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50 milliards d’impôts nouveaux ou 49.3  ?

50 milliards d’impôts nouveaux ou 49.3  ?

Le concours Lépine de l’ingénierie fiscale conduit à augmenter les impôts de 50 milliards alors que le pouvoir envisageait une hausse limitée à 20 milliards. La synthèse paraît difficilement réalisable et comme c’était prévu on s’oriente de plus en plus vers un recours à l’article 49. 3 pour vous faire adopter le budget du gouvernement.

Michel Barnier  défend l’équilibre global du budget, avec ses 60 milliards d’économies et de hausses d’impôts, soit respecté. Il souhaite que l’effort fiscal demandé aux entreprises et aux Français les plus aisés ne soit pas alourdi et demeure à hauteur de 20 milliards – ce qui est déjà historiquement élevé.

À Matignon, on a observé attentivement les débats en commission, qui se sont achevés hier. Une alliance entre le « socle » qui soutient le gouvernement et le RN l’a emporté. Ces députés ont fini par retoquer la partie fiscale du texte, lourdement grevée par 50 milliards d’impôts supplémentaires – du jamais-vu. me donné lieu à l’adoption de deux ponctions différentes. En outre, des impôts existants ont été augmentés ou élargis .

Ce scénario peut-il se répéter dans l’hémicycle ? « Si le texte ne passe pas en séance, il part au Sénat dans sa version initiale », a souligné hier Charles de Courson (Liot), le rapporteur général du budget. Ce serait donc le projet du gouvernement qui, intact, viendrait au Palais du Luxembourg. Une défaite politique se transformerait en victoire juridique. Demain, une première épreuve pourrait attendre le camp Barnier. Le Nouveau Front populaire déposera une motion de rejet. Même si le RN ne la votera pas (comme cela a toujours été le cas depuis 2022 sur les textes budgétaires), la mobilisation des députés du socle commun devra être sans faille pour qu’il n’y ait aucun risque qu’elle soit adoptée.

Ce sera la première fois qu’ils se retrouveront ainsi. Tous les députés du « socle commun », la formulation choisie par Michel Barnier pour dénommer sa majorité relative, ont été conviés par Nathalie Delattre, la ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement, à une réception lundi à 20 heures. Élus des  groupes Ensemble pour la République, MoDem, Horizons et Droite républicaine (la nouvelle appellation de LR) se réuniront, alors que le ciment a du mal à prendre entre les troupes macronistes et celles de Laurent Wauquiez. Le Premier ministre, qui aura déjeuné un peu plus tôt avec Gabriel Attal, y passera.

 

 

Taxation des gros héritages à 50 %

Taxation des gros héritages à  50 %

 

 
Les  députés prévoient d’augmenter le seuil d’imposition à 49% pour les successions supérieures à 3.611.354 euros.» Cette proposition revient en réalité à créer une nouvelle tranche d’imposition sur les successions.

 

En effet, actuellement, dans le code général des impôts, la dernière tranche du barème des successions en ligne directe concerne les sommes «au-delà de 1.805.677 euros», qui sont imposées à 45%. On ne sait pas pour l’instant combien une telle mesure pourrait rapporter. Ce jeudi, les députés Ensemble pour la république (EPR) ont ajouté leur contribution à cette pluie de mesures en proposant de «moderniser la fiscalité des donations/héritages». L’amendement porté par David Amiel, nouveau chef de file du camp Macron à la commission a été adopté par celle-ci. La mesure se décompose en réalité en deux temps. D’un côté, elle prévoit d’élever les exonérations pour les lignes dites «indirectes». « Cet amendement vise à doubler les abattements dont peuvent bénéficier les frères et sœurs, les neveux et nièces et à créer de nouveaux abattements pour les enfants de conjoint et petits-enfants de conjoint, dans le cadre d’une donation», précise le texte. Aujourd’hui, les donataires en ligne directe (les enfants) bénéficient d’un abattement à hauteur de 100 000 euros, en l’état actuel du droit les donataires en ligne indirecte ne bénéficient que d’un abattement de 15.932 euros pour les frères et sœurs et de 7967 euros pour les neveux et nièces. «Concernant les enfants de conjoint et les petits-enfants de conjoint, il n’existe pas à ce stade d’abattements qui leur sont spécifiques, nous proposons donc de créer de nouveaux abattements fixés également à 31.865 euros», ajoute le député.

 

 

Taux d’intérêt : une une baisse de 0,50 par la banque fédérale américaine (FED)

Taux d’intérêt : une une baisse de 0,50 par la banque fédérale américaine (FED)

Constatant que l’inflation se dirige vers l’objectif de 2 %,la  Banque centrale américaine (Fed) a abaissé ce mercredi son principal taux directeur de 0,5 point et envisage un demi-point supplémentaire d’ici fin-2024, au cours de la dernière réunion avant l’élection américaine du 5 novembre.

 

Les taux avaient été relevés pour freiner la flambée des prix, et se trouvent depuis juillet 2023 dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, leur plus haut niveau en plus de 20 ans. Ils se situent désormais dans une fourchette de 4,75 à 5,00%, après avoir passé plus d’un an à leur plus haut niveau depuis le début du siècle, à 5,25-5,50%.

Notons que d’autres banques centrales ont déjà amorcé le processus de baisse des taux d’intérêt. La Banque centrale européenne (BCE) par exemple avait commencé son cycle de baisse en juin 2024. Le 12 septembre 2024, elle a annoncé une deuxième baisse : à partir du 18 septembre 2024, son principal taux directeur, la facilité de dépôt, passe de 3,75 à 3,5%. L’urgence pour l’Europe est différente du fait de l’atonie du niveau de la croissance économique.

La Fed a par ailleurs  révisé à la baisse sa prévision d’inflation, à 2,1% en 2025, contre 2,3% attendus lors des précédentes prévisions, en juin. Le chômage a lui été révisé à la hausse, à 4,4% cette année et la suivante, contre 4,0 et 4,2% auparavant.

 

Prix et Consommation courante des ménages : une inflation de près de 50 % en 20 ans

Prix et Consommation courante des ménages : une inflation de près de 50 % en 20 ans

Avec l’inflation, un caddie qui coûtait 100 euros en 2004 revient aujourd’hui à 143 euros, selon un économiste. Mais lorsque la réduction de la taille des produits est prise en compte, il devient encore plus onéreux pour les consommateurs.( info du Figaro)

Pour Quentin Demé, cofondateur du Congrès UPI et professeur d’Économie et Finance, si l’on additionne l’inflation et la réduction de la taille des produits, «c’est une double perte de pouvoir d’achat pour le consommateur»«Un caddie qui vous coûtait 100 euros en 2004, vous coûte désormais près de 143 euros en juin 2024. Premier état de fait : vous remarquez une inflation très importante sur votre caddie en 20 ans. Néanmoins, cette somme reste biaisée puisqu’elle n’intègre pas la pratique de la réduflation. Vous avez certes le même nombre de produits mais plus la même contenance. Ainsi, en intégrant cette pratique pour obtenir le même caddie qu’en 2004 (en supposant que tous les produits aient subi une perte de 14,3%), vous devriez non pas dépenser 143 euros mais près de 167 euros !», pointe le spécialiste.

Pour réaliser ce calcul, Quentin Demé a identifié une augmentation des prix de 43% sur vingt ans, uniquement pour l’inflation, soit environ 1,7% chaque année. Il s’est ensuite appuyé sur une étude menée au Canada au cours des vingt dernières années sur près de 300 produits ayant fait l’objet d’une «shrinkflation» qui démontre qu’en moyenne ceux-ci ont subi une réduction de leur taille de 14,3%. Au cours de son enquête, il a notamment découvert que des sachets de croquettes pour chien étaient passés de 10 à 7 kilogrammes en un an, tandis que leur prix avait évolué de 16,67 euros à 24,90 euros, soit une hausse de 49,7%.

 

Prix et Consommation courante des ménages : une inflation de près de 50 % en 20 ans

Prix et Consommation courante des ménages : une inflation de près de 50 % en 20 ans

Avec l’inflation, un caddie qui coûtait 100 euros en 2004 revient aujourd’hui à 143 euros, selon un économiste. Mais lorsque la réduction de la taille des produits est prise en compte, il devient encore plus onéreux pour les consommateurs.( info du Figaro)

Pour Quentin Demé, cofondateur du Congrès UPI et professeur d’Économie et Finance, si l’on additionne l’inflation et la réduction de la taille des produits, «c’est une double perte de pouvoir d’achat pour le consommateur»«Un caddie qui vous coûtait 100 euros en 2004, vous coûte désormais près de 143 euros en juin 2024. Premier état de fait : vous remarquez une inflation très importante sur votre caddie en 20 ans. Néanmoins, cette somme reste biaisée puisqu’elle n’intègre pas la pratique de la réduflation. Vous avez certes le même nombre de produits mais plus la même contenance. Ainsi, en intégrant cette pratique pour obtenir le même caddie qu’en 2004 (en supposant que tous les produits aient subi une perte de 14,3%), vous devriez non pas dépenser 143 euros mais près de 167 euros !», pointe le spécialiste.

Pour réaliser ce calcul, Quentin Demé a identifié une augmentation des prix de 43% sur vingt ans, uniquement pour l’inflation, soit environ 1,7% chaque année. Il s’est ensuite appuyé sur une étude menée au Canada au cours des vingt dernières années sur près de 300 produits ayant fait l’objet d’une «shrinkflation» qui démontre qu’en moyenne ceux-ci ont subi une réduction de leur taille de 14,3%. Au cours de son enquête, il a notamment découvert que des sachets de croquettes pour chien étaient passés de 10 à 7 kilogrammes en un an, tandis que leur prix avait évolué de 16,67 euros à 24,90 euros, soit une hausse de 49,7%.

 

Consommation courante des ménages : une inflation de près de 50 % en 20 ans

 Consommation courante des ménages : une inflation de près de 50 % en 20 ans

Avec l’inflation, un caddie qui coûtait 100 euros en 2004 revient aujourd’hui à 143 euros, selon un économiste. Mais lorsque la réduction de la taille des produits est prise en compte, il devient encore plus onéreux pour les consommateurs.( info du Figaro)

Pour Quentin Demé, cofondateur du Congrès UPI et professeur d’Économie et Finance, si l’on additionne l’inflation et la réduction de la taille des produits, «c’est une double perte de pouvoir d’achat pour le consommateur»«Un caddie qui vous coûtait 100 euros en 2004, vous coûte désormais près de 143 euros en juin 2024. Premier état de fait : vous remarquez une inflation très importante sur votre caddie en 20 ans. Néanmoins, cette somme reste biaisée puisqu’elle n’intègre pas la pratique de la réduflation. Vous avez certes le même nombre de produits mais plus la même contenance. Ainsi, en intégrant cette pratique pour obtenir le même caddie qu’en 2004 (en supposant que tous les produits aient subi une perte de 14,3%), vous devriez non pas dépenser 143 euros mais près de 167 euros !», pointe le spécialiste.

Pour réaliser ce calcul, Quentin Demé a identifié une augmentation des prix de 43% sur vingt ans, uniquement pour l’inflation, soit environ 1,7% chaque année. Il s’est ensuite appuyé sur une étude menée au Canada au cours des vingt dernières années sur près de 300 produits ayant fait l’objet d’une «shrinkflation» qui démontre qu’en moyenne ceux-ci ont subi une réduction de leur taille de 14,3%. Au cours de son enquête, il a notamment découvert que des sachets de croquettes pour chien étaient passés de 10 à 7 kilogrammes en un an, tandis que leur prix avait évolué de 16,67 euros à 24,90 euros, soit une hausse de 49,7%.

 

Prix des petits-déjeuners : une hausse de 50 %

Prix des petits-déjeuners : une hausse de 50 %

Les cours de produits phares du petit-déjeuner  (Café, Orange, cacao) ont augmenté de plus de 50%, selon une étude du courtier Etoro reprise par BFM Bourse.

Plus précisément, ce sont les cours des grains de café Robusta, des fèves de cacao et des oranges qui explosent. Le cacao a même augmenté de 270% au cours de l’année, avant de connaître une baisse drastique début mai.

 

En cause, les conditions climatiques dans les principaux pays producteurs de ces trois matières premières.

Les consommateurs pourraient éventuellement se tourner vers des marques bon marché, à l’instar des marques de distributeurs ou de celles vendues dans les enseignes à bas prix. Moins chères d’environ 25% que leurs concurrentes, les marques de distributeur constituent aujourd’hui environ 34% des achats des Français.

 

Élections européennes : au moins 50 % d’abstention

Élections européennes : au moins 50 % d’abstention

 

Le taux d’abstention aux prochaines élections européennes pourrait dépasser les 50 % tellement le sujet paraît éloigné des principales préoccupations de beaucoup d’électeurs. Traditionnellement, la participation au scrutin européen rencontre peu de succès mais cette fois les préoccupations internes ( pouvoir d’achat, sécurité, école, santé etc.) semble dominer les questions européennes même si en définitive elles sont aussi liées. Notons d’ailleurs que nombre de partis politiques évoque surtout les questions nationales et font des élections européennes un enjeu interne

Les premiers indicateurs ne sont pas bons : 45 % des Français seulement « prévoient » d’aller voter le 9 juin prochain, selon le dernier sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio. Soit en deçà des 50,5 % de participation enregistrés lors du scrutin de 2019. « Prévoir à l’avance un taux d’abstention est compliqué. Mais on sait déjà que, par nature, c’est une élection de second ordre  intéresse peu.

Notons que d’une façon générale la participation aux consultations électorales ne cesse de diminuer. Ainsi lors des législatives de 2022 le taux d’abstention avait atteint 42 %. Et des scores encore plus faibles ont été enregistrés aux régionales et aux élections locales.

 

Quand on passe en revue la participation à l’ensemble des différents scrutins au suffrage universel de notre pays depuis le début de la Ve République, on obtient une image plus nuancée que celle qui est le plus souvent proposée. La participation est en baisse très nette aux élections législatives. Avec 51,3 %, l’abstention avait atteint un niveau record au premier tour du scrutin de 2017. Le parti arrivé en tête (La République En Marche) avait recueilli les votes de 13 % des inscrits, les anciens partis de gouvernement (PS et Les Républicains) atteignant 5 % et 7 %. Dans les années 1970, la participation à ce type de scrutin était supérieure à 80 %. L’abstention a ensuite progressé de façon régulière, pour dépasser la moitié des inscrits, niveau habituellement réservé aux élections cantonales ou régionales.

Eoliennes: Subventions chinoises jusqu’à 50%

Eoliennes: Subventions chinoises jusqu’à 50%

 

La Chine envahit l’Europe de son industrie éolienne qui peuvent être subventionnée par les Chinois jusqu’à 50 %. Cela à travers des subventions à des fabricants chinois d’éoliennes, faussant la concurrence sur le marché européen.

« Aujourd’hui (mardi, ndlr), nous lançons une nouvelle enquête sur les fournisseurs chinois d’éoliennes. Nous étudions les conditions de développement de parcs éoliens en Espagne, en Grèce, en France, en Roumanie et en Bulgarie », a déclaré la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, lors d’un discours à l’Université de Princeton aux États-Unis, ce mardi 9 avril. La responsable n’a toutefois pas fourni de précisions sur les entreprises ni sur les procédures concernées.

Une première enquête suivant cette nouvelle réglementation a ainsi été ouverte mi-février, ciblant une filiale du constructeur ferroviaire chinois CRRC, numéro un mondial du secteur. Ce groupe étatique, candidat pour la fourniture de trains électriques en Bulgarie, s’était finalement retiré de l’appel d’offres fin mars.

 

Le 3 avril, la Commission a annoncé une deuxième enquête, dans le cadre du même instrument, visant deux consortiums candidats pour concevoir, construire et exploiter un parc photovoltaïque en Roumanie. Le premier ciblé associe le groupe roumain Enevo et une filiale – basée en Allemagne – du géant chinois Longi, premier fabricant mondial de cellules photovoltaïques. Le second consortium ciblé concerne deux filiales entièrement contrôlées par le même groupe étatique chinois, Shanghai Electric, sous étroite supervision du gouvernement central.

 

Monnaie Argentine: une dévaluation plus de 50%

Monnaie Argentine: une dévaluation plus de 50%

L’Argentine est un des pays les plus endettés au monde et sa monnaie est très dévalorisée. Du coup, face à une perspective d’inflation actuellement de l’ordre de 10 à 150 % par an, le gouvernement décide de dévaluer la monnaie, le peso, de 50 %. Cette mesure drastique s’inscrit dans un plan de très grande rigueur constate consistant aussi réduire les investissements et les subventions. L’objectif est de réduire l’endettement et de limiter l’inflation.

Pour lutter contre cette hyperinflation, les autorités Précédentes avaient alors aligné le taux de change du peso sur le dollar américain, selon le principe 1 dollar = 1 peso. Cela a permis de reprendre confiance dans la monnaie argentine et d’arrêter l’effet « planche à billets », c’est-à-dire la création à outrance de monnaie par la Banque centrale, ce qui provoquait une inflation rapide.

Malgré ces mesures, voilà plusieurs décennies que l’Argentine connaît une inflation chronique. Celle-ci prend sa source dans des causes aussi bien internes qu’externes et s’inscrit en lien avec les crises qui ont fragilisé le pays et entravé son développement.

Après la crise de 2001, les politiques économiques mises en œuvre par les présidents de centre gauche Eduardo Duhalde (2002-2003) puis Nestor Kirchner (2003-2007) se sont essentiellement fondées sur le protectionnisme, l’interventionnisme de l’État et un soutien à la consommation.

En dépit de cela, Les inégalités, déjà prégnantes après des années de croissance économique erratique, se sont aggravées : le taux de pauvreté, en hausse depuis 2017, a atteint 42 % en 2020.

Les mesures budgétaires adoptées pour faire face à la crise (hausse des dépenses de santé, transferts financiers et soutien économique aux ménages et secteurs les plus touchés) ont augmenté le déficit public .

L’Argentine a solidement renoué avec la croissance en 2021 (10,2 % de croissance enregistrée) – une croissance soutenue notamment par une reprise de la consommation des ménages et des entreprises, et par la hausse des prix des matières premières.

Le taux de pauvreté demeure élevé et bien supérieur à son niveau pré-Covid, à 36,5 % (au premier semestre de 2022). En parallèle, l’emploi informel avoisine toujours les 49 %, tandis que les salaires réels demeurent inférieurs à leur niveau de 2017, sans qu’une véritable trajectoire haussière ne se dessine.

Parmi les différentes mesures à mettre en place, la consolidation budgétaire, c’est-à-dire la réduction du déficit public, est le premier point d’ancrage et le critère essentiel pour les autres éléments
.
Le ministre de l’Économie a assuré que le gouvernement va maintenir des programmes sociaux d’aide à l’accès à l’emploi et «renforcer les politiques sociales pour ceux qui en ont besoin, sans intermédiaires», a-t-il insisté, a l’image des «cartes alimentaires» (bons d’achat pour les plus démunis).

Stations européennes: 50 % manqueront de neige d’ ici 2050

Stations européennes: 50 % manqueront de neige d’ici 2050

Le chercheur grenoblois Hugues François (INRAE), l’un de ses principaux contributeurs de l’étude publiée par l’INRAE et Météo France sur l’avenir de l’enneigement des stations de ski européennes Estime que au moins la moitié des stations européennes manquerons de neige d’ici 2050. Une véritable catastrophe économique évidemment.

Interview dans le journal la Tribune

Vous avez étudié les scénarii à venir, en matière d’enneigement, de plus de 2.000 stations de ski européennes, dans 28 pays, de la Turquie à l’Islande en passant par les Balkans, la Scandinavie, les Carpates, les Alpes etc. Quelles sont les conclusions ? Devrons-nous faire une croix sur le ski ?

Hugues François – En partant du scenario le plus probable désormais, c’est-à-dire un réchauffement planétaire de plus deux degrés qui devrait être atteint à horizon 2050, il apparaît que 53% des stations européennes seront exposées à un risque qualifié de « très élevé » de manque de neige, sans production de neige. Avec une hausse de + 3 degrés, cette proportion passerait à 75% environ et à 98% dans l’hypothèse d’une hausse de quatre degrés.

Les situations sont très variables selon l’implantation géographique. Plus spécifiquement, dans les Alpes françaises, la proportion est de 31% des stations présentant un très haut risque de faible enneigement avec une hypothèse de + 2 degrés. Dans les Pyrénées, ce sont 89% des stations qui seraient exposées à un très haut niveau de risque de faible enneigement et 80% dans les moyennes montagnes Franco-Suisse (Massif-Central, Vosges et Jura).

Sur quels outils vous êtes-vous appuyés pour arriver à ces conclusions ?

Cette étude repose sur une dynamique de recherche amorcée depuis assez longtemps et qui croise les outils et les compétences de Météo France et de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE). Nous avons développé des outils de modélisation permettant d’avoir une vision assez précise de ce qu’on peut attendre en matière d’enneigement dans les prochaines décennies, en fonction du changement climatique.

Est-ce que la production de neige artificielle pourrait permettre de compenser ce faible enneigement ?

Il n’est pas possible de généraliser, car la contribution de la production de neige pour s’adapter aux impacts du changement climatique est très hétérogène, en fonction des massifs et à l’intérieur des massifs. La capacité à produire de la neige dépend également des conditions météo locales et varie donc beaucoup d’une station à l’autre. Cela dépend notamment de la latitude et de l’altitude. La production de neige peut avoir un impact positif sur les conditions d’enneigement des domaines skiables mais ne constitue pas une solution générique. En outre, la capacité de production diminue également en fonction du niveau de réchauffement.

Pour donner quelques chiffres, selon nos modélisations, à + 2° de réchauffement planétaire en 2050, la production de neige permettrait de faire passer à 27% la proportion des stations européennes exposées à un haut risque de faible enneigement. Avec 50% des pistes couvertes par les installations de production de neige, la proportion de stations exposées à un risque très élevé passe de 31 à 7% dans les Alpes françaises. Dans les Pyrénées, ce chiffre passe de 89 à 9%. En revanche, dans les moyennes montagnes franco-suisses, l’exposition au risque est réduite de manière moins importante : il passe de 80% de stations exposées à un très haut niveau de risque de faible enneigement à 54%.

Mais cette production de neige artificielle ne participe-t-elle pas elle-même au cycle du réchauffement climatique ?

L’empreinte carbone de la production de neige en elle-même est assez limitée. Cependant, elle ne peut pas être détachée de celle de l’activité touristique et des émissions de gaz à effet de serre principalement dues au transport pour se rendre en station et à l’hébergement durant le séjour au ski. La question est également celle du lien entre le maintien des activités touristiques et les objectifs de décarbonation des économies pour limiter le changement climatique dont les impacts menacent le tourisme de montagne.

Autre point à ne pas négliger sur ce sujet : l’eau. Notre étude évalue le besoin en eau nécessaire pour produire de la neige en fonction du besoin et des conditions climatiques, mais ne tient pas compte de la disponibilité des ressources en eau nécessaires. En outre, notre étude n’évalue pas non plus les conditions de partage de la ressource entre différents usages, y compris pour répondre aux besoins des écosystèmes.

Finalement, quel est le message de cette étude ?

Le principal enjeu est de permettre aux stations d’évaluer les risques auxquelles elles sont exposées face au réchauffement climatique et la capacité de la production de neige pour en limiter les effets et jusqu’à quel point. D’une certaine manière, l’enjeu c’est de rentrer dans une forme de démarche coûts/bénéfices pour évaluer l’opportunité de concentrer les efforts sur le tourisme de neige par rapport à d’autres voies de développement. L’ensemble de ces éléments apporte des données objectivées aux responsables de stations de sports d’hiver pour définir leur stratégie d’adaptation. Jusqu’à quel point investir dans les installations de production ? Dans le renouvellement des remontées mécaniques ?


Sports d’hiver : les stations des Alpes françaises vont-elles tenir le choc face aux crises ?

Il faut savoir que dans un premier temps, le changement climatique a été ignoré par de nombreux professionnels du tourisme de ski. Ceci est sans doute lié aux progrès techniques de la production de neige qui ont amélioré la capacité des gestionnaires à composer avec la variabilité naturelle de l’enneigement d’une année à l’autre, contribuant ainsi à masquer les premiers effets sensibles du réchauffement climatique. Du côté de la recherche, la première étude publiée à l’échelle européenne, au début des années 2000, ne tenait pas compte de la production de neige. Le fait de prendre en compte les pratiques de gestion de l’enneigement utilisées par les stations de sports d’hiver a contribué à la reconnaissance du changement climatique et de ses impacts au sein de la profession.

L’avenir des stations de sports d’hiver est un objet de débat généralement clivant et un des enjeux de nos travaux est d’apporter des éléments factuels comme bases d’échanges aussi constructifs que possible. En France, nos travaux contribuent depuis 2020 à la production du service climatique ClimSnow, en partenariat avec le bureau d’étude Dianeige, qui a été utilisé par plus de 150 stations. Cet outil dresse un état des lieux de l’enneigement et de son évolution projetée sous la forme d’un ensemble de graphiques et de cartes établi pour chaque station.

Internet à très haut débit par satellite : une offre d’Orange à 50 euros

Internet à très haut débit par satellite : une offre d’Orange à 50 euros

Nombre d’internautes ne possèdent pas encore la fibre et certains ne l’auront jamais compte tenu des zones blanches. Du coup Orange propose une offre alternative par satellite avec un abonnement à 50 € par mois. Cet abonnement permet d’accéder au très haut débit, soit une connexion supérieure à 30 Mbit/s.

Son prix, de 49,99 euros par mois, équivaut globalement à celui d’un abonnement à la fibre haut de gamme chez l’opérateur.

Les clients devront toutefois se doter d’un « kit satellite » à 299 euros (ou 8 euros par mois en location). En outre, sa pose par Nordnet sera facturée 299 euros, avec une garantie d’un an. Orange rappelle que les foyers qui ne disposent pas d’un bon débit via les réseaux filaires (ADSL ou fibre) peuvent bénéficier d’une subvention, laquelle s’élève à 300 euros.

Automobiles électriques: 50% dans quatre ans, l’utopie!

Automobiles électriques: 50% dans quatre ans, l’utopie!

Comme souvent, le gouvernement annonce un objectif économique dont il ne maîtrise pas les données à savoir un pourcentage de voiture électrique de 50 % d’ici 2027 et 400.000 d’ici 2030, soit une multiplication par quatre en 7 ans.

Pour atteindre l’objectif de vente, il faudra augmenter le nombre de bornes de recharge, notamment rapides, de façon considérable. Le gouvernement table sur 400.000 d’ici 2030, soit une multiplication par quatre en 7 ans.

Comme si l’industrie française était capable de réaliser un tel objectif alors que la quasi-totalité des voitures électriques sont soit totalement soit en partie construite à l’étranger actuellement. Et celles qui sont construites partiellement en France sont loin d’être compétitives.

Théoriquement, les ventes de voitures thermiques neuves seront interdites en 2035 et le secteur des transports s’est engagé à la neutralité carbone d’ici à 2050 en Europe.

Mais réellement la part des ventes en électrique atteignait à peine les 15 % en France et 8 % pour l’hybride rechargeable.

En outre, les commandes actuelles ne sont pas au beau fixe. En cause évidemment le manque de compétitivité et la charge financière trop lourde pour

Mais aussi un prix des véhicules électriques encore bien au-dessus de leurs équivalents thermiques. « Sur la seule force du marché actuel, vous n’avez aucune raison d’aller vers l’électrique », affirme Julien Pillot, économiste et enseignant-chercheur à l’INSEEC. C’est pourquoi il faut veiller à alimenter la demande en continuant et en prolongeant les dispositifs d’aide à l’achat de véhicule neuf électrique.

Le levier principal du gouvernement et d’agir sur les bonus comme si c’était le rôle d’un État de participer au financement des voitures surtout en l’état catastrophique du budget et du déficit.

Voitures électriques: 50% dans quatre ans, l’utopie!

Voitures électriques: 50% dans quatre ans, l’utopie!

Comme souvent, le gouvernement annonce un objectif économique dont il ne maîtrise pas les données à savoir un pourcentage de voiture électrique de 50 % d’ici 2027 et 400.000 d’ici 2030, soit une multiplication par quatre en 7 ans.

Pour atteindre l’objectif de vente, il faudra augmenter le nombre de bornes de recharge, notamment rapides, de façon considérable. Le gouvernement table sur 400.000 d’ici 2030, soit une multiplication par quatre en 7 ans.

Comme si l’industrie française était capable de réaliser un tel objectif alors que la quasi-totalité des voitures électriques sont soit totalement soit en partie construite à l’étranger actuellement. Et celles qui sont construites partiellement en France sont loin d’être compétitives.

Théoriquement, les ventes de voitures thermiques neuves seront interdites en 2035 et le secteur des transports s’est engagé à la neutralité carbone d’ici à 2050 en Europe.

Mais réellement la part des ventes en électrique atteignait à peine les 15 % en France et 8 % pour l’hybride rechargeable.

En outre, les commandes actuelles ne sont pas au beau fixe. En cause évidemment le manque de compétitivité et la charge financière trop lourde pour

Mais aussi un prix des véhicules électriques encore bien au-dessus de leurs équivalents thermiques. « Sur la seule force du marché actuel, vous n’avez aucune raison d’aller vers l’électrique », affirme Julien Pillot, économiste et enseignant-chercheur à l’INSEEC. C’est pourquoi il faut veiller à alimenter la demande en continuant et en prolongeant les dispositifs d’aide à l’achat de véhicule neuf électrique.

Le levier principal du gouvernement et d’agir sur les bonus comme si c’était le rôle d’un État de participer au financement des voitures surtout en l’état catastrophique du budget et du déficit.

Le problème n’est pas cependant une question de demande mais insuffisante et beaucoup trop chère.

Conséquence les objectifs ne seront pas tenus et la voiture thermique va pouvoir rouler encore des dizaines d’années après 2035.

L’industrie automobile rejoint le gouvernement dans ses pronostics optimistes. L’objectif est davantage d’obtenir des réductions de fiscalité et des aides que de se préoccuper réellement de l’environnement. Notons par ailleurs une grande partie de l’industrie française a été liquidée avec les délocalisations.

Objectif gouvernemental voitures électriques: 50% dans quatre ans: l’utopie!

Objectif gouvernemental voitures électriques: 50% dans quatre ans: l’utopie!

Comme souvent, le gouvernement annonce un objectif économique dont il ne maîtrise pas les données à savoir un pourcentage de voiture électrique de 50 % d’ici 2027 et 400.000 d’ici 2030, soit une multiplication par quatre en 7 ans.

Pour atteindre l’objectif de vente, il faudra augmenter le nombre de bornes de recharge, notamment rapide, de façon considérable. Le gouvernement table sur 400.000 d’ici 2030, soit une multiplication par quatre en 7 ans.

Comme si l’industrie française était capable de réaliser un tel objectif alors que la quasi-totalité des voitures électriques sont soit totalement soit en partie construite à l’étranger actuellement. Et celles qui sont construites partiellement en France sont loin d’être compétitives.

Théoriquement, les ventes de voitures thermiques neuves seront interdites en 2035 et le secteur des transports s’est engagé à la neutralité carbone d’ici à 2050 en Europe.

Mais réellement la part des ventes en électrique atteignait à peine les 15 % en France et 8 % pour l’hybride rechargeable.

En outre, les commandes actuelles ne sont pas au beau fixe. En cause évidemment le manque de compétitivité et la charge financière trop lourde pour

Mais aussi un prix des véhicules électriques encore bien au-dessus de leurs équivalents thermiques. « Sur la seule force du marché actuel, vous n’avez aucune raison d’aller vers l’électrique », affirme Julien Pillot, économiste et enseignant-chercheur à l’INSEEC. C’est pourquoi il faut veiller à alimenter la demande en continuant et en prolongeant les dispositifs d’aide à l’achat de véhicule neuf électrique.

Le levier principal du gouvernement et d’agir sur les bonus comme si c’était le rôle d’un État de participer au financement des voitures surtout en l’état catastrophique du budget et du déficit.

Le problème n’est pas cependant une question de demande mais insuffisante et beaucoup trop chère.

Conséquence les objectifs ne seront pas tenus et la voiture thermique va pouvoir rouler encore des dizaines d’années après 2035.

L’industrie automobile rejoint le gouvernement dans ses pronostics optimistes. L’objectif est davantage d’obtenir des réductions de fiscalité et des aides que de se préoccuper réellement de l’environnement. Notons par ailleurs une grande partie de l’industrie française a été liquidée avec les délocalisations.

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