Archive pour le Tag 'un'

Cerveau: des nouveaux neurones se forment aussi dans un cerveau adulte

Cerveau: des nouveaux neurones se forment aussi dans un cerveau adulte

Pendant longtemps on a cru que le cerveau humain possédait un stock de neurones qui déclinait irrémédiablement après l’adolescence. En fait, la formation de nouveaux neurones est possible plus tard dans la vie, et des chercheurs viennent d’en faire la démonstration.( info Courrier international)

Jonas Frisén et ses collègues de l’institut Karolinska, en Suède, dont les travaux viennent de paraître dans Science, ont réussi à prouver la présence de cellules précurseuses des neurones dans un cerveau humain adulte. Ces cellules dites progénitrices étaient le maillon manquant pour prouver que la production de nouveaux neurones pouvait en effet se faire dans un cerveau adulte. Ceci suffira-t-il à clore la controverse ?

“Jusqu’à la fin du XXe siècle, l’opinion dominante en neurosciences était que, passé l’enfance, les humains s’arrêtaient de produire des neurones. Après l’adolescence, tout ce qu’il pouvait se passer était la perte de cellules, au mieux une réorganisation”, rappelle Popular Science. Mais depuis quelques années, des neurobiologistes avancent que la neurogenèse, c’est-à-dire la production de nouveaux neurones, peut se faire chez les adultes, comme pour les enfants ou les souris et les macaques adultes.

La neurogenèse “engage des cellules souches qui ne cessent de donner naissance à des cellules progénitrices, lesquelles prolifèrent pour former des neurones immatures qui deviendront complètement fonctionnels par la suite”.

Météo: Un pic jusqu’à 38°

Météo: Un pic jusqu’à 38°

A partir du jeudi 19 juin, les températures vont grimper dans les départements de la façade Atlantique, prévient Météo-France. Ces fortes chaleurs se généraliseront au reste du territoire vendredi et samedi, journée qui devrait « constituer le pic de cet épisode, notamment [dans l'ouest de la France] avec des valeurs qui seront fréquemment situées entre 34 et 37°C, voire 38°C » d’après Météo France

Assemblée nationale : interdiction du mariage avec un étranger en situation irrégulière

Assemblée nationale : interdiction du mariage avec un étranger en situation irrégulière

La nouvelle loi adopté en commission de l’Assemblée nationale interdit le mariage pour «une personne séjournant de manière irrégulière sur le territoire national». Le président de la République Emmanuel Macron avait lui-même appelé à ce que soit débattue rapidement au Parlement une telle loi évoquant un «débat de bon sens», et le texte a aussi reçu le soutien des ministres de la Justice, Gérald Darmanin, et de l’Intérieur, Bruno Retailleau.

Ingérences politiques : un encadrement européen plus strict des plateformes ?

Ingérences politiques : un encadrement européen plus strict des plateformes ?

Bruxelles mène actuellement des enquêtes sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram du groupe américain Meta, ainsi que sur TikTok, mais les députés français appellent l’UE à «contraindre et sanctionner» les plateformes en cas de manquement. Avec dans leur viseur: le risque d’ingérences étrangères. «En 2023, Elon Musk (patron de X) a publiquement soutenu l’AfD, parti d’extrême droite allemand, contribuant à la diffusion massive de ses idées. En Roumanie, TikTok a servi de caisse de résonance à une campagne de désinformation à grande échelle, relayant des récits anti-occidentaux à l’approche d’élections cruciales.

Nice- Un indispensable sommet mondial sur l’océan

Nice- Un indispensable sommet mondial sur l’océan


La troisième Conférence des Nations unies sur l’océan se tiendra à Nice, du 9 au 13 juin, en présence de 60 chefs d’Etat ou de gouvernement, sans les Etats-Unis. Même si les objectifs paraissent modestes, cette conférence doit permettre d’entretenir la mobilisation en faveur d’une cause qui concerne l’humanité tout entière. ( Le Monde)

La protection de l’environnement est devenue, en quelques mois, la cible de tant d’attaques que le simple fait que la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC) puisse réunir près de 60 chefs d’Etat ou de gouvernement à Nice, du 9 au 13 juin, mérite d’être salué. Après l’accord obtenu en novembre 2024 à Bakou, lors de la 29e Conférence des parties (COP) sur le climat, puis celui produit lors de la COP consacrée à la biodiversité à Rome, fin février, cette résistance d’un multilatéralisme, lui aussi en crise, se vérifie une nouvelle fois.

Elle doit néanmoins être tempérée par les objectifs de cette conférence, bien modestes au regard de tout ce qui fragilise le poumon bleu de la planète, ce puits de carbone qui absorbe de 25 % à 30 % du CO2 émis par les activités humaines. Les maux sont connus : acidification sous l’effet du réchauffement climatique, pollutions multiples, surpêche, pour n’en citer que quelques-uns.

Contrairement à une COP sur le climat, l’UNOC ne va pas, en effet, se conclure par un accord permettant de mesurer le degré d’engagement des pays participants dans la préservation des océans. Cette conférence doit permettre avant tout d’entretenir la mobilisation en faveur d’une cause qui concerne l’humanité tout entière.

La France va tenter à cette occasion de faire avancer la ratification en souffrance du traité sur la haute mer, adopté en 2023, et qui se donne pour mission la protection de la biodiversité dans les eaux internationales. Le volontarisme des participants sur la question de la protection des aires marines protégées au sein des zones économiques exclusives, sur lesquelles les Etats côtiers exercent des droits souverains, sera également scruté.

Court-termisme

Une absence va lourdement peser sur la conférence. Celle des Etats-Unis, qui incarnent, jusqu’à la caricature depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, une réaction antienvironnementale. Cette dernière est nourrie par une aigreur nationaliste étriquée et par un obscurantisme revendiqué qui ambitionne de réduire au silence la science et ses constats implacables.

Au Parc des expositions de Nice, avant la Conférence des Nations unies sur les océans (UNOC), le 2 juin 2025. FRÉDÉRIC DIDES/AFP
C’est d’ailleurs du bureau Ovale qu’est venue la dernière attaque en règle contre l’océan, le 24 avril, avec le paraphe d’un décret présidentiel ouvrant la voie à l’exploitation minière des grands fonds marins, au-delà des juridictions nationales. Il s’agit d’une offensive renouvelée contre la Convention des Nations unies sur le droit de la mer et contre l’Autorité internationale des fonds marins. Cet organisme, que les Etats-Unis ne reconnaissent pas, tente laborieusement d’élaborer un code minier pour les océans placés sous la pression de logiques extractivistes.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés UNOC : l’appétit croissant de l’industrie minière pour les fonds marins au menu de la conférence sur l’océan

Le court-termisme est le principal ressort des menaces dont l’océan fait l’objet. Le fléau de la pollution plastique, qui sera abordé lors de la conférence de Nice, y prend une place grandissante. Il en va de même pour le chalutage de fond, qui met en évidence le dilemme entre la nécessité de la lutte pour la préservation de la biodiversité et son coût économique et social. Ce dilemme est l’une des raisons de l’accumulation de revers essuyés par les défenseurs de l’environnement en France, au sein de l’Union européenne, comme partout dans le monde. Tenter inlassablement de le surmonter est plus que jamais impératif.

Le Monde

Nice- Un indispensable sommet mondial sur l’océan

Nice- Un indispensable sommet mondial sur l’océan


La troisième Conférence des Nations unies sur l’océan se tiendra à Nice, du 9 au 13 juin, en présence de 60 chefs d’Etat ou de gouvernement, sans les Etats-Unis. Même si les objectifs paraissent modestes, cette conférence doit permettre d’entretenir la mobilisation en faveur d’une cause qui concerne l’humanité tout entière. ( Le Monde)

La protection de l’environnement est devenue, en quelques mois, la cible de tant d’attaques que le simple fait que la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC) puisse réunir près de 60 chefs d’Etat ou de gouvernement à Nice, du 9 au 13 juin, mérite d’être salué. Après l’accord obtenu en novembre 2024 à Bakou, lors de la 29e Conférence des parties (COP) sur le climat, puis celui produit lors de la COP consacrée à la biodiversité à Rome, fin février, cette résistance d’un multilatéralisme, lui aussi en crise, se vérifie une nouvelle fois.

Elle doit néanmoins être tempérée par les objectifs de cette conférence, bien modestes au regard de tout ce qui fragilise le poumon bleu de la planète, ce puits de carbone qui absorbe de 25 % à 30 % du CO2 émis par les activités humaines. Les maux sont connus : acidification sous l’effet du réchauffement climatique, pollutions multiples, surpêche, pour n’en citer que quelques-uns.

Contrairement à une COP sur le climat, l’UNOC ne va pas, en effet, se conclure par un accord permettant de mesurer le degré d’engagement des pays participants dans la préservation des océans. Cette conférence doit permettre avant tout d’entretenir la mobilisation en faveur d’une cause qui concerne l’humanité tout entière.

La France va tenter à cette occasion de faire avancer la ratification en souffrance du traité sur la haute mer, adopté en 2023, et qui se donne pour mission la protection de la biodiversité dans les eaux internationales. Le volontarisme des participants sur la question de la protection des aires marines protégées au sein des zones économiques exclusives, sur lesquelles les Etats côtiers exercent des droits souverains, sera également scruté.

Court-termisme

Une absence va lourdement peser sur la conférence. Celle des Etats-Unis, qui incarnent, jusqu’à la caricature depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, une réaction antienvironnementale. Cette dernière est nourrie par une aigreur nationaliste étriquée et par un obscurantisme revendiqué qui ambitionne de réduire au silence la science et ses constats implacables.

Au Parc des expositions de Nice, avant la Conférence des Nations unies sur les océans (UNOC), le 2 juin 2025. FRÉDÉRIC DIDES/AFP
C’est d’ailleurs du bureau Ovale qu’est venue la dernière attaque en règle contre l’océan, le 24 avril, avec le paraphe d’un décret présidentiel ouvrant la voie à l’exploitation minière des grands fonds marins, au-delà des juridictions nationales. Il s’agit d’une offensive renouvelée contre la Convention des Nations unies sur le droit de la mer et contre l’Autorité internationale des fonds marins. Cet organisme, que les Etats-Unis ne reconnaissent pas, tente laborieusement d’élaborer un code minier pour les océans placés sous la pression de logiques extractivistes.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés UNOC : l’appétit croissant de l’industrie minière pour les fonds marins au menu de la conférence sur l’océan

Le court-termisme est le principal ressort des menaces dont l’océan fait l’objet. Le fléau de la pollution plastique, qui sera abordé lors de la conférence de Nice, y prend une place grandissante. Il en va de même pour le chalutage de fond, qui met en évidence le dilemme entre la nécessité de la lutte pour la préservation de la biodiversité et son coût économique et social. Ce dilemme est l’une des raisons de l’accumulation de revers essuyés par les défenseurs de l’environnement en France, au sein de l’Union européenne, comme partout dans le monde. Tenter inlassablement de le surmonter est plus que jamais impératif.

Le Monde

Afrique : un environnement favorable pour développer la coopération

Afrique : un environnement favorable pour développer la coopération

Alors que l’attention géopolitique mondiale se focalise sur l’Europe, l’Ukraine ou la Chine, un continent reste en marge des débats : l’Afrique. Pourtant, les décisions américaines, les reculs russes, les enjeux migratoires et les partenariats avec l’Union européenne révèlent une réalité stratégique incontournable. Par Jean-Michel Huet, associé chez BearingPoint dans La Tribune

Le début d’année 2025 focalise l’attention sur les États-Unis, l’Europe, l’Ukraine, la Chine et la Russie, mais les effets de bord sont aussi notables avec un continent peu évoqué qu’est l’Afrique. L’annonce en ce début mai de l’arrêt de la contribution des États-Unis aux fonds de la Banque africaine de Développement (BAD) pour 500 millions de dollars, vise pour la première fois directement le continent, l’arrêt brutal de l’USAID avait un impact plus large : le premier pays concerné par l’USAID était l’Ukraine même si financière cela représente plus de 15 milliards de dollars impactés pour une quinzaine de pays africains dont le Congo RDC, le soudan, l’Égypte sur des préoccupations alimentaires et de santé (paludisme, Sida).

Dès le début de l’invasion par la Russie de l’Ukraine, les impacts ont été lourds en Afrique. Deux exemples illustrent cela : l’impact sur le coup de la vie sur des produits de base tel le pain, beaucoup de pays africains dépendants des approvisionnements ukrainiens et russes ; les actions dans un grand nombre de pays du continent des agents russes au premier rang desquels Wagner.

La donne nouvelle continue d’avoir des impacts sur le continent. Le désengagement de Wagner (mobilisé sur d’autres terrains), l’échec russe en Syrie font vaciller des certitudes sur « l’allié russe » tandis que les choix de la nouvelle administration américaine ont aussi un impact fort.

Il s’agit peut-être là du moment de revoir aussi les liens entre l’Union européenne (UE) et l’Union africaine (UA) dans le cadre de ces bouleversements. Les sujets économiques, de défense et migratoire sont au cœur de ce partenariat à renouveler.

L’Union européenne est le premier partenaire commercial de l’Afrique devant la Chine et les États-Unis, représentant près de quatre dixièmes de son commerce extérieur. Elle représente la même proportion des investissements directs à l’étranger (IDE) en Afrique. Ces échanges sont favorisés par la proximité géographique des marchés, par la croissance observée en Afrique bien supérieure à celle de l’Europe, par la démographie qui fait de l’Afrique un marché jeune.

Des négociations entre l’Union européenne et l’Afrique pourraient se concevoir comme un laboratoire sur de nouveaux principes que les deux continents souhaiteraient voir adopter au niveau mondial : soutenabilité des secteurs économiques, mécanismes de compensation repensés, mise en avant d’un « mieux-disant » environnemental et social. Les deux continents, filières par filières, pourraient convenir d’un « protectionnisme » bilatéral intelligent au bénéfice des deux ensembles. Ainsi valoriser les ressources naturelles de l’Afrique (le continent est bien plus riche en cela que l’Ukraine ce que les Chinois ont bien compris) tout en permettant une partie d’industrialisation du continent. L’enjeu pour l’Europe de réindustrialiser certaines industries (pharmacie, défense) pourrait passer par un mixte avec l’Afrique comme l’industrie automobile a su le faire.

Le partenariat de l’UE et de l’UA en matière de sécurité et de défense devrait permettre de répondre à deux principaux enjeux : renforcer l’autonomie financière de l’Afrique en matière militaire et garantir la capacité institutionnelle et militaire africaine à répondre aux crises. Les moyens de l’Union africaine restent en effet à ce jour limités : l’Architecture africaine de paix et de sécurité (AAPS) dépend presque entièrement de financements extérieurs (dont l’Union européenne, Nations unies, mais aussi États-Unis, Russie, Chine) tandis que la Force africaine en attente, composante militaire de l’AAPS, rencontre des difficultés opérationnelles à répondre aux menaces sur le continent. Si la paix sur le continent africain est en premier lieu de la responsabilité des Africains, le soutien européen est indispensable pour mettre les pays africains en mesure de la garantir. Dans le cadre d’un renforcement de la défense européenne, l’Afrique doit être intégré dans les réflexions, car abandonné le continent à d’autres influences peut à terme se révéler une catastrophe. Dans les scénarios de l’armée française (Alexandra Saviana, Robert Lafont, 2024) l’Afrique concerne 4 des 11 scénarios soit autant que la Russie !

Le troisième domaine clé est celui des migrations. Même si l’essentiel des migrations en Afrique sont intra-africaines le contexte peut aller dans le développement des migrations africaines vers l’Europe. Contrairement aux idées reçues, aucune d’étude sérieuse n’a pu mesurer de manière systémique la corrélation directe entre croissance économique, dynamique démographique et émigration (Base bilatérale des migrations utilisée pour établir les statistiques de l’OCDE, la Banque Mondiale, le FMI…). Cependant les événements récents peuvent sous-tendre que si n’ait rien fait l’immigration venant d’Afrique va augmenter non pas uniquement pour les raisons « classiques » (doublement de la population africaine, proximité avec l’Europe, proximité linguistique avec l’anglais, le français et dans une moindre mesure le portugais), mais bien deux raisons liées notamment aux décisions de la nouvelle administration américaine. D’une part l’impact négatif sur l’aide humanitaire et d’autre part le déni de risque climatique alors que le continent est celui qui souffre le plus avec le phénomène de migration climatique. Là encore, une logique de travail en commun UE-UA sur ce sujet fait sens pour éviter que la mer méditerranée ne devienne encore plus la « frontière » la plus mortelle du monde.

Ces sujets ne sont pas les seuls (financement de l’économie africaine, formation des jeunes, etc.), mais ils montrent que dans l’analyse holistique de la crise actuelle, l’Afrique ne doit pas être sortie de l’équation

Drogue: Elon Musk consommerait un cocktail de kétamine, ecstasy et champignons hallucinogènes

Drogue: Elon Musk consommerait un cocktail de kétamine, ecstasy et champignons hallucinogènes

Les outrances et les provocations du milliardaire pourraient s’expliquer en partie par une consommation régulière de drogues d’après le New York Times.

Elon Musk consommerait à la fois de la kétamine, de l’ecstasy et des champignons hallucinogènes.

D’après le New York Times, l’addiction de l’homme le plus riche du monde serait telle que sa consommation quotidienne provoquerait des effets secondaires sur sa vessie.

Elon Musk, dont la personnalité a souvent été décrite comme particulièrement instable et obsessionnelle dans la presse américaine, avait dit dans une interview en mars 2024 qu’il consommait «une petite dose (de kétamine) une fois toutes les deux semaines à peu près», ajoutant qu’elle lui était prescrite pour «sortir d’un état d’esprit négatif».

Un tribunal bloque les droits de douane de Trump

Un tribunal bloque les droits de douane de Trump

Nouveau revers judiciaire mercredi pour Trump : un tribunal américain a bloqué les droits de douane dits «réciproques» imposés depuis début avril sur l’ensemble des produits entrant aux États-Unis.

Les trois juges du tribunal de commerce international des Etats-Unis (ITC) ont estimé que les droits de douane réciproque relevait de la responsabilité du congrès et non de la seule décision du président américain. Donc, que ce dernier a outrepassé ses pouvoirs. Les juges contestent le caractère d’urgence invoquée par Trump.

On peut penser maintenant que le président américain va s’engager dans une guerre judiciaire allant sans doute jusqu’à la sollicitation de la cour suprême. La contestation par la justice de la décision de Trump sur les droits de douane s’ajoute à celles de bien d’autres (exemple les mesures de Trump contre l’université d’Harvard).

Au-delà des contestations judiciaires monte aussi une opposition à la politique du président américain y compris au sein de son propre parti .

Pour les juges, les décrets pris depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche «outrepassent les pouvoirs accordés au président dans le cadre de la loi IEEPA (permettant d’agir en cas d’urgence économique, NDLR) pour réguler les importations via l’usage de droits de douane». Cela concerne à la fois les droits de douane imposés au Canada, au Mexique et à la Chine, accusés de ne pas lutter assez efficacement contre le trafic de fentanyl, et la surtaxe d’au moins 10% imposée le 2 avril sur l’ensemble des produits entrant aux États-Unis, et jusqu’à 50% selon les pays d’origine.

Macron: un activisme illisible

Macron: un activisme illisible

Hier salué par les siens, le goût du risque du président de la République est désormais assimilé à de la témérité. Une attitude incomprise, qui fait l’objet d’analyses fondées sur le registre émotionnel plus que rationnel.

par Claire Gatinois dans Le Monde.

Le sujet n’aura été abordé qu’à une seule reprise, sur le ton du dépit. Ce mardi 13 mai, l’entretien d’Emmanuel Macron sur TF1 est déjà bien avancé, lorsque Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, assure, étude à l’appui, que les Français approuvent, à une large majorité, l’abrogation de la réforme des retraites. « Il y a un an, il y avait à peu près le même sondage sur la dissolution. J’ai pris cette décision, je n’ai pas le sentiment d’avoir été plébiscité », grince le président de la République.

A l’approche de l’anniversaire, le 9 juin, de cette décision qui a privé le président de l’essentiel de ses pouvoirs, le voici qui débat, pendant plus de trois heures, face à des adversaires de tous bords. Dans une mise en scène proche de celle d’une campagne électorale, le chef de l’Etat défend son bilan et se défend lui-même, un an après son initiative incomprise. L’audience de l’émission est convenable (environ 5 millions de personnes). Mais que cherche-t-il ?

Au fil des heures, ses troupes s’interrogent. Certes, le chef d’Etat brille par son savoir, bondissant d’un dossier à un autre. Incollable. Il éclaire le public sur les questions internationales. Mais aucune annonce ne dessine le cap de la fin de ce second quinquennat laborieux. La promesse de référendums, ébruitée par l’Elysée, n’est, finalement, pas honorée. A la dernière minute, Emmanuel Macron a préféré temporiser. « Je ne comprends pas le sens », écrit au cours de la soirée un député macroniste sur la boucle Telegram des élus. « Qu’est-il venu faire dans cette galère ? », déplore un autre. « Ce soir, tout le monde aura compris que la place de Jupiter est sur l’Olympe », ironise le député de l’Eure-et-Loir Harold Huwart (Parti radical).

Le chef de l’Etat s’efforce de revenir au centre du jeu. Il a recadré ses ministres, lors d’un conseil de défense, le 21 mai, critiquant leurs propositions pour lutter contre l’entrisme islamiste. Mais il ne peut empêcher les membres des Républicains du gouvernement, le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, et la porte-parole, Sophie Primas, de le narguer en annonçant la mort imminente du macronisme, tandis que son parti Renaissance, aux mains de Gabriel Attal, lui échappe.

L’avion du Qatar à Trump : un cadeau empoisonné !

L’avion du Qatar à Trump : un cadeau empoisonné !

L’intention de Donald Trump d’accepter un avion offert par le Qatar pour remplacer Air Force One est un geste qui interroge sur la légalité, la diplomatie et les rapports entre Washington et Doha. Ce « cadeau » soulève de nombreuses critiques, y compris au sein du camp républicain, alors que Boeing peine à livrer dans les temps. Une affaire aux allures de caprice présidentiel aux implications géopolitiques non négligeables. Par Sébastien Boussois, docteur en sciences politiques (*)

Chaque jour, une nouvelle polémique qui inonde les médias internationaux avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche depuis janvier dernier. Toutes ne se valent pas, mais la dernière en date concernant le projet du 47e président d’accepter un avion qatarien, pour remplacer temporairement l’ancien Air Force One, mérite quelques réflexions et de s’interroger sur le sens même de ce « deal » passé entre Washington et Doha.

Aux premières attaques, le président américain, souvent peu soucieux d’explications torturées avouait tout de go que les États-Unis font tant de cadeaux au monde, qu’il ne voyait pas pourquoi il refuserait lui-même un tel cadeau. Les Qatariens ont manifesté plusieurs fois leurs conditions, à commencer par la question de la légalité, de la compatibilité en matière de sécurité, qui n’est à ce jour toujours pas tranchée. Et surtout, ils avaient prévu de le vendre, mais c’est Donald Trump qui le voulait en cadeau. Ce qui est un peu différent de la version officielle présentée par la Maison-Blanche. C’est vrai que cela se fait dans le monde de l’entreprise, mais en politique ? D’autant que la polémique gonfle depuis plusieurs jours jusque dans les rangs des Républicains.

Il est évident que l’avion présidentiel qui transporte l’homme le plus puissant du monde doit être à la pointe, ultra-confortable, sursécurisé. Et puisque Boeing est à la peine pour délivrer le nouvel aéronef dans les temps, l’État du Qatar pouvait pallier les propres faiblesses d’une entreprise américaine qui fut jadis le fleuron de l’économie outre-Atlantique. La pétromonarchie s’y connaît en aviation et la qualité des avions notamment de Qatar Airways, couronnée plusieurs fois première compagnie aérienne au monde, n’est plus vraiment à démontrer. Dans ce contexte de caprice de Donald Trump, c’était aussi une opportunité pour Doha de renforcer ses liens avec l’administration actuelle, et aussi quelque part un pied de nez à la toute-puissance incarnée par Washington. Nul n’est infaillible, pas même la prestigieuse Boeing. Au fond, cela concourrait aussi d’un échange de bons procédés et permettait à Doha de vendre son excellence en matière aéronautique et militaire. Puisque ce n’est définitivement pas un avion comme les autres.

Il faut revenir sur la genèse du projet : au tout début, devant l’agacement de Trump à ne toujours pas disposer d’un avion qu’il avait commandé lors de son premier mandat en 2018, Boeing a proposé une liste d’avions « customisables » rapidement et déjà disponibles. Celui sur lequel Donald Trump a jeté son dévolu, un Boeing 747-800, se trouvait appartenir au Qatar. Devant le coup de cœur de la Maison-Blanche, les Qatariens ont marqué leur potentiel accord, mais comptaient bien lui vendre pour un montant théorique de 400 millions de dollars (mais d’occasion donc plus proche de 90 millions). Prenant les devants en matière de sécurité, les Qatariens se sont rapprochés immédiatement du ministère de la Défense américain, pour des raisons évidentes, et puisque la coopération dans la matière est ancienne entre les deux pays.

Doit-on rappeler la présence de la base américaine d’Al-Oudeid, qui est la plus grande base hors-sol au monde pour les États-Unis ? Il semble qu’il y ait bien une vraie relation de confiance entre les deux pays, qui dépassent les tensions passées au moment de la crise du Golfe de 2017. Puisque le Qatar accueille cette base, Trump considérait le deal de l’avion comme évident et quelque part un détail face à la puissance des échanges en matière de coopération militaire et économique entre les deux pays. Restait à savoir si Trump préférait débourser le montant pour se blanchir de toute suspicion de conflits d’intérêts ou aurait-il dû abandonner le projet. Cela pourrait surtout mettre un fameux coup de pression à Boeing, qui est devancé depuis longtemps par Airbus, sur le marché mondial et devancé justement à cause de ses retards de livraison. Il aurait été amusant que ce soit les Européens qui proposent à Trump un avion de transition. Cela aurait été un fameux symbole politique et économique.

______

(*) Docteur en sciences politiques, chercheur monde arabe et géopolitique, enseignant en relations internationales à l’IHECS (Bruxelles), associé au Cnam Paris (équipe Sécurité Défense), à l’Institut d’études de géopolitique appliquée (IÉGA Paris), au Nordic Center for Conflict Transformation (NCCT Stockholm) et à l’Observatoire géostratégique de Genève (Suisse).

Drogue Lyon : encore un jeune homme tué à Villeurbanne

Lyon : encore un jeune homme tué à Villeurbanne

Un homme d’une vingtaine d’années sans doute impliqué dans les affaires de drogue a été tué par balle lundi soir à Villeurbanne (Rhône), dans l’agglomération lyonnaise, sur un point de deal, a-t-on appris de source proche du dossier. La fusillade s’est produite peu avant 20h00 dans le quartier des Buers.

«Le ou les auteurs des tirs est ou sont en fuite», selon cette source, confirmant une information de BFM Lyon. La victime était «défavorablement connue des services de police», a-t-on ajouté. Le nombre de coups de feu et le type d’arme utilisé n’ont pas été précisés.

Guerre en Ukraine : L’Allemagne pour un nouveau soutien militaire européen à Kiev

Guerre en Ukraine : L’Allemagne pour un nouveau soutien militaire européen à Kiev


Une véritable réorientation de la politique étrangère allemande vis-à-vis de la Russie dans le conflit ukrainien. Un soutien à l’Ukraine qui peut être ne se contentera pas de mots comme le font la plupart des autres dirigeants européens

Les alliés occidentaux ne fixent plus de «limitations» à la portée des armes qu’ils envoient à l’Ukraine : par cette déclaration, le chancelier Friedrich Merz ouvre un nouveau chapitre du soutien militaire européen à Kiev, et ceci au moment où la position de Washington à l’égard du conflit reste des plus nébuleuses et où la Russie intensifie ses attaques nocturnes sur le territoire de son voisin. « Cela signifie que l’Ukraine peut désormais se défendre, par exemple en attaquant des positions militaires en Russie (…) ce qu’elle ne faisait pas il y a quelque temps, à quelques exceptions près. Elle peut le faire maintenant », a déclaré lundi 26 mai le dirigeant allemand lors d’un entretien à la télévision publique WDR.

Une véritable réorientation de la politique étrangère allemande vis-à-vis de la Russie dans le conflit ukrainien. Un soutien à l’Ukraine qui peut être ne se contentera pas de mots comme le font la plupart des autres dirigeants européens

Un test sanguin pour diagnostiquer la maladie d’Alzheimer

Un test sanguin pour diagnostiquer la maladie d’Alzheimer

Les États-Unis viennent d’autoriser le tout premier test sanguin pour déceler cette maladie neurodégénérative. Il pourrait être disponible dès l’année prochaine en France.

Pouvoir diagnostiquer la maladie d’Alzheimer par une simple prise de sang : beaucoup de médecins et de patients l’ont espéré, c’est désormais possible aux États-Unis. Il y a quelques jours, l’Agence américaine du médicament a autorisé le tout premier test sanguin permettant de détecter cette maladie neurodégénérative qui touche près de deux personnes sur dix après 75 ans. Une demande de mise sur le marché a également été déposée auprès des autorités européennes, et une réponse est attendue à l’automne. Il pourrait donc être disponible en France dès l’année prochaine.

Covid-19: un nouveau variant ?

Covid-19: un nouveau variant ?

Une nouvelle souche du Covid-19 a été identifiée sur le sol français, selon nos informations. Le variant NB.1.8.1 a été observé à quatre reprises en France, comme l’a confirmé à BFMTV le Centre national de référence de Lyon, laboratoire en charge de la surveillance des variants émergents.

« Il y a un certain nombre de pays qui l’ont rapporté. On en a trouvé un peu en France, pas beaucoup, quatre séquences (soit des personnes infectées, NDLR) qui ont été trouvées, à la fois à l’hôpital et en ville », explique le virologue Bruno Lina.
Ce sous-lignage du virus, jamais identifié en France avant mars, fait des ravages en Chine. Les experts surveillent de près cette souche après la flambée des cas, notamment à Hong Kong, où les autorités relatent le taux le plus élevé de circulation du virus depuis au moins un an.

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