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Attaque à Paris : toujours les mêmes promesses de fermeté de la classe politique

Attaque à Paris : toujours les mêmes promesses de fermeté de la classe politique

Comme d’habitude en quelque sorte, les politiques ont fait les mêmes promesses de fermeté après l’attaque à Paris par un extrémiste musulman qui a fait un mort et de blessés. Et de promettre qu’une enquête approfondie sera conduite avec l’espoir que la justice fera son travail. En gros compassion, suivi de promesses et l’oubli.

Les promesses molles tranchent aussi avec le grand silence de la gauche. Une gauche qui avait fortement regretté à juste titre la mort de Nahel mais qui s’était montrée discrète après la mort de Thomas à Crépol et qui a choisi carrément le silence cette fois..

De quoi vraiment s’interroger sur l’attachement réel de cette gauche aux valeurs républicaines françaises. À gauche, le premier adjoint à la Maire de Paris Emmanuel Grégoire s’est limité ses «pensées pour les victimes». Pas d’autre déclaration à gauche !

En déplacement au Qatar, le président de la République Emmanuel Macron s’est aussi contenté d’une déclaration molle. «toutes [ses] condoléances à la famille et aux proches du ressortissant allemand décédé ce soir lors de l’attaque terroriste (…) [Je] pense avec émotion aux personnes actuellement blessées et prises en charge. Mes plus sincères remerciements aux forces de secours qui ont permis d’interpeller un suspect avec célérité.»

Le parquet national antiterroriste, saisi de l’affaire, «aura la charge de faire toute la lumière sur cette affaire pour que justice soit rendue au nom du peuple Français», a ajouté le chef de l’État.

Attaque à Paris : encore le même profil

Attaque à Paris : encore le même profil

Après cette attaque à Paris qui a fait un mort et deux blessés, après la mort de Thomas a crée Paul, les autorités n’ont pas cette fois dissimulée le profil du criminel. Il s’agit comme souvent d’un extrémiste à moitié débile et en plus comme souvent aussi récidivistes.. on peut imaginer cependant que certains essaieront encore de faire passer cette affaire pour un fait divers et non pour un phénomène national.

Une personne a été tuée et deux autres blessées, ce samedi soir, à Paris, dans une attaque au couteau. Les faits se sont déroulés quai de Grenelle, dans le 15e arrondissement de la capitale.

L’individu a commencé son équipée mortelle peu après 21 heures entre le quai de Grenelle et Bir-Hakeim. Il attaque d’abord le touriste allemand. Il prend ensuite la fuite en traversant le pont de Bir-Hakeim grâce à l’intervention d’un chauffeur de taxi qui a vu la scène. Il rejoint le 16e arrondissement. C’est à ce moment qu’il est poursuivi par un équipage de policiers du 7e arrondissement et qu’il attaque les deux autres personnes.

L’assaillant, Armand R., Français né en France à Neuilly-sur-Seine en 1997, aurait crié «Allah akbar» au chauffeur de taxi et aux policiers, avant d’être interpellé, a expliqué Gérald Darmanin. L’individu, qui habite chez ses parents dans l’Essonne, est connu des services de renseignement pour son accointance avec l’islam radical et pour des troubles psychologiques, a appris Le Figaro de source policière. Gérald Darmanin a précisé que le suspect est «sous traitement psychiatrique et neurologique».

En juillet 2016, ce même individu avait été interpellé par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure). Il était soupçonné de vouloir commettre une action violente à l’aide d’une arme blanche à La Défense. Pour ces faits, il a été condamné la même année à quatre ans de prison, «effectués», a ajouté Gérald Darmanin..

Politique: Meurtre de Thomas à Crépol: Les Français critiquent gouvernements, élites et médias

Politique: Meurtre de Thomas à Crépol: Les Français critiquent gouvernements, élites et médias

Alors que le gouvernement médias et élites ont tous adopté une attitude particulièrement hypocrite vis-à-vis du meurtre de Thomas à Crépol considérant qu’il s’agissait d’un fait divers ne pouvant justifier d’une généralisation sociétale, les Français pensent exactement le contraire.

Selon la dernière enquête d’Elabe, une majorité de Français estiment que le drame survenu Crépol « n’est ni un fait divers ni une simple rixe » (78%), il représente « la faillite générale » (75%) et « l’ensauvagement » (67%) d’une société qui « risque de basculer ».

Il est clair qu’il y a un divorce actuellement entre la société française et les élites qui perpétuent le déni de réalité concernant l’insécurité en particulier lié à la délinquance de certaines catégories marginales sur fond de radicalisation et de trafic de drogue.

Il faut dire que ces élites médiatiques politiques et même scientifiques habitent rarement les mêmes zones géographiques que ceux qui subissent la délinquance. L’exemple plus significatif étant sans doute celui de Marseille ville pratiquement coupée en deux avec ses quartiers hors contrôle éloignés et des zones embourgeoisées compris dans le centre.

De ce point de vue, Marseille offre les pires contradictions. Sans doute la plus belle ville de France mais en même temps où la criminalité fait partie du quotidien.

L a sauvagerie du meurtre de Thomas à Crépol marque sans doute une pierre dans l’évolution de la société française vis-à-vis des violences en général. Il faudra que la justice en particulier mais aussi le gouvernement en tiennent compte sinon un jour les citoyens feront leur justice et leur police eux-mêmes comme aux États-Unis.

À défaut du pétrole, Macron demande l’arrêt du charbon !

À défaut du pétrole, Macron demande l’arrêt du charbon !


Macron qui ne réussit guère à s’imposer au plan international sort de sa poche un slogan pour demander qu’on fixe une date pour l’arrêt du charbon. Évidemment ce n’est pas tellement l’objectif central mais c’est mieux que rien. À défaut de grives on mange des merles ! La France peut s’honorer d’utiliser très peu de charbon ( une seule centrale qui va fermer) par contre elle utilise comme d’autres beaucoup d’énergie fossile en particulier du pétrole dans le transport et beaucoup de gaz.

Du coup, M acron a polarisé son discours autour du charbon. Histoire aussi d’ennuyer l’Allemagne qui a supprimé son nucléaire et qui est contrainte maintenant de relancer des centrales à charbon (et au gaz.)

Le président de la République a plus ou moins exhorté les pays développés à suivre l’exemple de la France à l’occasion de la COP 28

« Les pays les plus émetteurs doivent entrer dans cette logique de planification écologique et de transparence. » Et « si le G7 a une responsabilité majeure », « la Chine, qui est désormais le deuxième pays émetteur historique », doit aussi prendre sa part, a estimé le chef de l’État.

Si elle se permet de donner des leçons, c’est que la France n’a « pas à rougir de son bilan et de la crédibilité de son action », défend-on dans l’entourage du président, en rappelant que la planification écologique présentée en septembre dernier « permet de déterminer de manière précise, année après année par secteur, comment on va réduire notre dépendance aux fossiles ». Et le projet contesté de forages pétroliers en Gironde, qui vient de recevoir un avis favorable à l’issue d’une enquête publique, n’est pas un contre-exemple, assure-t-on à l’Élysée. « Il s’inscrit dans le respect du cadre légal adopté en 2017 » qui interdit de prolonger les concessions existantes au-delà de 2040.

Après le meurtre de Thomas à Crépol, la maire de Romans-sur-Isère menacée

Après le meurtre de Thomas à Crépol, la maire de Romans-sur-Isère menacée . Elle n’avait pas hésité de manière fort courageuse à soligner la gravité de la situation, les causes structurelles et les conséquences possibles dénonçant en même temps d’une certaine manière le laxisme de toute une société, institutions et politiques compris.

Le pire après la mort de Thomas c’est que les barbares continuent d’inquiéter la population et même les élus. Ainsi Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans-sur-Isère, dont sont originaires les principaux suspects de l’attaque sur le bal d’hiver de Crépol, a indiqué avoir reçu des menaces de mort, confirmant une information dans une interview au Figaro .

«J’ai reçu hier matin deux appels anonymes auprès du standard de la mairie, avec des messages relevant de l’intimidation, me demandant si je disposais d’une kalachnikov chez moi et si j’avais des gardes du corps», a-t-elle d’abord décrit. «C’est monté d’un cran dans l’après-midi, où j’ai reçu un message privé sur Instagram, précisant qu’on me prévoyait une décapitation (…) et que cette décapitation fait qu’on jonglerait avec mon crâne, et que ce serait fait d’ici un mois.»

La maire DVD Avait eu ce courage de dénoncer le déni de réalité notamment en considérant comme indécent le fait de n’avoir pas communiqué les prénoms des criminels dès le début de l’enquête. Elle a fortement critiqué le déni de réalité des pouvoirs publics en particulier de la justice.

Parcours exemplaire: Du 93 à la Nasa !

Parcours exemplaire: Du 93 à la Nasa !

Le merveilleux parcours d’Allan Petre. Allan Petre intégrera la Nasa en janvier 2024. Originaire de Villemomble en Seine-Saint-Denis (93), le Français de 24 ans qui a grandi dans un milieu modeste s’est confié aux « Echos » sur sa réussite.

Détenteur d’un double diplôme d’ingénieur CNAM et ISAE-ENSMA, Allan Petre a réussi à intégrer la Nasa après une alternance à ArianeGroup.

« Vous êtes la preuve qu’il faut croire en ses rêves », l’a félicité en privé Emmanuel Macron. Reçu ce jeudi par Bruno Le Maire à Bercy, qui voit en lui « un vrai modèle de réussite », Allan Petre a réalisé son rêve : entrer à la Nasa . Le jeune français de 24 ans, qui a grandi dans un milieu modeste en Seine-Saint-Denis (93), rejoindra l’agence spatiale américaine en janvier 2024. Il s’est confié aux « Echos ».

Passionné depuis toujours par l’espace, il regardait en boucle les vidéos de Neil Armstrong et Apollo. Et, plus récemment, les exploits de Thomas Pesquet ou le développement de SpaceX . De tels parcours ne sont pourtant pas évidents à imiter quand l’on vit dans le département le plus pauvre de France métropolitaine.

Elevé par un père technicien dans l’informatique et une mère agent de restauration dans une école maternelle, c’est avant tout « le fait d’avoir un objectif précis depuis tout petit et une forte volonté » qui lui a permis de rejoindre l’agence américaine. Avant d’ajouter que ses parents ont joué un rôle essentiel en lui offrant une « éducation stricte », veillant toujours à ce qu’il ait de bons résultats scolaires.

À 17 ans pourtant, ses professeurs lui déconseillent de s’orienter vers le secteur aérospatial qu’ils jugent « trop sélectif ». Il commence alors un diplôme universitaire de technologie en gestion des entreprises et des administrations qu’il ne termine pas. « La formation ne me correspondait pas, je ne me sentais pas à ma place ».

Ses parents l’incitent à ne pas lâcher pour les mêmes raisons que ses professeurs. Mais il s’obstine et s’inscrit dans un nouveau diplôme technique en génie thermique et énergétique de l’Université Paris-Nanterre (Ville-d’Avray). Le diplôme lui semble plus adapté pour espérer intégrer une grande école d’ingénieurs.

Il faut pourtant compter deux heures de transports aller et deux heures de transports retour, tout en travaillant comme vendeur chez Hugo Boss le week-end. Il tenait à financer ses études seul.

Les efforts payent : Allan Petre est admis à un double diplôme d’ingénieur au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et à l’Ecole nationale supérieure de mécanique et d’Aérotechnique (ISAE-ENSMA).

Il décroche en même temps une alternance chez ArianeGroup, leader européen des lanceurs spatiaux. « C’était vraiment une grande joie et puis aussi une revanche ». Succès mérité, sa scolarité est excellente et il termine dans les trois premiers de sa promotion avant de partir réaliser un stage auprès d’un chercheur en astrophysique à l’Université de Floride.

Grève SNCF à Noël : le risque écarté

Grève SNCF à Noël : le risque écarté

Finalement les gauchistes du syndicat Sud rail ont renoncé à porter un nouveau coup à la SNCF avec une perspective de grève à Noël.

La CFDT-Cheminots prévenait dès mardi après-midi que «la perspective d’une grève nationale à la SNCF d’ici à la fin de l’année n’est plus vraiment envisagée», estimant qu’il serait difficile «politiquement» pour SUD-Rail d’organiser une telle grève en solitaire. Les quatre organisations représentatives de la SNCF (Unsa, CFDT, CGT et SUD) devraient signer ensemble un «revendicatif complémentaire commun» début 2024, pour compléter les mesures décidées par la direction au terme des négociations annuelles obligatoires, telle que l’a explicitement envisagé l’intersyndicale. Des consultations internes devront entériner ce projet.

Malgré l’absence de signature de la CGT et de SUD, pourtant majoritaires à eux deux, la SNCF a unilatéralement ratifié l’accord. Le groupe a ainsi acté une augmentation de salaires évaluée à 4,6% en moyenne sur l’année 2024. En plus d’1,8% d’augmentation générale, le groupe ferroviaire devrait verser une prime de partage de la valeur de 400 euros aux près de 140.000 cheminots. La direction s’est engagée en outre à augmenter les bas salaires afin qu’aucun ne tombe sous le niveau d’1,1 fois le SMIC.

Le Secrétaire général adjoint de la CFDT-Cheminots, Sébastien Mariani, a prévenu. «Il est toujours délicat d’organiser un mouvement social lors de ces grands rassemblements familiaux, c’est la meilleure façon de se faire haïr».

Mort de Thomas à Crépol: Le déni de réalité de la part des élites

Mort de Thomas à Crépol: Le déni de réalité de la part des élites

La plupart des élites et des grands médias ne cessent de réduire la mort tragique de Thomas à Crépol à un simple fait divers. En même temps ils condamnent évidemment l’analyse faisant le lien avec ce tragique événement et sa dimension sociétale nationale. Un internaute parmi d’autres proteste contre ce déni de réalité de la part des élites.

Il s’appelle André, vit à Romans-sur-Isère et porte un manteau jaune. Son coup de colère a été relayé des milliers de fois sur les réseaux sociaux et diffusé en boucle sur les chaînes d’info. Réagissant à la visite d’Olivier Véran à Crépol, il dénonce « tous ces gouvernements qui défendent la France des cités contre la France de Thomas, la France rurale, la France des gens qui élèvent leurs gosses comme il faut, pas dans la haine de la France et des Français. » Et d’ajouter : « Je fais partie de ce territoire, on n’en peut plus et on comprend tout depuis longtemps : la prochaine fois, ce n’est pas avec des couteaux qu’ils viendront, mais avec des armes automatiques. »

André n’est ni journaliste, ni sociologue et nombre d’« experts » ne manqueront sans doute pas de mettre en garde contre des propos qu’ils jugeront sommaires et dangereux ! Pourtant il s’agit bien d’un fait de société sur fond de radicalisation générale et de trafic de drogue puisque les auteurs du drame sont aussi des délinquants connus et bien identifiés.

La question du redoublement à l’école, un débat trop politique ?

La question du redoublement à l’école, un débat trop politique ?

Le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal vient de déclarer au congrès des maires de France qu’« il faut revoir la question du tabou du redoublement : un élève qui entre en sixième sans savoir ni lire ni compter, c’est quasiment de la maltraitance ». Un « tabou » qui est loin d’être évident si l’on prend en compte qu’il y a 30 ans la moitié des élèves de troisième avaient redoublé au moins une fois, et le quart il y a 10 ans. Nombre de Français doivent donc penser par « expérience » que le redoublement fait partie de la « normalité », en dépit des études de suivi en la matière qui concluent au caractère inutile, voire néfaste, de la plupart des types de redoublement.

Enseignant-chercheur en histoire de l’éducation, professeur honoraire à Paris-Descartes, Université Paris Cité dans The Conversation

Ce n’est pas la première fois que la question du redoublement, qu’on aurait pu croire réglée, revient sur le devant de la scène. Un autre ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, avait déjà déclaré dans un entretien au Parisien en juin 2017 qu’« il n’est pas normal d’interdire le redoublement : il y a quelque chose d’absurde à laisser passer de classe en classe des élèves accumulant les retards ».

On peut noter la similitude de la mise en cause des deux ministres à six ans d’intervalle, d’autant plus que Jean-Michel Blanquer a pris effectivement un décret en ce sens dès 2018 : « À titre exceptionnel, dans le cas où le dispositif d’accompagnement pédagogique mis en place n’a pas permis de pallier les difficultés d’apprentissage rencontrées par l’élève, un redoublement peut être proposé par le conseil de classe »

Ce décret succédait à un décret pris en 2014 par la ministre de l’Éducation nationale qui l’avait précédé, Najat-Vallaud Belkacem. Ce décret pris en application de la loi de refondation de l’école de juillet 2013 qui prônait son « caractère exceptionnel » limitait le redoublement aux seuls cas de « ruptures des apprentissages » (une longue absence pour maladie par exemple) et aux situations dans lesquelles un élève n’obtiendrait pas l’orientation souhaitée en fin de troisième ou de seconde si les parents en faisaient la demande.

Ces dispositions réglementaires n’étaient pas survenues par hasard. Elles s’inscrivaient dans une longue évolution de la baisse des taux de redoublements plus ou moins encouragée par ses prédécesseurs et dans le contexte des conclusions de l’enquête internationale PISA rendues publiques fin décembre 2012 sur le sujet.

« En France, 28 % des élèves de 15 ans ont indiqué avoir redoublé au moins une fois, contre 12 % en moyenne dans les pays de l’OCDE […] Les résultats de l’enquête PISA 2012 montrent que, dans les systèmes qui pratiquent le redoublement, l’impact du milieu socio-économique des élèves sur leur performance est plus élevé […]. Les établissements qui ont une forte proportion d’élèves de 15 ans ayant redoublé au moins une fois obtiennent de moins bons résultats que ceux où cette proportion est moins importante. De même, en règle générale, les pays où le redoublement est une pratique courante pour gérer la difficulté scolaire ont de moins bons résultats que les autres pays. »

Ces résultats sont sans doute de l’ordre du contre-intuitif dans un pays où le redoublement a été longtemps pratiqué à haute dose et peut donc apparaître comme de l’ordre du « bon sens » pour nombre d’enseignants et de parents d’élèves, encore maintenant. C’est sans doute aussi ce qui explique la prudence de certains décideurs, voire des allers et retours en la matière parfois surprenants, aussi bien dans les décisions que dans la sphère politico-médiatique. Car le débat à ce sujet est récurrent et ne date pas d’hier.

Par exemple, si l’on en juge par une enquête menée en 2004 par la Sofres, la moitié des parents d’élèves dont l’enfant avait redoublé une ou plusieurs fois à l’école élémentaire considéraient que cela avait été une très bonne chose ; même si, parmi les parents d’élèves dont il avait été seulement envisagé que leur enfant redouble dans le primaire sans que cela se fasse, les trois quarts considéraient que c’était mieux que leur enfant n’ait pas redoublé et un quart qu’il aurait mieux valu qu’ils redoublent.

En cette même année 2004, le ministre de l’Éducation nationale François Fillon se prononce pour faciliter la pratique du redoublement (alors encore pourtant fortement répandue) en accusant la loi d’orientation de 1989 d’avoir « conduit à enlever aux enseignants leur pouvoir de décision en matière de redoublement ; or aucune étude ne démontre que passer automatiquement dans la classe supérieure soit un gage de réussite ».

La loi d’orientation du 25 avril 2005, dite loi Fillon, légitime la pratique du redoublement avec toutefois une condition à l’école primaire : « lorsqu’un redoublement est décidé et afin d’en assurer l’efficacité pédagogique, un programme personnalisé de réussite éducative est mis en place » selon le décret d’application sur les dispositifs d’aide et de soutien à l’école.

Le décret de 2018 pris par Jean-Michel Blanquer est toujours en vigueur. Par rapport à 2017, que constate-t-on dans les évolutions des taux de redoublements par niveau ? Au CP, il a doublé, passant de 1 % en 2017 à 2 % en 2022. Et aussi au CE1, où il est passé de 0,7 % à 1,4 %. Une évolution significative donc au niveau des deux classes particulièrement cruciales de l’élémentaire. Le taux de redoublement est en revanche resté quasiment stable au collège, passant de 0,6 % à 0,5 % en classe de cinquième et quatrième, et de 2,4 % à 2,2 % en troisième.

Que veut exactement Gabriel Attal ? S’agit-il seulement d’un « effet d’annonce » ou bien d’autre chose. Mais quoi exactement et pour quoi ?

Hamas : Une politique de terreur psychologique à usage mondial

Hamas : Une politique de terreur psychologique à usage mondial

Le spécialiste de la Shoah, l’historien Tal Bruttmann, estime, dans un entretien au « Monde », que l’attaque perpétrée par le Hamas le 7 octobre contre Israël n’est ni un pogrom ni un génocide mais un massacre de masse, et il met en garde contre les analogies avec le nazisme. Il souligne le caractère médiatique des actions du Hamas et cela à usage mondial

.

Pour qualifier les attaques du Hamas, les hommes politiques, les historiens et les éditorialistes ont parlé de massacre, d’attentat, de pogrom, voire de génocide. En tant qu’historien, comment qualifieriez-vous cet événement ?

Le mot qui est revenu le plus souvent est « pogrom », mais les attaques du Hamas ne relèvent pas, à mon sens, d’une telle qualification. Ce terme russe désigne non pas les crimes de masse contre les juifs, mais la destruction des biens qui sont en leur possession, accompagnée de violences contre les personnes. Ce qui caractérise le pogrom, c’est le fait qu’une majorité, excitée, voire incitée, par le pouvoir en place, s’attaque violemment à une minorité qui vit en son sein.

Au XIXe et au début du XXe siècle, il y a eu, en Europe, beaucoup de pogroms antijuifs, notamment en Russie ou en Roumanie, mais ce terme ne convient pas aux attaques du Hamas. D’abord, parce qu’elles visaient non pas à détruire les biens des Israéliens, mais à tuer des juifs ; ensuite, parce que les juifs, en Israël, ne forment pas une minorité, mais une majorité ; enfin, parce que le Hamas n’est pas un peuple, mais une organisation terroriste. Pour moi, ces attaques sont des massacres de masse : le but était de tuer le plus de juifs possible.

Certains ont utilisé le terme de génocide. Est-il, selon vous, pertinent ?
Dans l’imaginaire occidental, le génocide est devenu l’alpha et l’oméga du crime, alors qu’il n’est pas plus grave, en droit international, que le crime de guerre ou le crime contre l’humanité.

Violences à Sainte Soline–demande de prison avec sursis

Violences à Sainte Soline–demande de prison avec sursis


On peut effectivement contester la pertinence écologique des bassines envisagées à Sainte Soline. Mais les protestations ont occasionné des violences rarement atteintes qui sont intolérables. Des mois et des mois après les événements , l’affaire revient donc devant les tribunaux où ont été requis des peines de prison avec sursis.

Huit mois après les violents heurts entre militants environnementaux et forces de l’ordre, six à douze mois de prison avec sursis ont été requis, mardi 28 novembre, à l’encontre de neuf prévenus, soupçonnés d’avoir organisé des manifestations interdites contre les « bassines » à Sainte-Soline (Deux-Sèvres). Le tribunal correctionnel de Niort a mis sa décision en délibéré au 17 janvier.

À noter le curieux argumentaire très politique et ambiguë du procureur Julien Wattebled qui a demandé au tribunal de « trouver un équilibre entre la liberté d’expression et le maintien de la cohésion sociale », tout en décrivant un département où « la peur règne depuis trop longtemps ». « Notre rôle est de dire stop, car on a depuis cet été des annonces de surenchères qui vous disent que ce sera encore plus fort », a-t-il lancé, alors qu’une prochaine mobilisation anti- »bassines » est annoncée en juillet prochain dans le Poitou, juste avant les Jeux olympiques de Paris.

Suppression des ruptures conventionnelles: Une réforme à contretemps

Suppression des ruptures conventionnelles: Une réforme à contretemps

Une fois de plus le gouvernement engage des réformes à contretemps, cette fois concernant les ruptures conventionnelles. Ce dispositif qui permet de quitter une entreprise tout en percevant des indemnités chômage. Or la remise en cause du dispositif est très discuté notamment de la part des syndicats de salariés mais aussi coté patronal. Enfin le calendrier est mal choisi car dispositif de rupture conventionnelle était destiné justement à faciliter avec le moins de douleurs possibles les départs d’entreprise. Or on choisit la période de reprise en hausse du chômage pour envisager la suppression du dispositif. Justement dans une conjoncture qui justifie son existence.

Alors, après avoir revu le calcul et la durée d’indemnisation des chômeurs, respectivement en 2021 et 2023, le gouvernement compte désormais s’attaquer aux ruptures conventionnelles. Une information dévoilée par La Tribune Dimanche et confirmée par le cabinet de la chef du gouvernement.

«La première ministre veut lancer une réflexion, indique Matignon. Comme le président, son objectif est d’atteindre le plein-emploi et pour y arriver, elle souhaite que l’on réfléchisse à de nouvelles pistes de réforme et qu’on interroge des dispositifs existants, par exemple les ruptures conventionnelles».

Cette suppression est envisagée en raison d’un dispositif considéré comme trop généreux pour les salariés et qui freinerait l’emploi des seniors.

Le gouvernement voudrait diminuer les indemnités chômage aux séniors, aujourd’hui plus favorables, alors que le taux d’emploi des 50-64 ans en France est toujours inférieur de 15 points à celui des 25-49 ans. En parallèle, le gouvernement invitait les partenaires sociaux à se pencher sur l’emploi des séniors, le compte épargne-temps universel et l’usure professionnelle.

En 2012, on dénombrait 284.234 ruptures conventionnelles, on en comptait 503.526 en 2022. Autant d’actifs encouragés à s’inscrire à Pôle emploi pour en toucher les indemnités estime le gouvernement.

Mais déjà en septembre dernier, l’État – constatant que le dispositif pousserait plus au chômage qu’à l’emploi -, serrait la vis en la matière, augmentant de 20% à 30% les prélèvements sociaux effectués sur les chèques de départ. Une tentative de freiner la hausse du recours à la rupture conventionnelle qui pourrait donc être suivi de nouvelles restrictions. Si aucune précision sur la question n’a été dévoilée, Matignon indique qu’«Élisabeth Borne a demandé au ministre du Travail et au ministre de l’Économie de réfléchir à des propositions». Notons que le ministre du travail est actuellement en procès comme ancien maire d’Annonay au motif de favoritisme vis-à-vis de la société Saur. Décidément le calendrier semble mal choisi.

Évolution du Chômage : Hollande a menti (Cahuzac)

Évolution du Chômage : Hollande a menti (Cahuzac)

Jérôme Cahuzac, ancien député du Lot-et-Garonne et ministre du délégué au Budget sous François Hollande, a accusé lundi 27 novembre sur France Inter l’ancien président socialiste d’avoir menti aux Français sur la courbe du chômage. ( Franceinfo)

En Lot-et-Garonne, Jérôme Cahuzac fait sa première sortie publique depuis dix ans
« En 2013, Hollande annonce le retournement de la courbe du chômage, sachant parfaitement que c’était impossible. Aucune note de la direction de la prévision de la Banque de France, de la direction du Budget, de la direction du Trésor ne lui permettait d’annoncer cela. Bien au contraire même », a accusé l’ancien ministre. « Il l’annonce en 2013 en sachant que ce n’est pas vrai, en 2014 en sachant que ce n’est pas possible, et ce jusqu’à la fin de son mandat. En vain toujours, puisque c’est au début du mandat d’Emmanuel Macron que cette courbe du chômage s’est inversée. D’ailleurs, en partie grâce aux mesures que François Hollande a pu décider. Il savait que ça prendrait ce temps-là », a-t-il poursuivi.

« Quand il l’annonce des années avant, il ment », affirme-t-il. Selon Jérôme Cahuzac, François Hollande « a lui aussi une part de responsabilité à cet égard » dans la défiance des Français vis-à-vis des politiques. « J’ai ma part de responsabilité que j’assume. Il faudrait peut-être que les autres reconnaissent la leur et l’assument. On en est loin », dit-il.

L’élection de François Hollande par les Français en 2012, « s’est avéré un choix malencontreux et même douloureux à la fin », a-t-il estimé. « Un président sortant qui n’a même pas la possibilité de se représenter, cela en dit long sur la façon dont il a précisément exercé ce mandat », a-t-il chargé.

Toute le monde en prend pour son grade. Jérôme Cahuzac a également dénoncé l’attitude les dirigeants socialistes dans la vie politique d’aujourd’hui : « Ils ont signé un accord qui n’est qu’un accord de soumission à l’égard de La France insoumise et de son leader Jean-Luc Mélenchon. Un accord de soumission avec comme seule contrepartie le sauvetage de leurs sièges à eux », a-t-il critiqué. « Ils ont vendu toute la gouvernance, tout l’esprit de responsabilité, tout le bilan du Parti socialiste de ces 40 dernières années pour sauver dix, quinze ou 20 sièges des dirigeants », a-t-il souligné

Jérôme Cahuzac fait son grand retour dans les médias après avoir été condamné à de la prison ferme à cinq ans d’inéligibilité et à 300 000 euros d’amende pour fraude fiscale.

Société-Mort de Thomas à Crépol: les mêmes profils cachés des auteurs

Société-Mort de Thomas à Crépol: les mêmes profils cachés des auteurs


Volontairement, la justice et les pouvoirs publics ont caché le profil des auteurs des attaques a Crépol qui ont valu la mort à Thomas. On a notamment caché au début de l’affaire le profil de délinquants des auteurs et leur lien de nationalité. On a surtout voulu et on continue de considérer qu’il s’agit d’un fait divers et non d’un phénomène de dimension nationale. Bref un véritable déni de réalité. À propos de ce profil, on s’est contenté de dire qu’il s’agissait de français, fils de français ! En réalité on a caché les noms à consonance étrangère qui concernaient la plupart des auteurs de la barbarie. Ce déni du profil identitaire et sociologique des auteurs habituels d’actes barbares témoigne bien de la frilosité voir de la lâcheté des pouvoirs publics vis-à-vis de la violence.

Comme on pouvait le supposer malheureusement, les auteurs des attaques mortelles qui ont fait plusieurs blessés et un mort a Crépol sont encore le fait de délinquants connus de la police est déjà condamnés y compris pour des motifs identiques ou d’autres comme le trafic de stupéfiants. Sans parler des infractions routières. Ce sont des habitués de la violence. Bref des sauvages qui ont l’habitude de vivre hors des clous des valeurs républicaines, des lois et des civilisations modernes.

Évidemment pour de tels intéressés la prison n’est pas forcément la meilleure solution et on pourrait sans doute réfléchir à la création d’établissements spécialisés pour reciviliser ces individus hybrides entre humains et sauvages.

Le premier majeur mis en cause et principal suspect du coup de couteau qui a ôté la vie de Thomas, 16 ans, est âgé de 20 ans. Il est de nationalité française. Son casier judiciaire est émaillé de deux condamnations «par ordonnance pénale à des peines d’amende». La première, pour recel de vol, et la seconde, pour «port d’arme blanche ou incapacitante de catégorie D sans motif légitime», autrement dit, un «poignard» ou «couteau-poignard», d’après la direction de l’information légale et administrative. Cette dernière condamnation était assortie d’une peine complémentaire d’interdiction de détenir ou porter une arme pour une durée de deux ans, qui lui avait été notifiée le 25 septembre dernier.

Cinq autres mis en cause sont majeurs. Deux d’entre eux sont âgés de 19 ans, nés à Romans-sur-Isère pour l’un et en Italie pour l’autre. Leur casier ne comporte aucune condamnation.

Le quatrième est également natif de Romans-sur-Isère. Âgé de 20 ans, son casier présente une mention de condamnation à un travail d’intérêt général, «pour une infraction à la législation sur les stupéfiants», ainsi qu’une «amende de composition pénale pour une infraction délictuelle au Code de la route». Rappelons que la plupart des infractions au Code de la route ne figurent pas au casier judiciaire, à moins d’être condamné pour un excès de vitesse de plus de 50 km/h, un refus d’obtempérer ou une conduite sous stupéfiants, par exemple.

Le cinquième, âgé de 21 ans et natif de Romans-sur-Isère, a deux mentions de condamnation à son casier judiciaire: l’une est une peine d’amende et une suspension du permis de conduire pour infraction routière, et l’autre est une peine d’emprisonnement assortie d’un sursis probatoire durant deux ans, pour des faits de violences aggravées. Cette dernière peine était exécutoire depuis le 22 mars 2022.

Quant au dernier majeur mis en cause, romanais de naissance et âgé de 22 ans, son casier judiciaire comporte également deux mentions de condamnations. «L’une à de l’emprisonnement avec sursis pour des faits d’outrage et menace à l’encontre de dépositaire de l’autorité publique et conduite d’un véhicule sans permis», avance le parquet, et «la seconde à du travail d’intérêt général pour plusieurs infractions délictuelles au Code de la route»

Meurtre de Thomas à Crépol: Encore des annonces de fermeté de façade

Meurtre de Thomas à Crépol: Encore des annonces de fermeté de façade

Comme à chaque événement de caractère tragique, le gouvernement délègue un porte-parole pour tenter d’apaiser la douleur en même temps que la colère. Et cette fois, c’est Olivier véran qui s’est déplacé. Et il a encore promis des réponses de la police et de la justice « rapides et fortes ».

La même rengaine chaque fois. Malheureusement la justice ne s’est pas être rapide; il faudra des mois et les mois voire davantage pour attendre un procès. Et tout cela se terminera par des peines de prison nullement proportionnée à l’ampleur de la violence et pour beaucoup des acteurs avec surtout du sursis. Mais la fermeté affichée d’Olivier Véran peine à calmer la colère des habitants

Notant qu’il aura fallu plus d’une semaine après le drame pour que le gouvernement se décide enfin à dépêcher un représentant sur place.

Du coup gouvernement qui pratique l’attentisme contente de détourner l’attention sur l’autre violence de l’extrême droite qui, elle, instrumentalise l’événement.

Et dans ce cas la justice a effectivement puni rapidement et justement les extrémistes de droite. Mais pour les auteurs des violences notamment du meurtre de Thomas il faudra encore attendre.

Il y a évidemment un déni de réalité dans la réponse politique du gouvernement à propos du meurtre de Thomas 16 ans. L’adolescent a été poignardé à mort lors d’une expédition punitive d’une violence inouïe menée par une dizaine de jeunes munis de couteaux à la sortie du bal d’hiver de cette petite commune drômoise dans la nuit de samedi 18 à dimanche 19 novembre.

Les pouvoirs publics et les médias on vous du réduire l’affaire un fait divers mais la vérité oublie à constater qu’il s’agit d’un fait national éminemment politique.

Les succès de l’extrême droite ne serait faire oublier la violence et le caractère raciste des sauvages qui ont agressé les participants du bal privé de Crépol.

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