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Un gouvernement forcément baroque

Un gouvernement forcément baroque

Le gouvernement présentera forcément des aspects très baroques du fait des choix de beaucoup de ministres. On sait que Michel Barnier ne peut s’appuyer que sur les « Républicains »- et encore avec les réserves de Wauquiez–qui ne compte qu’une quarantaine de députés quand il faudrait une majorité de 289 pour éviter la censure. Du coup le gouvernement sera nécessairement une sorte de cocktail qui mélange les niveaux de compétence, les personnalités mais aussi les courants politiques. On retrouvera des républicains notamment aux postes-clés mais aussi des responsables du camp Macron, quelques personnalités indépendantes et aussi un zest de responsables de gauche.

Il sera difficile pour ce gouvernement de jouer ensemble la même musique. Et cela d’autant plus que Macron voudra toujours faire semblant d’être le chef d’orchestre et mettra du sable dans les rouages là où en général on met de l’huile.

À tout moment ce gouvernement pourra être démis par les organisations et les courants d’idées auxquelles ils appartiennent .

 

Un gouvernement forcément très provisoire

 

 

On reconnaît en général des qualités à Michel Barnier qui vient d’être nommé premier ministre. Son sérieux et son expérience seront sa meilleure protection. Le problème évidemment c’est que lui et son futur gouvernement ne disposeront d’aucune majorité assurée à l’Assemblée nationale. Pire Michel Barnier appartient au septième groupe « les républicains » qui ne comptent qu’une quarantaine de députés à l’Assemblée nationale. En clair il est complètement dépendant des autres et en particulier de l’attitude du Rassemblement national.

 

Pour passer entre les gouttes d’une motion de censure il faudrait être capable de faire la synthèse entre des positions tout à fait antagoniste entre la gauche, le centre et l’extrême droite.
Le premier exercice imposé est peut-être d’ailleurs le seul du gouvernement Barnier sera l’examen et le vote du budget. D’un côté les Les experts estiment qu’il faudrait faire 100 milliards d’économies sur quatre à cinq ans quand d’autres notamment à gauche prévoient de faire 100 milliards de dépenses supplémentaires.

La motion de censure paraît donc inévitable car le gouvernement sera obligé de faire adopter le budget avec le 49-3, c’est-à-dire sans vote.

On voit mal comment le nouveau gouvernement pourrait éviter  d’être démis sur un sujet aussi sensible, aussi stratégique et aussi complexe.

Sciences : Refonder un système de formation efficace

Sciences : Refonder un système de formation efficace

La réforme du lycée général a cinq ans. Elle a remplacé l’organisation du lycée en séries par un système « au choix » qui impose un tronc commun auquel s’ajoutent trois spécialités à choisir parmi treize en 1re, réduites à deux en terminale. La réforme a entraîné une baisse massive de l’accès aux parcours scientifiques, particulièrement importante pour les filles. Elle est assortie d’une perte de polyvalence qui réduit d’autant les possibilités d’études supérieures.
Le Groupe de réflexion sur la formation scientifique, le collectif Math & Sciences s’inquiète, dans une tribune au « Monde », du net recul des nouvelles inscriptions en cycles d’ingénieurs, alors qu’il n’y a jamais eu autant de besoins
Malgré les alertes répétées sur les conséquences délétères de cette organisation, aucune correction systémique n’a été proposée. Le déficit de formation scientifique perdure donc au lycée alors que les besoins s’accroissent, en particulier dans les métiers exigeant un haut niveau de compétences scientifiques et technologiques.

L’étude de l’effet de la réduction massive de l’accès aux sciences au lycée sur les études supérieures devient cruciale pour évaluer la capacité du pays à relever les enjeux sociaux, environnementaux, technologiques et économiques actuels.

L’ampleur de ce décrochage rend indispensable une analyse des principales causes possibles. Entre 2020 et 2023, trois bouleversements peuvent être identifiés : la réforme du lycée, qui a entraîné la chute des effectifs de bacheliers scientifiques diplômés à partir de 2021 ; la transformation des DUT en BUT, qui concerne pour la première fois les bacheliers 2021 ; et la crise sanitaire de mars 2020 à juillet 2021.

Un nouveau gouvernement : pour quoi faire ?

Un nouveau gouvernement :  pour quoi faire   ?

Évidemment d’un point de vue institutionnel et politique, l’absence d’un gouvernement constitue un problème qui pourrait d’ailleurs déboucher sur une crise institutionnelle en mettant notamment en cause le mode de désignation des députés voire la présence de Macron . La question se pose quand même de l’intérêt réel d’un gouvernement. D’ailleurs Darmanin a constaté avec malice que les choses allaient pas plus mal sans gouvernement officiel ! De toute manière en l’état des rapports de force, c’est-à-dire la division en trois camps totalement opposés à l’assemblée nationale , aucune majorité n’est possible sauf pour une motion de censure destinée à abattre un nouveau gouvernement. Pour la démolition il y a possibilité d’union mais pas pour la construction.

 

Notons surtout que les marges d ‘ action du nouveau gouvernement seront très réduites sur la question du budget. Il faut en effet réduire le déficit et la dette en même temps. Une dette abyssale qui sans plan d’amortissement même à long terme nous conduira sans doute sur le chemin de la Grèce. Nous empruntons en effet assez logiquement pour les investissements mais malheureusement aussi pour le fonctionnement ; bref pour faire tourner la boutique de l’État notamment payer salaires, allocations  et pensions. Le budget 2025 devra forcément ressembler à celui de 2024 avec au minimum une bonne dizaine de milliards d’économies au moins . Cette perspective va rencontrer des oppositions très fortes et sans doute justifier des motions de censure qui vont balayer le nouveau gouvernement. Heureusement juridiquement en cas de crise grave on peut toujours reconduire le budget précédent dans ses montants.

En l’état des divisions, il ne faut guère espérer qu’il y aura d’autres débats fondamentaux à l’Assemblée nationale peut-être seulement quelques lois de portée assez marginale et encore. En fait, le pays risque d’être géré tout simplement par l’administration. Ce qui est déjà largement le cas actuellement; dans les faits les politiques parlent mais l’administration gère de façon forcément technocratique et centralisée. Les inflexions politiques sont toujours à la marge.

Il faut en effet en cas de nouvelles lois sortirent aussi les décrets et les circulaires et la plupart des lois sont mal appliquées voire pas du tout tout. Avant de prévoir une nouvelle flambée de lois dites structurelles, on ferait mieux de procéder à un audit généralisé du dispositif législatif existant. Au lieu de cela, on promet évidemment la lune sans savoir d’ailleurs assez souvent de quoi on parle faute de concertation avec les corps intermédiaires et les organisations représentatives.

Bref le paysage politique relève surtout d’une forme d’agitation théâtrale et la France ne souffrirait peut-être pas d’une absence de gouvernement pendant une période d’une année par exemple.
On entend déjà les cris sur  les atteintes à la démocratie de la part de ceux qui sont surtout des professionnels de la politique qui cadenassent la démocratie  !

Hormis concernant le vote du budget,  il ne se passera rien à l’Assemblée nationale. On pourrait utilement mettre au silence les députés pendant un an sinon on va encore subir leurs bavardages contradictoires, démagogiques et fatigants. Et le même silence de Macron pendant une période ne traumatiserait   personne en attendant les prochaines élections législatives de l’été 2025.

 

 

Un nouveau gouvernement : pour faire quoi ?

Un nouveau gouvernement :  pour faire quoi  ?

Évidemment d’un point de vue institutionnel et politique, l’absence d’un gouvernement constitue un problème qui pourrait d’ailleurs déboucher sur une crise institutionnelle en mettant notamment en cause le mode de désignation des députés. La question se pose quand même de l’intérêt réel d’un gouvernement. D’ailleurs Darmanin a constaté avec malice que les choses allaient pas plus mal sans gouvernement officiel ! De toute manière en l’état des rapports de force c’est-à-dire la division en trois camps totalement opposés à l’assemblée nationale , aucune majorité n’est possible sauf pour une motion de censure destinée à abattre un nouveau gouvernement. Pour la démolition il y a possibilité d’union mais pas pour la construction.

 

Notons surtout que les marges d ‘ action du nouveau gouvernement seront très réduites sur la question du budget. Il faut en effet réduire le déficit et la dette en même temps. Une dette abyssale qui sans plan d’amortissement même à long terme nous conduira sans doute sur le chemin de la Grèce. Nous empruntons en effet assez logiquement pour les investissements mais malheureusement aussi pour le fonctionnement ; bref pour faire tourner la boutique de l’État notamment payer salaires, allocations  et pensions. Le budget 2025 devra forcément ressembler à celui de 2024 avec au minimum une dizaine de milliards d’économies au moins . Cette perspective va rencontrer des oppositions très fortes et sans doute justifier des motions de censure qui vont balayer le nouveau gouvernement. Heureusement juridiquement en cas de crise grave on peut toujours reconduire le budget précédent dans ses montants.

En l’état des divisions, il ne faut guère espérer qu’il y aura d’autres débats fondamentaux à l’Assemblée nationale peut-être seulement quelques lois de portée assez marginale et encore. En fait, le pays risque d’être géré tout simplement par l’administration. Ce qui est déjà largement le cas actuellement; dans les faits les politiques parlent mais l’administration gère de façon forcément technocratique et centralisée. Les inflexions politiques sont toujours à la marge.

Il faut en effet en cas de nouvelles lois sortirent aussi les décrets et les circulaires et la plupart des lois sont mal appliquées voire pas du tout tout. Avant de prévoir une nouvelle flambée de lois dites structurelles, on ferait mieux de procéder à un audit généralisé du dispositif législatif existant. Au lieu de cela, on promet évidemment la lune sans savoir d’ailleurs assez souvent de quoi on parle faute de concertation avec les corps intermédiaires et les organisations représentatives.

Bref le paysage politique relève surtout d’une forme d’agitation théâtrale et la France ne souffrirait peut-être pas d’une absence de gouvernement pendant une période d’une année par exemple.
On entend déjà les cris sur  les atteintes à la démocratie de la part de ceux qui sont surtout des professionnels de la politique qui cadenassent la démocratie  !

Hormis concernant le vote du budget,  il ne se passera rien à l’Assemblée nationale. On pourrait utilement mettre au silence les députés pendant un an sinon on va encore subir leurs bavardages contradictoires, démagogiques et fatigants. Et le même silence de Macron pendant une période ne traumatiserait   personne en attendant les prochaines élections législatives de l’été 2025.

 

 

« Pour un gouvernement 100% société civile ! »

« Pour un gouvernement 100% société civile  ! » 

La crise politique actuelle renforce la défiance déjà criante envers les responsables politiques. 85% des jugements des Français sur les politiques sont négatifs, nous apprend la fondation Jean-Jaurès, le Cevipof et l’institut Montaigne dans une étude publiée ce 30 août. Les Français rejettent plus que jamais les partis politiques, dont on a pourtant besoin pour faire vivre notre démocratie. Aucun ne dispose d’une majorité, ni n’a la capacité de participer à une coalition suffisante pour obtenir une majorité. Aucun ne peut espérer appliquer son programme et rien que son programme, même certains continuent à dire le contraire. On peut le regretter (à titre personnel, je le regrette bien évidemment), mais il faut maintenant l’accepter. Et que les partis politiques arrêtent cet entre-soi qui désespère un peu plus chaque jour les citoyen-nes, qui n’ont d’autres solutions que de se résigner à ne plus s’y intéresser.

 

par  Matthieu Orphelin, Ancien député écologiste, la solution passe désormais par « un exécutif entièrement pensé sur la compétence, l’action et la cohérence ». dans La Tribune 

Le nom du prochain locataire de Matignon sera connu dans les heures ou jours à venir. S’il est issu de la classe politique actuelle, il ne pourra satisfaire une majorité de français. Par ses pairs, il sera jugé trop à gauche ou trop à droite, dans une aventure personnelle, et ne disposera en aucun cas de majorité à l’Assemblée. Donc le bazar continuera quelques mois, jusqu’à, sans doute, une prochaine dissolution, dans l’hypothèse où il n’est pas immédiatement censuré.

Une solution serait d’innover en faisait le choix de nommer exclusivement des ministres aujourd’hui dans la société civile, reconnus chacun-e dans son domaine d’intervention. Y compris le Premier ou la Première d’entre eux. Certains d’entre eux pourraient avoir eu par le passé des expériences politiques, pourvu qu’ils en soient aujourd’hui totalement retirés. Il ne s’agirait pas d’un gouvernement d’ouverture, avec quelques noms en tête de gondole, mais d’un exécutif entièrement pensé sur la compétence, l’action et la cohérence. Avec ce gouvernement 100 % société civile, pas de jeux politiques, pas de plans pour 2027, juste l’intérêt général.

Un tel gouvernement pourrait contribuer à redonner confiance aux citoyennes et aux citoyens. Pour illustrer mon propos, prenons quelques noms en exemples (qui, j’espère, me pardonneront, je ne les ai évidemment pas consultés).

Imaginez un gouvernement où Laurence Tubiana sera à la transition climatique, Jean-Louis Borloo à la cohésion nationale, Valérie Masson-Delmotte à l’enseignement supérieur et la recherche, Tony Estanguet aux sports, Dominique Méda au Travail, Didier Migaud aux Comptes publics, Cécile Duflot aux solidarités, Thomas Jolly à la Culture, Christophe Robert au logement, Selma Mahfouz aux retraites, Emmanuel Faber à l’économie, Delphine Ernotte aux médias et la démocratie participative, Jean-Pisany Ferry au budget et aux investissements, Catherine Guillouard aux entreprises et à l’emploi durable, Dominique de Villepin aux Affaires Etrangères… Qui pourrait vouloir le censurer a priori, à part le RN et les Ciottistes ? Qui pourrait douter de ses compétences ?

Il ne s’agit en rien de gommer les blocs politiques. Les batailles politiques, dont on a besoin dans une démocratie, se feront à l’Assemblée nationale et au Sénat, revivifiant au passage notre parlementarisme. Pour arbitrer les options proposées par le gouvernement, texte par texte, mais aussi par les journées d’initiative parlementaire dont on pourrait demander qu’elles soient plus nombreuses. L’exécutif trouverait ainsi un nouveau rôle d’animation des débats et pourrait préparer en amont les débats parlementaires, en travaillant avec toutes les forces républicaines.

Cela serait tout sauf un gouvernement purement technique. Je le vois chaque jour : la société civile fait elle aussi de la politique, à sa façon et en permanence, en s’organisant dans des coalitions larges et en trouvant les consensus que les partis politiques échouent à atteindre. Elle connait les mesures les plus utiles et les blocages qu’il faudrait lever dans chaque domaine.

Ce gouvernement pourrait commencer par des textes courts, centrés sur les priorités pour les Françaises et les Français. Thème par thème, deux ou trois mesures consensuelles puis une option forte qui sera tranchée par les parlementaires. Prenons quelques exemples. Sur les déserts médicaux, qui pourrissent la vie de millions d’entre nous, un travail transpartisan a depuis longtemps identifié des mesures d’urgences consensuelles ; la régulation de l’installation des nouveaux médecins, mesure clivante, pourrait quant à elle être tranchée au parlement… Dans un texte (ou un PLFR) sur le pouvoir d’achat, des accords de branche on un renforcement de l’intéressement salarial trouveront un large soutien et le relèvement du SMIC, sujet hautement clivant politiquement parlant, être arbitré par les votes des deux chambres.

Sur la fiscalité juste, un impôt sur les superprofits commence à convaincre et pourrait être dessiné par l’exécutif, les parlementaires arbitreront le niveau idoine et sa durée dans le temps. Par ailleurs, les groupes parlementaires auront aussi enfin plus de places pour leurs propositions de loi… Texte par texte, les majorités se feront, et les rôles entre l’exécutif et le législatif seront enfin rééquilibrés. Quant au budget 2025, qui se prépare dans un timing et des conditions dégradées jamais vues, je suis convaincu que des ministres déjà connaisseurs de leurs sujets et des priorités sauront, mieux que d’autres, agir dès début septembre pour le préparer du mieux possible et sortir des lettres de cadrage actuelles (qui sont plus qu’insuffisantes, notamment sur l’écologie).

Voilà donc une proposition pour sortir du chaos. Ayons bien en tête que, malheureusement, contre le RN et ses tristes alliés, le front républicain ne marchera pas à chaque fois. 22 % des Français regrettent déjà d’avoir joué le jeu aux dernières législatives. Et 45 % déclarer penser que c’est d’abord une tactique des forces politiques pour garder le pouvoir.

Alors, partis et responsables politiques, à vous de jouer et de faire confiance à la société civile pour sortir de la crise !

Un nouveau gouvernement : mais pour quoi faire vraiment ?

Un nouveau gouvernement : mais pour quoi faire ?

Évidemment d’un point de vue institutionnel et politique, l’absence d’un gouvernement constitue un problème qui pourrait d’ailleurs déboucher sur une crise institutionnelle en mettant notamment en cause le mode de désignation des députés. La question se pose quand même de l’intérêt réel d’un gouvernement. D’ailleurs Darmanin a constaté avec malice que les choses allaient pas plus mal sans gouvernement officiel ! De toute manière en l’état des rapports de force c’est-à-dire la division en trois camps totalement opposés à l’assemblée nationale , aucune majorité n’est possible sauf pour une motion de censure destinée à abattre un nouveau gouvernement. Pour la démolition il y a possibilité d’union mais pas pour la construction.

 

Notons surtout que les marges d ‘ action du nouveau gouvernement seront très réduites sur la question du budget. Il faut en effet réduire le déficit et la dette en même temps. Une dette abyssale qui sans plan d’amortissement même à long terme nous conduira sans doute sur le chemin de la Grèce. Nous empruntons en effet assez logiquement pour les investissements mais malheureusement aussi pour le fonctionnement ; bref pour faire tourner la boutique de l’État notamment payer salaires, allocations  et pensions. Le budget 2025 devra forcément ressembler à celui de 2024 avec au minimum une dizaine de milliards d’économies au moins . Cette perspective va rencontrer des oppositions très fortes et sans doute justifier des motions de censure qui vont balayer le nouveau gouvernement. Heureusement juridiquement en cas de crise grave on peut toujours reconduire le budget précédent dans ses montants.

En l’état des divisions, il ne faut guère espérer qu’il y aura d’autres débats fondamentaux à l’Assemblée nationale peut-être seulement quelques lois de portée assez marginale et encore. En fait, le pays risque d’être géré tout simplement par l’administration. Ce qui est déjà largement le cas actuellement; dans les faits les politiques parlent mais l’administration gère de façon forcément technocratique et centralisée. Les inflexions politiques sont toujours à la marge.

Il faut en effet en cas de nouvelles lois sortirent aussi les décrets et les circulaires et la plupart des lois sont mal appliquées voire pas du tout tout. Avant de prévoir une nouvelle flambée de lois dites structurelles, on ferait mieux de procéder à un audit généralisé du dispositif législatif existant. Au lieu de cela, on promet évidemment la lune sans savoir d’ailleurs assez souvent de quoi on parle faute de concertation avec les corps intermédiaires et les organisations représentatives.

Bref le paysage politique relève surtout d’une forme d’agitation théâtrale et la France ne souffrirait peut-être pas d’une absence de gouvernement pendant une période d’une année par exemple.
On entend déjà les cris sur  les atteintes à la démocratie de la part de ceux qui sont surtout des professionnels de la politique  !

 

Un patronat trop autoritaire et trop hiérarchique

Un patronat trop autoritaire et trop hiérarchique

Les recherches menées auprès des employés des entreprises françaises révèlent que beaucoup perçoivent leurs managers comme autoritaires et hiérarchiques. Seule la moitié des salariés ont le sentiment de pouvoir influer sur les décisions importantes de l’entreprise, contre 85 % dans les pays scandinaves. De plus, seuls 17 % estiment avoir été consultés et écoutés avant un grand changement organisationnel dans leur travail. En d’autres termes, ils estiment avoir peu d’influence sur les décisions prises au sein de l’entreprise et même au sein de leurs propres équipes. Ce manque d’autonomie perçue peut être attribué à des raisons aussi diverses que des héritages historiques, un système éducatif perçu comme élitiste ou encore la financiarisation croissante de l’économie.

 

par 

Professor of Behavioral Sciences, IÉSEG School of Management dans The Conversation

La situation est d’autant plus critique que les leaders d’entreprises françaises doivent relever d’autres défis, à commencer par la nécessaire embauche de candidats qualifiés ? Selon une étude récente de la Banque de France, presque la moitié des entreprises font face à des problèmes de recrutement. Parmi les raisons avancées pour expliquer ces difficultés figurent des aspects liés à la culture d’entreprise et les ressources humaines, comme les pratiques de ressources humaines et la qualité de la gestion. L’enjeu est d’autant plus stratégique à une époque où d’autres possibilités sont ouvertes aux professionnels, de la création d’entreprises, start-up comprises, au travail comme consultant et toutes les nouvelles formes offertes par l’auto entrepreneuriat volontaire…

Tous ces défis révèlent, si on en doutait encore, l’importance du rôle des leaders au sein des entreprises françaises non seulement pour motiver leurs employés, mais aussi pour attirer des talents hautement qualifiés. Identifier le style de leadership le plus approprié à cette mission est ainsi essentiel, car différents styles peuvent générer différents impacts sur les équipes et être bénéfiques dans des contextes spécifiques.

Des recherches du Business Roundtable, 2019 indiquent qu’il existe une demande croissante pour un leadership centré sur leurs travailleurs. Ce mouvement s’amplifie à mesure que les organisations modernes sont incitées à assumer des responsabilités plus larges envers de multiples parties prenantes. Cette tendance suggère que les organisations tiennent de plus en plus leurs leaders pour responsables des obligations sociales envers les employés et les autres personnes influencées par l’entreprise.

Les recherches sur le comportement organisationnel ont déjà mis en évidence deux styles de leadership qui peuvent être essentiels pour optimiser la performance des équipes : l’éthique et l’authentique. Selon les travaux que j’ai menés avec la professeure de leadership Urszula Lagowska de Neoma France et d’autres collègues, ces deux styles de leadership sont largement reconnus pour leur efficacité à promouvoir un environnement de travail productif, en se basant sur des valeurs morales d’éthique et d’authenticité. Cette vision est soutenue par des études menées par le professeur James Lemoine, qui montrent un intérêt croissant pour les formes de leadership, moral et éthique, authentique et de service au XXIe siècle. Les styles éthique et authentique présentent des comportements moraux distincts, lesquels influencent directement la relation des leaders et leurs équipes.

Le style de leadership éthique produit de bons résultats en termes d’engagement. Il implique que les leaders démontrent des comportements appropriés à travers leurs actions personnelles, leurs relations interpersonnelles et en encourageant ces comportements par une communication ouverte, des encouragements positifs et des décisions justes.

Cela signifie agir comme un modèle, traiter les autres avec respect et promouvoir un environnement où les normes éthiques sont valorisées et renforcées activement. En d’autres termes, les leaders éthiques, non seulement, montrent la voie avec leurs actions, mais ils renforcent également ces valeurs à travers une communication ouverte et des décisions équitables. Le leader éthique agit ainsi à la fois comme une « personne morale », maintenant la justice et l’honnêteté dans les relations avec les collaborateurs, et comme un « manager moral », modélisant et renforçant des comportements désirés et normativement appropriés.

Le leadership éthique met également l’accent sur l’importance des normes communautaires, promouvant la similitude entre les membres du groupe et réduisant les préoccupations de discrimination. Les défenseurs du leadership éthique soutiennent que les leaders éthiques sont des modèles crédibles qui exemplifient les attitudes et comportements éthiques désirés par leurs collaborateurs, récompensant la conduite éthique et appliquant des conséquences pour ceux qui ne respectent pas les normes. Ce style de leadership combine un caractère moral cohérent avec le respect des normes organisationnelles et culturelles.

En résumé, les leaders éthiques ont pour objectif explicite d’améliorer le comportement moral de leurs collaborateurs en définissant clairement les actions acceptables et en mettant en place des systèmes de récompense et de correction. Par exemple, le leader éthique clarifie les attentes et les récompenses pour ceux qui atteignent ces objectifs de la meilleure manière. En d’autres termes, c’est une approche à la fois stricte, centrée sur les règles, mais qui évite les grandes surprises et met en évidence l’équité dans le traitement des différents employés.

Contrairement au leadership éthique, les leaders authentiques se concentrent sur l’authenticité personnelle et la « boussole morale interne » de chaque individu. Ils valorisent un sens distinct de l’identité et réduisent ainsi la menace perçue en promouvant, par exemple, l’affirmation de soi des candidats lors des processus de recrutement. Alors que le leadership éthique se préoccupe de la conformité aux attentes externes, le leadership authentique met l’accent sur la conscience de soi, l’autorégulation et la cohérence personnelle du leader, modélisant ces caractéristiques pour les collaborateurs.

Les leaders authentiques sont ainsi définis comme des individus qui ont atteint des niveaux élevés d’authenticité en comprenant leurs propres croyances, valeurs et identités, agissant de manière transparente et cohérente avec ces principes dans leurs interactions avec les autres. Ils promeuvent un traitement juste, l’équité et la responsabilité au sein de l’équipe, s’engageant activement dans le développement de leur propre concept de soi à travers la conscience de soi, l’autorégulation et les comportements positifs autorégulés, inspirant les suiveurs à faire de même. Par exemple, un manager qui favorise activement le dialogue ouvert et qui récompense les comportements appropriés encourage ses collaborateurs à adopter ces mêmes valeurs, créant ainsi une culture d’intégrité et de responsabilité au sein de l’équipe.

En résumé, les leaders authentiques prennent des décisions morales basées sur leur propre sens de ce qui est bien, sans être influencés par les attentes extérieures. Ils offrent aux employés des éléments qui renforcent leur propre identité, favorisant ainsi une culture d’entreprise inclusive. Les leaders authentiques jouent un rôle essentiel en aidant leurs collaborateurs à se développer personnellement et professionnellement.

Pour les entreprises françaises confrontées à ces défis, investir dans un leadership éthique et authentique représente une stratégie de gestion judicieuse. Ces approches de leadership proposent des pratiques concrètes qui peuvent transformer positivement la dynamique organisationnelle, renforcer l’engagement des employés et améliorer l’attractivité de l’entreprise pour les talents qualifiés.

En favorisant un environnement où les employés se sentent valorisés et ont une vraie voix dans les décisions stratégiques, ces leaders contribuent non seulement à un environnement de travail plus épanouissant, mais également à améliorer la satisfaction des employés, les faisant se sentir plus impliqués dans les décisions de l’entreprise et y participant activement. De plus, ils renforcent l’attractivité de l’entreprise pour les candidats hautement qualifiés.

Emploi : Un CDD de Premier ministre de courte durée

Emploi : Un CDD de Premier ministre de courte durée

 

La multiplication des candidatures pour le poste de Premier ministre peut légitimement surprendre. Juridiquement en effet,  il n’y a pas d’avis d’ouverture de poste. C’est le président qui nomme le ministre et non les candidats qui proposent voire veulent imposer leur nom. Pourtant le poste sera sans doute très temporaire une sorte de CDD de courte durée. Il y a malgré tout de nombreuses propositions dans le clergé politique qui ne manque pas de clercs désœuvrés et toujours à la recherche d’une petite pige comme par exemple Ségolène Royal qui aura été candidate à peu près à tout. Dès lors, pourquoi ne pas ouvrir le poste de premier ministre à toute la population pour rajouter de la confusion au ridicule de la conjoncture politique.

On objectera juste titre que certains responsables nationaux au contraire fuient  leur responsabilité et ne veulent pas se griller dans une fonction dangereuse et très provisoire. C’est notamment le cas du Rassemblement national qui observe dans l’attente d’une nouvelle consultation nationale notamment celle des présidentielles. Même chose chez les Républicains où Vauquiez ne veut surtout pas se mouiller promettant seulement un soutien mou mais pas de participation.

En réalité c’est un peu la même chose dans la gauche incapable de faire émerger un responsable national et qui va chercher une énarque inexpérimentée, psychorigide et ésotérique pour faire semblant de réclamer le pouvoir. Bref, la France est plongée dans une sorte de farce politique à laquelle le président participe également en donnant l’impression, lui, de détenir un pouvoir qu’il a pourtant perdu dans les urnes et dans l’opinion. Du coup,  la solution pourrait bien une nouvelle fois se trouver dans le recrutement d’un technocrate issu de la haute administration d’autant plus que c’est cette dernière qui pour l’essentiel dirige déjà le pays. Les politiques actuelles comme les canards sans tête pourront continuer de s’agiter médiatiquement en promettant la lune.

Un nouveau gouvernement : mais pour quoi faire ?

Un nouveau gouvernement : mais pour quoi faire ?

Évidemment d’un point de vue institutionnel et politique, l’absence d’un gouvernement constitue un problème qui pourrait d’ailleurs déboucher sur une crise institutionnelle en mettant notamment en cause le mode de désignation des députés. La question se pose quand même de l’intérêt réel d’un gouvernement. D’ailleurs Darmanin a constaté avec malice que les choses allaient pas plus mal sans gouvernement officiel ! De toute manière en l’état des rapports de force c’est-à-dire la division en trois camps totalement opposés à l’assemblée nationale , aucune majorité n’est possible sauf pour une motion de censure destinée à abattre un nouveau gouvernement. Pour la démolition il y a possibilité d’union mais pas pour la construction.

 

Notons surtout que les marges d ‘ action du nouveau gouvernement seront très réduites sur la question du budget. Il faut en effet réduire le déficit et la dette en même temps. Une dette abyssale qui sans plan d’amortissement même à long terme nous conduira sans doute sur le chemin de la Grèce. Nous empruntons en effet assez logiquement pour les investissements mais malheureusement aussi pour le fonctionnement ; bref pour faire tourner la boutique de l’État notamment payer salaires, allocations  et pensions. Le budget 2025 devra forcément ressembler à celui de 2024 avec au minimum une dizaine de milliards d’économies au moins . Cette perspective va rencontrer des oppositions très fortes et sans doute justifier des motions de censure qui vont balayer le nouveau gouvernement. Heureusement juridiquement en cas de crise grave on peut toujours reconduire le budget précédent dans ses montants.

En l’état des divisions, il ne faut guère espérer qu’il y aura d’autres débats fondamentaux à l’Assemblée nationale peut-être seulement quelques lois de portée assez marginale et encore. En fait, le pays risque d’être géré tout simplement par l’administration. Ce qui est déjà largement le cas actuellement; dans les faits les politiques parlent mais l’administration gère de façon forcément technocratique et centralisée. Les inflexions politiques sont toujours à la marge.

Il faut en effet en cas de nouvelles lois sortirent aussi les décrets et les circulaires et la plupart des lois sont mal appliquées voire pas du tout tout. Avant de prévoir une nouvelle flambée de lois dites structurelles, on ferait mieux de procéder à un audit généralisé du dispositif législatif existant. Au lieu de cela, on promet évidemment la lune sans savoir d’ailleurs assez souvent de quoi on parle faute de concertation avec les corps intermédiaires et les organisations représentatives.

Bref le paysage politique relève surtout d’une forme d’agitation théâtrale et la France ne souffrirait peut-être pas d’une absence de gouvernement pendant une période d’une année par exemple.
On entend déjà les cris sur  les atteintes à la démocratie de la part de ceux qui sont surtout des professionnels de la politique !

 

Offre d’emploi: Un CDD de Premier ministre de courte durée

Offre d’emploi: Un CDD de Premier ministre de courte durée

 

La multiplication des candidatures pour le poste de Premier ministre peut légitimement surprendre. Juridiquement en effet,  il n’y a pas d’avis d’ouverture de poste. C’est le président qui nomme le ministre et non les candidats qui proposent voire veulent imposer leur nom. Pourtant le poste sera sans doute très temporaire une sorte de CDD de courte durée. Il y a malgré tout de nombreuses propositions dans le clergé politique qui ne manque pas de clercs désœuvrés et toujours à la recherche d’une petite pige comme par exemple Ségolène Royal qui aura été candidate à peu près à tout. Dès lors pourquoi ne pas ouvrir le poste de premier ministre à toute la population pour rajouter de la confusion au ridicule de la conjoncture politique.

On objectera juste titre que certains responsables nationaux au contraire fuient  leur responsabilité et ne veulent pas se griller dans une fonction dangereuse et très provisoire. C’est notamment le cas du Rassemblement national qui observe dans l’attente d’une nouvelle consultation nationale notamment celle des présidentielles. Même chose chez les Républicains où Vauquiez ne veut surtout pas se mouiller promettant seulement un soutien mou mais pas de participation.

En réalité c’est un peu la même chose dans la gauche incapable de faire émerger un responsable national et qui va chercher une énarque inexpérimentée et ésotérique pour faire semblant de réclamer le pouvoir. Bref, la France est plongée dans une sorte de farce politique à laquelle le président participe également en donnant l’impression, lui, de détenir un pouvoir qu’il a pourtant perdu dans les urnes et dans l’opinion. Du coup,  la solution pourrait bien une nouvelle fois se trouver dans le recrutement d’un technocrate issu de la haute administration d’autant plus que c’est cette dernière qui pour l’essentiel dirige déjà le pays. Les politiques actuelles comme les canards sans tête pourront continuer de s’agiter médiatiquement en promettant la lune.

Sarko veut un Premier ministre de droite !

Sarko veut un Premier ministre de droite

 

Sarkozy apporte aussi son grain de sel (… ou de sable) dans la crise qui secoue la France. D’une certaine manière, il complique encore un peu plus une situation déjà assez inextricable. Certes ce constat d’une triple crise financière, sociale et politique est assez juste mais la solution consistant à mettre en place un ministre de droite paraît curieuse quand on sait que les Républicains- auxquels il fait forcément allusion- n’ont qu’une quarantaine de députés. La question n’est pas tellement celle d’un premier ministre d’ailleurs mais de trois camps politiques  complètement irréconciliables, donc celle du programme et de l’introuvable majorité à l’assemblée.

LE FIGARO.- Cela fait 45 jours que la France n’a plus de gouvernement de plein exercice. Emmanuel Macron tarde-t-il à nommer un premier ministre ?

Nicolas SARKOZY.- A-t-on vraiment pris conscience de la gravité de la situation de notre pays ? La France est face à trois crises simultanées qui peuvent exploser soit en même temps, soit successivement. La première, c’est le risque d’une crise financière. Compte tenu de la dette de la France, de ses déficits et de ses dépenses trop importantes, je ne pense pas qu’il soit prudent de rester sans gouvernement ni ministre des Finances avec le risque en prime de ne pas avoir de budget ! Il y a ensuite une possibilité de crise sociale, qui est une tradition française. Il y a beaucoup d’exemples dans notre histoire récente de conflits sociaux qui ont dégénéré. Enfin, une crise politique. Un mois et demi sans gouvernement, après une dissolution dont je persiste à dire qu’elle a été une erreur, et une désintégration de tous les partis démocratiques qui n’ont jamais été aussi divisés. La France est vraiment au bord d’un précipice. De surcroît, l’extrême-gauche dans notre pays ne veut pas gouverner. Il s’agit bien davantage d’une tentative de coup d’État de La France insoumise que d’une volonté d’alternance démocratique face à une situation parlementaire impossible à dénouer. C’est peu de dire que les motifs d’inquiétude sont nombreux.

 

 

Un premier ministre de gauche…. mais social-démocrate

Un  premier ministre de gauche…. mais social-démocrate

On comprend évidemment que les représentants de la droite républicaine soient ressortis particulièrement déçus de leur entretien avec le président de la république. En effet ce dernier à demi-mot leur a laissé entendre qu’il pourrait nommer un responsable de gauche comme premier ministre et en plus en leur demandant leur soutien.

D’où la colère de Laurent Wauquiez qui ne veut surtout pas faire du en même temps et préserver ses chances pour 2027 en évitant de se mouiller.

De toute manière par déduction,  il ne reste plus que le camp de gauche pour trouver un premier ministre. Le rassemblement national s’est mis à l’écart et observe avec l’objectif d’un un échec du gouvernement et surtout les prochaines élections. La droite classique vient de signifier une fin de non-recevoir au président.

Le nouveau Front populaire est maintenant mis en jeu par son incapacité à envisager la moindre majorité. Reste donc la gauche. Mais sans doute pas n’importe laquelle mais vraisemblablement un social démocrate qui par ailleurs aura l’expérience des responsabilités au plus haut niveau. Il n’est en effet pas question de prendre un socialiste qui défendrait encore le programme du NFP irresponsable  et inspiré par les insoumis.

Selon les informations de BFMTV, Emmanuel Macron a tenté de convaincre les représentants de la droite – Bruno Retailleau, Annie Genevard et Laurent Wauquiez – de se rallier à une coalition gouvernementale qui pourrait être dirigé par un social-démocrate qui devra surtout éviter une motion de censure à défaut de rassembler vraiment.

Vers un premier ministre de gauche mais social-démocrate

Vers un premier ministre de gauche mais social-démocrate

On comprend évidemment que les représentants de la droite républicaine soient ressortis particulièrement déçus de leur entretien avec le président de la république. En effet ce dernier à demi-mot leur a laissé entendre qu’il pourrait nommer un responsable de gauche comme premier ministre et en plus en leur demandant leur soutien.

D’où la colère de Laurent Wauquiez qui ne veut surtout pas faire du en même temps et préserver ses chances pour 2027 en évitant de se mouiller.

De toute manière par déduction,  il ne reste plus que le camp de gauche pour trouver un premier ministre. Le rassemblement national s’est mis à l’écart et observe avec l’objectif d’un un échec du gouvernement et surtout les prochaines élections. La droite classique vient de signifier une fin de non-recevoir au président.

Le nouveau Front populaire est maintenant mis en jeu par son incapacité à envisager la moindre majorité. Reste donc la gauche. Mais sans doute pas n’importe laquelle mais vraisemblablement un social démocrate qui par ailleurs aura l’expérience des responsabilités au plus haut niveau. Il n’est en effet pas question de prendre un socialiste qui défendrait encore le programme du NFP irresponsable  et inspiré par les insoumis.

Selon les informations de BFMTV, Emmanuel Macron a tenté de convaincre les représentants de la droite – Bruno Retailleau, Annie Genevard et Laurent Wauquiez – de se rallier à une coalition gouvernementale qui pourrait être dirigé par un social-démocrate qui devra surtout éviter une motion de censure à défaut de rassembler vraiment.

Un gouvernement NFP enterré par Macron

Un gouvernement NFP enterré par Macron

 

Cette fois Macron a clairement enterré toute perspective de gouvernement de gauche NF P. En cause, l’instabilité politique qui se serait installée dans le pays puisque la plupart des autres forces politiques aurait rapidement dégainé une motion de censure.

Cela d’autant plus que le programme du NFP dont l’objet principal était d’empêcher le rassemblement national d’arriver pouvoir-objectif atteint- ne pouvait en aucun cas constituer une plate-forme de gouvernement. S’y ajoutaient évidemment les contradictions internes à la gauche et l’impossibilité de trouver un leader commun au point d’aller chercher une énarque inconnue dans le seul fait d’armes aura été de creuser un peu plus le déficit de la Ville de Paris.

Ceci étant, Macron se retrouve toujours pris dans les mailles du filet de la dissolution qui n’a a pu accoucher de la moindre majorité relative crédible encore moins d’une majorité absolue. Le nouveau gouvernement, sans doute du centre avec des débauchages, sera en permanence sous la menace d’une motion de censure. Bref la crise est loin d’être terminée

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