Archive pour le Tag 'guerre'

Pour la Russie, risque d’une troisième guerre mondiale

Pour La Russie, risque d’une troisième guerre mondiale

Face à l’hypothèse d’envoi de troupes occidentale d’intervention en Ukraine, la Russie menace clairement d’une troisième guerre mondiale. Une manière de répondre notamment à la France et au Royaume-Uni qui ont évoqué cette possibilité en cas de plan de paix. L’envoi de «forces de maintien de la paix» occidentales sur «des terres historiques russes» est un scénario qui «pourrait conduire à une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie, voire à une troisième guerre mondiale à plus long terme», a déclaré Sergueï Choïgou dans un entretien à l’agence de presse proche du Kremlin Tass, jeudi 24 avril.

Selon le secrétaire du Conseil de sécurité russe, un organe créé en 1991 avec pour objectif de conseiller le président russe à élaborer sa politique en matière de sécurité nationale, «il serait plus correct de qualifier ces troupes d’envahisseurs ou d’occupants», cette mission de «maintien de la paix» n’étant qu’une couverture pour «contrôler l’Ukraine et ses ressources minérales».

Dans le même entretien, Sergueï Choïgou, ancien ministre de la Défense de Vladimir Poutine de 2012 à 2024, réaffirme que «la Russie se réserve le droit d’utiliser des armes nucléaires en cas d’agression contre elle ou la République de Biélorussie, y compris avec l’utilisation d’armes conventionnelles». La Russie «surveille de près les préparatifs militaires des pays européens», ajoute-t-il.

Les répliques russes s’appliquent également aux États qui fournissent leur territoire et leurs ressources pour la préparation et la mise en œuvre d’une agression contre la Russie, conclut Tass.

La Russie évoque les risques d’une troisième guerre mondiale

La Russie évoque les risques d’une troisième guerre mondiale

Face à l’hypothèse d’envoi de troupes occidentale d’intervention en Ukraine, la Russie menace clairement d’une troisième guerre mondiale. Une manière de répondre notamment à la France et au Royaume-Uni qui ont évoqué cette possibilité en cas de plan de paix. L’envoi de «forces de maintien de la paix» occidentales sur «des terres historiques russes» est un scénario qui «pourrait conduire à une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie, voire à une troisième guerre mondiale à plus long terme», a déclaré Sergueï Choïgou dans un entretien à l’agence de presse proche du Kremlin Tass, ce jeudi 24 avril.

Selon le secrétaire du Conseil de sécurité russe, un organe créé en 1991 avec pour objectif de conseiller le président russe à élaborer sa politique en matière de sécurité nationale, «il serait plus correct de qualifier ces troupes d’envahisseurs ou d’occupants», cette mission de «maintien de la paix» n’étant qu’une couverture pour «contrôler l’Ukraine et ses ressources minérales».

Dans le même entretien, Sergueï Choïgou, ancien ministre de la Défense de Vladimir Poutine de 2012 à 2024, réaffirme que «la Russie se réserve le droit d’utiliser des armes nucléaires en cas d’agression contre elle ou la République de Biélorussie, y compris avec l’utilisation d’armes conventionnelles». La Russie «surveille de près les préparatifs militaires des pays européens», ajoute-t-il.

Les répliques russes s’appliquent également aux États qui fournissent leur territoire et leurs ressources pour la préparation et la mise en œuvre d’une agression contre la Russie, conclut Tass.

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La guerre entre Trump et le président de la Fed

La guerre entre Trump et le président de la Fed

Dans son langage assez primaire et très imagé drame attaque à nouveau le président de la Fed. Le président conteste en effet la politique monétaire qui conduit en particulier concernant la hauteur des taux d’intérêt. Cette diatribe ajoute encore de l’incertitude à une conjoncture déjà nourrie de pessimisme et l’attentisme.

«Il peut y avoir un RALENTISSEMENT de l’économie à moins que “Monsieur le retardataire”, cet immense loser, ne baisse les taux d’intérêt, MAINTENANT», a ainsi écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, faisant référence au chef de la Fed.

Le président américain a par ailleurs menacé ce week-end de se débarrasser de Jerome Powell, un mouvement qui remettrait en cause l’indépendance séculaire de l’institution. Donald Trump reproche au banquier central de ne pas avoir abaissé les taux d’intérêt pour soutenir la croissance. «Je ne suis pas content de lui. Je lui ai fait savoir et si je veux qu’il parte, il partira vite fait, croyez-moi», assurait jeudi dernier le président américain dans le Bureau ovale. Une déclaration doublée d’un message clair sur son réseau Truth Social : «Il est plus que temps que le mandat de Powell se termine», alors que le second mandat de ce dernier doit s’achever en mai 2026.

Jerome Powell a par ailleurs récemment décrit l’assombrissement de la conjoncture en raison de la guerre commerciale de Donald Trump. Il reste cependant déterminé à choisir son propre rythme de baisses de taux de son institution, alors que la Maison-Blanche les réclame au plus vite.

Guerre Ukraine : l’hypocrisie des États-Unis

Guerre Ukraine : l’hypocrisie des États-Unis


Il est de plus en plus clair que les États-Unis ont décidé de laisser Poutine gagner la guerre en Ukraine. Pour preuve notamment le refus de vendre des systèmes de défense à l’Ukraine même contre paiement.

Le pire, c’est l’hypocrisie de la bande qui entoure Trump et qui maintenant s’impatiente de l’immobilisme des négociations dont ils sont en grande partie responsable. Les États-Unis estiment qu’il faut passer à autre chose. En clair laisser les Européens maintenant se dépatouiller avec le dossier pourri de l’Ukraine dont par parenthèse le président américain et son équipe d’amateurs ont complètement sous-estimé les complexités dont les roueries de Poutine. Sans parler évidemment des complicités de Trump lui-même avec Poutine.

En outre pour faire avaler la pilule de leur hypocrisie les États-Unis ne cessent de souffler le chaud et le froid sur le conflit ukrainien. Ainsi
le vice-président américain JD Vance s’est dit vendredi à Rome «optimiste» sur les négociations en cours visant à mettre fin au conflit en Ukraine, au cours d’une rencontre avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni.

«Je veux informer la première ministre sur les négociations entre la Russie, l’Ukraine et aussi sur certaines choses intervenues au cours des dernières 24 heures», a-t-il déclaré avant de s’entretenir avec Girgia Meloni au Palais Chigi, sa résidence officielle.

«Je crois que nous avons des choses intéressantes à rapporter sur certaines négociations, en privé bien sûr», a-t-il ajouté. «Je ne veux préjuger de rien mais nous sommes vraiment optimistes sur la possibilité de mettre fin à cette guerre très brutale», a conclu JD Vance, sans donner d’autres précisions.

«Nous devons déterminer dans les prochains jours» si la paix est «faisable», affirme Rubio de son coté !

Guerre commerciale : les États-Unis les plus grosses victimes

Guerre commerciale : les États-Unis les plus grosses victimes


L’augmentation des droits de douane annoncée par le président ne relève pas d’une rationalité commerciale, mais seulement électoraliste, souligne l’économiste Antoine Bouët dans une tribune au « Monde ». Les Etats-Unis risquent d’en pâtir, avant tout au détriment des bas revenus et des classes moyennes.

Donald Trump a donc déclaré la guerre (commerciale) au monde entier avec ses « tarifs réciproques » et annoncé un « Liberation Day » (« jour de libération »), le 2 avril 2025. Des droits de douane augmentés de 20 points de pourcentage pour l’Union européenne, de 34 % pour la Chine, de 37 % pour le Bangladesh…

La liste s’allonge ad nauseam. Ils s’ajoutent à des décisions de début de mandat : taxation supplémentaire universelle de 25 % des importations d’acier, d’aluminium et de produits dérivés, et d’automobiles, mais aussi des droits de douane appliqués au Canada et au Mexique, pourtant membres avec les Etats-Unis de l’accord de libre-échange nord-américain.

A la suite du « Liberation Day », la Chine et les Etats-Unis se sont livrés à une guerre douanière sans précédent : représailles, contre-représailles… avec, finalement, de chaque côté, des tarifs bien au-dessus de 100 %. Le Canada et l’Union européenne ont aussi annoncé des représailles contre les Etats-Unis.

Le 9 avril, volte-face du président américain, qui annonce une pause de quatre-vingt-dix jours dans l’application de ses tarifs réciproques. Puis le 12 avril, les produits électroniques sont exemptés de surcharge tarifaire. Là aussi, la décision est présentée comme temporaire.

Une baisse du PIB mondial

Imaginons qu’il n’y ait eu aucun recul après le « Liberation Day » et que les tarifs réciproques, ainsi que les représailles annoncées, aient été appliqués. Selon une première estimation du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii), le tarif douanier américain serait passé de 2,6 % au début du premier mandat Trump à plus de 30 % aujourd’hui.

Cette guerre commerciale de début 2025 impliquerait à terme une baisse du produit intérieur brut (PIB) mondial de presque 0,8 % et du commerce mondial de biens de 4,2 %. Cette perte de PIB mondial est le coût d’une moindre rationalité dans l’organisation de la production mondiale. Elle ne tient pas compte de l’incertitude qui est aujourd’hui à son maximum et qui pèsera forcément sur l’investissement et la croissance dans le monde.

Guerre Ukraine : une trêve virtuelle

Guerre Ukraine : une trêve virtuelle

Finalement la trêve de Pâques annoncée par Poutine a relevé davantage de la communication que de la réalité. En effet ce très court cessez-le-feu a été violé à de très nombreuses reprises. En outre Poutine se refuse à prolonger la trêve quand l’Ukraine souhaiterait un arrêt des combats pendant 30 jours .

L’Ukraine et la Russie se sont réciproquement accusées d’avoir mené des milliers d’attaques en violation de la trêve pour Pâques déclarée unilatéralement par le président russe Vladimir Poutine, dans un contexte d’efforts réclamés par les Etats-Unis auprès des deux camps pour avancer vers une fin du conflit.

Moscou a laissé entendre que la pause d’une journée annoncée par Vladimir Poutine ne serait pas reconduite, tandis que Kyiv a répété sa volonté d’instaurer une trêve de 30 jours.

Le président américain Donald Trump, qui a répété par le passé qu’il serait en mesure de mettre fin au conflit en seulement vingt-quatre heures, a toutefois adopté un ton optimiste de façade , faisant part dimanche de son espoir que Kyiv et Moscou concluent un accord de paix « cette semaine ».

Guerre Ukraine : les divergences européennes compliquent la situation

Guerre Ukraine : les divergences européennes compliquent la situation


Près de deux mois après le lancement officiel par Donald Trump des négociations de paix entre Russes et Américains autour du sort de l’Ukraine, l’enchaînement de sommets et réunions à tous les niveaux entre les alliés occidentaux de Kiev ressemble de plus en plus à un long couloir sans fin. La cause majeure de cette paralysie est connue : l’absence totale de visibilité sur les discussions entre Moscou et Washington dont ils demeurent exclus.

Par Elise Vincent dans le Monde

Des discussions elles-mêmes plus vastes qu’il n’y paraît, puisque, pour la Russie, il s’agit de revoir l’ensemble de l’architecture de sécurité du continent européen. De nombreux autres facteurs de blocage, du côté des alliés, existent cependant, au risque de placer l’ensemble des soutiens de Kiev dans un périlleux exercice de « diplomatie-fiction », comme s’en désole en coulisse un nombre croissant de sources militaires et diplomatiques.

Les divergences sur le dossier de l’envoi de troupes en Ukraine après un cessez-le-feu en sont l’une des illustrations. Malgré le souci de Paris et de Londres d’unir leurs forces pour être en mesure d’y parvenir, leurs états-majors ne sont pas totalement alignés sur les moyens nécessaires. Les Français sont plus favorables à une option terrestre. La présence de troupes en Roumanie depuis 2022 (autour de 1 000 soldats) et la structuration, depuis, de tout un circuit de soutien logistique depuis l’Hexagone rendraient cette option plus facile.

Les Britanniques, de leur côté, préféreraient un scénario moins frontal, mêlant moyens aériens et navals, alors que leur armée de terre dispose d’effectifs très limités. A Londres comme dans d’autres capitales, un envoi de troupes conventionnelles au sol – hors forces spéciales – est aussi jugé périlleux politiquement.

Guerre Ukraine : des réunions à Paris très floues

Guerre Ukraine : des réunions à Paris très floues

Le gouvernement français se félicite de la série de réunions qui s’est déroulé à Paris entre Américains, ukrainiens et européens. Des réunions qui serviraient la cause d’une paix durable. Rien de très précis n’est cependant sorti sur le contenu et le calendrier d’un éventuel cessez-le-feu et encore moins sur un accord de paix.

Paris cependant salue un «excellent échange» qui a «permis de converger» en faveur d’une «paix solide»

La France a salué un «excellent échange» sur l’Ukraine jeudi à Paris dans un format «inédit» entre Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands, qui a «permis de converger» sur l’objectif d’une «paix solide» entre Kiev et Moscou.

«Nous avons déclenché aujourd’hui à Paris un processus qui est positif et auquel les Européens sont associés», s’est félicitée la présidence française à l’issue d’une série de réunions notamment autour d’Emmanuel Macron, du secrétaire d’État américain Marco Rubio et de Steve Witkoff, l’envoyé spécial de Donald Trump. Une nouvelle réunion des émissaires de ces cinq pays est prévue la semaine prochaine à Londres, alors que les Européens craignent depuis des semaines d’être mis à l’écart des négociations entre les États-Unis et la Russie.

Guerre Ukraine : projet d’accord…… sur les minerais

Guerre Ukraine : projet d’accord…… sur les minerais

Rien pour un accord de paix et même sur un cessez-le-feu, les Américains continuent leur stratégie de développement pour exploiter les mineraient ukrainiens. Le projet d’accord entre Washington et Kiev portent uniquement sur cette question et n’a pour l’instant qu’un lointain rapport avec l’arrêt des combats. Bref un accord assez surréaliste dont l’objet d’après le président américain est de rembourser les États-Unis pour les dépenses engagées dans le conflit militaire.

À ce rythme d’avancée des négociations un accord durable pour la paix en Ukraine n’est guère envisageable avant des semaines , des mois, voire des années
Washington et Kiev ont donc signé jeudi un «mémorandum d’intention» visant à conclure un accord complexe sur l’accès aux ressources naturelles et aux minerais critiques de l’Ukraine, a annoncé une responsable ukrainienne. «Nous sommes heureux d’annoncer la signature, avec nos partenaires américains, d’un protocole d’intention ouvrant la voie à un accord de partenariat économique et à la création du Fonds d’investissement pour la reconstruction de l’Ukraine», a déclaré sur X Ioulia Svyrydenko, première vice-première ministre ukrainienne.

Guerre commerciale : Pas de récession……. cette année ?

Guerre commerciale :P as de récession cette année ?

Les droits de Trump vont affecter l’économie mondiale et provoquer un ralentissement cette année mais sans la faire basculer en récession, a estimé jeudi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva.

Le président américain Donald Trump a mis en place des droits de douane d’au moins 10% sur l’ensemble des produits entrant aux États-Unis, en vigueur depuis le 5 avril, et jusque 145% sur les produits chinois, au-delà des taxes existantes avant son retour à la Maison Blanche.

Les droits de douane appliqués désormais aux États-Unis se situent autour de 20%, en tenant compte des dernières exemptions annoncées vendredi sur les semi-conducteurs et produits électroniques, soit un niveau qui n’avait pas été atteint depuis près d’un siècle.

Guerre droits de douane : baisse du dollar

Guerre droits de douane : baisse du dollar

Hier, le billet vert – qui avait repris un peu de terrain la veille – relâchait 0,81% face à la monnaie unique, à 1,1374 pour un euro.
Le Dollar index, qui compare la devise américaine à un panier d’autres grandes monnaies, repassait sous la barre des 100 points, et perdait 0,74% à 99,47 points.

«Le dollar est à nouveau sous pression» plombé par l’escalade dans l’offensive commerciale lancée par Trump. «L’angoisse de la guerre commerciale (…) est revenue après les mesures prises par Pékin à l’encontre de Boeing et l’obligation faite par les États-Unis à Nvidia d’obtenir des licences d’exportation pour exporter ses puces» vers la Chine et d’autres pays, commente pour sa part Marc Chandler de Bannockburn Global Forex.

De son côté, Pékin a suspendu toute réception d’avions fabriqués par le constructeur américain Boeing. La poste de Hong Kong a de son côté annoncé mercredi qu’elle suspendait les envois de colis à destination des États-Unis. En outre, les cours du billet vert ont aussi été plombés par les propos du président de la Fed, Jerome Powell, selon qui les droits de douane voulus par le président américain Donald Trump placent la Réserve fédérale (Fed) face à une situation «compliquée dans laquelle nos deux objectifs sont en tension».

Pour l’heure, a-t-il déclaré, la Fed pourrait maintenir ses taux d’intérêt à leurs niveaux actuels, pour « attendre davantage de clarté avant d’étudier de potentiels ajustements » de sa politique monétaire.

La Fed a procédé l’an dernier à plusieurs baisses de taux, les ramenant à 4,25%-4,5%. Depuis, les progrès vers l’objectif d’inflation de 2% ont été moindres.

Jerome Powell a admis que « les droits de douane devraient très vraisemblablement générer une hausse au moins temporaire de l’inflation. Les effets inflationnistes pourraient également s’avérer plus persistants ».

C’est un avril qu’on pourra mesurer l’influence des nouveaux droits de douane puisque les opérateurs économiques ont anticipé nombre de commandes en mars précisément avant l’application des nouvelles taxes.

Soudan: la guerre oubliée

Soudan: la guerre oubliée


Guerre au Soudan : « La conférence de Londres doit briser le silence qui entoure ce conflit, et arracher le Soudan à l’indifférence mondiale ».
Dans une tribune au « Monde », trois parlementaires, Colombe Brossel, Hugues Saury et Christophe Marion, soulignent l’ampleur de la crise soudanaise, et enjoignent aux institutions internationales de faire de l’acheminement de l’aide humanitaire une priorité absolue.Publié hier à 15h30 Temps deLecture 3 min.

TRIBUNE
Colombe Brossel

Sénatrice PS

Hugues Saury

Sénateur LR

Christophe Marion

Député Renaissance

Les ravages de la guerre au Soudan ne trouvent que peu d’écho dans l’opinion mondiale et dans le jeu des puissances. La conférence internationale pour le Soudan, le 15 avril, à Londres, coprésidée par la France, doit faire sortir du silence ce que l’ONU qualifie de « plus grande crise humanitaire mondiale ». Nous, parlementaires engagés pour l’amitié franco-soudanaise, appelons à une mobilisation déterminée de la communauté internationale pour venir en aide aux populations civiles. Face à une paix introuvable, l’acheminement d’une aide humanitaire doit être la priorité.

Jean-Noël Barrot, ministre français des affaires étrangères, à la conférence internationale pour le Soudan, à Londres, le 15 avril. ISABEL INFANTES / AFP
Les mots peinent à rendre compte de la catastrophe que connaît le Soudan depuis l’éclatement du conflit entre l’armée et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), il y a deux ans. Le nombre de personnes contraintes à l’exil et victimes de la faim dépasse ce que peut saisir l’entendement. Ces faits doivent néanmoins être rappelés, faute d’être suffisamment considérés.

L’estimation du nombre de personnes tuées est mouvante et s’accroît chaque jour. Le nombre de morts se compte en tout cas en dizaines de milliers. Des populations du Darfour, comme les Masalit et les Zaghawa, sont la cible de massacres dans une visée de nettoyage ethnique. Les civils subissent quotidiennement exactions, persécutions et règne de l’arbitraire. Les témoignages et vidéos qui nous parviennent montrent des exécutions sommaires et des actes de torture.

Guerre Ukraine : Trump complice de Poutine

Guerre Ukraine : Trump complice de Poutine

D’une certaine manière, Trump est complice de Poutine. Après très meurtrier drame sur des cibles civiles s’est contenté de mot de compassion. La vérité, c’est que son plan de paix est un échec complet. Pire qu’il est objectivement complice de Poutine. Après la rencontre de l’émissaire du président américain auprès de Poutine, aucune avancée n’a été constatée. Pourtant Trump avait déclaré «La Russie doit se bouger» mais visiblement sans grande conviction

Les tractations diplomatiques se prolongent, sans concessions déterminantes de Moscou. Kiev et certaines capitales occidentales accusent la Russie, dont l’armée est plus nombreuse et mieux équipée sur le front, de faire traîner les discussions à dessein.

En Russie, l’émissaire du président américain, Steve Witkoff, a entamé en fin d’après-midi vendredi sa rencontre avec Vladimir Poutine. Il s’agit de leur troisième entretien depuis février. «Poutine l’écoutera. La conversation se poursuivra sur divers aspects du règlement ukrainien. Il y a beaucoup d’aspects, la thématique est très complexe», a dit le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Guerre Ukraine : pas d’avancée de Trump

Guerre Ukraine : pas d’avancée de Trump

Après la rencontre de l’émissaire du président américain auprès de Poutine, aucune avancée n’a été constatée. Pourtant Trump avait déclaré «La Russie doit se bouger» mais visiblement sans grande conviction

Les tractations diplomatiques se prolongent, sans concessions déterminantes de Moscou. Kiev et certaines capitales occidentales accusent la Russie, dont l’armée est plus nombreuse et mieux équipée sur le front, de faire traîner les discussions à dessein.

En Russie, l’émissaire du président américain, Steve Witkoff, a entamé en fin d’après-midi vendredi sa rencontre avec Vladimir Poutine. Il s’agit de leur troisième entretien depuis février. «Poutine l’écoutera. La conversation se poursuivra sur divers aspects du règlement ukrainien. Il y a beaucoup d’aspects, la thématique est très complexe», a dit le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Guerre commerciale : Le danger de l’instabilité de Trump

Guerre commerciale : Le danger de l’instabilité de Trump


Du « Liberation Day » à la capitulation. Ainsi va le monde de Donald Trump  : du grand baratin au grand n’importe quoi. La semaine qui s’achève a été marquée par la tempête provoquée par l’offensive du président américain sur les droits de douane… avant l’annonce d’un moratoire de quatre-vingt-dix jours sur leur application. De quoi rendre fous les économistes et les dirigeants politiques les plus aguerris  !

Par Bruno Jeudi dans La Tribune

La versatilité de Trump pourrait prêter à sourire si elle ne paralysait pas l’économie du monde entier et n’engendrait pas une inquiétante volatilité des Bourses. Ainsi, en France, Bercy a abaissé à 0,7 % la prévision de croissance pour 2025 au lieu de 0,9 %.

En transformant le Bureau ovale en table de poker, Trump érige le bluff en mode de gouvernance et le caprice comme ligne de conduite. Ses outrances verbales contrastent singulièrement avec les sages conseils prodigués par un de ses illustres prédécesseurs, Abraham Lincoln, pour qui « mieux vaut rester silencieux et passer pour un imbécile que parler et n’en laisser aucun doute ».

Les incroyables volte-face du leader républicain font de lui un personnage digne des héros de Martin Scorsese. Comment ne pas songer, à la vue de
ses fulminations et de ses décisions hasardeuses, aux titres des films du grand réalisateur  : Casino, Les Affranchis et, bien sûr, Le Loup de Wall Street ? Donald Trump est en effet soupçonné par des élus démocrates d’avoir commis un délit d’initié grâce à ses annonces contradictoires et successives. En tout cas, il met les nerfs à vif de tous et transforme la vie économique en une grotesque valse des pantins ! Hélas, ce tournis permanent n’est pas terminé.

Les excès de Trump offrent en tout cas une leçon édifiante à tous les défenseurs du protectionnisme. Les responsables politiques français qui vantent cette fermeture des frontières à grand renfort de discours populistes depuis tant d’années sont plus mesurés devant les conséquences dévastatrices de la politique trumpiste.

Le « protectionnisme intelligent » prôné par Marine Le Pen ou le « protectionnisme solidaire » défendu par Jean-Luc Mélenchon sont en décalage avec la réalité d’une interdépendance des économies. Certes, une régulation de cette mondialisation s’impose. Mais faire fi du libre-échange, c’est accepter que l’éléphant trumpien brise la porcelaine de Limoges  !

Un cas concret suffit pour éclairer le problème  : l’iPhone, symbole américain par excellence, est un produit « made in monde », huit pays au minimum intervenant dans sa fabrication dont la Chine… Face à des consommateurs et à des salariés victimes des dérives d’un protectionnisme dogmatique, il sera alors difficile aux partis souverainistes de l’Hexagone de se dédouaner de leurs responsabilités.

Lors des prochaines élections, leurs leaders pourraient connaître un déficit de popularité et apparaître… d’un commerce fort peu agréable aux yeux de citoyens floués par la rhétorique de démagogues uniquement soucieux de faire prospérer leur boutique politique.

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