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Archive mensuelle de juillet 2023

Afrique : de la démocratie aux dictatures

Afrique : de la démocratie aux dictatures

Par Thierry Vircoulon
Coordinateur de l’Observatoire pour l’Afrique centrale et australe de l’Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l’Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité dans The Conversation

Depuis 2020, une étonnante épidémie de putschs (cinq en deux ans) a frappé la zone comprise entre les 10e et le 20e parallèles nord, qui va du Soudan à la Guinée. De Khartoum à Conakry, des militaires ont pris le pouvoir entre 2020 et 2022 et entendent y rester. Le Niger est le dernier exemple en date, cette fois en 2023, pour ce qui devenue la « bande des juntes ». Analyse d’une tendance qui, malgré les promesses des putschistes, n’annonce nullement l’avènement – ou la restauration – de la démocratie dans les pays concernés.

Commençons par un bref rappel des événements.

Au Mali, le 18 août 2020, le colonel Assimi Goïta a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta, au pouvoir depuis 2013. En mai 2021, le colonel Assimi Goïta a démis et remplacé le président de la transition, Bah N’Daw.

Au Tchad, le 21 avril 2021, le général Mahamat Déby a succédé avec l’appui d’un Conseil militaire de transition (CMT) à son père tué en pleine opération militaire.

En Guinée, le 5 septembre 2021, le colonel Doumbouya a renversé le président Alpha Condé réélu depuis 2010.

Au Soudan, le 25 octobre 2021, le général Abdel Fatah al-Burhane a fait un putsch au sein de la transition ouverte par la chute du régime d’el-Béchir en 2019 en mettant fin au gouvernement civilo-militaire et en arrêtant le premier ministre Hamdok, en poste depuis 2019.

Au Burkina Faso, le 24 janvier 2022, le colonel Damiba a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré élu depuis 2015. En octobre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré a démis et remplacé le lieutenant-colonel Damiba.

Bien que tous ces pays aient une longue histoire de pouvoirs militaires, il faut distinguer, dans cette succession de coups de force, les « putschs de guerre », les « putschs de paix » et le putsch consenti tchadien. Les premiers (Mali et Burkina Faso) sont motivés par la défaite progressive face aux groupes djihadistes et le mécontentement consécutif des militaires vis-à-vis du pouvoir civil.

Les noms que se sont donnés les putschistes au Burkina Faso (Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, MPSR) et au Mali (Comité national pour le salut du peuple, CNSP) illustrent leur motivation : prendre les rênes de la guerre pour sauver le pays face à ses ennemis.

Parmi ces cinq coups d’État, le Tchad est un cas particulier car il peut être qualifié de putsch consenti. En effet, il n’y a pas eu de renversement du pouvoir, mais une succession familiale anticonstitutionnelle dans laquelle l’oligarchie militaire a joué un rôle-clé.

Après le décès inattendu du président Déby, le président de l’Assemblée nationale Haroun Kabadi a renoncé à être président par intérim comme le prévoyait la Constitution, au profit d’un des fils de Déby et d’un groupe de généraux (Conseil militaire de transition, CMT). Dans la mesure où les protestations ont été minoritaires et vite réprimées, la succession militaro-dynastique a été consentie par la majorité de la classe politique, y compris des figures historiques de l’opposition.
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Quant aux « putschistes de paix » (Guinée, Soudan), ils ont – de même qu’au Tchad – pris le pouvoir pour préserver des intérêts, avant tout ceux de l’armée. Au Soudan, la transition prenait une direction dangereuse pour l’oligarchie militaire, le comité de démantèlement du régime d’Omar el-Béchir commençant à s’intéresser de près à son empire économique. Le putsch a donc mis un coup d’arrêt à la « débachirisation » du pays et s’est traduit par le retour aux affaires de plusieurs fidèles d’el-Béchir.

Au Tchad, le demi-putsch visait la conservation du pouvoir par le groupe militaro-clanique qui soutenait Idriss Déby. En Guinée, si le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) a justifié son putsch par la nécessité de « fonder une nation et de bâtir un État », il représente aussi et surtout des intérêts particuliers à l’intérieur des forces de sécurité. Dans ces trois pays, des mesures salariales en faveur des forces de sécurité ont d’ailleurs rapidement été ordonnées par les nouveaux dirigeants.

Ces juntes ne sont pas uniformes. En revanche, elles ont toutes la même stratégie pour résister à un retour rapide à l’ordre constitutionnel, qui est une demande à la fois interne (partis politiques, organisations de la société civile) et externe (Cédéao, Union africaine, UE, ONU, etc.).

Les juntes font des concessions cosmétiques et gagnent du temps en retardant l’application du schéma habituel de retour à l’ordre constitutionnel. Élaboré au fil des nombreuses transitions en Afrique (Tchad 1993-1997, République démocratique du Congo 2003-2006, Centrafrique 2014-2016, etc.), ce schéma prévoit l’inéligibilité des dirigeants des gouvernements de transition et trois étapes politiques :

Un dialogue national. Il permet généralement de créer un consensus sur les principes de la future Constitution et de l’organisation des élections.

Une nouvelle Constitution. Elle est généralement validée par un référendum.

Des élections présidentielle et législatives. La mise en place d’un gouvernement et d’un Parlement élus au suffrage universel clôture la transition.

Pour l’heure, seules les autorités maliennes, tchadiennes et guinéennes ont franchi la première étape. Encore ont-elles mis un an pour organiser un dialogue national qui a été en partie boycotté et qui a abouti, au Tchad, à une répression violente.

Au Soudan, la tentative d’organiser un dialogue entre militaires et civils a échoué au printemps 2022 pour réussir en décembre. Dans tous les pays, les putschistes ont refusé l’idée d’une transition courte (entre six et dix-huit mois selon les pays) voulue par la Cédéao et l’UA. La perspective d’élections en 2022 s’est donc rapidement éloignée et, après de longues négociations, les pouvoirs putschistes ont fini par accepter une transition en deux ans.

Théoriquement, toutes ces transitions militaires devraient donc s’achever par des élections en 2024. Si cette date est respectée, seul le Burkina Faso aura connu une transition de deux ans, et les autres putschistes seront restés au pouvoir trois ou quatre ans avant l’échéance électorale. Ils auront donc réussi à imposer des transitions longues, décrocher quelques années de pouvoir et, pour certains d’entre eux (Tchad, Mali, Soudan), refuser le principe de l’inéligibilité des dirigeants des juntes aux prochaines échéances électorales. Dans ces trois pays, l’installation des putschistes aux commandes du pays pendant plusieurs années et la possibilité de se présenter aux élections ne laissent guère de doutes sur leur intention de conserver le pouvoir après la transition.

En outre, quelques concessions secondaires des juntes permettent d’atténuer les pressions internes et externes. En supprimant le CMT à la fin 2022, Mahamat Deby a donné la fausse impression d’une démilitarisation de la transition et, avec l’accord de décembre 2022, le général Abdel Fatah al-Burhane rend possible le retour à un gouvernement civilo-militaire de transition au Soudan en 2023.

Même si les juntes promettent toutes le retour à l’ordre constitutionnel, le chemin de la transition est semé d’embûches.

Les élections sont hypothéquées au Mali et au Burkina Faso par la situation sécuritaire. Tant qu’une majeure partie du territoire national restera inaccessible aux forces armées et aux fonctionnaires, organiser des élections et mener une campagne électorale sera irréaliste. Le Soudan, où les conflits se multiplient dans un climat politique confus, peut aussi être forcé de reporter les élections pour des raisons d’insécurité.

Par ailleurs, outre l’assaut de rébellions agressives, deux menaces planent sur ces transitions militaires : le putsch dans le putsch (comme ceux qui ont eu lieu au Mali en mai 2021 et au Burkina Faso en octobre 2022), et la contestation populaire.

D’autres coups de force entre militaires sont envisageables car l’appareil sécuritaire des cinq juntes considérées est travaillé par des rivalités de groupes et de personnes que le marasme sécuritaire et économique ne fait qu’accentuer. Pour les putschistes, l’état de grâce a été de courte durée car leur base sociale est réduite, la situation socio-économique s’aggrave et, au Mali et au Burkina Faso, les juntes sont incapables de concrétiser leur promesse de retour de la sécurité.

L’acceptation populaire des juntes étant essentiellement fondée sur le discrédit des pouvoirs précédents et l’espoir d’une amélioration sécuritaire et socio-économique, le désenchantement peut aisément se transformer en mobilisations contestataires. Alors qu’en Guinée le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) interdit en août 2022 exprime le désenchantement vis-à-vis de la junte, qu’au Soudan les comités de résistance ayant fait tomber le régime d’el-Béchir restent mobilisés contre le pouvoir militaire et qu’au Mali la junte est ouvertement critiquée, le gouvernement de transition tchadien a déjà été menacé par la rue et par des militaires mécontents.

Enfin, si les juntes réussissent à se maintenir, elles organiseront des élections dans des scènes politiques nationales sinistrées. Dans ces cinq pays, la société civile est épuisée et affaiblie, la classe politique est discréditée, l’opposition est incapable de s’unir et peine à se renouveler, et le paysage politique est fragmenté à l’extrême (le Tchad, le Burkina Faso et la Guinée comptent chacun environ 200 partis). Les élections prévues en 2024 se joueront entre des forces politiques probablement divisées, à court de moyens et d’idées et face à des électeurs appauvris et mécontents.

Pour les putschistes qui sont au pouvoir et entendent y rester, ces scrutins constitueront l’occasion idéale d’être légitimés par les urnes – même en recourant à la fraude électorale.

Pour l’instant, la situation reste confuse au Niger, tandis que la Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) a exigé un retour à l’ordre et que des manifestations ont eu lieu devant l’ambassade de France à Niamey.

Alors qu’en Afrique de l’Ouest, les transitions des années 1990 ont ouvert la voie vers la démocratie, les transitions militaires actuelles inaugurent une nouvelle période d’instabilité et risquent fort d’aboutir à des régimes pseudo-civils où les militaires conserveront plus ou moins discrètement l’essentiel du pouvoir.

Prévenir les cancers en favorisant les comportements vertueux par la réglementation

Prévenir les cancers en favorisant les comportements vertueux par la réglementation


Arrêter de fumer, réduire sa consommation d’alcool, manger plus équilibré… Pour prévenir les cancers, l’incitation à changer les comportements ne suffit pas. Elle doit s’accompagner d’une réglementation stricte et de la suppression des produits industriels cancérigènes, affirment, dans une tribune au « Monde », quatre spécialistes universitaires.

A l’heure où Santé publique France et l’Institut national du cancer (INCa) révèlent que l’incidence des cancers a doublé en trente ans, la question se pose de savoir si ce gouvernement et ceux qui l’ont précédé ont conduit une politique préventive à la hauteur de ce problème majeur de santé publique.

Parmi ces cancers, quatre sur dix sont évitables, autrement dit n’apparaîtraient pas si l’exposition aux facteurs de risque connus était prévenue, aux premiers rangs desquels le tabac, l’alcool et l’obésité, soit 153 000 nouveaux cas par an en France. L’exemple de la lutte antitabac illustre deux grandes stratégies préventives mises en œuvre : l’une visant à informer le public, et l’autre s’attaquant à l’agent cancérigène.

Lutte contre le tabagisme, et lutte contre le tabac : quand les deux stratégies sont associées, des résultats tangibles sont observés. Les campagnes d’information, la loi Evin et les mesures qui ont suivi ont permis une réduction significative du tabagisme, même si aujourd’hui 12 millions de Français fument encore quotidiennement.

Force est de constater qu’en matière de cancers évitables c’est surtout la première stratégie qui est le plus largement mobilisée par les pouvoirs publics. Arrêter de fumer, réduire sa consommation d’alcool, manger plus équilibré sont les messages les plus diffusés pour diminuer les trois principaux facteurs de risque identifiés à ce jour.

On connaît pourtant les limites de cette approche. Quelle est la portée du message « bien manger, bien bouger » du ministère de la santé et de la prévention quand il s’inscrit en petites lettres au pied d’images publicitaires vantant les qualités gustatives d’aliments ultratransformés dont on sait qu’ils augmentent les risques d’obésité et de cancer ?

Est-il vraiment surprenant de constater un doublement du nombre de personnes obèses en vingt-cinq ans quand les gouvernements successifs ont été aussi peu enclins à réglementer l’offre industrielle en aliments obésogènes ? Les consommateurs sont avertis, mais cela exonère-t-il les pouvoirs publics de leurs responsabilités ? On peut le craindre en entendant les propos tenus par le président de la République, déclarant le 4 février 2021 que « 40 % des cancers pourraient être évités par des comportements plus vertueux ».

Ségolène Royal : candidate de Mélenchon ou de Cyril Hanouna !

Ségolène Royal : candidate de Mélenchon ou de Cyril Hanouna !

Ségolène Royal n’a nullement renoncé à la scène politique où elle se produit pour tenter de continuer à exister. Elle vient notamment d’affirmer qu’elle se verrait bien tête de liste aux européennes du mouvement de Mélenchon. Pas vraiment sa tasse de thé sur le plan idéologique mais peut-être une porte de secours pour reparaître dans le théâtre politique.

À défaut, ou en même temps d’ailleurs ,elle pourrait aussi être choisie pour par Cyrille Hanouna comme chroniqueuse régulière dans l’émission télé des beaufs TPMP. Pas non plus sa tasse de thé mais on peut bien sacrifier le vernis d’une culture pour le brillant des spots d’une télévision poubelle. D’autant que Ségolène Royal a toujours quelque chose à dire même quand il n’y a connaît rien exemple quand elle met en doute la responsabilité de la Russie dans la guerre contre l’Ukraine ou qu’elle intervient après la disparition du petit Émile. L’essentiel n’est pas ce qu’on dit mais d’exister. Ou la piteuse descente aux enfers d’une ancienne égérie socialiste brûlée dans le feu de ses propres contradictions et autres provocations.

Transition écologique : Le rôle de la biomasse

Transition écologique : Le rôle de la biomasse

par
Jérôme Mousset
Directeur bioéconomie et énergies renouvelables, Ademe (Agence de la transition écologique) dans The conversation

Depuis plusieurs années, les épisodes de sécheresse se multiplient et s’intensifient en Europe, charriant leurs conséquences dramatiques sur la production agricole, comme actuellement en Espagne. L’impact du changement climatique sur les forêts dans le monde est également renforcé par la mortalité accrue des arbres, une dégradation de leur état sanitaire et une réduction de leur vitesse de croissance notamment en lien avec les parasites et les incendies. Dans ce contexte, la place à octroyer à la biomasse dans la transition écologique et énergétique est au cœur d’un dilemme : on attend beaucoup d’elle pour lutter contre le changement climatique et en particulier pour contribuer à l’objectif de neutralité carbone, mais elle est aussi dès à présent impactée par l’accélération de ce même changement climatique.

Rappelons en premier lieu que la biomasse, souvent évoquée en matière d’énergie, couvre en fait l’ensemble de la matière organique d’origine végétale ou animale présente dans un espace donné : elle comprend donc à la fois les ressources venues du monde agricole et agroalimentaire (sa production, ses résidus, ses effluents d’élevage, ses biodéchets industriels…), des haies, des forêts et leurs filières de transformation (grumes, bûches, plaquettes forestières…), des productions issues de l’eau (algues) et des divers biodéchets collectés.

En partie valorisée dans les filières, la biomasse reste pour une autre partie dans les écosystèmes, notamment pour le maintien de la biodiversité.

En France, elle constitue une ressource importante très diverse dans ses gisements et ses caractéristiques. 45 % de la surface du pays est dédiée à l’agriculture et 31 % à la forêt – la France détient le 3e plus grand massif d’Europe. Plus méconnue, la biomasse issue du monde de l’eau est une voie émergente mais dynamique en recherche et innovation.

L’ensemble de ces ressources constitue un atout pour la transition écologique du pays et une richesse majeure pour la bioéconomie – ensemble des activités, des produits et services issus du monde du vivant.

On distingue trois grands types d’usages de la biomasse. Le volume le plus important de la biomasse agricole est dédié à la production alimentaire. Les produits biosourcés, fabriqués entièrement ou partiellement à partir de matière issue du vivant, couvrent un champ très large – allant des matériaux de construction et d’isolation aux composites utilisées dans l’automobile, aux matières utilisées dans l’habillement ou dans le monde de la chimie (peintures ou solvants par exemple).

Son troisième grand usage, historique, est la production d’énergie : de chaleur renouvelable, de biogaz, de biocarburants et d’électricité en cogénération, par exemple. Le bois énergie, qui représente 35,1 % en 2021 de la production primaire d’énergie renouvelable, constitue la première des énergies renouvelables en France.

Les scénarios prospectifs pour atteindre la neutralité carbone en 2050 – comme ceux élaborés par l’Ademe – donnent ainsi à la biomasse un rôle clé : aucun des quatre ne parvient à un résultat sans une contribution forte au monde du vivant. Sur le plan climatique, elle prend deux formes principales, le stockage du carbone et la substitution des ressources fossiles.

La biomasse étant constituée par nature de carbone capté par la photosynthèse, elle a une capacité à stocker massivement du carbone. Elle offre ainsi la possibilité de maintenir une quantité de carbone hors de l’atmosphère, et en augmentant ce stock de créer un puits de carbone, donc une absorption. Le carbone est principalement stocké dans trois grands compartiments – les sols, les arbres et les produits biosourcés.

À l’échelle mondiale, le carbone stocké dans les arbres et les sols est au moins trois fois plus important que celui stocké dans l’atmosphère. Toute variation de la quantité stockée affecte donc le bilan, positivement ou négativement. D’où la nécessité de maintenir les stocks et de mettre en place des stratégies visant à les augmenter, comme le retour au sol de la matière organique, le maintien des prairies ou l’agroforesterie.

L’effet de substitution consiste de son côté à remplacer l’usage de ressources fossiles par de la biomasse renouvelable avec le développement des produits biosourcés et des bioénergies. Compte tenu de son potentiel, son rôle est déterminant pour sortir de notre dépendance aux ressources fossiles non renouvelables et renforcer notre autonomie énergétique.

Au-delà de ces deux enjeux, la biomasse et les écosystèmes rendent évidemment de nombreux autres services à ne pas négliger. L’enjeu est d’utiliser cette biomasse renouvelable en veillant à ne pas dégrader la biodiversité, et quand cela est possible, de trouver des synergies positives permettant au contraire de la renforcer.

Le développement des haies et de l’agroforesterie répond par exemple à ce double enjeu de biomasse et de renforcement de la résilience des écosystèmes. Ces milieux jouent également d’autres rôles dans le cycle de l’eau, les paysages, sans oublier leur fonction récréative.

Tous ces enjeux étant étroitement liés, il est indispensable d’aborder la question des usages de la biomasse, et plus largement de nos besoins et niveaux de consommation, avec une vision systémique afin de définir le juste équilibre entre ces fonctions, la biomasse étant certes une richesse mais aussi une ressource limitée.

Ces multiples facettes expliquent que la place qu’elle doit occuper dans la transition fasse l’objet de nombreux débats. Il ressort de notre point de vue, trois défis majeurs : adapter les systèmes agricoles et forestiers, objectiver les bilans environnementaux et renforcer l’analyse systémique.

En tête des enjeux figure celui de préserver la qualité de nos écosystèmes dans ce contexte d’accélération des effets du changement climatique. La fréquence accrue des sécheresses, des canicules et des incendies affectent directement les écosystèmes agricoles et forestiers et génèrent une incertitude croissante sur les services attendus de ces milieux.

Tout affaiblissement des systèmes de production de biomasse compliquera l’atteinte de la neutralité carbone par une baisse du potentiel de stockage de carbone et par une réduction du potentiel de substitution.

L’adaptation des systèmes agricoles et forestiers au changement climatique est donc un axe prioritaire d’action pour les années à venir, en anticipant l’évolution du climat dans les investissements et les orientations des systèmes de production.

Aussi, l’adaptation des écosystèmes forestiers au changement climatique pour lutter contre le dépérissement des massifs et le renforcement de leur résilience constitue une priorité absolue. C’est tout l’enjeu du dispositif de renouvellement forestier de France 2030, qui vise à améliorer la résilience des forêts au changement climatique.

Sur le plan agricole, il s’agit de mobiliser les indicateurs agroclimatiques pour anticiper l’impact de l’évolution du climat sur les productions agricoles dans chaque territoire, et construire des stratégies d’adaptation pour chaque filière. Des démarches qui visent à aider la prise de décision afin que les investissements et les orientations de productions réalisés aujourd’hui soient cohérents avec le climat que nous aurons dans le futur.

Le fait d’avoir recours à de la matière issue du monde du vivant ne suffit pas à garantir un service environnemental optimal. Les avancées sur la compréhension des services rendus des usages de la biomasse montrent la nécessité de prendre toute la chaîne de l’amont à l’usage final du produit.

La contribution du bois énergie à la lutte contre le changement climatique est par exemple dépendant du type de ressource utilisé.

Aussi, pour objectiver les services environnementaux rendus par les usages de la biomasse, il est indispensable de tenir compte de son origine, de l’impact potentiel des prélèvements sur le puits de carbone, des pratiques sur la biodiversité, de la préservation de la qualité des sols, des effets de l’utilisation des intrants pour les productions agricoles ou de la gestion de la fin de vie des produits.

Compte tenu des enjeux environnementaux en cours et de la complexité de la biomasse, il est donc nécessaire de continuer à investir pour objectiver et quantifier les services environnementaux rendus par la biomasse, et notamment dans la science pour mieux comprendre les mécanismes à l’œuvre.

Il s’agit aussi, pour les projets de taille importante, de renforcer la traçabilité des produits en remontant jusqu’à la parcelle (et aux pratiques mises en place à cette échelle) pour avoir une garantie sur la plus-value environnementale des services rendus à la population.

Enfin, l’interconnexion des filières et des enjeux implique de repenser la gouvernance de la biomasse pour permettre une vision plus systémique et sortir d’une vision en silo, filière par filière.

Il s’agit de veiller par un suivi global de la biomasse à une cohérence et une compatibilité entre la diversité des ressources disponibles, l’état des écosystèmes, les niveaux attendus des usages prévus sur les bioénergies et les produits biosourcés. La ressource étant renouvelable mais limitée, cette analyse doit aider à définir des règles de priorisation et de partage. Plus généralement, il faut trouver des compromis entre les objectifs de substitution, de stockage de carbone, de préservation de la biodiversité ou de gestion de l’eau. Le suivi de la ressource biomasse et des usages est aussi à renforcer au niveau local à travers la planification territoriale, pour tenir compte de la diversité des milieux.

Indispensable à la transition écologique du pays, la biomasse demeure complexe à appréhender, avec de multiples dimensions environnementales, sociales et économiques. Le défi est de rechercher en permanence les équilibres entre ses différentes fonctions.

Mbappé: 100 millions pour le transfert au Real ?

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Finalement le transfert de Mbappé pourrait être réalisé mardi. « Le montant du transfert est déjà fixé autour de 220 millions d’euros, explique Le Quotidien du Sport. Enfin, il s’agit plutôt du montant de la transaction. Car dans cette somme sont compris : la prime pour le joueur à la signature, la fameuse prime de fidélité, et l’indemnité de transfert pour le PSG. Des juristes représentants les trois parties sont déjà en train de plancher sur la meilleure répartition entre les deux clubs et le joueur. Au final, le club de la capitale espère récupérer au moins 150 millions d’euros mais il devrait plutôt devoir se contenter d’une grosse centaine de millions. »

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Un micro remaniement bidon…et provisoire
Un homicide routier: pourquoi ?
Ecologie et démocratie
Social-Pauvreté: record en France d’après l’Insee

Remaniement: Un gouvernement de courtisans
Réguler le football sinon attention aux faillites (Jean-Michel Aulas)
Nucléaire : deux nouveaux EPR2 à Bugey
Un micro remaniement bidon
Des énergies renouvelables qui rapportent à l’Etat mais coûtent à EDF
Croissance économique : conjoncture stable
Ficsalité: des influenceurs épinglés
Remaniement: Des inconnus remplacent des inconnus !
Changement climatique Méditerranée : en cause l’urbanisation
Devoir de mémoire en hommage aux héros – Poème: « Quelques pierres, quelques noms »
Canicule: conséquences sur la santé
Réchauffement des mers: les conséquences
Endettement des pays pauvres: la pieuvre chinoise
Protection de l’environnement par les grandes entreprises : surtout de l’affichage
Déficit balances des paiements nouveau record
Pauvreté: record en France d’après l’Insee
Sans rire: Macron fier de ce qui a été fait

Devoir de mémoire en hommage aux héros – Poème: « Quelques pierres, quelques noms »

Inflation-Les marges en hausse mais baisse des salaires (l’OCDE)
Politique-Sondage moral des Français: Près de 80 % pessimistes
Macron: le Président des chienlits
Violences : résultat du laisser-aller
Fiscalité : la France en tête en Europe
Finances publiques: Nouvelle dégradation des comptes en 2022
Société- L’environnement en otage entre les écolos bobos et les technocrates
Classement criminalité en Europe: la France en tête
Températures record dans plusieurs régions du monde.
Face à la crise: une dissolution ou un référendum pour Jean-Louis Debré

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Macron dit Jean Edouard 1er

Macron dit Jean Edouard 1er | TAM

Automobiles : Les voitures chinoises sont incontournables
Sécurité-Chiffres de la délinquance sous Macron
Territoires- La domination de la concentration urbaine
Prix-Inflation : 4,5 % sur un an
Politique-violences: Immobilisme et laisser-aller
Société-Emeutes: l’absurde et le néant
Société-L’environnement pris en otage entre les écolos bobos et les technocrates
ZFE: une nouvelle fracture sociale
Etats-Unis: confiance des consommateurs américains en juin toujours au plus haut
Nouvelle dégradation des comptes en 2022

L’environnement pris en otage entre les écolos bobos et les technocrates
Politique- Macron: le Président des chienlits
Politique: la dégénérescence de la gauche
Enseignement -Bac 2023: un taux de réussite ridicule de 91% !
Politique-Sondage situation du pays : Près de 80 % pessimistes
Transition écologique : Bruno Le Maire refuse de faire payer les riches
Automobiles-Sondage ZFE: 86 % des Français contre (étude Sénat) .
Violences -Politique de l’excuse ou politique d’autorité
Politique-14 juillet : le silence de Macron ….. enfin !
Santé-Grippe aviaire: menace pour l’homme
Automobiles-Sondage ZFE: 86 % des Français contre (étude Sénat) .
Violences -Politique de l’excuse ou politique d’autorité
Politique-14 juillet : le silence de Macron ….. enfin !
Santé-Grippe aviaire: menace pour l’homme
Sondage-Vacances : budget rétréci
Social- Marges en hausse mais baisse des salaires (OCDE)
Société- L’inflation plombe davantage les ménages pauvres
Centrales nucléaires EPR: on cherche financement !
Environnement et consommation : Faire varier la fiscalité pour des produits plus durables « CESE»
Livret A: » garanti » à 3%

Vacances : budget rétréci pour les Français qui partent en vacances
Santé : trop de médicaments qui ne servent pas à grand-chose
Inflation : net tassement aux États-Unis
Les faillites : Très forte hausse de 35%
Politique: 14 juillet :Macron va se taire….. enfin !
PS: Avec LFI comme allié , c’est la défaite pour l’éternité (Hollande)
Financement de la transition écologique : Bruno Le Maire refuse de faire payer les riches
Audience radio: France Inter solidement installée en tête
Prix Carburants : les distributeurs en profitent aussi
Grippe aviaire: nouvelle menace pour l’homme
Inégalités- L’inflation plombe davantage les ménages pauvres
Inégalités-Les marges en hausse mais baisse des salaires (OCDE)
Enseignement : Intégrer davantage la problématique de l’environnement
Afrique: quels partenaires pour la France
Développement: un autre politique de solidarité de la France
Inflation élevée : la faute à qui ?

Afrique: Près d’un milliard de personnes concernées par les conflits de l’eau d’ici 2050
14 juillet: un record de voitures brulées cette année ?
Sondage ZFE: 86 % des Français contre (étude Sénat)
Nouvelle législation floue pour le transfert des données personnelles de l’UE vers les Etats-Unis
Rencontre syndicats – Borne : Désaccord sur les sujets
Environnement–ZFE : des inégalités et des risques de révolte
Environnement–ZFE : des inégalités et des risques de révolte
Sommet de l’Otan : Hausse des dépenses militaires partout
L’inflation plombe davantage les ménages pauvres
Réacteur nucléaire : autorisation de prolongation au-delà de 30 ans
14 juillet : Macron va se taire….. enfin !
Sécheresse: 68% des nappes phréatiques trop basses
Emeutes -Politique de l’excuse ou politique d’autorité
Société-Émeutes et fracture scolaire
Emeutes des quartiers: « L’intégration, ce n’est pas seulement le travail ou la sécurité, c’est aussi et d’abord la langue et les principes communs »
Russie: dictature numérique aussi
Les marges en hausse et baisse des salaires (l’OCDE)

La Turquie dans l’union européenne ? Erdogan rêve !
ZFE : des inégalités et des risques de révolte
Émeutes et fracture scolaire ?
Couple franco-allemand : mésentente cordiale !
Bruno Le Maire opposé à l’interdiction des chaudières à gaz
Croissance économique France : Risques de récession
Impôts: Des baisses qui dépendent de hausses ! (Bruno Le Maire)
Dépenses de cabinet le conseil : la gabegie du gouvernement (Cour des Comptes)
Croissance : révision en baisse
Semaine du 3 au 9 juillet: nouveau record mondial de chaleur battu
Les libertés-individuelles conciliables avec la lutte contre le réchauffement ?
Politique-Sondage moral des Français : Près de 80 % pessimistes
Sciences-Innovation et intelligence artificielle : vigilance
Ecole : pour une révolution
Threads menace Twitter
Pour une politique d’élimination du CO2
ZFE: 86 % des Français contre (étude Sénat) .
Zones à faibles émissions assouplies : mesure insuffisant pour l’association « Respire »

Environnement-Glyphosate : À nouveau autorisé dans l’union européenne
Santé-Les effets néfastes de la voitures sous-estimés
Croissance: Risques de récession
Automobiles : « Le moteur thermique va durer encore 70 ans «
Sciences-Intelligence artificielle: BRUNO LE MAIRE fait des promesses de coiffeur
Politique-: mort probable de la NUPES
Politique-Des socialos bobos, des insoumis gauchos et des écolos dingos: la dégénérescence de la gauche
Libre-échange: accord entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande
Le ministre de l’économie opposé à l’interdiction des chaudières à gaz
Poème: « Quelques pierres, quelques noms »
Bac 2023: un taux de réussite ridicule de 91% !
Sondage moral des Français : Près de 80 % pessimistes
Futur bac : Il serait tenu compte des fautes d’orthographe !!!
Chauffage- « Interdire les chaudières à gaz n’a aucun sens » (Benoit Bazin, Saint-Gobain)
Fiscalité: Des baisses qui dépendent de hausses ! (Bruno Le Maire)

Emeutes -Politique de l’excuse ou politique d’autorité : le clivage caricatural
Sécurité- Interdire les feux d’artifice du 14 juillet ?
Perspective économique: Risques de récession
Politique et troubles sociaux -Macron, le Président des chienlits
Transition écologique : 7 milliards d’euros supplémentaires en 2024, annonce Elisabeth Borne, pris où ?
Intelligence artificielle: BRUNO LE MAIRE Fait des promesses de coiffeur
Foot:Pour Mbappé le PSG est limité !
Présidentielle 2027 : Carole Delga candidate
Automobiles : « Le moteur thermique va vivre au moins 70 ans » (Jean-Dominique Senard, Renault)
Bac 2023: un taux de réussite de 91% ridicule
Des socialos bobos, des insoumis gauchos et des écolos dingos: la dégénérescence de la gauche
Politique : Pas de sénateurs pour les insoumis et mort probable de la NUPES
Société-Emeutes : une perte complète de sens ( Alain Bauer)
Marchés: La hausse des taux plombe la bourse
Politique : Les dictatures sanglantes donnent des leçons de démocratie à la France !
Émeutes : le rôle des trafiquants de drogue
Poème: « Quelques pierres, quelques noms »

Secteur Immobilier : chute confirmée
Société-Politique de l’excuse ou politique d’autorité : le clivage caricatural
Société-Sondage émeutes des quartiers : l’échec de la politique migratoire
Climat : un accord minimal international pour décarboner le secteur fret maritime
Interdire les feux d’artifice du 14 juillet ?
Sondage situation de la France: Près de 80 % pessimistes
Après les émeutes : une rentrée sociale compliquée pour Marylise Léon ( CFDT)
Sondage Européennes 2024 : hausse de la droite
Une manif à Paris de tous les dangers
Emeutes: Les dictatures sanglantes donnent des leçons de démocratie à la France
Société-Emeutes : rage et perte complète de sens ( Alain Bauer)
Transition écologique victime de l’hyperfinanciarisation
Politique-Macron, le Président des chienlits
Société-Emeutes: l’absurde et le néant
Société–Emeutes : le triomphe de la bêtise de gosses mal élevés et de l’impuissance politique
Emeutes -Reciviliser: d’abord à l’école
Climat et Fortes températures : ce n’est qu’un début !
Croissance économique: Risques de récession
Société-ÉMEUTES: initiées par les trafiquants de drogue

Immobilier : chute confirmée
Glyphosate : « On ne doit pas interdire pour faire plaisir à trois écolos du 8e arrondissement » (Jean-Baptiste Moreau)
Enseignement: un manque de 3100 candidats
Réchauffement climatique en France d’ici à 2050: Des conséquences dramatiques
Glyphosate : À nouveau autorisés dans l’union européenne
SNCF: » à nouveau » producteur d’électricité
La hausse des taux plombe la bourse
Fonds Marianne, Schiappa et le bling-bling macroniste
Sondage Émeutes : l’échec de la politique migratoire
Covid France 7 juillet 2023 : 985 cas supplémentaires en 24 heures
Sondage émeutes des quartiers : l’échec de la politique migratoire
Les effets néfastes de la voitures sous-estimés
Quelle nouvelle école ?
Emeutes urbaines : « Ne jamais oublier les banlieues ».
Violences: repenser l’éducation-des-garcons
Violences urbaines : la France a faim ?
Charges de la dette: La dépense la plus inutile
Politique de l’excuse ou politique d’autorité : le clivage pitoyable

Dérèglement-climatique-et-dérèglement-civilisationnel
Feu d’artifice 14 juillet : pour l’annulation à l’exemple du Bas-Rhin
Mea culpa de l’Elysée : pas de coupure réseaux sociaux en France…… comme en Chine ou en Russie ?
Société-Crise de l’autorité et crise de la transmission
Pas de sénateurs pour les insoumis et mort probable de la NUPES
Tassement du volume des soldes
Production industrielle : léger rebond en mai et inquiétudes pour la suite
Activité économique : L’intérim en baisse
Croissance: Risques de récession
Crise des quartiers: une affaire de volonté
Société- Quelle place pour le travail ?
Ukraine: 700 000 enfants déportés par la Russie
Carlos Tavares dit non à la relocalisation de la Peugeot 208 électrique
Sondage popularité gouvernement : stable mais bas
ÉMEUTES: initiées par les trafiquants de drogue
Le recyclage des eaux usées
L’éloge de la rigueur

Energie: Attendre trop des panneaux solaires et des éoliennes est un mensonge
Des peines exemplaires… enfin !
Couper les réseaux sociaux en France…… comme en Chine ou en Russie ?
NAHEL: La famille porte plainte pour escroquerie à propos de la cagnotte de Messiha
Société-Reciviliser: d’abord à l’école
Emeutes: Macon passe de la pommades aux maires
Comptes de l’Etat: à nouveau rejetés par le parlement
Emeutes : Loi d’urgence .. et du flou
Température : nouveau record mondial le lundi 3 juillet
Le double discours des écolos politisés
Les émeutes révèlent la société du simulacre
Intox-La propagande Russe internationale: primaire et en gros sabots !
Société-Emeutes des quartiers : le triomphe de la bêtise de gosses mal élevés et et de l’impuissance politique
CRISE DE L’AUTORITE, CRISE DE LA TRANSMISSION
Guerre Ukraine: le défi de la dépollution
Fortes températures : ce n’est qu’un début !

Emeutes: l’absurde et le néant
Sénégal : le président Macky Sall renonce pour 2024
Prix carburant: à la baisse
Emeutes: Macron se réveille une semaine après !
Conséquence des émeutes : la mort d’un pompier
« France ruralités » : Un manque d’ambition et de financement
Macron et les banlieues : Immobilisme et laisser-aller
Pétrole : Nouvelle réduction de l’offre
Émeutes : au moins un milliard d’euros de dégâts pour les entreprises
Covid France 4 juillet 2023 : 985 cas supplémentaires 24 h
Le double discours des écolos politisés
Reciviliser: d’abord à l’école
ÉMEUTES: Attaques contre les mairie par les trafiquants de drogue
La propagande Russe internationale: en gros sabots !
Politique-Emeutes des quartiers : le triomphe de la bêtise de gosses mal élevés et et de l’impuissance politique

Inflation-Prix Alimentaire: pas encore de baisse mais +20% sur 2 ans
Jézabel Couppey-Soubeyran : « La transition écologique victime de l’hyperfinanciarisation
Emeutes quartiers: le grand vide politique
Zelensky veut être invité par l’Otan
ÉMEUTES: la honteuse attaque du domicile du maire de L’Haÿ-les-Roses
Rassemblements républicains devant les mairies ce lundi
Organisation du travail et révolutions technologiques
Les prix des céréales en baisse
Emeutes: un président dépassé
Twitter : accès limité par jour
Economie-Inflation : 4,5 % sur un an
Emeutes : rage et perte complète de sens ( Alain Bauer)
Macron, le Président des chienlits
Emeutes: Le résultat aussi de la ghettoïsation
Émeutes des quartiers: des pilleurs, des casseurs et des sauvages
Emeutes des quartiers : le triomphe de la bêtise et de l’impuissance
Emeutes des quartiers – Pourquoi la révolte ?

Prix Alimentaire: pas encore de baisse mais +20% sur 2 ans
Croissance économique : baisse en Chine de l’activité manufacturière
Emeutes – Pourquoi la révolte ?
Enjeux et chiffres du trafic de drogue
Chiffre de la délinquance sous Macron
Emeutes: le triomphe de la bêtise et de l’impuissance
Violences: au moins 700 commerces victimes
Émeutes urbaines : Qui se souvient que Macon a enterré le plan sur les banlieues de Borloo en 2018
Émeutes: de pilleurs, de casseurs et de sauvages
Covid France le 2 juillet 2023 : 985 cas supplémentaires en 24 heures
Politique-Macron et Marseille en Grand : surtout de la com’
Fin d ’Anticor : recul des libertés publiques
Politique- La crise démocratique : la réforme des institutions ne suffit pas ?
Climat et maladies tropicales
Aménagement du territoire -La domination croissante-des très-grandes-villes
CLIMAT: Objectifs impossibles à atteindre

Société- Pourquoi la révolte des banlieues
Transition écologique : qui doit payer ?
Société-Violence et police : quel cadre juridique ?
Violence: la responsabilité des parents
Macron, un Président qui cumule les crises
Etat d’urgence: 69% des Français pour
Inflation : 4,5 % sur un an
Dette publique France: plus de 3000 milliards soit 112,5% du PIB
Sondage police: avis favorables pour 57% des Français
Covid France 1er juillet 2023: 985 cas supplémentaires en 24 heures
Société- Show-bizz et climat : des stars qui prennent position à bon compte
Social-Pouvoir d’achat-Écart grandissant entre dividendes et salaires depuis plusieurs années
Economie-Automobile : la domination des entreprises chinoises incontournable
Politique-Macron boycotte toujours la CFDT !
Environnement-71 % des Français concernés directement par le changement climatique.
Territoires-La domination croissante-des très-grandes-villes
Crise Immobilier: Un problème de solvabilité
Politique -Russie: Après la rébellion, la purge
Emeutes-Banlieues: « Le risque d’ embrasement comme en 2005 ? »
La délinquance sous Macron

Révolte des quartiers : aussi terrain de pauvreté et d’insécurité
Budget: des chiffres bidon ! d’après la cour des comptes
Banlieues: « Le risque d’ embrasement comme en 2005 ? » Frédéric Dabi (Ifop)
Ukraine: l’UE s’engage un peu plus
Le poids du trafic de drogue
Politique et Société- La crise de l’État
La délinquance et Macron
Le concept d’Etat de droit en cause
Banlieues: des jeunes sans repère
Les chiffes du trafic de trafic de drogue
Violence et police : quel cadre juridique ?
Pourquoi la révolte des banlieues
Croissance : baisse en Chine
Déclaration des biens immobiliers : le couac !
Les chiffres de la délinquance avec Macron
Les chiffes du trafic de drogue

Russie: Après la rébellion, la purge
Hausse des Loyers: Prix plafonné à 3,5 % en 2024
Immobilier: Une crise de solvabilité
Le numérique et les pratiques culturelles
Climat en hausse et maladies tropicales qui s’acclimatent
Société-Violence et police : un problème d’encadrement juridique
Alimentaire: pas encore de baisse de prix mais 20% sur 2 ans
Climat: réchauffement de deux degrés à l’horizon 2030
Lutte climat: pas assez vite pour le Haut Conseil pour le climat (HCC)
Covid France 29 juin 2023 : 1680 cas supplémentaires en 24 heures et 10 morts
Les chiffes du trafic de trafic de drogue
La hausse des chiffres de la délinquance en 2022 sous Macron
Société- La crise de l’État-providence
Nouvelle déclaration des biens immobiliers: pourquoi ?
Poutine en sursis ?
Fret ferroviaire Lyon–Turin : pas seulement une question d’ infrastructure
Sciences-La-baisse-du-nombre-de-doctorants-va-affecter la recherche

Crimée: La Chine éventuellement pas opposée à la restitution à l’Ukraine
Pour un Euro numérique
La domination croissante-très-grandes-villes
La perspective d’un JDD journal d’extrême droite dénoncée
Automobile : la domination des entreprises chinoises incontournable
Immobilier : d’bord un crise financière
Automobiles: les perspectives de la voiture électrique (Luca de Meo, Renault)
Emploi: «On fait le tour du port»: la phrase de Macron contestée par la CFDT
Saga mafia Russie: Loukachenko sauve Prigogine….. pour l’instant
Covid France 28 juin 2023 : 1680 cas supplémentaires en 24 heures et 10 morts
Quel impact des feux de forêt canadiens en Europe ?
Société – Médias Bolloré: réactionnaire, populiste et vulgaire
Tentatives de rébellion en Russie : les conséquences Russie: et après ?
Artificialisation des sols : la proposition de loi adoucie adoptée
71 % des Français concernés directement par le changement climatique.
Macron boycotte toujours la CFDT !

Pouvoir d’achat-Écart grandissant entre dividendes et salaires depuis plusieurs années
La crise démocratique : la réforme des institutions ne suffit pas ?
Des amendes payables immédiatement par les consommateurs de drogue ?
Russie: comme d’habitude , Poutine ment à son peuple
Carrefour: suppression de 1000 postes
La défense et l’ Europe : quelles leçons de la guerre en Ukraine ?
Réindustrialisation en cours d’après le ministre Roland Lescure
JDD : Lagardère justifie le choix de Bolloré
Immobilier: transactions en panne en attendant la baisse des prix
Covid France 27 juin 2023: 213 cas supplémentaires en 24h
Show-bizz et climat : des stars qui prennent position à bon compte
Pour l’indépendance des journalistes
Suppression d ’Anticor : recul des libertés publiques
Assurance maladie: suppression jusqu’à 1.700 postes d’ici 2027
Médias Bolloré: réactionnaire, populiste et vulgaire

Poutine secoué par Wagner
Poutine-Prigogine : quelles conséquences ?
Macron et Marseille en Grand : surtout de la com’
Poutine–Prigogine : duel de criminels mafieux
Filière vin: Baisse de consommation et destruction de stocks
Erdogan veut interdire les manifestations kurdes en Suède !
Contrôle technique pour les deux roues: aussi pour les vélos ?
Show-bizz et action climatique : des stars qui prennent position à bon compte
Climat incendies canadiennes : les nuages jusqu’en France
Sécurité routière-Drogue CBD: Désormais interdit au volant
Européennes 2024: un scrutin serré
L’énigme Poutine
Energie-L’ alternative « de l’hydrogène vert » ?
Pour la paix, l’Ukraine dans l’OTAN ?
La-perspective-decoloniale-critique-l-universalisme-comme-projet-imperialiste
Rébellion de Wagner : Google actualités fermé en Russie
Écart grandissant entre dividendes et salaires depuis plusieurs années

Politique-Nouveau Pacte financier mondial : du bidon !
Développement pays pauvres : quelle aide publique
Environnement- La douteuse stratégie nationale bas carbone
Transport aérien: Industrie aéronautique: entre développement décarbonation
Retraites moyennes: autour de 1400 euros
« L’avion vert », la nouvelle escroquerie !
Folie technologique : Implants cérébraux sur l’homme dès cette année
Russie : un mauvais coup pour le moral des troupes
Russie : Coup d’Etat raté, accord ambigu avant règlement de comptes
Transport aérien : une neutralité carbone en 2050 douteuse !!!
Sécurité routière-Drogue CBD: Désormais interdit au volant
Ukraine et pays en développement : des initiatives diplomatiques douteuses
Mesure Indice des prix : quelle pertinence méthodologique ?
L’ambiguïté entre économie et morale
L’ alternative « de l’hydrogène vert » ?
Justice : le pouvoir supprime l’institution anti-corruption Anticor
Pays pauvres: Quels mécanismes de financement internationaux ?
Économie, politique, société: les plus lus 25 juin 2023 -6h31
Politique-Nouveau Pacte financier mondial : du bidon !
Développement pays pauvres : quelle aide publique

Consignes du verre : le retour
Alimentaire pourquoi la vente de produits bio patine
Aide au développement : Macron propose encore des taxes internationales
Le pouvoir et la justice supprime l’institution anti-corruption Anticor
Nouveau pacte financier mondial : un grand grand flou décevant
Armée Russe: la guerre ouverte avec Wagner
Mali: des élections en 2024 ?
Vers la production « d’hydrogène vert » ?
Indice des prix : quelle pertinence méthodologique ?
Grève au JDD: Un virage à droite de plus du journal
Transport aérien : une neutralité carbone en 2050 douteuse !!!
Société-Permis automobile dès 17 ans: Une mesure démagogique
Politique-Nouveau Pacte financier mondial : du bidon !
Ukraine: La Russie minimise ses pertes d’après Prigojine (Wagner)
L’Europe manque de leaders du numérique
Sud: développer les investissements privés dans les énergies propres
Quels mécanismes de financement internationaux pour les les pays du Sud ?
Une taxe transactions financières à 400 milliards d’euros par an

Agriculture : pourquoi La vente de produits bio patine
Morts d’enfants: La Russie inscrite sur la liste de la honte de l’ONU
Nouveau pacte financier mondial : quelle cohérence ?
Le retour de la consigne du verre
Drogue CBD: Désormais interdit au volant
Guerre: Ukraine et Sud global : des initiatives diplomatiques douteuses
Mesure de l’évolution prix : quelle pertinence méthodologique ?
LVHM: Pas d’objectif de profit seulement de « désirabilité »
Orientation JDD: Un virage à droite de plus
Covid France 23 juin 2023 :1420 cas supplémentaires en 24 heures
Espace: protéger les intérêts de l’Europe
Economie et morale
Repenser l’architecture financière internationale ?
Fin-de-vie-: aucune-obligation….encore heureux !
Climat : la Banque mondiale va aider davantage les pays les plus pauvres, enfin ?
Ukraine : 60 milliards d’euros supplémentaires pour financer la reconstruction

Dissolution des écolos violents de «Soulèvements de la terre»
Transport aérien : changer de modèle !!! (Karima Delli)
« Dette contre nature »: Le projet douteux de l’union européenne
Sondage voiture électrique: Trop chère pour les Français !
Permis automobile dès 17 ans: Une mesure démagogique
Livret A en hausse du fait des incertitudes
Alimentaire: Il n’y aura pas de baisse de prix
C8 et Hanouna: arrivée de la folle Ségolène Royal !
Dominique de Villepin dénonce le populisme et la démagogie des « Républicains »
Covid France 22 juin 2023 : 1702 cas supplémentaires en 24 heures
Ukraine et Sud global : des initiatives diplomatiques douteuses
Indice des prix : quelle pertinence méthodologique ?
Co-développement: Quelles aides publiques face aux crises ?
Emploi: la solution des PMP ?
CFDT: toujours le réformisme avec Marylise Léon
Nouveau Pacte financier mondial : du bidon !
La Russie minimise ses pertes d’après Prigojine (Wagner)

Troisième mandat Macron ? Richard Ferrand au Panthéon de la flagornerie
santé- Covid: vraiment la fin de l’épidémie ?
Pollution de l’air : l’Etat condamné symboliquement
Détournement de fonds aux jeux olympiques de 2024
Chômage : Malgré une croissance anecdotique, sous la barre des 8% d’ici 2025
Vers la dissolution des écolos violents de «Soulèvements de la terre»
Sondage Remaniement : mettre Macron sous tutelle des « Républicains «
Le permis dès 17 ans: Une mesure démagogique
Une centaine de nuits tropicales dans les grandes villes en France
Covid France 21 juin 2023 : 270 cas supplémentaires en 24 heures
La musique bénéfique pour le cerveau
Environnement et Transport aérien : une neutralité carbone en 2050 douteuse !!!
Pour des États généraux-du paysage ?
Pour-un-impôt-exceptionnel-sur-le-capital
Quelle aides publiques de développement face aux crises ?
La douteuse stratégie nationale bas carbone
« Réglement de comptes »: Carlos Ghosn réclame un milliard de dollars à Nissan
Paris 2024 : dix travailleurs sans papiers attaquent des géants du BTP devant les prud’hommes
Craignant d’être remplacée, Borne fait sa promo

Budget: Les économies de bouts de chandelle de Bruno Lemaire
Un troisième mandat présidentiel pour Macron ? (Richard Ferrand)
Climat : déjà la surchauffe
Transport aérien neutralité carbone en 2050 !!!
Méga commande de 500 avions à Airbus
Plan sobriété du gouvernement : des mesures gadgets
Retraites : le régime réformé déjà financièrement obsolète ?
Comme sur les pôles , les glaciers de l’Himalaya fondent de manière dramatique
Flagornerie- »Poutine un ami de l’humanité», selon le président algérien Tebboune
Covid France 20 juin 2023 : seulement 270 cas en 24 heures
Covid: vraiment la fin de l’épidémie?
Exploitations agricoles: une baisse régulière
Transport aérien: entre développement et décarbonation
Politique: Macron: chaque jour, un chèque et Lemaire pour la rigueur !
La loi de programmation militaire ne tire pas les leçons de la guerre en Ukraine
La « decivilisation » de Macron-: un contresens
Il y a aussi les drogués du travail
ChatGPT: fantasmes et réalités ?

Protestation contre la liaison fer Lyon-Turin: Une manifestation idiote de gauchistes
Environnement: « L’avion vert », la nouvelle escroquerie !
Sondage transport aérien: Les Français croient peu à la décarbonation de l’aérien mais veulent encore voyager
Aérien et Environnement- « Tout miser sur les carburants d’aviation durables est une erreur »
Alimentaire: pas de baisse de prix !
Immobilier : crédits en baisse d’ « Action Logement »
Énergies renouvelables : vers un accord européen
Aérien: La décarbonation de l’aviation devient une réalité pour la ministre !
Inflation : Des entreprises qui en profitent
Immigration illégale Royaume-Uni : en hausse malgré le brexit
Macron: chaque jour, un chèque et Lemaire pour la rigueur !
Dette publique : Le déni français
Quel avenir pour le syndicalisme ?
Industrie aéronautique: entre développement décarbonation
France : la pollution du secteur routier continue
Pensions moyennes: autour de 1400 euros
Implants cérébraux sur l’homme dès cette année ?
Transport aérien : un doublement de la flotte mondiale d’ici 20 ans

Politique et Mbappé : Macron, Nouvel entraîneur du PSG ?
Santé et médicaments – Relocalisation de la production: Du pipeau !
Secousses sismiques dans l’ouest: de temps en temps
Prix denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation mais pas de baisse des prix !
Prix : Denrées alimentaires : ralentissement de l’inflation mais pas de baisse des prix !
Politique-Borne en « campagne »: un plan bidon pour la ruralité
ENERGIES RENOUVELABLES: ACCORD EUROPÉEN
Environnement-Liaison fer Lyon-Turin: Une manifestation idiote de gauchistes
Environnement- « Tout miser sur les carburants d’aviation durables est une erreur »
Politique finale top 14 rugby: Macron sifflé… « brièvement » !
Transport et écologie : pour des véhicules plus efficaces, plus sobres et accessibles
Société-Pour une « réacculturation » des citoyens aux fondamentaux du droit
Manouchian: Entrée au Panthéon, un hommage aux héros d’origine étrangère
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Séisme dans l’Ouest : une zone qui bouge de temps en temps
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Tremblement de terre en France vendredi
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Economie-Croissance deuxième trimestre : petite hausse …fragile

Economie-Croissance deuxième trimestre : petite hausse …fragile

Hausse du PIB de 0,5 % au 2e trimestre, surtout grâce à l’exportation livraison d’un paquebot. Bercy confirme sa prévision d’une croissance de 1 % en 2023.

Une inquiétude toutefois pour l’avenir la faiblesse de la consommation.

La consommation des ménages a fléchi de 0,4 % au deuxième trimestre, avec un repli marqué de 2,7 % dans l’alimentaire et malgré une relance de 0,9 % sur le mois de juin. Elle recule pour le sixième trimestre de suite, toujours affecté par une inflation à deux chiffres. Dans une publication distincte, l’Insee a toutefois fait état d’un net rebond (2,5 %) de la consommation alimentaire sur le seul mois de juin.

La hausse des prix à la consommation a une nouvelle fois ralenti en juillet, s’établissant à 4,3 % sur un an après avoir atteint 4,5 % en juin et plus de 6 % en début d’année, a également annoncé l’Insee. Cette décélération s’explique à la fois par une moindre augmentation des prix alimentaires (hausse de 12,6 % sur un an, contre 13,7 % en juin) et un recul plus marqué qu’en juin des prix de l’énergie (baisse de 3,8 %, contre 3 % précédemment).

NIGER: Ultimatum de l’Union africaine et de la CDEAO

NIGER: Ultimatum de l’Union africaine et de la CDEAO

L’union africaine a lancé un ultimatum pour le rétablissement de la démocratie au Niger et a menacé de sanctions y compris militaires

« Les sanctions feront très mal à notre pays », a déclaré, dans un entretien accordé dimanche à la chaîne France 24, le premier ministre nigérien, dont le gouvernement a été renversé. « Je connais la fragilité du Niger », a expliqué Ouhoumoudou Mahamadou, ajoutant que « c’est un pays qui ne pourra pas résister à ce genre de sanctions. Sur le plan économique, ça va être une catastrophe », comme « sur le plan social ». « Nous lançons vraiment un appel aux uns et autres » pour « regarder l’intérêt du pays », a-t-il ajouté.

De son côté, la France a annoncé, samedi, la suspension de son aide publique pour le Niger, qui s’est élevée à 120 millions d’euros en 2022. L’Union européenne (UE) a également suspendu immédiatement « toutes ses actions de coopération » avec le pays. Quant à l’UA, celle-ci a posé vendredi un ultimatum de quinze jours aux militaires pour rétablir « l’autorité constitutionnelle ».

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a, pour sa part, assuré à M. Bazoum de « l’indéfectible soutien » de Washington, assurant que le coup d’Etat mettait en péril le « partenariat » entre les Etats-Unis et le Niger. Il a également parlé dimanche avec M. Tinubu, exprimant sa « profonde inquiétude » tout en saluant le « leadership » et les « efforts » du président nigérian pour « restaurer l’ordre constitutionnel au Niger », a rapporté Matthew Miller, porte-parole du département d’Etat.

De son côté, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a tenu un sommet extraordinaire, dimanche. A l’issue de cette réunion, les dirigeants africains ont pris plusieurs résolutions. Ils ont d’abord donné un ultimatum d’une semaine aux putschistes pour restaurer l’ordre constitutionnel, affirmant ne pas exclure un « recours à la force ».

Pourquoi une crise immobilière

Pourquoi une crise immobilière (Xavier Lépine)

Xavier Lépine, président de l’Institut de l’Épargne immobilière et foncière (IEIF), revient sur la crise qui secoue la crise immobilière dans la Tribune

Xavier Lépine A l’heure des injonctions plus contradictoires que jamais – le logement est inabordable pour une partie croissante de la population, les coûts d’adaptation aux dérèglements climatiques sont monstrueux, reconstruire la ville sur la ville – Patrice Vergriete, par la hauteur de vue qu’il amènera, est « l’homme » de la situation. Je n’ai qu’un seul grand regret, que son ministère ne soit que celui du logement et non pas celui de l’immobilier. A l’heure où l’avenir du bureau est questionné, où de très nombreux Français travaillent partiellement de chez eux, où l’immobilier de l’Etat est une partie intégrante de la solution, de mon point de vue, il me semble évident que les barrières des usages sont floutées et qu’une approche plus holistique de l’immobilier (résidentiel et tertiaire) serait plus efficace.


Au-delà de ces mouvements gouvernementaux, faut-il s’attendre à une crise immobilière de grande ampleur ?

L’immobilier est un temps long, très long. Et ce qui arrive aujourd’hui est la conséquence de ce qu’on appelle en mathématiques le modèle de Reasons, c’est-à-dire une accumulation d’événements parfois lointains, sans conséquences systémiques lorsqu’ils sont pris isolément, mais qui provoquent un accident « vital » par leur simple accumulation. Nous sommes entrés dans une crise structurelle qui est la conséquence de quarante années de politique du logement qui n’a fait que creuser les inégalités au lieu de les réduire. Nous sommes en effet dans une situation où en vingt ans les prix de l’immobilier ont doublé alors que les revenus n’ont augmenté que de 30% ; et sur 40 ans ils sont multipliés par 12 alors que les revenus n’ont augmenté que de 5 fois. Un mètre carré reste toujours un m² et le « logement » est devenu dysfonctionnel. Insuffisance de l’offre, vieillissement de la population, décohabitation… C’est vrai partout dans le monde et partout dans le monde il y a ce décalage croissant entre les prix de l’immobilier et les revenus où la valeur d’usage (loyer) n’a plus de relation avec la valeur d’échange (prix). Mais la France a particulièrement échoué, faute d’avoir su faire évoluer ses modèles (notamment d’avoir accepté de faire des financements à 25 ans avec des taux d’intérêts proches de zéro alors que l’offre de logement était insuffisante) et d’avoir trop politisé le débat sur le thème logement social versus privé.

Les politiques publiques en matière d’immobilier sont pourtant très volontaristes, avec des budgets conséquents. Pourquoi jugez-vous aussi sévèrement l’action de l’État ?

Nous avons eu après la Seconde guerre mondiale, et pendant près de quarante ans, une politique du logement extrêmement inclusive et bénéfique pour la population. Une succession de lois novatrices, disruptives, ont permis de lancer la machine. La loi de 1948 a certes limité la hausse des loyers mais après les avoir multiplié par trois pour rattraper l’inflation de l’occupation des années 1940 et relancer l’entretien des immeubles. Elle a permis également de développer la copropriété – renforcée à partir de 1965 – qui existait pourtant depuis le Code Napoléon. De même, pour solvabiliser la demande, a été créé le crédit immobilier à taux fixe, que tout le monde nous envie, avec une décision politique très forte à l’origine, celle de ne pas rémunérer les dépôts bancaires et pendant longtemps le monopole du crédit foncier permettant ainsi de « fixer » le coût de l’argent et par la même une très forte visibilité financière pour les ménages. Même la loi Malraux de 1962 sur les monuments historiques a permis de réduire considérablement l’insalubrité, ce qui pourrait d’ailleurs inspirer le gouvernement en matière d’isolation thermique. Enfin, la loi de 1967 a permis de développer un métier qui n’existait pas vraiment en France, celui de promoteur immobilier, pour répondre à une demande qui augmentait en flèche. Cinq ans après les rapatriements d’Algérie et surtout l’impact du baby-boom, les enfants nés par millions – 1 million par année- en 1945 ayant 22 ans en 1967 ! Et toute l’originalité française a été d’inventer la VEFA – la vente en l’état futur d’achèvement – pour développer une activité extrêmement capitalistique sans capitaux propres … à la différence des modèles anglo-saxon des REITS (promoteurs et partiellement investisseurs). Ce sont toutes des décisions extrêmement fortes, courageuses même, qui font que nous sommes passés d’une France de quelques pourcents de propriétaires en ville à une France de 58% de propriétaires. Ce qui reste en-dessous aujourd’hui de la moyenne européenne (70% en Europe avec les deux pays les plus riches d’Europe Suisse – 40% – Allemagne 50% très en dessous de la moyenne) car c’est un pourcentage qui n’augmente que marginalement depuis des années.

A partir de quand alors la politique en matière de logement a pris, selon vous, un mauvais tournant ?

L’arrêt de la convertibilité du dollar en or juillet 1971 – de fait la fin des accords de Bretton Woods – ont créé un nouveau monde et signé la fin des Trente Glorieuses, avec des monnaies instables, le triplement du prix du pétrole en 1973 – le dollar ce n’est plus de l’or et les pays producteurs l’avaient bien compris ! -, des taux d’intérêt qui grimpent, une forte inflation, du chômage et … des faillites de promoteurs en cascade. Puis une série de lois, toutes vertueuses au démarrage, a plutôt involontairement aggravé la situation. En tête, la loi de décentralisation de 1982 qui a donné le pouvoir de construire au maire avant qu’il ne s’aperçoive au bout de quelques années qu’il fallait plutôt faire moins de résidentiel et plus de bureaux pour être réélu. Après la crise immobilière de 1992-1994, la loi Perissol de 1995 incite les Français à investir dans le locatif. Ce qui revient à subventionner les catégories les plus aisées pour qu’elles achètent des logements locatifs pour les catégories les moins aisées avec comme effet de bord une sortie massive des investisseurs institutionnels du résidentiel locatif. Finalement, à chaque fois que l’État a sauvé la construction de logements, cela s’est traduit par une hausse des prix. C’était vrai pour le Perissol, c’était vrai aussi pour le Pinel qui a grandement alimenté la hausse des prix. La loi SRU de 2000 qui impose des quotas de logements sociaux a finalement malheureusement contribué à alimenter les prix du secteur libre.

Cette situation a empiré depuis les années 2000 : forte croissance mondiale très peu inflationniste avec l’arrivée de la Chine dans l’OMC, les taux d’intérêt baissent, les banques allongent la durée des crédits et les prix de l’immobilier explosent. Tout un système économique, social et fiscal dans un contexte de mondialisation qui fait qu’au total, le PIB nominal de la France a été multiplié par 7 en l’espace de quarante ans alors que la création monétaire l’a été de 50 fois. Concrètement, l’excès de croissance monétaire s’est répercuté sur les actifs, financiers bien sûr, mais également le prix de l’immobilier qui s’est envolé alors que les salaires ne suivaient que l’inflation général des prix à la consommation.

Quelle devrait être la réponse de l’État, selon vous ?

Nous avons souvent des réponses fiscales ou circonstancielles comme celles sur les meublés touristiques. Tout ceci est très cosmétique. Il serait grand temps de tout mettre sur la table et de voir vraiment ce qui marche et ce qui ne marche plus et l’État ne peut pas tout faire ; mais il peut être facilitateur. Il n’y a pas de solution unique mais un ensemble de réflexions profondes à mener. Les rénovations thermiques ne sont pas dans les moyens financiers de nombreux propriétaires alors même que l’immobilier est souvent très cher ; profitons de cette situation, l’immobilier peut servir de garantie pour autofinancer les travaux de rénovation énergétique via des prêts avance rénovation dont le capital serait remboursé lors de la mutation. Tous les jours, nous entendons de multiples petites voix qui nous disent que des centaines de milliers de logements ne seront plus louables faute d’avoir la bonne lettre (DPE)… et par ailleurs il faut démultiplier les logements sociaux… Proposons aux bailleurs privés de financer leurs travaux de rénovation en contrepartie d’un engagement à louer à des locataires éligibles au logement social (avec garantie locative). En contrepartie d’une baisse du loyer, nous adaptons le principe, déjà existant, d’un amortissement sur le bien. Cela soulage les organismes de logements sociaux et créé une mixité sociale beaucoup plus forte à l’intérieur des immeubles et nettement moins de coûts pour la collectivité.

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Rénovation énergétique des copropriétés : quand les travaux virent au casse-tête

Et quid des millions de mètres carrés de bureaux obsolètes ?

4 millions de m² de bureaux obsolètes rien qu’en région parisienne, 1,5 millions (3% du stock) de m² de plus chaque année… L’équation financière pour en transformer une partie en logements fonctionne de mieux en mieux car le prix des immeubles obsolètes est en train de chuter, mais se heurte à une lenteur, voire à une opposition de très nombreuses municipalités. A l’heure du ZAN, du recyclage urbain et de la lutte pour le climat c’est plus que choquant. Certains pays ont décidé d’accélérer le processus en réduisant le dispositif juridique à une autorisation de travaux. Nous avons historiquement su être les leaders de l’innovation en matière de logement, retrouvons cette dynamique en associant toutes les parties prenantes au service du logement durable pour tous : élus, règlementation, banques pour financer, investisseurs où chacun doit y trouver son intérêt.

Les banques et les assureurs pourraient-ils jouer un rôle plus important ?

Les banques prêtent moins car le crédit immobilier n’est pas un produit très rentable. Mais la dernière innovation financière dans le domaine du crédit immobilier remonte à 70 ans avec le crédit à taux fixe. Je suis frappé par le conservatisme du système bancaire dans ce domaine. Il existe pourtant une très grande variété de solutions financières. Par exemple, nous pouvons envisager que les propriétaires, qui sont généralement âgés, souscrivent un prêt avance mutation – remboursé au moment du décès – pour financer non seulement les travaux d’isolation thermique mais aussi transmettre par anticipation une fraction de leur héritage et permettre ainsi à leurs enfants ou petits-enfants d’avoir l’apport nécessaire pour acquérir leur logement. Nous parlons beaucoup de la solidarité intergénérationnelle en faveur des seniors mais l’inverse doit exister dans une société où le prix n’est plus accessible pour la majorité des générations montantes. C’est autorisé en France depuis la loi de 2006 mais les banques ne le font pas. Elles sont sans doute effrayées par les excès américains qui ont conduit aux subprimes, leur devoir de conseil sur ces montages et les possibles recours des héritiers. Mais il faut rappeler que le patrimoine immobilier des Français est de 8.000 milliards et est de plus en plus concentré, une aberration économique ! La vertu est au milieu des extrêmes et de nombreux pays proposent ce type de système en les encadrant.

Vous venez de créer une start-up, Neoproprio, qui remet au gout du jour le bail emphytéotique. A quel besoin cela répond-t-il ?

Il faut en effet de nouvelles voies pour débloquer un marché du logement devenu dysfonctionnel. Nous partons d’un constat : il est devenu presque impossible d’accéder à la propriété dans une grande ville. Ne rêvons pas, les prix du neuf comme de l’ancien ne vont pas baisser de 30%, les taux d’intérêts ne reviendront pas de sitôt à 1%, les coûts d’adaptation du logement au dérèglement climatique ne vont pas faire baisser les prix, le foncier continuera d’être rare… Les constructeurs automobiles ont su répondre à cette problématique en proposant « d’acheter en location » en proposant un coût abordable et largement choisi de manière optionnelle par l’acquéreur (apport, durée, option d’achat…) sur un bien dont la valeur résiduelle ne fait que baisser pour terminer à zéro. Neoproprio, c’est l’adaptation, via le concept d’un bail emphytéotique complété par des contrats, au logement… Un bien qui, à la différence essentielle d’une voiture, généralement s’apprécie dans le temps.

Concrètement, comment cela fonctionne-t-il ?

Nous proposons donc de libérer l’accès à la propriété, le dispositif permet de réduire d’un bon 30% le coût mensuel d’acquisition qui devient ainsi très comparable à un loyer. En acquérant son logement pour une durée de 25 ans à moitié prix et bénéficiant d’un engagement de rachat à tout moment, le néopropriétaire a ainsi la certitude de récupérer lors de la revente une part substantielle des mensualités qu’il aura payées : la différence entre le prix de rachat minimum garanti et le remboursement – anticipé – du principal restant dû du crédit immobilier qu’il aura contracté lors de l’acquisition. Une épargne – l’équivalent de trois ans de loyers s’il décide de déménager au terme de dix ans – qui peut alors servir d’apport personnel pour une autre acquisition.

Entre l’État qui subventionne et les banques qui fournissent le crédit, l’intervention d’une foncière dans l’équation permet, de manière rentable pour toutes les parties, de sortir de l’impasse actuelle ! L’immobilier peut constituer un formidable levier pour l’économie et la réduction des inégalités mais il doit être repensé de manière plus financière et moins obsessionnelle. Paradoxalement aux idées généralement reçues, c’est l’insuffisance d’innovations financières dans le secteur du logement alors que le monde s’est financiarisé qui est en partie responsable de la hausse disproportionnée des prix du logement. C’est précisément ce que nous proposons aux investisseurs institutionnels : investir dans le résidentiel de manière rentable avec un impact sociétal très puissant et noble, redonner l’accès à la propriété de leur logement à des générations entières via un partage du risque et de la rentabilité équilibré entre les deux parties.

Retraites: décrets pour la fin des régimes spéciaux… pour les nouveaux embauchés

Retraites: décrets pour la fin des régimes spéciaux… pour les nouveaux embauchés

Grâce à la clause dite du grand-père, la fin des régimes spéciaux qui vient d’être actée dans des décrets ne concernera que les nouveaux embauchés. Autant dire que les effets financiers significatifs de la réforme se feront ressentir à très long terme d’ici 25 à 30 ans.

Dimanche, la publication des décrets d’application au Journal officiel a acté la fin des régimes spéciaux pour les agents de la RATP, des industries électriques et gazières (EDF, Engie, ERDF…), des clercs de notaire et de la Banque de France. À compter du 1er septembre 2023, les nouveaux entrants seront ainsi affiliés au régime général des retraites, adopté à l’issue de plusieurs mois de conflit social. Comme le prévoit la fameuse « clause du grand-père », déjà retenue pour la réforme de la SNCF en 2018, les salariés actuels de ces branches continueront de bénéficier de leurs avantages, mais seront eux aussi concernés par le décalage progressif de deux ans de l’âge légal de départ en retraite (à partir du 1er janvier 2025) et l’accélération de la réforme Touraine de 2014.

Afrique-Sahel : La France chassée du Niger

Afrique-Sahel : La France chassée du Niger

Après le Mali, puis le Burkina Faso c’est maintenant au tour du Niger qui préfère la dictature de potentats locaux liés à la Russie que la présence de la France. La conséquence évidemment de l’ambition de quelques dictateurs locaux qui veulent se partager le fromage à la place de leurs prédécesseurs mais aussi la conséquence du travail de la Russie pour déstabiliser des pays pauvres prêts à se jeter dans n’importe quelle aventure politique et démocratique en échange du pillage de leurs ressources non seulement par la Russie mais aussi par leurs dirigeants.

Certes le pouvoir à Niamey était très faible et ne contrôlait en réalité qu’une région autour de la capitale le reste étend dans la main de clans et de terroristes. L’armée Niger n’a jamais fait preuve d’une grande efficacité contre le terrorisme et a du faire appel au renfort aussi bien de la France que les États-Unis.

La France est sans doute coupable de n’avoir pas prévu la catastroph,e preuve d’une nouvelle faillite de son corps diplomatique mais aussi de son armée échantillionnaire. Un nouvel échec aussi de la politique internationale de Macron

Cette dictature va encore détériorer un peu plus les conditions sociales d’un pays particulièrement pauvre et inégalitaire. Le combat contre le néo colonialisme est évidemment un prétexte quand on prétend sauver la démocratie avec l’appui des Russes et de Wagner.

Si les putschistes de Niamey suivent leurs voisins, ils pourraient vite demander à la France de quitter les lieux. D’ailleurs, dès jeudi 27 juillet, ces militaires ont accusé la France d’avoir enfreint la fermeture des frontières en faisant atterrir un avion militaire à l’aéroport international de Niamey.

À court et moyen terme, la France pourrait donc totalement disparaître du paysage au Sahel, signant ainsi la fin de ce qu’on a appelé la Françafrique dans cette partie du continent. Il faut dire que les solutions de repli pour l’armée française sont peu nombreuses.

« Il n’y a aucune solution de repli dans la région, souligne le journaliste spécialiste de l’Afrique, Antoine Glaser. Cela veut dire qu’il y aura sans doute une partie des militaires français, entre 1 500 et 2 000 effectifs, qui rentreront en France. Je les imagine mal s’installer au Tchad, alors qu’il va y avoir des élections extrêmement incertaines à N’Djamena, avec le maintien de la dynastie des Déby au pouvoir. Petit à petit, c’est une période historique pour la France qui se termine, une période post-coloniale de présence militaire. De la Mauritanie au Soudan, les djihadistes ont réussi à faire fuir l’ensemble des Occidentaux. »

D’ailleurs, avant ce coup de force, la tendance était déjà à la diminution du nombre de militaires français au Sahel et dans cette partie de l’Afrique. C’était le souhait d’Emmanuel Macron de retirer des troupes du Gabon, du Sénégal ou encore de la Côte d’Ivoire. Les récents événements qui viennent de se dérouler au Niger pourraient encore accélérer cette tendance.

Prix: Toujours à un très haut niveau dans l’alimentaire

Prix: Toujours à un très haut niveau dans l’alimentaire

Après être repassée en juin sous la barre symbolique des 5% pour la première fois depuis avril 2022, l’inflation a ralenti de nouveau en juillet, s’établissant à 4,3%, selon une première estimation de l’Insee. Par contre dans l’alimentaire les prix demeurent à un très haut niveau et explique en grande partie le tassement de la consommation.

Les prix alimentaires se tassent À un très haut niveau pour le quatrième mois consécutif, aussi bien du côté des produits frais (+10,4% sur un an après +11,2%) que des autres produits alimentaires (+13% après +14,1%). Les produits manufacturés ont également renchéri moins rapidement qu’en juin, notamment grâce aux soldes d’été. Leur coût a progressé de 3,4% sur un an contre 4,2% le mois précédent.

À l’inverse, les prix des services accélèrent légèrement (+3,1% sur un an après +3%) en cette période de vacances scolaires, tandis que ceux du tabac restent supérieurs de 9,8% à ceux pratiqués en juillet 2022, un pourcentage identique à celui de juin. «Sur un mois, les prix à la consommation seraient stables en juillet 2023, après +0,2% en juin», explique l’Insee.

De leur côté, la Banque de France comme l’Insee s’attendent à un ralentissement progressif de l’inflation d’ici la fin de l’année. Celle-ci atteindrait «4,4% sur un an en décembre».

Environnement-Le mythe du lithium « dit vert »

Environnement-Le mythe du lithium « dit vert »

L’extraction de lithium : une technique gourmande en énergie et en eau, Il est pourtant présenté comme la ressource verte par excellence puisque indispensable actuellement dans les batteries.( extrait dun papier de la Tribune)


« Il faut arrêter avec le mythe de la mine propre ! Tout ça c’est de la communication et du flan. On ne sait pas extraire de la matière du sous-sol de façon propre car, une mine, ça implique toujours à côté une grosse usine chimique de transformation, ce qui entraîne une exploitation, et à terme une pollution, de l’eau et des quantités importantes de déchets qu’on ne sait pas gérer », s’est insurgé Antoine Gatet, vice-président de France nature environnement (FNE).

Actuellement, bien que des alternatives apparaissent, le lithium est obtenu uniquement dans des mines de roche ou par évaporation de saumure. Extraire le lithium des roches est la technique utilisée, notamment en Australie, premier producteur au monde, et en Chine. Pour cela, il est nécessaire dans un premier temps de les broyer. De l’eau est ensuite ajoutée pour former une pâte qui sera placée dans un réservoir où de l’air insufflé permet de séparer le lithium de la roche.

Après filtration, la poudre de lithium obtenue est encore raffinée. Elle est ainsi chauffée à une température pouvant atteindre jusqu’à 1.000 degrés. Des produits chimiques et de l’eau sont ensuite ajoutés avant filtrage, peut-on lire dans un article de 2020 de la revue spécialisée Minerals Engineering.

Le processus, qui prend entre un et deux mois, est coûteux du fait de sa forte consommation énergétique. En outre, l’utilisation d’eau et de produits chimiques la rend peu respectueuse de l’environnement.

Dans le « triangle du lithium », constitué par les déserts de sel d’Argentine, de Bolivie et du Chili qui abritent les plus grands gisements de lithium identifiés au monde, le métal se trouve dans la saumure, un mélange d’eau et de sels.

Pour l’extraire, il faut pomper la saumure des profondeurs puis la placer dans des bassins géants afin que l’eau s’évapore. Une fois les sels solidifiés, ils vont tomber au fond des piscines après « 12, 14 ou 16 mois » en fonction des conditions climatiques, explique à l’AFP Corrado Tore, hydrogéologue de l’entreprise chilienne de lithium SQM.

La solution aqueuse obtenue est ensuite transférée vers une autre usine, d’où sortira, après filtration et ajout de produits chimiques, du carbonate de lithium et, dans certains cas, de l’hydroxyde. Bien que moins onéreuse, cette méthode d’extraction est également lente et surtout consommatrice de grandes quantités d’eau.

Des alternatives à l’extraction dans des mines ou par évaporation de saumure apparaissent néanmoins. Connues sous le nom d’ « extraction directe », ces techniques, en cours de développement, pourraient accélérer la production de lithium et réduire son empreinte environnementale.

Au Chili, SQM (une des deux entreprises autorisées à exploiter le désert d’Atacama d’où sont extraits 26% de la production mondiale) dit ainsi puiser en 2022 près de 400.000 litres d’eau par heure pour les besoins de son usine. Une inspection sur son site en 2013 avait révélé qu’un tiers des caroubiers, arbre rustique en raison de ses racines profondes, étaient morts, à cause du manque d’eau, a révélé ensuite une étude.

Endettement : la pieuvre chinoise dans les pays pauvres

Endettement : la pieuvre chinoise dans les pays pauvres

Au cours des deux dernières années, une nouvelle vague de défauts souverains a vu le jour dans les économies émergentes et en développement (Argentine, Biélorussie, Équateur, Ghana, Liban, Sri Lanka, Suriname, Ukraine, Zambie). Avec 25 % des économies émergentes et 60 % des économies en développement surendettées ou présentant un risque élevé de surendettement pour l’année 2022, le risque d’une série de défauts dans les EMDE reste élevé.

par Florian Morvillier
Économiste, CEPII

Erica Perego
Économiste, CEPII dans The Conversation

Le resserrement de la politique monétaire américaine, la hausse des primes de risque sur les dettes souveraines, la réduction des perspectives de croissance mondiale, les tensions géopolitiques inhérentes à la guerre en Ukraine et un niveau d’endettement public élevé constituent autant de vulnérabilités augmentant le risque d’épisodes de tensions sur les dettes souveraines des EMDE.

L’émergence de la Chine comme créancier public de grande envergure constitue une vulnérabilité supplémentaire pour les EMDE. Depuis 2015, la Chine est en effet devenue le principal créancier public des économies émergentes et en développement.

Les prêts de la Chine s’opèrent par l’intermédiaire de différents créanciers, situés directement sous la supervision du conseil d’État chinois, dont les plus importants sont deux banques publiques : la Banque de développement de Chine et la Banque d’export-import de Chine. Ces deux banques ont, entre 2000 et 2017, réalisé à elles seules plus de 70 % des prêts transfrontaliers directs réalisés par la Chine à destination des EMDE dont plus de 90 % à destination d’États souverains ou d’entreprises d’État.

Alors qu’en 2000, la dette publique extérieure des EMDE détenue par les créanciers publics chinois s’élevait à moins d’un milliard de dollars, en 2017 c’est 355 milliards de dollars que les créanciers chinois détenaient.

La politique de gestion des crises de la dette souveraine menée par la Chine dans les EMDE se fonde sur deux stratégies. La première consiste à restructurer la dette de ses débiteurs en la rééchelonnant s’ils sont proches du défaut ou en situation de défaut, tandis que la seconde repose sur l’octroi de « prêts de sauvetage » aux pays débiteurs en situation de grandes difficultés financières. Pour les EMDE, le fort endettement vis-à-vis des créanciers chinois les rend d’autant plus vulnérables que ces deux stratégies n’ont pas pour objectif de réduire le fardeau de leurs dettes.

En effet, les créanciers publics chinois ont, sur la période 2000-2019, restructuré la dette publique extérieure de leurs débiteurs en recourant majoritairement, dans 92 % des cas, au rééchelonnement par extension de la maturité de la dette et/ou suspension temporaire des paiements (graphique 2).

Une politique similaire à celle suivie par le Club de Paris (groupe informel composé de 22 pays créanciers) sur la période 1970-1999 quand la quasi-intégralité des allègements de dette consistait en un rééchelonnement ayant pour objectif de garantir la valeur faciale des créances détenues plutôt que restaurer la soutenabilité de la dette publique de ses débiteurs.

Ensuite, au cours des années 2000, le Club de Paris, ayant la volonté de restaurer la soutenabilité de ses débiteurs, a favorisé les rééchelonnements accompagnés d’une réduction de la valeur faciale de la dette (« haircut »), dans environ 70 % des restructurations. Une telle stratégie est plus favorable pour les économies en situation de défaut car, dans les années qui suivent, cette politique se traduit par une croissance économique plus élevée, une amélioration de la notation de crédit et une réduction de la pauvreté et des inégalités, contrairement à une politique se fondant uniquement sur un rééchelonnement qui ne réduit pas le fardeau de la dette.

En revanche, pour les EMDE fortement endettées vis-à-vis de l’empire du Milieu et qui font face à des épisodes de « stress » sur leur dette, la Chine leur vient en aide en leur fournissant des « prêts de secours » afin d’éviter un défaut de paiement imminent. Du fait de leurs très courtes maturités, ces prêts sont très fréquemment réitérés ce qui se solde par un allongement de la dette.

Ces prêts sont également octroyés à des taux d’intérêt considérablement élevés par rapport à ceux pratiqués par les créanciers multilatéraux comme le Fonds monétaire international (FMI) ou la Banque mondiale : en moyenne 5 %, un taux presque deux fois plus élevés que celui proposé par le FMI, alourdissant ainsi considérablement le fardeau des dettes. Ces renflouements répétés rappellent les pratiques de « prêts en série » du FMI au cours des dernières décennies et, plus généralement, les restructurations en série et les crédits-relais accordés par les créanciers privés pendant la crise de la dette des années 1980.

La stratégie consistant à procéder à des rééchelonnements de dette concerne principalement les économies en développement, tandis que la Chine recourt à l’octroi de prêts de sauvetage surtout dans les économies émergentes. Cette différence d’approche peut s’expliquer, en partie, par le niveau d’exposition différent des créanciers chinois aux emprunteurs souverains dans les deux groupes de pays : seuls 20 % des créances chinoises concernent les pays en développement (donc 80 % pour les pays émergents), ce qui peut expliquer que la Chine recourt pour eux à des rééchelonnements car un défaut de leur part n’a qu’un impact limité sur les bilans des créanciers chinois contrairement à un défaut des économies émergentes.

Au niveau international et face à l’incapacité des EMDE à servir leurs dettes à la suite de la crise sanitaire, une initiative de suspension du service de la dette (DSSI, pour debt service suspension initiative en anglais) avait vu le jour le 15 avril 2020, en pleine pandémie. Celle-ci a permis aux 73 pays éligibles, qui le souhaitaient, de suspendre temporairement (jusqu’à fin 2021) les remboursements d’intérêts et de principal sur les prêts bilatéraux du G20.

À la recherche de solutions plus pérennes, le G20 et les 22 membres du Club de Paris ont approuvé en novembre 2020 un nouveau « Cadre commun pour le traitement de la dette au-delà de la DSSI » pour permettre une remise permanente de dette aux pays éligibles. Ce nouveau cadre suppose une adhésion au principe d’égal traitement des créanciers formalisé par le Club de Paris.

Les EMDE pourraient donc être rassurés par la volonté de jure de la Chine de se coordonner avec les autres créanciers mais, de facto, elle a jusqu’il y a peu privilégié une approche unilatérale dans ses restructurations, en ne prenant pas part aux négociations multilatérales organisées par le Club de Paris. De plus, une grande partie des contrats signés avec les créanciers publics chinois contiennent une clause « No Paris Club » visant à garder leurs dettes hors des restructurations collectives pour obtenir un remboursement préférentiel par rapport aux autres créanciers.

Le durcissement toujours en cours de la politique monétaire dans les pays avancés et les mauvaises perspectives de croissance pour l’économie mondiale font craindre de nouveaux épisodes de « stress » et défauts des EMDE sur leur dette extérieure. La situation pourrait être plus délicate encore dans ces pays si la Chine décidait de poursuivre sa politique de gestion des crises de la dette.

En donnant son accord de principe sur « des pertes » sur ses créances lors de la restructuration de la dette souveraine du Ghana le 17 mai 2023, la Chine a fait un premier pas dans la bonne direction. Mais lors de la décision finale sur la restructuration de la dette souveraine de la Zambie, le 23 juin 2023, après presque trois ans de négociations, elle a à nouveau opté pour sa stratégie antérieure : rééchelonnement avec une période de grâce de 3 ans sur les paiements d’intérêt et extension de la maturité de la dette. Le début d’une nouvelle stratégie, que l’accord de principe pour le Ghana pouvait laisser espérer, reste encore à concrétiser.

Sondage popularité: Borne à 36%

Sondage popularité: Borne à 36%


Très légère remontée de la popularité de la majorité mais à un très bas niveau.

La confiance envers Emmanuel Macron (+2 pts) et Elisabeth Borne (+1 pt) progresse légèrement en juillet par rapport à juin, selon un sondage Toluna – Harris Interactive pour LCI publié vendredi 28 juillet. En réalité pendant la période des vacances traditionnellement les Français se montrent un peu plus bienveillant vis-à-vis du pouvoir

Environ 42% des Français interrogés dans l’enquête disent ainsi faire confiance au chef de l’Etat, qui était tombé à 39% au printemps durant la crise des retraites, soit le niveau le plus bas de son second quinquennat.

M. Macron fait logiquement le plein auprès de ses propres sympathisants (87%). Il engrange aussi à droite, chez les électeurs LR (56%, +3 pts), au lendemain d’émeutes urbaines durant lesquelles il a martelé la nécessité de garantir «l’ordre, l’ordre, l’ordre».

Récemment confirmée à Matignon, sa première ministre Elisabeth Borne obtient un point de confiance supplémentaire, à 36%, avec également une forte progresssion à droite (55%, +11 pts).

Sondage réalisé par Internet du 25 au 27 juillet auprès d’un échantillon de 1.043 personnes représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus (méthode des quotas). Marge d’erreur comprise entre 1,4 et 3,1 points de pourcentage.

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