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Service national universel pour tous: encore un mensonge

Service national universel pour tous: encore un mensonge

Service national universel : toujours aussi ridicule

Dans sa nature, dans son ampleur et dans ses modalités, le service national dit universel est toujours aussi ridicule. C’est un mensonge, il ne concerne qu’une partie infime de la population ensuite la généralisation supposée paraît complètement illusoire notamment faute de moyens. Pourtant la secrétaire d’État à la jeunesse remet à l’ordre du jour le projet de généralisation.

Dans une interview au média Brut, la secrétaire d’État chargée de la jeunesse et du SNU Prisca Thévenot a reconfirmé cette volonté de Généralisation.

La généralisation et l’obligation tiennent cependant du serpent de mer. Dès 2020, le gouvernement annonçait la généralisation de son programme pour l’horizon 2024.

Le service national dit universel n’aura impliqué selon les années que 10 000 à 20 000 jeunes alors qu’il y a 800 000 jeunes concernés chaque année. Soit aussi un coût de 2 milliards par an. Et surtout un contenu qui relève davantage de la colonie de vacances ou du scoutisme que du service militaire

Le projet avait finalement été enterré par le gouvernement durant le mouvement contre la réforme des retraites, celui-ci souhaitant « rajouter un ingrédient dans un cocktail explosif » en plein mouvement social, comme l’expliquait un conseiller ministériel à BFMTV.com.

Pourtant la secrétaire d’État confirme l’objectif de la généralisation du dispositif mais ajoute-t-elle avec prudence: « Il n’y aurait rien de pire que de forcer un jeune à aller faire le SNU, ce serait contre-productif », assurait-elle le 4 août dernier.

Bref, le service ne sera donc pas obligatoire, ni national, ni universel et ni militaire !

Croissance verte : un concept douteux ?

Croissance verte : un concept douteux ?


Pour son discours sur l’état de l’Union Européenne la semaine dernière, Ursula von der Leyen, cheffe de la Commission européenne, n’a pas dévié de sa ligne habituelle. Décrivant sa vision d’une Europe économiquement dynamique et durable à l’ère du changement climatique, elle a appelé l’UE à accélérer le développement du secteur des technologies propres, « de l’éolien à l’acier, des batteries aux véhicules électriques ». « En ce qui concerne le Green Deal européen, nous nous en tenons à notre stratégie de croissance », a-t-elle conclu. Rien de très révolutionnaire, en somme. La notion de croissance verte, c’est-à-dire l’idée que les objectifs environnementaux peuvent être alignés sur une croissance économique continue – reste l’orthodoxie économique commune à de grandes institutions telles que la Banque mondiale et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

par

Ivan Savin
Associate Professor of Business Analytics at ESCP Business School, Madrid campus & Research Fellow at ICTA-UAB, ESCP Business School

Lewis King
Lecturer in climate policy and green economics, Universitat Autònoma de Barcelona dans the conversation

L’OCDE a quant à elle promis de « renforcer leurs efforts pour poursuivre des stratégies de croissance verte […], en reconnaissant que la croissance verte et la croissance peuvent aller de pair », tandis que la Banque mondiale a appelé à une « croissance verte inclusive » où « l’écologisation de la croissance est nécessaire, efficace et abordable ».

Dans son Green Deal européen, l’UE a défini la croissance verte comme « une base pour soutenir les niveaux d’emploi et garantir les ressources nécessaires à l’augmentation du bien-être public […] en transformant la production et la consommation de manière à concilier l’augmentation du PIB avec les limites environnementales. »
En dépit de ce consensus au niveau des organisations, notre nouvelle enquête menée auprès de près de 800 chercheurs en politique du Climat du monde entier révèle, elle, un scepticisme généralisé à l’égard de ce concept de croissance verte dans les pays à revenu élevé, avec notamment de plus en plus d’ouvrages affirmant que ce principe n’est ni viable ni souhaitable. Au lieu de cela, d’autres paradigmes post-croissance, dont la « décroissance » et l’« acroissance » ( agrowth en Anglais ) gagnent du terrain.

La « Décroissance » est une école de pensée proposant une réduction planifiée de la consommation matérielle dans les pays riches afin de créer des sociétés plus durables et plus équitables. De leur côté, les partisans de « l’acroissance » choisissent d’adopter une vision neutre de la croissance économique, et de se concentrer sur la réalisation de la durabilité indépendamment des fluctuations du PIB.

Pour résumer, les deux positions se montrent donc sceptiques à l’égard du paradigme prédominant de la « croissance verte », la décroissance représentant cependant une vision plus critique de la croissance économique.

Une grande partie du débat porte sur le concept de « découplage » (decoupling en anglais), c’est-à-dire sur la question de savoir si l’économie peut croître sans que la dégradation de l’environnement ou les émissions de gaz à effet de serre n’augmentent en conséquence. Il s’agit d’une rupture du lien historique entre la croissance du PIB et ses effets néfastes sur l’environnement. Pour que la croissance verte soit réussie, il faut un découplage absolu plutôt relatif. En d’autres termes, les émissions doivent diminuer au cours de la croissance économique, et non simplement croître plus lentement.

Les partisans de la croissance verte affirment que le découplage absolu est réalisable à long terme, bien que les avis soient partagés sur la question de savoir si la croissance économique sera affectée à court terme. Les partisans de la décroissance critiquent le fait que le découplage absolu est réalisable à l’échelle mondiale et peut être atteint au rythme rapide requis pour rester dans les limites des objectifs de l’Accord de Paris. Une étude récente a révélé que les taux actuels de découplage dans les pays à revenu élevé sont loin d’être suffisants pour limiter le réchauffement de la planète à un niveau nettement inférieur à 2 °C, comme le prévoit l’accord de Paris.

La position des partisans de l’accroissance se traduit elle par des points de vue plus mitigés et intermédiaires sur le débat sur le découplage. Certains affirment que le découplage est potentiellement plausible avec les bonnes politiques, mais qu’il faut se concentrer sur les politiques plutôt que sur les objectifs, car cela revient à confondre les moyens et les fins. D’autres soutiennent que le débat est largement hors de propos car le PIB est un mauvais indicateur du progrès sociétal – il existe à cet égard un « paradoxe du PIB » s’étonnant du fait que l’indicateur continue d’être dominant en économie et en politique malgré ses défaillances largement reconnues.

Pauvreté : Un plan très insuffisant

Pauvreté : Un plan très insuffisant

Le plan dit « pactes de solidarités » présentée par la Première ministre fait l’unanimité contre . Ce plan ne comprend que des mesures anecdotiques; Pour la plupart déjà prises et où annoncées, qui ne correspondent pas à l’ampleur de la pauvreté qui affecte aujourd’hui autour de 15 % de la population et près de 10 millions de personnes.

Parmi les mesures la création Lointaine de 200 000 places de crèches d’ici 2030 ou la mise en place d’un « pass colo » pour les élèves de CM2. Il prévoit par ailleurs le renforcement du dispositif « cantine à 1 euro », instauré depuis 2019, et l’extension des petits déjeuners gratuits à l’école.

Le gouvernement entend également lutter contre le non-recours aux prestations sociales. Dès l’été 2024, les demandes RSA commenceront à être pré-remplies dans des départements pilotes.

Bref des mesures souvent connues et finalement assez anecdotiques qui ne correspondent pas à l’enjeu du niveau de pauvreté et à la chute de populations moyennes vers la misère. En cause une inflation qui a surtout affecté les ressources des plus modestes. En effet les prix ont surtout augmenté dans le logement qui représente autour de 23 % du budget des ménages dans l’alimentation 25 %, le transport 15 %, les biens et services 15 %. 60 à 80 % des coûts pour ces catégories ont augmenté de l’ordre 10 % alors que l’inflation moyenne est d’environ 5 %.

Intelligence artificielle : un comité d’experts pour analyser les enjeux

Intelligence artificielle : un comité d’experts pour analyser enjeux et conséquences


Un comité d’experts pour analyser les enjeux et les conséquences de la l’intelligence artificielle. Composé d’une quinzaine de personnalités, dont des chercheurs renommés en IA, il devra remettre sous 6 mois ses recommandations pour aiguiller les politiques du gouvernement.

Présidé par l’économiste Philippe Aghion et Anne Bouverot, présidente du conseil d’administration de l’Ecole Normale Supérieure, ce comité regroupe quelques uns des chercheurs français en IA les plus renommés. Yann Le Cun, l’un des «pères» de l’apprentissage profond (deep learning) et actuel chef de la recherche en IA chez le groupe américain Meta est dans la liste des 15 experts, tout comme Luc Julia (directeur scientifique de Renault et co-concepteur de l’assistant vocal Siri d’Apple) et Joëlle Barral, directrice de la recherche en IA chez Google Deepmind.

«Nous analyserons l’impact de l’intelligence artificielle sur notre économie, l’emploi, la croissance, la lutte contre les inégalités», a commenté Philippe Aghion. «Par ailleurs, nous nous pencherons sur la politique industrielle de l’intelligence artificielle, et comment combler le déficit par rapport aux investissements américains et chinois.» Des recommandations en matière d’éthique et de régulation sont aussi attendues.

En parallèle, une mission sur l’impact de l’IA dans le secteur de la culture, avec des questions cruciales telles que la protection des droits d’auteur et les impacts de ces technologies sur les métiers de la création, a été lancée par le ministère de la Culture. «Nous n’excluons pas d’autres déclinaisons pour creuser des problématiques dans les secteurs de l’éducation ou de la santé», ajoute-t-on à Matignon.

La liste des experts du comité sur l’intelligence artificielle :

Co-présidents: Philippe Aghion, économiste spécialiste de l’innovation et Anne Bouverot, présidente du conseil d’administration de l’ENS

Gilles Babinet, Président du Conseil national du numérique

Joëlle Barral, directrice scientifique chez Google

Alexandra Bensamoun, personnalité qualifiée au Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA)

Nozha Boujemaa, membre du groupement d’experts de haut niveau sur l’IA auprès de la commission européenne

Bernard Charlès, DG de Dassault Systèmes

Luc Julia, expert en intelligence artificielle générative

Yann Le Cun, VP et Chief AI Scientist chez Meta, expert de l’IA générative

Arthur Mensch, fondateur de Mistral

Cédric O, consultant, ancien Secrétaire d’Etat au Numérique

Isabelle Ryl, directrice du Paris Artificial Intelligence Research Institute (PRAIRIE, INRIA)

Franca Salis-Madinier, Secrétaire nationale de la CFDT Cadres en charge de l’Europe, du numérique, de l’intelligence artificielle et de la protection des lanceurs d’alerte.

Martin Tisné, cofondateur de l’OGP

Gaël Varoquaux, chercheur en informatique

Un nouveau- Un  » haut conseil des collectivités locales » : encore un machin !

Un nouveau- Un  » haut conseil des collectivités locales » : encore un machin !

Face à la grogne des collectivités locales qui se voient contraintes d’effectuer de nouvelles missions sont forcément les moyens correspondants, le gouvernement s’en tire à nouveau en créant un nouveau machin intitulé « haut conseil des collectivités locales ». Lee but serait selon Bruno Le Maire lance un Haut Conseil pour apaiser les relations entre l’État et les élus locaux.

Il y avait déjà le Comité des finances locales, l’Observatoire des finances locales et encore le Haut Conseil des finances publiques… Le gouvernement y ajoute le Haut Conseil des finances publiques locales, lancé mardi matin. Cette nouvelle instance a pour vocation de pacifier les relations souvent tendues entre les collectivités territoriales et le gouvernement.

Cette nouvelle instance comprendrait les représentants des principales associations d’élus (maires, départements et régions) et les ministres chargés de la question sensible des finances locales.

Avec Macron aura noté la multiplication des instances dont la plupart font double emploi avec celles qui existent. ( Exemple le Sénat pour les collectivités locales).

C’est l’occasion pour le président de la république de s’affranchir des structures représentatives et compétentes.

Quant à la prétendue égalité qui serait atteinte entre l’État et les collectivités, c’est évidemment une foutaise car en définitive c’est le gouvernement qui a le dernier mot avec le Parlement sur le budget.

Logement en zone parisienne. Un loyer en moyenne de 1000 € par mois pour 50m2 !

Logement en zone parisienne. Un loyer en moyenne de 1000 € par mois pour 50m2 !


Une double crise du logement en France. Celle qui concerne les loyers des grandes villes notamment en région parisienne où il faut compter 1000 € pour 50 m² ! Et celle des candidats à l’accession dont le nombre ne cesse de se réduire en raison du coût d’achat et des taux d’intérêt.

Près de 1.000 euros. Tel était le loyer moyen en Île-de-France en 2022. Plus précisément, il se situait à 998 euros pour un logement non meublé dans le parc privé, hors charges, selon les calculs définitifs publiés ce vendredi 15 septembre par l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap).

L’Olap précise que la surface moyenne des logements évalués était de 53 mètres carrés, et augmente à mesure que l’on s’éloigne de Paris…tout comme les prix.

Sans surprise, c’est, en effet, à Paris intra-muros que le loyer moyen est le plus élevé : à 1.230 euros, hors charges, pour une surface moyenne de 50 mètres carrés. Une somme qui descend à 937 euros, pour 52 mètres carrés en moyenne, dans les départements de petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne). En grande couronne (Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Val-d’Oise), les communes situées dans l’agglomération parisienne ont affiché un loyer moyen de 855 euros, la surface moyenne s’établissant à 57 mètres carrés. Enfin, les plus rurales ou éloignées de la capitale, étudiées avec moins de finesse par l’Olap, affichaient elles un loyer de 783 euros pour des biens de 64 mètres carrés en moyenne.

Par ailleurs, pour les locataires qui voudraient devenir propriétaires, leur part ne cesse de chuter, passant de 27% en 2022 à 23% aujourd’hui, selon un sondage Ifop pour les Notaires du Grand Paris en partenariat avec La Tribune et dévoilé le 14 septembre.

En cause, un contexte de plus en plus difficile d’accès au crédit immobilier en raison de la flambée des taux d’intérêt, désormais proches des 5%. En effet, 78% des Franciliens jugent que les conditions d’accès aux crédits sont devenues plus difficiles. 82% estiment qu’il est beaucoup difficile de devenir propriétaire qu’il y a 20 ans en Île-de-France et que l’accession à la propriété est devenue quasiment impossible pour les jeunes générations.

Politique Sahel : un syndicats de dictateurs !

Politique Sahel : un syndicats de dictateurs !

Création au Sahel d’une véritable association de dictateurs. En effet les régimes militaires qui ont pris le pouvoir ces trois dernières années au Mali, au Burkina Faso et enfin au Niger, ont signé à Bamako (Mali) une charte établissant une alliance défensive en cas de rebellions intérieures ou d’attaques extérieures. Une alliance qui vise non pas l’ennemi intérieur qui est en train de grignoter chacun des pays mais à la fois la CEDEAO, l’Union africaine et les pays de l’Ouest.

Leur dictature est forcément illégitime, les militaires créent donc une sorte de syndicat des dictateurs au Sahel. Reste qu’une solidarité militaire n’apparaît pas de nature à profondément changer la donne . En effet ces pays ne disposent que de troupes très limitées déjà davantage orientées vers la lutte politique interne que la lutte contre les djihadistes.

Notons que le Mali vient récemment d’être victime d’une attaque de terroristes à laquelle ils ont bien été incapables de répondre.

Lutte contre la pauvreté : Un plan très insuffisant

Lutte contre la pauvreté : Un plan très insuffisant

Le plan dit « pactes de solidarités » présentée par la Première ministre fait l’unanimité contre . Ce plan ne comprend que des mesures anecdotiques; Pour la plupart déjà prises et où annoncées, qui ne correspondent pas à l’ampleur de la pauvreté qui affecte aujourd’hui autour de 15 % de la population et près de 10 millions de personnes.

Parmi les mesures la création Lointaine de 200 000 places de crèches d’ici 2030 ou la mise en place d’un « pass colo » pour les élèves de CM2. Il prévoit par ailleurs le renforcement du dispositif « cantine à 1 euro », instauré depuis 2019, et l’extension des petits déjeuners gratuits à l’école.

Le gouvernement entend également lutter contre le non-recours aux prestations sociales. Dès l’été 2024, les demandes RSA commenceront à être pré-remplies dans des départements pilotes.

Bref des mesures souvent connues et finalement assez anecdotiques qui ne correspondent pas à l’enjeu du niveau de pauvreté et à la chute de populations moyennes vers la misère. En cause une inflation qui a surtout affecté les ressources des plus modestes. En effet les prix ont surtout augmenté dans le logement qui représente autour de 23 % du budget des ménages dans l’alimentation 25 %, le transport 15 %, les biens et services 15 %. 60 à 80 % des coûts pour ces catégories ont augmenté de l’ordrde 10 % alors que l’inflation moyenne est d’environ 5 %.

Édouard Philippe, le clone de Juppé également impliqué dans un conflit d’intérêt

Édouard Philippe, le clone de Juppé également impliqué dans un conflit d’intérêt

Édouard Philippe , véritable clone de Juppé, porteur de la même vision bureaucratique et de la même raideur ressemble à son modèle. D’abord Édouard Philippe comme Juppé viennent de sortir des livre qui se ressemblent beaucoup. Ensuite Édouard Philippe vient d’être concerné par une plainte pour prise illégale d’intérêts. Comme Juppé impliqué dans plusieurs affaires qui lui avaient notamment interdit de se présenter aux élections.

L’ancien premier ministre et maire (Horizons) du Havre Édouard Philippe est visé par une plainte notamment pour favoritisme et prise illégale d’intérêts en lien avec une association chargée de l’animation de la Cité numérique de la ville, a appris l’AFP vendredi 15 septembre de sources concordantes, confirmant une information du Monde. La plainte visant le possible candidat à la présidentielle 2027 a été déposée jeudi pour favoritisme, prise illégale d’intérêts, concussion et détournement de biens et harcèlement moral, a indiqué à l’AFP Me Christelle Mazza, avocate de l’ancienne directrice générale adjointe de la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole.

En juillet 2020, Édouard Philippe, président de la communauté urbaine, a signé avec Stéphanie de Bazelaire,( adjointe au maire) mais en tant cette fois que présidente bénévole de l’association LH French Tech, une convention d’objectifs pluriannuelle pour l’exploitation et l’animation de la Cité numérique du Havre. Des juristes de la communauté urbaine ont émis des recommandations et alertes sur la situation de conflit d’intérêts dans laquelle se trouvait Mme de Bazelaire, selon le quotidien.

2024: un encore budget bidon du gouvernement

2024: un encore budget bidon du gouvernement

Comme d’habitude, le gouvernement va présenter un bidon pour 2024 qui va encore se caractériser par une surestimation fiscale et de la croissance, inversement par une sous-estimation de la dérive des dépenses, du déficit et du coût de la dette. Ainsi par exemple concernant les perspectives économiques, le gouvernement retient une hypothèse de 1,4 % pour l’année au lieu de 1,6 % précédemment. Le problème c’est que l’économie mondiale est sur une tendance baissière. En 2023 , l’activité économique ne permettra même pas d’atteindre 1 % de croissance du PIB. L’année 2024 risque d’être tout aussi catastrophique sinon davantage.

Le ministre de l’économie a cependant reconnu les difficultés de la conjoncture « La récession en Allemagne, les difficultés en Chine et la persistance des taux élevés auront un impact sur la croissance de 2024. Nous révisons la croissance de 1,6% à 1,4% pour 2024 », a déclaré le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.Le problème c’est que cette croissance est largement supérieure à 2023. Une année où on aura bien de la difficulté à atteindre une croissance moyenne de 1 % puisque par exemple au cours du troisième trimestre on va tutoyer la récession.

Pourtant pour 2023, l’exécutif n’a pas changé son chiffre de croissance du PIB de 1%. Récemment, l’Insee a revu à la hausse sa projection pour cette année de 0,6% à 0,9% à la faveur d’un second trimestre tiré par des chiffres du commerce extérieur favorables. De son côté, la Banque de France devrait mettre à jour ses projections macroéconomique le lundi 18 septembre prochain pour 2023 et 2024. Quant à l’inflation, Bercy table sur une hausse de 2,6% en 2024 contre 4,9% en 2023.

Concernant le déficit public, le gouvernement n’a pas apporté de précision pour 2024. Il a rappelé qu’il voulait accélérer le désendettement d’ici à 2027. Au lieu de 2,9% d’ici 2027, le déficit rapporté au PIB devrait atteindre 2,7%. Quant à la dette publique, elle sera ramenée à 108,1% au lieu de 110,9%. L’exécutif n’a pas hésité à agiter l’épouvantail de la charge de la dette qui « atteindra 74 milliards d’euros en 2027 » pour justifier l’accélération de ce désendettement.

La récente décision de la Banque centrale européenne (BCE) d’augmenter les taux « a conforté cette décision », a ajouté le ministre de l’Economie. Au total, l’exécutif espère faire baisser le ratio de dépenses publiques de 4 points d’ici 2027 en passant de 57,7% en 2022 à 53,8% en 2027.

Au total des pronostics très hypothétiques qui n’ont pas de quoi rassurer ni en France ni à Bruxelles

Et parmi les hypothèses douteuses il faut surtout parler comme d’habitude des espérances de réduction des dépenses.
S’agissant de 2024, on espère au total réaliser 16 milliards d’euros d’économies. Dans le détail, 10 milliards d’euros doivent provenir de la fin du bouclier tarifaire, 4,4 milliards d’euros sur les aides exceptionnelles aux entreprises, 1 milliard d’euros sur les politiques de l’emploi et 700 millions d’euros sur l’assurance-chômage.

Des coups de rabot dont certains ne sont pas nécessairement opportun d’un point de vue social et économique.

En effet, beaucoup de salariés ont enregistré depuis deux ans des hausses de salaires inférieures à l’inflation. Résultat, les salaires réels corrigés de l’indice des prix ont stagné, voire reculé pour la plupart des catégories professionnelles. Les mauvais chiffres de la consommation ces derniers trimestres et le cri d’alarme des associations alimentaires il y a quelques jours ont montré que l’inflation a frappé une grande partie des Français .

Un choix entre la récession et l’inflation ?

Un choix entre la récession et l’inflation ?

Nombre d’experts patentés surtout néolibéraux considèrent que le choix du ralentissement de l’économie voire de la récession est préférable au maintien de l’inflation.

Ce qu’oublient cependant ces experts distingués c’est qu’aujourd’hui il n’y a pas le choix entre récession et inflation mais qu’on risque de subir les deux phénomènes en même temps. C’est encore le cas en 2023.

Il est de bon ton d’affirmer que l’inflation est intenable et que pour la contenir il faut sérieusement affaiblir la croissance, développer le chômage et empêcher la spirale salaire prix.

On oublie que la science économique est une science molle en tout cas qui ne peut prétendre à l’exactitude scientifique, elle est soumise à des réactions des acteurs économiques le plus souvent insuffisamment prises en compte. Ainsi par exemple face au phénomène de l’inflation, les ménages ont déjà réagi en réduisant le coût moyen du panier concernant l’alimentation. Le résultat sera une baisse de la consommation et derrière de la croissance.

Une partie de l’inflation sera combattue de cette manière mais l’inflation contrairement encore aux dires des mêmes experts n’est nullement uniquement conjoncturelle, elle est aussi structurelle et va donc s’installer dans le temps. En cause , la moindre dépendance vis-à-vis de la Chine qui renchérit les coûts de production, le réajustement des monnaies ( notamment la baisse de l’euro), les préoccupations environnementales et l’augmentation générale des matières premières et de l’énergie.

Il n’y aura donc pas à choisir entre récession et inflation. L’économie européenne ( et la moitié environ du monde d’après le FMI) va cumuler les deux. L’inflation en 2023 par exemple sera a du même ordre qu’en 2022 .

Ceux qui proposent la récession pour lutter contre l’inflation ont en fait un autre objectif : limiter à tout prix l’augmentation du pouvoir d’achat. Or il n’est pas démontré qu’une certaine inflation soit forcément contradictoire avec un développement économique de l’activité. Par contre, une fois la tendance baissière de la croissance installée personne ne sait quand le PIB peut se redresser. La crise peut alors durer plusieurs années .

Brefs certains économistes ont encore besoin de réviser leurs théories.

Immigration: un Plan d’aide européen à l’Italie toujours pas à la hauteur

Immigration: un Plan d’aide européen à l’Italie toujours pas à la hauteur

On peut évidemment se féliciter que le gouvernement très adroite de l’Italie se rapproche de l’Europe pour réfléchir à la gestion de la difficile question de l’immigration. La présidente de la commission européenne s’est déplacée pour rencontrer la première ministre italienne. Des décisions ont été prises mais elles sont très loin des les enjeux car pour l’essentiel l’exile et nourrit par le déficit économique et démocratique de la plupart des pays d’Afrique.

Certes on va tenter d’empêcher l’immigration maritime en faisant bloquer les navires par des pays qu’on rémunère comme la Tunisie ou la Libye. Mais la masse des candidats à l’immigration ce nourrit de la faillite des gouvernances africaines, de l’inefficacité des politiques d’aide au développement. Aussi par le déficit démographique de l’Europe. Et tout autant par la perte de la valeur travail dans les pays développés qui contraint à embaucher du personnel étranger. Bref une question complexe et structurelle qui appelle des réponses à la hauteur des enjeux.

La présidente de la Commission européenne a présenté un plan d’aide en dix points. L’idée générale est de concilier la fermeté à l’encontre des passeurs et la simplification des voies légales d’entrée en Europe pour les candidats éligibles à l’asile politique.

Le plan prévoit également d’améliorer le dialogue avec les principaux pays d’émigration pour la réadmission de leurs citoyens qui ne rempliraient pas les conditions d’asile, en particulier la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Burkina Faso. Des accords pourraient être trouvés avec les pays d’origine et de transit pour freiner le nombre de départs, notamment la Tunisie avec lequel l’Union européenne a signé en juillet un partenariat pour faire baisser le nombre de départs vers l’Europe.

Enfin, la commission souhaite « accroître les campagnes de sensibilisation et de communication pour dissuader les traversées de la Méditerranée », tout en « continuant à travailler pour offrir des alternatives comme l’admission humanitaire et les voies légales » d’immigration.

Ces propositions sont avancées alors que la question de l’immigration illégale sera sans doute au cœur de la campagne pour les élections européennes l’an prochain. En France, le gouvernement prépare une loi sur l’immigration qui devra trouver un compromis entre les besoins en main d’œuvre de l’économie française et le rejet de plus en plus manifeste des Français à l’égard de l’immigration.

Mais le véritable enjeu n’a pas été abordé celui du sous-développement de l’Afrique dont se désintéressent les pays développés. Or pour l’essentiel, les migrations est justifiée par la misère et la faim.

Brexit: Un échec pour les Britanniques qui veulent renégocier

Brexit: Un échec pour les Britanniques qui veulent renégocier


Sept ans après, les Britanniques considèrent que le Brexit est un échec pour le Royaume-Uni et souhaitent désormais une renégociation avec l’union européenne mais sans demander sa réintégration. En tout cas ce que souhaite le Labor qui se trouve largement en tête dans les sondages. Pas certain cependant que l’union européenne est réellement envie de se relancer dans des discussions byzantines et interminables avec le Royaume-Uni.

Le parti travailliste britannique cherchera donc à négocier un «meilleur accord» de libre-échange post Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union européenne s’il arrive au pouvoir lors des prochaines élections législatives, a indiqué son chef Keir Starmer dimanche dans un entretien au Financial Times .

«Presque tout le monde reconnaît que l’accord que (l’ex-Premier ministre Boris) Johnson a conclu n’est pas un bon accord. Il est bien trop restreint», a déclaré Keir Starmer, qui avait voté pour rester dans l’UE en 2016, ajoutant qu’«à l’approche de 2025, nous tenterons d’obtenir un bien meilleur accord pour le Royaume-Uni».

L’accord de commerce et de coopération régissant les relations, notamment économiques, post-Brexit entre Bruxelles et Londres est entré en vigueur en 2021, avec une clause de revoyure en 2025. Son application ne s’est pas faite sans heurts, et la sortie de l’UE pèse et va continuer de peser sur l’économie britannique selon des évaluations d’économistes.

Sept ans après le référendum de 2016, 61% des Britanniques estiment que le Brexit est un échec, selon un sondage YouGov réalisé cet été, à rebours du gouvernement conservateur qui vante régulièrement la liberté retrouvée du pays et les bienfaits de la sortie de l’UE.

Inflation: Encore en hausse en août à 4,9% sur un an

Inflation: Encore en hausse en août à 4,9% sur un an

Le ministre de l’économie avait pourtant promis que l’inflation commençerait à diminuer au début de l’été. C’est exactement le contraire qui se produit puisque l’inflation reprend de la vigueur en France pour atteindre presque 5 % sur un an en août. En cause évidemment les coûts de l’énergie, les coûts de l’alimentaire qui aussi contrairement aux annonces ne faiblissent pas et le coût des crédits.

L’indice des prix à la consommation s’est établi à 4,9% sur un an en août, alimenté par le «net rebond» des prix de l’énergie, a indiqué vendredi l’Insee, révisant en légère hausse sa première estimation (4,8%). L’inflation a marqué un sursaut après la hausse de 4,3% sur un an enregistré en juillet. Elle a été nourrie par les prix de l’énergie qui ont augmenté de 6,8% sur un an en août (après un recul de 3,7% en juillet), en raison de la hausse de 10% des tarifs de l’électricité et du rebond des prix de l’essence. Les prix de l’alimentation – un des principaux moteurs de l’inflation – ont continué à enregistrer une hausse à deux chiffres (11,2%), mais marqué un ralentissement par rapport à juillet (12,7%).

2024: un budget mensonger gouvernement

2024: un budget mensonger gouvernement

Comme d’habitude, le gouvernement va présenter un bidon pour 2024 qui va encore se caractériser par une surestimation fiscale et de la croissance, inversement par une sous-estimation de la dérive des dépenses, du déficit et du coût de la dette. Ainsi par exemple concernant les perspectives économiques, le gouvernement retient une hypothèse de 1,4 % pour l’année au lieu de 1,6 % précédemment. Le problème c’est que l’économie mondiale est sur une tendance baissière. En 2023 , l’activité économique ne permettra même pas d’atteindre 1 % de croissance du PIB. L’année 2024 risque d’être tout aussi catastrophique sinon davantage.

Le ministre de l’économie a cependant reconnu les difficultés de la conjoncture « La récession en Allemagne, les difficultés en Chine et la persistance des taux élevés auront un impact sur la croissance de 2024. Nous révisons la croissance de 1,6% à 1,4% pour 2024 », a déclaré le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.Le problème c’est que cette croissance est largement supérieure à 2023. Une année où on aura bien de la difficulté à atteindre une croissance moyenne de 1 % puisque par exemple au cours du troisième trimestre on va tutoyer la récession.

Pourtant pour 2023, l’exécutif n’a pas changé son chiffre de croissance du PIB de 1%. Récemment, l’Insee a revu à la hausse sa projection pour cette année de 0,6% à 0,9% à la faveur d’un second trimestre tiré par des chiffres du commerce extérieur favorables. De son côté, la Banque de France devrait mettre à jour ses projections macroéconomique le lundi 18 septembre prochain pour 2023 et 2024. Quant à l’inflation, Bercy table sur une hausse de 2,6% en 2024 contre 4,9% en 2023.

Concernant le déficit public, le gouvernement n’a pas apporté de précision pour 2024. Il a rappelé qu’il voulait accélérer le désendettement d’ici à 2027. Au lieu de 2,9% d’ici 2027, le déficit rapporté au PIB devrait atteindre 2,7%. Quant à la dette publique, elle sera ramenée à 108,1% au lieu de 110,9%. L’exécutif n’a pas hésité à agiter l’épouvantail de la charge de la dette qui « atteindra 74 milliards d’euros en 2027 » pour justifier l’accélération de ce désendettement.

La récente décision de la Banque centrale européenne (BCE) d’augmenter les taux « a conforté cette décision », a ajouté le ministre de l’Economie. Au total, l’exécutif espère faire baisser le ratio de dépenses publiques de 4 points d’ici 2027 en passant de 57,7% en 2022 à 53,8% en 2027.

Au total des pronostics très hypothétiques qui n’ont pas de quoi rassurer ni en France ni à Bruxelles

Et parmi les hypothèses douteuses il faut surtout parler comme d’habitude des espérances de réduction des dépenses.
S’agissant de 2024, on espère au total réaliser 16 milliards d’euros d’économies. Dans le détail, 10 milliards d’euros doivent provenir de la fin du bouclier tarifaire, 4,4 milliards d’euros sur les aides exceptionnelles aux entreprises, 1 milliard d’euros sur les politiques de l’emploi et 700 millions d’euros sur l’assurance-chômage.

Des coups de rabot dont certains ne sont pas nécessairement opportun d’un point de vue social et économique.

En effet, beaucoup de salariés ont enregistré depuis deux ans des hausses de salaires inférieures à l’inflation. Résultat, les salaires réels corrigés de l’indice des prix ont stagné, voire reculé pour la plupart des catégories professionnelles. Les mauvais chiffres de la consommation ces derniers trimestres et le cri d’alarme des associations alimentaires il y a quelques jours ont montré que l’inflation a frappé une grande partie des Français .

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