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Archive mensuelle de juillet 2021

Economie, politique, société: les plus lus

Economie, politique, société: les plus lus

 

Economie-Libéralisme et protectionnisme : la leçon de Biden à la France !

Economie-Libéralisme et protectionnisme : la leçon de Biden à la France !

Biden donne une leçon de libéralisme et de concurrence dont la France ferait bien de s’inspirer. Par Eugène Daronnat, Membre du Comité Exécutif d’Objectif France.( Dans la Tribune, extrait)

Il avait été décrit comme timide. A 78 ans, beaucoup de commentateurs pensaient que le mandat de Joe Biden allait être un mandat de transition. A peine élu, les scénarios sur la prise de pouvoir de Kamala Harris en cours de Présidence étaient déjà évoqués. Celui que l’on surnommait « sleepy Joe » a pris à contre-courant la plupart des observateurs, marquant une véritable rupture avec la présidence de Donald Trump, et le réveil des Etats-Unis sur la scène internationale, notamment à travers le retour du multilatéralisme.

En première ligne sur la nouvelle fiscalité sur les multinationales, le Président Américain a confirmé que c’était bien grâce aux Etats-Unis, et aux Etats-Unis seulement que ces avancées avaient été rendues possibles, même s’il ne faut pas être dupe sur les intérêts défendus par les Américains dans cette affaire : les Etats-Unis seront en effet le 1er bénéficiaire de cette mesure visant à faire payer l’impôt sur les sociétés dans le pays d’origine des entreprises « délocalisant » leur fiscalité à l’étranger.

Joe Biden s’est trouvé beaucoup de soutiens en France quand il a décidé d’augmenter la fiscalité sur les entreprises, en faisant passer l’impôt sur les sociétés de 21% à 28% (il était de 28% en France en 2020). Augmenter les impôts, le rêve Français devenu réalité outre-Atlantique, quelques semaines après que les Etats-Unis aient réalisé un plan d’investissement de plusieurs centaines de milliards de dollars, avec des chèques de relance directement adressés aux ménages américains.

Le Président Américain a surpris son monde ces dernières semaines, avec un décret visant à renforcer la concurrence dans l’économie américaine. Inaudible en France où les termes concurrence et libéralisme sont des épouvantails, Joe Biden se place dans la lignée de la tradition américaine, avec une économie ouverte, libérale, mais qui pour autant n’oublie pas sa finalité : servir le consommateur.

Dans ce décret, il est notamment écrit : « La promesse américaine d’une prospérité large et durable découle d’une économie ouverte et compétitive ».

Puis ensuite : « Pour les travailleurs, un marché compétitif créé plus d’emplois de qualité, avec la liberté économique de changer de travail ou de négocier un meilleur salaire ». Nous sommes loin d’une politique de nivellement par le bas !

Concrètement, ce texte prévoit l’ouverture à la concurrence de secteurs dans lesquels les Américains ont peu de choix. Baisse des prix des médicaments, possibilité d’accéder à un nouveau fournisseur d’accès à internet, plus de transparence dans la présentation de certains services : par des mesures concrètes, Joe Biden souhaite montrer que « le capitalisme sans concurrence, ce n’est plus du capitalisme, c’est de l’exploitation. ». Son administration évalue à plusieurs milliers de dollars par an la perte d’argent pour les ménages, liée à une trop grande concentration de l’économie.

 

Les Etats-Unis vivent plus que nous une situation d’inégalités économique et patrimoniales, avec une scission claire entre les gagnants et les perdants de la mondialisation. Avec ces annonces, Joe Biden prend une orientation assumée : seule la concurrence, l’économie ouverte (en intérieur) permettront à toute une génération d’américains d’accéder à la prospérité.

Loin des caricatures du libéralisme en France, le Président des Etats-Unis nous montre que le (véritable) libéralisme, ce n’est pas la loi du plus fort, c’est l’intérêt du plus faible.

Il s’agit d’une véritable leçon pour la France, alors que notre logiciel de pensée nous pousse à croire que plus de normes, plus de lois, plus de textes contribuent à nous protéger. C’est exactement le contraire.

La seule complexité administrative se fait aujourd’hui clairement au détriment des plus faibles. Ceux qui ont les moyens de comprendre, d’interpréter des procédures, des textes de loi tirent leur épingle du jeu, les autres sont condamnés à échouer. Pour honorer sa promesse d’égalité, la France ferait bien de s’inspirer de Joe Biden, en convoquant une révolution administrative, avec le retour de plus de liberté, de plus de transparence.

Car en France plus qu’ailleurs, le système économique est sclérosé. De manière symétrique, en France plus qu’ailleurs, le système politique est paralysé. Il est temps de réconcilier le consommateur, le citoyen avec un système économique, démocratique qui ne se fasse plus dans l’intérêt de quelques-uns, au détriment de tous. Dans tout cela, le rôle de l’Etat n’est pas d’être omniprésent, mais de créer les conditions pour que chacun puisse s’accomplir, quel que soit son héritage patrimonial, culturel, éducatif.

C’est cela que nous apprend Joe Biden. La prospérité est à la portée de tous.

Vaccination covid : pour une politique d’information plus pertinente

 

Dressant le profil d’une France qui se radicalise, au travers des Français les plus hostiles à la vaccination, les économistes Olivier Bargain et Florence Jusot plaident, dans une tribune au « Monde », pour une campagne d’information plus ciblée et plus pédagogique

 

La France a rattrapé en partie son retard en matière de vaccination mais reste encore loin des meilleurs élèves européens. Avec la contagiosité plus élevée du variant Delta, c’est près de 90 % de la population qu’il faudrait vacciner pour atteindre l’immunité collective. En attendant, les non-vaccinés et d’autres personnes sont menacés par les formes graves d’un virus qui se propage exponentiellement. A-t-on le potentiel de vaccination suffisant pour endiguer cette quatrième vague ? A priori non, car la frange de rebelles, dénigrée par certains membres du gouvernement, n’est peut-être pas si minoritaire que cela. Et la défiance envers les institutions est arrivée à un tel point que cette partie des non-vaccinés semble « incompressible » et prête à un conflit dur et durable avec les autorités.

Dans l’étude « COV-POP » (« Comportements, organisations, vulnérabilités des populations en temps de crise ») que nous avons menée, fin avril, sur un échantillon de 1 000 Français, nous identifions trois types de non-vaccinés : les personnes souhaitant se faire vacciner (les « volontaires », représentant 48 % des non-vaccinés), les « hésitants » (28 %) et les « anti » (23 %). Concernant les hésitants, notre étude montre qu’ils ne sont pas très spécifiques : ils sont de tout âge, de tout milieu professionnel et de tout niveau de revenu. Ils déclarent également un niveau de peur équivalent à celui des volontaires, qu’il s’agisse de la peur du Covid ou des autres risques.

Les seuls éléments qui les distinguent sont politiques : les hésitants ont moins confiance dans le gouvernement et la science ; ils sont plutôt abstentionnistes (notamment lors du second tour de la dernière présidentielle) et plutôt en phase avec les idées conspirationnistes générales (mais ne croient pas plus que les autres en des origines humaines du virus). Enfin, ils sont plus en accord avec la contestation « gilets jaunes » qu’il y a deux ans, sans pour autant être des sympathisants de la première heure. Tout porte à croire que cette opposition n’est pas irréductible et que nombre d’entre eux peuvent finir par adhérer à la vaccination, surtout sous la contrainte du passe sanitaire.

Les « anti » sont différents. Dans COV-POP, ils sont caractérisés par des critères socio-économiques : plus pauvres, moins éduqués et travaillant plus souvent dans le privé ou comme indépendants. Ils ont significativement moins peur (du virus et du reste) et ressentent plus de colère. Ces Français expriment une plus grande radicalité que les hésitants en matière de conspirationnisme ou de défiance. Ils n’ont pas confiance dans le gouvernement, l’administration, l’Union européenne ou les médias (comme les violences récentes contre des journalistes l’ont tristement illustré). Ils rejettent fortement l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les professionnels de santé. Ils étaient en phase avec le mouvement des « gilets jaunes » et le soutiennent de plus en plus. Ils sont plus fréquemment sympathisants Rassemblement national ou présentent les caractéristiques de l’« autoritarisme de droite » (défini comme mélange de conservatisme social, traditionalisme et autoritarisme). Ces facteurs sont cumulatifs et consolident l’image d’une France radicalisée qui sera force de blocage sur beaucoup de dossiers d’avenir

Repenser la sécurité routière

 

Repenser la sécurité routière

 

Alors que le nombre de tués stagne, celui des blessés ne cesse d’augmenter. Aussi est-il temps que la sécurité routière renoue avec une vision politique globale et structurée, estime l’avocat Vincent Julé-Parade dans une tribune au « Monde ».(extrait)

 

Après le rapport de la Cour des comptes du 1er juillet et à l’heure d’une nouvelle vague de départs en vacances, il est impératif de nous interroger sur l’avenir de la politique publique en faveur d’une meilleure sécurité routière. Vingt ans après l’élévation de la lutte contre l’insécurité routière au rang de cause nationale par Jacques Chirac, que reste-t-il de l’efficacité de cette politique publique ? Le nombre de tués stagne mais, depuis huit ans, la France connaît une augmentation du nombre de blessés. Le renforcement perpétuel du contrôle-sanction automatisé semble montrer ses limites.

Il est indispensable que la sécurité routière redevienne un volet de la politique publique à vision longue, globale et structurée. Parmi les propositions formulées par la Cour des comptes, la réorganisation de la délégation à la sécurité routière dans l’échiquier du gouvernement m’apparaît être un point essentiel, bien que très technocratique a priori.

Aujourd’hui, la sécurité routière doit retrouver sa dimension interministérielle. Seule une action coordonnée entre l’ensemble des ministères concernés (ministère de l’intérieur certes, mais également de l’écologie et des transports, de la justice, sans oublier l’éducation nationale, la jeunesse, mais aussi l’économie) permettra de redonner une vision globale et pérenne à cette politique publique. Pour ce faire, il convient d’aller plus loin que la préconisation de la Cour des comptes et de rattacher directement la délégation à la sécurité routière au premier ministre.

L’heure n’est plus aux déclarations d’intention à l’occasion de ponctuels comités interministériels, mais à l’organisation d’un plan d’action global.

Il est tout aussi essentiel d’axer la communication autour du nombre de blessés graves. Si la route tue moins aujourd’hui, elle blesse plus, elle mutile et brise des vies. Elle touche plus certaines catégories d’usagers, notamment les piétons et les cyclistes. La seule référence au nombre de tués est aujourd’hui dépassée. Parler des blessés graves, c’est aussi et surtout parler du bilan humain dramatique permanent. Je reste convaincu que le poids des conséquences corporelles de l’insécurité routière pourrait, de plus, favoriser l’adhésion collective souhaitée par la Cour des comptes.

Certes, la peur du gendarme doit naturellement être maintenue, voire renforcée s’agissant de l’alcool au volant. Mais pour ce faire, il faut nécessairement plus de moyens humains pour assurer l’efficience des contrôles. Là encore, la Cour des comptes appelle fort justement à un renforcement de la présence des forces de l’ordre sur le bord de nos routes. De même, le rôle du système pénal doit aussi être accentué. Dernier maillon de la chaîne contrôle-sanction, qu’il me soit permis de considérer qu’il lui reste encore à faire pour le voir jouer pleinement son rôle.

Clarifier la politique énergétique

Clarifier la politique énergétique

 

En prenant acte de la contestation contre l’éolien, Emmanuel Macron remet implicitement en cause l’objectif d’une forte décrue du nucléaire. Si tel est le cas, le chef de l’Etat doit accepter de mener le débat en toute transparence durant la campagne présidentielle. (Éditorial du monde, extrait)

Ce n’est pas la première fois que le président de la République prend ses distances avec l’énergie du vent. En janvier 2020, lors d’une table ronde consacrée à « L’Ecologie dans nos territoires » , il avait affirmé ne pas croire à un développement massif de l’éolien terrestre. Il préférait miser sur l’offshore, un domaine prometteur mais qui semble alimenter de nouveaux foyers de contestation, chez les pêcheurs notamment.

La proximité de l’élection présidentielle l’incite à revenir à la charge, avec comme premier objectif de ne pas laisser la droite s’ériger en conservatrice exclusive des « paysages » qui, dit-il « sont une part de notre patrimoine ». Emmanuel Macron cherche par ailleurs à marginaliser un probable candidat Vert en tentant d’incarner une écologie acceptable par le plus grand nombre, dans la foulée de la loi « climat » que le gouvernement vient de faire voter.

 

Ces réserves de plus en plus appuyées à l’égard de l’éolien appellent cependant une clarification rapide de la politique énergétique qu’il a engagée. Le développement de l’éolien à un rythme soutenu est en effet indispensable pour atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050, ce à quoi la France s’est engagée, et pour réduire la part du nucléaire au sein du mix électrique. L’ambition du gouvernement est de la limiter à 50 % à l’horizon 2035, contre plus de 70 % aujourd’hui. C’est en pointant cet objectif que la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, a récemment refusé à la droite l’adoption d’une disposition législative donnant un droit de veto aux maires sur les implantations d’éoliennes. Elle craignait la multiplication des contentieux. La voie choisie a été de développer la concertation avec les régions pour tenter de dépassionner le débat.

Les récents propos d’Emmanuel Macron bouleversent ce fragile équilibre. D’autant que le chef de l’Etat a de nouveau publiquement défendu le nucléaire en considérant qu’il était « une chance » pour la France, notamment parce qu’il produit une énergie qui émet peu de CO2. Si telle est sa conviction, un débat public sur la viabilité de la poursuite du choix du nucléaire doit s’engager au plus vite dans le cadre de la campagne présidentielle.

Jusqu’à présent, le chef de l’Etat l’a soigneusement éludé, par crainte d’un choc frontal avec les écologistes : la décision de construire ou non de nouveaux réacteurs a été repoussée à 2023 ; la réforme d’EDF est au point mort. Il est temps de sortir du flou pour que les citoyens puissent assumer, en toute connaissance de cause, les choix qu’impose la transition écologique.

Covid-19 : Attention aux dérives autoritaires

Covid-19 : Attention aux dérives autoritaires

 

Les restrictions décidées pour combattre la pandémie ont amputé certaines libertés, même si elles étaient nécessaires. Dans une tribune au « Monde », la sénatrice Hélène Conway-Mouret s’inquiète de leur pérennisation et d’un manque de cohérence dans la stratégie de l’exécutif dont les Français de l’étranger sont les premières victimes

 

Tribune. Le 10 décembre 2020, l’Institute for Democracy and Electoral Assistance, think tank basé à Stockholm, publiait son rapport intitulé The Global State of Democracy, dans lequel il constate qu’en 2020, près de la moitié des démocraties au monde ont régressé du point de vue des standards démocratiques et du respect des droits de l’homme.

Selon ce même rapport, 43 % des démocraties ont même adopté des mesures de lutte contre la pandémie soit illégales, soit disproportionnées, soit non nécessaires. Plus récemment, au niveau national cette fois, le professeur d’éthique médicale Emmanuel Hirsch a publié un ouvrage au titre fort évocateur, Une démocratie confinée. L’éthique quoi qu’il en coûte (éditions Eres, 2021), dans lequel il se penche sur « la gouvernance solitaire et entre experts » de la crise sanitaire en France.

Confinements à répétition, couvre-feux, rassemblements interdits, état d’urgence sanitaire, parcs surveillés par des drones, traçage des personnes infectées via des applications… Il n’est aujourd’hui plus à démontrer que les mesures de restriction sanitaire ont amputé nos droits et libertés. Ce qui étonne davantage, c’est la douce facilité avec laquelle nous nous en sommes accommodés.

La menace de l’« effet cliquet »

Comme l’explique le philosophe Giorgio Agamben dans un article paru dans la revue Quodlibet, le 26 février 2021, « l’état de peur (…) [engendre] un cercle vicieux pervers : la limitation de la liberté imposée par les gouvernements est acceptée au nom d’un désir de sécurité (…) ». Il pointe le risque d’une « tendance croissante à utiliser l’état d’exception comme un paradigme normal de gouvernement » et c’est bien cela qui inquiète à l’heure où le régime transitoire ayant succédé à l’état d’urgence sanitaire est prolongé jusqu’au 31 décembre, alors qu’il devait initialement prendre fin le 30 septembre.

Mireille Delmas-Marty souligne très justement, dans un article écrit pour la revue Le Grand Continent, en janvier 2021, que nous sommes désormais confrontés à la menace de l’« effet cliquet », déjà observé après les attentats terroristes : il n’est pas exclu que le droit dérogatoire soit incorporé au droit commun, d’autant que les nouvelles technologies numériques, particulièrement utilisées dans la gestion de cette pandémie, façonnent nos comportements et créent chez nous des automatismes. Prenons garde à ne pas nous engager sur cette voie, qui nous éloignerait de ce qui constitue notre identité et nous rapprocherait des modèles autoritaires.

Chine: Le nouveau modèle politique !!!

Chine: Le nouveau modèle politique !!!

À la lecture de la tribune de l’ambassadeur chinois en France, on se demande s’il faut rire ou bien pleurer. En tout cas, un texte qui mérite d’être lu car il rappelle le contexte des années 50.Surtout quand l’ambassadeur affirme que le modèle chinois peut inspirer le monde entier pour conduire à la démocratie !

Tribune de Lu Shaye, ambassadeur de Chine en France (dans l’Opinion)

« Le système de partis politiques de la Chine a créé un nouveau modèle politique. Il répond aux exigences intrinsèques de la démocratie socialiste, constitue une garantie institutionnelle importante pour le développement stable et durable de la Chine et diversifie les voies que les pays peuvent emprunter pour réaliser la démocratie ​»

Lu Shaye, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine en France et à Monaco.

 

Il y a peu, le peuple chinois a solennellement célébré le 100e anniversaire de la fondation du Parti communiste chinois (PCC). Au cours du siècle écoulé, le PCC a uni et conduit le peuple chinois dans une lutte courageuse et opiniâtre qui permet à la nation chinoise de réaliser un grand bond, passant d’une nation qui s’est relevée à une nation prospère, puis à une nation puissante. Au cours de ce processus historique, le système de partis politiques de la Chine, soit un système de coopération multipartite et de consultation politique sous la direction du PCC, a progressivement vu le jour. Enraciné dans la brillante culture traditionnelle chinoise et en gestation pendant les révolutions démocratiques chinoises entre 1840 et 1949, il a pris forme dans les Grandes consultations politiques nationales à la veille de la fondation de la République populaire de Chine, s’est développé dans le processus de la révolution, de la construction et de la réforme socialistes, et s’est perfectionné dans la nouvelle ère du socialisme à la chinoise. Le système de partis politiques de la Chine a créé un nouveau modèle politique. Il répond aux exigences intrinsèques de la démocratie socialiste, constitue une garantie institutionnelle importante pour le développement stable et durable de la Chine et diversifie les voies que les pays peuvent emprunter pour réaliser la démocratie.

Ce système incarne un nouveau concept politique. Le système de partis politiques d’un pays est déterminé par son histoire, ses traditions et ses réalités nationales. Copier le système politique des autres n’est jamais un bon choix. En combinant les principes fondamentaux du marxisme avec la réalité chinoise, en puisant des nutriments dans la brillante culture traditionnelle chinoise et en s’inspirant activement des acquis des civilisations politiques de l’Humanité, le PCC a créé, développé et perfectionné le système de coopération multipartite et de consultation politique sous sa direction. Attachés à l’esprit de coopération, de participation et de consultation et au principe d’unité, de démocratie et d’harmonie, le PCC et les huit autres partis politiques chinois ont créé une architecture politique marquée par le rôle de leadership du PCC et la coopération multipartite, ainsi que l’exercice du pouvoir par le PCC et la pleine participation des autres partis à l’administration des affaires publiques. Cela a évité efficacement le problème d’absence de contrôle démocratique des systèmes à parti unique et le danger de concurrence destructrice entre les partis des systèmes multipartites.

Ce système établit une nouvelle relation entre partis politiques. Le PCC est le parti au pouvoir et constitue le noyau dirigeant du socialisme à la chinoise. Les huit autres partis politiques participent à la gouvernance de l’Etat dans le cadre du socialisme à la chinoise et sont les bons conseillers, les bons partenaires et les bons collègues du PCC. Le PCC mène, avec sincérité, des consultations politiques avec les autres partis politiques, soutient leur participation aux affaires de l’Etat, se soumet à leur supervision démocratique et leur offre un large espace et des garanties institutionnelles pour qu’ils jouent leur rôle au mieux. Le PCC et les huit autres partis politiques sont dans une relation de solidarité et de coopération dans l’exercice du pouvoir de l’Etat. Ils sont des amis proches qui se disent la vérité et s’aident mutuellement à corriger les erreurs. Cela a permis d’établir un nouveau type de relations entre partis politiques, caractérisé par la coopération, l’unité et l’harmonie, et d’assurer une parfaite cohérence entre l’exercice du pouvoir et la participation politique, entre la direction et la coopération, et entre la consultation et le contrôle démocratique.

Ce système constitue une nouvelle pratique démocratique. Dans le régime socialiste à la chinoise, l’essence de la démocratie populaire est de trouver le plus grand dénominateur commun des attentes et des revendications de toute la société. Le système de partis politiques de la Chine y joue un rôle important, en encourageant le peuple à participer à la politique et à exprimer ses opinions, et en assurant l’intégration sociale, la supervision démocratique et la stabilité durable. S’appuyant sur ce système, le PCC mène des consultations politiques sur les grandes politiques et les affaires majeures de l’Etat avec les huit autres partis politiques et les personnalités sans parti, soutient leurs efforts pour jouer leur rôle au sein des assemblées populaires, des gouvernements et des organes judiciaires de différents échelons et avancer des suggestions sur le développement économique et social du pays. Cela a fait en sorte que le pouvoir soit exercé conformément à la loi et dans un esprit scientifique et démocratique et qu’une démocratie populaire dans tout processus soit réalisée. L’Histoire et le présent ont prouvé et prouvent encore que le système de partis politiques de la Chine est un bon système qui a montré ses atouts particuliers et sa vitalité débordante dans la vie politique et sociale de la Chine.

« Le PCC a toujours placé le peuple au centre de ses préoccupations et a toujours représenté les intérêts fondamentaux de l’immense majorité du peuple chinois »

Ce système incarne les intérêts du plus large éventail de groupes sociaux. L’aspiration du peuple est le plus grand enjeu politique. Parti au pouvoir, le PCC a toujours placé le peuple au centre de ses préoccupations et a toujours représenté les intérêts fondamentaux de l’immense majorité du peuple chinois. Les huit autres partis politiques, ayant des objectifs politiques et des intérêts fondamentaux convergents avec ceux du PCC, reflètent et représentent en même temps les intérêts spécifiques des groupes sociaux dont ils sont issus, et jouent donc un rôle de pont et de fédérateur. Le PCC et les huit autres partis politiques se tiennent et agissent côte à côte. En respectant les aspirations de la majorité tout en tenant compte des attentes raisonnables des minorités, le système de partis politiques de la Chine permet de représenter et de réaliser réellement, largement et durablement les intérêts fondamentaux de l’immense majorité du peuple chinois et ceux de tous les groupes ethniques et groupes sociaux, évitant les défauts des systèmes de partis politiques de type ancien dans lesquels un parti ne représente qu’une minorité du peuple et un petit nombre de groupes d’intérêt.

Ce système reflète les objectifs partagés de tous. La solidarité renforce, la division affaiblit. Comme le Secrétaire général du PCC Xi Jinping l’a souligné, le système de partis politiques de la Chine peut unir étroitement les divers partis politiques et les personnalités sans parti vers les objectifs communs. Face aux tâches, risques et défis majeurs, le PCC et les huit autres partis politiques sont animés par les mêmes volontés, les mêmes buts et les mêmes actions. Les huit partis politiques n’ont ménagé aucun effort dans la lutte contre la pauvreté. Ils ont émis plus de 2 400 avis et suggestions aux comités du PCC et aux gouvernements de différents échelons des provinces et régions autonomes correspondantes, et soumis plus de 80 rapports au Comité central du PCC et au Conseil des Affaires d’Etat, apportant une importante contribution à la victoire de la bataille décisive contre la pauvreté absolue. Selon les statistiques disponibles, depuis le début de l’épidémie de la Covid-19, les comités centraux des huit partis politiques et les personnalités sans parti ont soumis près de 4 000 avis et suggestions au Comité central du PCC, au Conseil des Affaires d’Etat et aux départements compétents, et ont fait des dons en argent et en matériel à hauteur de 5,1 milliards de yuans RMB, contribuant de façon significative à la victoire de la lutte contre la Covid-19.

Ce système favorise une prise de décisions et une mise en œuvre des décisions judicieuses. Qui écoute les deux côtés aura l’esprit éclairé, qui n’écoute qu’un côté restera dans l’obscurité. Grâce aux consultations entre les partis politiques, à la participation à la vie politique, à la délibération sur les affaires de l’Etat, à la supervision démocratique et à d’autres procédures et dispositions institutionnelles normalisées, le système de partis politiques de la Chine permet de mettre en commun les idées et les propositions des uns et des autres, de sorte à garantir une prise de décisions dans un esprit scientifique et démocratique. Depuis le 18e Congrès du PCC, le Comité central du PCC et le Conseil des Affaires d’Etat ont organisé ou chargé les départements concernés d’organiser 172 réunions consultatives, dont 37 ont été présidées par le Secrétaire général Xi Jinping lui-même. Ce sont des occasions de discussions importantes entre le PCC et les huit autres partis politiques et les personnalités sans parti sur les grandes questions stratégiques et les questions d’intérêt général du pays, ce qui a valorisé pleinement les avantages de ces derniers en termes de talents, de compétences intellectuelles et d’influence sociale, au grand bénéfice du développement du pays dans divers domaines.

Ce système assure une gouvernance efficace de l’Etat. Pour bien gérer un pays et satisfaire son peuple, il est primordial de perfectionner le système de gouvernance. Dans le cadre du système de partis politiques de la Chine, les partis politiques recherchent un terrain d’entente par la voie des consultations. Il permet d’éviter la vétocratie et les situations où il y a délibération mais pas de décision, et où des décisions sont prises mais pas appliquées. Il peut ainsi assurer la continuité et la cohérence des politiques. Les huit autres partis politiques ne sont pas des partis d’opposition, ni des observateurs ou spectateurs, mais des acteurs de la gouvernance de l’Etat sous la direction du PCC. A l’heure actuelle, plus de 12 700 personnalités non communistes font partie du personnel spécial des départements concernés au niveau de la préfecture ou aux niveaux supérieurs. Le PCC soutient aussi activement le rôle des personnalités non communistes dans les assemblées populaires, les gouvernements et les organes judiciaires à tous les niveaux. Depuis le 18e Congrès du PCC, les huit autres partis politiques et les personnalités sans parti ont formulé plus de 730 opinions et suggestions importantes sur la mise en œuvre de la nouvelle vision du développement, la création d’une nouvelle dynamique de développement et la réalisation d’un développement de meilleure qualité. Une grande partie d’entre elles ont été intégrées et adoptées, ce qui a contribué grandement à la modernisation du système et des capacités de gouvernance de l’Etat.

Un vieil adage chinois dit, « les chaussures des gens n’ont pas besoin d’être de la même taille, l’important est qu’elles conviennent aux pieds de chacun ​; les approches de gouvernance des pays n’ont pas besoin d’être les mêmes, l’important est qu’elles profitent aux intérêts de leurs peuples ​». En effet, le chemin menant à la démocratie n’a jamais été à voie unique. Il existe de nombreuses manières d’y parvenir, et il est impossible qu’il n’y ait qu’un seul modèle. Seul le peuple est bien placé pour juger si son pays est démocratique ou non et si le système politique de son pays est bon ou non. Le système de partis politiques de la Chine répond aux besoins du pays et de son peuple. Il est l’aboutissement d’un long processus historique et porte en lui une force, une créativité et une vitalité exceptionnelles. Il a apporté de la sagesse chinoise au développement des partis politiques dans le monde contemporain, et étoffé les civilisations politiques de l’Humanité. La Chine continuera à enrichir et à perfectionner son système de partis politiques, en prenant pleinement en compte les caractéristiques de la nouvelle ère, pour que ce système brille d’un plus vif éclat dans la marche vers le grand renouveau de la nation chinoise.

Lu Shaye est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine en France et à Monaco.

Conversion du lobby pétrolier : du bidon ?

Conversion du  lobby pétrolier : du bidon ?

Un article du Wall Street Journal s’interroge sur la réalité de la conversion verte du lobby de l’industrie pétrolière.

 

Plus grand lobby de l’industrie pétrolière et gazière de Washington, l’American Petroleum Institute (API) a passé des décennies à mettre sa force de frappe financière au service du dézingage de la moindre initiative écologique se mettant en travers de sa route.

Puis, en mars dernier, tout a changé. L’API a publié son « Cadre pour l’action climatique », un ensemble de recommandations pour faire baisser les émissions et favoriser les énergies propres.

Au centre de la démarche, deux mesures auxquelles le groupe s’est opposé pendant des années : le durcissement de la réglementation du méthane (un gaz à effet de serre qui se dégage lors de l’exploitation et du transport du pétrole et du gaz) et la fixation d’un prix pour le carbone (une taxe sur les émissions de dioxyde de carbone).

Le défi du changement climatique, affirme le lobby, exige « de nouvelles approches, de nouveaux partenaires, de nouvelles politiques et une innovation constante ».

Les observateurs sont unanimes : le revirement est spectaculaire. Sauf qu’il ne fait plaisir à personne.

Les démocrates restent favorables aux énergies alternatives et sceptiques vis-à-vis de l’industrie pétrolière. Alliés historiques d’un secteur qu’ils ont toujours défendu, les républicains se sentent trahis. Le Congrès, lui, envisage de dépenser des centaines de milliards de dollars pour aider les sociétés de services aux collectivités et les spécialistes de l’éolien et du solaire, en partie en imposant de nouvelles taxes aux compagnies pétrolières et gazières.

Au sein même de l’API, la situation a accentué des dissensions presque aussi vieilles que le secteur : les géants, dont Royal Dutch Shell, BP et Exxon Mobil, ont demandé au lobby d’en faire davantage pour la transition vers des carburants moins polluants et le respect de la réglementation, alors que les autres (les indépendants et les raffineurs) considèrent la démarche comme une menace pour leur activité et estiment que les géants veulent, grâce à elle, consolider leur pouvoir.

Organisation centenaire, l’API essaie tant bien que mal de trouver un consensus acceptable par ses quelque 600 membres, ce qui semble de plus en plus délicat puisqu’aucun n’est d’accord sur la réponse à apporter aux inquiétudes climatiques et aux réactions politiques.

« L’API se trouve en position de faiblesse en ce moment, estime Trent Lott, ancien responsable de la majorité républicaine au Sénat désormais salarié du lobby Crossroads Strategies à Washington qui a travaillé sur les questions de politique énergétique et de taxe carbone. Ils sont tiraillés de tous les côtés. »

Avec un chiffre d’affaires annuel de 200 millions de dollars, essentiellement tiré des cotisations des membres et de son activité de normalisation et de certification, l’API est un géant du lobbying washingtonien. Grâce à ses bureaux en Chine, au Brésil, aux Emirats arabes unis et à Singapour, selon des documents fiscaux, il a une envergure mondiale, ce qui le rend intéressant aux yeux de multinationales très présentes aux Etats-Unis, comme BP ou Shell

De fait, l’API est bousculée par l’évolution des mentalités qui a suivi la conclusion, en 2016, de l’Accord de Paris sur le climat. Outre les majors pétrolières, d’anciens alliés historiques du secteur à Detroit et à Wall Street plaident désormais pour un avenir moins dépendant des énergies fossiles. Autre mauvaise nouvelle : le Parti démocrate a désormais les clés du Congrès et de la Maison Blanche.

L’évolution de la situation influencera la manière dont le secteur pétrolier répondra aux initiatives climatiques, mais aussi la capacité future de l’API à peser sur les lois et les réglementations. En désaccord sur la stratégie climatique, plusieurs membres ont menacé de claquer la porte et TotalEnergies a résilié son adhésion en janvier de cette année.

Pour l’heure, le lobby a réussi à endiguer l’hémorragie, et même accueilli de nouveaux membres.

Avec un chiffre d’affaires annuel de 200 millions de dollars, essentiellement tiré des cotisations des membres et de son activité de normalisation et de certification, l’API est un géant du lobbying washingtonien. Grâce à ses bureaux en Chine, au Brésil, aux Emirats arabes unis et à Singapour, selon des documents fiscaux, il a une envergure mondiale, ce qui le rend intéressant aux yeux de multinationales très présentes aux Etats-Unis, comme BP ou Shell.

Outre son activité de lobbying, l’API est aussi l’arbitre des normes techniques du secteur (exigences pour les équipements de pompage ou le forage en eaux profondes), des normes intégrées aux règles locales et fédérales qui servent de référence aux régulateurs du monde entier. De son côté, sa division services certifie le matériel de forage, les stations-service et les différents types de carburant.

Pendant des années, l’API a usé de son influence pour entraver la montée en puissance du lobby écologiste, minant les tentatives de durcissement des normes de pollution à l’ozone, contribuant à la levée de l’interdiction des exportations de pétrole et anticipant l’adoption de mesures de limitation des émissions de méthane.

Son coup de maître ? Participer, en 2009, au sabordage du projet de loi dit Waxman-Markey, dernière tentative législative ambitieuse pour limiter les émissions de gaz à effet de serre par des sanctions pécuniaires.

 

Quatrième vague de Covid-19: Quelle ampleur ?

 

Quatrième vague de Covid-19: Quelle ampleur ?

     

Philippe Amouyel, professeur de santé publique au CHU de Lille, et Jérémie Guedj, chercheur à l’Inserm, passent au crible le variant delta, responsable de la quatrième vague de Covid-19 S’inquiètent de la vitesse de propagation de la quatrième vague Covid ( dans l’Opinion )

 

On compte en moyenne 19 000 cas positifs au Covid-19 chaque jour, en hausse d’environ 90 % sur une semaine. Les admissions en soins critiques augmentent de 73 % par rapport à la semaine dernière.Les experts considèrent à juste titre que la vaccination et les mesures barrières situent les meilleurs moyens de lutter contre le virus.. Reste que cette réflexion demeure pour l’instant pertinente pour les pays développés. En effet, il faudra au moins plusieurs années pour vacciner l’ensemble de la population mondiale. Actuellement seulement 20% de  de la population sont vaccinés dans les pays pauvres. Un temps largement suffisant pour développer de nouveaux variants encore plus contaminants qui viendront y compris y compris dans les pays développés.

 

« Si on continue à se vacciner au rythme où on se vaccine, les simulations et les modélisations de l’institut Pasteur à Paris montrent que finalement, la crainte que l’on avait d’atteindre d’ici trois semaines 4 000 hospitalisations quotidiennes pourrait tomber aux alentours de 2 500 et que si en plus un certain nombre de mesures barrières comme le pass sanitaire sont bien respectées, on pourrait espérer 2 000 », explique à l’Opinion Philippe Amouyel, professeur de santé publique au CHU de Lille.

Particulièrement forte, la quatrième vague s’explique par la présence du variant delta qui représente désormais 90% des cas, selon le site CovidTracker.

« Il se répand très vite mais il ne semble pas être plus virulent, c’est-à-dire entraîner des formes beaucoup plus graves que ce que l’on connaît jusqu’à présent, analyse Philippe Amouyel. Il entraîne des formes graves, la vaccination protège notamment contre ces formes graves, mais pour l’instant, pas apparemment de différence avec le variant alpha (britannique) si ce n’est cette contamination beaucoup plus grande qui amène bien sûr plus de gens en hospitalisation à un certain moment. »

Selon une étude chinoise publiée sur le site de la revue Nature, les personnes infectées par le variant delta auraient une charge virale jusqu’à 1 260 fois supérieure à celle des personnes infectées par la souche d’origine.

Une donnée reprise par le ministre de la Santé Olivier Véran au Sénat le 22 juillet : « La charge virale, c’est-à-dire la capacité, une fois que vous êtes infecté, à projeter vous même du virus serait 1 000 fois supérieure avec le variant delta qu’avec les variants précédents. »

« Les vaccins ARN (Pfizer, Moderna) en particulier, ont une très bonne efficacité, rappelle Jérémie Guedj de l’Inserm. En premier lieu contre les formes graves, c’est-à-dire l’hospitalisation. Mais ils ont même une efficacité contre les formes juste symptomatiques et ils gardent une efficacité extrêmement importante contre les infections asymptomatiques. Et là, si on revient à nos histoires de charge virale, une des raisons pour lesquelles ils marchent si bien, c’est que même un individu qui est infecté quand il est vacciné, sa charge virale, sa quantité de virus, va être nettement plus faible qu’un individu qui aurait été infecté mais qui ne serait pas vacciné.Et on estime que des individus vaccinés mais infectés vont avoir un risque de transmission qui va diminuer de 50% par rapport à un individu qui serait infecté mais non vacciné. Et donc ça  à avoir une infection moins symptomatique, une infection qui va être plus rapidement éliminée par l’organisme et qui va éviter d’aller vers tout cet emballement du système immunitaire qui peut aboutir, dans ces formes graves, à l’hospitalisation. »

ÉLECTRICITÉ: LA « TARIFICATION DYNAMIQUE »…… ou le piège à cons

ÉLECTRICITÉ: LA « TARIFICATION DYNAMIQUE »…… ou le piège à cons

La « tarification dynamique » qui sera proposé aux consommateurs à partir de 2023 permet de payer   sa consommation en se basant sur les prix du marché de l’électricité. Cette Tarification est permise par l’installation quasi généralisée des compteurs connectés Linky, mais répond aussi à l’essor des énergies renouvelables (éolien, hydrolien…).

Alors que la plupart des offres du marché proposent des tarifs prévisibles sur l’année, ces formules suivent donc les fluctuations quotidiennes des données boursières et notamment le cours EPEX Spot.

Concrètement, les prix de gros évoluent principalement en raison du comportement des usagers. La nuit, les jours fériés, pendant les vacances… les Français consomment moins. De la même façon, les prix baissent si la météo est venteuse (et donc favorable à l’éolien), mais augmentent pendant les vagues de froid avec la sur-tension.

Pour l’UFC-Que Choisir  « Cela nécessite de couper son chauffage électrique en hiver et de consommer la nuit ou l’après-midi plutôt que le matin ou le soir » ironise l’association. La pilule pourrait aussi être difficile à avaler pour les clients qui ont tenté l’aventure E.Leclerc Energies et dont les offres classiques passeront automatiquement vers une tarification dynamique le 15 octobre prochain.

Conclusion, la tarification risque d’être dynamique pour le résultat des entreprises mais pas pour les consommateurs.

Croissance Etats-Unis : soutien inconditionnel de la Fed en dépit de l’inflation

Croissance Etats-Unis : soutien inconditionnel de la Fed en dépit de l’inflation

 

 

La bataille économique continue entre les États-Unis et ses principaux partenaires économiques notamment européens. Une bataille économique sur fond de lutte monétaire. En effet en dépit de l’inflation très forte aux États-Unis (5,4 % pour les prix à la consommation en juin, la banque centrale a décidé de continuer à faire tourner la planche à billets pour alimenter l’énorme déficit américain.

Un déficit aggravé par la crise et surtout par les énormes plans de soutien à l’économie. L’objectif final serait bien de permettre une dévaluation de fait du dollar pour obtenir des gains de compétitivité. Pour l’instant, l’Europe suit avec retard et avec moins d’ambition la stratégie de la Fed. Un changement par exemple sur les taux pourrait provoquer en Europe un sérieux freinage de l’économie à la croissance encore balbutiante. L’Europe qui rosit seulement une croissance de 2 %( 0,9% seulement pour la France) au second trimestre tandis que l’Amérique 8,5

La banque centrale entend poursuivre son énorme programme de d’achats d’actifs, à 120 milliards de dollars par mois, tout en maintenant ses taux directeurs (les « fed funds ») dans une fourchette de 0 à 0,25%. Ce qui constitue le premier levier déterminant du soutien à la croissance.

Economie, politique, société: les plus lus

Economie, politique, société: les plus lus

 

L’économie française sur le chemin d’une timide reprise

L’économie française sur le chemin d’une timide reprise

 

Les institutions officielles et les experts proches du pouvoir, bien servis par des médias un peu trop bienveillants, annonce que l’économie française est sur le chemin de la reprise. Une reprise toutefois encore bien timide. En effet après un premier trimestre nul, la croissance française enregistre une progression de 0,9 % pour le second trimestre. Une progression encore inférieure à la moyenne de l’Europe qui se situe à 2 % elle-même très en retard sur celle des États-Unis qui ont retrouvé leur niveau d’activité de fin 2019. La France est encore en retard de 3,3 % sur ce niveau d’activité d’avant crise.

Croissance Europe : rebond encore timide

 

les autorités se félicitent du rebond de la croissance en Europe, pourtant un rebond encore modeste comparé par exemple à celui des États-Unis. Ce rebond européen est à relativiser car il se fonde  sur la comparaison avec une année 2020 désastreuse. Les États-Unis ont d’ores et déjà retrouvés leur niveau d’activité d’avant crise alors qu’en Europe il faudra attendre 2022 ou 2023 pour atteindre le niveau de 2019. Le rebond du second trimestre est de 2% pour  le PIB : de la zone euro (pour +1,9% dans l’UE) lors des trois derniers mois, après deux reculs successifs. des campagnes vaccinales et un allégement progressif des restrictions sanitaires.

L’Espagne (+2,8%), l’Italie (+2,7%) et l’Allemagne (+1,5%) tirent la croissance européenne, tandis que la France, qui renoue avec une évolution positive de la création de richesse, reste en retrait (+0,9%).

Outre la quatrième vague Covid  qui pourrait affecter la croissance, une autre menace est à prendre en considération à savoir la montée de l’inflation jugée transitoire par certains experts proches du pouvoir mais qui en fait pourrait durer d’après l’avis même de la Fed.( Aux États-Unis l’inflation est de 4 % sur un an).

En zone euro, le taux annuel d’inflation  a augmenté en juillet, à 2,2%, dépassant l’objectif de 2% de la BCE .
Ces tensions sur les prix font craindre aux marchés financiers une remontée des taux d’intérêt. Mais la Banque centrale européenne comme le Fonds monétaire international (FMI) et de nombreux experts jugent cette hausse de l’inflation « temporaire ». La BCE poursuit sa politique monétaire accommodante, avec des taux directeurs au plus bas et un programme de rachat de dettes massif. L’objectif ? Soutenir la reprise économique en Europe.

Engie : Électricité 100 % verte mais des profits grâce au nucléaire !

Engie : Électricité 100 % verte mais des profits grâce au nucléaire !

 

Engie a relevé ses objectifs pour l’année, et vise désormais un résultat net récurrent (hors exceptionnel) entre 2,5 et 2,7 milliards d’euros, contre 2,3 à 2,5 milliards attendus auparavant, précise-t-il dans un communiqué.Mais un résultat surtout du au profit réalisé dans le nucléaire. Par ailleurs, il poursuivra son programme de cession de certains actifs – de 9 milliards d’euros sur la période 2021-2023 -, annoncé en juillet 2020, dont le but est de simplifier le groupe et donner un coup d’accélérateur sur les énergies renouvelables.

« Les résultats du groupe se sont améliorés, grâce à un solide deuxième trimestre tiré principalement par les activités de gestion d’énergie, le nucléaire, des températures inférieures à la moyenne et l’amélioration de la performance des Solutions Clients au cours du deuxième trimestre par rapport au premier », a commenté Isabelle Kocher, Directrice Générale d’Engie.

 

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