Archive mensuelle de août 2012

Economie politique société: derniers articles

vendredi 31 août 2012

 

 

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La « règle d’or » acceptée par Hollande sera votée par la droite mais pas par toute la gauche

La « règle d’or » acceptée par Hollande sera votée par la droite mais pas par toute la gauche

Le traité européen sur la règle d’or avait été combattu par Hollande. Ce denier s’y est rallié. Du coup une partie de la gauche le refuse. Qu’à cela ne tienne, il sera voté par la droite. Pour François Hollande, au grand dam d’Angela Merkel, il n’était pas question de ratifier ce texte tant qu’un volet croissance n’y était pas ajouté. Le nouveau président estime que la donne a changé depuis le sommet de Bruxelles du 29 juin dernier qui a adopté un « pacte de croissance » prévoyant d’injecter 120 milliards d’euros dans les 27 pays membres. Une victoire de Paris et de François Hollande sur Berlin, pour les uns ; une goutte d’eau et un « piège  » tendu par la chancelière allemande qui n’a en réalité rien lâché, pour d’autres. La Gauche est  totalement divisée sur l’adoption du traité de Bruxelles. En tout état de cause, pour François Hollande, avec cet ajout, la ratification par le Parlement français est maintenant possible. Problème, une bonne partie de la gauche rechigne. Une majorité des élus d’Europe Ecologie – Les Verts refusent de voter en faveur du traité, dont François de Rugy, coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée ; pour le Front de Gauche, c’ est  un « niet » définitif. Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, réclamant un referendum sur le sujet. Mais il y a pire, à l’intérieur  même du PS, l’aile gauche emmenée par Benoît Hamon, ministre de l’Economie sociale et de la Consommation, se fait tirer l’oreille. Plusieurs de ses proches ont annoncé qu’il ne votera pas le texte. C’est le cas de la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, du député de l’Essonne Jérôme Guedj ou encore de Razzy Hammadi, député de Seine-Saint-Denis, qui, début août, dans un communiqué, estime que le traité « fait peser une menace sur la démocratie (…) et alors que, l’austérité bat son plein en Europe, le traité budgétaire européen gravera cette politique dans le marbre quel que soit le choix des citoyens (…) La règle de limitation des déficits à 0,5% nous expose au risque de voir un budget voté de manière démocratique censuré par le Conseil constitutionnel ou la Cour de justice de l’Union européenne ».

 

 

Sécurité : Alain Bauer (criminologue) « ça dure depuis un siècle à Marseille » : Bon ça va , on a le temps !

Sécurité : Alain Bauer (criminologue) «  ça dure depuis un siècle à Marseille » :  Bon ça va , on a le temps !

« Le ministre de l’Intérieur ne fera pas en une semaine ce qui n’a pas été fait en un siècle à Marseille ». Le diagnostic est sans appel et porté par un expert ès criminologie, Alain Bauer, ancien patron de l’Observatoire national de la délinquance. Agacé par l’agitation provoquée par un énième règlement de comptes dans la Cité phocéenne, et l’évocation d’un éventuel recours à l’armée, ce spécialiste pousse un coup de gueule pour appeler les responsables politiques à la raison. « La problématique générale à Marseille dépasse largement les questions des règlements de comptes », estime Alain Bauer. Selon lui, « il y a à peu près le même nombre de règlements de compte depuis cent ans dans cette ville ». « Il y a à Marseille une guerre de succession », observe le criminologue, ancien conseiller spécial de sécurité de Nicolas Sarkozy et proche de Manuel Valls, l’actuel ministre de l’Intérieur. « Les nouveaux caïds des banlieues ont essayé de se partager le gâteau marseillais. Je pense que le ministre de l’Intérieur en est parfaitement conscient », ajoute-t-il. Pour Alain Bauer, « il faut que l’autorité judiciaire et le pouvoir se mettent d’accord sur ce que sont les objectifs. Si l’objectif est une opération main propre à Marseille, il faut y prendre des moyens considérables et s’exposer à une véritable guerre criminelle », prévient le criminologue. « S’il faut pacifier provisoirement la situation et la rendre moins visible, il faut organiser une sorte de sommet des criminels », suggère très sérieusement Alain Bauer, « pour qu’ils mettent fin à leur petite guérilla qui a commencé avec la guerre des machines à sous en 85-86 et qui avait fait à l’époque près de 75 morts. Un chiffre que le criminologue juge « considérable dans un pays où, malgré tout, on assassine relativement peu ».

 

Chine : le gouvernement des chinois (qui gagnent 150 euros par mois) va soutenir l’Europe !

Chine : le gouvernement des chinois (qui gagnent 150 euros par mois) va soutenir l’Europe !

La chine a promis à Merkel de racheter de a dette européenne. Elle peut puisqu’elle ne redistribue pas se richesses aux populations et peut même faire des investissements en occident. La dictature a des bienfaits, elle permet de détourner la richesse nationale sans contestation sociale majeure. On pourrait cependant imaginer que la priorité est de développer la Chine, le système économique, la demande intérieure,  la redistribution et la protection sociale (insignifiante). L’Europe n’a vraiment pas honte de demander l’aide financière de la Chine.  En dépit de la lenteur des réformes de la zone euro, Pékin ne laissera donc pas tomber la monnaie unique. Le premier ministre chinois Wen Jiabao a promis que la seconde économie mondiale continuerait à acheter de la dette européenne à l’occasion de la visite d’Angela Merkel, jeudi à Pékin. «La Chine est disposée, à condition d’évaluer pleinement les risques, à continuer d’investir sur le marché de la dette souveraine de la zone euro», a déclaré Wen Jiabao au grand soulagement de la chancelière allemande qui effectue sa seconde visite de l’année à la tête d’une imposante délégation de patrons. Mais le numéro 2 chinois n’a pas caché son «inquiétude» devant les atermoiements des dirigeants européens, estimant que la mise en œuvre des réformes au sein de l’UE «ne serait pas un long fleuve tranquille».  En réalité, la Chine n’a guère le choix puisque sa startégie de croisance set fondée sur les exportations ; elle doit donc  soutenir son premier partenaire commercial à l’heure où ses exportations piquent du nez et que ses dirigeants sont à cours de solution pour relancer la machine. Car si l’économie chinoise ralentit à vue d’œil, les timoniers du géant asiatique ne sont pas encore prêts à appuyer sur le bouton relance.  De nouveaux chiffres inquiétants ont pourtant confirmé que l’atelier du monde ralentissait à un rythme encore plus fort que prévu plombant la confiance des investisseurs. Le revenu des industriels a chuté de 5,4% en juillet contre 1,7% en juin du fait de la baisse des exportations, miné par la crise de la zone euro et la fragilité du marché américain. Ces mauvais chiffres publiés en début de semaine ont démoralisé la Bourse de Shanghaï dont l’index est tombé à son niveau le plus bas depuis un peu plus de trois ans. «Le gouvernement a sous-estimé l’état de l’économie», estime Francis Cheung du cabinet CLSA à Hongkong. «Les exportations ne tirent plus l’économie et les coûts de production et les salaires augmentent», confirme Ding Yifan, du Centre de recherches sur le développement du conseil des affaires d’État. Et cette fois, l’inquiétude semble avoir atteint le sommet du pouvoir. Le week-end dernier, Wen Jiabao a laissé paraître sa préoccupation lors d’une visite dans la région de Canton, place forte des exportations chinoises qui n’ont progressé que de 1% en juillet contre 11,3% en juin. «Le troisième trimestre sera critique pour la Chine en vue d’atteindre notre cible d’exportation annuelle», a déclaré le premier ministre, tranchant avec les propos rassurants de ces dernières semaines. «Nous devons prendre des mesures ciblées pour stabiliser la croissance», a ajouté Wen Jiabao, selon l’agence officielle Chine nouvelle. Des déclarations qui ont immédiatement redonné corps aux rumeurs d’un plan de relance prochain pour soutenir l’activité économique.

 

Flambée prix alimentaires : sécheresse et spéculation

Flambée prix alimentaires : sécheresse et spéculation

Plus de trois ans après les émeutes de la faim de 2007-2008, la Banque mondiale (BM) s’inquiète tout particulièrement du niveau « sans précédent » atteint dès juillet par les cours mondiaux du maïs et du soja, deux produits de base de l’alimentation dans de nombreux pays en développement.  Entre juin et juillet, les prix du maïs et des graines de soja ont respectivement bondi de 25% et 17% alors que les prix alimentaires dans leur ensemble augmentaient de 10%, selon les données de la BM.  La tendance s’est poursuivie fin août où ces deux céréales ont atteint de nouveaux sommets. En outre, jeudi à la Bourse de Chicago, le contrat de référence sur le boisseau de blé a clôturé à 9,03 dollars, contre environ 6,5 dollars fin 2011.  Sur cette même période, le contrat de référence sur le soja a quasiment doublé pour s’établir à 17,6 dollars.   »Les prix alimentaires ont encore augmenté brutalement et menacent la santé et le bien-être de millions de personnes », a résumé M. Kim.  Selon la BM, la hausse a été particulièrement marquée dans certains pays d’Afrique. Au Mozambique, le prix du maïs a flambé de 113% entre juin et juillet, tandis que le sorgho – parfois utilisé comme céréale alternative au maïs – a vu son coût bondir de 220% au Soudan du Sud et de 180% au Soudan.   »L’Afrique et le Moyen-Orient sont particulièrement vulnérables », a résumé M. Kim.  Et l’avenir n’incite pas à l’optimisme: les prix devraient rester « élevés et volatils » sur le long terme en raison notamment des « incertitudes croissantes sur la production agricicole, s’inquiète l’institution.  Début août, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) avait livré le même diagnostic, assurant que la situation pourrait « se détériorer très rapidement ».  De l’ONU au G20 en passant par la Banque mondiale, tout le monde s’accorde sur les causes de la flambée: la sécheresse qui frappe depuis plus de deux mois les Etats-Unis, premier exportateur mondial de maïs et de soja, et un été particulièrement sec en Europe de l’Est (Russie, Ukraine…). Les réponses politiques à la crise font en revanche débat.  Selon l’organisation non-gouvernementale Oxfam, ces données « devraient réveiller les gouvernements et leur faire prendre conscience qu’une action sur la volatilité des prix alimentaire est requise d’urgence ».   »Mais on ne sait pas vraiment s’ils écoutent », a indiqué dans un communiqué Colin Roche, un porte-parole de l’ONG.  Dans son communiqué, la Banque mondiale se dit « prête » à augmenter son programme d’assistance à l’agriculture, auquel elle a prévu de consacrer jusque-là plus de 9 milliards de dollars en 2012. Mardi, le G20 avait estimé que la situation actuelle sur les marchés agricoles était « préoccupante » mais « qu’aucune menace » ne pesait sur la sécurité alimentaire mondiale.  Les vingt principaux pays industrialisés et émergents avaient alors décidé d’attendre les prochaines prévisions agricoles aux Etats-Unis, qui doivent être publiées le 12 septembre, avant de décider de prendre d’éventuelles mesures.   »Cette attitude attentiste est inacceptable », a dénoncé Oxfam. Ces pays « doivent agir maintenant, avant que l’évolution des prix ne soit totalement hors de contrôle et ne pousse davantage de gens dans la famine », a ajouté l’ONG.

 

 

Après la suppression du canal Seine-Nord, celle de TGV et d’autres infrastructures

Après la suppression du canal Seine-Nord, celle de TGV et d’autres infrastructures

Il n’y a vraiment pas lieu de s’étonner d’une remise en cause drastique des projets du schéma nation des infrastructures de transports ; d’abord ce schéma n’a jamais été financé ensuite la crise va imposer des coupes sérieuses d’autant que nombre de es infrastructures ne sont pas rentables ; tout cela n’est pas une nouveauté car les projets ont toujours fleuri en France sans être financé ; une différence toutefois les capacités d’emprunt sont désormais strictement limitées pou éviter de faire exploser la dette. Le président-directeur général de Bouygues Construction a fait plus que jeter un pavé dans la mare en mettant en doute, mardi, le réalisme du financement du projet de canal Seine-Nord, dont le coût dépasserait les 4,3 milliards d’euros. Il a fait voler en éclats ce que le député socialiste de la Gironde, Gilles Savary, appelait encore récemment « l’univers féérique » du schéma national des infrastructures de transport (SNIT). Le gouvernement a réagi en annonçant une mission d’analyse sur le financement du canal… Ce qui ne le dispense pas d’ouvrir le chantier de la révision du schéma national des infrastructures de transport destiné à mettre en œuvre les décisions du Grenelle.  Comme il l’avait annoncé en juillet, Frédéric Cuvillier, le ministre des Transports, va donc installer d’ici à quelques jours une commission afin de « revisiter » le SNIT, et d’en « hiérarchiser les projets ». Ce tri devrait être fait en fonction de la viabilité économique des lignes, mais aussi de leur complémentarité avec les infrastructures existantes, sans oublier leur faculté à mobiliser d’autres sources de financement, notamment au niveau européen. La commission devrait être formée d’experts, de personnalités qualifiés et de parlementaires. Mais certains seraient partagés quant à l’opportunité de participer à la commission : alors que les élus de leur région leur demandent d’en être pour plaider leur cause, quelques-uns redoutent d’être associés à des arbitrages douloureux.  Et les supporters des projets ferroviaires menacés ne pourront sans doute pas compter sur le soutien de la SNCF et de Réseau Ferré de France. Les deux établissements savent que l’équation économique très dégradée du secteur, dont l’endettement augmente de près de 1 milliard et demi tous les ans, ne permet plus les largesses du passé. Pour RFF, la priorité doit être donnée à la modernisation des lignes existantes. Dans une note interne rédigée au début de l’été, sa direction indiquait d’ailleurs que « la rénovation du réseau constitue un projet en soi dont la rentabilité économique est supérieure à celle de la plupart des projets » du SNIT. Quant au président de la SNCF, Guillaume Pepy, il entend mettre l’accent sur les trains du quotidien, notamment en Ile-de-France.  Dans ces conditions, la ligne Tours-Bordeaux, dont la construction a déjà commencé, n’est pas menacée mais son prolongement vers Toulouse et l’Espagne pourrait être est visé, d’autant qu’il ne fait pas l’unanimité localement.  Le cas de Paris-Orléans-Clermont-Lyon est plus délicat. Son intérêt a été confirmé par RFF mais le projet n’est pas financé et Brice Hortefeux ne cache plus son « inquiétude ». A contratio, la révision du SNIT fait l’affaire des opposants à la LGV Paca dont beaucoup, en coulisse, se réjouissent des dernières difficultés du tracé. Le projet de ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN) suscite quelques craintes, l’Etat n’ayant jamais encore évoqué ni son mode ni ses clefs de financement.Enfin, les cas des LGV Rhin-Rhône et Perpignan Espagne risquent d’être plus complexes à gérer. Certains tronçons sont déjà en service et ceux qui manquent apparaissent comme les chaînons manquants du réseau européen. Pour les études et acquisitions foncières, 6,5 millions d’euros ont pourtant déjà été engagés uniquement pour la branche Ouest et 8,7 millions pour la branche Sud

 

Apple contre Samsung : la justice nationaliste

Apple contre Samsung : la justice nationaliste

Condamné aux Etats unis, Samsung est blanchi au Japon. Une pantomime de justice inféodé aux intérêts économiques des zones économiques. Le Japon qui a longtemps copié les technologies ne pouvait condamner le groupe coréen. Le tribunal a estimé que les technologies déployées par les Smartphones Galaxy et les tablettes du groupe sud-coréen ne violaient pas les brevets des populaires iPhone et iPad de son concurrent américain.  Ce jugement va à l’encontre de celui rendue le 24 août par une cour de Californie (ouest des Etats-Unis), qui a condamné Samsung à payer 1,05 milliard de dollars à Apple, à l’issue d’un procès fleuve. Samsung avait alors été puni pour des violations de brevets liées aux populaires iPad et iPhone et avait vu rejeter ses propres accusations envers son concurrent. Le groupe sud-coréen estimait qu’Apple avait aussi violé plusieurs de ses brevets, en particulier dans les technologies d’internet sans fil (wifi).  Le groupe a fort à perdre si son nouveau Smartphone Galaxy S3, fleuron de sa gamme, devait être frappé d’interdiction aux Etats-Unis.  D’autres jugements rendus dans d’autres pays à ce sujet, notamment en Corée du Sud, ont renvoyé les deux groupes dos à dos. Cette bataille judiciaire internationale est particulièrement suivie au vu de ses conséquences potentielles pour le marché en pleine ébullition des tablettes informatiques et des Smartphones.

 

Hollande : resserrer les taux par la planche à billets

Hollande : resserrer les taux par la planche à billets

 

Hollande est pour une intervention de la BCE pour resserrer l’écart des taux en Europe, autrement dit que la BCE fasse tourner la planche à billets. François Hollande a implicitement appelé jeudi la Banque centrale européenne à intervenir pour resserrer les écarts de taux d’intérêt trop importants entre pays de la zone euro, estimant que cela entrait dans le mandat de l’institution. Le président de la BCE, Mario Draghi, prépare depuis plusieurs semaines les esprits à une telle intervention qui suscite par avance d’importantes critiques en Allemagne, notamment de la part de la Bundesbank. La BCE doit parfois recourir à des « mesures exceptionnelles » pour assurer le succès de sa politique monétaire mais elle agira dans les limites de son mandat pour assurer la stabilité des prix, a-t-il déclaré dans une interview publiée mercredi par l’hebdomadaire allemand Die Zeit. Préserver la stabilité des prix « requiert parfois d’aller au-delà des solutions monétaires habituelles », lorsque les marchés financiers « sont fragmentés ou tombent sous l’influence de peurs irrationnelles », a-t-il ajouté. La BCE met la dernière main à un nouveau programme de rachat d’obligations visant à abaisser les coûts d’emprunt de l’Espagne et de l’Italie et Mario Draghi devrait en dire plus à ce sujet à l’occasion de la réunion de politique monétaire de l’institut de Francfort le 6 septembre prochain. Le président de la Bunbesbank, Jans Weidmann, a estimé à plusieurs reprises qu’un tel programme risquait d’être contraire aux missions dévolues à la BCE et Angela Merkel ne s’est pas clairement prononcée sur ce point. « Une telle politique est à mes yeux proche du financement public par la planche à billets », a-t-il dit au Spiegel. « Dans les démocraties, ce sont les parlements et pas les banques centrales qui décident d’un tel partage des risques. » Pour François Hollande, qui a rencontré jeudi à Madrid le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy pour débattre des moyens de sortie de crise de la zone euro, le mandat de la BCE permet bien de telles interventions.

 

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Jeudi 30 août 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prix Blé, Maïs plus de 30%, des conséquences pour l’alimentation

Prix Blé,  Maïs plus de 30%, des conséquences pour l’alimentation

 

Sur les deux derniers mois, le cours du blé a bondi dans l’Hexagone de 28 % et celui du maïs de 35 %. «Les coûts vont augmenter, il est logique qu’à l’autre bout de la chaîne, il y ait aussi une revalorisation des prix», a expliqué pour sa conférence de presse de rentrée le patron du principal syndicat agricole français. Selon lui, c’est sur les produits animaux que l’impact est le plus important et, notamment, sur le porc et la volaille, nourris avec des grains. Rappelant que l’an dernier, cette même volaille avait baissé de 4 à 5 % pour répercuter la baisse du prix de son alimentation, il appelle désormais la grande distribution à la table des négociations pour envisager une hausse. Selon les calculs de la FNSEA, pour qu’un producteur ne perde pas d’argent avec la hausse du grain, la côte de porc devrait augmenter de 6 à 8 %. «La grande distribution devra faire preuve de discernement, prévient-il, en répercutant la hausse selon la part du prix des matières premières dans le produit final. Le yaourt devrait être moins touché que la viande ou le lait.» Tout en se montrant préoccupé par la situation internationale, Xavier Beulin ne souhaite pas noircir le tableau. «Si la situation du blé et du maïs va être tendue, le riz, lui, n’a pas été touché par la météo et la récolte à venir de l’hémisphère pourrait être de meilleure facture.» Au-delà de cette crise, il estime pourtant que l’agriculture va devoir s’habituer à des prix plus volatils, comme l’avait souligné récemment le directeur de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), José Graziano da Silva. «Actuellement, certaines variations de prix agricoles au cours d’une journée dépassent celles que nous connaissions auparavant sur une année entière, relève Xavier Beulin. Le consommateur va devoir accepter des situations de baisse et de hausse même si des mécanismes tenteront de les limiter.» Puisque les changements climatiques vont peser durablement sur les cours, pour limiter l’impact de ces fluctuations, le leader syndical estime que «l’agriculture ne peut plus vivre à court terme». Il appelle notamment de ses vœux une véritable politique de stockage des produits agricoles avec des infrastructures, mais surtout une gouvernance internationale des stocks. Et au niveau des exploitants, l’avenir pourrait passer par des contrats définissant un prix moyen sur une longue période

 

 

Pouvoir d’achat : l’inquiétude grandit

Pouvoir d’achat : l’inquiétude grandit

 

Les Français sont de plus en plus inquiets pour leur pouvoir d’achat, trois mois après le changement de gouvernement, indique un sondage Viavoice réalisé pour Les Echos et France Info. 46% des Français, soit près d’un sur deux, estiment que leur pouvoir d’achat va diminuer au cours des trois prochains mois, soit une progression de 10 points par rapport au sondage réalisé en mai. Et ils sont 34% (contre 20% en mai) à prévoir de dépenser moins pour l’alimentation et l’habillement au cours du trimestre qui vient. L’inquiétude n’avait plus été aussi vive depuis l’hiver dernier. D’octobre 2011 à janvier 2012, plus de 50% des Français craignaient alors une baisse de leur pouvoir d’achat. L’institut Viavoice explique cette recrudescence des inquiétudes par « un phénomène de saisonnalité », avec les dépenses de la rentrée scolaire et le paiement du dernier tiers provisionnel de l’impôt sur le revenu, par l’impact de la dégradation de la conjoncture avec la hausse du taux de chômage, et par le débat sur le prix des carburants.  Les postes de dépense les plus inquiétants sont l’alimentation (pour 41% des personnes interrogées) et l’essence (pour 40%). A l’autre extrémité de l’échelle, seuls 2% se préoccupent de leur frais de téléphone, d’ordinateur ou internet, et 5% du coût des transportsen commun. Les prix des carburants paraissent « vraiment intolérables » pour 65% de l’échantillon, « élevés mais tolérables » pour 30%, dans ce sondage réalisé les 23 et 24 août, et donc avant la décision du gouvernement d’en faire baisser le prix pendant trois mois.

 

Emplois d’avenir : à Marseille c’est la drogue

Emplois d’avenir : à Marseille c’est la drogue

 

Samia Ghali, maire depuis 2008 des XVe et XVIe arrondissements de Marseille, qui regroupent près de 100 000 habitants dans les quartiers Nord, l’élue socialiste, également sénatrice des Bouches-du-Rhône, dresse un constat alarmant.(interview le Parisien)

Comment la drogue a-t-elle gangrené les cités marseillaises ?
Samia Ghali.
Je suis née et j’ai grandi dans ces cités.

Je les pratique depuis toujours. J’ai vu la situation se dégrader progressivement. La drogue y a fait son apparition vers les années 1987-1988. A l’époque, c’était des gens des quartiers Sud qui venaient vendre dans les quartiers Nord. Tout s’est inversé aujourd’hui. Les jeunes d’ici et leurs familles ont été totalement submergés. Beaucoup de mes amis sont morts par overdose. Des mères et des pères qui avaient élevé leurs enfants dans les règles de la République se sont retrouvés complètement perdus. On ne comprenait rien à ce qui était en train de se passer. La génération suivante, elle, a saisi le profit qu’elle pouvait tirer de ce trafic.

Les pouvoirs publics ont-ils laissé les trafics s’installer ?
Oui, j’en suis convaincue. J’ai vu des mères pleurer en demandant à la police d’aller arrêter leurs enfants qui se droguaient et les dealeurs qui leur vendaient leurs doses. Sans résultat. Personne n’a réellement pris conscience de l’ampleur du phénomène. Je pense qu’à un moment certains se sont dit : « Tant qu’ils meurent entre eux, ça nous débarrasse. » Aujourd’hui, le premier employeur des jeunes à Marseille, c’est le trafic de drogue. Et je n’ai pas peur de le dire. Il y a mêmes des filles qui dealent. Ici, la délinquance s’est professionnalisée. Le trafic fait vivre des familles entières. Je pense que les autorités ne mesurent pas la gravité de la situation.

Que préconisez-vous ?
Il faut commencer par casser les barres d’immeubles pour désenclaver les cités. Ensuite, je prône le recours à l’armée pour bloquer l’accès des quartiers aux clients des dealeurs. Comme en temps de guerre, avec des barrages. Et même si cela doit durer un an ou deux, il faut tenir. Combattre les dealeurs revient à combattre une fourmilière. Vous en arrêtez dix, dix autres se présentent aussitôt pour les remplacer. Il faut également rétablir le service militaire pour obliger les jeunes qui arrêtent l’école trop tôt à sortir de leur quartier et à apprendre la discipline.

 

Carburants en France ; parmi les moins chers d’Europe

Carburants en France ; parmi les moins chers d’Europe

Les prix des carburants aux pompes des stations-service françaises sont parmi les moins chers en Europe, selon le rapport de la mission sur les prix des carburants, qui a été publié mercredi par le gouvernement. Ce rapport, rédigé par l’Inspection générale des finances et le Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies, relève que, malgré leur forte hausse récente, les prix des carburants restent en France « notablement inférieurs aux moyennes européennes ». Dans le détail, au sein des 27 pays de l’Union européenne, ce rapport constate qu’en données hors taxe, les carburants français « sont parmi les moins chers d’Europe : la France est le 5ème pays le moins cher pour le gazole et le 10ème pour l’essence ».  Toutes taxes comprises, les prix en France restent inférieurs à la moyenne de l’UE, note également rapport. En données TTC, le litre de gazole coûtait 1,42 euro à la mi-août, contre 1,51 euro en Belgique, 1,55 euro en Allemagne, 1,71 euro en Italie et 1,77 euro au Royaume-Uni et en Suède. Seule l’Espagne (1,40 euro par litre) et les pays d’Europe centrale et orientale étaient moins chers (la palme revenant à la Bulgarie avec 1,29 euro).   Quant au litre d’essence sans plomb 95, il était de 1,60 euro dans l’Hexagone, contre 1,70 euro en Allemagne, 1,71 euro au Royaume-Uni, 1,81 euro en Italie et 1,83 euro en Suède. Là encore, les prix les plus bas étaient à chercher en Espagne (1,47 euro) et dans les pays Baltes ou de l’Est (1,37 euro en Estonie et 1,28 euro en Roumanie).  Ce rapport conforte les arguments des pétroliers et distributeurs de carburants, qui ont été mis à contribution cette semaine par le gouvernement pour aider à faire baisser les prix des carburants, mais ont plaidé ne pas pouvoir aller au-delà de quelques centimes dans le meilleur des cas, en raison de marges très faibles.

 

Berlin critique la baisse des prix du carburant en France

Berlin critique la baisse des prix du carburant en France

 

 

« Nous ne croyons pas qu’une diminution des taxes peut faire baisser durablement les prix des carburants ». C’est sans détour que le porte-parole du gouvernement allemand a critiqué, mercredi, l’annonce de Pierre Moscovici, la veille, de baisser les prix à la pompe en France de 6 centimes – 3 centimes à la charge de l’Etat et 3 pour les pétroliers. Le gouvernement allemand estime que la baisse des prix décidée en France aura seulement un impact « à très court terme ». Pour Berlin, le problème des prix des carburants « relève d’une question de concurrence », a expliqué le porte-parole. « Faire baisser le prix des carburants ne fait pas partie du rôle du gouvernement », avait-il même déclaré lundi. La France est le 5ème pays le moins cher pour le gazole et le 10ème pour l’essence ». La presse allemande n’était pas en reste mercredi pour critiquer l’initiative du gouvernement socialiste français. « On ne veut faire de peine à personne – seulement aux riches – et on vise à faire les gros titres avec des mesures isolées », dénonçait ainsi le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung. « Pas besoin d’être voyant pour deviner que Hollande va échouer avec cette tactique. Elle est non seulement hautement discutable sur le plan écologique et économique, mais aussi injuste socialement, car les automobilistes sont aidés, mais pas les usagers de transports en commun », raillait, de son côté, dans un édito le Süddeutsche Zeitung. Que pensent les Allemands de la décision française ? Un litre de gazole ou de sans plomb 95 coûtent environ 10 centimes plus cher outre-Rhin et d’après un sondage publié dans l’édition dominicale du quotidien Bild, 78% d’Allemands souhaiteraient une baisse au moins temporaire des taxes s’ils étaient confrontés, comme les Français, à des prix records à la pompe. De quoi faire réfléchir Angela Merkel alors que se profilent l’année prochaines des législatives décisives

 

Le Canal Seine-Nord enterré !

Le Canal Seine-Nord enterré !

Dans l’euphorie du grenelle de l’environnement, on avait ressuscité le projet du canal Seine Nord. C’était sans compter avec  la dégradation de la dette publique ; En outre, ce projet n’a jamais démontré sa rentabilité. Pour commencer le cout de réalisation est sous évalué à l’inverse des transferts modaux qui eux sont surévalués comme les externalités négatives (impact réel sur l’environnement) ; un projet dont le taux de rentabilité s’affichait à prés de 8% et qui en fait n’atteignait  même pas la moitié ( avec un TRI négatif) . En bref un canal rentable mais avec une très forte participation de l  ‘Etat et sans garantie de transferts modaux annoncés. Sans une forte contribution de l’Etat, un canal non rentable et qui avait conduit à rechercher un hypothétique partenariat public-privé. Pour nombre de protagonistes du dossier, l’abandon de cette voie d’eau à grand gabarit de 106 kilomètres de long apparaît désormais inévitable même si les pouvoirs publics ne veulent pas encore l’officialiser.  L’opération d’attribution du partenariat public-privé (PPP) pour la construction et la maintenance de l’ouvrage est « suspendue », a affirmé mercredi Yves Gabriel, PDG de Bouygues Construction, interrogé en marge d’une conférence de presse de Bouygues.  Fruit du Grenelle de l’Environnement, le canal devait permettre aux péniches de grande taille de connecter le bassin de la Seine au Nord-Pas-de-Calais et aux 20.000 km du réseau grand gabarit d’Europe du Nord.  Bouygues, comme le groupement concurrent Vinci-Eiffage, n’a pas reçu de Voies navigables de France (VNF) « les règles du jeu » pour la prochaine étape du « dialogue compétitif » pour l’attribution du contrat.  Cela prouve, selon M. Gabriel, l’absence de volonté du gouvernement de réaliser cet ouvrage en raison de l’état des finances publiques. Or Bouygues et Vinci-Eiffage devaient présenter leurs offres à l’automne avant un choix final avant la fin de l’année 2012.  Le ministre voit ses craintes sur le financement confirmées   »Le projet n’est pas finançable sans une forte participation publique », a rappelé M. Gabriel.  Le gestionnaire public des canaux Voies navigables de France a affirmé ne pas avoir arrêté la procédure d’attribution du contrat et a estimé que le blocage du dossier était imputable à Bouygues.   »Il semble que Bouygues dise pour le moment, en l’attente de précisions, nous n’allons pas au-delà (…). C’est l’Etat qui doit fournir aux deux candidats (Bouygues et Vinci) tous les éléments nécessaires », a indiqué son président Alain Gest, par ailleurs député UMP de la Somme.   »Cela confirme les craintes qui étaient les miennes lorsque certains disaient que le bouclage financier était réalisé », a déclaré à l’AFP le ministre délégué aux Transports Frédéric Cuvillier.   »Aujourd’hui, le projet est suspendu. Ce n’est pas du fait du ministre des Transports mais de l’un des partenaires qui émet des réserves sur sa soutenabilité financière », a ajouté le ministre.  Dans le passé, M. Cuvillier avait exprimé à plusieurs reprises ses doutes sur la faisabilité du canal, dont il estime le coût « sous-évalué ».  Pour lui, il faut donc « explorer toutes les pistes de financement, y compris européennes ». Le « dialogue compétitif » pour l’attribution du contrat avait démarré en avril 2011, après la visite de Nicolas Sarkozy à Nesle (Somme) qui avait relancé le projet de construction du canal entre Compiègne (Oise) à Aubencheul-au-Bac, entre Douai et Cambrai (Nord).  L’achèvement du projet était prévu pour 2016-2017. Sa réalisation était estimée à 4,3 milliards d’euros dont 2,1 milliards fournis par les partenaires privés.  Le président de l’association Seine-Nord Europe Philippe Marini a estimé pour sa part « très paradoxal qu’un gouvernement qui s’est installé sous le signe d’une politique de croissance recule en ce qui concerne la réalisation de l’une des rares infrastructures nouvelles de ce pays qui puissent être un vrai levier de croissance ». Quelle croissance ? Quelle rentabilité ? quel réel impact sur l’environnement ? M. Marini (concerné par le tracé) est président de la commission des finances du sénat ! Pas étonnant que nos finances publiques soient dans un tel état.

 

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