Archive pour le Tag 'Poutine'

Plan de paix Ukraine: Trump allié de Poutine contre Zelinsky

Plan de paix Ukraine: Trump allié de Poutine contre Zelinsky

Pour Trump, Zelinsky accepter le plan favorable à la Russie au motif principal qu’elle pourrait perdre encore davantage de son territoire et même la totalité. Un argument américain qui évidemment légitime l’invasion de l’Ukraine par Poutine. Un raisonnement inique qui prouve la complicité totale de Trump avec Poutine.

Le plan Trump laisse donc les causes de la guerre de côté, et exerce ses pressions presque uniquement sur la partie ukrainienne. « La Russie est prête à conclure un accord. Nous devons conclure un accord avec Zelensky. Je pensais qu’il serait plus facile de traiter avec Zelensky, mais c’est plus difficile », a déclaré Trump mercredi soir dans le Bureau ovale.

Notons quand même que jeudi matin, le président américain a cependant exprimé de façon inhabituelle son mécontentement envers la Russie après ses bombardements meurtriers de la nuit contre la capitale ukrainienne. « Je ne suis pas content des frappes russes sur Kyiv. Ce n’était pas nécessaire…

Ukraine : Trump objectivement complice de Poutine

Ukraine : Trump objectivement complice de Poutine


Inutile de tourner autour du pot si les négociations n’avancent pas d’un millimètre concernant un cessez-le-feu en Ukraine, c’est que le président américain est complice de Poutine. Pire pendant ces pseudos négociations avec des représentants américains surréalistes, les violences par bombardement n’ont jamais été aussi intenses contre les civils ukrainiens.

Non seulement les Américains ont nettement allégé le soutien à l’Ukraine mais l’empêche en outre d’utiliser les armes qui seraient susceptibles de répondre aux attaques incessantes russes.

La vérité c’est que l’Europe ne représente strictement rien pour le président américain il a même déclaré que c’était une machination montée contre l’économie américaine à travers l’union européenne.

La vérité c’est que Trump est tenu en laisse par la Russie compte tenu de ses compromissions personnelles antérieures. Le président américain piètre gestionnaire a en effet connu six faillites. Il n’a pu s’en sortir que grâce au soutien financier du KGB et des oligarques russes. Trump est grandement redevable pour cette question -et peut-être même d’autres- à Poutine. Preuve de sa compromission il ne cesse de répéter que l’Ukraine est responsable du conflit.

Le président américain avait pourtant affirmé pouvoir résoudre cette question en 24 heures. En fait il a demandé plusieurs mois de délai mais on arrive au terme du temps imparti et rien strictement rien à avancer sauf les troupes russes !

L’Europe quant à elle apporte un soutien mais bien inférieur à celui qui est nécessaire compte tenu des enjeux . L’Europe est encore trop divisée et ne voit pas du même œil le danger russe car la guerre qui va s’éterniser va grignoter petit à petit le continent et même les plus éloignés seront concernés un jour surtout avec l’abandon des Américains

Guerre Ukraine : Trump complice de Poutine

Guerre Ukraine : Trump complice de Poutine

D’une certaine manière, Trump est complice de Poutine. Après très meurtrier drame sur des cibles civiles s’est contenté de mot de compassion. La vérité, c’est que son plan de paix est un échec complet. Pire qu’il est objectivement complice de Poutine. Après la rencontre de l’émissaire du président américain auprès de Poutine, aucune avancée n’a été constatée. Pourtant Trump avait déclaré «La Russie doit se bouger» mais visiblement sans grande conviction

Les tractations diplomatiques se prolongent, sans concessions déterminantes de Moscou. Kiev et certaines capitales occidentales accusent la Russie, dont l’armée est plus nombreuse et mieux équipée sur le front, de faire traîner les discussions à dessein.

En Russie, l’émissaire du président américain, Steve Witkoff, a entamé en fin d’après-midi vendredi sa rencontre avec Vladimir Poutine. Il s’agit de leur troisième entretien depuis février. «Poutine l’écoutera. La conversation se poursuivra sur divers aspects du règlement ukrainien. Il y a beaucoup d’aspects, la thématique est très complexe», a dit le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Poutine veut toujours virer Zelinsky et mettre Ukraine en tutelle

Poutine veut toujours virer Zelinsky et mettre Ukraine en tutelle

Derrière le masque du pacifisme Poutine réitère les objectifs qui ont toujours été les siens concernant l’Ukraine. Ainsi il propose notamment à l’ONU de virer Zelinsky , de mettre le pays en tutelle afin de discuter de la paix et de nouvelles élections en Ukraine. On ne peut guère être plus clair. Des des propos complètement inadmissibles qui confirment le caractère guerrier et impérialiste de Poutine et sa vision de reconstruction d’une  » Russie historique ».

Autant dire que sur cette base la paix n’est pas pour demain et qu’on risque de s’enliser dans un conflit qui va durer d’autant que l’Europe qui progresse certes sur le concept de défense commune avance à petits pas compte tenu des différentes sensibilités.

On atteint évidemment avec intérêt les réactions pro Poutine des « insoumis » et de certains leaders de droite sur le retour et de l’extrême droite qui ne sont pas sans rappeler le positionnement de ces mêmes forces en faveur de l’envahisseur en 1939.

Hypocrisie : Trump et Poutine serviteurs du christianisme !!!

Hypocrisie : Trump et Poutine serviteurs du christianisme !!!

« Donald Trump et Vladimir Poutine peuvent bien brandir la Bible, ils ne sont pas des serviteurs du christianisme ». Un collectif de théologiens et enseignants-chercheurs à l’Institut catholique de Paris estime, dans une tribune au « Monde », qu’en limitant le périmètre des valeurs chrétiennes à la sphère de la morale privée, les chefs d’Etat américain et russe « dévitalisent l’Evangile ».

On ne peut comparer les institutions politiques de la Russie et des Etats-Unis ni le mode d’accès au pouvoir de leurs deux présidents. Cependant, Donald Trump et Vladimir Poutine ont en commun d’être à la tête de deux des plus grandes puissances mondiales, de partager un nationalisme identitaire et un autoritarisme avéré, redéfinissant les relations internationales et remettant en question les valeurs démocratiques d’une manière sidérante.

Par-delà l’histoire religieuse de leurs Etats respectifs qui entraînent un lien différencié au politique, on peut encore rapprocher leur façon de se poser en défenseurs du christianisme. Arguant de cette attitude, ils se vantent paradoxalement de la pire brutalité dans les rapports entre Etats (et avec les oppositions nationales) et ils font la promotion décomplexée de la loi du plus fort.

Dans le même temps, les mêmes réclament un christianisme identitaire pour régler l’espace privé. C’est là l’occasion – et ce gain non négligeable est marqué de la pire des mesquineries – de donner au détenteur du pouvoir une légitimité trouble qui sollicite la dimension du divin afin d’apparaître comme l’homme fort providentiel inscrit par principe dans un registre d’exception par rapport au fonctionnement habituel des institutions.

En dépit de l’engagement de Poutine, la guerre continue

En dépit de l’engagement de Poutine, la guerre continue

L’intox et les contradictions continuent pour Poutine qui affirme être pour la paix mais continue ses frappes y compris sur les Infrastructures en Ukraine. Il est vrai que Trump a complètement échoué à imposer le moindre cessez-le-feu. Le président américain tente de faire bonne figure et de se montrer positif mais Poutine semble n’avoir rien à faire des déclarations rocambolesques et contradictoires de Trump
.

Volodymyr Zelensky a donc dénoncé une nouvelle fois l’hypocrisie de Poutine «La nuit dernière, les Russes ont lancé près de 200 drones Shahed et drones leurres. Une attaque massive contre la région de Kirovohrad a fait dix blessés, dont quatre enfants, et a endommagé des habitations, une église et des infrastructures».
Le chef d’État remercie «tous ceux qui œuvrent sur le terrain» pour défendre l’Ukraine et sauver des vies. Le ministère russe de la Défense a affirmé pour sa part jeudi avoir intercepté 132 drones ukrainiens. Une des attaques a fait deux blessés et provoqué un incendie sur une base aérienne militaire, selon les autorités.

Zelinsky met en doute la volonté de paix de Poutine

Zelinsky met en doute la volonté de paix de Poutine

Zelensky, met en doute la volonté de paix de Poutine. Il trouve l’accord entre Poutine et le président américain très ambigu et très insuffisant.

Le président ukrainien-estime-que-les-conditions-posees-par-vladimir-poutine-montrent-que Poutine n’est pas preta-mettre fin a la guerre.

Après ces annonces, Volodymyr Zelensky, a considéré que les conditions posées par Vladimir Poutine montrent qu’il n’est pas prêt « à mettre fin » à la guerre. Il s’est exprimé lors d’une conférence de presse en ligne, depuis Helsinki, où il doit s’entretenir mercredi avec le président finlandais.

Si le président ukrainien s’est dit favorable à l’arrêt temporaire des frappes sur les installations énergétiques, il a demandé des « détails » de Washington. « Il est très intéressant de connaître les détails et ce qui est réellement propos », a déclaré M. Zelensky.

Politique-Cessez-le-feu en Ukraine : Poutine, un oui qui veut dire niet !

Politique-Cessez-le-feu en Ukraine : Poutine, un oui qui veut dire niet !

Les commentateurs et autres experts sont vainement en recherche d’optimisme après la déclaration de Vladimir Poutine quant à la possibilité d’un cessez-le-feu en Ukraine. Certes Poutine s’est montré très poli en apparence vis-à-vis de Trump mais sur le fond il n’a strictement rien lâché, il n’a même pas éclairé ses perspectives. La vérité c’est qu’il n’a pas changé son objectif balayer l’Ukraine de la carte en même temps que le président ukrainien. Au-delà continuer son avancée impérialiste sur les pays les plus proches…. pour commencer.

Il n’est pas très difficile de décrypter la rhétorique tordue et floue de l’ancien responsable du KGB. Il dit tout simplement toujours le contraire de ce qu’il pense. Donc il est favorable à la paix mais fixe de telles conditions pour qu’elle soit rendue complètement impossible.

Trump et les alliés doivent bien se persuader qu’une seule chose pourra faire reculer Poutine à savoir le rapport de force. Ce dictateur mafieux russe ne connaît que la violence. Les alliés doivent utiliser notamment leur argument massif dans le domaine économique afin d’étrangler l’économie russe qui s’est considérablement affaiblie. Parallèlement évidemment il convient de renforcer la défense européenne face à un dictateur qui n’hésite pas à sacrifier des centaines de milliers de soldats et fait régner la terreur partout où il peut ( Afrique comprise)..

Ceux qui affirment le contraire sont des complices objectifs de Poutine. Comme en 1938, on retrouve les mêmes qui ont capitulé face à l’envahisseur à savoir l’extrême-gauche comme « les insoumis » et l’extrême droite. Il faut y ajouter des personnages très ambigus qui ont toujours été proches de Poutine type Fillon qui entretiennent des liens douteux avec la Russie.

L’Ouzbékistan craint Poutine et choisit l’Europe

L’Ouzbékistan craint Poutine et choisit l’Europe

Craignant Poutine, l’Ouzbékistan choisit le camp européen.

Pour se protéger notamment de Poutine, président de l’Ouzbékistan, Shavkat Mirzioïev, a effectué une visite d’État cette semaine à Paris. Elle répond à celle d’Emmanuel Macron à Samarkand début novembre 2023, dans la foulée de celle à Astana (capitale du Kazakhstan).

Les victimes de Trump et de Poutine

Les victimes de Trump et de Poutine

Donald Trump tend la main à Vladimir Poutine par-dessus les têtes des Européens et des Ukrainiens. Face à cette nouvelle donne, les Européens n’ont d’autre choix que d’assumer désormais eux-mêmes leur sécurité et de cesser de compter sur le soutien de Washington.

par Jacques Rupnik
Directeur de recherche émérite, Centre de recherches internationales (CERI), Sciences Po dans The Conversation

Ce n’est pas « la fin de l’histoire », comme l’annonçaient certains après 1989, mais certainement la fin d’une ère marquée par l’alliance transatlantique des démocraties occidentales mise en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. L’alliance avait été créée à l’instigation des États-Unis ; c’est le président américain qui est en train de la défaire.

Dans la guerre en Ukraine, Trump prend le parti de la Russie. Se termine ainsi un chapitre vieux de 75 ans de notre histoire, laissant derrière lui non seulement des dommages collatéraux mais aussi une série de « victimes ». En voici les plus importantes.

Première victime : l’Ukraine
Après la fameuse scène de l’altercation à la Maison Blanche entre, d’une part, Donald Trump et J. D. Vance et, de l’autre, Volodymyr Zelensky, le 28 février dernier, il est apparu clairement que l’objectif de Washington était de parvenir rapidement à un accord de « paix » négocié par Trump et Poutine, et imposé aux Ukrainiens. Les ministres des Affaires étrangères des États-Unis et de la Russie s’étaient d’ailleurs déjà rencontrés à Riyad le 18 février.

Le 4 mars, dans son discours au Congrès, Trump a présenté comme un petit trophée la lettre que venait de lui envoyer son homologue ukrainien, où il avait écrit : « Je veux une paix durable et je suis prêt à négocier maintenant. »

« Négocier » ? Alors que l’Ukraine, mise hors jeu après le voyage de Zelensky à Washington, s’est vite réintroduite dans les préparatifs de négociations en s’adaptant à certaines exigences américaines ? Deux analogies historiques peuvent être invoquées : les accords de Munich de septembre 1938 – quand la France, le Royaume-Uni et l’Italie ont sacrifié la Tchécoslovaquie à Hitler – et le pacte Hitler-Staline d’août 1939 qui a permis à l’Allemagne nazie de se tailler des sphères d’influence en Europe de l’Est. Mais ces comparaisons historiques ne valent que si la Russie de Poutine aussi s’adapte au « moment Trump » et à sa volonté de régler le conflit par-dessus la tête des Européens.

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À lire aussi : De Munich 1938 à Trump 2025, des Sudètes au Donbass, quelles leçons de l’histoire ?

En acceptant « un accord de paix », l’Ukraine donnerait également aux États-Unis l’accès à des terres rares (une partie d’entre elles se trouvent dans le Donbass contrôlé par la Russie). En bref, on ne laisse pas d’autre choix à l’Ukraine, désormais privée de l’appui militaire américain (y compris du renseignement et de la capacité d’attaquer le territoire russe) : voulez-vous continuer à vous battre seuls, prenant le risque d’être progressivement épuisés et occupés par la Russie ? Ou êtes-vous prêts à céder une partie de votre territoire à la compagnie minière « Donald Trump & Co » ? À condition de se dépêcher, car le président américain a promis que l’accord serait conclu dans les cent jours.

Deuxième victime : l’Europe
La deuxième victime est l’Europe. Ou, plus précisément, la situation politique et de sécurité héritée à la fin de la guerre froide et confirmée pendant le moment unipolaire américain (Charles Krauthammer) qui a suivi 1989.

Ce moment n’était que passager. Jusqu’à présent, l’écrasante majorité des États membres de l’UE considéraient comme acquis que le bouclier de sécurité américain les protégerait à jamais. Dès lors, ils pensaient avoir l’obligation de s’aligner sur l’agenda des États-Unis en matière de politique étrangère et de sécurité, et à soutenir leurs aventures internationales, y compris la guerre de 2003 en Irak (la France et l’Allemagne étant alors minoritaire dans leur rejet de l’intervention). Les Européens de l’Est étaient particulièrement catégoriques : à leurs yeux, il fallait suivre les Américains dans le désert de Mésopotamie car il s’agissait du meilleur investissement pour leur propre sécurité, surtout au moment où ils étaient sur le point d’adhérer à l’OTAN.

Les États-Unis étaient et restaient « la nation indispensable », selon l’expression empruntée à Madeleine Albright. Pour beaucoup, notamment en Allemagne, le premier mandat de Donald Trump était perçu comme une simple parenthèse. Aujourd’hui, c’est en réalité le mandat de Joe Biden qui s’apparente à une parenthèse, entre Trump I et Trump II.

L’appel d’Emmanuel Macron en faveur d’une « autonomie stratégique » ou d’une souveraineté européenne a été perçu avec suspicion comme un nouveau stratagème néo-gaulliste visant à éloigner les Européens de leurs alliés américains. Une perception erronée, car ce que proposait Macron était l’« eurogaullisme », c’est-à-dire une « autonomie stratégique » non pas française, mais européenne.

La triste vérité derrière le tournant de Trump vers la Russie
Les Européens, en état de choc, doivent maintenant faire face à certaines vérités crues concernant le rapprochement de Trump avec la Russie. L’Alliance, elle aussi victime du rapprochement Trump-Poutine, perd son bien le plus précieux : la confiance. La garantie que représente l’article 5 de l’OTAN – le principe de défense collective selon lequel une attaque contre un allié est considérée comme une attaque contre tous les alliés – est toujours formellement là, mais la foi dans la garantie américaine a disparu.

Nous venons d’assister à un « découplage » entre les alliés européens et les États-Unis. Il s’agissait d’un objectif à long terme de la politique étrangère soviétique pendant la guerre froide ; il se réalise maintenant sous Poutine.

Dans les années 1980, lors du déploiement des missiles soviétiques à moyenne portée SS20 (qui pouvaient atteindre l’Europe occidentale, mais pas les États-Unis), les Européens de l’Ouest ont soutenu le déploiement, en réponse, des missiles américains Pershing sur leur territoire. François Mitterrand s’était rendu au Bundestag pour défendre sa position face à la forte réaction pacifiste de l’Allemagne : « Le pacifisme est à l’Ouest et les euromissiles sont à l’Est », avait souligné le président français.

Un moment décisif pour les Européens
Il s’agit maintenant d’un moment décisif pour les Européens et il reste à voir s’ils se montreront à la hauteur de la situation.

La conférence de Munich a donné lieu à une version peu encourageante. J. D. Vance a d’abord surpris son auditoire en déclarant qu’il était plus inquiet de la menace intérieure pesant sur l’Europe (le libéralisme et ses valeurs progressistes) que de la menace extérieure, à savoir Poutine. Il a reproché aux Européens de ne pas respecter les valeurs démocratiques et la volonté des peuples, laissant l’assistance perplexe et stupéfaite : le désaccord entre Washington et l’UE ne portait pas seulement sur la guerre en Ukraine, mais sur la démocratie en tant que telle.

Les tensions entre, d’une part, la souveraineté populaire telle qu’elle s’exprime dans les élections et, d’autre part, l’État de droit avec la séparation des pouvoirs et ses contraintes constitutionnelles sont au cœur d’un débat vieux de plus de deux siècles des deux côtés de l’Atlantique (voir les mises en garde de Tocqueville contre la « tyrannie de la majorité »).

Vance a défendu la version trumpienne de la « démocratie populiste » en s’attaquant à la version européenne dominante de la démocratie libérale fondée sur l’État de droit. Alors que Vance se précipitait vers sa rencontre avec la cheffe du parti d’extrême droite AfD, le président de la Conférence de Munich, Christoph Heussgen, un diplomate allemand chevronné, au lieu de répondre sur le fond, a fondu en larmes. Un symbole pathétique de la difficulté d’une certaine élite européenne à se confronter au schisme.

À l’issue de cette séquence, les Européens ont réalisé qu’ils se retrouvaient désormais seuls. Et qu’ils devaient agir.

La réunion organisée à Londres le 2 mars 2025 suggère qu’une coalition de volontaires est en train de se former pour soutenir l’Ukraine, qu’elle est déterminée à donner corps à une « politique de sécurité et de défense commune » européenne dont on parle depuis longtemps et qu’il s’agit maintenant de mettre en œuvre.

Et qui fera partie de cette coalition ?
La France et le Royaume-Uni, en raison de leur capacité militaire, de leur statut de puissance nucléaire et de leur culture stratégique, seront au cœur de cette coalition. Le triangle de Weimar Paris-Berlin-Varsovie sera probablement son axe principal au sein de l’UE.

Emmanuel Macron, après ses hésitations initiales, a adopté une position de plus en plus dure à l’égard de la Russie et peut se targuer d’être un précurseur en termes d’« autonomie stratégique » de l’Europe. Le nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz, a pour la première fois ouvertement suggéré que les dépenses de défense ne devraient pas être restreintes par des limites désormais caduques et que la sécurité allemande et européenne devra être envisagée indépendamment des États-Unis.

Le premier ministre polonais Donald Tusk, actuellement en charge de la présidence tournante de l’UE, met en garde depuis longtemps contre les ambitions expansionnistes de la Russie. Parmi les pays européens, la Pologne est celui dont l’effort en vue de la construction d’une capacité de défense européenne est le plus notable : elle consacre 4,5 % de son PIB à la défense et possède une armée de près de 250 000 hommes.

La coalition comprendra également d’autres pays, dont la République tchèque, qui a eu l’initiative d’une coordination des pays de l’UE pour les livraisons de munitions à l’Ukraine. Les pays d’Europe du Nord feront partie de la coalition : le Danemark, mobilisé pour la défense du… Groenland (!), la Finlande et la Suède qui connaissent bien la menace russe, et qui ont rejoint l’OTAN pour découvrir que son fondateur est en train de la quitter…

Comme l’a très bien dit Tusk, « 500 millions d’Européens attendent que 340 millions d’Américains les protègent contre les 140 millions de Russes ». Il est temps que les Européens prennent leur destin en main…

Cessez le feu: Zelinsky dénonce à juste titre l’intox de Poutine

Cessez le feu: Zelinsky dénonce à juste titre l’intox de Poutine


Le président ukrainien connaît bien la rhétorique russe quise caractérise par des mensonges permanents. Le président ukrainien a donc immédiatement réagi après l’intervention de Poutine qui a fait semblant de dire oui à plan de paix avec des conditions qui dans les faits passent par la suppression de l’Ukraine.( Pas de frontières , pas de défense, pas d’adhésion à l’union européenne, pas d’adhésion à l’OTAN, pas de force d’interposition notamment, et cerise sur le gâteau l’élimination de Zelinsky).

Si les choses devaient rester en l’état, c’est-à-dire sans pression significative des alliés, il est vraisemblable que la situation s’orienterait vers une guerre hybride larvée pouvant même s’étaler sur plusieurs années.

Il faut aussi bien comprendre l’intérêt du dictateur mafieux Poutine n’existe et n’existera que dans une situation de guerre qui maintient les militaires comme les civils sous la terreur. Une situation de paix serait susceptible de faire renaître une opposition, un semblant de démocratie aujourd’hui impossible avec la terreur partout. C’est aussi le moyen pour Poutine et ses affidés de piller les richesses du pays ( pétrole et gaz notamment) quand en moyenne le salaire dépasse à peine 500 € pour le russe moyen. Comment comprendre sinon que les oligarques russes devenus riches en quelques années puissent s’offrir les biens immobiliers les plus luxueux, les bateaux de croisière les plus riches ou encore les clubs de football les plus coûteux ?

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a donc dénoncé jeudi les «propos manipulateurs» de son homologue russe Vladimir Poutine sur la proposition américaine de cessez-le-feu, l’accusant de vouloir «faire traîner les choses» afin de poursuivre la guerre.

«Nous avons tous entendu les paroles très prévisibles et très manipulatrices de Poutine en réponse à l’idée» de cette trêve, a jutesment déclaré Zelensky dans son adresse quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux, appelant à accroître la pression sur Moscou. Vladimir Poutine s’est dit jeudi favorable à un cessez-le-feu à condition que des «questions importantes» soient réglées.

Cessez-le-feu en Ukraine : Poutine, un oui qui veut dire niet !

Cessez-le-feu en Ukraine : Poutine, un oui qui veut dire niet !

Hier soir et ce matin les commentateurs et autres experts song vainement en recherche d’optimisme après la déclaration de Vladimir Poutine quant à la possibilité d’un cessez-le-feu en Ukraine. Certes Poutine s’est montré très poli en apparence vis-à-vis de Trump mais sur le fond il n’a strictement rien lâché, il n’a même pas éclairé ses perspectives. La vérité c’est qu’il n’a pas changé son objectif balayer l’Ukraine de la carte en même temps que le président ukrainien. Au-delà continuer son avancée impérialiste sur les pays les plus proches…. pour commencer.

Il n’est pas très difficile de décrypter la rhétorique tordue et floue de l’ancien responsable du KGB. Il dit tout simplement toujours le contraire de ce qu’il pense. Donc il est favorable à la paix mais fixe de telles conditions pour qu’elle soit rendue complètement impossible.

Trump et les alliés doivent bien se persuader qu’une seule chose pourra faire reculer Poutine à savoir le rapport de force. Ce dictateur mafieux russe ne connaît que la violence. Les alliés doivent utiliser notamment leur argument massif dans le domaine économique afin d’étrangler l’économie russe qui s’est considérablement affaiblie. Parallèlement évidemment il convient de renforcer la défense européenne face à un dictateur qui n’hésite pas à sacrifier des centaines de milliers de soldats et fait régner la terreur partout où il peut ( Afrique comprise)..

Ceux qui affirment le contraire sont des complices objectifs de Poutine. Comme en 1938, on retrouve les mêmes qui ont capitulé face à l’envahisseur à savoir l’extrême-gauche comme « les insoumis » et l’extrême droite. Il faut y ajouter des personnages très ambigus qui ont toujours été proches de Poutine type Fillon qui entretiennent des liens douteux avec la Russie.

Première sanction financière de Washington contre Poutine

Première sanction financière de Washington contre Poutine

Cette décision n’a pas fait là Une desgrands médias car sans doute trop complexe mais c’est un élément majeur qui prive Poutine de moyens financiers importants.

En effet le gouvernement américain n’a pas renouvelé une autorisation permettant aux banques russes de continuer à utiliser les systèmes de paiement américains pour des opérations liées à des contrats déjà en cours dans l’industrie pétrolière russe, a confirmé jeudi le ministère de l’Economie à l’AFP.

Cette licence permettait aux banques russes, même visées par des sanctions, de continuer à passer par le système de paiement américain pour certaines catégories de transactions liées à l’énergie. Elle avait été accordée par le gouvernement de l’ancien président Joe Biden dans les derniers jours de sa présidence.

La banque centrale russe et l’ancienne filiale de la Société générale dans le pays, RosBank, sont parmi les établissements qui disposaient d’une exemption en la matière sous ce régime.

Hier

Le danger russe contesté par les complices de Poutine

Le danger russe contesté par les complices de Poutine

Russie et guerre- Comme en 39–45 l’extrême gauche et l’extrême droite plutôt du côté des envahisseurs

Inutile de tourner autour du pot la situation en Ukraine révèle les pires ambiguïtés des extrêmes tant à gauche qu’à droite; les deux d’ailleurs se montrant plus proches de Poutine que de l’Ukraine. Les deux qui  s’opposent à des interventions militaires européennes. Qui s’oppose tout autant au renforcement de la défense avec le masque du pacifisme pour cacher leur proximité avec Poutine. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle de 39 45 quand l’extrême-gauche alors représentée par les communistes s’est alignée sur les soviétiques à travers le pacte germano soviétique. Et que l’extrême droit a pactisé avec les nazis. 

 

Cette extrême-gauche de l’époque est aujourd’hui représentée par les » insoumis ». À l’extrême droite, le compromis avec les envahisseurs se reproduit également. Notons aussi la mollesse des positions de la presse de droite et surtout l’ambiguïté. Pour l’extrême droite, c’est clair aucun soutien militaire dans le court terme, aucun concept de défense européenne y compris à moyen long terme. La position stratégique de Marine Le Pen, candidate actuellement nettement en tête pour les élections de 2027 pose un sérieux problème de crédibilité politique pour l’avenir du pays. Pour ceux qui à l’extrême droite ou aux franges minimisent ou ridiculisent le risque d’une guerre avec la Russie, c’est une manière de dissimuler leur alliance objective avec Poutine.

Les mêmes qui considéraient  comme ridicule une possible invasion de la France quand Allemagne a envahi la Pologne: les mêmes « pacifistes »,  les mêmes défaitistes. Et la même indécence de mettre sur le même pied d’égalité la responsabilité de l’envahisseur russe et les victimes de l’Ukraine. Ou quand l’histoire recommence plus de 80 ans après  avec les mêmes lâchetés, les mêmes trahisons

Poutine pris au piège de la guerre

Poutine pris au piège de la guerre

D’une certaine manière, Poutine est pris au piège de la guerre qui constitue la colonne vertébrale pour maintenir son régime de dictature.

Depuis que le camp occidental- mais bien au-delà- soutient la proposition commune des Américains et des ukrainiens, Poutine va devoir se positionner. Son problème est d’habiller ce qui constitue en réalité sa défaite par rapport à son projet de guerre. L’objectif était en effet d’envahir au départ en quelques jours l’ensemble de l’Ukraine. Non seulement il n’a réussi (ce qui est déjà intolérable) à prendre qu’ environ 20 % du territoire ukrainien mais il a surtout montré ses limites militaires. Il pourra difficilement crier victoire mais comme au KGB en Russie on a l’habitude de proclamer le contraire de la réalité. Le pire pour lui c’est qu’il a réussi à réveiller l’instinct de défense de l’Europe et même davantage. Pour beaucoup de pays dans le monde, il devient l’agresseur potentiel avec notamment sa guerre hybride qui consiste à déstabiliser les pays démocratiques

Le président américain a également pressé son homologue russe d’accepter la proposition de cessez-le-feu négociée la veille à Djedda. « Nous attendons tous avec impatience la réponse de la Russie et nous lui demandons instamment d’envisager de mettre fin à toutes les hostilités », a déclaré pour sa part un peu plus tôt dans la journée Marco Rubio, le secrétaire d’État américain, lors d’une escale en Irlande sur le chemin du retour à Washington.

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