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Archive mensuelle de juillet 2014

Actu, économie, politique, société: articles les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Jaurès aurait dénoncé l’accaparement du pouvoir par une classe sociale » (Brustier)

« Jaurès ait dénoncé l’accaparement du pouvoir par une classe  sociale » (Brustier)

 

Intreview de Gael Brustier dans le Figaro *

 


LE FIGARO: Jean Jaurès fut assassiné il y a tout juste 100 ans. Aujourd’hui, François Hollande peut-il revendiquer son héritage?

Gaël BRUSTIER: Jaurès figure sur un mug de la boutique du Parti socialiste (PS): «What would Jaurès do?» («Que ferait Jaurès?»). La question taraude donc nombre de socialistes le matin en prenant leur café! C’est la prolongation en version merchandising d’une revendication d’héritage qui a été celle de tous ceux qui se sont réclamés de l’idéal socialiste depuis cent ans. Pas un seul n’a manqué à l’appel. Ni dans la «vieille maison» ni parmi ses dissidents, qu’ils aient été communistes en 1920 ou, plus tard, néosocialistes en 1933. Plus tard encore, les scissions du Mouvement des citoyens de Jean-Pierre Chevènement (1993) puis du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon (2008) se sont réclamées de Jaurès. C’est une constante. Ce n’est pas toujours illégitime.

Les usages politiques de Jaurès tranchent cruellement, ces derniers jours, avec la richesse des études jaurésiennes… On ne peut se réclamer de Jaurès en le réduisant à quelques sympathiques citations qu’on utilise dans le seul but de faire croire que cet homme assassiné il y a cent ans aurait souscrit aux politiques actuelles. Jaurès est mort à la veille de la Première Guerre mondiale, avant la Révolution de 1917 et des soubresauts des années 1930. Aller raconter qu’aujourd’hui il voterait le «pacte de stabilité» ou qu’untel ou untel est sa réincarnation tient de l’absurdité la plus achevée. Personne, d’ailleurs, ne va aussi loin (sourire)…

Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas essayer de penser l’avenir avec Jaurès. Il y a quelques constantes dans la pensée jaurésienne. Cette idée forte, d’abord, que l’aspiration au socialisme vient de loin et préexiste à la Révolution industrielle. Jaurès va jusqu’à la rechercher chez Luther les racines de l’idée socialiste. Il cherche une synthèse entre le prolétariat et la nation, en soulignant la «hauteur idéale» de cette dernière. Il cherche même une forme de synthèse entre l’humanité et Dieu… Jaurès, en plus d’être un élu républicain exemplaire, un inlassable combattant social aux côtés des mineurs de Carmaux, est, à l’instar de son ami Lucien Herr, véritable inspirateur du socialisme républicain, un authentique intellectuel. Le socialisme républicain a deux papas: Lucien Herr et Jean Jaurès!

On ne peut se réclamer de Jaurès en le réduisant à quelques sympathiques citations qu’on utilise dans le seul but de faire croire que cet homme aurait souscrit aux politiques actuelles.

La gauche française et plus largement toute la social-démocratie européenne se sont-elles éloignées des fondamentaux de celui qui a contribué à unifier le mouvement socialiste?

D’abord Jaurès est entré plusieurs fois en conflit avec la social-démocratie européenne de l’époque, en particulier avec la social-démocratie allemande, à laquelle il reprochait notamment de n’avoir aucune tradition révolutionnaire et de se réfugier dans l’intransigeance du verbalisme. La «tension amicale», lui, il l’a pratiquée! Parlons de la période présente: comme l’ont montré Fabien Escalona et Mathieu Vieira dans leurs travaux, la social-démocratie a, depuis une trentaine d’années, perdu environ 20 % de sa base électorale en Europe. Elle a participé au consensus européen, celui qui a fait de «l’intégration négative», de la déréglementation et de l’orthodoxie économique et financière le moteur de l’unification de l’Europe. Elle a été confrontée à une grave crise d’identité (qui défend-elle?) et à une incapacité à maintenir son hégémonie culturelle (quelle est sa vision du monde?).

Quant à la gauche française, si elle veut être fidèle à l’idéal de Jaurès, elle doit non seulement rechercher ses sources républicaines, qui ne se résument pas à marteler des formules sur «l’ordre républicain» mais également puiser dans l’analyse de la société, de ses évolutions, les clés pour rebâtir un horizon et un projet émancipateurs. Ce que l’on appelle assez injustement «social-démocratie» est le plus souvent un simple social-libéralisme, actuellement mué en «social-conservatisme». Quant à la gauche radicale, elle semble parfois s’égarer dès qu’elle perd le fil rouge de l’unité… S’il y avait une leçon à tirer de Jaurès pour l’actuel PS, ce serait le refus de laisser la République être confisquée par une classe sociale. Il avait été, en tant que député républicain modéré, particulièrement marqué par cette tendance de la bourgeoisie. En ce sens, l’utilisation des mots de la République à des fins de maintien d’un ordre social manifestement injuste n’a rien de jaurésien.

 

L’époque de Jaurès et la période actuelle sont-elles vraiment comparables?

L’UMP nous avait habitués à manifester un gaullisme de profanation. La gauche devrait éviter d’en faire autant avec Jaurès.

L’essor du socialisme, à l’époque de Jaurès, a deux causes: la Révolution française et la révolution industrielle. C’est dans cette réalité que le socialisme républicain puise alors sa force. On peut comparer, sur le plan international, les deux mondialisations (ainsi que l’a fait Suzanne Berger) et percevoir, à travers les réalités différentes de bouleversements de même ampleur, la nécessité d’une nouvelle synthèse intellectuelle pour y répondre. On peut aussi essayer de comprendre les formidables mutations que nos sociétés sont en train de vivre avec les bouleversements sociologiques de l’époque.

Jaurès cherche, comme les pionniers de la sociologie de l’époque, au premier rang desquels Émile Durkheim, à comprendre les processus sociaux. Il bâtit sa conception du socialisme républicain sur les interdépendances entre le prolétariat et la bourgeoisie et cherche à opérer une synthèse non seulement entre socialisme et République mais également entre l’humanité et Dieu… L’ambition intellectuelle qui est la sienne est immense, comme en témoigne L’Armée nouvelle, sa dernière grande œuvre.

 

Si on peut se demander si François Hollande aurait voté Jaurès aujourd’hui, Jean Jaurès voterait-il pour l’actuel président?

L’UMP nous avait habitués, chaque année à Colombey, à manifester un gaullisme de profanation. La gauche devrait éviter d’en faire autant avec Jaurès. Penser l’œuvre de Jaurès, y puiser des outils pour la nouvelle synthèse à bâtir demain est nécessaire. Cela ne peut pas consister en une récupération hasardeuse, quelques analogies mal pensées, voire en quelques anachronismes… Jaurès mérite mieux.

 

 

*Gaël Brustier est docteur en sciences politiques. Il est notamment l’auteur de Voyage au bout de la droite (Mille et une nuits, 2010) et de La Guerre culturelle aura bien lieu (Mille et une nuits, 2013).


 

 

Moral des patrons de TPE : catastrophique

Moral des patrons de TPE : catastrophique

Selon le baromètre trimestriel IFOP réalisé pour la société Fiducial jeudi. 85% des patrons de TPE (de 0 à 19 salariés) se disent pessimistes sur la situation en France, et 64% sur l’avenir de leur activité, soit les deux scores les plus élevés depuis la création du baromètre en décembre 2000. Les personnes interrogées jugent que la situation financière de leur entreprise s’est détériorée de 32% en moyenne au cours des trois derniers mois, ce qui représente l’évolution la plus négative depuis 2000, et une chute de sept points en trois mois. Près de quatre patrons sur dix (39%) qualifient leur situation de « plutôt » ou « très préoccupante », score le plus haut depuis avril 2010. Les recettes de ces entreprises sont en baisse de 6,6% sur les trois derniers mois, un chiffre qui n’a cessé de se contracter depuis octobre 2011. La trésorerie reste cependant en majorité à l’équilibre (48%), avec 26% des entreprises dans le rouge et 26% dans le vert. L’emploi est en baisse pour le quatrième trimestre consécutif. Le taux d’embauche remonte d’un point mais les suppressions de poste rattrapent toujours les embauches, et les sondés anticipent plutôt de se séparer de leurs salariés avec un taux de création nette d’emplois négatif (-0,5) pour juillet, août et septembre. « L’optimisme des patrons de TPE est lourdement entamé. Il faudra une autre politique du gouvernement pour le restaurer et inverser les courbes de l’emploi et de situation financière », a commenté Jean-Marc Jaumouillé de Fiducial dans un communiqué. La confiance envers le gouvernement, autre critère de ce baromètre, est retombée à son niveau d’avant le remaniement : seuls 19% des sondés déclarent avoir confiance dans les actions de l’équipe de Manuel Valls, alors qu’ils étaient 66% à approuver sa nomination lors du dernier sondage. La France compte 2,5 millions de TPE, qui représentent 96,8% du nombre total d’entreprises en France hors agriculture, services financiers et administration, indique l’Ifop en citant l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Le sondage a été mené du 30 juin au 15 juillet 2014.

Investissements : en panne dans les PME

Investissements : en panne dans les PME

Selon une enquête de BPIfrance rendue publique mardi 29 juillet, 44% des PME disent avoir « déjà investi » ou être prêtes à le faire cette année, soit une proportion stable par rapport à mai 2013, mais en recul de trois points par rapport à mai 2012, selon BPIfrance. Pour l’ensemble de l’année, 31% des entreprises prévoient une baisse des investissements, contre 22% qui anticipent au contraire une progression.  Ce baromètre de BPIfrance signale par ailleurs que 32% des dirigeants de PME prévoient une augmentation de leur chiffre d’affaires cette année, de 0,3% en moyenne après des baisses en 2013 et 2012, tandis que 28% anticipent un nouveau recul. BPIfrance, qui parle d’une « accélération modeste », signale qu’elle est cantonnée aux secteurs « en amont du système productif »: services aux entreprises, transports et industrie. Pour ce qui concerne l’emploi, « les effectifs ont cessé de diminuer pour la première fois depuis mi-2012″ à en croire cette enquête, mais avec des disparités: les plus petites entreprises continuent à réduire leurs effectifs, alors que les PME plus importantes, surtout celles qui exportent, créent des emplois.

Consommation des ménages: toujours basse mais hausse en juin

Consommation des ménages: toujours basse mais  hausse en juin

Phénomène saisonnier ou durable ? La consommation des ménages a, en effet, progressé de 0,9% en juin, selon les chiffres de l’Insee publiés ce jeudi 31 juillet. En mai, la consommation des ménages avait déjà augmenté de 0,7% mais c’était surtout dû à la hausse des dépenses en énergie.  Sur l’ensemble du deuxième trimestre, la consommation des ménages en biens affiche une progression de 1%, ce qui devrait permettre de compenser l’impact sur la croissance des mauvais chiffres de la production industrielle du début du printemps.  La consommation en biens représente près de la moitié de la consommation des ménages français, qui elle-même contribue pour plus de 50% au produit intérieur brut. En juin, les dépenses de biens durables ont progressé de 0,5% après leur repli de mai (-0,9%) grâce notamment aux achats d’automobiles (+2,1%). Les achats de textile-cuir ont augmenté de 3%, profitant du début des soldes d’été, et la consommation en produits alimentaires a rebondi de 1,1% (après -1,1% en mai). Après sa forte hausse du mois précédent (+7,0%), la consommation des ménages en énergie s’est stabilisée en juin (+0,2%), la baisse des dépenses en gaz et en électricité étant compensée par une hausse des dépenses de carburants.

 

Ebola : Touraine, qui n’y connait rien, rassurante !

Ebola : Touraine, qui n’y connait rien, rassurante !

 

Rassurante la ministre de la santé qui sur ce sujet là, comme sur le reste,  ne connait rien d’autre que ce qu’on  apprend à l’ENA, c’est à dire rien ! Marisol Touraine oublie simplement que les vacances d’été viennent de commencer et qu’en particulier les immigrés séjournant dans leur pays d’origine risquent de revenir avec le virus vers la fin de l’été. Même si elle pense qu’une « extrême vigilance s’impose » ( les mots habituels pour ne rien dire) , la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a estimé que la France « a les moyens de faire face à Ebola » dans un entretien publié jeudi par le Parisien/Aujourd’hui en France.   »Aucun cas importé n’a été signalé à ce jour (en France, ndlr). Pour autant, une extrême vigilance s’impose face à cette maladie à la fois très grave et très contagieuse qui progresse en Afrique », a souligné la ministre qui assure que « à l’heure actuelle, le risque d’importation du virus en Europe et en France est faible ». « Nous faisons en sorte que notre pays ne soit pas touché » a affirmé la ministre qui a souligné que « depuis plusieurs mois » le ministère des Affaires Etrangères et celui de la Santé ont « établi des recommandations pour ceux qui se rendent dans les pays concernés. » « Sans alarmer, c’est sur cette prévention en amont qu’il faut insister » a poursuivi Marisol Touraine. Si des cas importés étaient signalés, La ministre de la Santé a affirmé que « notre pays a les moyens de faire face ». « Nous avons mis le dispositif de veille sanitaire en alerte pour sensibiliser les professionnels de santé au diagnostic et aux modalités de prise en charge au cas où un malade se présenterait souffrant de fièvre et rentrant de l’un des pays concernés par l’épidémie », a-t-elle expliqué.  L’Ebola, en grande partie responsable de l’épidémie de fièvre hémorragique qui sévit depuis janvier avec au moins 660 morts en Afrique de l’Ouest, figure parmi les plus contagieux et mortels chez l’homme, qu’il peut tuer en quelques jours. Ce virus tueur, qui provoque des « fièvres hémorragiques », tire son nom d’une rivière du nord de l’actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre), où il a été repéré en 1976. Son taux de mortalité peut aller de 25 à 90% et il n’existe pas de vaccin homologué.  Cinq souches différentes ont été identifiées (Zaïre, Soudan, Bundibugyo, Reston, Forêt de Taï), dont trois particulièrement redoutables avec des taux de mortalité pouvant atteindre 90% chez l’homme. Ce virus de la famille des filoviridae (filovirus) se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d’animaux infectés. Les rituels funéraires, au cours desquels parents et amis sont en contact direct avec le corps du défunt, jouent un rôle important dans la transmission. La chasse et la consommation d’animaux de brousse peuvent également entraîner la contamination. Néanmoins, la cause première des poussées épidémiques reste mystérieuse et le réservoir naturel du virus demeure inconnu même si on estime qu’il se situe dans les forêts tropicales d’Afrique et du Pacifique occidental. Certaines études montrent que la chauve-souris participerait au cycle de transmission du virus. Après une période d’incubation de deux à 21 jours, la « fièvre hémorragique à virus Ebola » se caractérise souvent par une brusque montée de température, avec une faiblesse intense, des douleurs musculaires, céphalées et maux de gorge. Elle est souvent suivie de vomissements, diarrhées, éruptions cutanées, insuffisance rénale et hépatique et hémorragies internes et externes. Les cas graves sont placés en unité de soins intensifs et les malades, déshydratés, doivent être mis sous perfusion. Il n’existe aucun traitement ni vaccin spécifiques pour la fièvre hémorragique à virus Ebola. Plusieurs vaccins sont en cours d’essai mais il faudra peut-être des années avant qu’un vaccin puisse être utilisé, même si des chercheurs américains ont annoncé fin 2011 avoir mis au point un vaccin efficace à 80% chez la souris. Parallèlement un nouveau médicament « prometteur » est en cours d’évaluation en laboratoire, selon l’OMS. L’épidémie, en cours depuis le début de l’année, s’est déclarée d’abord en Guinée avant de se propager au Liberia puis en Sierra Leone, deux pays voisins qui, au 23 juillet, totalisaient 1201 cas dont 672 mortels, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). « Le problème est que personne ne sait combien de temps va durer cette épidémie », confie un expert. « Le problème est de préparer les pays voisins, notamment la Côte d’Ivoire, et même plus lointains », a-t-il souligné. « Il y a de plus en plus de cas dans les capitales. La période d’incubation est de 21 jours et les gens voyagent », a-t-il expliqué. « Le virus Ebola ne se transmet pas facilement, mais la mort est terrible. Elle survient souvent le 8e jour, le plus souvent des suites d’une pancréatite aiguë », a-t-il commenté. « Il devient de plus en plus difficile de trouver des personnels locaux pour traiter les malades dans les pays touchés », a-t-il déploré.

 

 

Emplois privés 2013 : 100 000 en moins

Emplois privés  2013 : 100 000 en moins  

Pas d’inversion ( promise par Hollande en 2012) mais la poursuite de la destruction de emplois productifs du privé en 2013 ; Un bilan évidemment catastrophique car ce sont essentiellement  les emplois du privé qui créent la richesse nationale qui peut en suite être redistribuée. Après une stabilisation de l’emploi en 2012, le secteur privé a détruit 100.000 postes en 2013 selon des données publiées jeudi par l’Acoss, qui coordonne le réseau des Urssaf. En moyenne en 2013, les entreprises du secteur privé ont employé 17,8 millions de salariés, soit 0,6% de moins que l’année précédente. « Les pertes d’emploi sont plus importantes sur les deux premiers trimestres, les effectifs salariés se stabilisant au quatrième trimestre », précise l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale. L’emploi est notamment en recul dans l’intérim, qui a perdu 34.000 postes (-5,6%) en moyenne annuelle. L’ampleur de cette baisse « ne reflète toutefois pas les évolutions enregistrées tout au long de l’année », nuance l’Acoss, qui note qu’au 4e trimestre 2013, l’intérim était en hausse de 3,1% sur un an (mais en baisse en juin 2014 !). Par secteur d’activité, l’emploi accentue sa dégradation dans l’industrie (-1,3% après -0,4% en 2012) et la construction (-1,9% après -0,9%). Il se stabilise en revanche dans le tertiaire hors intérim, secteur qui représente 70% des emplois du secteur privé. « Les secteurs les mieux orientés sont notamment l’action sociale et l’hébergement médicosocial (+21.000 postes), les activités informatiques (+6.000) et les activités récréatives (+3.000) », selon l’Acoss. Malgré les destructions de postes, la masse salariale du secteur privé a continué de progresser en 2013 (+1,2%), mais moins rapidement qu’en 2012 (+2,1%). Elle s’élève à 520 milliards d’euros. Sur la même période, le salaire moyen par tête a augmenté de 1,8%, plus rapidement que les prix à la consommation (+0,7%). Par conséquent, le pouvoir d’achat des salariés du privé a progressé de 1,0% en 2013.

 

 » Hollande, un planqué de l’esprit » (Mélenchon)

 » Hollande, un planqué de l’esprit » (Mélenchon)

                    

Sur ce point Mélenchon n’a pas tort, Hollande ne se caractérise pas par une grande clairvoyance et un grand courage. D’une certaine manière, il est même dans la lignée des énarques type Chirac, finalement peu cultivé, sans volonté et à la pensée politique filandreuse. Le coprésident du Parti de Gauche estime que, contrairement à Jean Jaurès, le président de la République est « un planqué de l’esprit ». La France rend hommage à Jean Jaurès, assassiné le 31 juillet 1914. Le premier président du Parti socialiste est, depuis, devenu une figure politique invoquée par la droite et la gauche. « C’est assez troublant et une autre manière de l’assassiner », estime Jean-Luc Mélenchon. L’eurodéputé, qui salue le « caractère humain » de Jean Jaurès, établit un parallèle peu flatteur avec le président de la République. « Jaurès, ce n’est pas Hollande et son baratin fumeux pour dire des mots qui veulent dire le contraire de ce qu’il dit. Hollande, c’est un planqué de l’esprit, qui va passer son temps à fuir ». Jean-Luc Mélenchon considère d’ailleurs que les personnalités politiques qui citent Jean Jaurès ne le lisent « pas vraiment » et ne sont que dans la posture. Selon lui, François Hollande, qui lui avait rendu hommage il y a trois mois, « rabougrit Jaurès » dont il serait le  »liquidateur ». « En 1910 a été votée la décision des retraites ouvrières à 65 ans (…) Jaurès a dit : ‘on va l’améliorer progressivement’ et la gauche l’a fait. Et ce type (François Hollande, ndlr) fait la retraite à 66 ans, soit un an de plus », raconte-t-il. Existe-t-il alors de dignes héritiers au socialiste ? « Ceux qui tiennent tête et qui, dans la fureur des passions, essayent de maintenir un chemin de raison et d’argumentation », estime l’élu, qui refuse de se considérer comme le tenant de la pensée jaurésienne.

 

Croissance Etats-Unis : la banque centrale optimiste

Croissance Etats-Unis : la banque centrale optimiste

 

La FED est rassurée par les résultats économiques du second trimestre mais pas par le niveau du chômage encore élevé ; du coup la politique accommandante sera encore poursuivie ( en fait le contraire de ce que fait la BCE en Europe !).  La Réserve fédérale américaine s’est montrée plus optimiste sur l’état de l’économie américaine mercredi et a également pris acte d’une baisse du taux de chômage et d’une évolution du niveau d’inflation vers son objectif fixé pour le long terme. Ceci étant dit, à l’issue d’une réunion de politique monétaire étalée sur deux jours, la Fed s’est également une nouvelle fois montrée préoccupée par une situation de sous-utilisation des capacités sur le marché de travail. Ce constat l’a amenée à réaffirmer qu’il n’y avait aucune urgence à relever les taux d’intérêt. Comme prévu, la banque centrale de la première puissance économique mondiale a ramené le montant mensuel de son programme d’assouplissement quantitatif (« QE3″), censé stimuler la conjoncture, à 25 milliards de dollars, contre 35 milliards précédemment. La Fed semble ainsi bien partie pour terminer ce programme d’ici l’automne. Sur ce total de 25 milliards, 15 milliards seront désormais consacrés à des rachats d’emprunts du Trésor américain et 10 milliards à des rachats d’actifs adossés à des crédits immobiliers (MBS). « Les conditions sur le marché du travail se sont améliorées, avec une nouvelle baisse du taux de chômage. Cependant, une série d’indicateurs relatifs au marché du travail suggèrent une sous-utilisation significative des ressources », estime la Fed dans un communiqué. En matière d’inflation, le comité de politique monétaire estime désormais que « la probabilité de voir la hausse des prix à la consommation rester durablement sous les 2% a quelque peu diminué ». La Fed était précédemment d’avis que l’inflation « évoluait sous » son objectif. Certains analystes pensent que le constat d’une amélioration du marché du travail et de l’inflation ouvre la voie vers une hausse des taux plus rapidement que prévu.

 

Croissance Etats-Unis : rebond surprise

Croissance Etats-Unis : rebond surprise

Après un premier trimestre calamiteux, les Etats Unis enregistre une très forte croissance au second de sorte que l’année 2014 pourrait se terminer avec au moins  2% d’augmentation du PIB ;Une bonne nouvelle auusi pour lE’urope car le dollar devrait grimper par rapport à l’euro ( mais pas pour les automobilistes car le prix du carburant ,lui ,devrait croître).  La croissance américaine a en effet rebondi dans des proportions bien supérieures aux attentes au deuxième trimestre après un début d’année qui s’est avéré moins médiocre que ce qui avait été annoncé initialement, montrent les statistiques officielles publiées mercredi par le département du Commerce. Le produit intérieur brut américain a progressé de 4,0% d’avril à juin, un rythme supérieur aux 3,0% anticipés en moyenne par les analystes, après une contraction de 2,1% (révisée de -2,9%) lors des trois premiers mois de 2014 marqués par un hiver extrêmement rigoureux qui avait pesé sur la demande. L’économie américaine semble donc s’être remise sur de bons rails, avec un PIB qui évolue à un rythme supérieur au potentiel de croissance que les analystes situent entre 2,0 et 2,5%. De janvier à juin, l’expansion ressort à 0,9%, ce qui permet d’imaginer que la première économie mondiale dégage une croissance annuelle au delà des 2% en moyenne. L’optimisme des économistes se nourrit par ailleurs des dernières statistiques qui montrent que le marché du travail reste en voie d’amélioration, avec plus de 200.000 créations de postes sur chacun des cinq derniers mois. Mercredi, l’enquête ADP a montré que le secteur privé a créé 218.000 postes en juillet, un niveau certes inférieur aux attentes, mais qui vient après les 281.000 postes créés en juin, du jamais-vu depuis novembre 2012. Les chiffres officiels seront connus vendredi. Les chiffres publiés par le département du Commerce ont eu un effet immédiat sur les marchés, le dollar revenant à un plus haut de huit mois contre l’euro autour de 1,3373 et à un plus haut de sept semaines contre le yen. Parallèlement, l’indice Eurofirst 300 effaçait ses pertes et les contrats sur indices boursiers américains laissaient entrevoir une ouverture en hausse de 0,3% à 0,45% à Wall Street.  

 

La BNP paye cash dans ses résultats ses erreurs aux Etats-Unis

La BNP paye cash dans ses résultats ses erreurs aux Etats-Unis

L’amende payée aux Etats–Unis se retrouve dans les résultats de la BNP, pas vraiment une bonne nouvelle pour les clients, le personnel et les actionnaires (qui devront payer la note d’une manière ou d’une autre).   BNP Paribas a fait état jeudi de résultats trimestriels grevés par une lourde perte liée au règlement de son contentieux aux Etats-Unis mais soutenus par la reprise de ses activités de banque de financement et d’investissement. La première banque de la zone euro a accepté le 30 juin de s’acquitter d’une amende record de 8,97 milliards de dollars et de plaider coupable de deux chefs d’accusation dans le cadre d’un accord avec les autorités américaines, qui lui reprochent d’avoir contourné pendant plusieurs années des règles d’embargo s’appliquant aux transactions en dollar, notamment au Soudan et en Iran.  Le montant de cette amende est le plus élevé qu’ait jamais eu à acquitter une banque européenne dans ce type d’affaire. La banque française devra également suspendre pendant un an, à partir du 1er janvier 2015, des opérations de compensation en dollar, principalement liées à des financements sur les marchés du pétrole et du gaz.  Pour la période avril-juin, BNP Paribas affiche une perte nette part du groupe de 4,32 milliards d’euros.  Les comptes intègrent une charge exceptionnelle de 5,95 milliards d’euros, dont 5,75 milliards liés aux pénalités que BNP a accepté de payer et 200 millions de coûts associés à un plan destiné à remédier aux défaillances constatées déjà annoncé le 30 juin.  Hors éléments exceptionnels, le résultat net ressort en hausse de 23,2% sur un an à 1,92 milliard d’euros. Six analystes interrogés par Thomson Reuters anticipaient en moyenne un résultat net de 1,53 milliard. Le produit net bancaire du groupe baisse toutefois de 2,3%, à 9,57 milliards d’euros et reflète l’atonie de la conjoncture en Europe

 

 

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Croissance: quand le bâtiment va mal, tout va mal

Croissance: quand le bâtiment va mal, tout va mal

L’intérim constitue un bon indicateur avancé de la conjoncture, il est en recul d’enviton1% sur le premier semestre. Signe inquiétant, l’intérim s’écroule en juin dans le BTP. Quand le bâtiment va mal, tout va mal, adage inversé qui n’est pas sans fondement puisque la croissance, elle est à peu près à plat pour cette première moitié d’année. En effet l’intérim  s’effondre dans le BTP, à -15,9%. Déjà en avril et en mai, le secteur était en net recul, à -13,1% et -12,4% en variation annuelle. Le mois de juin marque donc une accélération de la chute. Le BTP reste malgré tout le second secteur d’activité pour les intérimaires, avec 14,8% des effectifs totaux, mais très loin derrière l’industrie (52,2%). Sur l’ensemble du premier semestre, l’intérim est en recul de 0,9% en France par rapport à la même période de 2013, essentiellement à cause du BTP. L’emploi intérimaire évolue aussi différemment selon la qualification de l’employé. Il est en hausse de 10,8% chez les ouvriers non qualifiés, qui constituent désormais 43,7% du total des intérimaires en France. Il progresse également chez les employés et les cadres et professions intermédiaires (respectivement + 5,5% et + 3,8% en juin) tandis qu’il baisse fortement chez les ouvriers qualifiés (-10,5%). Les écarts sont aussi marqués en ce qui concerne les régions. Les régions du sud de la France sont les premières frappées par la baisse de l’intérim. Ainsi, il recule de 7% en juin en région PACA, en Midi-Pyrénées et en Aquitaine (-6,5% et -5,7%). A l’inverse, l’emploi intérimaire progresse de 7,5% en Haute-Normandie, et de plus de 5% dans le Nord-Pas-de-Calais ainsi qu’en Lorraine et en Alsace.

 

 

Kerviel : le mauvais feuilleton pour protéger la mafia financière

Kerviel : le mauvais feuilleton pour protéger la mafia financière

Nouvel épisode du mauvais feuilleton Kerviel, bouc émissaire de la crise financière. Le trader qui a certes commis des imprudences est le seul à avoir payé pour la crise financière,  d’abord condamné à rembourser 5 milliards (sanction tellement ridicule qu’elle a été annulée) pour finalement condamné à 5 ans de prison. Après une centaine de jours de prison, une mise en liberté sus condition était envisagée. Autant dire un désaveu cinglant  pour une justice qui ne s’intéresse qu’aux lampistes puisqu’aucun dirigeant de banques n’a été inquiété après les milliards envolés lors de la crise. Le pouvoir est bien ennuyé, il faut quand même un peu de justice mais parallèlement un bouc émissaire est bien utile pour faire oublier que les patrons de banques (la plupart passés dans les cabinets ministériels)  ont non seulement commis de scandaleuses erreurs de gestion mais en plus se sont gavés (et continuent).   »C’est gagné! » C’est par ces quelques mots que l’avocat de Jérôme Kerviel, Me David Koubbi, avait  annoncé mardi à la mi-journée que le juge d’application des peines avait accédé à la demande de son client, qui a été condamné en mars dernier pour avoir causé une perte de 4,9 milliards d’euros à la Société Générale. Mais l’avocat a-t-il parlé trop vite? Selon le parquet d’Evry, le juge a indiqué qu’il avait en fait mis sa décision en délibéré à vendredi prochain. Bien que David Koubbi maintienne que le juge a donné son feu vert dès mardi, c’est donc à cette date que le parquet envisagera de faire appel ou non de cette décision. « En l’état, le parquet d’Evry est dans l’attente de cette décision qui lui permettra de prendre connaissance des motivations retenues et d’exercer, le cas échéant, les voies de recours qui lui sont offertes », a-t-il dans un communiqué. Jérôme Kerviel devra donc encore patienter. D’autant que si un aménagement de peine est bien accordé en fin de semaine, le parquet fera « très vraisemblablement » appel de cette décision, avait déclaré dans un premier temps le procureur d’Evry, Eric Lallement. L’appel du parquet suspend l’aménagement de la peine. Une nouvelle audience devrait alors être organisée dans un délai de deux mois. Si le parquet ne faisait pas appel, Jérôme Kerviel « sortirait dans le cadre de cet aménagement de peine avec un bracelet électronique, avec des heures de sortie qui lui permettent d’aller travailler et de rentrer à son domicile le soir », a expliqué David Koubbi mardi devant les chaînes de télévision, qui avait fait part du « soulagement immense » de son client. Il aurait une « activité normale », un « appartement normal », a décrit l’avocat. En mars, Jérôme Kerviel avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement dont trois ferme. Mais une fois déduite la détention provisoire de 41 jours en 2008, ainsi que les remises de peine automatiques prévues par la loi, la durée prévisible de sa détention n’était plus que de deux ans et quatre mois environ, avec une date de sortie envisageable en septembre 2016. En juillet 2015, soit à la moitié de sa peine, la loi l’autorisait à solliciter, comme tout condamné, une libération conditionnelle. Les avocats de Jérôme Kerviel se sont appuyés sur les dispositions de l’article 723-7 du code de procédure pénale, qui prévoit qu’une mesure d’aménagement de peine « peut être exécutée un an avant » la mi-peine.

 

La chaîne télé LCI rachetée ou fermée ?

La chaîne télé LCI rachetée ou fermée ?

Ça ne marche pas fort pour LCI qui ne deviendra pas gratuite et qui est largement dominée en particulier par BFM. Du coup LCI pourrait être fermé à moins que TF1 n’accepte de vendre la chaine au trio qui dirige déjà «  le Monde ». Absente de la TNT gratuite, LCI est-elle condamnée à disparaître? Non, assurent mardi soir Pierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse, propriétaires du groupe Le Monde. Après le refus du CSA d’autoriser la chaîne d’information de passer en clair, le trio a confirmé son « intérêt pour la reprise de LCI ». C’est ce qu’écrit en leur nom dans un courriel envoyé à l’AFP Louis Dreyfus, président du directoire du journal. Le responsable assure que ce rachat serait « complémentaire des activités du Monde et en cohérence avec la transformation en cours du groupe ». Les trois actionnaires viennent également de racheter Le Nouvel Observateur « Dans cette perspective, les actionnaires du Monde sont prêts à assurer la pérennité de LCI et à se porter garant de son indépendance. Les actionnaires du Monde prendront contact dans les prochains jours avec les actionnaires de LCI pour entamer dans ce cadre des discussions », indique Louis Dreyfus dans son courriel. Depuis des mois, Nonce Paolini, le PDG de TF1 menaçait de fermer LCI si elle n’obtenait pas l’aval du CSA. Peu après la décision, il a d’ailleurs redit qu’il était « probable » que la chaîne n’émette plus après le 31 décembre 2014, même s’il étudiait « toutes les voies de recours » contre cette décision.

 

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