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Archive mensuelle de février 2013

Internet : Montebourg délire !

Internet : Montebourg délire !

 

Faute de pouvoir sauver les usines, Montebourg s’égare à propos d’internet. Certes les géants ne payent pas d’impôts en France ou très peu mais c’est le prix à payer aux règles des contrats commerciaux internationaux (y compris européens) ; Montebourg ne va pas au bout de son raisonnement car il serait en contradiction avec le gouvernement. Il veut en quelque sorte « nationaliser » internet. Encore un effort et i va défendre le minitel ! Arnaud Montebourg a décidé d’appliquer son concept de « démondialisation » à un nouveau domaine: les données personnelles, ces données que les internautes fournissent aux sites web en utilisant des applications comme Facebook, ou juste en navigant sur internet.  « Nos données personnelles sont surexploitées par des géants de l’Internet qui sont localisés de l’autre côté de l’Atlantique. C’est une captation de valeur qu’il faut récupérer au nom de la souveraineté économique et numérique des Européens« , dénonce le ministre du redressement productif.  Dans une interview à 20 Minutes, ce 28 février, le ministre énonce « un principe simple : »toute donnée collectée en Europe doit être stockée et traitée en Europe. L’idée est de faire en sorte que l’exploitation des données ait lieu sur le territoire où habitent les personnes dont les données sont exploitées. Il faut mettre en place une stratégie de localisation des data centers, des emplois rattachés à l’exploitation des données personnelles, sur le territoire européen et particulièrement français. Ce que l’on veut, c’est que la valeur associée à ces données soit d’abord exploitée en France ou en Europe. On va juste demander [aux géants américains] d’investir et de payer des impôts en France« .On se demande vraiment ce qu’il attend !  Au passage, le trublion du gouvernement critique le projet de réglement européen sur le sujet. « Ce projet propose un nivellement par le bas en matière de protection des données personnelles. Nous voulons stopper cette dérive. Le règlement doit affirmer que le droit applicable aux citoyens est celui du lieu de leur résidence, et que les données doivent appartenir à chaque individu« .  Le ministre reprend ainsi l’analyse du rapport Colin et Collin sur la fiscalité du numérique. Toutefois, il ne va pas jusqu’à proposer de taxer les données personnelles, ce qui était la recommandation de ce rapport. Le gouvernement a promis de légiférer sur la fiscalité du numérique dans le budget 2014.

 

Déficits : Monti critique la France

Déficits : Monti critique la France

 

Laminé aux élections, sans doute aigri mais toujours sûr de son fait, Monti critique la France. Limage même de la technocratie européenne qui ne sait pas où elle va mais qui ne veut pas changer de cap. Pathétique. Le chef du gouvernement italien Mario Monti a critiqué aujourd’hui à Bruxelles les gouvernements européens qui cherchent à gagner du temps en reportant leurs objectifs de réduction des déficits publics, estimant que cela nuit aux pays qui respectent leurs engagements. « Nous n’avons pas cédé à la tendance récente consistant à demander le report d’un an de certains objectifs, comme la réduction des déficits », a déclaré Mario Monti qui participait à un forum sur la concurrence organisé par la Commission européenne. « Lorsque j’ai pris mes fonctions, je n’ai pas envisagé de demander un arrangement pour reporter à 2014″ les objectifs de réduction du déficit public italien, « malgré des conditions très, très difficiles », a-t-il souligné. « Je ne blâme personne, ni au niveau de l’Union européenne ni parmi les Etats membres, mais il est évident que la crédibilité de la politique menée dans un pays peut souffrir si d’autres demandent des reports et les obtiennent », a-t-il conclu, dans une critique voilée adressée à l’Espagne, le Portugal, la France ou encore les Pays-Bas.

 

Goodyear Amiens-Nord: la Scop, une « farce », selon la CFE-CGC

Goodyear Amiens-Nord: la Scop, une « farce », selon la CFE-CGC

Le projet de Scop (coopérative) annoncé mardi par la CGT de Goodyear à Amiens-Nord pour sauvegarder l’usine menacée de fermeture est une « farce », un « projet illusoire » qui « trompe les salariés », estime jeudi le syndicat CFE-CGC.   »Pourquoi la +Scop+ Amiens est-elle une farce qui va illusionner les salariés? », questionne la CFE-CGC (minoritaire), en préambule d’un communiqué, deux jours après l’annonce surprise par la CGT (majoritaire) d’un projet de création de Scop après le retrait du groupe américain Titan international.   »Tout d’abord, il faut un vendeur de la marque, des outils, des brevets, des capacités de recherche et de développement, des réseaux commerciaux, notamment », or « Goodyear, à ce jour, n’est pas vendeur », rappelle le syndicat.   »Ce projet illusoire de Scop trompe les salariés », poursuit la CFE-CGC, lui opposant le projet du groupe Titan, « techniquement fiable, financièrement solide et contractuellement lié socialement ».  Titan International, un temps pressenti pour reprendre l’usine d’Amiens-Nord, avait finalement jeté l’éponge, son PDG Maurice Taylor raillant par la suite « les soi-disant ouvriers » de Goodyear qui « ne travaillent que trois heures » par jour, dans une lettre cinglante adressée au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.   »Si la notion de Scop apparaît à ce moment du dossier, ceci signifie que la position de la CGT Amiens-Nord s’affaiblit et que les issues possibles se réduisent les unes après les autres », considère la CFE-CGC, assimilant cette annonce à « une fuite en avant organisée par la CGT », proche « de l’impasse finale ».  La direction de Goodyear avait annoncé fin janvier son intention de fermer l’usine d’Amiens Nord, menaçant 1.173 salariés.

 

Economie, politique, société: pages les plus regardées 28 février 2013

chansons-poèmes de  g.bessay:

 

 

Chômage : 460 000 emplois non couverts !! Pôle emploi déraille

François Hollande en Grèce pour prendre le contre-pied de Merkel

Sondage BVA :81 % des ouvriers mécontents de Montebourg

Le soutien à la taxe à 75% diminue

      Goodyear: retour à la table des négociations ?

Immobilier reprise en 2014 ? Pas sûr !

Immobilier reprise en 2014 ? Pas sur !

Les professionnels de l’immobilier (comme les prévisionnistes pour l’économie générale) utilisent la méthode Coué. Puisque la reprise n’a pas eu lieu en 2013, elle aura lieu en 2014. Pourquoi 2014 ? En faia c’est peu vraisemblable car le marché est littéralement bloqué ; il faudrait pour cela que les prix baissent (ce qui commence) afin de resolvabiliser les acheteurs dont les revenus doivent atteindre 4500 euros par mois (en moyenne). pour remplir les critères bancaires.  A l’occasion de la sortie de l’étude annuelle du Crédit Foncier sur l’évolution du marché immobilier résidentiel, Bruno Deletré, son directeur général, livre ses analyses au Figaro..

Club Immo : Quels enseignements tirez-vous de votre étude sur le marché résidentiel ?

Bruno Deletré : Si l’on dresse le bilan 2012, nous constatons tout d’abord que nous sommes dans un environnement qui devrait être très favorable puisque les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas, autour de 3,23 % en moyenne, fin 2012. Toutefois, le marché est en fort recul. La production de  prêts immobiliers  a représenté un volume de 115 milliards d’euros l’an dernier, c’est-à-dire une chute de 30% par rapport à 2011. Le nombre de transactions immobilières dans l’ancien a été de 650.000, soit une baisse annuelle de 20%. Quant à la construction de logements neufs, avec 345.000 logements, nous sommes là aussi en recul de l’ordre de 20%.  En ce qui concerne l’évolution des prix, dans les zones tendues comme Paris intra-muros ou la Côte d’Azur, les prix ne progressent plus. Nous sommes à un point d’inflexion.  En revanche, dans les zones moins tendues, hors métropole, nous avons déjà assisté à des baisses importantes entre 5 et 10%.

 

Club Immo. Quelles sont les perspectives pour 2013 ?

Bruno Deletré: Elles ne sont pas extrêmement florissantes. La conjoncture économique difficile,  l’augmentation du chômage, le niveau élevé des prix sont autant de facteurs très négatifs pour l’activité immobilière. Nous prévoyons autour de 575.000 transactions cette année dans l’ancien, 325.000 constructions neuves et un plus de 100 milliards de volume de prêts immobiliers. Le marché immobilier va ainsi rester,  en retrait, atteindre un point bas, pour probablement repartir ensuite en 2014 et dans les années suivantes. En ce qui concerne l’évolution des prix, le cœur de Paris, la Côte d’ Azur, le Genevois, mais aussi au sein des quartiers les mieux placés des grandes métropoles, la baisse des prix devrait se situer en 0 et 5%.  Sur la région Ile-de- France et les autres grandes métropoles, nous anticipons un repli de l’ordre de 5% et hors métropole jusqu’à moins 10%. Cette perspective de baisse de prix apporte une respiration au marché après des hausses continues durant de nombreuses années.

 

Club Immo. Qu’est-ce qui permettrait justement de relancer le marché ?

Bruno Deletré: C’est la question que se posent tous les professionnels puisque les enjeux sont importants en termes de croissance économique et donc d’emploi. Nous n’avons pas d’emprise sur les facteurs macro-économiques dont dépend l’évolution du marché immobilier.  Cela dit, je pense qu’il est important de rétablir une forme de confiance. Ce que l’on voit, c’est qu’au-delà des vicissitudes de la conjoncture, il y a de la part des intervenants sur le marché, qu’il s’agisse  des acheteurs ou des vendeurs, une crainte devant l’avenir et je crois que les professionnels peuvent contribuer à rétablir cette confiance. A ce titre, le Crédit Foncier, est très  présent sur le secteur de l’accession sociale à la propriété, en s’appuyant sur les leviers de financement déjà existants. Nous avons d’ailleurs augmenté notre part de marché de distributeur de crédits immobiliers, passant de 5 à 6% en 2012 (la part de marché dans le prêt à l’accession sociale, est passée de 37 % à 43 %.).

 

Club Immo : Comment accompagner davantage cette accession sociale à la propriété ?

Bruno Deletré : Il y a tout d’abord des dispositifs publics. Certes, il y en a moins puisque le déficit budgétaire doit être réduit et c’est une priorité pour notre économie. Dans ce contexte, il faut réserver les fonds dont dispose l’Etat à  ceux qui en ont le plus besoin. C’est ce qui a été avec le Prêt à taux zéro + 2013, en rétablissant des plafonds de ressources plus exigeants ou en redéfinissant les différés de remboursement. Quant à la priorité sur le neuf, elle est logique, par rapport au dispositif dans l’ancien qui a coûté assez cher et a été interrompu. Si les pouvoirs publics disposaient de  plus de moyens, il serait pertinent d’instaurer  un PTZ sous conditions de travaux.

 

Mobile-Free : 5,2 millions d’abonnés en 2012

Mobile-Free : 5,2 millions d’abonnés en 2012

Le 10 janvier 2012, le groupe de Xavier Niel bousculait le marché en présentant deux offres très inférieures à celles de la concurrence: un forfait à 19,99 euros/mois avec internet, SMS/MMS illimités et appels illimités, et un autre à 2 euros mensuels pour 60 minutes de communications et 60 SMS.  Jeudi, Iliad, maison-mère de Free, a annoncé totaliser 5,205 millions d’abonnés mobiles à la date du 31 décembre 2012.  La répartition des abonnés entre les deux forfaits proposés est « assez équilibrée », précise le groupe.   »On ne pensait pas que le marché se développerait autant sur la SIM only », soit l’abonnement « nu » sans téléphone, « c’est une des grosses surprises de cette première année », a déclaré à l’AFP Maxime Lombardini, directeur général du groupe, qui rappelle que ces offres sans engagement étaient « quasi inexistantes avant l’arrivée de Free ».   »Notre lancement a déclenché une multiplication d’offres du même type en Europe, comme chez Vodafone ou France Télécom Espagne », a-t-il ajouté.  En un an d’existence, l’activité mobile représente déjà plus d’un quart du chiffre d’affaires total du groupe, qui s’est élevé en 2012 à 3,15 milliards d’euros, en progression de 48,5% sur un an.   »Dans une Europe des télécoms qui, à quelques très rares exceptions près est en déclin, nous faisons presque 50% de croissance du chiffre d’affaires sur l’année, et même 63% sur le seul quatrième trimestre, cela nous permet d’être assez satisfaits », s’est félicité Maxime Lombardini.   Free, précurseur de la « box » avec offre triple (internet, téléphone, télévision) qui avait imposé l’abonnement à moins de 30 euros, annonce également de bonnes performances sur ce segment.  A fin décembre 2012, Free revendique 5,364 millions d’abonnés à ses offres fixes, contre 4,8 millions un an plus tôt, et évoque « une année historique ».  Ces derniers jours, les trois opérateurs historiques France Télécom, SFR et Bouygues Telecom ont publié des résultats annuels mitigés, voire plus mauvais que prévu, tous évoquant la « pression concurrentielle » subie en France avec l’arrivée de Free.  Bouygues Telecom a été plus durement touché que ses concurrents par la guerre des prix: l’opérateur a clos en 2012 son premier exercice déficitaire depuis dix ans, et prévoit déjà pour 2013 un nouveau repli de l’activité.  Et Stéphane Richard, patron de France Télécom, a déjà prévenu que si « l’arrivée de Free a (déjà) provoqué une baisse de l’ordre de 10% dans le mobile », ce repli « va se prolonger en 2013″.  Mais pour le directeur général d’Iliad, « globalement, cela ne va pas si mal » pour la concurrence.   »Quand on regarde les parcs d’abonnés, on s’aperçoit que les trois opérateurs historiques ont terminé l’année avec à peu près autant d’abonnés qu’ils l’avaient commencée », souligne-t-il.   »Et même si les rentabilités se dégradent un peu, il reste des sommes considérables, en tout cas permettant de financer les investissements, et les dividendes annoncés par les trois groupes sont encore à des niveaux très élevés », a ajouté M. Lombardini.

 

Espagne- Bankia record de perte de 19 milliards d’euros en 2012

Espagne- Bankia record de perte de 19 milliards d’euros en 2012

Sauvée de la faillite par une aide européenne de 18 milliards d’euros en décembre, la banque espagnole nationalisée Bankia a annoncé jeudi une perte historique de 19,193 milliards d’euros en 2012 et de 21,238 mds d’euros pour l’ensemble du groupe BFA-Bankia.  Bankia confirme dans un communiqué l’ampleur des pertes déjà annoncées le 28 novembre lors de la présentation de son plan de restructuration qui prévoit 4.500 suppressions d’emplois (22% de son effectif actuel) et la fermeture de plus d’un tiers de ses agences.  Le groupe BFA-Bankia, très touché par l’explosion de la bulle immobilière en 2008, a dû faire des provisions non moins historiques de 26,845 après avoir transféré pour 22,300 mds d’euros d’actifs immobiliers problématiques.  En décembre, le fonds public d’aide aux banques (Frob) avait estimé que Bankia présentait une valorisation négative de 4,15 milliards d’euros et sa maison-mère, BFA, de 10,4 milliards d’euros, signe pour les investisseurs qu’ils devaient s’attendre à perdre une grande partie de leur argent placé dans les titres de Bankia.  Le groupe réitère toutefois son objectif de renouer avec les profits dès cette année.

Aéroports de Paris : légère croissance en 2013

Aéroports de Paris : légère croissance en 2013

Aéroports de Paris (ADP) a annoncé jeudi qu’il visait en 2013 une « légère croissance » de son chiffre d’affaires et de son résultat d’exploitation après des résultats globalement en hausse en 2012 grâce notamment à l’activité soutenue de ses boutiques et à l’intégration de TAV. L’an passé, le gestionnaire des aéroports de Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly, a vu son bénéfice net baisser de 1,9% à 341 millions d’euros « en raison d’éléments non-récurrents », a-t-il indiqué. Mais son résultat opérationnel courant s’est inscrit en hausse de 6,2% à 645 millions et son chiffre d’affaires a progressé de 5,6% pour s’établir à 2,6 milliards d’euros.

 

Nouvelles hausses d’impôts en 2014?

Nouvelles hausses d’impôts en 2014?

La croissance en berne, les rentrées fiscales baissent et il faut trouver de l’argent pour tenir les engagements pris auprès de Bruxelles : faire passer le déficit public de 3,7% du PIB cette année à 3% en 2014 quand la Commission le prévoit à 3,9%. « Si nous ne faisons rien de plus en matière de fiscalité, l’année prochaine, il y aurait 5 à 6 milliards d’euros d’impôts de moins », a déclaré Jérôme Cahuzac sur Europe 1, expliquant qu’ »en 2013, c’est pour près de 5 à 6 milliards d’euros d’impôts qui ont été levés et qui ne le seront pas en 2014 car ces impôts ne pouvaient l’être qu’une seule année ». Alors comment procéder? Le remède est un cocktail de baisse des dépenses de l’Etat et… d’augmentations des recettes. « Des économies dans la dépense publique sont inévitables, nous avons commencé à en faire, nous continuerons à en faire, non seulement au sein du budget de l’Etat mais au sein des opérateurs, au sein des différentes politiques publiques. (…) Tout ceci a commencé à être évalué et il faut dégager des économies à la suite de ces évaluations », a relevé le ministre. Et côté impôts? Jérôme Cahuzac a tout fait pour éviter le terme, estimant que les « prélèvements obligatoires sont déjà très élevés en France ». « Six milliards d’euros, nous les trouverons dans la poche des uns, des autres, de tout le monde! » a-t-il toutefois concédé, esquissant la future philosophie. Il devrait donc y avoir des hausses d’impôts en 2014, contrairement à ce que l’exécutif martelait il y a encore quelques semaines. Dans le train qui le menait lundi matin à Londres, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici s’est borné à réaffirmer que « l’essentiel » de l’effort budgétaire devrait porter dorénavant « sur les économies de dépenses ». François Hollande, samedi, était un peu plus clair : « C’est d’abord par des économies et subsidiairement (nuance sémantique type ENA qui ne change rien !) par des prélèvements supplémentaires que nous devons atteindre nos objectifs », a souligné le chef de l’Etat.

Ségolène Royal : pour des circuits courts de la viande

Ségolène Royal : pour des circuits courts de la viande

 

En pleine crise autour du scandale de la viande de cheval, Ségolène Royal dit vouloir porter un message de « confiance ». « Il faut saisir l’occasion de cette crise pour changer le système et faire en sorte que les agriculteurs puisse vendre directement les produits », explique-t-elle au JDD.fr. La socialiste plaide pour les « circuits-courts ». « Il n’y a aucune raison que la viande fasse 5.000 kilomètres pour atterrir dans nos assiettes », assure-t-elle.. Puis, devant un restaurant gastronomique réunissant les bonnes tables du Poitou-Charentes, où trône une photo de Ségolène Royal, elle vient prendre le micro pour remettre le prix Poitou-Charentes « circuits-courts, de la fourche à la fourchette » à deux lauréats. « L’alimentation n’est pas une marchandise comme les autres », assène-t-elle. Et dénonce « un système prédateur, spéculateur « . « Ce que veulent les éleveurs, c’est que cette crise serve à quelque chose », assure Ségolène Royal, qui considère que les consommateurs sont la « proie des gens sans vergogne et sans morale ». Elle le promet : « Un autre modèle agricole est possible. » Ministre de l’Agriculture, Ségolène Royal? Elle balaye l’hypothèse en quelques mots : « Je m’en occupe déjà. » 

 

Fralib : plan social encore annulé

Fralib : plan social encore annulé

 

La cour d’appel d’Aix-en-Provence a annulé jeudi le troisième plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) présenté par le groupe Unilever dans le cadre de la fermeture de l’usine Fralib de Gémenos (Bouches-du-Rhône), dont deux premières moutures, contestées par les salariés, avaient déjà été invalidées.  La cour d’appel a constaté la nullité de la procédure et ordonné à la société Fralib de « reprendre à son début ladite procédure et de présenter au comité d’entreprise un plan de sauvegarde de l’emploi concernant l’ensemble des salariés du site de Gémenos ».

 

Ecotaxe PL: report au 1er octobre

Ecotaxe PL: report au 1er octobre

 

 

L’écotaxe qui vise les camions de plus de 3.5T sur le réseau  national (hors autoroutes déjà  payantes) est reportée en octobre. En cause des modalités techniques mais aussi la grogne des professionnels qui estiment que la pavillon français sera encore un peu plus affecté par cette nouvelle fiscalité théoriquement reportée sur le client. Dans les faits, compte tenu de la baisse du fret ( autour de -5% en 2013)  et de la crise générale ce sera autant d’entreprises en moins ( sans doute un nouveau record de faillites en 2013); des professionnels avancent le chiffre de 10 000 emplis supprimés. Le ministre délégué chargé des Transports Frédéric Cuvillier annonce dans Les Echos de jeudi un report au 1er octobre de l’entrée en vigueur de l’écotaxe poids lourds, initialement prévue pour le 20 juillet. «Un certain nombre de travaux complémentaires doivent être menés et la fiabilité du dispositif doit être sécurisée», explique le ministre dans le quotidien économique. «L’objectif est une mise en œuvre au 1er octobre au niveau national » et l’idée d’une expérimentation en Alsace», «initialement prévue en avril, tombe d’elle-même, puisque le système n’est pas prêt», déclare Frédéric Cuvillier. Cette expérimentation «sera remplacée à partir du mois de juillet par une phase d’essai nationale du dispositif, sur la base du volontariat et sans perception de la taxe», ajoute-t-il. Issue du Grenelle de l’environnement, l’écotaxe doit s’appliquer aux camions de 3,5 tonnes et plus circulant sur le réseau national non-payant, selon des barèmes kilométriques. Mais les professionnels réclamaient un report, s’inquiétant notamment des modalités de répercussion de la taxe sur leurs clients, et demandaient une période d’expérimentation.

Union européenne: limitation des bonus des banquiers

Union européenne: limitation des  bonus des banquiers

En dépit de l’opposition de Londres, un accord de principe a été trouvé dans la nuit de mercredi à jeudi entre le Parlement européen et la présidence irlandaise de l’UE sur la mise en œuvre du nouveau cadre réglementaire du secteur bancaire (« Bâle III »), qui va aller plus loin que prévu en limitant les bonus des banquiers. « Pour la première fois dans l’histoire de la régulation des marchés financiers en Europe, nous allons limiter les bonus des banquiers », s’est réjoui l’eurodéputé autrichien Othmar Karas (PPE, droite), qui négociait ce projet pour le Parlement dans un communiqué. Cet accord a été trouvé après dix mois de négociations et devrait être discuté mardi prochain lors de la réunion des ministres des Finances de l’Union européenne. Initialement, les règles de Bâle III, qui visent à renforcer la capacité des banques à faire face à des crises futures, devaient être mises en oeuvre progressivement à partir du 1er janvier 2013. Mais les négociations se sont prolongées, car le Parlement a voulu introduire une limitation aux bonus accordés aux banquiers, qui a suscité d’importantes réticences. Le Parlement européen voulait fixer un ratio de un pour un entre la rémunération fixe et variable des cadres bancaires, ce qui signifie que la rémunération variable ne pourrait excéder la rémunération fixe. Les Etats voulaient un ratio plus élevé, laissant la possibilité de primes plus importantes. Afin de parvenir à un accord, le Parlement a proposé un compromis selon lequel le bonus pourrait atteindre le double de la rémunération fixe à condition qu’une majorité qualifiée d’actionnaires soit d’accord. Parmi les autres points litigieux, figurait le degré de flexibilité accordé à chaque Etat européen concernant le montant du capital additionnel qu’il pourra imposer aux banques afin de renforcer leurs fonds propres. Le cadre réglementaire « Bâle III », élaboré à marche forcée après la crise financière, vise à renforcer les fonds propres des banques, de même que leurs réserves de liquidité pour limiter les risques de défaillance. Il va notamment leur imposer un ratio de fonds propres « durs » (apports des actionnaires et bénéfices mis en réserve rapportés aux crédits accordés) de 7% fin 2018. Les établissements les plus importants devront même porter leur ratio à 9%, voire 9,5% au minimum. Depuis l’annonce début novembre par les Etats-Unis de leur décision de ne pas appliquer les règles de Bâle III à la date prévue, plusieurs dirigeants bancaires européens ont appelé à retarder leur entrée en vigueur en Europe.

 

Augmentation de la TVA à 20.5%

Augmentation de la TVA à 20.5%

 

La TVA au-delà de 20% : c’est une des pistes du groupe de travail socialiste à l’Assemblée nationale. Les députés qui planchent sur ce dossier envisagent en contrepartie de réduire la fiscalité à 5% pour certains secteurs, comme le logement social ou les transports publics. Ce serait donc valable pour le taux normal de TVA, qui concerne tous les biens de consommation courant, sauf l’alimentation. Par exemple, vous achetez un pull. Vous payez aujourd’hui un taux de TVA de 19,6%. A partir du 1er janvier 2014, le gouvernement veut que ce taux passe à 20%, et bien ce sera peut-être  20, 5%. En contrepartie, le taux de TVA intermédiaire – celui qui concerne la restauration, par exemple – ne passerait plus de 7% à 10%, mais de 7% à 9%. Et surtout, un grand nombre de secteurs seraient considérés comme des produits de première nécessite, donc moins taxés, à 5%.Ca baisserait donc pour le logement social, le ticket de bus, les ordures ménagères, les travaux de rénovation énergétique. La liste n’est pas encore définitive. Il y a encore un débat sur le prix du ticket de cinéma. Mais le but, selon le rapporteur général du Budget, Christian Eckert (PS), c’est un rééquilibrage social. Face à des « préoccupations légitimes », notamment pour le logement social, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici avait assuré aux députés que le Parlement pourrait retoucher l’architecture des taux en 2013 à condition que cela rapporte globalement autant que prévu par le gouvernement, dont 6,4 milliards d’euros en 2014 pour contribuer à financer le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE).

Contrôle vitesse : nouveaux radars embarqués

Contrôle vitesse : nouveaux radars embarqués

Les radars mobiles de nouvelle génération, destinés à lutter contre les grands excès de vitesse, vont entrer en vigueur à partir du 15 mars dans une vingtaine de départements. Particularité de ces nouveaux modèles : ils sont invisibles et quasiment indétectables. Ces nouveaux radars embarqués à bord d’un véhicule banalisé qui se mêle à la circulation seront capables de photographier, sans flash et en roulant, tous les véhicules en grand excès de vitesse. Ils ont vocation à remplacer progressivement les radars ancienne génération déployés entre 2004 et 2005. Depuis 2003, les radars automatiques ont contribué à une baisse des vitesses moyennes de plus de 10 km/h. « Cela représente 45 à 50% de morts en moins à cause de la vitesse. Mais certaines personnes n’ont pas évolué autant que la plupart des usagers, donc on est là pour cibler cette population », argumente Aurélien Wattez, chef du département du contrôle automatisé à la Sécurité routière. « Il reste une minorité de gens qui ne respectent les limitations que là où il y a un radar fixe. Ce système est là pour leur rappeler qu’il faut respecter les vitesses partout et pas uniquement là où c’est signalé », ajoute-t-il. La vitesse excessive est une cause majeure de la mortalité routière, responsable de 26% des accidents mortels en 2012, soit près de 1.000 décès.  Sur ce nouveau dispositif, l’antenne radar est cachée derrière la plaque d’immatriculation du véhicule, conduit par deux officiers qui seront malgré tout identifiables puisqu’en uniforme. La marge technique de ce nouveau dispositif étant plus importante que sur les anciens radars, seuls les grands excès de vitesse seront détectés. Ainsi sur autoroute, une voie limitée à 130 km/h, un automobiliste qui roule à 138 km/h ne sera pas verbalisé, car la vitesse retenue (138 moins 10%) est égale à 124 km/h, en dessous de la vitesse autorisée. En revanche, le même automobiliste photographié à 146 km/h sera verbalisé avec une vitesse retenue de 131 km/h (146 moins 10%). Les premières verbalisations commenceront le 15 mars mais dans un premier temps, seuls les véhicules qui doublent la voiture banalisée seront contrôlés. A l’été, les voitures contrôleront également la vitesse des véhicules roulant en sens inverse. Au total, 300 véhicules équipés de ces nouveaux radars devraient être déployés d’ici à trois ans, sur un rythme de 100 par an.  Du côté des automobilistes, ce nouveau dispositif laisse sceptique. « Evidemment, si c’est une arme anti-chauffard, on ne peut pas s’y opposer », assure Pierre Chasseray, délégué de l’association 40 millions d’automobilistes, sur Europe 1. » Mais s’il s’agit de piéger une nouvelle fois les automobilistes, alors on va engendrer une nouvelle inacceptabilité des radars », estime-t-il.

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