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Ukraine : des réunions à Paris très floues

Ukraine : des réunions à Paris très floues

Le gouvernement français se félicite de la série de réunions qui s’est déroulé à Paris entre Américains, ukrainiens et européens. Des réunions qui serviraient la cause d’une paix durable. Rien de très précis n’est cependant sorti sur le contenu et le calendrier d’un éventuel cessez-le-feu et encore moins sur un accord de paix.

Paris cependant salue un «excellent échange» qui a «permis de converger» en faveur d’une «paix solide»

La France a salué un «excellent échange» sur l’Ukraine jeudi à Paris dans un format «inédit» entre Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands, qui a «permis de converger» sur l’objectif d’une «paix solide» entre Kiev et Moscou.

«Nous avons déclenché aujourd’hui à Paris un processus qui est positif et auquel les Européens sont associés», s’est félicitée la présidence française à l’issue d’une série de réunions notamment autour d’Emmanuel Macron, du secrétaire d’État américain Marco Rubio et de Steve Witkoff, l’envoyé spécial de Donald Trump. Une nouvelle réunion des émissaires de ces cinq pays est prévue la semaine prochaine à Londres, alors que les Européens craignent depuis des semaines d’être mis à l’écart des négociations entre les États-Unis et la Russie.

Foot–ligue des champions : le PSG de justesse face à Aston Villa

Foot–ligue des champions : le PSG de justesse face à Aston Villa


Le Paris Saint-Germain a bien failli être victime du syndrome habituel de favori typiquement français mais s’est qualifié de justesse mardi pour les demi-finales de la Ligue des champions malgré sa défaite à Birmingham face à Aston Villa (2-3) en quart de finale retour, six jours après son succès à domicile lors du match aller face à l’équipe anglaise (3-1).

En demi-finales, le club parisien affrontera Arsenal ou le Real Madrid, opposés mercredi en Espagne. Les Gunners d’Arsenal se sont imposés 3-0 au match aller à Londres.

Les Parisiens pensaient mardi avoir éteint le suspense et les espoirs anglais en menant 2-0 après 27 minutes. Achraf Hakimi a ouvert la marque en sanctionnant une erreur du gardien adverse Emiliano Martinez (11e) puis Nuno Mendes a conclu, avec l’aide du poteau, une belle contre-attaque (27e).

Mais Aston Villa, animé par de meilleures intentions qu’à l’aller (16 tirs contre 14 pour Paris) et poussé par un Villa Park survolté, a renversé le cours de la rencontre.

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(Rédigé par Vincent Daheron, édité par Jean Terzian)

Croissance France : révision à la baisse

Croissance France : révision à la baisse

Le gouvernement à travers la voix d’Éric Lombard ministre de l’économie « profite » sans doute de la crise des taxes douanières pour réviser à la baisse la croissance nationale. Une révision qui serait justifiée par les incertitudes qui caractérisent la période. Le gouvernement se rapproche ainsi des prévisions des instituts internationaux en ramenant les perspectives d’activité de 0,9 % à 0,7 %. La plupart des instituts internationaux prévoient eux seulement 0,5 % pour la France. La vérité sans doute ce que la croissance française risque d’être assez proche de la stagnation en 2025.

Quelques minutes avant l’interview d’Eric Lombard, le président américain a annoncé qu’il suspendait pendant trois mois des surtaxes imposées à tous les pays, sauf pour la Chine, reconnaissant que ces mesures «effrayaient un peu».

Mercredi soir, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a lui salué sur France 2 un «début de retour à la raison économique», après le revirement de Trump, tout en mettant en garde contre la «grande imprévisibilité» de la politique américaine. Une imprévisibilité qui «joue contre la confiance et contre la croissance, d’abord aux Etats-Unis», selon le gouverneur.

L’industrie automobile européenne à la dérive

L’industrie automobile européenne à la dérive

L’industrie européenne automobile est doublement victime du calendrier irréaliste de la commission européenne pour orienter le secteur vers l’électrique. Un calendrier complètement impossible à tenir compte tenu du rythme actuel de substitution de l’électrique au thermique. En cause bien sûr le retard de l’industrie européenne et les coûts inaccessibles pour nombre d’automobilistes.

S’ajoute désormais les droits de douane des États-Unis mais aussi la stratégie de conquête des automobiles électriques chinoises à la fois plus performante et plus compétitive. Conclusion le secteur automobile européen se dirige vers la catastrophe avec des dizaines de milliers d’emplois supprimés.

Les ventes de véhicules en Europe restent inférieures de 25 % à leur niveau de 2019 et tous les analystes s’accordent sur le même étiage ces prochaines années. Les usines sont loin de tourner à plein, au point de laisser craindre de sévères réductions d’effectifs. Comme celles en cours en Allemagne chez Volkswagen, le numéro un européen, où 35.000 suppressions d’emplois sont prévues d’ici à 2030.

Les groupes allemands (Volkswagen, BMW, Mercedes Benz), déjà à la peine en Chine, sont désormais touchés par la politique protectionniste américaine.

Economie-Croissance France : révision à la baisse

Economie-Croissance France : révision à la baisse

Le gouvernement à travers la voix d’Éric Lombard ministre de l’économie « profite » sans doute de la crise des taxes douanières pour réviser à la baisse la croissance nationale. Une révision qui serait justifiée par les incertitudes qui caractérisent la période. Le gouvernement se rapproche ainsi des prévisions des instituts internationaux en ramenant les perspectives d’activité de 0,9 % à 0,7 %. La plupart des instituts internationaux prévoient eux seulement 0,5 % pour la France. La vérité sans doute ce que la croissance française risque d’être assez proche de la stagnation en 2025.

Quelques minutes avant l’interview d’Eric Lombard, le président américain a annoncé qu’il suspendait pendant trois mois des surtaxes imposées à tous les pays, sauf pour la Chine, reconnaissant que ces mesures «effrayaient un peu».

Mercredi soir, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a lui salué sur France 2 un «début de retour à la raison économique», après le revirement de Trump, tout en mettant en garde contre la «grande imprévisibilité» de la politique américaine. Une imprévisibilité qui «joue contre la confiance et contre la croissance, d’abord aux Etats-Unis», selon le gouverneur.

La Chine porte à 125% les droits de douane sur les importations américaines

La Chine porte à 125% les droits de douane sur les importations américaines

En réaction à la surtaxe américaine à 145 %, la Chine a indiqué, vendredi 11 avril, porter ses droits de douane supplémentaires sur les produits américains à 125 %. Autant dire que les échanges entre la Chine et les États-Unis risquent d’être bloqués pendant une période avec les conséquences non négligeables sur la croissance des deux pays mais aussi au plan mondial compte tenu de l’internationalisation de l’économie.

« Les droits de douane exorbitants » de Washington « ne sont plus qu’un jeu de chiffres dénué de sens économique » et « sont devenus une farce », affirment les autorités chinoises. En février, Pékin avait décidé de porter plainte à l’OMC contre Washington.

Sommet UE-Chine. Face à la politique de guerre commerciale de Donald Trump, le président chinois, Xi Jinping, a appelé l’UE à la rescousse. « La Chine et l’UE doivent assumer leurs responsabilités internationales, protéger conjointement la mondialisation économique et l’environnement commercial international, et résister ensemble à toute coercition unilatérale », a-t-il souligné à Pékin lors d’une rencontre avec le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez.

OR: Signe de crise, nouveau record à 3170 dollars

OR: Signe de crise, nouveau record à 3170 dollars


L’or, considéré comme une valeur refuge dans la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump, a grimpé jeudi à un nouveau sommet historique à plus de 3171 dollars l’once, peu après l’ouverture des marchés américains.

Vers 15h35 GMT (17h35 à Paris), il s’envolait de 2,83% à 3170,25 dollars l’once.

« Face à Trump ? Agir plutôt que subir ! « 

« Face à Trump ? Agir plutôt que subir !  »

Un séisme économique mondial a secoué l’ordre établi lorsque Donald Trump a annoncé l’instauration de droits de douane généralisés sur les produits étrangers, y compris européens. Cette décision a déclenché une série de réactions au sein de l’Union européenne. Les stratégies de la Commission européenne semblent hésitantes face à la fermeté de Trump. Par Jean-Marc Germain, député européen dans La Tribune (*).

Mercredi dernier, dans un véritable séisme pour l’ordre économique planétaire, Donald Trump a déclaré imposer des droits de douane généralisés, de 20 % sur tous les produits européens, 34 % sur les produits chinois, 24 % sur les Japonais, 26 % sur les Indiens, et plus généralement 10 % sur tous les pays du monde.

Il a justifié son action en affirmant que les droits imposés à l’Amérique seraient injustement élevés et nettement supérieurs à ceux pratiqués par les Américains eux-mêmes, en se fondant sur des calculs au mieux fumeux, au pire très inquiétants.

Pour l’Europe, il considère comme une sorte de barrière douanière le fait même de demander que les produits respectent des normes sanitaires, comme par exemple, que le chlore ne soit pas utilisé pour nettoyer des poulets. Il pousse le bouchon jusqu’à considérer que les lois européennes qui protègent les citoyens des abus des géants du numérique américain sont, elles aussi, des taxes imposées à l’Amérique. Et, dans un argument qui outrepasse toutes les normes de la mauvaise foi, il explique que la TVA serait une taxe à l’importation, alors même qu’elle s’applique à tous les produits, européens comme américains, et qu’elle ne désavantage en rien ces derniers.

Face aux premières mesures sur l’acier et l’aluminium annoncées par Trump, la Commission européenne avait prévu une réponse à ces 26 milliards de taxes en deux temps, avec un premier paquet de 8 milliards de dollars sur quelques produits symboliques, comme les Harley-Davidson, suivi d’une deuxième vague prévue le 13 avril, une fois les États membres consultés sur les produits concernés.

À la suite des nouvelles annonces faites par Trump le mercredi 2 avril, la Commission a décidé de temporiser en repoussant au 13 mai ses contre-mesures. Mais dans une soudaine tentative un peu pathétique de stopper la surenchère, celle-ci a finalement proposé aux Américains la suppression totale des droits de douane sur les produits industriels. Cette proposition a été immédiatement et sèchement refusée. Un camouflet.

Pourquoi cette approche timide, hésitante ? Parce que l’espoir derrière les portes à Bruxelles et à Strasbourg est que Trump « revienne à la raison », et au plus vite. Ceci relève d’une faute d’analyse, selon laquelle Trump serait prêt à abandonner son projet, et souhaiterait avant tout négocier.

La première obsession de Trump est le déficit commercial en biens, et ce depuis les premières publicités politiques qu’il a publiées dans les journaux américains pendant les années 80. Il est persuadé que ce déficit affaiblit la position hégémonique des États-Unis. Après avoir prévenu les Américains qu’il faudrait se préparer à « de la douleur », il a annoncé qu’il ne reviendrait sur les droits de douane qu’une fois le déficit commercial américain entièrement neutralisé – c’est-à-dire jamais.

Ainsi la Commission se trompe : quelques concessions accordées au président américain dans un geste de bonne volonté ne le feront aucunement changer d’avis. Comment imaginer qu’il s’agit ici d’une démarche de négociation, alors que Trump, fan autoproclamé des barrières tarifaires, adulateur de celui qu’il appelle le « Tariff King » William McKinley, a frappé de 10 % même les pays qui présentaient un déficit commercial avec les États-Unis ?

Le seul revirement possible viendrait d’une hypothétique déroute du parti républicain aux élections de mi-mandat de fin 2026. Ou d’une reprise en main du Congrès par l’aile modérée du parti républicain. Aucun de ces scénarios n’est probable, tant le courant « MAGA » de Trump domine dans ce parti, et tant les tarifs ne sont plus un tabou chez la classe politique américaine.

Surtout, si les tentatives de négociation de la Commission sont vaines, c’est que le projet de Trump est beaucoup plus qu’une simple volonté de rééquilibrer le commerce international. C’est un projet de reconquête économique et industrielle – un projet de grand rapatriement de la production de tous les biens consommés sur le sol américain.

Ce nouveau projet, révélé mercredi dernier pour la première fois sous la formule de « Economic Independence Day », est une ambition pour l’Amérique qui, après avoir profité abondamment de la mondialisation, se replierait désormais sur elle-même tout en conservant son ascendance hégémonique sur le monde.

Il suffit, pour s’en convaincre, d’écouter son discours prononcé à Davos quelques jours après son investiture :

« Mon message à toutes les entreprises du monde est simple : venez fabriquer votre produit en Amérique. (…) Mais si vous ne fabriquez pas votre produit en Amérique, ce qui est votre droit, alors, très simplement, vous devrez payer des droits de douane – de différents montants, mais des droits de douane – qui feront affluer des centaines de milliards de dollars et même des milliers de milliards de dollars de recettes. »
Derrière ce grand rapatriement, se cache aussi un grand remplacement – celui de l’impôt sur le revenu par les droits de douane. Trump a pour ambition de faire payer l’État fédéral américain non pas par les Américains eux-mêmes, mais par ceux qui voudraient commercer avec les États-Unis. Cela lui permettrait entre-temps de rompre avec les fondements mêmes de l’État-providence, où chacun contribue en fonction de ses moyens, pour instaurer un prélèvement qui pèserait au contraire bien plus sur les plus modestes que sur les plus riches.

Trump veut faire advenir aux États-Unis le monde rêvé des milliardaires, pour que ces derniers puissent s’approprier sans limite les ressources du monde, exploiter sans fin le fruit des efforts des travailleurs, et s’accaparer le pouvoir politique, avec 13 ministres de l’administration ayant un patrimoine dépassant le milliard de dollars. L’histoire retiendra sans doute ce 2 avril 2025 comme le début d’une ère nouvelle, celle d’une démondialisation imposée par le président américain.

Dans ce contexte, quelle doit donc être la réaction de l’UE ?
D’abord, ajuster nos droits de douane à 20 % le plus tôt possible sur tous les produits américains – ni plus, ni moins, ni faiblesse, ni surenchère. Rien ne sert de tenter de faire revenir Trump sur sa décision : elle est irrévocable. Rechercher un compromis serait aussi inefficace qu’inacceptable. Refusons de chercher des compensations pour rééquilibrer un déficit commercial qui, en réalité, n’est pas déséquilibré – car les États-Unis sont immensément excédentaires en matière de services. Refusons de réviser à la baisse nos réglementations : ce serait nous plier à Trump et à ses stratèges, héritiers de la funeste école de Chicago, qui essayent de forcer l’Europe à renoncer à son modèle social pour opter pour un libéralisme débridé : un marché sans règles, et des revenus sans contribution aucune au bien commun national.

Ensuite, nous devons prendre acte que le doux commerce n’existe pas. Cette théorie, avancée par Montesquieu et ensuite développée par les économistes libéraux tels que Bentham et Smith, affirme que les échanges commerciaux entre pays, en créant des liens d’interdépendance, favoriseraient les bonnes relations et empêcheraient les guerres. Cette promesse est illusoire. Au début, chacun y gagne, mais s’il advient qu’à l’initiative d’un des partenaires commerciaux, les règles qui régissent le commerce international sont bafouées, alors vient la fragilité.

Les économies sont devenues tellement imbriquées que l’un des partenaires peut faire beaucoup de mal aux autres. Dans une situation de rivalité géostratégique, une telle dépendance peut même se révéler fatale, si elle mène à une incapacité de produire des biens essentiels, comme les médicaments, de maîtriser les technologies fondamentales, ou d’assurer l’autonomie de sa défense.

Plutôt que de subir cette situation, organisons notre riposte. Ne persistons pas dans une fuite en avant en essayant de signer des accords tous azimuts avec d’autres pays et ensembles commerciaux, comme on l’entend actuellement dans les couloirs de la Commission et du Parlement. Au contraire, bâtissons la souveraineté industrielle européenne en adoptant sans délai un puissant Buy European Act, permettant à tous les acheteurs publics, mairies, collectivités, régions, États et entreprises, d’imposer comme critère d’achat la fabrication à 100 % sur le sol européen, tenant compte de la chaîne de valeur dans sa totalité. Permettons les subventions publiques puissantes à nos entreprises stratégiques, dans l’esprit, mais en beaucoup plus large, du texte que prépare actuellement la vice-présidente de la Commission européenne Teresa Ribera avec son projet de Clean Industrial Act dédié à la transition bas carbone et au développement des énergies propres et renouvelables.

Il faudra aussi se doter de moyens financiers à la hauteur, par un changement d’échelle du budget européen appuyé sur de nouvelles ressources propres : taxe sur les transactions financières, récupération des ressources fiscales évaporées dans les paradis fiscaux, impôt sur la fortune des milliardaires, et pénalités imposées sans faiblir aux oligarques du numérique qui bafouent les règles de liberté et d’indépendance des médias, en infraction avec le Digital Services Act.

Face à la démondialisation imposée par Trump, il faut agir, plutôt que de subir. Comme nous l’avons proposé avec Raphaël Glucksmann lors des élections européennes, saisissons ce moment pour faire de l’Europe autant un grand continent de producteurs qu’un grand continent de consommateurs, avec pour moyens la construction de notre souveraineté industrielle européenne et de notre indépendance énergétique, et pour objectif la défense de notre modèle social, notre ambition écologique, et notre prospérité européenne.

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(*) Jean-Marc Germain est député européen, membre de la commission du Commerce international et chef de file des députés du groupe S&D pour les questions budgétaires. Il est rapporteur permanent sur les aides à l’Ukraine, sur les budgets pour le fonds de soutien aux industries européennes de défense et sur les sanctions financières liées au non-respect de l’État de droit. Il est aussi membre de la commission des transports.

Économiste, membre du bureau national du PS, vice-président du groupe socialiste au conseil régional d’Île-de-France, il fut directeur adjoint du cabinet de Martine Aubry, alors ministre de l’Emploi et de la Solidarité, et, entre 2001 et 2002, conseiller du Premier ministre, Lionel Jospin.

Croissance France : révision à la baisse

Croissance France : révision à la baisse

Le gouvernement à travers la voix d’Éric Lombard ministre de l’économie « profite » sans doute de la crise des taxes douanières pour réviser à la baisse la croissance nationale. Une révision qui serait justifiée par les incertitudes qui caractérisent la période. Le gouvernement se rapproche ainsi des prévisions des instituts internationaux en ramenant les perspectives d’activité de 0,9 % à 0,7 %. La plupart des instituts internationaux prévoient eux seulement 0,5 % pour la France. La vérité sans doute ce que la croissance française risque d’être assez proche de la stagnation en 2025.

Quelques minutes avant l’interview d’Eric Lombard, le président américain a annoncé qu’il suspendait pendant trois mois des surtaxes imposées à tous les pays, sauf pour la Chine, reconnaissant que ces mesures «effrayaient un peu».

Mercredi soir, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a lui salué sur France 2 un «début de retour à la raison économique», après le revirement de Trump, tout en mettant en garde contre la «grande imprévisibilité» de la politique américaine. Une imprévisibilité qui «joue contre la confiance et contre la croissance, d’abord aux Etats-Unis», selon le gouverneur.

Bourses: Le yo-yo à la baisse va continuer

Le yo-yo à la baisse va continuer

La guerre des droits de douane va continuer en étant caractérisée sans doute pendant des jours et des semaines par un yo-yo à la baisse. Ainsi après le petit rebond de mardi c’est de nouveau la chute. Ansila Bourse de Tokyo rechute de plus de 3% mercredi à l’ouverture, dans le sillage des fortes baisses à Wall Street, sur des marchés paniqués par l’escalade de la guerre commerciale engagée par le président américain Donald Trump.

Vers 00h15 GMT, l’indice vedette Nikkei s’enfonce de 3,4% à 31.903,43 points, tandis que l’indice élargi Topix lâche 3,02% à 2.358 points. À la Bourse de Séoul, l’indice Kospi recule de 0,8%. La Bourse de Sydney baisse de 1,91%.

Des manifestations concurrentes dimanche à la participation très moyenne

Des manifestations concurrentes dimanche à la participation très moyenne

Trois manifestations concurrentes auront lieu dimanche celle du rassemblement national pour protester contre les décisions de justice qui visent pratiquement à interdire à Marine Le Pen de se présenter aux élections présidentielles de 2027. L’autre en réplique en quelque sorte, celle de l’extrême gauche notamment des Insoumis et des Ecolos précisément contre l’extrême droite. Il y aura aussi le rassemblement de » Renaissance » prévue depuis longtemps et qui va se retrouve marginalisée entre les deux extrêmes

Si ces manifestations entrent dans le cadre normal de la démocratie, leur ampleur n’a pas à la hauteur de ce qu’espèrent leurs organisateurs. On pourrait même sans doute admettre que les participations ont été relativement faibles au regard des troupes que la rue rassemble assez régulièrement en France .

Si le trouble est certain du côté de militants du rassemblement national après la décision de justice négative concernant Marine Le Pen, il en va différemment de l’opinion qui ne s’est pas trop offusquée de la décision judiciaire brutale en première instance.

De la même manière et presque par résonance, il n’est pas certain que l’opinion publique se passionne pour manifester son opposition à l’extrême droite dans la rue.

D’autres sujets viennent sans doute en priorité chez les Français comme la question du pouvoir d’achat, de la sécurité, de l’Ukraine et des retraites.

La manifestation place de la République de l’extrême gauche se veut une réplique au «meeting de soutien à Marine Le Pen» organisé par le RN à partir de 15H00 de l’autre côté de la Seine, place Vauban, derrière les Invalides.

Enfin la manifestation de  » Renaissance » vise à relancer ce parti et en particulier la candidature de Gabriel Attal aux présidentielles

Des manifestations concurrentes dimanche à la participation indécise

Des manifestations concurrentes dimanche à la participation indécise

Deux manifestations concurrentes auront lieu dimanche celle du rassemblement national pour protester contre les décisions de justice qui visent pratiquement à interdire à Marine Le Pen de se présenter aux élections présidentielles de 2027. L’autre en réplique en quelque sorte, celle de l’extrême gauche notamment des Insoumis et des Ecolos précisément contre l’extrême droite.Il y aura aussi le rassemblement de » Renaissance » prévue depuis longtemps et qui va se retrouver marginalisée entre les deux extrêmes

Si ces manifestations entrent dans le cadre normal de la démocratie- à condition d’éviter- la violence- par contre il n’est pas certain que leur ampleur soit à la hauteur de ce qu’espèrent leurs organisateurs. On pourrait même sans doute enregistrer des participations relativement faibles au regard des troupes que la rue rassemble assez régulièrement en France .

Si le trouble est certain du côté de militants du rassemblement national après la décision de justice négative concernant Marine Le Pen, il en va différemment de l’opinion qui ne s’est pas trop offusquée de la décision judiciaire brutale en première instance.

De la même manière et presque par résonance, il n’est pas certain que l’opinion publique se passionne pour manifester son opposition à l’extrême droite dans la rue.

D’autres sujets viennent sans doute en priorité chez les Français comme la question du pouvoir d’achat, de la sécurité, de l’Ukraine et des retraites.

L’échec de ces manifestations pourrait être bien plus négatif qu’espéré par les organisations qui les ont inspiré.

La manifestation place de la République de l’extrême gauche se veut une réplique au «meeting de soutien à Marine Le Pen» organisé par le RN à partir de 15H00 de l’autre côté de la Seine, place Vauban, derrière les Invalides.

Pour l’Allemagne, l’Europe doit mettre fin à sa dépendance vis-à-vis des Etats-Unis 

Pour l’Allemagne, l’Europe doit mettre fin à sa dépendance vis-à-vis des Etats-Unis 

Après s’être affranchie d’un premier tabou, le financement par la dette, l’Allemagne doit désormais accepter de lever un second dogme, celui du financement monétaire des investissements par la Banque centrale européenne, plaide, dans une chronique au « Monde », la juriste allemande Katharina Pistor.

L’Allemagne amorce une nouvelle « Zeitenwende » (« changement d’époque »). Ce terme avait été employé par le chancelier allemand Olaf Scholz, le 27 février 2022, lorsqu’il avait promis de mobiliser des ressources pour soutenir les Ukrainiens face à la Russie. Une annonce qui n’avait cependant pas conduit à une remise à plat de l’orthodoxie économique, la politique budgétaire allemande étant entravée par la « règle d’or » qui, depuis 2009, limite le déficit structurel annuel à 0,35 % du produit intérieur brut. Le pays se félicitait alors de sa prudence budgétaire, alors que l’Ukraine était frappée, que ses propres infrastructures dépérissaient, et que ses engagements en matière de climat étaient relégués au second plan.

Fort heureusement, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), qui est arrivée en tête aux élections du 23 février, a revu sa position. Le bouleversement de la politique étrangère américaine décidé par Donald Trump l’a convaincu de changer d’approche. Pour Friedrich Merz, chef de la CDU et probable futur chancelier allemand, l’Europe doit mettre fin à sa dépendance vis-à-vis des Etats-Unis.

Deux manifestations concurrentes dimanche à la participation indécise

Deux manifestations concurrentes dimanche à la participation indécise

Deux manifestations concurrentes auront lieu dimanche celle du rassemblement national pour protestef contre les décisions de justice qui visent pratiquement à interdire à Marine Le Pen de se présenter aux élections présidentielles de 2027. L’autre en réplique en quelque sorte, celle de l’extrême gauche notamment des Insoumis et des écolos précisément contre l’extrême droite.

Si ces manifestations entrent dans le cadre normal de la démocratie- à condition d’éviter- la violence- par contre il n’est pas certain que leur ampleur soit à la hauteur de ce qu’espèrent leurs organisateurs. On pourrait même sans doute enregistrer des participations relativement faibles au regard des troupes que la rue rassemble assez régulièrement en France .

Si le trouble est certain du côté de militants du rassemblement national après la décision de justice négative concernant Marine Le Pen, il en va différemment de l’opinion qui ne s’est pas trop offusquée de la décision judiciaire brutale en première instance.
De la même manière et presque par résonance, il n’est pas certain que l’opinion publique se passionne pour manifester son opposition à l’extrême droite dans la rue.

D’autres sujets viennent sans doute en priorité chez les Français comme la question du pouvoir d’achat, de la sécurité, de l’Ukraine et des retraites.

L’échec de ces manifestations pourrait être bien plus négatif qu’espéré par les organisations qui les ont inspiré.

La manifestation place de la République de l’extrême gauche se veut une réplique au «meeting de soutien à Marine Le Pen» organisé par le RN à partir de 15H00 de l’autre côté de la Seine, place Vauban, derrière les Invalides.

Intelligence artificielle : pour des synergies européennes à la hauteur de l’enjeu

Intelligence artificielle : pour des synergies européennes à la hauteur de l’enjeu


L’Europe, malgré son excellence scientifique dans le domaine de l’intelligence artificielle, peine à transformer ses avancées en un impact mondial. Bien que ses centres de recherche soient parmi les meilleurs au monde, les géants de l’IA se forment souvent en dehors du continent. Un tournant stratégique est crucial pour que l’IA européenne atteigne son plein potentiel industriel et sociétal. Par Amir Banifatemi, Directeur exécutif chargé de l’IA responsable chez Cognizant (*) dans La Tribune

L’Europe regorge de talents en intelligence artificielle. Ses centres de recherche produisent certaines des avancées les plus pointues dans le domaine et la France en particulier peut se targuer d’un vivier exceptionnel de chercheurs et d’ingénieurs spécialisés. Son réseau d’écoles d’ingénieurs et de laboratoires, comme l’INRIA ou le CNRS, fait partie des meilleurs au monde. Pourtant, malgré cette excellence scientifique, les géants de l’IA ne naissent souvent ni Paris ni à Berlin, mais à San Francisco ou à Pékin.

Ce paradoxe évoque le syndrome du Concorde : une prouesse technologique européenne avant-gardiste qui, malgré son excellence, n’a pas réussi à s’imposer durablement à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, l’Europe produit d’excellents modèles d’IA, souvent rachetés ou exploités par des entreprises américaines ou chinoises. Sans un sursaut stratégique, l’IA européenne risque de ne pas atteindre son plein potentiel industriel et sociétal ni d’imposer ses valeurs dans le monde numérique de demain.

Si les États-Unis et la Chine dominent le marché de l’IA, c’est parce qu’ils ont su développer un écosystème où laboratoires de recherche, startups et investisseurs collaborent étroitement. Des initiatives comme le programme américain SBIR et l’accès à un capital-risque abondant financent massivement les startups deeptech dès leurs balbutiements. En Chine, l’État injecte des milliards dans des pôles technologiques comme Zhongguancun à Pékin, où chercheurs et entrepreneurs cohabitent pour accélérer le passage de la recherche à l’industrie.

En Europe, la dynamique est plus contrastée. Faute d’incitations, certains chercheurs restent cloisonnés dans le monde académique, mais des initiatives comme EDIH ou l’IPCEI en IA tentent de renforcer les liens entre recherche et industrie. Toutefois, ces programmes, encore sous-financés et fragmentés, peinent à créer un écosystème aussi dynamique que ceux de la Silicon Valley ou de Shenzhen.
Une régulation agile et une stratégie industrielle forte

L’IA est bien plus qu’un sujet technologique : c’est une bataille économique, stratégique et sociétale.

L’Europe a choisi de jouer un rôle de pionnier dans la régulation de l’IA avec l’AI Act. Mais pour éviter que la régulation ne devienne un frein à la compétitivité, il faut parallèlement investir massivement dans des dispositifs de soutien à l’innovation, comme le font les États-Unis et la Chine.

Plutôt qu’une contrainte, l’AI Act peut faire de l’Europe un pionnier d’une IA fiable et de qualité. En fixant des standards élevés en éthique et sécurité, un label IA européen pourrait devenir un gage d’excellence à l’international. Cette alliance entre innovation et éthique ouvrirait aussi de nouveaux marchés, notamment en santé, éducation et environnement, où la confiance est essentielle à l’adoption des technologies.

Construire sur les forces européennes

L’Europe dispose d’atouts uniques pour bâtir sa stratégie en IA. Son excellence scientifique est reconnue à l’international, avec une production significative de publications en IA. Son expertise dans l’industrie 4.0, la santé et les transports constitue un levier majeur. Elle peut aussi se démarquer par une IA frugale et durable, optimisant les ressources et limitant l’impact environnemental. Sa diversité linguistique et culturelle favorise des applications adaptées à divers contextes, tandis que son engagement en innovation sociale permettrait d’orienter l’IA vers les grands défis contemporains.

Multiplier les partenariats entre universités et entreprises et les soutenir financièrement est un levier clé pour dynamiser le passage de la recherche à l’industrie. Les collaborations existent, mais restent limitées face aux besoins existants. Il faut aller plus loin en intégrant dès la phase de recherche des objectifs de valorisation industrielle et d’utilité collective.

L’Europe n’a pas le luxe du temps. Si elle n’agit pas maintenant, elle continuera à voir ses talents et ses innovations captés par les géants américains et chinois. Il ne s’agit pas seulement d’un choix technologique ou économique, mais aussi d’un choix de société. En perdant sa souveraineté dans le domaine de l’IA, l’Europe risque de voir des technologies façonnées selon des valeurs et des priorités qui ne sont pas les siennes s’imposer dans tous les aspects de la vie quotidienne de ses citoyens.

L’enjeu est de transformer les découvertes scientifiques en véritables innovations industrielles et d’adopter une approche coordonnée à l’échelle du continent. Il est temps d’intensifier les mécanismes de financement, de favoriser des alliances stratégiques entre startups et grands groupes, et de faire de la régulation un levier de compétitivité plutôt qu’un frein. L’Europe a tous les atouts pour jouer un rôle majeur dans l’IA mondiale, à condition de se donner les moyens de ses ambitions.

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(*) Amir Banifatemi est Directeur exécutif chargé de l’IA responsable chez Cognizant et défenseur de longue date de l’IA responsable. Fort d’une carrière internationale et d’un rôle clé chez Cognizant, il est reconnu pour sa vision unique de l’IA comme levier de transformation durable pour les entreprises. Il est également actif sur la scène mondiale, comme en témoigne sa récente intervention à Davos, où il a partagé sa conviction que les pratiques d’IA responsable ne sont pas des contraintes, mais des catalyseurs de valeur pour les entreprises.

Amir Banifatemi

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