Archive pour le Tag 'ministre'

Canada : la démission de Trudeau, premier ministre

Canada : la démission de Trudeau, premier ministre

 

Politique mais aussi économique, le premier ministre canadien a soudain démissionné. Deux facteurs explicatifs majeurs d’une part l’absence de majorité pour le premier ministre au Parlement, d’autre part des difficultés économiques qui vont s’amplifier notamment face aux États-Unis. Sans parler des propos irresponsables de Donald Trump qui prétend que le Canada devrait fusionner avec les États-Unis. Ou la philosophie Poutine qui contamine l’Occident !

 

 

Minoritaire au Parlement, Justin Trudeau souffre d’une faible cote de popularité, étant vu comme responsable de la forte inflation qui frappe le pays, tout comme de la crise du logement et des services publics. Et dans ce contexte tendu, les déclarations de Donald Trump après son élection sont venues mettre de l’huile sur le feu: le républicain a menacé d’imposer des droits de douane de 25% à ses voisins dès son retour au pouvoir en janvier.

Dans la foulée, la vice première ministre, Chrystia Freeland, a démissionné et affiché son désaccord avec Justin Trudeau sur la façon de gérer la guerre économique qui se profile avec les Etats-Unis. Cela a provoqué un large remaniement ministériel, qui n’aura pas suffi pour Justin Trudeau.

Le contexte de politique actuelle n’est guère favorable aux libéraux qui d’après les sondages accuseraient un retard de 20. Par rapport aux conservateurs alors que les prochaines élections législatives doivent se tenir au plus tard en octobre 2025.

 

Le ministre de l’économie : » pour des augmentations d’impôts limitées »

Le ministre de l’économie : » pour des augmentations d’impôts limitées »
Le ministre de l’Economie Eric Lombard estime qu’il « peut y avoir des discussions sur des hausses d’impôts, qui devront être très limitées », dans une interview à la Tribune Dimanche, tandis qu’il faudra « des économies supplémentaires » et que le déficit sera prévu « un peu au-dessus de 5% » du PIB pour « protéger la croissance ».

 

 

Dans cette interview, le ministre a fait savoir qu’il souhaitait inviter tous les partis politiques représentés au Parlement à venir dialoguer à Bercy dans les prochains jours, pour favoriser l’adoption d’un budget, a-t-il annoncé samedi.

« À la demande du Premier ministre, je vais appeler les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale et au Sénat, ainsi que les groupes parlementaires, à venir dialoguer au ministère avec Amélie de Montchalin, la ministre des Comptes publics, et moi-même », assure le ministre dans une interview à la Tribune Dimanche.

« Je les contacterai (…) à partir de demain matin. En partageant les informations sur la réalité de la situation, je ferai tout mon possible pour qu’un budget soit adopté », assure-t-il.

Le souhait de se concerter avec les partis politiques est louable. Reste que les extrêmes et même le parti socialiste pourraient bien être tentés de préférer le chaos plutôt que de rétablir une certaine « stabilité » financière. Et de toute manière, les marges de manœuvre sont particulièrement étroites pour le nouveau ministre de l’économie. Sans doute encore plus étroites que celle de Barnier. Il y a d’abord  la croissance qui sera encore davantage en retrait donc les recettes fiscales aussi ( à taux de prélèvements obligatoires égal). Concernant les impôts, le nouveau ministre de l’économie ne pourra pas plomber davantage les entreprises et la consommation. Les entreprises devraient au contraire être relativement épargnées  pour ne pas affecter davantage la compétitivité et l’emploi . Et de la même manière la consommation déjà très morose et qui soutient la croissance ne peut pas non plus être plombée par de nouveaux prélèvements. Reste alors le déficit dont on va annoncer qu’il ne dépassera pas 5 % mais qui attendra sans doute les 6 %, comme en 2024. Et on fera des promesses d’économie sur le train de vie de l’État et des collectivités locales qui ne seront pas toutes tenues loin s’en faut !

La dette : priorité du nouveau ministre de l’économie

 

La dette : priorité du nouveau ministre de l’économie

Le discours est à usage interne quand le premier ministre- comme le nouveau ministre de l’économie- considère que la question de l’endettement est centrale. Un message aussi à usage externe aussi pour  rassurer les institutions extérieures notamment financières. Le nouveau ministre de l’économie a au moins le mérite comme technicien de bien connaître la problématique financière et de manière plus large économique. Le problème évidemment pour lui sera de savoir de quels espaces de manœuvre il dispose pour opérer un redressement en même temps qu’un travail de réindustrialisation. Le temps risque de lui manquer compte tenu de la faible assise sur laquelle repose au Parlement le nouveau gouvernement Bayrou.

« Plus nous sommes endettés, plus la dette coûte, plus elle étouffe le pays. Nous devons réduire le déficit sans tuer la croissance. C’est cet équilibre que nous devons rechercher et c’est le sens du projet de budget pour 2025 que nous allons poursuivre », a développé le nouveau ministre de l’économie, Eric Lombard, au cours de la cérémonie de passation de pouvoirs avec Antoine Armand au ministère de l’économie et des finances, ce lundi soir.

Un peu plus tôt dans la journée, le premier ministre, François Bayrou, a plaidé pour un retour de l’objectif de déficit public « autour » de 5 % ou « un peu plus » en 2025, là où son prédécesseur Michel Barnier avait mis la barre à 5 %. Egalement chargé de la souveraineté industrielle et numérique, Eric Lombard sera épaulé de deux ministres et trois ministres délégués, dont Amélie de Montchalin au ministère du budget, qui sera chargée de bâtir un budget.

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Politique et Premier Ministre : Bayrou doit changer de braquet

Politique et Premier Ministre  : Bayrou doit changer de braquet

A l’ Assemblée nationale de Bayrou, l’intervention ne ne laissera pas un grand souvenir ,elle a montré un Premier ministre Un peu endormi qui a du mal à se mettre au rythme des urgences du pays. Il est vrai que pour l’instant l’intéressé était dans sa zone de confort. Aujourd’hui il accède à la responsabilité suprême pour diriger le gouvernement. Il va falloir travailler sur un autre rythme. Or Bayrou n’a pas laissé une image particulière de grand travailleur lorsqu’il était ministre de l’éducation nationale sous Mitterrand et il y a longtemps. À la direction du plan, il n’a pas fait grand-chose. Même si effectivement il s’agissait d’un hochet  attribué  par Macron à celui qui lui avait permis d’être élu lors de l’élection présidentielle. La première alerte concernant sa faiblesse s’est manifestée lors de la passation des pouvoirs avec Barnier ou son intervention était d’une particulière faiblesse. Deuxième faiblesse très marquée lors des questions au gouvernement de mercredi où la certain l’ont même comparé à Jo Biden. La troisième faiblesse pourrait bien être celle de sa déclaration de politique générale s’il est toujours aussi approximatif,  mou, confus  voire maladroit. On objectera sans doute que le contexte est particulièrement complexe et que les marges de manœuvre du nouveau premier ministre sont particulièrement réduites. Un environnement que le nouveau Premier ministre pouvait ignorer lui qui a imposé sa propre candidature comme premier ministre un Macron qui n’en voulait pas.

Certains ont déjà comparés Bayrou à Jo Biden. Le premier Ministre paraît en effet empâté et pas dans le rythme nécessaire des enjeux du moment. Ses réponses à l’Assemblée nationale ressemblaient  davantage à celle d’un président de  département. ( ancien conseil général).Dernière observation la plupart des partis mise surtout  sur l’échec de Bayrou et vise  surtout l’élection présidentielle ( Darmanin, Attal, Édouard Philippe, l’éternel Mélenchon, Wauquiez, Le Pen, Hollande et quatre ou cinq autres leaders socialiste, écologistes etc ). Bref la plupart préfère le chaos pour une hypothétique élection présidentielle qui pourrait précipiter le pays dans une crise de régime structurelle durable et surtout économique . Le problème aussi c’est qu’on voit mal en effet comment Macron va pouvoir résister surtout à l’opinion jusqu’en 2027 !

Sondage Bayrou comme premier Ministre , 67 % ne croient pas à un retour de la stabilité politique

Sondage    Bayrou comme premier Ministre , 67 % ne croient pas à  un retour de la stabilité politique

 Un sondage L’Opinion en direct réalisé par l’institut Elabe pour BFMTV révèle ce samedi 14 décembre que 67% des Français ne croient pas à un retour de la stabilité politique avec le futur gouvernement. Ce n’est sans doute pas la mièvre prestation de Bayrou qui aura changé les tendances après l’intervention à l’Assemblée nationale de mardi dernier.

Sur un échantillon de 1.009 personnes interrogées, 40% voient l’arrivée de François Bayrou comme une « mauvaise chose », alors que 31% la considèrent au contraire comme une « bonne chose » (29% se disent sans avis).

52% des Français estiment que le gouvernement Bayrou ne parviendra pas à faire consensus avec les oppositions, tandis que 47% pensent à l’inverse qu’il y parviendra. En comparaison, le pronostic d’un accord est inférieur de 5 points par rapport à la nomination de Michel Barnier.

Dans l’attente d’un nouveau cap politique, une courte majorité de Français dépeint François Bayrou comme un homme capable de faire des compromis (54%) et sympathique (52%). Une partie des Français le considère également comme étant à l’écoute (48%), compétent (47%) et courageux (47%). En revanche, seuls 33% estiment qu’il est capable de réformer le pays.

Malgré Bayrou comme premier Ministre , 67 % ne croient pas à un retour de la stabilité politique

Malgré   Bayrou comme premier Ministre , 67 % ne croient pas à  un retour de la stabilité politique

 Un sondage L’Opinion en direct réalisé par l’institut Elabe pour BFMTV révèle ce samedi 14 décembre que 67% des Français ne croient pas à un retour de la stabilité politique avec le futur gouvernement.

Sur un échantillon de 1.009 personnes interrogées, 40% voient l’arrivée de François Bayrou comme une « mauvaise chose », alors que 31% la considèrent au contraire comme une « bonne chose » (29% se disent sans avis).

52% des Français estiment que le gouvernement Bayrou ne parviendra pas à faire consensus avec les oppositions, tandis que 47% pensent à l’inverse qu’il y parviendra. En comparaison, le pronostic d’un accord est inférieur de 5 points par rapport à la nomination de Michel Barnier.

Dans l’attente d’un nouveau cap politique, une courte majorité de Français dépeint François Bayrou comme un homme capable de faire des compromis (54%) et sympathique (52%). Une partie des Français le considère également comme étant à l’écoute (48%), compétent (47%) et courageux (47%). En revanche, seuls 33% estiment qu’il est capable de réformer le pays.

 

Bayrou veut être «un Premier ministre de plein exercice »

 Bayrou veut être  «un Premier ministre de plein exercice » 

En affirmant  vouloir être un premier ministre de plein exercice, Bayrou veut d’entrée manifester son autorité notamment vis-à-vis du président de la république. En creux ,cela signifie que Bayrou refuse d’être simplement le collaborateur du président mais le véritable chef du gouvernement. Une déclaration qui ne surprend pas quand on sait qu’en réalité Macron ne souhaitait pas nommer Bayrou à ce poste et que c’est sous la pression de l’intéressé qu’il a bien été contraint de plier.

Et pour adoucir la pilule vis-à-vis de Macon, Bayrou arrondit les angles en soulignant les qualités du président. François Bayrou sera «un Premier ministre de plein exercice et de complémentarité» avec Emmanuel Macron, a expliqué le nouveau chef du gouvernement à La Tribune Dimanche . «La relation avec le président est d’abord une relation personnelle. C’est un homme dont les gens ne se rendent peut-être pas compte de l’audace et du courage. Il n’y a rien de plus simple pour moi que de travailler avec lui», explique le nouveau chef du gouvernement.

«Je serai un premier ministre de plein exercice et de complémentarité. Ceux qui veulent écrire le récit d’un affrontement entre l’Élysée et Matignon seront démentis», poursuit François Bayrou. Le président du MoDem a été nommé vendredi à Matignon après une matinée de flottement. Le chef de l’État avait d’abord signifié à son plus ancien allié son intention de nommer à Matignon le ministre des Armées Sébastien Lecornu, avant de nommer François Bayrou quelques heures plus tard.

Premier ministre–Bayrou encore plus fragile que Barnier ?

Premier ministre–Bayrou encore plus  fragile que Barnier ?

 

 Emmanuel Macron vient de nommer François Bayrou premier ministre, suite à la censure du gouvernement Barnier du 4 décembre. Mais François Bayrou peut-il « durer » plus longtemps que son prédécesseur à Matignon ? Quelle sera la position du PS, des écologistes et des communistes, désormais ouverts à la possibilité d’une négociation ? Entretien avec le politiste Rémi Lefebvre. (dans « The Conversation »).  

 

Quelle est votre réaction à la nomination de François Bayrou ?

Rémi Lefebvre : On a pu avoir qu’Emmanuel Macron avait amorcé un changement de méthode en convoquant les partis politiques à l’Élysée. C’était tout à fait inédit avec un président de la République qui animait directement la réunion. Or, finalement, Emmanuel Macron est revenu finalement à la méthode traditionnelle : il a nommé quelqu’un de son camp, François Bayrou.

Le MoDem de François Bayrou a un groupe parlementaire encore plus faible que les LR de Michel Barnier. Au fond, Emmanuel Macron réitère donc la formule d’un premier ministre issu d’une majorité largement battue aux législatives 2024 et censurée il y a quelques jours. On ne voit pas bien du tout l’issue, on ne voit pas en quoi cette solution pourrait amener plus de stabilité et plus d’ouverture.

La base de la légitimité de François Bayrou est encore plus fragile que celle de Michel Barnier. Ce dernier avait constitué son gouvernement avec l’accord implicite de non-censure, au moins provisoire, du Rassemblement National. C’est clairement, qui avait pesé sur les négociations. Bayrou lui, n’a aucun accord de non-censure pour l’instant, même s’il faut être prudent car les choses peuvent bouger.

Dans l’immédiat, on peut penser que les socialistes ne vont pas le censurer, mais que leur soutien sera négocié au cas par cas, de manière très sourcilleuse. Par ailleurs, les relations entre François Bayrou et Les Républicains sont exécrables – Nicolas Sarkozy a d’ailleurs tout fait pour saborder sa candidature. Cela veut dire qu’aujourd’hui, la base de légitimité de Bayrou, c’est en gros 150 députés, ce qui est extrêmement faible.

Finalement Emmanuel Macron n’a pas pris en compte le scrutin législatif, ni la censure, et en plus, il ne veut pas du tout remettre en cause de sa politique.

Avec Michel Barnier, Emmanuel Macron avait construit un attelage qui s’appuyait sur sur le RN et désormais, il propose une méthode qui exclut le RN et qui remet la barre un peu plus à plus à gauche. Quelle est la cohérence politique ?

R.L : Emmanuel Macron, fait penser à un bateau ivre. En fait, il est complètement aux abois, avec très peu de marges de manœuvre. Cette impasse stratégique est aussi liée à son erreur de ne pas nommer un premier ministre issu de la gauche. Ce choix aurait « purgé » l’hypothèse de gauche et lui aurait permis de retrouver de la légitimité en nommant dans un second temps un premier ministre de son camp. Désormais, il apparaît comme coincé dans la logique de son choix initial.

Du côté de la gauche, il y a eu un bougé important : le PS, les écologistes et les communistes ont accepté d’entrer dans le jeu de la négociation en participant à la réunion des partis « républicains » voulue par Emmanuel Macron. Ils ne sont donc plus sur une posture de censure a priori comme c’était le cas vis-à-vis de Michel Barnier. Que pensez-vous de ce choix ?

Ce « bougé » est important. Le PS ne veut pas apparaître comme responsable d’une crise qui s’approfondit. Il se détache aussi de la France Insoumise qui, elle, fait le choix de l’obstruction et de chaos avec l’objectif de précipiter une élection présidentielle. Ce choix est en phase avec l’identité politique du PS, qui a une culture de responsabilité et il répond aussi à une demande de l’opinion publique veut que les partis trouvent des solutions.

Par ailleurs, ce choix est habile de la part d’Olivier Faure. Rappelons qu’un congrès du Parti socialiste a lieu dans six mois. Tout le monde disait que Faure était fini mais il a réussi à créer du mouvement en désarçonnant ses opposants qui lui demandaient une prise de distance à l’égard de LFI. L’occasion était parfaite et si on regarde les enquêtes d’opinion, le PS en bénéficie.

Par ailleurs, les socialistes ont été prudents, ouvrant la porte aux compromis tout en posant des conditions. Ils gagnent sur les deux tableaux : donnant l’impression de l’ouverture et de la responsabilité, mais sans donner de blanc-seing à François Bayrou. Depuis ce choix, la gauche et du PS sont sortis de l’ombre, depuis quinze jours les médias ne parlent que d’eux. Le PS redevient un parti charnière qui joue un rôle stratégique, c’est nouveau.

Ensuite, évidemment, il ne faut pas croire que la position du PS sera facile. Si par exemple, François Bayrou accepte de « suspendre la loi sur les retraites », comment se positionneront les socialistes ? Accepteront-ils d’apparaître comme co-responsables des choix budgétaires du gouvernement ? Le point d’équilibre sera complexe à trouver.

LFI dénonce la traîtrise du PS, demande la démission de Macron, reste sur la logique de censure. Est-ce une stratégie gagnante pour Jean-Luc Mélenchon en vue d’une future présidentielle ou est-il cornérisé ?

R.L : Jean-Luc Mélenchon a une capacité à rebondir très surprenante, c’est un phénix qui renaît de ses cendres. Notons qu’il avait disparu, qu’il n’était plus candidat il y a quelques mois, et depuis peu, il est à nouveau au centre du jeu, incontournable pour les prochaines présidentielles. Son calcul est que les choses vont se dégrader, que Macron ne va pas tenir, que les socialistes vont s’abîmer en compromissions et que le reste de la gauche n’arrivera pas à mettre un candidat unique face à lui. Bref, son calcul, c’est que le duel se jouera entre Marine Le Pen et lui, puisqu’il y aura sans doute plusieurs candidats issus de la Macronie. Mélenchon est très abîmé dans les sondages d’opinion, mais la capacité de la gauche non mélenchoniste à ne pas se structurer est également très forte…

Est-ce que le spectacle de partis qui passent leur temps à poser des lignes rouges et à jouer leurs intérêts particuliers en vue des prochaines présidentielles contribue à approfondir la crise démocratique ?

R.L : Ce que nous vivons n’est pas une crise conjoncturelle : nous sommes au bout d’un processus de décomposition de la vie politique accumulé depuis des années. Il y a un profond discrédit de la parole politique et des partis. L’absence de majorité au parlement et la censure ne sont que la partie immergée de l’iceberg. L’accumulation de dysfonctionnements démocratiques, les logiques de fragmentation, de protestation, de populisme, de brutalisation, expliquent ce que nous vivons actuellement. Il ne faut pas croire qu’une négociation entre « partis de gouvernement » peut suffire à résoudre la crise. Cela peut même favoriser le vote RN qui parlera de collusion des élites et des partis.

Nous vivons la fin d’un cycle démocratique et institutionnel qui se soldera par un effondrement démocratique avec l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir ou par une refondation démocratique. Pour cela, il faudrait beaucoup plus qu’une réforme instituant la proportionnelle, c’est bien mais pas suffisant. Il faudrait repenser complètement les règles du jeu, avec une constituante, comme a pu le faire l’Islande. Il faudrait aussi une recomposition partisane. Ce qui se passe à gauche avec quatre forces politiques n’a aucun sens.

Politique-Premier ministre : les Français lassés des querelles politiques

Politique-Premier ministre : les Français lassés des querelles politiques

 

Combines et diatribes auront caractérisé la période qui a précédé la nomination de bayrou . Pas vraiment un climat d’apaisement entre des organisations politiques de plus en plus déconsidérées. Les Français sont de plus fatigués du climat politique délétère en France. 

41% des Français auraient préféré un premier ministre neutre, selon un sondage Elabe pour BFMTV.

Après la censure du gouvernement de Michel Barnier,  les Français se disaient  inquiets (32%),  « en colère » (30%), et lassés (24%), selon un sondage Elabe pour BFMTV sorti mercredi. 41% préfèreraient un Premier ministre issu d’aucun parti politique, en d’autres termes recruté au sein de la société civile ou du monde de l’entreprise. Contre 23% pour un chef du gouvernement issu de la gauche, 17% pour une personnalité du RN, 12% pour la droite et seulement 6% pour le camp présidentiel.

Une large majorité d’entre eux (69%) se déclare en tout cas favorable à un accord de « non-censure ». Mais ils sont presque tout autant (67%) à ne pas croire en la capacité des partis à s’entendre.

François Bayrou : un premier ministre aux forceps

François Bayrou s’est imposé y compris à Macron comme Premier ministre mais pas sans douleur, presque au forceps. Le différend est d’ordre idéologique entre les deux hommes. Il y a une différence de connaissance du terrain, de vision mais surtout comportement : d’un côté le provincial érudit et besogneux et de l’autre le président Jupitérien qui craint surtout l’ombre des fortes personnalités. On aura l’occasion de voir lors de la formation du gouvernement que François Bayrou l’a  emporté sur Macron avec une exception peut-être celle de Retailleau. Les personnages les plus clivants risquent d’être mis de côté. Et on peut penser que François Bayrou ne sera pas simplement un collaborateur du président mais en situation de cohabitation. Le problème évidemment est de savoir quel temps François Bayrou car les marges de manœuvre sont particulièrement étroites et tordues.

Premier ministre : les Français lassés des querelles politiques

Premier ministre : les Français lassés des querelles politiques

 

Combines et diatribes auront caractérisé la période qui précède la nomination du nouveau Premier ministre aujourd’hui. Pas vraiment un climat d’apaisement entre des organisations politiques de plus en plus déconsidérées. Les Français sont de plus fatigués du climat politique délétère en France. Les Français préféreraient donc Premier ministre neutre

41% des Français préfèreraient un Premier ministre issu d’aucun parti politique, en d’autres termes recruté au sein de la société civile ou du monde de l’entreprise, selon un sondage Elabe pour BFMTV.
Promis ce jeudi, le nom du nouveau Premier ministre n’interviendra que vendredi matin par « communiqué », selon une information de l’Elysée transmise ce soir. Une annonce qui intervient alors qu’Emmanuel Macron venait d’atterrir près de Paris, de retour d’une visite en Pologne. Pour rappel, le chef de l’État avait promis mardi de prendre une décision « dans les 48 heures ».

 

Cette attente, une semaine après la censure du gouvernement de Michel Barnier, laisse en tout cas les Français aussi inquiets (32%), qu’ « en colère » (30%), et lassés (24%), selon un sondage Elabe pour BFMTV sorti mercredi. 41% préfèreraient un Premier ministre issu d’aucun parti politique, en d’autres termes recruté au sein de la société civile ou du monde de l’entreprise. Contre 23% pour un chef du gouvernement issu de la gauche, 17% pour une personnalité du RN, 12% pour la droite et seulement 6% pour le camp présidentiel.

Une large majorité d’entre eux (69%) se déclare en tout cas favorable à un accord de « non-censure ». Mais ils sont presque tout autant (67%) à ne pas croire en la capacité des partis à s’entendre.

 

Nouveau premier ministre : les écolos iront à l’Élysée

Nouveau premier ministre : les écolos iront à l’Élysée

 

Les Écologistes ont annoncé samedi 7 décembre qu’ils acceptaient l’invitation d’Emmanuel Macron pour un rendez-vous lundi à l’Élysée sur fond de formation du futur gouvernement, au contraire de La France insoumise qui a prévenu vendredi soir qu’elle ne s’y rendrait pas. «Les Écologistes se rendront à ce rendez-vous pour y avoir une discussion exigeante de méthode avec le président de la République», indique le parti dans un communiqué.

La délégation verte sera composée de Marine Tondelier, secrétaire nationale, et des deux chefs de groupe parlementaire, Cyrielle Chatelain et Guillaume Gontard. «Dans l’impasse politique dans laquelle notre pays se trouve, la stabilité de ce gouvernement ne peut exister que dans un dialogue avec les partis qui ont participé au Front républicain», ont ajouté Les Écologistes.

 

Premier Ministre: Ségolène Royal toujours candidate…… à tout

Premier Ministre: Ségolène Royal toujours candidate…… à tout

L’ancienne ministre de l’Environnement a plaidé auprès de Macron pour un premier ministre «de gauche» ,«expérimenté , rassembleur,» et surtout pour elle.

Il n’est pas certain que celle qui est candidate à tout possède les qualités nécessaires pour rassembler et trouver des synthèses dans une Assemblée nationale particulièrement divisée. Sans parler de la compatibilité de son humeur avec celle de Macron.

Pas sûr non plus que Ségolène Royal possède les qualités de gestion financière requises après les ardoises qu’elle a laissées à la région Poitou-Charentes alors qu’elle en était la présidente.

 

 

Arrêt maladie fonctionnaire : la ministre de l’éducation pour l’alignement public-privé

Arrêt maladie fonctionnaire : la ministre de l’éducation pour l’alignement public-privé

Anne Genetet , Ministre de l’éducation soutient l’alignement du délai de carence au privé.

La quasi-totalité des syndicats appelle à la grève le 5 décembre pour demander notamment au gouvernement de renoncer « aux trois jours de carence dans la fonction publique, à la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie ».
Les enseignants « sont des fonctionnaires comme les autres fonctions publiques » et « sont concernés par ces mesures », reconnaît la ministre, « alors même que leurs conditions d’exercice sont difficiles et que nous avons des questions très importantes sur les conditions d’exercice du métier. Les fonctionnaires de l’Éducation nationale « ne sont pas plus ni moins absents que les salariés du privé », a toutefois tenu à rappeler la ministre.

« Si on s’occupe uniquement de l’absence de nos professeurs pour raison de maladie, ils sont la fonction publique la moins absente par rapport aux deux autres, hospitalière et territoriale. »

Les agents de la fonction publique se sont absentés 12 jours en moyenne en 2023, soit 1,7 jour de plus que les salariés du privé (10,3 jours), selon un rapport de la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) vendredi.
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EU- Elon Musk ministre de l’«efficacité gouvernementale» !!!

EU- Elon Musk ministre de  l’«efficacité gouvernementale» !!!

Renvoi d’ascenseur aux États-Unis avec la nomination d’Elon  Musk à la tête d’un ministère intitulé pompeusement ministère de l’efficacité gouvernementale. Mais sans doute pour contrôler l’activisme du milliardaire on lui colle un colocataire du nouveau ministère l’homme d’affaires républicain Vivek Ramaswamy.  Objectif : démonter la bureaucratie gouvernementale et couper dépense et réglementations inutiles.
C’est évidemment une récompense de Trump à Musk alors que ce dernier milliardaire a investi environ 100 millions dans la campagne du républicain. De toute manière qu’il pourra largement récupérer grâce à la politique de Trump ( taxation des voitures étrangères, financement des activités spatiales, financement des autres technologies).En même temps c’est aussi un cadeau empoisonné puisque Trump lui a collé un colocataire du portefeuille dans les pattes. Histoire sans doute de modérer l’excitation provoquée notamment par la cocaïne que consomme Elon Musk. Par ailleurs, l’efficacité d’un gouvernement incombe à son animateur à savoir aux États-Unis: le président. Des affrontements sont prévisibles car l’un et l’autre font rarement dans la dentelle

«J’ai hâte qu’Elon et Vivek fassent des changements dans la bureaucratie fédérale, avec une vision en matière d’efficacité et, en même temps, pour améliorer la vie des tous les Américains», a vanté Donald Trump. «Il est important que nous apurions le gâchis et la fraude de masse dans les dépenses gouvernementales de 6.500 milliards de dollars. Ils vont travailler ensemble pour libérer notre économie et rendre le gouvernement des États-Unis responsable devant “NOUS LE PEUPLE”», a encore proclamé Donald Trump, toujours dans la nuance ! . Il a donné à Musk et Ramaswamy jusqu’au 4 juillet 2026 pour que la première puissance mondiale se dote d’un «plus petit gouvernement»?

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