Archive pour la Catégorie 'social'

Social-Allocations familiales dès le premier enfant ?

Social-Allocations familiales dès le premier enfant ?

L’Assemblée nationale a adopté jeudi en première lecture une proposition de loi communiste pour verser les allocations familiales dès le premier enfant à charge, contre l’avis du gouvernement et d’une partie du bloc central, qui ont notamment invoqué le coût de la mesure. Adopté par 103 voix contre 17, avec des voix allant de la gauche au RN, en passant par quatre députés LR, le texte était défendu dans le cadre d’une journée réservée aux initiatives du groupe communiste («niche parlementaire»). Il devra désormais aller au Sénat.

«La trajectoire financière de notre modèle de sécurité sociale ne nous permet pas de mettre en place une telle mesure sans réformes majeures impliquant des économies», a jugé Charlotte Parmentier-Lecocq (Horizons), ministre déléguée chargée de l’Autonomie et du Handicap. Elle a assuré que la mesure n’aurait par ailleurs «aucun effet redistributif pour les familles les plus modestes», car «mécaniquement le versement d’allocations familiales serait absorbé par une réduction du RSA ou de la prime d’activité». La mesure donnerait «un excédent de pouvoir d’achat aux classes les plus favorisées», a abondé Pierre Cazeneuve (Renaissance).

Allocations familiales dès le premier enfant ?

Allocations familiales dès le premier enfant ?

L’Assemblée nationale a adopté jeudi en première lecture une proposition de loi communiste pour verser les allocations familiales dès le premier enfant à charge, contre l’avis du gouvernement et d’une partie du bloc central, qui ont notamment invoqué le coût de la mesure. Adopté par 103 voix contre 17, avec des voix allant de la gauche au RN, en passant par quatre députés LR, le texte était défendu dans le cadre d’une journée réservée aux initiatives du groupe communiste («niche parlementaire»). Il devra désormais aller au Sénat.

«La trajectoire financière de notre modèle de sécurité sociale ne nous permet pas de mettre en place une telle mesure sans réformes majeures impliquant des économies», a jugé Charlotte Parmentier-Lecocq (Horizons), ministre déléguée chargée de l’Autonomie et du Handicap. Elle a assuré que la mesure n’aurait par ailleurs «aucun effet redistributif pour les familles les plus modestes», car «mécaniquement le versement d’allocations familiales serait absorbé par une réduction du RSA ou de la prime d’activité». La mesure donnerait «un excédent de pouvoir d’achat aux classes les plus favorisées», a abondé Pierre Cazeneuve (Renaissance).

Conclave retraite : quels résultats ?

Conclave retraite : quels résultats ?

Plus de trois mois après son ouverture, le « conclave » sur les retraites touche à sa fin (prévue le 17 juin). La très contestée réforme de 2023, reculant l’âge du départ à la retraite de 62 à 64 ans, pourrait-elle être remise en cause ? La CGT, qui est sortie des négociations, appelle à une nouvelle manifestation pour son abrogation ce jeudi 5 juin. Au même moment, les députés communistes et ultramarins soumettront au vote une résolution pour l’abrogation du report de l’âge de la retraite à 64 ans. Lors de sa déclaration de politique générale, le 14 janvier 2025, François Bayrou rouvrait l’épineux dossier sur la réforme des retraites, mal refermé en 2023, après des manifestations réunissant plus d’un million de personnes, le recours contesté à l’article 49 alinéa 3 et le rejet d’un référendum sur le sujet par le Conseil constitutionnel. Le premier ministre faisait alors une proposition spectaculaire : ouvrir ce qu’il dénommait un « conclave » sur la question, en d’autres termes, une négociation nationale interprofessionnelle sur les retraites avec les partenaires sociaux.

par Dominique Andolfatto
Professeur de science politique, Université Bourgogne Europe dans The Conversation

Il s’agissait de réfléchir à de nouvelles perspectives pour le système de retraite et sa soutenabilité, d’apaiser les colères et, plus tactiquement, d’installer le gouvernement dans la durée, en s’assurant d’une neutralité des gauches comme de l’extrême droite, favorables à une révision de la réforme de 2023. C’était aussi un geste inattendu pour renouer le dialogue avec les partenaires sociaux – organisations patronales et syndicales – et les remettre dans le jeu, alors que ces acteurs historiques du système de protection sociale s’étaient sentis mis à l’écart de la réforme de 2023.

À quelques jours de l’échéance finale, quel est l’état des lieux de ces négociations ?

Un cadrage étroit
Dès la mi-février, François Bayrou adressait aux partenaires sociaux un courrier de cadrage très serré. Si les parties prenantes du conclave avaient toute liberté pour « discuter de l’ensemble des paramètres » du système des retraites, « sans totem ni tabou », le premier ministre fixait pour priorité le « retour à l’équilibre financier à un horizon proche ». Or ce dernier avait dramatisé la situation lors de sa déclaration de politique générale, évoquant un déficit de plus de 40 milliards d’euros, s’appuyant sur des données contestées qui ne seront pas validées par la Cour des comptes. Selon l’institution, le déficit serait de plus de 6 milliards d’euros dès 2025. Si aucune mesure n’était prise, il doublerait d’ici 2035 puis quadruplerait d’ici 2045.

Le « conclave » s’ouvrait fin février. Il consistait en une réunion hebdomadaire des partenaires sociaux et devrait rendre ses conclusions (éventuelles) au bout de trois mois. S’il s’agissait d’un « accord d’un nombre suffisant d’organisations », François Bayrou promettait de le traduire en un projet de loi qui serait soumis au Parlement.

Cependant, dès la première réunion, Force ouvrière (FO), troisième syndicat français en termes de représentativité, préférait quitter le « conclave ». Le syndicat déplorait que la lettre de cadrage se concentre sur le déficit, oubliant l’âge du départ à la retraite. Sans compter un véritable tir de barrage de plusieurs ministres sur le sujet. Bref, l’opinion semblait oubliée. Plus intéressant (et peu commenté), FO assénait implicitement une leçon de syndicalisme au gouvernement : elle refusait – en tant qu’organisation syndicale – d’être intégrée dans un processus de décision politique et « instrumentalisée ». En d’autres termes, le syndicat doit s’en tenir au rôle de porte-parole des salariés et à défendre leurs revendications sans participer au processus décisionnel, conformément au principe d’« indépendance politique » qui fonde l’identité de FO.

Restaient six organisations dans le jeu : trois patronales, quatre syndicales. L’une des premières devait également quitter la table à la mi-mars : l’U2P, l’organisation des entreprises artisanales et des professions libérales. Elle considérait qu’il était inutile de laisser croire qu’un retour aux 62 ans serait possible et de se perdre en conjecture. Cela ne pourrait qu’alourdir le « poids de notre protection sociale » alors que, selon l’U2P, des « mesures drastiques » s’imposent, notamment repousser l’âge légal de départ à la retraite » tout en permettant un départ anticipé de « personnes exposées à une forme d’usure professionnelle », dont l’espérance de vie est réduite.

Enfin, la CGT, second syndicat français en termes de représentativité, hésitante depuis la sortie de FO du « conclave », annonçait aussi le quitter après de nouvelles déclarations de François Bayrou, le 16 mars : il estimait un retour aux 62 ans impossible, compte tenu notamment du contexte international. Pour la secrétaire générale de la CGT, c’était là « enterrer » le conclave. Elle annonçait donc, dans un vocabulaire caractéristique, qu’« après consultation de la base », la CGT quittait ce dernier et appelait « les salariés à se mobiliser » et à construire un nouveau « rapport de force ».

L’État-providence à repenser ?
Restaient en lice cinq organisations sur huit, avec deux absences de la CFTC, la plus petite des confédérations syndicales représentatives, en désaccord avec certains thèmes abordés. Il est vrai que les échanges vont alors se poursuivre sur des thématiques élargies. Une nouvelle « feuille de route » était en effet établie à la mi-avril. Elle proposait de discuter de l’ensemble de l’État-providence et de possibles redistributions de ressources entre les différentes branches qui le composent (assurance-maladie, famille, retraite…). Si la CFTC, attachée à la branche « famille », désapprouvait cette approche plus globale, la CFDT, première organisation syndicale représentative, favorable – au contraire de FO – à une co-construction de l’action publique, se félicitait que puisse s’ouvrir un « second round de discussions ».
!

Au fil des réunions hebdomadaires, les diverses modalités de financement des retraites ont été examinées : augmentation des cotisations patronales, part de capitalisation dans le financement (épargne retraite, fonds de pension), TVA sociale (transfert d’une partie de cotisations des entreprises pour financer la retraite sur la TVA, et donc augmentation de celle-ci d’un ou deux points). Aucun accord n’a véritablement émergé sur ces différents aspects, les syndicats étant particulièrement opposés à une TVA sociale (qui pèserait notamment sur les plus modestes) et les organisations d’employeurs rejetant toute cotisation nouvelle.

Dans la dernière période, le Medef, a semblé faire de la TVA sociale la solution pour sortir du déficit des retraites, cette dernière favorisant une baisse des cotisations sociales des entreprises et, en conséquence, leur compétitivité mais aussi les salaires nets. Emmanuel Macron, interrogé sur ce déficit, reprenait aussi l’argument lors de l’émission télévisée « Les enjeux de la France », le 13 mai.

La « gouvernance » et le « pilotage » du système des retraites ont donné lieu à d’autres échanges. Les syndicats et les patronats n’ont pratiquement plus qu’un rôle symbolique au sein de celle-ci, contrairement à ce qui avait été imaginé par les fondateurs de la Sécurité sociale en 1945. Une élite administrative spécialisée a pris la relève. La reconquête d’un rôle politique au sein de la gouvernance du système semble séduisante pour les syndicats mais les organisations patronales restent dubitatives, compte tenu de la complexité de celui-ci.

Les différentes parties prenantes encore autour de la table ont finalement décidé de prolonger leurs échanges jusqu’au 17 juin. Un accord est-il envisageable entre les cinq ? C’est la conviction de la CFDT qui escompte toujours un « bougé sur l’âge ». Il ne sera sans doute pas général mais, au cas par cas, en fonction de la pénibilité du travail ou d’impératifs d’égalité de genre. Pour la CFTC, il est probable que, d’une façon ou d’une autre, il faudra prévoir aussi des augmentations de cotisations afin d’assurer la pérennité du système.

In fine, pas d’abrogation de la réforme de 2023 en vue mais des ajustements et, à court terme probablement, des pensions moins bien revalorisées ou des cotisations alourdies. L’arithmétique est implacable. Tout cela sera-t-il mentionné dans l’accord escompté, faute duquel on parlerait d’un nouvel échec syndical ? Ce n’est pas certain. À son degré de technicité ou de cosmétique, on pourra juger si ce dialogue social inédit a relancé effectivement la démocratie sociale ou n’a constitué qu’une mascarade politique.

Quels résultats du conclave sur les retraites ?

Quels résultats du conclave sur les retraites ?

Plus de trois mois après son ouverture, le « conclave » sur les retraites touche à sa fin (prévue le 17 juin). La très contestée réforme de 2023, reculant l’âge du départ à la retraite de 62 à 64 ans, pourrait-elle être remise en cause ? La CGT, qui est sortie des négociations, appelle à une nouvelle manifestation pour son abrogation ce jeudi 5 juin. Au même moment, les députés communistes et ultramarins soumettront au vote une résolution pour l’abrogation du report de l’âge de la retraite à 64 ans. Lors de sa déclaration de politique générale, le 14 janvier 2025, François Bayrou rouvrait l’épineux dossier sur la réforme des retraites, mal refermé en 2023, après des manifestations réunissant plus d’un million de personnes, le recours contesté à l’article 49 alinéa 3 et le rejet d’un référendum sur le sujet par le Conseil constitutionnel. Le premier ministre faisait alors une proposition spectaculaire : ouvrir ce qu’il dénommait un « conclave » sur la question, en d’autres termes, une négociation nationale interprofessionnelle sur les retraites avec les partenaires sociaux.

par Dominique Andolfatto
Professeur de science politique, Université Bourgogne Europe dans The Conversation

Il s’agissait de réfléchir à de nouvelles perspectives pour le système de retraite et sa soutenabilité, d’apaiser les colères et, plus tactiquement, d’installer le gouvernement dans la durée, en s’assurant d’une neutralité des gauches comme de l’extrême droite, favorables à une révision de la réforme de 2023. C’était aussi un geste inattendu pour renouer le dialogue avec les partenaires sociaux – organisations patronales et syndicales – et les remettre dans le jeu, alors que ces acteurs historiques du système de protection sociale s’étaient sentis mis à l’écart de la réforme de 2023.

À quelques jours de l’échéance finale, quel est l’état des lieux de ces négociations ?

Un cadrage étroit
Dès la mi-février, François Bayrou adressait aux partenaires sociaux un courrier de cadrage très serré. Si les parties prenantes du conclave avaient toute liberté pour « discuter de l’ensemble des paramètres » du système des retraites, « sans totem ni tabou », le premier ministre fixait pour priorité le « retour à l’équilibre financier à un horizon proche ». Or ce dernier avait dramatisé la situation lors de sa déclaration de politique générale, évoquant un déficit de plus de 40 milliards d’euros, s’appuyant sur des données contestées qui ne seront pas validées par la Cour des comptes. Selon l’institution, le déficit serait de plus de 6 milliards d’euros dès 2025. Si aucune mesure n’était prise, il doublerait d’ici 2035 puis quadruplerait d’ici 2045.

Le « conclave » s’ouvrait fin février. Il consistait en une réunion hebdomadaire des partenaires sociaux et devrait rendre ses conclusions (éventuelles) au bout de trois mois. S’il s’agissait d’un « accord d’un nombre suffisant d’organisations », François Bayrou promettait de le traduire en un projet de loi qui serait soumis au Parlement.

Cependant, dès la première réunion, Force ouvrière (FO), troisième syndicat français en termes de représentativité, préférait quitter le « conclave ». Le syndicat déplorait que la lettre de cadrage se concentre sur le déficit, oubliant l’âge du départ à la retraite. Sans compter un véritable tir de barrage de plusieurs ministres sur le sujet. Bref, l’opinion semblait oubliée. Plus intéressant (et peu commenté), FO assénait implicitement une leçon de syndicalisme au gouvernement : elle refusait – en tant qu’organisation syndicale – d’être intégrée dans un processus de décision politique et « instrumentalisée ». En d’autres termes, le syndicat doit s’en tenir au rôle de porte-parole des salariés et à défendre leurs revendications sans participer au processus décisionnel, conformément au principe d’« indépendance politique » qui fonde l’identité de FO.

Restaient six organisations dans le jeu : trois patronales, quatre syndicales. L’une des premières devait également quitter la table à la mi-mars : l’U2P, l’organisation des entreprises artisanales et des professions libérales. Elle considérait qu’il était inutile de laisser croire qu’un retour aux 62 ans serait possible et de se perdre en conjecture. Cela ne pourrait qu’alourdir le « poids de notre protection sociale » alors que, selon l’U2P, des « mesures drastiques » s’imposent, notamment repousser l’âge légal de départ à la retraite » tout en permettant un départ anticipé de « personnes exposées à une forme d’usure professionnelle », dont l’espérance de vie est réduite.

Enfin, la CGT, second syndicat français en termes de représentativité, hésitante depuis la sortie de FO du « conclave », annonçait aussi le quitter après de nouvelles déclarations de François Bayrou, le 16 mars : il estimait un retour aux 62 ans impossible, compte tenu notamment du contexte international. Pour la secrétaire générale de la CGT, c’était là « enterrer » le conclave. Elle annonçait donc, dans un vocabulaire caractéristique, qu’« après consultation de la base », la CGT quittait ce dernier et appelait « les salariés à se mobiliser » et à construire un nouveau « rapport de force ».

L’État-providence à repenser ?
Restaient en lice cinq organisations sur huit, avec deux absences de la CFTC, la plus petite des confédérations syndicales représentatives, en désaccord avec certains thèmes abordés. Il est vrai que les échanges vont alors se poursuivre sur des thématiques élargies. Une nouvelle « feuille de route » était en effet établie à la mi-avril. Elle proposait de discuter de l’ensemble de l’État-providence et de possibles redistributions de ressources entre les différentes branches qui le composent (assurance-maladie, famille, retraite…). Si la CFTC, attachée à la branche « famille », désapprouvait cette approche plus globale, la CFDT, première organisation syndicale représentative, favorable – au contraire de FO – à une co-construction de l’action publique, se félicitait que puisse s’ouvrir un « second round de discussions ».
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Au fil des réunions hebdomadaires, les diverses modalités de financement des retraites ont été examinées : augmentation des cotisations patronales, part de capitalisation dans le financement (épargne retraite, fonds de pension), TVA sociale (transfert d’une partie de cotisations des entreprises pour financer la retraite sur la TVA, et donc augmentation de celle-ci d’un ou deux points). Aucun accord n’a véritablement émergé sur ces différents aspects, les syndicats étant particulièrement opposés à une TVA sociale (qui pèserait notamment sur les plus modestes) et les organisations d’employeurs rejetant toute cotisation nouvelle.

Dans la dernière période, le Medef, a semblé faire de la TVA sociale la solution pour sortir du déficit des retraites, cette dernière favorisant une baisse des cotisations sociales des entreprises et, en conséquence, leur compétitivité mais aussi les salaires nets. Emmanuel Macron, interrogé sur ce déficit, reprenait aussi l’argument lors de l’émission télévisée « Les enjeux de la France », le 13 mai.

La « gouvernance » et le « pilotage » du système des retraites ont donné lieu à d’autres échanges. Les syndicats et les patronats n’ont pratiquement plus qu’un rôle symbolique au sein de celle-ci, contrairement à ce qui avait été imaginé par les fondateurs de la Sécurité sociale en 1945. Une élite administrative spécialisée a pris la relève. La reconquête d’un rôle politique au sein de la gouvernance du système semble séduisante pour les syndicats mais les organisations patronales restent dubitatives, compte tenu de la complexité de celui-ci.

Les différentes parties prenantes encore autour de la table ont finalement décidé de prolonger leurs échanges jusqu’au 17 juin. Un accord est-il envisageable entre les cinq ? C’est la conviction de la CFDT qui escompte toujours un « bougé sur l’âge ». Il ne sera sans doute pas général mais, au cas par cas, en fonction de la pénibilité du travail ou d’impératifs d’égalité de genre. Pour la CFTC, il est probable que, d’une façon ou d’une autre, il faudra prévoir aussi des augmentations de cotisations afin d’assurer la pérennité du système.

In fine, pas d’abrogation de la réforme de 2023 en vue mais des ajustements et, à court terme probablement, des pensions moins bien revalorisées ou des cotisations alourdies. L’arithmétique est implacable. Tout cela sera-t-il mentionné dans l’accord escompté, faute duquel on parlerait d’un nouvel échec syndical ? Ce n’est pas certain. À son degré de technicité ou de cosmétique, on pourra juger si ce dialogue social inédit a relancé effectivement la démocratie sociale ou n’a constitué qu’une mascarade politique.

La régulation du travail…. sans les travailleurs !

La régulation du travail…. sans les travailleurs !

« Il faut parler du travail avec celles et ceux qui font le travail, pour le réguler et le transformer avec eux, et non pour eux et sans eux ». Un collectif de spécialistes du monde du travail, parmi lesquels Vincent Baud et Sophie Thiéry, explique, dans une tribune au « Monde », pourquoi il devient impératif de faire de l’écoute des travailleurs le premier des principes généraux de prévention des risques professionnels.

Acteurs engagés de la prévention de la santé physique et mentale des travailleurs et de l’amélioration de leur qualité de vie et de leurs conditions de travail, nous voulons vous convaincre de la nécessité d’inscrire l’écoute des travailleurs comme premier principe général de prévention, et pour cela de modifier l’article L. 4121-2 du code du travail.

Nous nous alarmons de voir s’installer dans le temps une dégradation des indicateurs de santé au travail, comme l’atteste la hausse a minima de 18 % des accidents mortels entre 2021 et 2023 et la multiplication par 35 des affections psychiques reconnues d’origine professionnelle en treize ans. Le décès récent des trois ouvriers sur leur chantier illustre malheureusement l’état critique de la situation. Ces données pourraient être complétées par bien d’autres, notamment celles qui montrent la progression continue des accidents de travail et des maladies professionnelles dont sont victimes les femmes. Enfin, 37 % des salariés ne se sentent pas capables de tenir dans leur travail jusqu’à leur retraite.

Nous sommes convaincus que ces tendances s’expliquent en partie par des pratiques managériales inadaptées, voire délétères. Au contraire, les organisations qui réussissent à les contenir mettent en œuvre un management qui favorise l’autonomie et la participation

Sécurité sociale : une hausse des déficits de près de 50 % !

Sécurité sociale : une hausse des déficits de près de 50 % !

Le déficit a dérapé de 4,8 milliards d’euros en 2024 par rapport aux prévisions pour atteindre 15,3 milliards. Pour la Cour des comptes, le financement de la sécurité sociale va droit dans le mur, sauf si des «mesures vigoureuses de redressement» sont prises.

Le «trou de la sécu» n’est pas près de se résorber. Dans son dernier rapport sur l’application des lois de financement de la sécurité sociale rendu public ce lundi, la Cour des comptes déplore une trajectoire «hors de contrôle» des comptes sociaux en 2024. Une dérive alarmante, marquée par un déficit croissant, une dette non maîtrisée et une efficacité encore insuffisante de certaines politiques publiques financées par la sécurité sociale. Un signal d’alerte pour inciter les pouvoirs publics à prendre rapidement des mesures de redressement, afin d’assurer la pérennité de notre modèle social.

«Ce fut une année sombre pour la sécurité sociale», juge Pierre Moscovici, le président de la Cour des comptes. En 2024, le déficit a atteint 15,3 milliards d’euros (0,4% du PIB), note la Cour, soit une hausse de 4,8 milliards (46%) par rapport à la prévision initiale. Cette dégradation, «inédite hors période de crise», s’explique par des recettes surestimées et des dépenses mal maîtrisées, majoritairement…

Social-Manif lundi des agriculteurs devant l’Assemblée nationale

Social-Manif lundi des agriculteurs devant l’Assemblée nationale


Face notamment à l’obstruction d’un projet de loi de la part de LFI, et des écolos, une manifestation d’agriculteurs se déroulera lundi devant l’Assemblée nationale.Ce pourrait être le début d’un nouveau processus de mobilisation chez les agriculteurs qui attend en vain depuis des mois des mesures structurelles significatives. Un mouvement pourrait bien en réveiller d’autres !

Les agriculteurs vont manifester lundi devant l’Assemblée nationale, où doit débuter l’examen de la proposition de loi visant à «lever les contraintes» pour leur profession et favorisant l’accès à des pesticides, à l’appel de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA). «Dès lundi matin, JA et la FNSEA seront devant l’Assemblée nationale» pour «exprimer le refus» de ce qu’ils considèrent comme une tentative d’«obstruction» du texte par les députés LFI et Écologistes, lesquels ont déposé des centaines d’amendements, indiquent les syndicats samedi dans un communiqué.

«Malheureusement, il est aujourd’hui quasiment certain que la discussion de ce texte n’arrivera jamais à son terme», craignent la FNSEA et les JA, pour qui il y a «atteinte au débat démocratique» et «un mépris profond» pour les agriculteurs. Environ 1500 amendements ont été déposés par les écologistes et 800 par les insoumis, sur les 3500 déposés, ce qui a incité les députés favorables au texte à déposer une motion de rejet pour contourner ce «mur d’amendements», a-t-on appris samedi de sources parlementaires.

CFDT : non à la TVA sociale mais ouverture à la retraite par capitalisation

CFDT : non à la TVA sociale mais ouverture à la retraite par capitalisation

Si clairement la CFDT s’oppose à la TVA sociale pour financer la protection sociale par contre la première organisation syndicale n’est pas opposée à une dose de capitalisation sur le sujet des retraites. Notons que les organisations gauchistes de salariés ont quitté ce conclave sur les retraites avec le petit syndicat patronal poujadiste U2P.

Syndicats et organisations patronales restants s’étaient accordés sur « la nécessité de rétablir l’équilibre du système » de retraite tout en « élargissant les débats actuels sur les paramètres d’âge et de durée nécessaires au départ en retraite ». Pour la CFDT, les conclusions de ce conclave revêtent plusieurs enjeux. À court terme, la centrale, qui a dépassé les 640.000 adhérents en 2024 selon un chiffre certifié, espère toujours amender la réforme de 2023. À un horizon plus lointain, ces discussions pourraient aussi servir de tremplin pour débattre d’une refonte plus large du financement de notre modèle social. Bref la CFDT continue sa stratégie progressiste de compromis contre la vision révolutionnaire des organisations gauchistes et ou corpos.

Insee : Nombre de non salariés en hausse

Insee : Nombre de non salariés en hausse

D’après l’INSEE, ont compté fin 2022 en France 4,4 millions de dirigeants d’entreprises, dont 4 millions de non-salariés, un dynamisme qui «reflète intégralement le succès du statut d’autoentrepreneur créé en 2009». Ainsi, hors agriculture, le nombre de non-salariés a augmenté de 72% entre fin 2008 et fin 2022 (+1.512.000 personnes).À noter toutefois la grande disparité des revenus avec notamment une moyenne de 670 € par mois pour les micros entrepreneurs.

Un dynamisme dû au succès du statut de microentrepreneur, nouvelle dénomination adoptée en 2014 du statut d’autoentrepreneur. Celui-ci rend très facile la création d’entreprise et permet de ne payer des cotisations sociales que si l’activité génère du chiffre d’affaires, rappelle l’Institut national de la Statistique.

Le nombre de non-salariés a notamment plus que doublé dans les services de transports dont les VTC (+147%), les services aux entreprises et services mixtes (+132%) et les services aux particuliers hors santé (+104%). Fin 2022, les microentrepreneurs représentaient 49% des non-salariés non agricoles, contre 25% en 2013. Dans les services de poste et courrier, qui inclut la livraison à domicile, ils représentent même 95% des effectifs non-salariés.

Les femmes sont minoritaires parmi les non-salariés: elles représentent 41% des indépendants non agricoles et 24% des effectifs agricoles, alors qu’elles forment 49% des salariés non agricoles et 26% des salariés agricoles. Tous secteurs confondus, les microentrepreneurs perçoivent en moyenne 670 euros par mois (en 2022) et les non-salariés «classiques» six fois plus: 4030 euros par mois en moyenne.

De 1480 à 11.840 euros par mois
Tandis que les revenus des microentrepreneurs sont limités par les plafonds imposés sur le chiffre d’affaires réalisé et varient peu d’un secteur à l’autre, la rémunération des indépendants «classiques» a un spectre beaucoup plus large. Cela va de 1480 euros par mois pour le commerce de détail hors magasin, 1530 euros pour les taxis et VTC, et 1630 euros pour les coiffeurs et esthéticiens, à 11.840 euros pour les médecins spécialisés, 10.300 euros pour les dentistes, en passant par les juristes et comptables (8510 euros), les pharmaciens (7900 euros) et les médecins généralistes (7840 euros).

Dans le non-salariat classique, à secteur identique, les femmes gagnent 31% de moins que les hommes. En 2022, 7% des jeunes entrant sur le marché du travail étaient à leur compte. Enfin, un quart des travailleurs dont l’emploi principal est indépendant déclarent qu’au moins 50% de leur activité des 12 derniers mois provient d’un seul de leurs partenaires économiques. Cette «domination économique», souligne l’Insee, est plus fréquente parmi les microentrepreneurs.

Seuil de pauvreté
Par ailleurs, l’Insee révèle qu’en 2020, les exploitants agricoles vivaient plus souvent sous le seuil de pauvreté que l’ensemble de la population. Leur niveau de vie s’élevait en moyenne à 27.500 euros en France métropolitaine, similaire à celui de l’ensemble de la population, mais avec une dispersion beaucoup plus forte : les 10% d’exploitants les plus aisés ont un niveau de vie au moins 4,5 fois plus élevé que celui des 10% les plus modestes – contre un ratio de 3,4 pour l’ensemble de la population. De plus, 17,7% des exploitants vivent sous le seuil de pauvreté, contre 14,4% de l’ensemble de la population.

Les exploitants de culture végétale ont un niveau de vie supérieur à celui des éleveurs : 31.300 euros pour les premiers, dont 14,3% sont sous le seuil de pauvreté, et 23.300 euros pour les seconds, dont 20,4% sont sous le seuil de pauvreté. Par ailleurs, le niveau de vie moyen des exploitants agricoles croît avec le niveau d’études, de 23.800 euros pour ceux ayant un niveau d’études inférieur ou égal au collège, à 37.800 euros pour ceux ayant un niveau supérieur à bac+3.

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Gaza : une centaine de camions d’aide alimentaire et médicale

Gaza : une centaine de camions d’aide alimentaire et médicale

93 camions de l’ONU transportant de l’aide, dont de la farine pour les boulangeries, de la nourriture pour bébés, du matériel médical et des médicaments – ont traversé aujourd’hui le point de passage de Kerem Shalom vers Gaza.

Selon le chef des opérations humanitaires de l’ONU, Tom Fletcher, dans des propos relayés par la BBC. «La prochaine étape consiste à les collecter, puis à les distribuer par le biais du système existant, celui qui a fait ses preuves», a précisé Jens Laerke.

Il a précisé qu’il s’agissait d’«environ 100» camions, mais sans savoir précisément quand ces camions pourraient entrer dans la bande de Gaza. Les Nations unies, comme les organisations d’aide internationale opérant dans la bande de Gaza dénoncent les pénuries depuis des semaines.

Crise de financement du modèle social : débat préalable par les partenaires sur le financement

Crise de financement du modèle social : débat préalable par les partenaires sur le financement

Alors que Macron a souhaité une conférence sociale plutôt du type « convention » climat dont la composition est souvent très baroque mais aussi très orientée voire manipulée , le ministre de l’économie Éric Lombard souhaite «laisser le débat se développer» entre les partenaires sociaux concernant le financement du modèle social, qui doit être «modifié» car «coûteux», a-t-il déclaré jeudi soir sur BFM Business. Une manière aussi pour lui d’écarter élégamment la perspective de référendum très confus sur les questions financières

«Le président de la République a demandé au gouvernement d’organiser un débat. Mais qui est un débat qui va concerner les partenaires sociaux d’abord, sur une façon de modifier le financement de notre modèle social, qui est un modèle qui est essentiel, auquel nous sommes tous attachés, mais qui est coûteux», a déclaré le ministre. «Ma position depuis le début de cette préparation de la loi de finances pour 2026, c’est de laisser le débat se développer entre les partenaires sociaux, entre les partenaires politiques, pour voir quel est l’équilibre politique», a mis en avant Éric Lombard.

«À titre personnel, je suis convaincu que ce qui émanera du dialogue entre les partenaires sociaux sera la bonne solution», a-t-il ajouté. Le 4 mai, le Premier ministre François Bayrou s’était engagé à présenter un «plan cohérent, avec des propositions claires, lisibles» afin de réduire les déficits et la dette de la France, avançant l’idée d’un référendum pour contourner les blocages politiques. «Il me semble que si on voit les voies et moyens d’arriver à une solution avec l’ensemble des parties prenantes, c’est sans doute la meilleure solution, mais consulter les Français c’est toujours une bonne idée, et encore une fois, c’est au président de la République d’en décider», a déclaré Éric Lombard.

Chômage France : légère hausse

Chômage France : légère hausse

Le nombre de chômeurs en France (hors Mayotte) a en effet augmenté de 64.000 par rapport au trimestre précédent, à 2,4 millions de personnes.

Le taux de chômage est quasi stable sur le trimestre (+0,1 point) et sur un an (-0,1 point), à 7,4 % de la population active. Il demeure légèrement supérieur à son précédent point bas depuis 1982 (7,1 % au quatrième trimestre 2022 et au premier trimestre 2023) et nettement au-dessous de son pic de mi-2015 (-3,1 points).

La quasi stagnation de la croissance devrait par contre favoriser la hausse du chômage dans les prochains mois comme le montre déjà l’augmentation des défaillances d’entreprises.

Finances et Modèle social : débat préalable par les partenaires sur le financement

Finances et Modèle social : débat préalable par les partenaires sur le financement

Alors que Macron a souhaité une conférence sociale plutôt du type « convention » climat dont la composition est souvent très baroque mais aussi très orientée voire manipulée , le ministre de l’économie Éric Lombard souhaite «laisser le débat se développer» entre les partenaires sociaux concernant le financement du modèle social, qui doit être «modifié» car «coûteux», a-t-il déclaré jeudi soir sur BFM Business. Une manière aussi pour lui d’écarter élégamment la perspective de référendum très confus sur les questions financières

«Le président de la République a demandé au gouvernement d’organiser un débat. Mais qui est un débat qui va concerner les partenaires sociaux d’abord, sur une façon de modifier le financement de notre modèle social, qui est un modèle qui est essentiel, auquel nous sommes tous attachés, mais qui est coûteux», a déclaré le ministre. «Ma position depuis le début de cette préparation de la loi de finances pour 2026, c’est de laisser le débat se développer entre les partenaires sociaux, entre les partenaires politiques, pour voir quel est l’équilibre politique», a mis en avant Éric Lombard.

«À titre personnel, je suis convaincu que ce qui émanera du dialogue entre les partenaires sociaux sera la bonne solution», a-t-il ajouté. Le 4 mai, le Premier ministre François Bayrou s’était engagé à présenter un «plan cohérent, avec des propositions claires, lisibles» afin de réduire les déficits et la dette de la France, avançant l’idée d’un référendum pour contourner les blocages politiques. «Il me semble que si on voit les voies et moyens d’arriver à une solution avec l’ensemble des parties prenantes, c’est sans doute la meilleure solution, mais consulter les Français c’est toujours une bonne idée, et encore une fois, c’est au président de la République d’en décider», a déclaré Éric Lombard.

Modèle social : débat préalable par les partenaires sur le financement

Finances et Modèle social : débat préalable par les partenaires sur le financement

Alors que Macron a souhaité une conférence sociale plutôt du type « convention » climat dont la composition est souvent très baroque mais aussi très orientée voire manipulée , le ministre de l’économie Éric Lombard souhaite «laisser le débat se développer» entre les partenaires sociaux concernant le financement du modèle social, qui doit être «modifié» car «coûteux», a-t-il déclaré jeudi soir sur BFM Business. Une manière aussi pour lui d’écarter élégamment la perspective de référendum très confus sur les questions financières

«Le président de la République a demandé au gouvernement d’organiser un débat. Mais qui est un débat qui va concerner les partenaires sociaux d’abord, sur une façon de modifier le financement de notre modèle social, qui est un modèle qui est essentiel, auquel nous sommes tous attachés, mais qui est coûteux», a déclaré le ministre. «Ma position depuis le début de cette préparation de la loi de finances pour 2026, c’est de laisser le débat se développer entre les partenaires sociaux, entre les partenaires politiques, pour voir quel est l’équilibre politique», a mis en avant Éric Lombard.

«À titre personnel, je suis convaincu que ce qui émanera du dialogue entre les partenaires sociaux sera la bonne solution», a-t-il ajouté. Le 4 mai, le Premier ministre François Bayrou s’était engagé à présenter un «plan cohérent, avec des propositions claires, lisibles» afin de réduire les déficits et la dette de la France, avançant l’idée d’un référendum pour contourner les blocages politiques. «Il me semble que si on voit les voies et moyens d’arriver à une solution avec l’ensemble des parties prenantes, c’est sans doute la meilleure solution, mais consulter les Français c’est toujours une bonne idée, et encore une fois, c’est au président de la République d’en décider», a déclaré Éric Lombard.

Vers une consommation : vers une augmentation de la TVA ?

Vers une consommation : vers une augmentation de la TVA ?

Pour compléter le financement du modèle social, Emmanuel Macron évoque une taxation de «la consommation». Autrement dit soit une nouvelle taxe sur la consommation ou tout simplement une augmentation de la TVA actuelle. De quoi augmenter encore le taux de prélèvements obligatoires alors que la France occupe déjà le premier rang en matière d’imposition générale. Bref, le contraire de ce qu’évoque le gouvernement… pour l’instant !

Ce mardi 13 mai, le chef de l’Etat a déclaré sur TF1 que le financement du modèle social français «repose trop sur le travail», pesant ainsi lourdement sur le portefeuille des actifs, mis à contribution. Il souhaite donc que le gouvernement organise «une conférence sociale», pour retravailler ce dossier.

Pour décharger les actifs, le chef de l’Etat a proposé d’aller chercher des sources de financement ailleurs que le travail uniquement, évoquant la «consommation» parmi les pistes de substitution. «Je demande au gouvernement d’ouvrir ce chantier avec l’ensemble des forces syndicales et patronales» a-t-il conclu. «Quand on regarde nos voisins, certains taxent davantage la consommation» a-t-il ensuite appuyé.

Le problème évidemment avec Macron, c’est qu’il parle un peu dans le vide dans la mesure où il ne dirige plus vraiment le gouvernement et encore moins le Parlement.

Le chef de l’État a aussi appelé sur TF1 à ouvrir une «négociation sociale» sur «la qualité du travail et l’évolution des formes de travail» alors que «de plus en plus de jeunes (…) ne veulent pas être salariés» et «de plus en plus de seniors» veulent «travailler différemment». Pour Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, à laquelle il était confronté lors de cet entretien, cela a «déjà été fait l’année dernière», mais «a débouché sur des mesurettes».

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