Archive pour le Tag 'guerre'

Guerre Ukraine -Zelensky : « la paix contre l’abandon des territoires occupés »

Guerre Ukraine -Zelensky : « la paix contre l’abandon des territoires occupés »

 

S’il refuse l’idée de reconnaître que les territoires occupés appartiendraient à la Russie,  le président de l’Ukraine avance maintenant  l’idée d’une perte, au moins temporaire, d’une partie du territoire internationalement reconnue de son pays. Jusqu’alors, Volodymyr Zelensky avait déclaré qu’il ne céderait pas le moindre territoire, y compris la Crimée, annexée de force par la Russie en mars 2014. Le problème actuel avec la Russie c’est qu’on ne peut se fier à aucun aucun engagement de la part de Poutine qui ne respecte rien et sème le chaos partout où il peut y compris en Afrique.

Poutine n’a d’ailleurs jamais respecté le moindre accord signé ou pas. Son arme ,c’est la terreur et le mensonge permanent, sa doctrine est celle du KGB.

Le seul contrepoison durable serait la mise en place d’une politique de défense européenne éviter que Poutine ne grignote petit à petit l’Europe et sa zone d’influence. Le problème est que pour l’instant les problèmes intérieurs en France et en Allemagne prennent le pas sur les enjeux internationaux et que la présidente de la commission européenne s’est entourée de seconds couteaux qui politiquement ne pèsent pas lourd.

L’arsenalisation ou l’extension du contenu de la guerre

L’arsenalisation ou l’extension du contenu de la guerre

 

Le concept, déjà largement employé par les experts et les chercheurs, commence à être repris par les politiques, en particulier dans le monde anglo-saxon.

Par Marc Semo dans Le Monde

 

Histoire d’une notion. A l’heure des conflits hybrides, tout peut se transformer en arme : l’économie comme l’énergie, l’information, la lutte contre le réchauffement climatique, les flux migratoires, les ressources en eau douce, l’alimentation, la monnaie ou le droit. La notion d’« arsenalisation », un néologisme traduit de l’anglais weaponization, décrit cette nouvelle réalité. « La guerre n’est plus seulement un affrontement militaire et la mondialisation créée des interdépendances qui sont autant de vulnérabilités », explique Olivier Schmitt, professeur à l’université du Danemark du Sud et spécialiste des questions stratégiques, auteur notamment de Préparer la guerre (PUF, 448 pages, 24 euros).

Le mot, déjà largement employé par les experts et les chercheurs, commence à être repris par les politiques, en particulier dans le monde anglo-saxon. L’arsenalisation caractérise un entre-deux brumeux où la distinction entre guerre et paix se fait toujours plus floue. Tous les leviers disponibles peuvent être utilisés pour affaiblir, voire éliminer, l’adversaire, y compris en détournant des objets civils.

« La guerre est permanente parce qu’elle est engagée dans un processus de “déspécification”, c’est-à-dire de réduction progressive de ce qui la distingue de la paix. Elle n’est plus cantonnée à certaines activités, accomplies par certaines personnes, à certains endroits, et à certains moments », résume Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, ancien directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire et ambassadeur au Vanuatu, dans son livre Le Réveil stratégique. Essai sur la guerre permanente (Seuil, 240 pages, 22 euros). En principe, la guerre est le lieu d’une distinction claire entre ceux qui la font, les combattants, et ceux qui la subissent, les civils. En pratique désormais, et de manière croissante, cette distinction est brouillée.

La notion d’arsenalisation est apparue il y a vingt ans à propos de l’espace extra-atmosphérique, c’est-à-dire au-delà d’une altitude de 100 kilomètres, devenu un enjeu stratégique majeur. C’est le nouveau point haut absolu du champ de bataille. Le traité de 1967, négocié sous l’égide de l’Organisation des Nations unies, appelle à une utilisation pacifique de l’espace extra-atmosphérique et y interdit l’usage d’armes de destruction massive, mais il ne prohibe pas son emploi à des fins militaires. L’absence de seuil caractérisant ce qu’est un acte hostile dans l’espace, la nature duale de certains satellites d’observation ou de télécommunications, l’intrication des activités civiles, commerciales et militaires en font une zone grise. D’où son arsenalisation croissante. Pour les mêmes raisons, on parle aussi d’arsenalisation des espaces maritimes et de la haute mer.

Liban: Vers une guerre régionale ?

Liban: Vers une guerre régionale ?

 

On peut mettre en évidence trois phases dans la guerre actuelle entre Israël et le Hezbollah. La troisième, en cours depuis quelques jours, pourrait impliquer encore davantage que jusqu’ici plusieurs des mandataires de l’Iran dans la région, ainsi que l’Iran lui-même. Une semaine avant le premier anniversaire du massacre 7 octobre, Israël a commencé à envahir le Liban. Le communiqué de Tsahal parle à cet égard de « raids terrestres limités, localisés et ciblés […] contre les cibles et les infrastructures du Hezbollah dans les villages proches de la frontière » – une formulation euphémisante qui n’est pas sans rappeler l’« opération militaire spéciale » russe en Ukraine. Dans les faits, l’intervention israélienne n’est ni limitée, ni localisée, ni ciblée : au contraire, elle constitue la troisième phase de la guerre de longue haleine entre le pays et le Hezbollah, qui a démarré dès le lendemain du 7 octobre 2023.

 

par Hussein Abou Saleh
Docteur associé au Centre d’études et de recherches internationales (CERI), Sciences Po dans The Conversation  

Phase 1 : onze mois de guerre d’usure
La première phase de la guerre actuelle, qui a duré environ 11 mois, a commencé le 8 octobre, lorsque le Hezbollah a lancé des obus et des roquettes sur les fermes de Chebaa, un territoire libanais occupé par Israël depuis 1967. Les deux parties sont alors entrées dans une guerre d’usure, principalement limitée à des échanges continus de tirs de roquettes au-dessus de la frontière de facto – la ligne de retrait dite « ligne bleue » (il n’y a pas de frontière internationalement reconnue entre le Liban et Israël).

Durant cette période, le Hezbollah, conscient qu’une guerre totale aurait des conséquences dévastatrices pour lui et pour le Liban dans son ensemble, est apparu très hésitant et peu enclin à prendre des risques, projetant une image d’incertitude et de faiblesse, ce qui a encouragé Israël à progressivement accroître la puissance de ses attaques. Au cours de ces onze mois, Israël a ainsi été responsable d’environ 81 % de la totalité des attaques enregistrées, soit l’équivalent de 8 313 attaques. Celles-ci ont tué au moins 700 personnes au Liban, dont une majorité de militants du Hezbollah.
Le Hezbollah et d’autres groupes armés installés au Liban sont responsables du reste, soit 1 901 attaques, qui ont tué au moins 33 Israéliens, dont une majorité de soldats. En outre, Israël a remporté durant cette première phase des succès tactiques notables en assassinant de nombreux commandants d’élite du Hezbollah, y compris des personnalités recherchées depuis longtemps, comme le bras droit de Hassan Nasrallah, Fouad Choukr. Toutefois, le conflit semblait jusque-là sous contrôle.

Phase 2 : Bombardements massifs, élimination de Nasrallah et invasion terrestre
Progressivement, le Hezbollah et Israël ont réalisé qu’ils étaient piégés et incapables de se libérer de leur engagement antérieur de ne jamais s’arrêter jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu à Gaza soit obtenu. C’est ainsi qu’à la mi-septembre 2024 a démarré la deuxième phase de cette guerre, quand Israël a pleinement employé les informations récoltées grâce à ses capacités de renseignement, révélant à quel point le Hezbollah était vulnérable et le plongeant dans le désarroi.

Le Hezbollah a alors été la cible de plusieurs coups décisifs.

Le message israélien était clair : si nous n’avons pas frappé le Hezbollah aussi fort auparavant, ce n’est pas parce que nous ne le pouvions pas, mais parce que nous ne le voulions pas. De toute évidence, Israël a préféré affaiblir gravement le Hamas à Gaza avant de tourner son attention vers le front libanais.

Le 17 septembre, des milliers de bipeurs ont explosé à travers le Liban, laissant le pays sous le choc. Il ne faisait aucun doute que le Mossad était derrière cette opération secrète, qui a tué ou blessé plus de 3 000 militants et civils associés directement ou indirectement aux institutions culturelles et sociales du Hezbollah.

Le 21 septembre, après plusieurs frappes aériennes ciblées, Israël a affirmé avoir pratiquement décapité la chaîne de commandement militaire du Hezbollah.

Le 23 septembre, l’armée israélienne a mené plus de 1 300 frappes aériennes au Liban, tuant plus de 500 civils et en blessant des milliers. En représailles, le Hezbollah a ciblé plusieurs sites militaires dans un rayon de 50 km de la frontière sud du Liban.

Les dommages significatifs infligés au Hezbollah ont renforcé la confiance d’Israël dans le fait qu’il se trouvait face à une occasion unique de se débarrasser définitivement de son ennemi de longue date sur son front nord.

C’est alors que, le 27 septembre, l’armée israélienne a lancé l’équivalent de 80 tonnes de bombes anti-bunker pour assassiner Hassan Nasrallah, dans ce qui était apparemment le quartier général du Hezbollah, dans le sud de Beyrouth. Ce faisant, Israël a déclaré la fin d’une époque pour le Hezbohlah et ses partisans, au Liban et à l’extérieur.
Dans l’ensemble, au cours des phases 1 et 2, les frappes aériennes de Tsahal ont littéralement anéanti les hauts dirigeants du Hezbollah, causant des dégâts physiques, psychologiques et structurels sans précédent au groupe le plus important de « l’axe de la résistance ».

Israël a qualifié l’assassinat de Nasrallah d’« Opération Nouvel Ordre », ce qui implique que son élimination pourrait changer la donne pour la région. Le fait est que le secrétaire général avait dirigé le parti pendant 32 ans. Sous sa férule, celui-ci est passé de groupe sans importance doté d’arsenaux très modestes en groupe armé le plus performant de la région. Le vide qu’il a laissé derrière lui sera difficilement à combler, en termes de stature et d’importance, car c’est lui qui a relié tous les membres de l’axe entre eux.

Phase 3 : vers la guerre régionale ?
La mort de Nasrallah n’est rien de moins qu’un événement sismique qui aura des répercussions dans toute la région.

Les premières se sont produites dès le 1er octobre, lorsque l’Iran a lancé un barrage de 180 missiles contre des cibles militaires israéliennes, en représailles à l’assassinat de Nasrallah, mais aussi du commandant adjoint des opérations des Gardiens de la Révolution au Liban et en Syrie, qui se trouvait à ses côtés le 27 septembre, et du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran deux mois plus tôt quand il était venu assister à l’investiture du nouveau président iranien Massoud Pezeshkian.

À lire aussi : L’assassinat du chef du Hamas à Téhéran : vers une escalade de la violence au Proche-Orient ?

Ces tirs iraniens ont en outre servi à rassurer les sympathisants, les dirigeants survivants et les simples membres du Hezbollah, à tenter de remonter leur moral, et aussi à envoyer un message sur la capacité de Téhéran à frapper des cibles militaires stratégiques dans chaque ville israélienne. En outre, par cette salve de missiles, l’Iran déclare clairement qu’il est prêt à rester aux côtés de l’axe de la résistance jusqu’au bout, et à offrir toute l’assistance nécessaire à ses mandataires chaque fois que l’occasion se présente.

Alors que le Hezbollah est confronté à sa bataille la plus importante contre Israël, les regards sont tournés vers la résilience et la détermination de ses combattants sur le terrain, car ils ont une histoire d’excellence dans les tactiques de guérilla, et vers ses stocks de missiles stratégiques, qui ont été à peine utilisés jusqu’à présent. Selon des responsables israéliens et américains, les frappes aériennes israéliennes ont détruit environ la moitié de ces stocks de missiles. Cela reste à voir.

Le 6 octobre, six jours après le début de l’invasion israélienne du Liban, le Hezbollah a affronté les forces israéliennes dans de féroces opérations de combat terrestre tout en continuant de lancer des missiles sur Israël. Il a lancé pour la première fois un missile sur le centre ville de Haïfa, dans le cadre d’une attaque probablement intentionnellement aveugle, qui visait à frapper des cibles civiles – surtout que le nombre de victimes civiles au Liban venait d’atteindre la barre des 2 000 personnes. Cette frappe sur Haïfa a fait moins de dix blessés. Reste à savoir si les stocks restants de missiles stratégiques du Hezbollah seront désormais un élément essentiel de sa stratégie de guerre.

L’invasion israélienne pourrait s’étendre plus tard, mais probablement au prix de lourdes pertes pour Tsahal. Si lors de l’invasion de 1982, les forces israéliennes ont atteint Beyrouth et l’ont assiégée en une semaine seulement avant de vaincre l’OLP, l’intensité des combats sur le terrain indique que l’invasion de 2024 ne sera pas chose aisée. Rappelons que lors de la guerre de 2006, qui a duré environ 30 jours et qui a été marquée par des combats intenses, Israël n’a pu envahir ou occuper de manière permanente aucun des villages du Sud du Liban. Le Hezbollah était beaucoup moins puissant militairement en 2006, mais plus fort en tant qu’organisation, d’autant qu’il n’avait pas subi les assassinats décisifs de 2024. L’invasion du Liban en 2024 se terminera-t-elle comme celle de 1982 ou comme celle de 2006 ? La réponse répond probablement en partie du degré de mobilisation des alliés régionaux du Hezbollah.

Le Hezbollah n’est pas seul
Les groupes chiites pro-iraniens en Irak ainsi que les Houthis au Yémen sont basés dans des pays qui ne partagent pas de frontière avec Israël. Jusqu’à présent, les groupes irakiens ont joué un rôle limité, lançant des missiles de croisière et surtout des drones qui ont été pour la plupart interceptés par la défense aérienne israélienne. En revanche, les Houthis semblent disposer d’armements plus sophistiqués puisqu’ils auraient lancé, mi-septembre, un missile « hypersonique » sur Tel-Aviv, démontrant leur audace et leur volonté d’assumer leurs responsabilités au sein de cet axe. Le missile a parcouru environ 2 000 kilomètres et a évité les systèmes de défense aérienne britanniques et américains en mer Rouge ainsi que les systèmes israéliens, avant d’atterrir près de Tel-Aviv. Au total, les Houthis auraient tiré plus de 220 missiles balistiques, missiles de croisière et drones sur Israël au cours de l’année écoulée.

Dernièrement, ils ont présenté ces attaques comme « un triomphe pour le sang de notre peuple en Palestine et au Liban », ajoutant qu’ils poursuivraient leurs « opérations militaires de soutien jusqu’à ce que l’agression israélienne contre Gaza et le Liban cesse ».

Faisant étalage de leurs capacités, les Houthis apparaissent comme un acteur susceptible de revendiquer une plus grande importance régionale, surtout si le Hezbollah s’affaiblit. Nous verrons probablement davantage d’investissements iraniens dans leurs capacités et dans leurs stocks de missiles avancés. Ils susciteront aussi sans doute une plus grande attention de la part des forces américaines et israéliennes, ce qui se traduira notamment par des attaques militaires et des assassinats ciblés les visant.

Enfin, le premier anniversaire du 7 octobre, au matin, le Hamas a lancé 14 roquettes depuis Gaza vers Tel-Aviv, qui ont toutes été interceptées. Et les Houthis ont lancé dans l’après-midi deux missiles balistiques sur Tel-Aviv, touchant une cible militaire. Dans la journée, le Hezbollah a lancé 190 missiles, et pendant la soirée cinq missiles balistiques depuis le Liban vers Tel-Aviv, touchant une autre cible militaire.

Tout cela s’est produit alors que l’armée israélienne occupe Gaza sans en voir la fin et envahit le Liban sans objectifs stratégiques clairs – même si le Hezbollah considère qu’il s’agit d’une guerre existentielle. Si certains observateurs ont voulu croire que les destructions infligées au Hamas et au Hezbollah signifient que la guerre touche à sa fin, il apparaît au contraire que celle-ci ne fait que commencer…

Guerre Liban: 500 morts et 1645 blessés

Guerre Liban: 500 morts et 1645 blessés

500 morts et plus de 1645 blessés, ce serait le bilan des frappes israéliennes selon les autorités libanaises.

  • Les nouvelles frappes israéliennes contre le Hezbollah ont fait au moins 500 morts ce lundi au Liban. Ces bombardements, survenus au sud et à l’est du pays, sont les plus intenses en près d’un an d’échanges de tirs de part et d’autre de la frontière.
  • Dans une vidéo, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a recommandé en fin de journée aux Libanais de « s’éloigner des zones dangereuses » dans l’attente de la fin de « l’opération ».
  • Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, est « très sérieusement inquiet » du nombre de victimes civiles dans le pays, a indiqué lundi son porte-parole.
  • La France après l’Égypte a demandé une réunion urgente du conseil de sécurité de l’ONU

Guerre en Ukraine : L’inquiétant recul de l’aide allemande

Guerre en Ukraine : L’inquiétant recul  de l’aide allemande

À juste titre sans doute, l’union européenne s’inquiète de l’inquiétant recul de l’aide allemande à l’Ukraine. Une aide que l’Allemagne a décidée de diviser par deux. Cela d’autant plus que l’Allemagne et de loin le principal contributeur à Kiev.

Il pourrait s’agir de la part de l’Allemagne d’une manière pour peser sur l’Ukraine afin de trouver un accord de paix avec la Russie. La Russie qui fournissait une part importante des ressources énergétiques à de bonnes conditions économiques à l’Allemagne qui espère peut-être renouer des relations pacifiées avec la Russie et peut-être aussi retrouver le gaz russe.

Le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a qualifié vendredi de «très inquiétante» et de «mauvaise nouvelle» la décision de Berlin de réduire de moitié l’an prochain son aide militaire à l’Ukraine. Borrell, qui participait à un colloque à Santander, en Espagne, et s’exprimait en anglais, a souligné qu’«en termes absolus, l’Allemagne fait énormément» pour aider l’Ukraine à résister à l’invasion de la Russie et que «pour l’instant», ce que fait l’UE dans ce domaine «est fait principalement par l’Allemagne». Par conséquent, la prochaine réduction de l’aide de Berlin à Kiev est «très inquiétante», a-t-il dit. «C’est une mauvaise nouvelle».

 

Guerre au Liban : 400 tués

Guerre au Liban : 400 tués
Dix mois de violences transfrontalières entre le Hezbollah libanais et Israël en marge de la guerre à Gaza ont tué 400 combattants du mouvement pro-iranien et causé d’importants dégâts des deux côtes de la frontière, d’où plus de 100.000 personnes ont été déplacées.
Le mouvement islamiste libanais, qui a ouvert ce qu’il désigne comme un front de «soutien» au Hamas palestinien dans la bande de Gaza, a déjà enregistré des pertes supérieures à celles du dernier conflit l’ayant opposé à Israël en 2006.

Le Hezbollah a annoncé la mort de plus de 370 combattants au Liban, selon l’AFP.

Guerre Russie : une percée ukrainienne de 1000 km² constitue un véritable affront pour Poutine

Guerre Russie : une percée ukrainienne de 1000 km² constitue un véritable affront pour Poutine

 

Suite à offensive de grande ampleur depuis une semaine dans la région russe de Koursk,  Kiev affirme contrôler 1000 km2 en territoire russe. Un véritable affront pour Poutine qui même leur de sa réunion télévisée des chefs militaires russes n’a pu contenir sa nervosité et sa colère.  Plus de 200 000 Russes suite à cette action ont été déplacés.

 

 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a revendiqué mardi le contrôle de 74 localités en territoire russe, où ses forces ont lancé la semaine dernière une offensive surprise qui a poussé des dizaines de milliers de civils à fuir. «Malgré des combats difficiles et intenses, l’avancée de nos forces dans la région de Koursk se poursuit (…). L’offensive ukrainienne en Russie s’arrêtera si Moscou accepte une «paix juste». L’Ukraine, qui a lancé le 6 août une attaque dans la région russe de Koursk, tente depuis deux ans et demi de contrer l’invasion lancée par Moscou qui occupe jusqu’à 20% de son territoire, dont sa péninsule de Crimée annexée en 2014.

Face à cette situation, les autorités russes ont ordonné de nouvelles évacuations de civils dans la région de Koursk, mais aussi dans celle voisine de Belgorod, toutes les deux frontalières de l’Ukraine.   «À ce jour, 121.000» personnes «sont parties ou ont été évacuées» de celle de Koursk, a détaillé le gouverneur de la région de Koursk, Alexeï Smirnov. L’armée ukrainienne cherche à «semer la discorde dans notre société» ! , a fustigé Vladimir Poutine.

Guerre Russie : une percée ukrainienne de 1000 km²

Guerre Russie : une percée ukrainienne de 1000 km²

 

Suite à offensive de grande ampleur depuis une semaine dans la région russe de Koursk,  Kiev affirme contrôler 1000 km2 en territoire russe.   

 

 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a revendiqué mardi le contrôle de 74 localités en territoire russe, où ses forces ont lancé la semaine dernière une offensive surprise qui a poussé des dizaines de milliers de civils à fuir. «Malgré des combats difficiles et intenses, l’avancée de nos forces dans la région de Koursk se poursuit (…). L’offensive ukrainienne en Russie s’arrêtera si Moscou accepte une «paix juste». L’Ukraine, qui a lancé le 6 août une attaque dans la région russe de Koursk, tente depuis deux ans et demi de contrer l’invasion lancée par Moscou qui occupe jusqu’à 20% de son territoire, dont sa péninsule de Crimée annexée en 2014.

Face à cette situation, les autorités russes ont ordonné de nouvelles évacuations de civils dans la région de Koursk, mais aussi dans celle voisine de Belgorod, toutes les deux frontalières de l’Ukraine.   «À ce jour, 121.000» personnes «sont parties ou ont été évacuées» de celle de Koursk, a détaillé le gouverneur de la région de Koursk, Alexeï Smirnov. L’armée ukrainienne cherche à «semer la discorde dans notre société» ! , a fustigé Vladimir Poutine.

Guerre Israël : réponse mesurée du Hezbollah et de l’Iran

Guerre Israël : réponse mesurée  du Hezbollah et de l’Iran 

 

 

À juste titre , on craint un embrasement au Moyen-Orient. En effet d’une certaine manière d’Iran a été humiliée après l’assassinat sur son sol du leader du Hamas. En outre la mort du chef militaire du Hezbollah constitue une humiliation supplémentaire qui discrédite le régime iranien et ses alliés.

L’Iran est donc contrainte de répliquer à Israël mais il n’est pas certain que la réponse soit à la hauteur de la radicalité des propos. En effet l’Iran est très affaiblie. D’abord au plan interne la situation économique est très mauvaise car les ressources sont gaspillées inutilement et appropriées par le clan religieux. Au plan politique ,  la situation est détestable avec une opinion publique de plus en plus opposés à la dictature chiite.

Concernant la dimension internationale, l’Iran ne peut plus dire compter sur le Hamas qui a été en grande partie détruit en Palestine. Reste essentiellement le Hezbollah qui dispose d’une armée assez solide au sol  mais une guerre avec Israël serait susceptible non seulement de détruire le Hezbollah mais peut-être même aussi le Liban.
Reste l’hypothèse d’un conflit direct entre l’Iran et Israël. Hypothèse peu vraisemblable compte tenu de la seule supériorité manifeste d’Israël sur l’Iran. Israël pourrait profiter d’un conflit généralisé pour s’attaquer en outre aux installations nucléaires iraniennes et mettre en danger le régime des Mollahs. On peut donc faire l’hypothèse d’ une réponse directe ou indirecte de l’Iran mais qu’elle sera mesurée ou plus exactement « réfléchie » comme l’indiquent les communiqués du Hezbollah et de l’Iran.

 

Guerre Israël : réponse « réfléchie » du Hezbollah

Guerre Israël : réponse « réfléchie »  du Hezbollah 

 

Il y a toujours un énorme décalage entre la radicalité des propos de vengeance du Hezbollah et la réponse militaire. Encore une fois le Hezbollah en quelque sorte a fait le minimum suite à l’attaque mortelle d’un de ses chefs par Israël.

La vérité sans doute c’est que le souhaiterait bien une réponse autrement plus significative mais qui ne dispose pas des moyens militaires pour l’entreprendre. Une nouvelle guerre d’ampleur entre le et Israël pouvant conduire à l’élimination du parti terroriste libanais voir même à menacer l’existence même du Liban.

Le Hezbollah se contentera donc de discours enflammés mais d’attaques sporadiques notamment sur des cibles civiles

Le Hezbollah a en effet annoncé avoir lancé des dizaines de roquettes sur le nord d’Israël jeudi, en réponse à une frappe qui a tué quatre Syriens dans le sud du Liban, première attaque du groupe libanais depuis l’assassinat d’un de ses chefs militaires mardi soir.

Guerre Israël-Hamas : réponse « mesurée » du Hezbollah

Guerre Israël-Hamas : réponse « mesurée »  du Hezbollah 

 

Il y a toujours un énorme décalage entre la radicalité des propos de vengeance du Hezbollah et la réponse militaire. Encore une fois le Hezbollah en quelque sorte a fait le minimum suite à l’attaque mortelle d’un de ses chefs par Israël.

La vérité sans doute c’est que le souhaiterait bien une réponse autrement plus significative mais qui ne dispose pas des moyens militaires pour l’entreprendre. Une nouvelle guerre d’ampleur entre le et Israël pouvant conduire à l’élimination du parti terroriste libanais voir même à menacer l’existence même du Liban.

Le Hezbollah se contentera donc de discours enflammés mais d’attaques sporadiques notamment sur des cibles civiles

Le Hezbollah a en effet annoncé avoir lancé des dizaines de roquettes sur le nord d’Israël jeudi, en réponse à une frappe qui a tué quatre Syriens dans le sud du Liban, première attaque du groupe libanais depuis l’assassinat d’un de ses chefs militaires mardi soir.

 

Moyen-Orient : vers une guerre de plus grande ampleur

Moyen-Orient : vers une guerre de plus grande ampleur

 

Le Hamas a annoncé que son principal dirigeant politique, Ismaïl Haniyeh, a été tué alors qu’il se trouvait à Téhéran. Le groupe islamiste accuse Israël d’être à l’origine de l’attaque, affirmant que son chef est mort à la suite d’une « frappe aérienne sioniste sur sa résidence à Téhéran après qu’il ait participé à l’investiture du nouveau président iranien ». L’Iran n’a pas encore donné de détails sur la manière dont Haniyeh a été tué, mais affirme qu’une enquête est en cours. Alors que la guerre à Gaza ne montre aucun signe d’apaisement et que l’ensemble du Moyen-Orient est à couteaux tirés, cet assassinat risque de déclencher une guerre régionale de plus grande ampleur.

 

par 

Research Scholar, Centre for Arab and Islamic Studies, Australian National University dans The Conversation 

Haniyeh était le plus haut dirigeant politique du Hamas. Résidant depuis des années à Doha, au Qatar, il était son principal négociateur dans le cadre des discussions actuelles avec Israël – conduites sous l’égide des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar – sur un cessez-le-feu lors de la guerre en cours à Gaza. Il va de soi que ces négociations sont désormais suspendues.

Bien qu’Israël n’ait pas revendiqué la responsabilité de sa mort – et ne le fera probablement pas, étant donné qu’il n’a pas l’habitude de déclarer officiellement avoir effectué telle ou telle opération clandestine –, il est de notoriété publique que Haniyeh figurait depuis longtemps sur sa liste de cibles à éliminer.

Ce qui est surprenant, en revanche, c’est le lieu et la manière de cet assassinat. Haniyeh se trouvait à Téhéran pour assister à la prestation de serment du nouveau président de l’Iran, Masoud Pezeshkian. Les détails de ce qui s’est passé sont encore vagues, mais il semble que le chef du Hamas a été tué avec l’un de ses gardes du corps par une explosion qui s’est produite dans le bâtiment où il résidait. À ce stade, nous ne savons pas encore si l’explosion était due à une bombe déclenchée à distance ou à un tir de missile.

Premièrement, l’Iran comment l’Iran réagira-t-il, sachant qu’Haniyeh était sous sa protection lorsqu’il a été tué ? Sa mort est susceptible de provoquer une gigantesque vague de colère en Iran et d’entraîner des représailles contre Israël, en plus de celles du Hamas.

Les tensions entre l’Iran et Israël sont très vives depuis longtemps. En avril, Téhéran a lancé plus de 300 missiles et drones sur Israël en représailles à une frappe ayant visé le consulat iranien à Damas, qui a coûté la vie à plusieurs hauts responsables du Corps des gardiens de la révolution.

L’assassinat d’Haniyeh est révélateur de la qualité remarquable des renseignements sur l’Iran dont Israël dispose actuellement. Ces dernières années, de nombreux scientifiques iraniens travaillant sur le programme nucléaire du pays ont été tués. Le « père » du programme, Mohsen Fakhrizadeh, a notamment été abattu par une mitrailleuse sophistiquée commandée à distance en 2020.

Toutefois, certains dirigeants du Hamas figurant sur la liste noire d’Israël sont, pour autant que l’on sache, toujours en vie. Apparemment, le chef politique du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, dirige toujours les opérations du groupe. En juillet, Israël a effectué une frappe qui aurait tué l’insaisissable chef militaire Mohammed Deif. Cependant, le Hamas n’a pas annoncé sa mort, et on sait que Deif avait déjà survécu à plusieurs tentatives d’assassinat.

La deuxième grande question est de savoir si le Hezbollah, basé au Liban, lancera une attaque contre Israël à la demande de l’Iran.

L’assassinat de Haniyeh survient quelques heures après une frappe aérienne israélienne dans le sud de Beyrouth, dans laquelle les responsables israéliens pensent avoir tué Fuad Shukr, un haut commandant du Hezbollah.

Si l’Iran devait riposter, il pourrait le faire par l’intermédiaire du Hezbollah au Liban. Un important barrage de missiles du Hezbollah pourrait potentiellement submerger le système de défense antimissile israélien Iron Dome.

L’Iran peut également faire appel à d’autres alliés, notamment des groupes chiites en Syrie et en Irak, ainsi que les Houthis au Yémen, qui ont déjà lancé une frappe de drone sur Tel-Aviv la semaine dernière, suivie d’une rapide riposte israélienne.

On l’aura compris : l’assassinat de Haniyeh est susceptible de provoquer une escalade significative dans la guerre de Gaza, et peut-être dans l’ensemble du Moyen-Orient.

Congo : vers une guerre régionale ?

Congo : vers une guerre régionale ?
Lundi 8 juillet, le Groupe d’experts des Nations Unies sur la République démocratique du Congo (RDC) a rendu public son rapport final sur la situation sécuritaire dans l’est du pays, et les responsabilités des autres acteurs, Ouganda et Rwanda. Ses conclusions sur l’armée de la RDC et ses soutiens sont sans appel : corruption, pillage et, plus grave encore, mobilisation des enfants soldats. Dans ce cadre, les récentes déclarations des chefs d’État congolais et rwandais sont sans ambiguïté : la guerre entre les deux pays devient une option crédible. Par Gérard Vespierre, président de Strategic Conseils (*) dans la  » Tribune »

Cette région de l’extrême Est de la RDC s’identifie également par le nom de ses provinces, Nord et Sud Kivu, Ituri…. Géographiquement, elles se situent, en ligne droite, à plus de 1.500 km de la capitale Kinshasa, implantée à l’extrême Ouest du Pays. Une dense forêt tropicale sur toute cette distance, accroît la séparation. Ces 3 provinces représentent moins de 10% de la superficie totale de la RDC, mais plus de 20% de sa population.

Enfin, elles sont directement frontalières de l’Ouganda, du Rwanda et du Burundi et abrient de grandes richesses minières, en profondeur, mais aussi en surface… ! Cette courte description géographique plante le décor géopolitique : Un territoire très éloigné de la capitale, abritant de multiples ethnies, frontalier de 3 pays, et possédant de grandes richesses…..Tous les éléments d’un drame profond et structurel sont réunis. Les trente dernières années en témoignent.

Depuis la fin de la seconde guerre du Congo en 2004, le pouvoir politique de la RDC n’est pas parvenu à pacifier et ordonner ses 3 provinces. Les milices armées y prolifèrent, à l’avantage de petits seigneurs de la guerre locaux. On estime, l’an dernier, le nombre de ces groupes à près de 200… !

La violence trouve également ses racines dans des conflits inter-ethniques, avec pas moins d’une quinzaine d’ethnies différentes, dans ces seules 3 provinces. L’auto-financement de cette multitude de groupes est principalement assuré par les trafics illégaux autour des ressources minières, principalement l’or, mais aussi les diamants, et le coltan (minerai stratégique, utilisé dans l’électronique). S’y ajoute la pratique, organisée, du kidnapping d’enfants et de membres des ONG.

Il convient, hélas, d’y ajouter l’action plus récente d’un groupe d’origine djihadiste, ADF (Allied Democratic Forces). Les États-Unis ont classé ce groupe en mars 2021 dans la liste des groupes armés affiliés à l’État islamique.

Rongée par la corruption et limitée par le manque de moyens, la RDC n’a pas été seulement incapable d’apporter des solutions, mais elle est devenue, avec le temps, une partie du problème. En effet, le déploiement de son armée dans ces provinces n’a pas apporté la solution sécuritaire espérée, mais elle a fini par se comporter, à l’image des milices armées qu’elle était censée affronter et vaincre. Les Forces Armées de la RDC (FARDC) se sont impliquées dans l’exploitation minière illégale, alliées avec des groupes armés criminels, et n’ont montré aucun respect vis-à-vis des droits élémentaires des populations qu’elles étaient censées protéger.

De plus, les FARDC n’ont nullement fourni les résultats opérationnels attendus, du fait d’un mauvais commandement, et d’une formation insuffisante à ce type de mission, relevant de la pacification intérieure. Des réformes ont été tentées par les présidents Joseph Kabila, puis Félix Tshisekedi, mais n’ont pas donné les résultats escomptés, principalement à cause des problèmes structurels de l’État congolais.

Il faut également mentionner l’implication des élites affairistes des 3 provinces dans les trafics miniers, certains leaders se faisant même élire dans les instances régionales, voire nationales congolaises.
Face à cette situation, la position du Rwanda apparaît en image inversée. Pays émergent, prometteur, il jouxte les Kivu et l’Ituri. Il subit donc directement la déstabilisation de son voisin congolais. Certes, Kigali tire un certain parti de cette situation sur le plan économique en captant une part du flux commercial des extractions minières illégales, bien que le Rwanda dispose déjà sur son territoire d’un secteur minier en plein développement. Mais cette permanente instabilité, à ses frontières l’affecte doublement. Il subit les flux de réfugiés congolais venant s’abriter sur son territoire, mais aussi la présence de groupes armé, les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda FDLR, composées d’anciens génocidaires Hutus, qui collaborent avec les Forces Armées de la RDC… Cette situation conduit le Président rwandais à ne réfuter que mollement la présence de forces rwandaises en RDC…

Cette situation a conduit le président congolais Félix Tshisekedi, il y a une dizaine de jours, a accusé le Rwanda de mener « un génocide » dans l’Est du Congo. Le président Rwandais a immédiatement répondu que son pays était prêt à rentrer en guerre avec la République du Congo : « Nous sommes prêts à nous battre,… nous n’avons peur de rien ». Il retourne même l’argument, en accusant au contraire le président congolais d’«orchestrer le retour d’une idéologie génocidaire dans l’Est congolais, visant les Tutsis congolais ».

Même si l’on considère l’élection présidentielle rwandaise, mi-juillet, comme un facteur poussant à un discours national exacerbé, la situation a rarement été aussi tendue entre les deux pays.

La communauté internationale est « fatiguée » de cette situation congolaise, les programmes mis en place depuis des décennies n’ont pas abouti à des résultats tangibles. Les efforts internationaux, en particulier américain, pour limiter les trafics de matières premières, ont été contournés.

La déstabilisation intérieure de la RDC va-t-elle conduire à un conflit extérieur ?

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(*) Diplômé ISC Paris, DEA Finances Dauphine PSL, Fondateur du Monde Décrypté, chroniqueur géopolitique IDFM 98.0

Des risques de guerre civile pour 40 % des Français

 Des risques de guerre civile pour  40 % des Français

Un Français sur cinq considère comme Emmanuel Macron que les programmes du Rassemblement national et de La France insoumise mènent tous les deux le pays « à la guerre civile », selon une enquête Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche.

Des propos qui ne sont partagés par que par une minorité de Français, selon une enquête Elabe pour BFMTV et La Tribune dimanche publiée ce vendredi 28 juin. « 21% sont parfaitement en accord avec le président de la République et considèrent que les deux programmes conduiraient le pays à ‘la guerre civile’ », écrit l’institut.

En revanche, 42% des Français estiment que le programme de La France insoumise mènerait le pays à la « guerre civile », 40% pour celui du Rassemblement national.

Chiffrage des programmes: la guerre des économistes ou des médecins de Molière ?

Chiffrage des programmes: la guerre des économistes ou des médecins de Molière ?

Après l’affrontement entre les politiques défenseurs chacun de leur programme politique, c’est au tour des technos ou supposés tels de descendre dans l’arène pour justifier les chiffrages des programmes. Il s’agit en fait de donner un vernis scientifique à des promesses électorales élaborées à la hâte.

Le problème, c’est qu’on assiste à la même opposition entre les partisans d’une politique de relance par la consommation et les partisans d’une relance par la demande. Mais avec la même approximation car on oublie le plus souvent d’articuler les conséquences systémiques entre le social et l’économie.

Ajoutons aussi que l’économie n’est pas véritablement une science exacte mais plutôt une science molle qui a trop tendance à prolonger les courbes antérieures. En outre, les économistes pour beaucoup sont beaucoup trop politisés entre approche  libérale et approche étatiste voire entre approche ultralibérale et approche marxiste.. Beaucoup trop d’économistes se parent de vertus scientifiques dans un domaine très aléatoire où il est difficile de prévoir les interactions complexes et multiples. Et pour masquer cette difficulté les docteurs de l’économie se cachent derrière le masque des médecins de Molière en sollicitant les discours  de latin de cuisine. La vérité c’est que le chiffrage des programmes sont très hypothétiques car on ignore notamment ce que seront les perspectives de croissance, d’emploi de dépenses et de recettes fiscales. En outre il y a évidemment à prendre en compte l’articulation avec la problématique internationale.

Les économistes sont utiles car ils questionnent la réalité et son évolution mais il ne saurait se transformer en Madame Soleil surtout quand ils sont influencés par des courants idéologiques.

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