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Archive mensuelle de septembre 2016

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Sapin devra rembourser l’indemnité qu’il s’était accordé

Sapin devra rembourser l’indemnité qu’il s’était accordé

Le tribunal administratif de Limoges a enjoint la commune d’Argenton-sur-Creuse (Indre) de réclamer les 80.000 à 100.000 euros touchés par l’ensemble de l’ancienne équipe municipale dirigée par le ministre de l’Économie et des Finances. Durant son mandat entre 2009 et 2012, Michel Sapin a bénéficié d’une majoration de 25% de l’indemnité municipale qui était attribuée à tous les élus. Cette hausse s’appuyait sur des dispositions prévues au titre des villes dites « touristiques ». Seulement, l’opposition a découvert en 2014 que ce statut n’avait pas été confirmé par un arrêté préfectoral pour Argenton-sur-Creuse. Michel Sapin, tout en reconnaissant avoir commis « une erreur purement administrative et involontaire » se défend toutefois d’avoir vidé les caisses de la municipalité : « Les décisions prises à l’époque (…) fixaient le montant des indemnités dues aux élus à un niveau inférieur à celui qu’autorisaient alors les textes et ainsi aucun préjudice réel n’a été subi par la commune d’Argenton-sur-Creuse ». Le ministre ajoute par ailleurs que la décision du tribunal administratif ne le cite pas expressément et ne le condamne pas directement « à rembourser quelque somme que ce soit ». Le nouveau maire de la commune de 5.300 habitants, Vincent Millan, après avoir reconnu une erreur, avait fait adopter par la majorité municipale une délibération renonçant au recouvrement de ces sommes indues. Mais c’est cette délibération que l’opposition, par son chef de file Ludovic Livernette, avait attaquée devant le tribunal de Limoges. Ainsi, les juges ont prononcé l’annulation pure et simple de cette délibération. Il appartient désormais « à la commune d’Argenton, et à elle seule, d’apprécier s’il convient, comme elle en a le droit, de faire appel de cette décision », a souligné Michel Sapin, assurant que les élus de l’époque, dont lui-même, respecteraient « scrupuleusement les décisions de la justice administrative ».

Japon: chute de l’économie

Japon: chute de l’économie

 

Signe du tassement, les prix à la consommation ont reculé en août au Japon pour le sixième mois consécutif, a annoncé vendredi le gouvernement, une semaine après l’adoption d’une nouvelle stratégie par la banque centrale pour terrasser une déflation persistante.  Hors ceux des produits périssables, les prix ont diminué de 0,5% comparés à leur niveau un an plus tôt, selon des statistiques du ministère des Affaires intérieures.   Parallèlement La consommation des ménages japonais a accusé un fort recul en août au Japon (-4,6% sur un an) dans une troisième économie mondiale peu dynamique, malgré le lancement il y a plus de trois de la stratégie de relance « abenomics » du Premier ministre Shinzo Abe.  Il s’agit du sixième repli mensuel d’affilée, selon les statistiques publiées vendredi par le ministère des Affaires intérieures. Les analystes interrogés par l’agence Bloomberg News ne s’attendaient pas à une baisse aussi prononcée (-2,1% anticipés).

Le ralliement de Mariton à Juppé : un boulet

 

 

 

 

Pour continuer d’exister en politique,  l’inénarrable Hervé s’est  rallié à Juppé. Pas forcement un vrai renforcement pour le maire de Bordeaux, plutôt un boulet car Hervé est célèbre pour ses maritonades  qu’il délivre surtout l’été dans tous les médias quand les grands leaders politiques sont en vacances. Hervé,  c’est un peu le professeur nimbus ou le professeur tournesol, il a toujours trouvé le fil miracle à couper le beurre ou la manière d’enfoncer les portes ouvertes. Une manière par ailleurs très réactionnaire. Du coup pour récompenser ce ralliement Juppé a bien été contraint de lui accorder quelques minutes de discours lors du meeting de Lyon. Discours reçus par des sifflets. Et pour cause idéologiquement Hervé Mariton est plus proche de Fillon que de Juppé. Du coup Hervé ressort la vieille dialectique de celui qui change de camp. «Mon choix est compris, partagé et soutenu avec la volonté d’être actifs pendant la campagne. Même s’il y a encore un travail d’explication à mener», confie Hervé Mariton.  «Je regarde très attentivement tout ce qui se dit et j’adresse moi-même une réponse à ceux qui m’ont soutenu et qui doutent», détaille l’élu. «Des gens très à droite comprennent très bien mon choix», se rassure Hervé Mariton. Qui ajoute: «Moi même je n’ai jamais perçu Juppé comme un dangereux homme de gauche». L’ancien ministre a également pris le soin de téléphoner à des cadres régionaux de la Manif pour tous pour s’expliquer avec eux. Il peut mettre avant le souhait d’Alain Juppé de confier à l’ex-candidat une mission sur la GPA. Hervé Mariton devra faire des propositions à l’ex-premier ministre sur la manière la plus efficace de l’interdire en France.  «Je pense que notre relation est respectueuse et confiante. Et ce de manière réciproque», estime Mariton qui pense pouvoir orienter certaines décisions de son nouvel ami. Dans tous les cas, il prévient: «Je souhaite être très actif pendant la campagne». On se régale par avance des futures maritonades. Le pire pour Juppé ( s’il est élu)  c’est qu’il faudra sans doute créer un secrétariat d’État inutile pour le nouveau héros de Tintin.

 

Croissance : la Fed pourrait agir…… un jour…..

Croissance : la Fed pourrait agir…… un jour…..

Preuve de l’impuissance dans laquelle se trouve les banques centrales cette déclaration de la présidente de la FED qui acte la baisse de croissance tant au plan international qu’au États-Unis et qui déclare : » qu’il pourrait être utile d’agir ». Quand ? comment ? on ne sait pas.  La Réserve fédérale pourrait soutenir la croissance en cas de récession future si elle pouvait acheter des actions et des obligations d’entreprises, a déclaré jeudi sa présidente Janet Yellen. S’exprimant par vidéo lors d’une conférence bancaire à Kansas City, elle a souligné que la question n’était pas urgente. Les programmes d’assouplissement quantitatif de la Fed ne permettent actuellement que l’achat d’actifs sûrs, notamment des obligations souveraines de long terme, ce qui pourrait s’avérer insuffisant en cas de récession dure, a dit Janet Yellen. « Il pourrait être utile de pouvoir intervenir directement sur des actifs où les cours ont un lien plus étroit avec les décisions d’investissement », a-t-elle dit, évoquant également la possibilité d’un relèvement de l’objectif d’inflation qui est actuellement de 2%. Elle n’a rien dit en revanche de la possibilité d’une nouvelle hausse de taux avant la fin de l’année et ne s’est pas non plus exprimée sur les perspectives économiques aux Etats-Unis.

(Avec Reuters)

Accord climat : déjà obsolète

Accord climat : déjà obsolète

Selon une étude scientifique, en l’état actuel des choses, les projets des Etats pour réduire les émissions de GES sont nettement trop timorés pour atteindre les objectifs fixés dans l’accord de Paris signé lors de la COP21 en décembre dernier. L’accord de Paris assigne l’objectif de limiter la hausse des températures moyennes mondiales « bien en dessous » de 2° Celsius au-delà du niveau de l’ère préindustrielle, et de se rapprocher de l’objectif de 1,5°. « Nous avons vraiment un problème », a dit à Reuters Robert Watson, scientifique américano-britannique qui compte parmi les sept auteurs de l’étude. « Si les Etats veulent vraiment chercher à ne pas dépasser la barre des 2°, ils doivent doubler, voire tripler leurs efforts par rapport aux engagements pris à Paris », estime-t-il.Selon l’étude menée par Watson et les autres scientifiques, la barre des 2° « pourrait être atteinte d’ici 2050, même si les objectifs de Paris sont pleinement mis en oeuvre ».

(Avec Reuters)

Alstom Belfort : Valls se plante

 

Alstom  Belfort : Valls se plante

 

En gros , Valls et son ministre de l’industrie considèret que c’est à Alstom de faire les investissements nécessaires pour sauver la filière et aussi de définir une stratégie industrielle pour le ferroviaire. Une sorte d’inversion des responsabilités en effet on voit mal comment on pourrait relancer l’industrie ferroviaire sans l’articulation d’une politique des transports avec la politique industrielle.or la définition d’une politique des transports incombe aux pouvoirs publics. Elle passe notamment une approche multimodale de la mobilité des biens comme des personnes, une modernisation notamment des opérateurs en particulier de la SNCF (avec aussi un apurement de sa dette énorme), une compétitivité plus grande du train aujourd’hui trop cher qui perd des parts de marché et n’a pas besoin de machine ou de rame supplémentaire par rapport à celles déjà commandées. Du coup, Alstom a de nombreux trous dans son carnet de commandes. Manuel Valls se décharge de sa responsabilité sur le constructeur ferroviaire et a pressé jeudi Alstom de faire « les investissements nécessaires », alors qu’une solution tarde à se dégager des négociations entre le gouvernement et la direction du groupe pour sauver son site de Belfort. Le Premier ministre a déclaré au Sénat que le gouvernement présenterait ses propositions « dans les prochains jours », alors que c’était initialement prévu avant la fin de ce mois, signe que les discussions sont difficiles. L’enjeu de ces négociations menées par le secrétaire d’Etat à l’Industrie, Christophe Sirugue, dépasse largement le sort du site de Belfort et des quelque 400 emplois qui y sont menacés.»C’est une grande partie de l’avenir ferroviaire de notre pays qui est en jeu », a souligné Manuel Valls. « Nous faisons tout pour sauver cette entreprise en agissant sur la commande publique et (…) en engageant également Alstom à faire les investissements nécessaires », a-t-il ajouté. La direction d’Alstom a annoncé le 7 septembre son intention de transférer en Alsace son usine de Belfort, spécialisée dans la production de motrices, faute de commandes suffisantes. A sept mois de l’élection présidentielle, le gouvernement veut éviter que cela ne devienne un nouveau Florange, où la fermeture de hauts-fourneaux est jugée par une partie de la gauche comme un symbole de l’impuissance du pouvoir socialiste.

(Avec Reuters)

Les Français champions du monde du pessimisme

Les Français champions du monde du pessimisme

 

Selon une  étude mondiale réalisée par le Pew Research Center des Etats-Unis, les Français sont les plus pessimistes quand il s’agit de savoir si la génération des enfants vivra mieux que celle des parents. Il n’y a que 14% des Français à être optimistes sur ce point, record mondial, juste devant les Italiens (15%), et pas loin des Japonais (18%). A l’opposé, c’est évidemment dans les pays émergents, tirés par des croissances fortes ces dernières années et une logique de « rattrapage » par rapport aux pays industrialisés, que l’on trouve les plus forts taux d’optimisme :

  • 91% chez les Vietnamiens,
  • 88% chez les Chinois malgré le ralentissement de la croissance et quelques autres soucis,
  • et même 84% chez les Nigérians pourtant en proie aux horreurs des djihadistes de Boko Haram.

Le différentiel entre la France et ses partenaires est spectaculaire : 21 points de pessimisme en plus par rapport au taux médian de ce groupe de pays, près de 30 points de plus par rapport à l’Allemagne, et 20 par rapport à l’Italie. Chez les jeunes français de moins de 25 ans, le pessimisme est moins important mais cependant en tête du palmarès européen. Ce que démontre le baromètre d’opinion de la Drees. 44% des moins de 25 ans estiment que leur situation est moins bonne que celles de leurs parents au même âge. Un taux assez élevé mais qui reste plus faible que celui des 25-49 ans. Pour cette tranche d’âge, le sentiment de « déclassement intergénérationnel » est en effet partagé par plus de la moitié des personnes. Et comment les jeunes adultes Français perçoivent-ils leur avenir? Les moins de 30 ans se déclarent à 66% optimistes pour l’avenir selon le baromètre d’opinion de la Drees. C’est plus que les 30 à 59 ans qui, eux, ne sont que 52% à se déclarer optimistes. Mais cette perception de l’avenir diffère chez les jeunes selon le niveau de formation: les élèves ou étudiants, ainsi que les jeunes en emploi possédant un diplôme du supérieur se montrent plus optimistes sur leur avenir que les moins diplômés ou que les jeunes au chômage. Reste que si les jeunes Français sont plus optimistes que leurs aînés, les 18-29 ans français sont les moins optimistes en Europe.

 

L’état de la France : un pays en ruine morale, sociale, économique et démocratique

 L’état de la France : un pays en ruine morale, sociale,  économique et démocratique

 

 

 

 

Si l’on entend par ruine  un processus d’effondrement conduisant à l’appauvrissement général alors le pays est bien en ruine. Tant que les politique n’auront pas accepté de faire ce constat rien ne pourra évoluer et la France  ne pourra que s’enfoncer d’année en année. D’abord une ruine morale car les Français sont les plus pessimistes du monde, il ne croit pas dans le redressement économique encore moins dans la capacité des organisations politiques à opérer les réformes structurelles pour régler la question fondamentale de la croissance et du chômage. En ruine sociale également compte de tenu de l’ampleur réelle du nombre de chômeurs réels, environ 8 millions. De ce fait,  le coût de la protection sociale écrase salaire et compétitivité. Une protection sociale largement hypothéquée aussi par les retraites. Pour faire court la France compte trop d’inactifs,  ce qui plombe les comptes sociaux. En matière d’activité,  la croissance est en moyenne insignifiante depuis 2008. En clair cela signifie que la France crée très peu de richesses nouvelles alors qu’heureusement sa démographie progresse. Enfin sur le plan financier le pays est proche de la faillite. Les déficits s’ajoutent aux déficits et la dette devient insupportable. Une dette de plus de 2000 milliards qui représentent environ 30 000 € par habitant. Une dette supérieure à celle des grecs et qui ne pourra jamais être remboursée (sauf en monnaie de singe).  Il y a enfin l’état de la démocratie : déplorable. Une démocratie formelle. En cause évidemment l’appropriation de la politique par une caste d’apparatchiks de l’extrême gauche à l’extrême droite. Des responsables là depuis 10 ans, 20, 30 ans, plus encore, surtout là pour en vivre et qui ont perdu tout sens de réalités socioéconomiques et de l’intérêt général. De ce point de vue,  la démocratie est réellement mise en danger par les professionnels de la politique. Ce que confirme une  enquête menée par l’Observatoire de la démocratie de la fondation Jean Jaurès.  Certes  les français restent attachés à la démocratie et à ses valeurs – 91 % déclarent que la démocratie est importante pour eux – seuls 36 % estiment qu’elle fonctionne bien. Pire, 72 % des personnes interrogées estiment que la démocratie est en danger, notamment à cause de l’extrémisme politique et du « divorce croissant entre les citoyens et leurs représentants », indique l’Observatoire. Ce n’est dans ce cadre pas surprenant de voir que seuls 52 % des électeurs déclarent voter à toutes les élections. Et malheureusement, ce sont les jeunes  qui votent le moins : 30 % des 18-24 ans  et seuls 27 % des 25-34 ans sont des électeurs assidus ! La démocratie française est à l’âge du néandertalien. On glisse un bout de papier dans l’urne et les élus font ensuite ce qu’ils veulent ou peuvent ; Et ils ne peuvent et ne veulent pas grand chose ; Comme la plupart sont paresseux et incompétents on additionne les projets les plus contradictoires des technocrates. Bilan une dérive des coûts de fonctionnement et d’investissement. Avec en plus une bureaucratie de type soviétique  avec les procédures en plus. Qui aura le courage de dire aussi que la France ne travaille pas assez, qu’il y a trop d’inactifs, trop de faux chômeurs, que les salariés ne travaillent pas assez (on travaille moitie moins de temps qu’il y a 60 ans en prenant en compte  les durées effectives et non théoriques!). Le pire c’est que la culture loisir a pris le pas sur la valeur travail (notamment depuis les 35 heures). Le pays est à la dérive depuis une quarantaine d’années sur tous les plans. La responsabilité en incombe aux responsables économiques (la caste des ingénieurs des mines qui a liquidé l’industrie), politiques (les partis et leurs apparatchiks) et sociaux (les organisations corpos et gauchistes) mais aussi aux français qui choisissent des responsables qui leur ressemblent. La France ou les partis ont toujours écarté les responsables qui conditionnaient le redressement à l’effort des Français : Barre, Rocard,  Delors. Sans parler de De Gaulle viré comme un malpropre.  On a préféré ceux qui racontaient des histoires à dormir debout (Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande). Oui, la France est en ruine économique et sociale et le plus grave c’est leur désespérance totale. Alors qui, pour ce constat  public de l’état du pays ? Celui (celle ou ceux) qui témoignera d’assez de  lucidité et courage auront des aura des chances de retrouver du crédit auprès de l’opinion. Des potentialités énormes existent évidemment   évidemment mais reste à les mettre en mouvement mais pas sur du sable,  mais sur les  bases solide de nos réalités.

 

2017 : Hollande va renoncer

2017 : Hollande va renoncer

 

  • C’est l’avis de 80 % des Français d’après un sondage Odoxa pour franceinfo révélé vendredi 30 septembre. En cause le fait que 88 % ne croient plus du tout à l’inversion de la courbe du chômage. Pire encore pour François Hollande : parmi les 992 personnes sondées, une large majorité des sympathisants de gauche ne souhaite pas voir le président de la République se représenter (64%) et ne croit pas en l’inversion de la courbe du chômage (74%) dans les six mois à venir. La défiance envers le président de la République semble à son paroxysme… mais elle ne semble toutefois pas profiter aux autres prétendants. D’après notre sondage Odoxa, aux yeux d’une majorité de Français, seuls Alain Juppé et Emmanuel Macron feraient mieux que François Hollande en matière de lutte contre le chômage, tandis que Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Arnaud Montebourg, François Bayrou et Nicolas Sarkozy feraient « moins

(France info)

Les frondeurs menacent : la France a peur !

 

Les frondeurs menacent Hollande et la France tremble. La gauche de la gauche pourrait bien dire non au budget en même temps renverser le gouvernement voire le président de la république pour instaurer en France un régime bolchevique. Ces frondeurs sont en effet dangereux ;  ils ont déjà menacé une quinzaine de fois, autant de fois en tout cas qu’ils se sont couchés.  Bref  de vrais  révolutionnaires conduits par un énarque et un ancien de Sciences-po député en Touraine. A Ballan-Miré  plus exactement une vraie terre de révolutionnaires, enfin presque. Après avoir échoué ailleurs, Laurent Baumel a été parachuté dans cette région  de Touraine qui ne compte guère de gauchistes. Mais peu importe comme disait Mitterrand l’essentiel est d’obtenir une légitimité démocratique ensuite on décide ce qu’on veut. On dit aussi surtout ce qu’on veut ou ce qu’on peut. Beaucoup d’idioties, de propos de bistrot et de déclarations populistes finalement assez proches de l’extrême droite. Les  sophistes gauchos on a choisi comme chef de la révolution  Montebourg, le marchand de cravates tricolores. Avec de tels révolutionnaires le bourgeois n’a pas lieu de se sentir menacé,  pas plus d’ailleurs que le prolo assuré de demeurer dans sa condition sociale avec les propositions fantaisistes des frondeurs. Christian Paul, leur chef de file, a donc  jugé le projet gouvernemental «dangereux». «C’est un budget en roue libre», a-t-il tranché. En 2014, les frondeurs s’étaient abtenus lors du vote du projet de loi de finances. Le chef de file des «frondeurs» PS à l’Assemblée nationale Christian Paul a déclaré mercredi qu’il ne voyait «pas comment» il pourrait voter le projet de budget 2017, Laurent Baumel estimant également que les frondeurs ne devraient «a priori» pas l’adopter. Le projet de loi de finances présenté mercredi par Bercy «est dangereux parce qu’il manque d’ambition» et «je ne vois pas comment je pourrais le voter», a déclaré Christian Paul dans les couloirs de l’Assemblée. Ce projet «n’est d’ailleurs ni de droite ni de gauche, c’est un budget de gestion», a poursuivi le député PS de la Nièvre. «On aurait aimé qu’il y ait une petite étincelle dans ce budget, moi je ne la vois pas. C’est un budget en roue libre», selon ce membre du collectif «À gauche pour gagner».  «Je n’ai jamais pensé que des baisses d’impôt de dernière minute remplaçaient une vraie réforme de justice fiscale, donc je ne vais pas changer de point de vue», a-t-il ajouté, tout en soulignant que «ça ne veut pas dire qu’il n’y a rien dans ce budget» comprenant «ici ou là des mesures qui sont acceptables», comme le prélèvement à la source. S’il a concédé qu’il préférait cet ultime projet de budget aux précédents, Laurent Baumel, socialiste contestataire soutenant aujourd’hui le candidat à la primaire de la gauche Arnaud Montebourg, a souligné avoir «une lecture globale du quinquennat». «Je me suis abstenu sur les deux précédents budgets. J’ai comme l’intuition que, les mêmes causes produisant les mêmes effets, on devrait a priori ne pas voter ce budget-là», a glissé ce député d’Indre-et-Loire. Au plus fort de la fronde, 39 députés socialistes s’étaient abstenus en octobre 2014 sur le volet recettes du projet de loi de finances. 39 députés qui pourraient bien monter leur grand  courage en démissionnant de l’assemblée…en fin de mandat.

 

Primaire 2017 : « Lemaire se vendra au plus offrant »

Primaire 2017 : « Lemaire se vendra au plus offrant »

 

Ça commence à cogner très fort entre les candidats à la primaire. Juppé règle son compte à Bruno Lemaire. Ce dernier avait considéré Juppé comme un responsable froid. Juppé estime à son tour que Bruno Lemaire est plutôt du genre congelé sans doute aussi charismatique qu’une limande. Mais si le jeune  âge de Lemaire n’est pas contesté, le maire de Bordeaux considère que Lemaire est un jeune vieux. Dernière attaque et non des moindres l’opportunisme de Bruno Lemaire. Il se vendra au plus plus offrant considère l’entourage de Juppé qui prévoit un rapprochement entre Sarkozy et Lemaire. Âge de Bruno Lemaire est incontestable Alain Juppé ne goûte pas au renouveau proposé par Bruno Le Maire. Dans le documentaire que consacre Franz-Olivier Giesbert au maire de Bordeaux (diffusé lundi 3 octobre sur France 3), on apprend que l’ancien premier ministre tance sévèrement le député de l’Eure. «Le Maire, il n’est pas moderne contrairement à ce qu’il essaye de faire croire», dit-il selon L’Opinion qui a pu regarder le film en avant-première. Bruno Le Maire, ajoute Alain Juppé, «c’est une façon assez classique et superficielle de voir les choses».

Le favori des sondages, dont la réputation d’homme froid n’est plus à faire, renvoie l’adjectif à son rival. «On dit que je suis froid. Je crois qu’il l’est vraiment, lui. Une espèce d’ambition froide», lance Alain Juppé. Il refuse de mettre Bruno Le Maire au même niveau que les autres principaux candidats à la primaire de la droite et du centre où s’affrontent un ex-président de la République et deux ex-premier ministre. L’expérience? «Lui en a un peu moins quand même. Cela se sent d’ailleurs souvent dans ses prises de position.»

Début septembre, Alain Juppé avait déjà fustigé la proposition du député de l’Eure de supprimer l’ENA. «D’abord, il ne faut pas expliquer qu’on va faire autrement de la politique en reprenant les recettes les plus anciennes qui soient en politique», avait lancé l’ancien premier ministre lors d’une conférence de presse à Strasbourg. Ajoutant, très tranchant: «On fait vraiment du neuf avec du très vieux!» Quand ce n’est pas le candidat lui-même, se sont ses lieutenants qui prennent le relai. «Alain Juppé ne comprend pas qu’un diplomate puisse prendre des positions si démagos», lance le député Hervé Gaymard à L’Opinion à l’évocation du référendum européen proposé par Bruno Le Maire.

États-Unis : croissance en baisse (FMI)

États-Unis : croissance en baisse (FMI)

 

Le FMI prévoit une baisse de croissance aux États-Unis qu’elle ne quantifie cependant pas encore  pour  2017. En réalité les États-Unis pourraient perdre 1 % de croissance en 2017 soit une croissance autour de 1, 5 %. Comme l’Europe,  les États-Unis se dirigent vers la croissance molle ; en attendant Le Fonds monétaire international va de nouveau abaisser sa prévision de croissance de l’économie américaine en 2016, a annoncé mercredi Christine Lagarde, la directrice générale du FMI. D’après la version écrite d’un discours à la Northwestern University, Christine Lagarde a expliqué cette initiative par les difficultés économiques traversées par les Etats-Unis au premier semestre. Le FMI a déjà abaissé en juillet sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) américain en 2016, à 2,2% contre 2,4% précédemment, en raison du manque de dynamisme de l’activité au premier trimestre aux Etats-Unis. Le Fonds publiera ses nouvelles prévisions mardi prochain dans le cadre de la version actualisée de ses Perspectives économiques mondiales. Le Japon et l’Europe affichent une croissance faible mais leur situation ne semble pas se détériorer, a dit Christine Lagarde. La Chine et l’Inde devraient de leur côté continuer à réaliser de meilleures performances que les autres grands ensembles économiques, avec une croissance d’environ 6% et de plus de 7% respectivement, a-t-elle poursuivi. Le Brésil et la Russie commencent pour leur part à montrer des signes d’amélioration, a ajouté la directrice générale du FMI. « Si l’on met tout cela ensemble, le positif et le négatif, nous continuons d’être confrontés au problème d’une croissance mondiale trop faible pendant trop longtemps et profitant à trop peu », a dit Christine Lagarde. Elle a en outre mis en garde contre la tentation du protectionnisme, « un cas évident de faute économique ».

(Avec Reuters)

Baisse du pétrole : un semblant d’accord

Baisse du pétrole : un semblant d’accord

Un semblant d’accord concernant la production de pétrole pourquoi ? D’abord parce que l’OPEP a  simplement décidé de ramener sa production à 33 millions de barils par jour contre 33,24 millions actuellement. Or la demande estimée l’OPEP en 2017 est précisément de 33 millions. La demande ne pourra l’offre ne pourra donc pas peser sur la demande et faire remonter les prix. D’autant qu’on n’est pas du tout certain que chacun des membres de l’organisation de producteurs respectera les niveaux de production qui lui sont théoriquement attribuées. Il sera intéressant pour mesurer l’impact de cette décision d’une part de scruter le l’ampleur du tassement économique prévu en 2017 et qui inquiète le FM,I aussi de mesurer l’évolution des réserves pétrolières américaines .L’OPEP a décidé théoriquement mercredi de baisser légèrement sa production de pétrole, prenant une première mesure de ce type depuis 2008, l’Arabie saoudite et l’Iran mettant de côté leurs différends au vu de la pression qu’exercent le bas niveau des cours du brut sur les finances de nombre de membres du cartel. « L’OPEP a pris une décision exceptionnelle aujourd’hui (…) après deux ans et demi, l’OPEP a atteint un consensus pour piloter le marché », a déclaré le ministre du Pétrole iranien Bijan Zanganeh, qui fut à de nombreuses reprises en opposition frontale avec son homologue saoudien lors de précédentes réunions. « Nous avons décidé de faire baisser la production d’environ 700.000 barils par jour », a souligné Bijan Zanganeh. Ce faisant, l’OPEP rétablirait des plafonds de production abandonnés il y a un an. L’OPEP déterminera les niveaux de production pour chacun de ses membres à l’occasion de sa prochaine réunion ministérielle, qui aura lieu le 30 novembre à Vienne. A cette occasion, l’OPEP pourrait inviter les pays non-membres du cartel, Russie en tête, à participer aux efforts de rééquilibrage du marché pétrolier. À la suite de l’annonce de l’accord sur la baisse de la production, les cours du brut se sont envolés de quelque 5%, avec un Brent qui est repassé au-dessus des 48 dollars. A ce niveau, il est encore plus de deux fois inférieur à son dernier, remontant à la mi-2014, de plus de 100 dollars le baril. Pris de court par cet accord, nombre d’experts pétroliers veulent connaître les détails de l’accord avant de se prononcer sur son efficacité. « Nous ne savons pas encore qui va produire quoi. Je veux entendre de la bouche du ministre du Pétrole iranien que le pays renonce à retrouver ses niveaux de production d’avant les sanctions », a déclaré Jeff Quigley, directeur des marchés énergétiques chez Stratas Advisors. « S’agissant des saoudiens, cela va à l’encontre de leur discours traditionnel. » Mardi, l’Arabie saoudite et l’Iran avaient pratiquement réduit à néant l’espoir d’un accord dès cette semaine à Alger sur une limitation de la production pétrolière de l’OPEP, Téhéran ayant rejeté une proposition de Ryad consistant à plafonner la production iranienne en échange d’une réduction de l’offre saoudienne. Les cours du pétrole avaient d’ailleurs plongé mardi de près de 3% en raison du sentiment que les positions saoudiennes et iraniennes restaient trop éloignées. En avril déjà, la rivalité entre les deux pays avaient fait capoter une précédente tentative de gel de la production. Le ministre saoudien du Pétrole, Khalid al Falih, a cependant déclaré mardi que l’Iran, le Nigeria et la Libye seraient autorisés à produire « à des niveaux maximum qui font sens » dans le cadre d’un éventuel accord. Cette déclaration a été une inflexion de la position saoudienne alors que Ryad excluait jusqu’à présent de réduire sa production si tous les autres producteurs, OPEP et non-OPEP, n’en faisaient pas de même. L’Iran, qui a entrepris de redresser sa production depuis la levée de sanctions occidentales à son encontre en janvier, accepterait de la plafonner « à près de quatre millions de barils par jour » en cas d’accord, a dit Bijan Zanganeh mercredi. Elle stagne à 3,6 millions de bpj depuis trois mois, soit quasiment son niveau antérieur aux sanctions occidentales. Les économies saoudienne et iranienne reposent fortement sur le pétrole mais l’Iran souffre moins de la chute de moitié des cours depuis mi-2014 du fait de la levée des sanctions à son encontre et le pays pourrait afficher une croissance économique de près de 4% cette année, selon le Fonds monétaire international (FMI). L’Arabie saoudite est en revanche confrontée à une situation de déficit budgétaire, lequel a atteint l’année dernière le niveau record de 98 milliards de dollars, liée à la stagnation de son économie. Elle a été contrainte de réduire les salaires des fonctionnaires. De loin le premier producteur de l’OPEP, l’Arabie saoudite extrait plus de 10,7 millions de barils par jour, un niveau similaire à ce produisent la Russie et les Etats-Unis. Ensemble, ces trois pays représentent un tiers de la production mondiale.

(Avec Reuters)

Le Cice a sauvé ou créé 50.000 à 100.000 emplois….. ou rien du tout

Le Cice a sauvé ou créé 50.000 à 100.000 emplois….. ou rien du tout

 

 

Très libéral pendant toute une période pour servir les intérêts de Valls, France Stratégie tourne à gauche dans le cadre de la campagne électorale ; Exemple l’évaluation du CICE. Encore une évaluation tout à fait fantaisiste d’un organisme (France, ancien commissariat au plan)  rattaché au Premier ministre. Une évaluation fortement teintée politiquement puisqu’elle conclut que le CICE aurait soit sauvé, soit créé 50 000 à 100 000 emplois. Notons d’abord l’ampleur de la fourchette qui démontre à l’évidence qu’il s’agit de calcul de coin de table destiné surtout à montrer l’efficacité du CICE. De toute manière ces types d’évaluation reposent le plus souvent sur la méthode du doigt mouillé. Scientifiquement il est impossible de mesurer avec précision l’effet  d’une mesure économique tout simplement parce qu’on ne dispose pas d’une période de référence. Pour être pertinent il faudrait en effet comparer la même période sans CICE avec la même période avec CICE. Tout ce qu’on sait  que ce fameux CICE,  mal ciblé et mal ficelé,  constituait quand même une mesure de baisse de la fiscalité. Une baisse de fiscalité qui a forcément contribué à améliorer la trésorerie des entreprises et en même temps l’emploi. Le reste est littérature car il est impossible de faire un chiffrage des mesures.  L’effet baisse du coût du travail du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi a permis de sauver ou de créer 50.000 à 100.000 postes en France au cours des deux première années de son existence, selon les approximations  du comité de suivi du Cice. Le rapport est un empilement de bla-bla avec chiffres et graphiques mais qui ne répondent pas avec pertinence à la question de son impact réel sur l’emploi ; témoin les précautions oratoire sur l’  évaluation.  « Deux grandes questions méthodologiques émergent de ce bilan annuel. La première est de savoir dans quelle mesure le CICE doit être appréhendé comme une réduction du coût du travail. L’analyse détaillée de ses mécanismes opérationnels et de la perception qu’en ont les acteurs économiques conduit à s’interroger sur la pertinence de son assimilation à une baisse du coût du travail. Le fait que les entreprises semblent le destiner en priorité à l’investissement renforce cette interrogation. Ce point sera important pour la démarche d’évaluation car celle-ci devra déterminer de quelle manière le CICE a pu affecter l’emploi : principalement via un effet direct de la réduction du coût du travail, à l’instar des allègements généraux de cotisations sociales ? Ou plutôt en conséquence de ses effets sur les comportements d’investissement et de fixation des prix ? La deuxième question est de savoir si les écarts entre les montants estimés de CICE sur la base des données sociales et les montants comptabilisés fiscalement résultent de différences de comportement entre entreprises. L’enjeu sera par ailleurs de savoir si c’est la créance, et son anticipation, qui affectent les décisions économiques, ou si les effets de trésorerie prédominent »

 

Autre précaution oratoire du rapport de 2016 :

«  Le comité de suivi du Cice admet que des incertitudes pèsent sur l’évaluation de l’impact de ce dispositif. » Il estime cependant, sans doute au pif, que le Cice « a conduit à une amélioration sensible des marges des entreprises » et juge « probable un effet direct de l’ordre de 50.000 à 100.000 emplois créés ou sauvegardés sur la période 2013-2014. » La commission des finances du Sénat avait dressé dans un rapport rendu public en juillet un bilan très mitigé du Cice, jugé trop complexe et à l’efficacité incertaine pour un coût budgétaire élevé.

(vivent les sciences économiques !)

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