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PSG- Foot–Ligue des champions–le PSG perd 1-0 face à Liverpool

Luis Enrique, croit toujours en la qualification du club parisien.

L’entraîneur parisien a salué la performance de ses joueurs qui n’ont rien à se reprocher face à Liverpool:

« Je pense qu’il n’y a pas beaucoup de difficulté à analyser ce match. On a été très supérieur à Liverpool. Dans le jeu, au nombre d’occasions créées, face à l’une des meilleures équipes d’Europe. On a clairement mérité un autre résultat. Le football est comme cela, il peut être injuste et il faut savoir l’accepter. »

« Sans aucun doute. On a seulement joué le premier match et on est une équipe qui n’a rien à perdre. Il y a aura une ambiance assez agressive dans leur stade (Anfield), mais on va aller jouer de la même manière qu’aujourd’hui. On a déjà réussi à retourner ce genre de situation dans le passé et on va essayer de le faire. Je ressens la fierté des supporters et je suis fier de mes joueurs. Aujourd’hui, le meilleur joueur adverse est leur gardien, il a été exceptionnel. C’est le football. »

« C’est potentiellement le meilleur match cette année et par rapport à l’an passé. On n’a pas eu de problème en défense, les joueurs ont été à la hauteur, ils ont beaucoup couru, on a joué avec le ballon. C’est un match complet, je viens de le dire à mes joueurs. Il faut rester positif car il reste un match la semaine prochaine. Je leur ai dit de lever la tête, qu’on a dominé la meilleure équipe d’Europe. On a été meilleur qu’eux. Tout le monde l’a vu. »

Musk perd 80 milliards du fait de Trump

Musk perd 80 milliards du fait de Trump

Musk a vu sa fortune fondre de plus de 81 milliards de dollars depuis le 1er janvier. Pire, depuis le pic atteint le 17 décembre dernier, le patrimoine du patron de Tesla s’est écroulé de 135 milliards de dollars, passant de 486 milliards à 351 milliards de dollars selon le Bloomberg Billionaires Index.En cause notamment les incohérences économiques et politiques de Trump.

Musk A enregistré une baisse de sa richesse( capitalisation) de près de 80 milliards depuis l’arrivée de Trump.

Absorbé par son Département de l’efficacité gouvernementale (Doge), l’homme d’affaires semble passer plus de temps à Washington que dans ses usines.

« L’inquiétude de Wall Street est que Musk consacre autant de temps (même plus que prévu) au Doge, au détriment de Tesla, à un moment crucial pour l’entreprise », estiment les analystes de Wedbush dirigés par Daniel Ives dans une note publiée lundi 24 février.

Au-delà de la stratégie de Tesla, n’est-ce pas la politique prônée par Donald Trump qui pourrait finalement handicaper le constructeur? Retour en force du pétrole, hausse des droits des douanes, bataille commerciale avec la Chine et l’Europe… A priori rien dans les grandes orientations du locataire de la Maison Blanche n’est de nature à profiter à Tesla.

Six Nations Rugby : la France maladroite et incohérente perd devant l’Angleterre

Six Nations : la France maladroite et incohérente perd devant l’Angleterre

Tous les spécialistes voyaient déjà la France en haut de l’affiche pour le tournoi des six nations. Et même au sommet du rugby mondial. Pourtant « l’exceptionnel XV de France » s’est incliné devant une Angleterre pourtant pas spécialement brillante. En cause des maladresses à répétition, un jeu pas toujours bien construit et des incohérences.

Le XV de France, malgré d’énormes occasions d’essais, a ruiné ses espoirs de Grand Chelem en s’inclinant, ce samedi, à Twickenham face à l’Angleterre (26-25). Au terme d’une fin de match brouillonne et indécise, les Bleus ont fini par céder face aux assauts anglais et peuvent nourrir d’énormes regrets tant ils se sont procuré d’énormes occasions, mais qu’ils ont gâchées à chaque fois. La génération dorée amenée par Antoine Dupont ne remportera pas un deuxième Grand Chelem après celui de 2022.

Cryptomonnaies: Coinbase perd plus d’un milliard un trimestre !

Cryptomonnaies: Coinbase perd  plus d’un milliard un trimestre !

Nouvelle déconvenue avec les crytommonnaies et la principale bourse américaine spécialisée « Coinbase « qui accuse une perte de plus de 1 milliard sur un trimestre.

 La principale Bourse américaine de cryptos a réalisé une perte record de 1,1 milliard de dollars au deuxième trimestre. Il y a un an, elle affichait un bénéfice de 1,6 milliard. Le spectaculaire dégonflement de la bulle des actifs financiers 2.0 a fait chuter les valorisations et les volumes d’échanges.

Les revenus de la plateforme ont plongé de 61 % au dernier trimestre, à 808 millions de dollars, décevant les aQui accuse une perte de plus d’un milliard sur un trimestre.nalystes de marché qui tablaient sur une activité plus importante. Coinbase a également passé un montant record de dépréciations (446 millions de dollars) sur ses investissements dans le secteur des cryptos.

Le nombre d’utilisateurs a continué à se replier , à 9 millions par mois en moyenne au deuxième trimestre. En perte de vitesse par rapport à ses concurrentes, la société ne prévoit pas de retour à meilleure fortune dans l’immédiat. Elle estime que pour l’année complète, le nombre moyen d’utilisateurs mensuel devrait rester compris entre 7 et 9 millions.

Cryptos: Coinbase perd plus d’un milliard un trimestre !

Cryptos: Coinbase perd  plus d’un milliard un trimestre !

Nouvelle déconvenue avec les crytommonnaies et la principale bourse américaine spécialisée « Coinbase « qui accuse une perte de plus de 1 milliard sur un trimestre.

 La principale Bourse américaine de cryptos a réalisé une perte record de 1,1 milliard de dollars au deuxième trimestre. Il y a un an, elle affichait un bénéfice de 1,6 milliard. Le spectaculaire dégonflement de la bulle des actifs financiers 2.0 a fait chuter les valorisations et les volumes d’échanges.

Les revenus de la plateforme ont plongé de 61 % au dernier trimestre, à 808 millions de dollars, décevant les aQui accuse une perte de plus d’un milliard sur un trimestre.nalystes de marché qui tablaient sur une activité plus importante. Coinbase a également passé un montant record de dépréciations (446 millions de dollars) sur ses investissements dans le secteur des cryptos.

Le nombre d’utilisateurs a continué à se replier , à 9 millions par mois en moyenne au deuxième trimestre. En perte de vitesse par rapport à ses concurrentes, la société ne prévoit pas de retour à meilleure fortune dans l’immédiat. Elle estime que pour l’année complète, le nombre moyen d’utilisateurs mensuel devrait rester compris entre 7 et 9 millions.

TER Marseille-Nice: la SNCF perd le marché

TER Marseille-Nice: la SNCF perd le marché

les trains régionaux seront assurés désormais par Transdev à la place de la SNCF. La conséquence de la mise en concurrence des opérateurs par la région PACA. Ce choix pourrait avoir des conséquences dans d’autres régions puisque la loi permet aux autorités régionales d’ouvrir à la concurrence ses dessertes locales.

Le choix de la région Paca n’est pas vraiment surprenant, sachant qu’elle n’était pas satisfaite de l’opérateur historique. «L’ouverture à la concurrence permettra d’améliorer très significativement l’offre pour les usagers, tout en assurant le prix juste pour la région», s’est-elle d’ailleurs félicitée dans un communiqué.

Trois candidats étaient en concurrence pour la liaison ferroviaire Marseille-Nice: la SNCF, l’italien Thello, filiale de Trenitalia, et Transdev, fruit de la fusion en 2011 de Transdev et de Veolia Transport. L’entreprise, transporte déjà 11 millions de passagers au quotidien dans le monde (bus, cars, trains) et est notamment gestionnaire de bus en Île-de-France.

La monnaie afghane perd 6 % en une journée

La monnaie afghane perd 6 % en une journée

une chute de 6 % en un jour par rapport au dollar pour la monnaie afghane suite à la victoire des talibans.  Cette chute devrait s’accentuer et de façon mécanique faire augmenter les importations et la plupart des produits de consommation. L’existence même de la monnaie afghane pourrait être en cause. Du coup les talibans pourraient substituer à cette monnaie dévalorisée le dollar ou la monnaie pakistanaise.

Classement de Shanghaï: recul de PSL perd des places

Classement de Shanghaï: recul de PSL perd des places

PSL (Paris Sciences et Lettres), regroupement d’établissements du supérieur, comprenant notamment l’ENS, Paris-Dauphine ou Mines Paris Tech, chute  dans la hiérarchie établie par Shanghaï.  «Pour le classement de Shanghaï, mieux vaut être une faculté riche et vieille», soutient Alain Fuchs, président de PSL. S’il relativise les deux places perdues par PSL, rappelant au passage le gain de huit rangs dans le classement QS, il ne manque pas de souligner les dysfonctionnements de la méthode utilisée par Shanghaï. Celle-ci intègre six critères, dont le nombre de Nobel et de médailles Fields (l’équivalent du Nobel pour les mathématiques) parmi les diplômés et les professeurs ou la quantité de publications .

Dans ce classement qui évalue plus de 2.000 universités dans le monde, quatre autres établissements français se maintiennent dans le top 100 : l’université PSL (Paris Science et Lettres), qui regroupe plusieurs établissements du supérieur dont l’Ecole normale supérieure (ENS), au 38e rang, la Sorbonne – qui progresse de quatre places – (35e) et l’Université de Paris (73e). Un résultat qu’Emmanuel Macron n’a pas manqué de saluer sur Twitter dimanche 15 août. L’INSA Toulouse et Montpellier font également leur entrée dans ce classement.

PRIMAIRE ÉCOLOGISTE: Les verts vont encore choisir un candidat qui perd

PRIMAIRE ÉCOLOGISTE: Les verts vont encore choisir un candidat qui perd

Face à Yannick Jadot écolo plutôt centriste, Europe écologie les Verts va sans doute préférer un candidat qui perd comme Éric Piolle. Un candidat beaucoup plus à gauche et beaucoup moins connu. Bref le scénario éternel de la primaire écologiste ( Pour mémoire les écolos avaient déjà préféré Eva Joly à Nicolas Hulot). Éric Piolle vient d’ailleurs de soutenir de recevoir tout ce que compte l’écologie du gauche avec un appui de 300 élus.

« Nous avons besoin d’une présidence humble, terre à terre, qui nous ressemble et qui nous considère, qui connaisse la réalité du travail et celle des territoires », plaident ces soutiens d’Eric Piolle, rappelant sa victoire en 2014 à Grenoble puis sa réélection aux municipales de 2020.

« Il s’est inscrit dans une nouvelle page de l’histoire de l’écologie politique en France. Celle de l’écologie de gouvernement. Il a montré que les écologistes peuvent gagner pour agir sur le réel », insistent les signataires, qui plaident pour articuler « radicalité » et « pragmatisme ».

« Nous sommes également fiers de soutenir comme candidat à la présidentielle un ancien cadre » de Hewlett Packard « licencié pour avoir refusé un plan de délocalisation, devenu un élu de terrain à l’écoute, conscient des réalités du quotidien, attaché aux territoires qui font la France au-delà des considérations parisiennes et capable de construire le rassemblement des gauches écologistes », ajoutent ces personnalités.

Veolia perd encore face à Suez

Veolia perd  encore face à Suez

 

 

Veolia s’entête évidemment dans la bataille financière et judiciaire qui vise à absorber Suez. Veolia vient cependant encore d’être débouté et ne peut jouir de ses droits sur Suez en raison de la non consultation régulière des instances représentatives de Suez.

Globalement l’image de la société devient de plus en plus floue non seulement en France mais aussi à l’étranger. Ce regroupement constitue à l’évidence une erreur stratégique grave puisqu’elle pourrait y compris se traduire par la vente de l’activité eau  à un fonds spéculatif qui ne possède aucune expérience dans ce domaine. Globalement le regroupement envisagé pourrait faire perdre des parts de marché au plan international.

Dans le contentieux social qui l’oppose à Suez et à ses instances représentatives du personnel, Veolia vient de subir un nouveau revers. Par une ordonnance rendue vendredi 15 janvier, le président du tribunal judiciaire de Paris, statuant en référé, s’est en effet déclaré incompétent pour examiner une demande présentée par le leader français de l’eau et des déchets. Veolia espérait que ce juge modifie un arrêt prononcé le 19 novembre par la Cour d’appel de Paris qui, en confirmant une décision du tribunal judiciaire de Paris du 9 octobre, suspend ses droits de vote issu de l’achat, le 5 octobre, des parts d’Engie dans Suez (29,9%), tant que l’information et la consultation des instances représentatives de Suez prévues par la loi n’auront pas eu lieu.

Depuis cet arrêt, la loi fixe en effet un délai de trois mois pour la procédure d’information et consultation, et le groupe affirme avoir transmis à Suez les éléments nécessaires dès le 5 novembre. Mais les éléments d’information semblent insuffisants aux avocats qui défendent les intérêts des salariés de Suez.

 

Le gouvernement perd ses nerfs à l’assemblée

Le gouvernement perd ses nerfs à l’assemblée

 

Visiblement le gouvernement éprouve un peu de difficulté à maîtriser ses nerfs face à différentes vagues de critiques aussi bien politiques que professionnelles sur la manière dont il conduit à la fois la crise sanitaire et la politique économique qui en découle. Une première fois Olivier Véran avait invité les députés à sortir de l’assemblée s’il ne comprenait pas les enjeux sanitaires. Une curieuse injonction pour un responsable en fait non élu s’adressant à des représentants de la république eux élus en bonne et due forme.

C’est aussi le Premier ministre qui manifeste une grande fébrilité en s’adressant de manière un peu ridicule et colérique à l’assemblée pour justifier les choix du gouvernement notamment en ce qui concerne l’ouverture des commerces et la politique hospitalière

Dans ce dernier cas de figure, Castex confirme qu’il ne parvient pas à imprimer dans l’opinion publique et dans la classe politique. Visiblement le costume est bien trop grand pour l’intéressé. Castex veut se faire le porte-voix de Macron et néglige notamment, comme son patron, les corps intermédiaires, les élus et plus généralement l’opinion. Une situation dont Macron et surtout responsable avec sa manie d’aller chercher des responsables venus de nulle part non seulement à l’Assemblée nationale mais aussi au sein de son gouvernement et même comme Premier ministre.

À cet égard, il y a lieu de s’interroger sur la décision de Macron de mettre fin au mandat d’Édouard Philippe qui lui au moins avait le mérite de présenter une certaine stature, une certaine autorité et une certaine expérience même si évidemment il y avait matière à être opposé à certaines orientations.

Jean Tirole perd son sang froid et sa rigueur scientifique

Jean Tirole perd son sang froid et sa rigueur scientifique

Le prix Nobel d’économie perd son sang-froid dans une longue tribune -ci-dessous -en forme de pamphlet contre les gilets jaunes. Il mélange habilement des constats évidents, de vraies interrogations, des analyses pertinentes avec des poncifs et des contrevérités. En clair, il prend nettement position en faveur des thèses du pouvoir. Mais de plus,  il conteste l’utilité d’un grand débat et condamne par avance ses dérives possibles. Jean Tirole  s’avance sur les terrains mouvants de la politique vis-à-vis desquels il n’a pas de compétence particulière. Certes il est reconnu pour ses travaux économiques au niveau international mais pas davantage que Piketty qui dit à peu près le contraire.  qui a raison ? Sans doute ni l’un ni l’autre ou partiellement les deux.  il faudrait rappeler aux intéressés que l’économie est loin d’être une science exacte. En outre, il est dangereux s’aventurer dans des poncifs  comme par exemple la taxation du carbone (récemment remises en cause par d’autres prix Nobel leur d’une conférence à dauphine).  Autre exemple celui de la demande de service public qui serait contradictoire avec les exigences budgétaires. Or les Français n’ont jamais demandé nécessairement de services coûteux et la rationalisation des moyens du service public n’est pas contradictoire avec son existence voir même son développement. Jean Tirole  balaye d’un revers de main l’affaire de l’ISF. La vision de Jean Tirole  est uniquement macro-économiques. Or seul une évaluation sectorielle et micro-économique de chaque élément constituant du service public peut permettre de le rendre plus performant et moins coûteux. La tribune de Jean Tirole  est davantage une lettre d’opinion qu’une lettre de scientifiques. Jean Tirole  gagnerait en crédibilité à se limiter à la problématique qu’il connaît plutôt que de s’immiscer sur le terrain  politique. Comme Piketty d’ailleurs, comme la part des économistes, Jean Tirole  devrait montrer davantage de modestie et beaucoup moins de certitudes car jusqu’alors aucune étude économique, aucun modèle n’a jamais prévu les grandes ruptures qu’a connues le monde. D’une certaine manière, la lettre de Jean Tirole  comme les positions de Piketty participent de l’hystérisation du débat en France. Dommage pour des scientifiques ! Chez Piketty 10 comme chez Jean Tirole, il manque un élément essentiel dans la démarche : le doute qui les empêcherait de s’enivrer du parfum de certitudes discutables.

Tribune de Jean Tirole 

« En réaction à l’actuelle révolte des « gilets jaunes » en France, le président Macron a décidé d’organiser  un grand débat national. Au cours des prochains mois, groupes de réflexion au niveau local, consultations sur Internet et conférences citoyennes régionales s’alterneront afin d’évaluer les points de vue de l’opinion publique française sur quatre problématiques : politique environnementale, démocratie et identité, impôts, et organisation de l’Etat.

La démarche initiée par Emmanuel Macron se heurte néanmoins à trois obstacles. Pour commencer, l’opinion publique française est pleine de contradictions. Les « gilets jaunes » souhaitent par exemple moins d’impôts et plus de services publics. Aucune de ces demandes n’est irraisonnable, mais une telle approche budgétaire n’est pas non plus viable dans un pays où  la dépense publique atteint 57 % du PIB, et où le ratio dette/PIB, d’ores et déjà estimé à 100 %,  omet d’inclure d’importants passifs publics hors bilan, tels que les retraites non financées.

La situation est d’autant plus complexe que les Français soutiennent majoritairement non seulement les « gilets jaunes », dont la révolte a débuté par  une rébellion contre la taxe carbone, mais aussi une initiative consistant à attaquer l’Etat français en justice pour son inactivité dans la lutte contre le changement climatique.

L’ISF, totem éternel

Par ailleurs, dans le cadre de leur révolte contre les inégalités, les « gilets jaunes » tendent à se focaliser sur  la baisse de l’impôt sur la fortune décidée par Macron, qui rapportait auparavant 5 milliards d’euros par an – une bagatelle en comparaison avec les 188 milliards générés annuellement par la TVA. Les manifestants se plaignent également des salaires perçus par les hauts responsables gouvernementaux. Or, les « gilets jaunes » ne formulent aucune proposition concrète en réponse à deux facteurs importants d’inégalités en France : l’éducation et l’accès au marché du travail.

D’après le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (Pisa), l’écart de performance en matière d’éducation entre les élèves issus de milieux défavorisés et le reste de la population est plus élevé en France que dans n’importe quel autre pays de l’OCDE. En outre, non seulement le taux de chômage en France stagne aux alentours des 10 %, mais son marché du travail à deux vitesses oriente 90 % des nouvelles embauches – notamment les jeunes et les travailleurs peu qualifiés – vers des contrats à courte durée.

Perception erronée

Confronté à des demandes contradictoires, Emmanuel Macron devra par ailleurs affronter des obstacles profondément ancrés dans la perception de l’opinion publique. La manière dont les citoyens français entrevoient les conditions économiques s’inscrit rarement en phase avec la réalité.

Ils voient la France comme un pays particulièrement inégalitaire, dans lequel les plus fortunés ne paieraient pas d’impôts, où les retraités seraient systématiquement pris à la gorge, et où la lutte contre l’évasion fiscale (aussi nécessaire soit-elle) et la réduction des salaires des responsables politiques apporteraient d’importantes ressources. Or, aucune de ces affirmations ne résiste à un examen des statistiques et des comparaisons internationales.

Certes, le gouvernement n’a pas élaboré suffisamment rapidement les mesures de compensation face à l’impact combiné de l’augmentation du prix du pétrole, de celle (programmée) de la taxe carbone et de la suppression des subventions aux véhicules diesel. Pour autant, les Français reprochent au gouvernement les effets de politiques déraisonnables qui remontent à plusieurs décennies, notamment les subventions au diesel (maintenues pendant plus de 20 ans pour soutenir l’industrie automobile française) et les mesures gonflant la rente foncière dans les centre-villes.

Crispation sur le RIC

Le troisième obstacle réside dans la montée des violences. Ces dernières semaines, les menaces se sont amplifiées de la part des « gilets jaunes » à l’encontre des parlementaires, des journalistes, voire d’autres manifestants qui avaient exprimé une volonté de négocier avec le gouvernement.

Le gouvernement Macron se retrouve ainsi pris entre le marteau et l’enclume. Une consultation auprès des citoyens pourrait engendrer encore plus de désordre. Plusieurs siècles d’histoire politique enseignent la prudence face à l’actuel enthousiasme autour d’un  « référendum d’initiative citoyenne ».

En effet, c’est pour de bonnes raisons que la plupart des démocraties ont opté pour un gouvernement représentatif plutôt que pour le gouvernement par référendum. À tout le moins en théorie, les représentants du peuple sont en mesure de consacrer davantage de temps à une réflexion sur les compromis intrinsèques à la prise de décision politique, et ont davantage accès à l’expertise que les citoyens moyens. De même, à la différence des citoyens qui débattent au comptoir des cafés, sur Facebook et sur Twitter, les représentants élus voient leurs arguments soumis à un examen public ainsi qu’à une vérification des faits.

C’est également pour de bonnes raisons que certaines formes de décisions publiques se trouvent confiées à des juges, à des banques centrales ou des autorités réglementaires, tous indépendants du pouvoir politique. Protégés des échéances électorales et des lobbies, ces acteurs sont en mesure de fixer une vision à plus long terme, et de préserver les droits des minorités.

En s’affranchissant de ces garde-fous, les référendums en France risqueraient d’ouvrir la porte à l’abrogation des lois qui autorisent l’avortement, qui ont mis fin à la peine de mort, et qui reconnaissent le mariage homosexuel. Ces consultations pourraient également conduire à toutes sortes de politiques économiques démagogiques – de l’abaissement de l’âge du départ à la retraite aux mesures anti-immigration, voire à un « Frexit » pour la sortie de la zone euro ou de l’Union européenne.

D’un autre côté, si le gouvernement refuse de donner une suite réelle aux consultations civiques, le malaise ira en s’aggravant, les gilets jaunes ayant alors la « confirmation » que les élites n’écoutent pas les citoyens lorsque ceux-ci expriment leurs volontés.

Quels aspects positifs pourraient se dégager de cette démarche de consultation ? Un débat réussi permettrait d’impliquer de nouveau les Français dans la vie politique de leur pays. En France, le processus décisionnel est extrêmement centralisé, les politiques uniformes (malgré les timides tentatives du gouvernement visant à promouvoir l’expérimentation), et la participation civique faible. La réticence des élites à faire confiance aux citoyens, combinée au manque d’engagement et à l’immaturité occasionnelle des citoyens, génère en fin de compte une prophétie autoréalisatrice.

A la croisée des chemins

Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que  la volonté de se sentir « exister » - de participer à l’aventure et de se faire entendre dans les médias – soit devenue une composante palpable de l’expérience des gilets jaunes. Seulement voilà, leur désengagement passé et leur faible compréhension des réalités économiques pourraient prédisposer les citoyens français à formuler des exigences catégorielles, plutôt qu’à soutenir des réformes réalistes.

Une consultation correctement structurée, dans le cadre de laquelle les citoyens français soupèseraient le pour et le contre, recueilleraient des faits objectifs, et redécouvriraient le sentiment de communauté, pourrait se révéler une formidable réussite. Une fois que chacun aurait par exemple admis l’existence d’une irréconciliabilité (en l’absence d’une réforme profonde de l’Etat) entre la réduction des impôts et l’amélioration des services publics, un débat pourrait être mené autour de la manière d’atteindre un équilibre optimal des mesures politiques.

Tous les sujets doivent être mis sur la table. Les Français doivent réfléchir à la vocation de chacun des services publics, à la question de savoir si ces services remplissent leurs objectifs pour un coût raisonnable, et à celle de savoir si de meilleures alternatives sont possibles. C’est ce qu’ont fait les Canadiens et les Scandinaves dans les années 1990, lorsqu’ils se sont eux aussi retrouvés confrontés au dysfonctionnement de leurs services publics, à l’augmentation de leur dette publique, ainsi qu’à un taux de chômage élevé.

La France entre enfin dans un processus consistant à moderniser son économie tout en continuant de protéger ses citoyens. Le pays se trouve néanmoins à une croisée des chemins, et le risque demeure que ses citoyens ne l’entraînent sur la voie de l’intolérance et de la démagogie. »

Jean Tirole est le président honoraire de Toulouse School of Economics. Il a obtenu le prix Nobel d’Economie en 2014. 

Sébastien Lecornu constesté sur le terrain perd ses nerfs face à des «gilets jaunes»

Sébastien Lecornu constesté sur le terrain perd ses nerfs face à des «gilets jaunes»

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On peut se demander si certains dans le gouvernement ne manifestent pas trop souvent une tendance à perdre leurs nerfs. On l’a vu d’abord avec le président de la république qui en plusieurs circonstances a utilisé des expressions inadéquates, provocatrices voire injurieuses. C’est vrai aussi du ministre de l’intérieur Castaner, coutumier du fait et qui vient de traiter les gilets jaunes d’imbéciles leur attribuant la neutralisation des radars. C’est vrai aussi de Griveaux,  le porte-parole du gouvernement, lui aussi habitué d’utiliser des formules à l’emporte-pièce, méprisantes et également injurieuses (se souvenir notamment de la peste brune pour  qualifier les gilets jaunes) cette fois c’est le jeune ministre Sébastien Lecornu,   chargé des Collectivités territoriales, qui perd les pédales et son sang-froid.il    a été interpellé dans les rues de L’Argentière-la-Bessée (Hautes-Alpes) par une quinzaine de manifestants. Le ton est rapidement monté. Pas étonnant ce jeune ministre qui n’a pratiquement jamais travaillé en dehors de la politique   qui fera sans doute une très longue carrière avant de finir au Sénat le moment venu car il entretient  avec les réalités sociales q des relations approximatives. Il est vrai que les propos des gilets jaunes n’étaient pas forcément très pertinents pour autant un ministre doit savoir montrer une certaine maîtrise face à des excès de langage qui se nourrissent surtout de l’injustice sociale. Une «gilet jaune» dénonçait face à lui la présence de «CRS matraqueurs, gazeurs, frappeurs, tueurs» «embauchés par le président». «Je suis désolé madame, je ne vous laisserai pas dire que les CRS sont des tueurs», l’a rapidement coupé le ministre. Agacé, Sébastien Lecornu rappelle qu’il s’agissait «de la même police et des mêmes gendarmes de la République» qui étaient «applaudis après les attentats», citant notamment le colonel Beltrame tué lors des attentats de Trèbes en mars 2018. Sébastien le cornu procède par un amalgame assez douteux car si on peut se féliciter de l’action des forces de l’ordre contre les terroristes cela n’interdit pas de critiquer ces mêmes forces de l’ordre vis-à-vis de la répression de certaines manifestations, étant entendu que des gilets jaunes sont aussi manipulés par des extrémistes pour rendre le climat très tendu avec parfois des violences.

Foot Ligue 1 : Canal+ perd aussi les droits TV

Foot Ligue 1 : Canal+ perd aussi les droits TV

Pour Canal + la chute continue avec la perte des droits du foot ligue 1 au profit du groupe espagnol Mediapro et beIN.  Or la moitié des abonnés canal étaient surtout motivés par le foot. Du coup,  la chaîne n’en finit pas de s’écrouler après la reprise en main de la ligne éditoriale par Bolloré. .Ce pourrait bien être aussi la fin de Canal + dont le nombre d’abonnés ne cesse aussi de diminuer du fait notamment de la nullité des programmes sportifs. Certes la dégringolade de l’audience ne date pas d’hier, elle avait commencé à la fin de  l’ère Denisot,  s’était amplifiée avec De Caunes  qui paraissait tellement s’ennuyer dans son rôle d’animateur. Avec leurs successeurs on est tombé dans le badinage, l’approximatif et surtout l’ennui. En cause surtout le manque de culture politique de ces nouveaux animateurs et même le manque de culture générale tout court… La réalité c’est que le nouveau patron de canal Bolloré a voulu à la fois réorienter la ligne éditoriale de sa chaîne aussi faire des économies. L’impertinence est encore là mais pas la pertinence. En gros l’esprit canal est mort. Canal + n’est (définitivement) plus le modèle télévisuel de la cool attitude.  Avant, Canal + était la girouette du cool, la chaîne qui disait qui était in ou qui était out.  Vincent Bolloré, président des conseils de surveillance de Vivendi et Canal +, a fait sombrer « le Grand Journal » et avec lui la vitrine en clair quotidienne de la chaîne cryptée. Au pire,  de mauvais choix stratégiques, au mieux un sabotage en bonne et due forme. Avec la fin du foot, ce pourrait être la fin de Canal. +.

 

Les résultats de la Société d’Edition de Canal Plus

Chiffre d’affaires (en millions d’euros)
2012: 1941 dont abonnements 1696 et publicité 159
2013: 1941 dont abonnements 1697 et publicité 146
2014: 1868 dont abonnements 1636 et publicité 143
2015: 1802 dont abonnements 1617 et publicité 118
2016: 1704 dont abonnements 1540 et publicité 73
2017: 1544 dont abonnements 1437 et publicité 16

Résultat d’exploitation (en millions d’euros, hors soulte*)
2014: +157
2015: +80
2016 : -85
2017: -128

Résultat net (en millions d’euros, hors soulte*)
2014: +101
2015: +73
2016: -86
2017: -134
Source: comptes sociaux de la Société d’Edition de Canal Plus

Audiences de la tranche en clair 18h30-21h (part d’audience en %, > 4 ans)
Saison 2011-2012: 6,1
Saison 2012-2013: 5,4
Saison 2013-2014: 5,5
Saison 2014-2015: 5
Saison 2015-2016: 3,2
Saison 2016-2017: 0,6
Saison 2017-2018 (à mi-avril): 0,8

Audiences de la tranche en clair 18h30-21h (audience moyenne, > 4 ans)
Saison 2011-2012: 1.324.000
Saison 2012-2013: 1.152.000
Saison 2013-2014: 1.130.000
Saison 2014-2015: 1.012.000
Saison 2015-2016: 650.000
Saison 2016-2017: 126.000
Saison 2017-2018 (à mi-avril): 155.000
Source: Médiamétrie

 

 

 

 

 

Sondage : Mélenchon s’écroule et perd 17 points

Sondage : Mélenchon s’écroule et perd  17 points

 

Mélenchon paye sa position ambiguë vis-à-vis du Front national. Il avait enregistré un score de 51 % d’opinions favorables, porté par une campagne présidentielle en pleine dynamique mais il est sèchement redescendu de son piédestal, perdant ce mois-ci ; il perd 17 points dans le baromètre mensuel. Le candidat aux législatives à Marseille échoue maintenant à la troisième place du classement, derrière l’ancien ministre de la Défense, et nouveau ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian (37 %, +6 points) et le maire de Bordeaux Alain Juppé (50 %, +6 points), qui récupère ainsi sa première place. La réaction amère de Jean-Luc Mélenchon au soir du premier tour et sa décision de ne pas donner de consigne de vote claire pour le duel entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron semble avoir déplu à une partie de l’opinion. « Il paie lourdement son attitude qui donnait l’image d’un mauvais perdant, notamment avec sa difficulté à reconnaître sa défaite », analyse Yves-Marie Cann, directeur des études politiques d’Elabe. Chez les électeurs de gauche, il recueille maintenant 58 % d’opinions positives et perd la première place, récupérée par Martine Aubry (61 %). « Son refus de donner une consigne de vote a incontestablement choqué l’opinion, mais malgré la chute, il reste à un niveau de popularité honorable », tempère le sondeur.  Autre personnalité à avoir payé sa stratégie de l’entre-deux-tours de la présidentielle, Nicolas Dupont Aignan. Le député-maire de Yerres avait décidé de rallier Marine Le Pen en vue du second tour en échange d’une éventuelle nomination au poste de Premier ministre . Un choix stratégique qui lui fait perdre 6 points dans le baromètre, à 22 % d’opinions positives auprès des Français. Il est maintenant plus populaire chez les sympathisants du Front national (50 %) que chez ceux de la droite (37 %). « A part le FN, il s’est mis à dos tout l’échiquier politique, constate Yves-Marie Cann. Il avait gagné en popularité lors de la campagne, notamment avec son départ du plateau de TF1 en plein journal télévisé, mais en s’alliant au FN, il a perdu tout ce capital sympathie ». La baisse est également significative pour tous les perdants de l’élection présidentielle. Benoît Hamon perd 6 points, à 27 % d’opinion favorable auprès de l’ensemble des Français. Net reflux aussi pour François Fillon (20 %,-3 points) et Marine Le Pen (25 %,-7 points). Selon Yves-Marie Cann, la performance de la présidente du Front national lors du débat de l’entre-deux-tours a desservi son image : « Avant, elle imposait son agenda dans la campagne et bousculait Emmanuel Macron, mais cette dynamique s’est cassé pendant le débat. Et par son attitude, elle a rappelé à beaucoup de gens ce qu’est la réalité de l’extrême droite », affirme-t-il.

Sondage réalisé les 16 et 17 mai auprès d’un échantillon de 999 personnes, par Internet, selon la méthode des quotas.

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