Archive pour le Tag 'Discussions'

Nucléaire : Des discussions bidons entre l’Iran et les États-Unis

Nucléaire : Des discussions bidons entre l’Iran et les États-Unis

Il existe de nombreux contentieux entre l’Iran et les États-Unis pour autant les pourparlers actuels concernent surtout le nucléaire iranien dont l’évolution peut tendre vers une utilisation militaire. Dans chaque camp on affirme constater des progrès dans les discussions. La vérité c’ est qu’on pourrait aboutir à un accord bidon qui pourrait satisfaire les deux camps en recherche de succès diplomatiques.

L’Iran n’a certainement pas le désir d’arrêter sa recherche sur le l’uranium enrichi et la possibilité de l’utiliser à des fins de guerre à la fois pour s’affirmer au plan international et pour solidifier un régime très fragilisé. Par ailleurs la situation économique iranienne est très catastrophique. L’Iran aurait besoin d’une pause pour se refaire une santé quitte à faire semblant d’adhérer à un accord de non-prolifération de l’arme nucléaire.

D’une certaine manière ce sont aussi les mêmes motifs amènent le président américain a précipité un accord qu’il pourra brandir pour montrer enfin un succès au plan diplomatique. Comme souvent pour le président américain le virtuel façon télé réalité à autant d’importance que la réalité elle-même puisqu’il s’agit surtout de s’adresser à ses propres partisans. Un accord pourrait donc être signé à usage interne réciproque.

Un haut responsable américain évoque «beaucoup de progrès» dans les discussions avec l’Iran
Les négociations sur le nucléaire entre l’Iran et les États-Unis ont beaucoup progressé, a affirmé samedi un haut responsable américain, après une seconde série de pourparlers sous médiation omanaise à Rome.

«Nous avons réalisé beaucoup de progrès dans nos discussions directes et indirectes», a affirmé ce responsable, confirmant que les délégations américaines et iraniennes avaient convenu de «se revoir la semaine prochaine».

Les négociations sur le nucléaire entre l’Iran et les États-Unis «avancent», a affirmé samedi le chef de la diplomatie iranienne, après une seconde série de pourparlers sous médiation omanaise à Rome. «C’était une bonne réunion et je peux dire que les négociations avancent», a indiqué Abbas Araghchi à la télévision d’État iranienne. L’Iran et les États-Unis poursuivront les discussions le 26 avril à Oman.

Iran et États-Unis, qui ont tenu samedi à Rome des pourparlers sur le nucléaire, poursuivront les discussions le 26 avril à Oman, selon le chef de la diplomatie iranienne. «Nous nous retrouverons samedi prochain à Oman», a déclaré à la télévision d’État Abbas Araghchi, précisant que «des discussions techniques au niveau des experts débuteront mercredi». Le sultanat d’Oman est médiateur de ces pourparlers.

Social-Conclave retraites : les discussions continuent

Social-Conclave retraites : les discussions continuent

En dépit de la défection de plusieurs organisations syndicales et patronales, les discussions vont continuer dans le cadre du conclave retraites. Discussions qui seront peut-être plus faciles à gérer avec le départ des plus radicaux et des moins courageux. À cette fin une note d’objectif résume le cadrage des futures discussions intégrant notamment l’objectif du rétablissement de l’équilibre du système.

Dans cette «note d’objectifs», les organisations sociales restantes s’engagent à «négocier jusqu’à l’été des évolutions du système de retraite». Comme souhaité par François Bayrou dans sa lettre de cadrage, les négociateurs conviennent que le «rétablissement de l’équilibre du système est une nécessité» et s’autoriseront au passage à «réinterroger de manière plus large le financement de la protection sociale». Un deuxième volet de discussion portera sur l’élaboration d’un «mécanisme de pilotage» pour gouverner à l’avenir le système des retraites. Enfin, les partenaires sociaux annoncent s’atteler à rechercher des «voies de progrès» pour la prise en compte de l’usure professionnelle et de l’égalité hommes femmes, le tout «sans détourner [leur] l’attention de l’âge effectif de départ à la retraite qui est la principale question de notre système».

Conclave retraites : les discussions continuent

Conclave retraites : les discussions continuent

En dépit de la défection de plusieurs organisations syndicales et patronales, les discussions vont continuer dans le cadre du conclave retraites. Discussions qui seront peut-être plus faciles à gérer avec le départ des plus radicaux et des moins courageux. À cette fin une note d’objectif résume le cadrage des futures discussions intégrant notamment l’objectif du rétablissement de l’équilibre du système.

Dans cette «note d’objectifs», les organisations sociales restantes s’engagent à «négocier jusqu’à l’été des évolutions du système de retraite». Comme souhaité par François Bayrou dans sa lettre de cadrage, les négociateurs conviennent que le «rétablissement de l’équilibre du système est une nécessité» et s’autoriseront au passage à «réinterroger de manière plus large le financement de la protection sociale». Un deuxième volet de discussion portera sur l’élaboration d’un «mécanisme de pilotage» pour gouverner à l’avenir le système des retraites. Enfin, les partenaires sociaux annoncent s’atteler à rechercher des «voies de progrès» pour la prise en compte de l’usure professionnelle et de l’égalité hommes femmes, le tout «sans détourner [leur] l’attention de l’âge effectif de départ à la retraite qui est la principale question de notre système».

Conflit Ukraine : des discussions qui n’avancent pas

Conflit Ukraine : des discussions qui n’avancent pas

Inutile de tourner autour du pot les discussions entre les américains et russes qui se sont tenus hier n’ont pratiquement débouché sur rien. Pour preuve, il n’a même pas été possible de sortir un communiqué commun. Pour masquer le vide les négociateurs ont cependant promis de sortir un texte aujourd’hui. La vérité sans doute c’est que Poutine a bien l’intention de faire durer le plus possible la guerre sur laquelle d’ailleurs il s’appuie en permanence pour donner une légitimité à son régime de dictature.

Côté américain il n’est pas très certain que le président ait vraiment l’intention d’imposer la paix voire même une trêve. On voit bien que pour les américains l’Europe est un enjeu très secondaire voir même un obstacle .

La diffusion de documents secrets montre quel est l’état d’esprit de l’entourage de Trump vis-à-vis de l’Europe : même pas un allié, un parasite.

Au-delà des interrogations qui pèsent sur les intentions réelles des Américains se posent aussi la nature des liens très particuliers qui pourraient bien unir le président américain et la Russie.

Faut-il rappeler que Trump a déjà fait cinq ou six fois faillite et que son empire a été sauvé par les mafieux russes et le KGB. Trump a une dette vis à vis des oligarques russes et peut-être même vis-à-vis de Poutine.

Ukraine :Discussions américano-ukrainiennes «productives» ?

Ukraine :D iscussions américano-ukrainiennes «productives» ?

L’Ukraine se montre satisfaite des entretiens entre ukrainien et américain à Riyad. Reste à savoir si le résultat de cette concertation sera intégré lorsque les États-Unis vont rencontrer la Russie.

Notons que la dernière fois les discussions entre Américains et Russes étaient totalement contradictoires avec celles menées entre Poutine etTrump.

«Nous avons fini notre réunion avec l’équipe américaine. La discussion a été productive et ciblée. Nous avons abordé des points clés, notamment l’énergie», a-t-il déclaré, à la veille de pourparlers russo-américains, ajoutant que l’Ukraine s’efforçait de concrétiser son objectif d’une «paix juste et durable».

Précisément sur cet objectif de paix, il y a encore beaucoup de chemin à faire.

Nouveau gouvernement : discussions de marchands de tapis !

Nouveau  gouvernement : discussions de marchands de tapis !

 

De nombreuses contradictions de la conjoncture politique compliquent évidemment la formation du gouvernement. Parmi ces contradictions il faut en particulier relever les oppositions entre le Premier ministre et le président. Un premier ministre qui souhaiterait une forte présence de responsables « républicains » tandis que les macronistes seraient renvoyés dans des ministères secondaires. Une autre divergence concerne l’évolution de la fiscalité avec d’un côté ceux qui s’opposent à toute augmentation de la pression fiscale quand d’autres la jugent nécessaire pour rééquilibrer un budget à la dérive ( plus 5,6 % de déficit cette année au lieu de 3 % prévus dans les critères européens).

Dans la coulisse, les forces politiques insuffisamment représentées au gouvernement protestent également contre le poids excessif des « républicains » pourtant arrivés en dernière position ou presque lors  de l’élection législative récente avec seulement 47 députés quand la majorité absolue est à 289 !

Certains craignent un gouvernement très baroque avec un poids excessif « des républicains » Surtout dans les grands ministères régaliens ( intérieur, finances notamment) complétés par des individualités de différentes tendances mais peu représentatifs de leur courant d’origine.

 

Formation du gouvernement : discussions de marchands de tapis !

Formation du gouvernement : discussions de marchands de tapis !

 

De nombreuses contradictions de la conjoncture politique compliquent évidemment la formation du gouvernement. Parmi ces contradictions il faut en particulier relever les oppositions entre le Premier ministre et le président. Un premier ministre qui souhaiterait une forte présence de responsables « républicains » tandis que les macronistes seraient renvoyés dans des ministères secondaires. Une autre divergence concerne l’évolution de la fiscalité avec d’un côté ceux qui s’opposent à toute augmentation de la pression fiscale quand d’autres la jugent nécessaire pour rééquilibrer un budget à la dérive ( plus 5,6 % de déficit cette année au lieu de 3 % prévus dans les critères européens).

Dans la coulisse, les forces politiques insuffisamment représentées au gouvernement protestent également contre le poids excessif des « républicains » pourtant arrivés en dernière position ou presque lors  de l’élection législative récente avec seulement 47 députés quand la majorité absolue est à 289 !

Certains craignent un gouvernement très baroque avec un poids excessif « des républicains » Surtout dans les grands ministères régaliens ( intérieur, finances notamment) complétés par des individualités de différentes tendances mais peu représentatifs de leur courant d’origine.

 

L’Afrique encore écartée des discussions sur les grands enjeux du monde ?

L’Afrique encore écartée des discussions sur les grands enjeux du monde ?

« Les Africains craignent de n’avoir pas leur mot à dire au moment où se réécrivent les règles du jeu d’une mondialisation en crise » Écrit dans sa chronique au Monde Marie de Vergès

Alors que les perspectives économiques de l’Afrique restent médiocres, les tensions géopolitiques et commerciales sont une menace pour les pays vulnérables, constate, dans sa chronique, la journaliste au « Monde » Marie de Vergès.

C’était l’expression consacrée pour qualifier les douloureuses années 1980 et 1990 en Afrique subsaharienne : les « décennies perdues ». Façon de résumer le cortège de crises financières et sociales traversées à l’époque par des pays subissant les répercussions de la chute des prix des matières premières et de la hausse des taux d’intérêt aux Etats-Unis. Las, cette formule accablante est de nouveau brandie pour dépeindre les médiocres perspectives économiques au sud du Sahara.

Début octobre, dans son rapport d’automne, la Banque mondiale constatait que le produit intérieur brut par habitant avait stagné depuis 2015 dans la région : « Une décennie perdue en matière de croissance. » « L’Afrique a besoin d’une aide internationale pour éviter une décennie perdue », avertissait pour sa part dès le mois de mai, dans le Financial Times, Hanan Morsy, l’économiste en chef de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (Uneca).

Après les nombreux vents contraires des dernières années (contre-choc pétrolier, pandémie de Covid-19, guerre en Ukraine, dérèglement climatique), le continent doit aujourd’hui composer avec des taux d’intérêt élevés (inflation oblige) et donc des emprunts plus chers à rembourser. La moitié des pays à bas revenu [classification de la Banque mondiale] est désormais au bord du défaut de paiement. S’y ajoute une coopération internationale qui s’affaiblit. Et la crainte, pour les Africains, de n’avoir pas leur mot à dire au moment où se réécrivent les règles du jeu d’une mondialisation en crise.

A Marrakech, mi-octobre, lors des réunions annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, l’Afrique a pourtant semblé plus audible que jamais. A l’occasion de ces assemblées qui se tenaient pour la première fois depuis cinquante ans sur le continent, le FMI a attribué aux pays subsahariens un nouveau siège au sein de son conseil d’administration. Mais cette avancée symbolique leur garantira-t-elle d’être mieux entendus ? Pourront-ils éviter que les pays riches (Chine comprise) se focalisent sur leurs priorités, leurs propres difficultés, leurs rivalités, à leur détriment ?

La guerre en Ukraine a déjà constitué un choc majeur. Les pays africains se désolent d’avoir eu à payer si chèrement les incidences d’un conflit lointain et se trouvent bien négligés en comparaison de l’assistance massive accordée à Kiev. Désormais, ils s’inquiètent de la compétition systémique entre Pékin et Washington. N’allez pas leur demander de se ranger dans un camp si la rupture était consommée : ils risqueraient d’y perdre sur tous les tableaux, des exportations aux flux de capitaux et aux transferts de technologie.

Nucléaire iranien : reprise des discussions

Nucléaire iranien : reprise des discussions

 

Du fait de la très forte dégradation économique et sanitaire en Iran, le parti au pouvoir paraît nettement ouvert à la reprise des discussions sur le nucléaire iranien. L’objectif pour l’Iran étant  de faire sauter les sanctions économiques qui handicapent encore plus le pays Les discussions destinées à ramener l’Iran et les Etats-Unis dans l’accord ont été ajournées en juin après la victoire à l’élection présidentielle iranienne de l’ultra-

. Y prendront part des représentants de la Chine, de la Russie, de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de l’Iran, a-t-elle précisé dans un communiqué.

S’exprimant lors d’un point de presse quotidien, le porte-parole de la diplomatie américaine, Ned Price, a déclaré que Washington pensait qu’il était toujours possible de parvenir rapidement à un accord et de mettre en oeuvre un retour commun des Etats-Unis et de l’Iran dans l’accord.

Depuis que l’ancien président américain Donald Trump a retiré les Etats-Unis du PAGC en 2018, l’Iran s’est affranchi par étapes des termes de l’accord et, selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a accéléré l’enrichissement de son uranium pour le rapprocher du grade militaire.

Nucléaire Iran : la France constate des progrès dans les discussions

Nucléaire Iran : la France constate des progrès dans les discussions

 

« Les discussions qui ont repris le 7 mai à Vienne ont conduit à quelques premiers progrès sur la question nucléaire », a déclaré à la presse la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Agnes von der Muhll, sans donner plus de détails.

« Néanmoins, des désaccords majeurs subsistent sur certains points clés à aplanir afin de parvenir à un accord prévoyant le retour de l’Iran et des États-Unis et leur pleine mise en œuvre du JCPoA. Il reste encore beaucoup à faire, dans un délai très serré.  »

Le nœud de l’accord était que l’Iran s’était engagé à freiner son programme nucléaire afin de rendre plus difficile l’obtention de la matière fissile pour une arme nucléaire en échange d’un allégement des sanctions américaines, européennes et onusiennes.

Les responsables ont déclaré qu’ils espéraient parvenir à un accord d’ici le 21 mai, date à laquelle un accord entre Téhéran et l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU sur la surveillance continue de certaines activités nucléaires iraniennes devait expirer.

Les diplomates ont déclaré qu’ils pensaient qu’il y avait eu des progrès suffisants dans les pourparlers de Vienne qu’une prolongation de l’accord de suivi entre Téhéran et l’agence des Nations Unies était probable même si les modalités devaient encore être élaborées.

« Si un accord sur la reprise par l’Iran de ses engagements n’est pas conclu avant l’expiration de l’accord technique bilatéral entre l’Iran et l’Agence, ils devront s’entendre sur sa prolongation », a déclaré Von der Muhll.

Brexit : les discussions encore prolongées

Brexit : les discussions encore prolongées

Comme c’était prévisible,  l’État des négociations n’a pas permis d’aboutir sur un compromis régissant les futures relations commerciales entre l’union européenne et le Royaume Uni. Rien n’est prêt d’ailleurs pour décider et mettre en place cet accord. La rencontre de la présidente de la commission avec Boris Johnson a seulement acté l’impossibilité d’un accord en l’état des discussions. Comme personne ne veut prendre la responsabilité de la rupture, on a donc décidé de prolonger la discussion.

Pour l’instant les positions sont complètement inconciliables. Les différences sont toujours les mêmes à savoir la pêche, les conditions de concurrence et les conditions de contrôle de concurrence. S’ajoutent à ces divergences les coups de bluff permanents de Boris Johnson qui souffle le chaud et le froid.

L’UE est prête à offrir à Londres un accès sans droits de douane ni quotas à son immense marché. Mais elle veut dans ce cas s’assurer que le Royaume-Uni ne se livrera pas à du dumping en s’écartant des normes environnementales, sociales, fiscales européennes ou de celles sur les aides d’Etat. Si tel est le cas, elle veut pouvoir prendre des contre-mesures rapides, comme des droits de douane, sans attendre que le différend ne soit tranché dans le cadre d’une procédure d’arbitrage classique, afin de protéger ses entreprises. Londres s’y oppose fermement.

Brexit-nouvelle prolongation des discussions ?

Brexit-nouvelle prolongation des discussions ?

C’est l’une des hypothèses les plus vraisemblables dans la mesure où les différends persistent sur trois sujets majeurs à savoir la concurrence, les moyens de contrôle de cette concurrence et la pêche.

Jusque-là, on a assisté à une partie de poker chaque camp affirmant ses positions et même les durcissant tout en prenant des précautions oratoires pour ne pas porter le chapeau d’une éventuelle rupture.

De toute évidence un accord ne sera pas possible avant le 31 décembre. Reste alors  que l’hypothèse d’une rupture ou d’une prolongation des négociations. Jusque-là Boris Johnson a toujours exclu de repousser encore la date du brexit mais il pourrait s’y résoudre pour des questions politiques et économiques.

Publiquement, chaque camp défend ses positions, réclame de l’autre des concessions et se dit prêt à une sortie de la Grande-Bretagne de l’UE sans accord, une perspective pourtant redoutée par les milieux économiques qui craignent de nombreuses perturbations dans leurs activités.

Clément Beaune, le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, a répété mardi sur RMC que la France n’hésiterait pas à opposer son veto à un projet d’accord, notamment si elle n’est pas satisfaite des propositions concernant la pêche.

Taxe numérique: fin des discussions pour l’Amérique

Taxe numérique: fin des discussions pour l’Amérique

Pour les États-Unis la taxe numérique est enterrée LES USA savaient  que cela concernait surtout les grands du numérique, ils évitent ainsi de se soumettre à une disposition fiscale internationale qui leur aurait été défavorable. Nouvelle entourloupe de Trump doute dans le cadre de sa campagne électorale.  il  a en en effet décidé de retirer les États-Unis de la discussion en cours sur le projet d’harmonisation fiscale concernant l’imposition des GAFA. Des groupes informatiques mondiaux qui peuvent choisir en toute liberté le lieu de déclaration et donc de paiement des impôts sans tenir compte de la localisation des clients réels.

Une manière supplémentaire pour Trump d’affirmer son souverainisme fiscal qui tourne maintenant à l’obsession nationaliste dans beaucoup de domaines. Dernier exemple en date, les menaces de trump vis-à-vis des membres de la commission pénale internationale cela pour éviter aux États-Unis d’avoir un jour éventuellement à être jugés des crimes contre l’humanité. Le problème politique actuellement pour Trump  c’est qu’il est en mauvaise posture sur le plan économique mais aussi sur le plan sanitaire et même sécuritaire. Il lui faut donc désigner des boucs émissaires pour masquer les propres insuffisances et désigner ainsi un ennemi virtuel des États-Unis .

Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a décidé mercredi de quitter les négociations que mènent près de 140 Etats depuis plusieurs mois pour réformer la fiscalité transfrontalière et l’adapter à l’ère numérique, en dénonçant le manque d’avancées sur le sujet.

Ces discussions, organisées sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), devaient aboutir d’ici à la fin de l’année.

“C’est une provocation vis-à-vis de l’ensemble des partenaires de l’OCDE. On était à quelques centimètres d’un accord sur la taxation des géants du numérique”, a déclaré le ministre français de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire sur l’antenne de France Inter.

“Qu’est-ce que c’est que cette manière de traiter les alliés des Etats-Unis, de nous menacer systématiquement de sanctions ?”, a-t-il poursuivi.

Le ministre français a précisé avoir adressé une réponse commune avec ses homologues italien, espagnol et britannique au courrier par lequel Steven Mnuchin les avait informés de cette décision, en réaffirmant leur volonté de parvenir à un accord le plus rapidement possible.

De son côté, le secrétaire général de l’OCDE Angel Gurria a appelé dans un communiqué l’ensemble des Etats représentés à poursuivre les discussions en vue de la conclusion d’un accord d’ici la fin de l’année, indispensable pour éviter une “guerre commerciale” particulièrement malvenue alors que l’économie mondiale est déjà lourdement pénalisée par les répercussions de la pandémie liée au nouveau coronavirus.

Faisant écho aux déclarations de Bruno Le Maire, le Trésor britannique et le ministère allemand des Finances ont fait part jeudi de leur détermination à parvenir à une solution internationale.

La porte-parole du gouvernement espagnol, Maria Jesus Montero, a quant à elle affirmé sur les ondes de la radio Cadena SER que les Européens n’accepteraient aucune menace de représailles et que les discussions en cours visaient seulement à définir “un système fiscal ordonné, équitable et adapté à l’époque actuelle”.

Le ministre italien de l’Economie Roberto Gualtieri a assuré sur Twitter être “déterminé à trouver une solution d’ici la fin de l’année avec la France, l’Espagne et le Royaume-Uni, comme décidé dans le cadre du G20”.

A Bruxelles, le commissaire européen aux Affaires économiques et financières Paolo Gentiloni a également réaffirmé sa volonté de parvenir à une solution internationale négociée d’ici la fin de l’année et prévenu que l’Union européenne proposerait sa propre taxe si un accord dans le cadre de l’OCDE s’avérait impossible.

“Nous appliquerons quoi qu’il arrive une taxation aux géants du digital en 2020 parce c’est une question de justice”, a également prévenu Bruno Le Maire.

La France, pionnière sur ce sujet, a instauré sa propre taxe numérique l’an dernier, ce qui lui a déjà valu des menaces de représailles commerciales de la part des Etats-Unis. Les échéances de paiement ont été suspendues jusqu’à la fin de l’année, dans l’attente d’un accord international, mais elles s’appliqueront si les Etats-Unis ne reviennent pas sur leur position et déclenchent un blocage à l’OCDE, a assuré le ministre français.

Les Etats-Unis, ont déjà lancé des enquêtes sur la taxe française visant les entreprises numériques et les projets comparables de plusieurs pays, dont la Grande-Bretagne, l’Italie et le Brésil. Les résultats de ces investigations pourraient conduire à l’adoption de mesures de rétorsion commerciales à l’encontre des pays concernés.

Dans sa configuration actuelle, le système fiscal international permet entre autres aux géants du numérique comme Google, Amazon, Facebook, Apple ou Microsoft – souvent désignés par l’acronyme “Gafam” – la possibilité de déclarer leurs bénéfices dans des pays à faible taux d’imposition des sociétés comme l’Irlande, indépendamment du pays dans lequel se trouvent leurs utilisateurs.

Suites brexit: discussions très dures, pourquoi ?

Suites  brexit: discussions très dures, pourquoi ?

 

 

Les discussions après réussite destinées à déterminer les futures relations commerciales entre l’union économique et la Grande-Bretagne risquent  d’être très agitées pour plusieurs raisons. La première c’est que l’enjeu politique domine la problématique en Grande-Bretagne. La décision de rupture de la Grande-Bretagne à été arrachée  de peu grâce au soutien des populistes et sur de nombreuses fausses informations. Boris Johnson doit cependant donner des gages sur son honnêteté dont beaucoup doutent. Il veut donc se faire le champion des intérêts nationalistes à la manière de Trump  pour rassurer les couches populaires qui ont cru que la rupture avec l’union européenne leur apporterait la prospérité perdue . À la manière de Trump, Boris Johnson a donc commencé à ajouter de l’outrance à l’outrance en annonçant l’hypothèse d’un contrôle généralisé sur toutes les importations aussi l’augmentation des droits douaniers sur les voitures allemandes et le fromage français. Des mesures d’affichage assez simplistes que tout le monde peut comprendre. La philosophie de Boris Johnson repose sur l’idée que la GB pourrait  servir de porte d’entrée de l’union européenne au commerce international mais cela en s’affranchissant des normes européennes fiscales, sociales ou environnementales. Bref une sorte de Singapour sur Tamise. La ficelle est évidemment un peu grosse car si l’union européenne devait lâcher sur ce point alors il y aurait des velléités  revendicatives  du même type dans d’autres pays. Précisément,  l’union européenne doit se montrer relativement dure dans ses négociations pour décourager tout nouveau départ de l’union européenne. Il faudra donc faire payer très cher à la Grande-Bretagne sa rupture . Les premières déclarations de Boris Johnson sont évidemment inacceptables quand il déclare en particulier:

“Il n’est pas nécessaire qu’un accord de libre-échange implique d’accepter les règles de l’UE en matière de concurrence, de subventions, de protection sociale, d’environnement ou quoi que ce soit de similaire, pas plus que l’UE ne devrait être obligée d’accepter les règles du Royaume-Uni”, a-t-il déclaré. Une telle conception ramène à leurs au principe des échanges dans l’OMC sans autre accord particulier entre la Grande-Bretagne et l’union européenne.

L’alternative est la suivante à ses yeux : soit le Royaume-Uni obtient un accord sur le modèle de celui conclu entre l’UE et le Canada, soit il cherchera un arrangement plus souple, du type de celui qui régit les relations UE-Australie.

Les négociateurs britanniques sont furieux car ils pensent que l’UE, principal partenaire commercial de Londres, est en train de revenir sur l’accord de retrait en laissant entendre que Londres devra adhérer aux règles européennes pour conclure un accord de libre-échange, a-t-on appris de source britannique.

Dimanche, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré que la France s’opposerait à la naissance d’un “Singapour-sur-Tamise” à sa porte.

Après brexit: discussions très dures pourquoi ?

Après brexit: discussions très dures pourquoi ?

 

 

Les discussions après réussite destinées à déterminer les futures relations commerciales entre l’union économique et la Grande-Bretagne risquent  d’être très agitées pour plusieurs raisons. La première c’est que l’enjeu politique domine la problématique en Grande-Bretagne. La décision de rupture de la Grande-Bretagne à été arrachée  de peu grâce au soutien des populistes et sur de nombreuses fausses informations. Boris Johnson doit cependant donner des gages sur son honnêteté dont beaucoup doutent. Il veut donc se faire le champion des intérêts nationalistes à la manière de Trump  pour rassurer les couches populaires qui ont cru que la rupture avec l’union européenne leur apporterait la prospérité perdue . À la manière de Trump, Boris Johnson a donc commencé à ajouter de l’outrance à l’outrance en annonçant l’hypothèse d’un contrôle généralisé sur toutes les importations aussi l’augmentation des droits douaniers sur les voitures allemandes et le fromage français. Des mesures d’affichage assez simplistes que tout le monde peut comprendre. La philosophie de Boris Johnson repose sur l’idée que la GB pourrait  servir de porte d’entrée de l’union européenne au commerce international mais cela en s’affranchissant des normes européennes fiscales, sociales ou environnementales. Bref une sorte de Singapour sur Tamise. La ficelle est évidemment un peu grosse car si l’union européenne devait lâcher sur ce point alors il y aurait des velléités  revendicatives  du même type dans d’autres pays. Précisément,  l’union européenne doit se montrer relativement dure dans ses négociations pour décourager tout nouveau départ de l’union européenne. Il faudra donc faire payer très cher à la Grande-Bretagne sa rupture . Les premières déclarations de Boris Johnson sont évidemment inacceptables quand il déclare en particulier:

“Il n’est pas nécessaire qu’un accord de libre-échange implique d’accepter les règles de l’UE en matière de concurrence, de subventions, de protection sociale, d’environnement ou quoi que ce soit de similaire, pas plus que l’UE ne devrait être obligée d’accepter les règles du Royaume-Uni”, a-t-il déclaré. Une telle conception ramène à leurs au principe des échanges dans l’OMC sans autre accord particulier entre la Grande-Bretagne et l’union européenne.

L’alternative est la suivante à ses yeux : soit le Royaume-Uni obtient un accord sur le modèle de celui conclu entre l’UE et le Canada, soit il cherchera un arrangement plus souple, du type de celui qui régit les relations UE-Australie.

Les négociateurs britanniques sont furieux car ils pensent que l’UE, principal partenaire commercial de Londres, est en train de revenir sur l’accord de retrait en laissant entendre que Londres devra adhérer aux règles européennes pour conclure un accord de libre-échange, a-t-on appris de source britannique.

Dimanche, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré que la France s’opposerait à la naissance d’un “Singapour-sur-Tamise” à sa porte.

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