Archive pour le Tag 'jeune'

Violence -Valence: : encore un jeune sportif tué

Violence -Valence:  : encore un jeune sportif tué

 

Nouveau drame dans la Drôme, presque un an après la mort de Thomas, tué lors d’un bal à Crépol en novembre 2023. Un jeune homme grièvement blessé par balles lors d’une fusillade survenue devant une discothèque près de Valence dans la nuit de jeudi à vendredi est décédé en début d’après-midi ce samedi 2 novembre, a indiqué le parquet de Privas (Ardèche). Nicolas était rugbyman au Rugby Club Romans-Péage. C’est également au sein du RCRP que jouait le jeune Thomas. 

Vendredi, un autre jeune homme âgé de 18 ans a été tué par balles à Valence. Le décès pourrait être lié à la fusillade survenue la nuit précédente devant la discothèque de Saint-Péray (Ardèche), à l’ouest de Valence.

Ces événements dramatiques font écho à la mort de Thomas, 16 ans, tué d’un coup de couteau à Crépol lors d’un bal de village en novembre 2023. Cette tragédie avait suscité une vive émotion à travers la France et déclenché un débat national au sujet de l’insécurité et de la violence des jeunes.

Jeune tué à CRÉPOL: Symbole d’une société plus violente 88 % des Français

Jeune tué à CRÉPOL: Symbole d’une société plus violente 88 % des Français

Une très large majorité de Français, 88%, Vive la mort du jeune à Crépol comme un des symboles d’une société devenue plus violente, selon un nouveau sondage « L’Opinion en direct », piloté par l’institut Elabe pour BFMTV et publié ce 22 novembre 2023.

En général, 63% des Français déclarent se sentir inquiets pour leur propre sécurité: 16% souvent et 47% de temps en temps. 81% des parents sont inquiets pour leurs enfants. Et ce, pour toutes les catégories de population, peu importe l’âge, la classe sociale ou le genre. Même si, en moyenne, cette peur est plus intense auprès des femmes (67%).

Si le rôle des médias est parfois questionné quant à leur influence sur le sentiment d’insécurité, 81% pensent qu’ils vivent une réelle augmentation de l’insécurité. 19% jugent que les médias en parlent davantage sans que ce soit une réalité.

Lors de ce sondage, les 1.001 répondants, représentatifs de la population française âgés de 18 ans et plus, ont également été interrogés sur les principaux leviers d’actions pour réduire cette violence. En première place: l’éducation des enfants qui apparaît comme la solution la plus largement soutenue. 92% disent qu’éduquer les enfants est « indispensable » pour agir contre la montée de la violence. L’autorité et la sévérité de la justice ont aussi été mentionnées dans respectivement 84% et 82% des cas.

Mort du jeune à Crépol de : Toujours les mêmes profils des auteurs

Mort du jeune à Crépol de : Toujours les mêmes profils des auteurs


Comme on pouvait le supposer malheureusement, les auteurs des attaques mortelles qui ont fait plusieurs blessés et un mort a crée Paul sont encore le faite de délinquants connus de la police est déjà condamné y compris pour des motifs identiques ou d’autres comme le trafic de stupéfiants. Sans parler des infractions routières. Ce sont des habitués de la violence. Bref des sauvages qui ont l’habitude de vivre hors des clous des valeurs républicaines, des lois et des civilisations modernes.

Évidemment pour de tels intéressés la prison n’est pas forcément la meilleure solution et on pourrait sans doute réfléchir à la création d’établissements spécialisés pour r civiliser ces individus hybrides entre humains et sauvages.

Le premier majeur mis en cause et principal suspect du coup de couteau qui a ôté la vie de Thomas, 16 ans, est âgé de 20 ans. Il est de nationalité française. Son casier judiciaire est émaillé de deux condamnations «par ordonnance pénale à des peines d’amende». La première, pour recel de vol, et la seconde, pour «port d’arme blanche ou incapacitante de catégorie D sans motif légitime», autrement dit, un «poignard» ou «couteau-poignard», d’après la direction de l’information légale et administrative. Cette dernière condamnation était assortie d’une peine complémentaire d’interdiction de détenir ou porter une arme pour une durée de deux ans, qui lui avait été notifiée le 25 septembre dernier.

Cinq autres mis en cause sont majeurs. Deux d’entre eux sont âgés de 19 ans, nés à Romans-sur-Isère pour l’un et en Italie pour l’autre. Leur casier ne comporte aucune condamnation.

Le quatrième est également natif de Romans-sur-Isère. Âgé de 20 ans, son casier présente une mention de condamnation à un travail d’intérêt général, «pour une infraction à la législation sur les stupéfiants», ainsi qu’une «amende de composition pénale pour une infraction délictuelle au Code de la route». Rappelons que la plupart des infractions au Code de la route ne figurent pas au casier judiciaire, à moins d’être condamné pour un excès de vitesse de plus de 50 km/h, un refus d’obtempérer ou une conduite sous stupéfiants, par exemple.

Le cinquième, âgé de 21 ans et natif de Romans-sur-Isère, a deux mentions de condamnation à son casier judiciaire: l’une est une peine d’amende et une suspension du permis de conduire pour infraction routière, et l’autre est une peine d’emprisonnement assortie d’un sursis probatoire durant deux ans, pour des faits de violences aggravées. Cette dernière peine était exécutoire depuis le 22 mars 2022.

Quant au dernier majeur mis en cause, romanais de naissance et âgé de 22 ans, son casier judiciaire comporte également deux mentions de condamnations. «L’une à de l’emprisonnement avec sursis pour des faits d’outrage et menace à l’encontre de dépositaire de l’autorité publique et conduite d’un véhicule sans permis», avance le parquet, et «la seconde à du travail d’intérêt général pour plusieurs infractions délictuelles au Code de la route».

Mort d’un jeune à Crépol : retour de la barbarie grâce aux faillites des autorités

Mort à Crépol : retour de la barbarie grâce aux faillites des autorités


Encore un règlement de comptes mortel avec des auteurs sans doute qui se croient dispensés de toute règle de vie sociétale, de toute loi et de toutes sanctions. Une bande de jeunes qui vient d’un quartier visiblement déjà en marge de la société comme au moins 500 quartiers en France. Des quartiers hors de la république qui font leur propre loi, leur propre police et impose leur propre valeur de mafia barbare.

En cause, une crise générale des autorités avec un laxisme qui caractérise l’action des pouvoirs publics dans tous les domaines. Tout commence évidemment dans les familles qui sont sans pouvoir sur leurs enfants. Tout continue à l’école transformée en garderie et non en lieu d’éducation dans nombre de quartiers difficiles. Témoin le niveau lamentable de l’enseignement en France où la dernière étude sur les élèves de quatrième montre que la moitié ne sont même pas capables de lire correctement.

La suppression du service militaire en plus d’une erreur stratégique grave en matière de défense a fait aussi sauter une occasion de brassage sociologique et d’apprentissage des valeurs républicaines et de discipline.

La justice part aussi une grave responsabilité avec des sanctions–quand elles existent–complètement anecdotiques par rapport au niveau des violences. Une justice sur laquelle le pouvoir public n’a plus de prise aujourd’hui et qui se croit indépendante quand en fait elle doit être au service de l’intérêt du pays.

Toute la société est responsable, la classe politique bien sûr mais pas seulement ceux qui détiennent une parcelle de responsabilité ou tout simplement les citoyens qui s’accommodent du délabrement du pays

Invité de l’émission « C’ à vous » sur France 5 lundi soir, le ministre de l’Intérieur a précisé que la gendarmerie avait déjà procédé à « plus de 70 auditions » dans cette affaire.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a qualifié, lundi 20 novembre, d’ »ignoble » et « inacceptable » le décès d’un jeune de 16 ans samedi soir pendant une rixe lors d’une fête dans le village de Crépol (Drôme), ajoutant : «  »C’est une faillite générale de notre société ».

Invité de l’émission « C’ à vous » sur France 5, le ministre de l’Intérieur a précisé que la gendarmerie avait déjà procédé à « plus de 70 auditions ».

Samedi soir à Crépol, alors qu’un « bal de l’hiver » rassemblant 350 personnes était organisé, « un groupe d’individus extérieur » à cette commune de 532 habitants avait cherché à entrer dans la salle des fêtes, selon le procureur de la République de Valence Laurent de Caigny.

« Ce qui s’est passé n’est pas extrêmement clair ou alors trop clair : des gens qui viennent d’ailleurs et ont voulu forcer l’entrée de cette fête et des coups de couteaux sont partis. Ça s’appelle l’ensauvagement ». Il a estimé qu’il « y a à repenser le cadre de l’autorité ». « Nous devons remettre de l’autorité partout », a insisté Gérald Darmanin.

Mathématiques à l’école : dès le plus jeune âge

Mathématiques à l’école : dès le plus jeune âge

Compte tenu du niveau global particulièrement décevant actuellement la coordinatrice du Collectif Maths&Sciences, Mélanie Guenais, estime nécessaire de renforcer la formation en sciences dès le plus jeune âge.(Dans une interview du Figaro)

Coordinatrice du Collectif Maths&Sciences et vice-présidente de la Société Mathématique de France, Mélanie Guenais est maîtresse de conférences en mathématiques.

Le ministère de l’Éducation nationale a annoncé dimanche le retour d’un enseignement des mathématiques «obligatoire » à la rentrée 2023 pour tous les lycéens de la filière générale dès la classe de première, soldant l’une des mesures les plus controversées de la réforme Blanquer. Selon vous, est-ce suffisant pour enrayer le déclin du niveau des élèves en maths?

Mélanie GUENAIS. – Les évaluations qui montrent une baisse de niveau des élèves (Timss 2019 par exemple) concernent les classes de CM2 et de 4e. Par conséquent, une action sur le lycée n’a pas d’incidence sur le niveau d’élèves plus jeunes. Donc, s’il y a une influence, c’est avec beaucoup de décalage, parce que la formation en première pourra impacter le niveau de compétences des futurs enseignants de l’école et du collège, mais dans au moins sept ans. De plus, seuls les professeurs d’école seront concernés parce que les futurs profs de maths seront parmi ceux qui garderont la spécialité maths, enfin, je l’espère.

Pour les futurs profs d’école, il y a actuellement environ deux tiers des enseignants qui ont eu un bac S ou ES, avec un fort enseignement de maths au lycée (trois ou quatre heures en 1e et entre quatre et huit heures en terminale). Nous voyons bien qu’une heure et demie de math en première ne compense pas du tout ce qu’il y avait avant comme formation pour ces enseignants. Même les élèves de L avaient deux heures de maths jusqu’en terminale jusqu’en 2010. Donc actuellement, très peu d’enseignants n’ont pas fait de maths depuis la seconde: ce sont seulement ceux qui ont eu un bac L, et qui ont moins de 30 ans.


D’après le rapport du comité de consultation sur la place des maths au lycée du 21 mars 2022, les maths seront intégrées dans l’enseignement scientifique. Quel regard portez-vous sur ce choix? Risque-t-on de perdre l’ensemble des dimensions de la discipline?

La question de ce que sont les mathématiques est complexe. Les mathématiques sont en effet un outil indispensable pour la pratique des sciences qui sont très nombreuses et en lien avec les problèmes de la vie quotidienne: les sciences physiques et la technologie bien sûr, l’informatique et la gestion des données, les problèmes de l’intelligence artificielle, mais aussi tout ce qui concerne la modélisation et les statistiques: modèle de climat, gestion des ressources liées à l’écologie et aux géosciences, modèles d’épidémie ou de dynamique de population liés à la santé et la biodiversité, des statistiques liées à l’économie et la sociologie, la psychologie, les sciences du sport. Ce ne sont que des exemples parmi les multitudes de sujets que nous avons à traiter. En ce sens, voir qu’il y a des mathématiques dans un enseignement scientifique est intéressant. En revanche, les exemples cités nécessitent une bonne maîtrise des mathématiques, ils sont de haut niveau. Il est possible d’en donner des idées générales, une sorte de culture scientifique qui montre des liens mais pas vraiment de travailler les savoir-faire. C’est un autre objectif. Il sera difficile de faire pratiquer aux élèves de manière efficace les mathématiques dans ces contextes. Il n’est donc pas évident dans ce cadre de pouvoir garder une cohérence avec l’enjeu de la consolidation des automatismes en mathématiques.

Ceux voulant autant de sciences qu’avant en 1e S doivent avoir trois choix de sciences: maths et deux sciences. En terminale on en abandonne une, d’où le problème pour ceux briguant les filières avec des sciences, dont les maths.

Par ailleurs, les mathématiques ne sont pas seulement des outils, elles sont aussi travaillées pour elles-mêmes, c’est cela qui leur donne leur transversalité: un même objet mathématique peut apparaître dans des contextes très différents, et a priori sans rapport si nous ne connaissons pas le «modèle mathématique». Par exemple, au début on n’écrivait pas de la même manière les nombres selon qu’on parlait d’une quantité de grains ou de bétail. Utiliser la même écriture indépendamment des objets, c’est déjà penser les nombres comme une abstraction mathématique et on peut travailler dessus sans lien avec le concret. Il est donc nécessaire de travailler les mathématiques aussi en dehors d’un contexte appliqué aux sciences: sous d’autres formes qui peuvent être concrètes ou non, qui peuvent se traduire par des jeux, avec une réflexion sur la stratégie et un travail sur le raisonnement, ou par des liens avec des disciplines artistiques comme le dessin, l’origami, l’architecture, la poésie. Pour résumer, je dirais que si l’enseignement des maths est intégré dans l’enseignement scientifique, alors nous risquons d’arriver à des contenus qui, ou bien ne donneront qu’une vision partielle de ce que sont les maths, ou bien manqueront de cohérence d’ensemble.

L’option maths complémentaires, actuellement réservée aux élèves ayant suivi la spécialité maths, va s’ouvrir à tous. Quelles conséquences pour les élèves à profils scientifiques polyvalents?

Aujourd’hui, les élèves choisissent trois spécialités en première, et ceux qui veulent avoir autant de sciences qu’avant en 1e S doivent avoir trois choix de sciences: maths et deux sciences, souvent physique et SVT, ou physique et NSI. Mais en terminale il faut abandonner l’une des trois, et cela pose un problème pour les élèves qui veulent aller dans les filières dans lesquelles vont être travaillées plusieurs sciences, dont les maths: c’est le cas des géosciences par exemple, ou de la santé ou de la biologie qui allient SVT, physique et maths. Nous conseillons donc à ces élèves d’abandonner la spécialité maths et de choisir l’option maths de trois heures, qui est la seule solution pour garder ces trois disciplines. C’est le même problème avec les profils d’élèves qui souhaitent aller en économie et gestion: souvent, ils souhaitent avoir SES, maths et HGGSP ou anglais, et donc ils abandonnent la spécialité maths pour suivre MC. Pour résumer, cette option est présentée pour accéder à des formations scientifiques même si le volume de formation est faible pour être à l’aise dans certaines formations. Je pense aux classes préparatoires BCPST par exemple.

Mais si cette option est accessible pour tous les élèves qui ne suivent qu’une heure et demie de maths, alors ceux-ci risquent de se mettre en difficulté avec cet enseignement destiné aux élèves qui avaient fait spécialité maths en 1e. Donc il y a un risque de voir les contenus et les attendus diminuer, et dans ce cas, ce sera contradictoire avec l’idée qu’il s’agit d’un enseignement pour poursuivre des études scientifiques. Nous risquons de mettre tout le monde en difficulté dans cette option: soit c’est trop difficile pour ceux qui n’ont fait qu’une heure et demie en première, soit ceux qui vont en sciences l’année d’après seront en difficulté dans leurs études supérieures parce qu’ils n’auront pas assez approfondi les prérequis mathématiques pour l’accès aux formations.

Faire une épreuve anticipée en fin de première, et proposer deux niveaux de cours éviterait l’abandon précoce des mathématiques, ce qui donnerait une bonne visibilité pour les dossiers Parcoursup pour l’accès au supérieur.

Le gouvernement a aussi annoncé des objectifs chiffrés pour le taux de filles en maths et en sciences au lycée. Faut-il y voir une forme de discrimination positive? Est-ce une bonne manière de pousser les filles à se tourner vers les sciences?

Je pense que ces objectifs chiffrés ne sont pas du tout réalistes car ils ne reposent sur aucune proposition concrète qui permette de remonter le taux de filles de manière significative dans les classes de maths ou les parcours scientifiques pour les prochaines années. De la discrimination positive serait totalement contreproductive vu le système de choix. Imposer quoi que ce soit me semble douteux, c’est ce que dit le ministre aussi, heureusement. Certains dispositifs pourraient avoir un impact, et pas que pour les filles, parce que les milieux défavorisés socialement ou au niveau des territoires sont aussi concernés par ce problème: le principal résiderait dans une formation massive des équipes encadrantes aux stéréotypes de genre et sociaux. Mais c’est un dispositif de long terme, c’est-à-dire sur plus de dix ans. Les autres dispositifs, comme les rôles modèles ne font pas l’unanimité sur leur efficacité, et mobilisent de toute manière de nouveau les femmes scientifiques, minoritaires dans leur métier, sur leur temps de travail ou de leur vie privée. Cela suppose que ces actions doivent être financées et compensées à la hauteur de l’engagement que ces personnes devraient fournir pour avoir un impact. Il faut rappeler qu’une personne cadre scientifique dans le privé ou dans l’académique n’a pas de raison de travailler gratuitement pour pallier les effets pervers d’une réforme dont tous les acteurs de terrain avaient dénoncé les problèmes. Même les lycéens avaient manifesté leur opposition, c’était juste avant le Covid.

Pour résumer, en l’état actuel du système, il n’y a aucune chance d’obtenir la parité dans quatre ans dans les classes de maths. En terminale, le ministère de l’Éducation nationale dit que les filles sont 38 % en 2022, ce qui est encore une baisse par rapport à 2021 (39,6 %), et c’est absolument catastrophique. Sans changement radical de l’organisation, il n’y aura aucun effet permettant de retrouver rapidement le niveau des TS, où elles étaient arrivées à 47,5 %. Rappelons que les filles scientifiques de TS étaient 94.000 en 2019, elles ne sont plus que 36.000 avec des mathématiques en spécialité en 2021, et peut-être encore moins en 2022.


Que préconisez-vous pour améliorer l’enseignement en maths en France?

Vaste question. Nous pouvons distinguer cependant deux types de leviers à court terme ou à long terme. Ceux qui permettent des changements à court terme sur un ou deux ans sont les changements de structure, qui changent l’organisation du lycée. Il n’y en a aucun autre d’aussi rapide. C’est bien ce que nous avons vu avec les grands changements depuis la réforme. Dans ce cadre, pour faire remonter significativement la part des filles en maths et annuler l’abandon massif en première, une possibilité serait de traiter les maths et le français de la même manière. Nous pourrions alors faire une épreuve anticipée en fin de première, et proposer deux niveaux de cours pour ne pas décourager les élèves en difficulté et prendre du temps avec eux. Cela éviterait l’abandon précoce qui commence même dès le collège puisqu’il n’y a pas de note au bac. Cela donnerait une bonne visibilité pour les dossiers Parcoursup pour l’accès au supérieur. Il y aurait plus de filles dans les cours de maths de niveau avancé, qui pourrait être l’analogue de l’actuelle spécialité maths, car nous constatons actuellement un détournement de nombreuses filles qui ont pourtant un très bon niveau en seconde, peut-être parce qu’elles ont plus de choix et ont envie de voir de nouvelles choses. Un autre effet à court terme pourrait être de pouvoir garder les trois spécialités en terminale, même en imaginant deux majeures et une mineure, pour pouvoir choisir sa mineure. De cette manière, il y aurait moins d’abandon des maths en terminale, et plus de filles car les filières concernées sont très largement féminisées.

Il est aussi nécessaire d’agir sur le long terme pour pouvoir remonter le niveau des élèves et lutter contre les inégalités qui sont très fortes dans notre système scolaire. Pour cela, des actions de formation aux stéréotypes sont indispensables, l’amélioration de la transparence de l’impact des choix sur l’orientation et des réflexions importantes sur la formation initiale et continue de tous les enseignants, y compris les contractuels doivent être mises en place. Certains dispositifs ont déjà été lancés lors des dernières années par le ministère de l’Éducation nationale. Ils semblent aller dans la bonne direction, mais il semble important de les évaluer pour mesurer leur efficacité. Cela permettrait de les améliorer et les soutenir dans le temps.

Enfin, il y a une réflexion générale à mener sur la place des sciences dans notre société, dont on dit partout qu’elles sont de plus en plus indispensables pour comprendre notre monde en pleine transformation. Mais alors, quel message notre lycée envoie-t-il aux élèves lorsque le socle minimum de sciences ne représente que 12% de la formation en première et 7% en terminale ? Est-ce cela le véritable poids des sciences dans la société ? Il est essentiel de réfléchir à l’image des sciences que le système actuel du lycée envoie vers ses élèves, en pleine contradiction avec nos besoins pour l’avenir. Alors que trop peu d’élèves s’orientent vers les études scientifiques, cette image est un frein majeur à la valorisation des sciences. Il est indispensable et urgent d’y remédier.

Drogue : encore un jeune de 16 ans poignardé

 

Drogue : encore un jeune de 16 ans poignardé

 

Nouvel épisode sans doute de la guerre des gangs entre bandes de jeunes qui se disputent le marché de la drogue.

«Les premières constatations et auditions de témoins directs ont mis en évidence que le groupe des agresseurs était en situation de guet à l’angle de deux rues, précise le procureur Hardouin. Les agresseurs auraient poursuivi les victimes sur quelques dizaines de mètres, l’un d’entre eux aurait alors fait usage d’une arme blanche.»

Le  jeune soupçonné gardé à vue est déjà connu de la justice. Âgé de 15 ans à l’époque, ce récidiviste en puissance faisait depuis lors l’objet d’une procédure devant un juge des enfants et d’une mise en examen pour «violences aggravées», avec interdiction de paraître à Orly ou Thiais, «sauf pour les besoins de sa scolarisation». «Le mis en cause avait lui-même déposé plainte pour des violences commises le 16 décembre dernier, lors d’une rixe à Thiais», a précisé le procureur. Autant dire qu’un parfum de vendetta flottait depuis des semaines dans le secteur. Les deux victimes étaient jusqu’ici inconnues de la justice.

La guerre à laquelle se livrent les bandes de cités de la région parisienne est sans merci. Fin novembre, elle a été à l’origine de la mort barbare, à coups de marteau sur le crâne, de Djibril D., un garçon de 14 ans originaire du quartier des Friches à Maurepas, lors d’une rixe à Coignières (Yvelines). Son agresseur, âgé de 16 ans, s’était livré à la police au bout de quelques heures. Loin d’être un cas isolé, cette tragédie n’est pas sans rappeler la rixe au couteau entre les bandes de la porte d’Asnières et de la porte de Saint-Ouen, le 11 novembre dans le 17e arrondissement de Paris, qui avait coûté la vie à un adolescent de 16 ans.

 

Au total, 45 bandes ont été recensées en région parisienne. Selon un bilan de la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (Dspap) porté à la connaissance du Figaro fin novembre 2021, 320 faits liés aux phénomènes de bande, dont 93 affrontements du type «batailles rangées», ont été répertoriés entre le 1er janvier et le 31 octobre derniers.

Écologie : combattre l’amnésie environnementale dès le plus jeune âge

Écologie : combattre l’amnésie environnementale dès le plus jeune âge

 

En changeant notre modèle anthropocentrique par une prise de conscience « écocentrique », nous dessinerons un monde en meilleure santé, où l’être humain fait partie intégrante de la nature qui l’entoure, expliquent les membres du collectif Tous dehors. Seule une approche systémique permettra le développement d’un lien humain-nature.

 

Un article intéressant mais qui ne pose pas le problème central de la sur-urbanisation et de la désertification du territoire qui favorisent le divorce entre l’environnement et les résidents. Une des vraies questions est en effet de répartir harmonieusement la population sur tout le territoire pour retrouver cet équilibre entre l’homme et la nature . NDLR

 

Amélie de Montchalin, ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, a récemment appelé à la « mobilisation générale de tous les Français » pour faire « de l’écologie notre projet national ».

Mais comment faire, quand ce phénomène silencieux s’installe dans nos sociétés : l’amnésie environnementale – selon les termes du psychologue américain Peter H. Kahn. Nous nous habituons, au fil des générations, à la dégradation de notre environnement, glissant vers l’indifférence. Pourtant, les constats sont alarmants : réchauffement climatique, sixième extinction de masse… Pourquoi cette inaction ?

Les premières victimes sont sans doute les enfants. Toutes les conditions sont réunies pour les éloigner de la nature : programmes télé en continu, tablettes, smartphones, mais aussi urbanisation croissante, confinements, réseaux de transports inadaptés… Toute cette situation est aussi nocive pour leur santé que pour leur avenir !

Pour nos enfants, pour notre planète, il y a désormais urgence. Pour beaucoup, la proximité avec la nature est devenue un luxe ! Le nouveau secrétariat général à la planification écologique doit non seulement faire le lien entre les stratégies nationales en matière de climat, d’énergie, de biodiversité et d’économie circulaire, mais aussi de santé et d’éducation. L’écologie ce n’est pas uniquement gérer les externalités négatives, c’est aussi permettre à tous les Français de bénéficier des bienfaits qu’un environnement naturel vivant et sain peut leur apporter.

Les êtres humains, et en particulier les enfants, sont plus épanouis et heureux, en meilleure santé physique et mentale, quand ils sont régulièrement au contact de la nature : ce phénomène se nomme la « biophilie ». Les enfants sont plus avancés en termes psychomoteurs et neurovisuels, plus apaisés, plus coopératifs, plus réceptifs aux apprentissages et moins susceptibles de développer, en tant qu’adultes, des comportements addictifs ou violents.

La reconnexion à la nature développe la sensibilité vis-à-vis de l’environnement et l’envie de le protéger, favorisant les comportements pro-sociaux et écologiques. A contrario, l’éloignement progressif de la nature induit chez les enfants le syndrome du « manque de nature » qui regroupe plusieurs maux. L’obésité est le premier symptôme visible.

De nombreuses études ont montré les impacts négatifs du manque d’exercice et de l’éloignement de la nature. Et la sédentarité infantile s’est nettement aggravée depuis le début de la crise sanitaire : d’après une étude menée dans le département du Val-de-Marne, 9 % des enfants étaient en surpoids, et 3 % en situation d’obésité avant la crise sanitaire ; ces chiffres ont augmenté respectivement de + 2,6 % et + 1,8 % après la crise sanitaire.

Encore un jeune homme poignardé

Encore un jeune homme poignardé

Dans le quartier des Arceaux à Montpellier, un jeune homme a reçu un coup de couteau au thorax lors d’une violente agression.

Un témoin de la scène alerte les secours et la police. Selon les policiers, il a vu la fin de l’agression et a identifié un groupe de quatre personnes, dont l’agresseur fait partie.

Encore un meurtre d’une jeune de 18 ans

Encore un meurtre d’une jeune de 18 ans

Encore un meurtre une fille de 18 ans qui confirme que la violence se banalise de plus en plus dans le pays. Anaïs Mechain, une jeune femme de 18 ans originaire de Dunkerque (Nord), où elle vivait chez sa mère avec son frère, a été retrouvée morte lundi 10 mai dans une rue de Pontault-Combault (Seine-et-Marne).

Selon les résultats de l’autopsie, la victime a été tuée par étranglement. Le corps présente également des traces de coups au visage et des brûlures dans le dos, d’après Le Parisien . L’enquête fait apparaître que la jeune femme a été tuée au Plessis-Trévise (Val-de-Marne) avant d’être transportée à Pontault-Combault.

. Un jeune homme âgé de 18 ans a été interpellé à son domicile familial, à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), vendredi 14 mai.

Dimanche 16 mai, le suspect a été mis en examen pour «meurtre», indique à l’AFP le parquet de Créteil (Val-de-Marne), chargé de l’affaire. Le suspect est également placé en détention provisoire, précise le parquet.

Une jeune fille de 17 ans morte d’un coup de couteau

Une jeune fille de 17 ans morte d’un coup de couteau

Un nouveau drame entre jeunes;  une jeune fille de 17 ans est morte d’un coup de couteau donné sans doute par un jeune de 15 ans.

Ce serait notamment la conséquence d’une rivalité exprimée sur les réseaux sociaux. Le maire PCF d’Ivry-sur-Seine, Philippe Bouyssou a indiqué à l’AFP que la victime avait «voulu tenter une médiation entre le jeune homme qui s’en était pris violemment à la petite soeur de l’adolescente sur les réseaux sociaux». «C’est le résultat d’une forme de harcèlement sur les réseaux sociaux», a-t-il déploré. «Je suis profondément triste et choqué que ce genre d’embrouille puisse déboucher sur un tel drame», a-t-il ajouté, expliquant avoir adressé «tout son soutien» à la mère de la victime dans la foulée du drame.

En mars, dans le Val-d’Oise un autre département d’Ile-de-France, une collégienne de 14 ans avait été violemment battue puis jetée dans la Seine lors d’un différend avec deux camarades de sa classe d’Argenteuil.

Début mars, deux groupes de jeunes originaires de deux quartiers de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) s’étaient affrontés en pleine rue à coups de couteaux et de poings, faisant deux blessés graves. Quatre mineurs ont été mis en examen le 15 avril pour tentative de meurtre, complicité et violences aggravées.

Pour un RSA jeune

Pour un RSA jeune

TRIBUNE

Pour Laurent Berger,Secrétaire général de la CFDT,

Pascal Brice,Président de la Fédération des acteurs de la solidarité,

Paul Mayaux,Président de la Fédération des associations générales étudiantes, la crise sanitaire risque de faire basculer des milliers de jeunes dans la grande précarité. Les mesures d’aide doivent s’inscrire dans la durée et ne laisser aucun jeune sans ressources monétaires, écrivent ces responsables d’organisations syndicales et associatives dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune

 

Notre jeunesse est diverse mais elle a désormais en commun d’être en grande fragilité. De plus en plus de jeunes apparaissent dans les distributions alimentaires des associations. De nombreux étudiants subissent la solitude, à laquelle s’ajoute la disparition des emplois qui leur permettaient d’améliorer leurs revenus. Pour les enfants des familles qui n’ont pas pu épargner pendant cette crise s’ouvre une perspective d’amplification de ces déterminismes sociaux qui font l’une des particularités les plus inacceptables de la pauvreté.

Nous nous inquiétons aussi pour les jeunes sans emploi ni formation qui sont déjà confrontés à la pauvreté ou, étant à la limite, vont s’y trouver poussés si rien n’est fait. Ce sont des dizaines de milliers de jeunes qui peuvent basculer dans la grande précarité, voire dans la rue. Ce qu’ils vivent nous préoccupe de longue date.

Avant cette crise, plus de 10 % des jeunes étaient sans emploi, sans études, sans formation. Les taux de chômage et de pauvreté des jeunes atteignaient déjà plus de 20 % (selon l’Insee). Pour ces jeunes-là, et pour toutes celles et ceux qui risquent de les rejoindre avec cette crise, il y a urgence.

Un accompagnement dans la durée

D’importantes mesures ont été prises pour les jeunes par le gouvernement. La prise en charge du chômage partiel a permis à nombre de familles de continuer à les aider. Des mesures plus ciblées ont été les bienvenues, comme les aides en faveur des bénéficiaires de l’aide personnalisée au logement (APL) ou l’ensemble des soutiens du plan « 1 jeune, 1 solution ».

« L’extension du RSA aux moins de 25 ans est l’option la plus simple. Elle aurait le mérite de ne pas ajouter un nouveau dispositif à tous ceux qui existent déjà »

Mais cela ne suffit pas, ne suffit plus. La pauvreté des jeunes est ancienne et cette crise va produire des effets durables. Les soutiens doivent donc être présents, non pas de manière ponctuelle mais dans la durée, pour offrir une solution adaptée à chaque situation. De nombreuses solutions ont été évoquées dans le débat public. Nous n’avons pour notre part d’autre religion que celle de l’efficacité pour accompagner les jeunes dans la construction et la réalisation de leurs choix.

L’extension du revenu de solidarité active (RSA) aux moins de 25 ans est l’option la plus simple. Elle aurait le mérite de ne pas ajouter un nouveau dispositif à tous ceux qui existent déjà. L’accès effectif aux droits sociaux est d’ailleurs l’un des enjeux, avec le relèvement des minima. Il serait en tout état de cause paradoxal de prendre appui sur les insuffisances du RSA pour récuser son extension aux jeunes. L’accompagnement des allocataires du RSA est insuffisant et il convient précisément que les pouvoirs publics fassent le nécessaire pour y remédier.

«Revenu jeune actif» en Île-de-France ?

«Revenu jeune actif» en Île-de-France ?

Alors qu’ici ou là naissent des promesses voire des projets 6de RSA jeunes, en Île-de-France on pourrait s’orienter vers un revenu jeune actif (RJA) . Ce revenu de 500 à 670 euros par mois est conditionné à une formation gratuite pour les 18-25 ans sans emploi. Il s’agit en fait de donner un contenu économique à ce projet d’aide et non de le cantonner à sa seule dimension sociale. Cela pour éviter de parquer la jeunesse dans une forme d’assistanat. Une idée qui donne un sens dynamique au projet RSA jeunes il faut évidemment distinguer du RSA adulte qui constitue souvent une voie de garage économique et social nuisible à l’ensemble de l’économie mais aussi à l’insertion des bénéficiaires.

«En s’inscrivant à l’une des formations gratuites et qualifiantes du catalogue régional», les stagiaires de la formation professionnelle toucheront «un revenu net de 500 à 670 euros par mois, pour toute formation suivie d’une durée au moins égale à quatre mois», explique la région sur son site internet. La part variable, une prime allant jusqu’à 1.000 euros, sera attribuée si la formation appartient à l’un des secteurs en tension.

La mesure coûtera 270 millions d’euros à la région, a indiqué son entourage à l’AFP.

Valérie Pécresse s’oppose ainsi à la mise en place d’un RSA jeunes le temps de la crise, réclamé par plusieurs personnalités de gauche dont la maire PS de Paris Anne Hidalgo. «Je suis totalement contre enfermer des jeunes de 18 à 25 ans dans l’assistanat», a affirmé l’ancienne porte-parole du gouvernement de François Fillon sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

Elle a également annoncé la généralisation d’une aide régionale de 1.300 euros pour financer le permis de conduire, frein potentiel à l’embauche, des jeunes Franciliens en insertion professionnelle. Une mesure qui concerne potentiellement 60.000 personnes, selon la présidente de région.

«Revenu jeune actif» en Île-de-France ?

 «Revenu jeune actif» en Île-de-France ?

Alors qu’ici ou là naissent des promesses voire des projets 6de RSA jeunes, en Île-de-France on pourrait s’orienter vers un revenu jeune actif (RJA) . Ce revenu de 500 à 670 euros par mois est conditionné à une formation gratuite pour les 18-25 ans sans emploi. Il s’agit en fait de donner un contenu économique à ce projet d’aide et non de le cantonner à sa seule dimension sociale. Cela pour éviter de parquer la jeunesse dans une forme d’assistanat. Une idée qui donne un sens dynamique au projet RSA jeunes il faut évidemment distinguer du RSA adulte qui constitue souvent une voie de garage économique et social nuisible à l’ensemble de l’économie mais aussi à l’insertion des bénéficiaires.

«En s’inscrivant à l’une des formations gratuites et qualifiantes du catalogue régional», les stagiaires de la formation professionnelle toucheront «un revenu net de 500 à 670 euros par mois, pour toute formation suivie d’une durée au moins égale à quatre mois», explique la région sur son site internet. La part variable, une prime allant jusqu’à 1.000 euros, sera attribuée si la formation appartient à l’un des secteurs en tension.

La mesure coûtera 270 millions d’euros à la région, a indiqué son entourage à l’AFP.

Valérie Pécresse s’oppose ainsi à la mise en place d’un RSA jeunes le temps de la crise, réclamé par plusieurs personnalités de gauche dont la maire PS de Paris Anne Hidalgo. «Je suis totalement contre enfermer des jeunes de 18 à 25 ans dans l’assistanat», a affirmé l’ancienne porte-parole du gouvernement de François Fillon sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

Elle a également annoncé la généralisation d’une aide régionale de 1.300 euros pour financer le permis de conduire, frein potentiel à l’embauche, des jeunes Franciliens en insertion professionnelle. Une mesure qui concerne potentiellement 60.000 personnes, selon la présidente de région.

Elisabeth Borne contre le RSA jeune

Elisabeth Borne contre le RSA jeune

Pour la ministre du travail et le délégué général des Jeunes avec Macron, la généralisation de la « garantie jeunes », qui comprend un accompagnement vers l’emploi est une meilleure réponse. (Tribune dans le Monde)

 

Tribune.

 

La crise sanitaire et économique que nous traversons touche particulièrement la jeunesse : marché du travail sous tension, isolement, détresse psychologique, précarité… Face à l’urgence, le gouvernement se tient à ses côtés.(!)

Avec 7 milliards d’euros investis, le plan « 1 jeune, 1 solution » est d’une ampleur sans précédent. Avec ses primes à l’embauche et à l’apprentissage, il a permis d’obtenir des résultats inédits malgré la crise. En 2020, la France a dépassé la barre des 500 000 apprentis pour la première fois de son histoire et près de 1,2 million de jeunes de moins de 26 ans ont été embauchés en CDI ou en CDD de plus de trois mois entre août et décembre, soit presque autant qu’en 2018 et 2019 à la même période.

Mais nous devons continuer d’agir contre la précarité qui frappe notre jeunesse. C’est pourquoi nous défendons la généralisation de la « garantie jeunes » plutôt que l’ouverture du RSA aux 18-25 ans.

La raison est profonde. A 20 ans, on souhaite pouvoir tracer le chemin de son avenir. Bien sûr, les aides financières peuvent venir combler certains manques. Mais elles ne sont pas et ne doivent pas être une fin en soi. Aucun jeune en situation de précarité n’aspire à des prestations comme seul horizon. Il souhaite surtout pouvoir trouver une formation ou un emploi pour en sortir. Et c’est cet accompagnement que nous devons à chaque jeune.

La réponse tient-elle dans un RSA jeune ? Nous ne le croyons pas. Car le volet « insertion » qui devait être le pendant de ce revenu de solidarité a disparu. En 2019, plus d’un allocataire sur deux au RSA depuis moins de six mois ne bénéficiait pas d’accompagnement vers l’emploi. Ce n’est pas cet horizon que nous voulons donner à notre jeunesse. Car si le RSA ne joue plus son rôle d’outil d’insertion, il ne peut devenir facteur d’émancipation. Force est de constater que les défenseurs du RSA jeune ferment les yeux sur cette réalité. Pourtant, notre jeunesse demande à s’en sortir durablement, pas qu’on lui permette uniquement de survivre.

C’est pourquoi, à celles et ceux pour qui le RSA jeune est devenu un réflexe pavlovien, nous répondons que nous avons mieux à proposer aux jeunes : la généralisation de la garantie jeunes à toutes celles et ceux qui en ont besoin. Nous sommes convaincus qu’elle permettra de répondre à l’impératif d’offrir un soutien financier pour faire face à l’urgence, tout en proposant un véritable accompagnement humain vers l’emploi, pour permettre aux jeunes de devenir autonomes et de s’en sortir pour de bon.

Jeune fille tondue : expulsion de la famille

Jeune fille tondue : expulsion de la famille

«La famille qui s’en est prise lâchement à leur fille et nièce en la frappant et allant jusqu’à la tondre de force parce qu’elle était amoureuse d’un homme d’une autre confession, a été expulsée ce matin», a annoncé le ministre de l’intérieur dans un communiqué. Fin août, il avait assuré qu’une procédure de reconduite à la frontière serait menée «dès la fin de la procédure judiciaire».

Le 17 août dernier, après avoir annoncé son intention de se marier avec Dusan, 20 ans, Selma, 17 ans, avait été passée à tabac par ses parents bosniaques musulmans, mais aussi par son oncle et sa tante, qui disposent, eux, du statut de réfugiés.

La jeune fille âgée de 17 ans sera «prise en charge par l’aide sociale à l’enfance et obtiendra à sa majorité un titre de séjour», ont précisé le ministre de l’Intérieur et la ministre déléguée à la Citoyenneté dans leur communiqué commun.

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