font. De notre point de vue, le gouverneur de la Fed est aligné avec la poussée inflationniste qui va résulter des nouveaux tarifs et de la dépréciation du dollar dans les mois qui suivent.

La politique budgétaire consiste à prévoir une enveloppe d’un montant conséquent avec deux objectifs. Le principal est de protéger les industries exportatrices, l’autre objectif pouvant être de relancer l’activité globale avec des commandes publiques. La Corée du Sud a annoncé un plan de 2 milliards de soutiens d’urgence des constructeurs automobiles et de 23 milliards pour les fabricants de puces électroniques. La Chine prépare également son plan de soutien. L’Espagne de son côté a annoncé un plan de 16 milliards d’euros. L’Allemagne a annoncé en mars un plan d’investissement de 1000 milliards d’euros sur 10 ans, en dépenses militaires et en infrastructure. Ces plans ont été rendus possibles par le faible endettement de ces États. La France de son côté, championne des déficits publics de la zone euro et surendettée, a annoncé une politique de contraction de la dépense publique de 40 milliards et prépare un sévère tour de vis fiscal. En d’autres mots, le gouvernement va accompagner le choc tarifaire par un choc budgétaire amplifiant ainsi l’effet récessif et la hausse du chômage.

Pauvre France, bien dépourvue face à la bise qui vient. N’ayant plus le moindre fonds à dépenser, non seulement le gouvernement ne peut pas protéger nos entreprises et nos concitoyens du choc Trump, mais en plus il va l’aggraver avec son choc budgétaire et fiscal. Nous ne jetons pas la pierre à François Bayrou. Entre deux maux, il faut choisir le moindre et c’est ce qu’il fait. En revanche, Emmanuel Macron et les gouvernements successifs portent une lourde responsabilité dans le dénuement français.

Intox russe: la propagande en gros sabots de la Russie

Intox russe: la propagande en gros sabots de la Russie


La Russie a décidé depuis longtemps de faire de la France sa cible privilégiée pour développer sa propagande. Avec des mensonges éhontés, de grossières fausses nouvelles et des attaques personnelles de personnalités, la Russie espère peser ainsi sur l’opinion publique française. Le problème est que cette propagande mord très peu sur les Français. Il s’agit en effet d’une propagande type année 1950, typique du parti politique russe ou en gros on a l’habitude de dire le contraire de la vérité. En Russie ce principe marche car le pays a malheureusement toujours ignoré la démocratie et les russes sont complètement à la fois exploités économiquement et sous-informés politiquement. Sans parler évidemment de l’oppression du FSB et autre polices voire des emprisonnements et des meurtres.

Poutine est évidemment ridicule de s’attaquer à un pays aussi développé que la France en matière de démocratie. Il agit en fait comme un tsar vis à vis d’ un pays où pourtant il y a longtemps que la monarchie a disparu. La vérité, c’est que la Russie n’apprécie pas le positionnement français vis-à-vis de l’Ukraine et son influence au sein de l’union européenne. La vérité c’est que la Russie s’apprête à développer de grandes offensives en Ukraine voire ailleurs et que la France -avec ses alliés- met en place les synergies pour organiser la défense de l’Europe.

DFRLAb et CheckFirst, organisations spécialistes dans les manipulations en ligne, décrivent dans des rapports parus jeudi et vendredi comment la galaxie «Pravda» mène une campagne d’influence numérique pour déstabiliser le soutien français à l’Ukraine.

Exemple : un sondage disant que les Français préféreraient Vladimir Poutine à Emmanuel Macron, articles évoquant des «humiliations» du président français, mais aussi des centaines de contenus sur des sujets clivants (violences sexuelles, migrations…) : le réseau de sites «Pravda», identifié par les chercheurs et les autorités comme relais de propagande prorusse, inonde internet de sujets concernant la France.

Pour les chercheurs, il n’est guère étonnant que la France soit particulièrement visée, comme le soulignait récemment le premier ministre François Bayrou, selon lequel la France est, après l’Ukraine, «le pays le plus visé en Europe par les tentatives de manipulation venant de l’étranger». DFRLab et CheckFirst relèvent d’ailleurs des «pics» de publications visant la France à certains moments-clés comme les déclarations d’Emmanuel Macron évoquant des troupes au sol en Ukraine (février 2024) ou bien le discours de Volodymyr Zelensky à l’Assemblée nationale (juin 2024).

«Polariser le débat public»
Mais les sujets portés par les sites «Pravda» -qui se présentent comme des «sites d’information»- ne sont pas nécessairement liés à l’Ukraine ou à la politique. «Pour la France, on a dernièrement eu énormément d’articles publiés après le procès de Mazan», illustre Valentin Châtelet, chercheur associé au DFRLab et co-auteur de l’étude, à l’AFP. Pravda avait été identifié en 2024 par Viginum, le service officiel qui traque les ingérences numériques étrangères, indiquant que ces «narratifs manifestement inexacts ou trompeurs (…) participent directement à polariser le débat public numérique francophone».

Autre illustration, l’organisation Newsguard a relevé une amplification notable de contenus visant la France et rattachés à une campagne de désinformation attribuée à la Russie -baptisée «Storm-1516»- déjà active aux Etats-Unis. L’organisation de lutte contre la désinformation a identifié cinq infox, apparues dans 38.877 publications sur notamment X, Facebook, Instagram ou Reddit, générant 55,8 millions de vues entre décembre 2024 et mars 2025. Parmi elles, une vidéo selon laquelle une banque privée française aurait été achetée par le président ukrainien, sur laquelle le service d’investigation numérique de l’AFP a enquêté, ou encore une vidéo générée par IA accusant Brigitte Macron d’agression sexuelle.

Déserts médicaux: la liberté d’installation des médecins en cause

Déserts médicaux: la liberté d’installation des médecins en cause

Une proposition de loi visant à lutter contre les déserts médicaux envisage de réguler l’installation des médecins. Une idée rejetée par la profession, qui appelle à la grève.

La régulation à l’installation est une des mesures phares de la proposition de loi (PPL) transpartisane « visant à lutter contre les déserts médicaux », présentée par plus de 200 députés. L’article 1er, voté à l’Assemblée début avril, prévoit que l’autorisation soit automatique là où le nombre de médecins est en déficit, mais que dans les territoires suffisamment pourvus, un praticien ne puisse s’implanter…

La guerre entre Trump et le président de la Fed

La guerre entre Trump et le président de la Fed

Dans son langage assez primaire et très imagé drame attaque à nouveau le président de la Fed. Le président conteste en effet la politique monétaire qui conduit en particulier concernant la hauteur des taux d’intérêt. Cette diatribe ajoute encore de l’incertitude à une conjoncture déjà nourrie de pessimisme et l’attentisme.

«Il peut y avoir un RALENTISSEMENT de l’économie à moins que “Monsieur le retardataire”, cet immense loser, ne baisse les taux d’intérêt, MAINTENANT», a ainsi écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, faisant référence au chef de la Fed.

Le président américain a par ailleurs menacé ce week-end de se débarrasser de Jerome Powell, un mouvement qui remettrait en cause l’indépendance séculaire de l’institution. Donald Trump reproche au banquier central de ne pas avoir abaissé les taux d’intérêt pour soutenir la croissance. «Je ne suis pas content de lui. Je lui ai fait savoir et si je veux qu’il parte, il partira vite fait, croyez-moi», assurait jeudi dernier le président américain dans le Bureau ovale. Une déclaration doublée d’un message clair sur son réseau Truth Social : «Il est plus que temps que le mandat de Powell se termine», alors que le second mandat de ce dernier doit s’achever en mai 2026.

Jerome Powell a par ailleurs récemment décrit l’assombrissement de la conjoncture en raison de la guerre commerciale de Donald Trump. Il reste cependant déterminé à choisir son propre rythme de baisses de taux de son institution, alors que la Maison-Blanche les réclame au plus vite.

Intox et politique: la propagande en gros sabots de la Russie

Intox et politique: la propagande en gros sabots de la Russie


La Russie a décidé depuis longtemps de faire de la France sa cible privilégiée pour développer sa propagande. Avec des mensonges éhontés, de grossières fausses nouvelles et des attaques personnelles de personnalités, la Russie espère peser ainsi sur l’opinion publique française. Le problème est que cette propagande mord très peu sur les Français. Il s’agit en effet d’une propagande type année 1950, typique du parti politique russe ou en gros on a l’habitude de dire le contraire de la vérité. En Russie ce principe marche car le pays a malheureusement toujours ignoré la démocratie et les russes sont complètement à la fois exploités économiquement et sous-informés politiquement. Sans parler évidemment de l’oppression du FSB et autre polices voire des emprisonnements et des meurtres.

Poutine est évidemment ridicule de s’attaquer à un pays aussi développé que la France en matière de démocratie. Il agit en fait comme un tsar vis à vis d’ un pays où pourtant il y a longtemps que la monarchie a disparu. La vérité, c’est que la Russie n’apprécie pas le positionnement français vis-à-vis de l’Ukraine et son influence au sein de l’union européenne. La vérité c’est que la Russie s’apprête à développer de grandes offensives en Ukraine voire ailleurs et que la France -avec ses alliés- met en place les synergies pour organiser la défense de l’Europe.

DFRLAb et CheckFirst, organisations spécialistes dans les manipulations en ligne, décrivent dans des rapports parus jeudi et vendredi comment la galaxie «Pravda» mène une campagne d’influence numérique pour déstabiliser le soutien français à l’Ukraine.

Exemple : un sondage disant que les Français préféreraient Vladimir Poutine à Emmanuel Macron, articles évoquant des «humiliations» du président français, mais aussi des centaines de contenus sur des sujets clivants (violences sexuelles, migrations…) : le réseau de sites «Pravda», identifié par les chercheurs et les autorités comme relais de propagande prorusse, inonde internet de sujets concernant la France.

Pour les chercheurs, il n’est guère étonnant que la France soit particulièrement visée, comme le soulignait récemment le premier ministre François Bayrou, selon lequel la France est, après l’Ukraine, «le pays le plus visé en Europe par les tentatives de manipulation venant de l’étranger». DFRLab et CheckFirst relèvent d’ailleurs des «pics» de publications visant la France à certains moments-clés comme les déclarations d’Emmanuel Macron évoquant des troupes au sol en Ukraine (février 2024) ou bien le discours de Volodymyr Zelensky à l’Assemblée nationale (juin 2024).

«Polariser le débat public»
Mais les sujets portés par les sites «Pravda» -qui se présentent comme des «sites d’information»- ne sont pas nécessairement liés à l’Ukraine ou à la politique. «Pour la France, on a dernièrement eu énormément d’articles publiés après le procès de Mazan», illustre Valentin Châtelet, chercheur associé au DFRLab et co-auteur de l’étude, à l’AFP. Pravda avait été identifié en 2024 par Viginum, le service officiel qui traque les ingérences numériques étrangères, indiquant que ces «narratifs manifestement inexacts ou trompeurs (…) participent directement à polariser le débat public numérique francophone».

Autre illustration, l’organisation Newsguard a relevé une amplification notable de contenus visant la France et rattachés à une campagne de désinformation attribuée à la Russie -baptisée «Storm-1516»- déjà active aux Etats-Unis. L’organisation de lutte contre la désinformation a identifié cinq infox, apparues dans 38.877 publications sur notamment X, Facebook, Instagram ou Reddit, générant 55,8 millions de vues entre décembre 2024 et mars 2025. Parmi elles, une vidéo selon laquelle une banque privée française aurait été achetée par le président ukrainien, sur laquelle le service d’investigation numérique de l’AFP a enquêté, ou encore une vidéo générée par IA accusant Brigitte Macron d’agression sexuelle.

Les États-Unis sur la voie de la dictature ?

Les États-Unis sur la voie de la dictature ?

« Avez-vous un problème avec la liberté d’expression ? » : Lettre ouverte de Richard Malka à J. D. Vance et Marco Rubio
Dans une lettre ouverte à J.D Vance et Marco Rubio, l’avocat spécialiste en droit de la presse et écrivain français Richard Malka interpelle le vice-président et le secrétaire d’État américains au sujet de la liberté d’expression en Europe.
dans la Tribune

Le 14 février dernier, à Munich, durant dix-neuf minutes, le premier d’entre vous a prononcé un discours destiné aux Européens qui marquera probablement l’Histoire. Comme une rupture amoureuse entre nos deux continents. Vous nous avez fait la leçon, en particulier sur le terrain de la liberté ­d’expression.

Après tout, pourquoi pas… c’est le rôle d’un pays ami, partageant une longue histoire commune, de pouvoir nous rappeler à l’ordre en matière de respect des libertés. Nous ne sommes pas exempts de défauts. Jusque-là, il n’y a pas d’offense, comme vous dites. Le problème, c’est la méthode.

Ainsi, pour instruire le procès de 27 pays dont le nôtre, vous vous basez sur trois exemples concernant la Roumanie, le Royaume-Uni et la Suède.

Prenons ce dernier point. Ce n’est évidemment pas moi qui vous contredirais à propos de ces regrettables initiatives nordiques consistant à pénaliser ceux qui brûlent des livres saints, en l’occurrence des corans. Je l’ai écrit il y a plusieurs années, bien avant que vous ne vous en préoccupiez. J’ose imaginer que vous défendrez avec autant d’ardeur d’éventuels organisateurs zélés d’autodafés du Nouveau Testament ou de l’Ancien.

Pour autant, il est gravement absurde et loin d’être au niveau intellectuel que l’on vous prête de conclure à un problème systémique de liberté d’expression en Europe à partir de quelques exemples, fussent-ils malheureux. Nul n’étant parfait, homme ou pays, cela n’a aucun sens.

Pour se livrer sérieusement à une telle critique autrement qu’en bateleur, il aurait fallu comparer nos systèmes juridiques respectifs, nos jurisprudences des dernières décennies, nos systèmes de régulation, d’aide au pluralisme, de protection des sources… Au fond, je suis sûr qu’un diplômé de Yale sait cela.

Nous aurions alors pu constater ensemble que les menaces pesant sur la liberté d’expression sont assez communes de part et d’autre de l’Atlantique  : désinformation des réseaux sociaux, épidémies de lynchage numérique, pression des religions, idéologie du respect pour maquiller la censure, manque d’indépendance économique des médias, volonté d’imposer à tous ce que chacun a la certitude d’être le « Bien » — le problème étant que chacun en a une définition différente et la même conviction absolue d’être dans le juste.

Le seul « Bien » dont je sois vraiment certain, c’est qu’il faille douter — ce que vous semblez avoir oublié depuis longtemps, vous et Donald.

Mais au-delà de l’ineptie, le plus extraordinaire est l’inversion des rôles à laquelle vous vous livrez. À vous entendre, vous seriez donc en droit de nous enseigner la liberté d’expression grâce à l’arrivée « d’un nouveau shérif à Washington ». Permettez donc aux humbles citoyens européens de vous dire que votre définition de la liberté d’expression américaine ­ressemble chaque jour davantage à celle de Beaumarchais dans la fameuse réplique de Figaro.

Ainsi, je forme le vœu que les citoyens américains n’aient pas prochainement à dire  : « Pourvu que je ne parle ni du golfe du Mexique en refusant de le renommer golfe d’Amérique, ni du Groenland à racheter, ni du Canada à annexer, ni des droits de douane à augmenter, ni de Tesla pour ne pas risquer d’être accusé de terrorisme, ni de genre, de sexualité ou de minorités, ni de Trump, de sa famille, de ses amis, ni des milliardaires de la tech, au premier rang desquels Elon Musk, ni de politique culturelle, ni de Zelensky pour en dire du bien, ni de Poutine pour en dire du mal, ni de pétrole, ni d’écologie, ni d’agence fédérale et de fonctionnaires, ni de vaccin et ni même de tronçonneuses, emblèmes de vos nouveaux régimes, ni de qui que ce soit ou de quoi que ce soit en rapport avec la politique du nouveau shérif, je puis tout dire librement sous l’inspection de deux ou trois censeurs de la police des frontières. »

Il n’est plus si sûr que ce vœu soit exaucé et cela glace le sang.

Cher Marco Rubio, voilà que vous aussi, vous nous faites cette même leçon de liberté d’expression avant de venir vous entretenir avec notre président. Il paraît que, chez nous, en Europe, « lorsque l’on poste quelque chose en ligne, la police frappe à la porte et on se retrouve en prison pour soixante jours ».

Je ne sais pas où vous avez vu cela, mais certainement pas en France. Poursuivant ce qui ressemble à un délire sous champignon hallucinogène, vous prétendez ensuite que nos lois sur la liberté d’expression pourraient aboutir à « menacer potentiellement des hauts responsables aux États-Unis », ce qui vous conduit à conclure que vous continuerez « à mettre l’accent là-dessus dans notre diplomatie ».

Là encore, votre souci n’est pas la Russie, la Chine, l’Afghanistan ou la Corée du Nord… non, c’est l’Europe, seul continent que vous citez. Nous sommes vos nouveaux principaux ennemis. À ce compte-là, vous n’aurez bientôt plus aucun ami au monde, à part quelques dictatures sud-américaines. Dire que nous espérions, un peu en désespoir de cause il est vrai, que vous soyez plus sensé que vos camarades.

Alors, pour votre information à tous les deux, il n’existe aucun pays au monde où règne une liberté d’expression absolue. À défaut, jugeriez-vous acceptable d’inciter au génocide comme l’a fait Radio Mille Collines au Rwanda ou d’inciter au terrorisme ou au meurtre — ce qui est interdit chez vous par la prohibition des « fighting words » [« paroles provocatrices »] — comme chez nous  ? Accepterez-vous également que je vous accuse d’assassiner des enfants  ? Probablement pas.

Il y a donc des limites à la liberté d’expression, ne vous en déplaise. Nos régimes sont différents. Nous avons plus de lois, vous avez plus d’autorégulations. Nos condamnations pour diffamation, plus nombreuses que chez vous, sont de quelques milliers d’euros — et encore, la Cour européenne des droits de l’homme a jugé que un euro, cela pouvait être trop — quand les vôtres sont plus rares mais atteignent des dizaines de millions de dollars et sont donc bien plus dissuasives.

Vos juges peuvent interdire à une écrivaine de faire la promotion de son livre sur Mark Zuckerberg au prétexte d’une clause de non-dénigrement, quand nulle contrainte contractuelle de ce type ne serait admise en France. Les États-Unis seraient-ils devenus une dictature  ? Avez-vous un problème avec la liberté d’expression  ? Souhaitez-vous quelques enseignements pour apprendre à mieux la respecter, de la part du pays qui fut le premier au monde à la déclarer liberté fondamentale parce que, chaque jour, votre administration semble s’en détourner davantage  ?

En réalité, nos systèmes étaient différents mais ils se valaient plus ou moins… jusqu’à ce que vous soyez élus. Alors de grâce, cessez d’instrumentaliser la liberté d’expression et de dire n’importe quoi sur un sujet auquel vous ne semblez pas avoir beaucoup réfléchi.

Vous entendre parler de liberté d’expression, c’est comme si Pablo Escobar enseignait l’art de la paix à Gandhi.

Bien à vous deux.

Le coût des voitures électriques: Retour de la rareté

Le coût des voitures électriques: Retour de la rareté

Alors que le prix des automobiles n’a cessé de diminuer tout au long du XXᵉ siècle, la voiture électrique a brisé cet élan. Pis, pour les foyers modestes, elle redevient quasi un objet de luxe, alors qu’elle est aussi vécue comme un accès à la liberté, observe, dans une tribune au « Monde », l’économiste David Le Bris.

La généralisation de la voiture individuelle fut un progrès majeur du XXe siècle. Hors des hypercentres, elle est indispensable pour accéder aux formations, aux soins, à l’emploi, sans parler des loisirs ou des liens sociaux et familiaux.

Abaisser le coût du déplacement en voiture individuelle est une telle panacée que cela devrait constituer un objectif public prioritaire. Pourtant, depuis quelque temps, c’est l’inverse qui semble poursuivi, avec des taxes toujours plus lourdes sur le carburant et, surtout, l’interdiction de la vente des voitures thermiques programmée pour 2035.

Guerre Ukraine : les divergences européennes compliquent la situation

Guerre Ukraine : les divergences européennes compliquent la situation


Près de deux mois après le lancement officiel par Donald Trump des négociations de paix entre Russes et Américains autour du sort de l’Ukraine, l’enchaînement de sommets et réunions à tous les niveaux entre les alliés occidentaux de Kiev ressemble de plus en plus à un long couloir sans fin. La cause majeure de cette paralysie est connue : l’absence totale de visibilité sur les discussions entre Moscou et Washington dont ils demeurent exclus.

Par Elise Vincent dans le Monde

Des discussions elles-mêmes plus vastes qu’il n’y paraît, puisque, pour la Russie, il s’agit de revoir l’ensemble de l’architecture de sécurité du continent européen. De nombreux autres facteurs de blocage, du côté des alliés, existent cependant, au risque de placer l’ensemble des soutiens de Kiev dans un périlleux exercice de « diplomatie-fiction », comme s’en désole en coulisse un nombre croissant de sources militaires et diplomatiques.

Les divergences sur le dossier de l’envoi de troupes en Ukraine après un cessez-le-feu en sont l’une des illustrations. Malgré le souci de Paris et de Londres d’unir leurs forces pour être en mesure d’y parvenir, leurs états-majors ne sont pas totalement alignés sur les moyens nécessaires. Les Français sont plus favorables à une option terrestre. La présence de troupes en Roumanie depuis 2022 (autour de 1 000 soldats) et la structuration, depuis, de tout un circuit de soutien logistique depuis l’Hexagone rendraient cette option plus facile.

Les Britanniques, de leur côté, préféreraient un scénario moins frontal, mêlant moyens aériens et navals, alors que leur armée de terre dispose d’effectifs très limités. A Londres comme dans d’autres capitales, un envoi de troupes conventionnelles au sol – hors forces spéciales – est aussi jugé périlleux politiquement.

Démographie: Société : Musk veut repeupler la planète lui-même !

Démographie: Société : Musk veut repeupler la planète lui-même !

On sait qu’Elon Musk fait un usage habituel de cocaïne qui sans doute influence sans projet fou de repeupler lui-même la planète voirr même mars. Ainsi l’homme le plus riche du monde et père de 14 enfants avec plusieurs femmes. Son obsession est la natalité. Il craint le dépeuplement de la planète et dans une vision eugéniste veut sélectionner la nouvelle race humaine. À cette fin il sélectionne aussi les mères de ces enfants pour leur qualité intellectuelle. Ce projet ajouté au salut nazi rappelle la période noire Italie hitlérienne en même temps que la folie même des plus riches et les plus intelligents

Selon Ashley Saint-Clair, une influenceuse de droite qui entend prouver qu’Elon Musk est le père de son nouveau-né, le patron de SpaceX use notamment de sa richesse pour acheter le silence de certaines femmes qui ont porté ses enfants. Car si certaines des mères sont connues (la chanteuse Grimes, l’employée de Neuralink Shivon Zilis…), d’autres sont condamnées par l’entrepreneur à rester dans l’ombre.

Elon Musk a par exemple offert quinze millions de dollars et cent mille dollars par mois à Ashley Saint-Clair pour qu’elle garde le silence sur l’enfant, prénommé Romulus. Un nom évocateur, à dessein : le multimilliardaire n’hésite pas à qualifier sa progéniture de « légion », en référence aux unités militaires qui ont participé à l’extension de l’Empire romain.

Pour le chef d’entreprise, la civilisation est menacée par le déclin démographique. Et il entend bien corriger ce tournant en contribuant à l’éclosion de davantage d’êtres humains dotés d’une intelligence supérieure, « pour atteindre le niveau légionnaire avant l’Apocalypse ». Vaste programme. Les mères porteuses sont, à ce titre, d’une grande aide.

Politique : la propagande en gros sabots de la Russie

Politique : la propagande en gros sabots de la Russie


La Russie a décidé depuis longtemps de faire de la France sa cible privilégiée pour développer sa propagande. Avec des mensonges éhontés, de grossières fausses nouvelles et des attaques personnelles de personnalités, la Russie espère peser ainsi sur l’opinion publique française. Le problème est que cette propagande mord très peu sur les Français. Il s’agit en effet d’une propagande type 1950, typique du parti politique russe ou en gros on l’habitude de dire le contraire de la vérité. En Russie ce principe marche car le pays a malheureusement toujours ignoré la démocratie et les russes sont complètement à la fois exploités économiquement et sous-informés politiquement. Sans parler évidemment de l’oppression du FSB et autre polices voire des emprisonnements et des meurtres.

Poutine est évidemment ridicule de s’attaquer à un pays aussi développé que la France en matière de démocratie. Il agit en fait comme un tsar vis à vis d’ un pays où pourtant il y a longtemps que la monarchie a disparu. La vérité, c’est que la Russie n’apprécie pas le positionnement français vis-à-vis de l’Ukraine et son influence au sein de l’union européenne. La vérité c’est que la Russie s’apprête à développer de grandes offensives en Ukraine voire ailleurs et que la France -avec ses alliés- met en place les synergies pour organiser la défense de l’Europe.

DFRLAb et CheckFirst, organisations spécialistes dans les manipulations en ligne, décrivent dans des rapports parus jeudi et vendredi comment la galaxie «Pravda» mène une campagne d’influence numérique pour déstabiliser le soutien français à l’Ukraine.

Exemple : un sondage disant que les Français préféreraient Vladimir Poutine à Emmanuel Macron, articles évoquant des «humiliations» du président français, mais aussi des centaines de contenus sur des sujets clivants (violences sexuelles, migrations…) : le réseau de sites «Pravda», identifié par les chercheurs et les autorités comme relais de propagande prorusse, inonde internet de sujets concernant la France.

Pour les chercheurs, il n’est guère étonnant que la France soit particulièrement visée, comme le soulignait récemment le premier ministre François Bayrou, selon lequel la France est, après l’Ukraine, «le pays le plus visé en Europe par les tentatives de manipulation venant de l’étranger». DFRLab et CheckFirst relèvent d’ailleurs des «pics» de publications visant la France à certains moments-clés comme les déclarations d’Emmanuel Macron évoquant des troupes au sol en Ukraine (février 2024) ou bien le discours de Volodymyr Zelensky à l’Assemblée nationale (juin 2024).

«Polariser le débat public»
Mais les sujets portés par les sites «Pravda» -qui se présentent comme des «sites d’information»- ne sont pas nécessairement liés à l’Ukraine ou à la politique. «Pour la France, on a dernièrement eu énormément d’articles publiés après le procès de Mazan», illustre Valentin Châtelet, chercheur associé au DFRLab et co-auteur de l’étude, à l’AFP. Pravda avait été identifié en 2024 par Viginum, le service officiel qui traque les ingérences numériques étrangères, indiquant que ces «narratifs manifestement inexacts ou trompeurs (…) participent directement à polariser le débat public numérique francophone».

Autre illustration, l’organisation Newsguard a relevé une amplification notable de contenus visant la France et rattachés à une campagne de désinformation attribuée à la Russie -baptisée «Storm-1516»- déjà active aux Etats-Unis. L’organisation de lutte contre la désinformation a identifié cinq infox, apparues dans 38.877 publications sur notamment X, Facebook, Instagram ou Reddit, générant 55,8 millions de vues entre décembre 2024 et mars 2025. Parmi elles, une vidéo selon laquelle une banque privée française aurait été achetée par le président ukrainien, sur laquelle le service d’investigation numérique de l’AFP a enquêté, ou encore une vidéo générée par IA accusant Brigitte Macron d’agression sexuelle.

Société :Musk veut repeupler la planète lui-même !

Société :Musk veut repeupler la planète lui-même !

On sait qu’Elon Musk fait un usage habituel de cocaïne qui sans doute influence sans projet fou de repeupler lui-même la planète voirr même mars. Ainsi l’homme le plus riche du monde et père de 14 enfants avec plusieurs femmes. Son obsession est la natalité. Il craint le dépeuplement de la planète et dans une vision eugéniste veut sélectionner la nouvelle race humaine. À cette fin il sélectionne aussi les mères de ces enfants pour leur qualité intellectuelle. Ce projet ajouté au salut nazi rappelle la période noire Italie hitlérienne en même temps que la folie même des plus riches et les plus intelligents

Selon Ashley Saint-Clair, une influenceuse de droite qui entend prouver qu’Elon Musk est le père de son nouveau-né, le patron de SpaceX use notamment de sa richesse pour acheter le silence de certaines femmes qui ont porté ses enfants. Car si certaines des mères sont connues (la chanteuse Grimes, l’employée de Neuralink Shivon Zilis…), d’autres sont condamnées par l’entrepreneur à rester dans l’ombre.

Elon Musk a par exemple offert quinze millions de dollars et cent mille dollars par mois à Ashley Saint-Clair pour qu’elle garde le silence sur l’enfant, prénommé Romulus. Un nom évocateur, à dessein : le multimilliardaire n’hésite pas à qualifier sa progéniture de « légion », en référence aux unités militaires qui ont participé à l’extension de l’Empire romain.

Pour le chef d’entreprise, la civilisation est menacée par le déclin démographique. Et il entend bien corriger ce tournant en contribuant à l’éclosion de davantage d’êtres humains dotés d’une intelligence supérieure, « pour atteindre le niveau légionnaire avant l’Apocalypse ». Vaste programme. Les mères porteuses sont, à ce titre, d’une grande aide.

États-Unis : la Californie conteste juridiquement la politique douanière de Trump

États-Unis : la Californie conteste juridiquement la politique douanière de Trump

La Californie a contesté en justice les droits de douane imposés par Donald Trump, mercredi 16 avril, car l’Etat dirigé par les démocrates estime que le président américain ne pouvait pas les instituer sans l’accord du Congrès. « Trump n’a pas le pouvoir unilatéral de bouleverser radicalement le paysage économique du pays. Ce n’est pas ainsi que fonctionne notre démocratie », a expliqué le procureur général de Californie, Rob Bonta, lors d’une conférence de presse.

« Le Congrès n’a pas autorisé ces droits de douane, et encore moins l’imposition de droits de douane pour ensuite les augmenter, les suspendre, puis les rétablir immédiatement sur un coup de tête », a-t-il insisté. La Californie, qui représente à elle seule la cinquième économie mondiale et pèse 14% du PIB américain, est aux premières loges du bouleversement économique provoqué par les surtaxes douanières imposées par Donald Trump.

Berceau du secteur de la tech, l’Etat le plus peuplé du pays est aussi le premier producteur manufacturier et agricole du pays. Il dépend énormément de ses relations avec le Mexique, le Canada et la Chine. « Aucun autre État ne sera plus touché par les conséquences de cette incertitude », a dénoncé le gouverneur de Californie, Gavin Newsom. « C’est de l’inconscience. (…) Ce type détruit l’économie des Etats-Unis », a ajouté le démocrate de 57 ans, auquel la presse américaine prête régulièrement des ambitions présidentielles pour 2028.

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