Archive mensuelle de juin 2019

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

 

Accord UE-Mercosur : Macron retourne sa veste

Accord UE-Mercosur : Macron retourne sa veste

Jusque là, Macron s’était montré particulièrement prudent vis-à-vis du projet d’accord commercial Mercosur entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay. Il avait même indiqué qu’il s’opposerait à cet accord s’il ne prenait pas en compte la problématique agricole française. Évidemment une simple précaution oratoire car Macron a toujours été favorable à tous les accords commerciaux très libéraux. En clair, on va sans doute sacrifier une partie de la production agricole française pour mieux exporter certains biens manufacturiers. La concurrence sur les produits agricoles risque d’être faussée compte tenu des conditions de production dans les pays d’Amérique du Sud sans parler évidemment de la qualité de produits poussés aux OGM et-ou  aux engrais et aux pesticides. De toute façon cet accord va entrer en vigueur avant même la ratification par chacun des pays membres de l’union économique. Une ratification qui demandera des mois et des années tandis que le traité lui sera immédiatement applicable. Pour se rendre compte du marché de dupes du Mercosur, il suffit de lire avec attention les déclarations particulièrement floues de Macron :“Je considère que cet accord à ce stade est bon compte tenu du fait que les demandes que nous avions formulées ont été intégralement prises en compte par les négociateurs”, a estimé le chef de l’Etat français lors d’une conférence de presse à Osaka, au Japon, à l’issue du sommet du G20.“Cet accord reconnaît nos indications géographiques”, il fait référence au “respect explicite de l’accord de Paris” sur le climat, il respecte nos “normes environnementales et sanitaires” et “les premiers éléments dont nous disposons indiquent” que les préoccupations en matière de protection des filières sensibles “ont été prises en compte”, a-t-il précisé.“Il faut maintenant vérifier tout cela dans les phases à venir, ça va dans la bonne direction, mais nous serons très vigilants sur toutes les rédactions finales, sur le processus de ratification et surtout sur le processus de suivi”, a-t-il poursuivi.“Quelques semaines après l’élection européenne, inacceptable signature d’un accord Mercosur-UE qui va exposer les agriculteurs européens à une concurrence déloyale et les consommateurs à une tromperie totale”, a dénoncé la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, sur Twitter.Pour la Confédération paysanne, il est “inadmissible de voir l’UE valider” cet “accord mortifère”. “Sacrifice de l’agriculture et de l’élevage sur l’autel d’un commerce cannibale et d’une course folle à la croissance au détriment du climat, de la planète et des hommes”, a-t-elle écrit sur Twitter.“A quoi bon demander en France et en Europe une montée en gamme en termes de qualité et de respect de l’environnement si c’est pour importer des produits contraires à cet effort?”, s’est interrogé pour sa part le syndicat Jeunes agriculteurs.

 

Développement durable : un slogan

Développement durable : un slogan

 

Le relatif immobilisme de la France en matière de climat a été dénoncé par le Haut comité mis en place par Macron lui-même. Du coup peut-être que pour redorer l’image du pays en matière de développement durable peut-être est-il sortir quelques chiffres qui rendent les résultats du pays un peu plus présentables. Ce que vient de faire la docile INSEE qui curieusement sort de  curieux indicateurs de développement durable qui se fonde sur des critères sociaux, sur l’espérance de vie sur l’insertion professionnelle ou encore l’accès aux transports publics. Autant d’éléments qui peuvent être liés effectivement avec la prise en compte d’une politique durable. Mais des indicateurs beaucoup trop partiels pour constituer un thermomètre de la prise en compte par le pays du développement durable. Pour tout dire ces chiffres représentent un peu n’importe quoi et ont sans doute été ramassés à la va-vite pour contrebalancer les critiques dont a été victime Macron quant au décalage entre ses discours sur le climat et son action réelle. Notons que la justice française vient même de condamner l’État pour son inaction concernant la qualité de l’air à Paris. Bien sûr certains indicateurs avancés par l’INSEE peuvent être intégrés ; il y a effectivement des interactions entre des aspects environnementaux, sociaux, sanitaires et sociétaux. Mais à trop vouloir prouver, on ne prouve rien du tout surtout quand ces chiffres et cette analyse sorte que tout droit d’un institut aussi peu indépendant que l’INSEE qui est à la botte du gouvernement. L’INSEE et surtout d’autres organismes plus indépendants auraient intérêt à travailler sur de  véritables indicateurs rendant compte effectivement des avancées et des reculs en matière de développement durable. Les chiffres et les analyses de l’INSEE constituent une vaste rigolade pour traiter sérieusement de l’évolution de la problématique en cause. Extrait :

« D’une façon générale, la France est en position moyenne au sein de l’UE », selon l’Institut national des statistiques. Par rapport au reste de l’Union « la pauvreté et les inégalités y sont relativement contenues » en 2017, avec 17,1% de personnes « en risque de pauvreté ou d’exclusion sociale » contre 22,4% en moyenne dans l’Europe des 28.

Avec 82,7 ans d’espérance de vie à la naissance, la France se situe au-dessus de la moyenne qui est 80,9 ans, au troisième rang derrière l’Espagne (83,4 ans) et l’Italie (83,1 ans). Mais la part de ceux qui se perçoivent comme étant en bonne santé n’est que de 67,4% chez les Français, contre 69,7% en moyenne européenne. La France se classe mal pour le nombre de tués sur la route avec 5,2 personnes sur 100.000 en 2016 contre 5,0 dans l’UE ainsi que pour les accidents du travail, avec 2,7 tués sur 100.000 contre 1,7 dans l’UE.

Pour l’éducation et l’insertion professionnelle, les résultats hexagonaux ne sont guère brillants: le taux d’emploi des diplômés récents est de 74,4% contre 80,2% en moyenne, tandis que la part de jeunes de 15 ans ayant une maîtrise insuffisante en lecture, mathématiques et sciences est aussi supérieure à la moyenne.

La part des jeunes âgés de 15 à 29 ans qui ne travaillent pas et ne suivent aucune formation s’élève à 13,9% en France, contre 13,4% dans l’UE. Sur ce critère, la France est plus proche de la médiane des pays d’Europe de l’Est et du Sud que de celle des pays d’Europe du Nord et de l’Ouest, qu’elle rejoint sur la plupart des autres critères. Les résultats sont meilleurs en 2016 pour les progrès accomplis en matière de consommation d’énergie, l’hexagone faisant  »partie des pays émettant le moins de gaz à effet de serre par habitant » grâce à la part du nucléaire dans la production d’électricité, relève l’Insee. L’accès aux transports publics est plutôt bon avec seulement un Français sur huit qui éprouve des difficultés en la matière. Mais la part du train et des voies d’eau navigables dans le transport de fret est très inférieure à la moyenne européenne, avec 13,7% contre 23,6% du total. »

Trump propose une rencontre à Kim Jong: pour sauver la face

Trump propose une rencontre  à Kim Jong: pour sauver la face

Inutile de tourner autour du pot, la politique de Trump vis-à-vis de la Corée du nord a tourné au fiasco. Trump  devait obtenir des assurances sur le contrôle des armements y compris nucléaires de la Corée du Nord. En fait il n’a strictement rien obtenu et le pire c’est que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a organisé une réception du chef d’État chinois à grand renfort de trompettes. Trump avait promis comme d’habitude monts et merveilles vis-à-vis des nouvelles relations entre les États-Unis et la Corée du Nord mais sa maladresse autant que la mauvaise foi de ses interlocuteurs ont abouti un échec total. Pour donner l’illusion à son électorat, trump en est réduit à proposer au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un de lui serrer la main dans la zone démilitarisée et cela sans aucune contrepartie. La vérité c’est que Trump est déjà en campagne électorale et que vis-à-vis de son électorat il convient de faire semblant d’avoir obtenu un succès en Corée du nord.

Aucune rencontre avec le numéro un du régime nord-coréen ne figure au programme de son déplacement en Corée du Sud, mais Trump a créé la surprise en tweetant samedi depuis Osaka. “Quand je serai là-bas, si le dirigeant nord-coréen Kim voit cela, je le rencontrerai à la frontière/DMZ juste pour lui serrer la main et dire bonjour (?)”.Trump et Kim se sont rencontrés à deux reprises déjà, à Singapour le 12 juin 2018 pour un sommet historique, puis à Hanoï fin février – une rencontre qui s’est achevée sur un constat d’échec.

Jean-Louis Borloo à la tête de Huawei ? la lamentable attitude des politiques qui se vendent

Jean-Louis Borloo à la tête de Huawei ? la lamentable attitude des politiques qui se vendent

 

 On pourait s’étonner de la nomination de politiques de premier rang à la tête de grande entreprises. Cela vaut pour la droite comme pour la gauche.On objectera que c’est une manière de se reconvertir. Mais pourquoi se reconvertir maintenant alors qu’ils ont en général atteinte l’âge de la retraite. Par ailleurs, on voit mal quelle plus-value ils peuvent apporter compte tenu de leur formation et de leurs compétences. La vérité est pourtant simple les entreprises achète leur carnet d’adresses. Bref on utilise les anciennes relations politiques à des fins commerciales et personnelles. Ce pourrait être aussi le cas pour Jean-Louis Borloo car selon des informations de Challenges. L’ancien ministre sous Nicolas Sarkozy prendrait la succession de François Quentin.  Or on sait que les États-Unis d’une part mais aussi la France ont pris des mesures de rétorsion pour freiner l’expansion du premier constructeur de mobiles et de systèmes d’information non seulement pour des motifs commerciaux mais aussi technologiques voire de sûreté. Notons que si les marchés des pays occidentaux sont en général en libre d’accès il en va différemment en Chine où pas une entreprise étrangère ne peut détenir la majorité du capital d’une société. Ce serait dommage que Borloo trempe dans une affaire sulfureuse navigant  ainsi entre politique et business. Globalement jusque-là son image était plutôt bonne même si ces propositions souvent intéressantes étaient parfois confuses.

 

Démocratie : Pourquoi pas tirer le président de la république au sort

Démocratie : Pourquoi pas tirer le président de la république au sort

 

Récemment la sous-secrétaire d’État à l’écologie a déclaré que la décision du rétablissement de la taxe carbone serait décidée par le fameux conseil citoyen 250 personnes une curiosité juridique avec cette assemblée citoyenne nationale consacrée à l’environnement dont les 150 membres seront tirés au sort. Peut-être dans un but de meilleur fonctionnement démocratique ou plutôt dans un objectif de récupération politique de la contestation des élus et autres corps intermédiaires. Dès lors pourquoi ne pas envisager aussi un parlement, un gouvernement et même un président de la république tirés au sort.  Bref, ce serait le Graal de la république démocratique. Bien sûr, on objectera que ces Français sortis d’une sorte de loto politique ne sont pas forcément compétents pour assumer les tâches de gestion de l’intérêt général. Mais il est vrai que les élus actuels sont bien souvent incompétents dans beaucoup de domaines. Notons quand même que cette propositions anachronique de Macron n’a  d’autres objectifs que de créer un machin supplémentaire et en plus rattaché au conseil économique, social et environnemental qui n’est pas beaucoup écouté par le pouvoir. Tout cela relève de la démagogie et de l’instrumentalisation politique. En effet, c’est là énième institution pour répondre à la crise des Gilets jaunes. Observons que les membres de cette assemblée devront en plus être représentatifs de la société française ! De plus, ils n’auront t que six mois pour construire une politique environnementale qui sera soumise un débat parlementaire et un référendum. On imagine ce qui peut sortir d’une telle assemblée dans les membres seront à 90 % au moins complètement incompétents en matière environnementale mais aussi sociale, économique ou technologique. Bref une sorte d’immense discussion de  bistrot d’où ne pourra sortir que des propos de café du commerce ou alors manipulé par les rapporteurs désignés par le pouvoir (le pouvoir envisage d’y nommer aussi un certain nombre d’élus !). L’innovation politique est à la mode ; pour preuve, on a choisi un comique comme président en Ukraine pourquoi pas aussi un président français tiré au sort ?

SNU : un bel exemple des renoncements de Macron

SNU : un bel exemple des renoncements de Macron

SNU service national universel qui n’est ni militaire, ni national, ni universel  mais seulement facultatif et ne réunit pour quelques jours de jeunes Français pour on ne sait pas trop quoi. L’idée de Macron et sa promesse était de reconstituer un service militaire obligatoire de l’ordre de six mois. Tout cela finit en eau de boudin  car le service est facultatif il ne concerne que quelques milliers de personnes alors que 800 000 pourraient être concernées. Pas question de service à caractère militaire, pas même question d’une référence à la défense du pays. Juste le rappel de quelques valeurs et des tâches d’intérêt général. On espère ainsi en une dizaine de jours avoir transformé les mentalités, ressoudée,, autour des valeurs françaises, réalisés, le brassage social.

Officiellement, il s’agit de « transmettre le socle républicain », « développer une culture de l’engagement », « accompagner l’insertion sociale et professionnelle » et « renforcer la cohésion nationale », Bref une grande rigolade et des stages type pâte à  modeler. On objectera que Macron n’est pas le seul responsable car l’armée s’est opposée de toutes ses forces à ce concept de service qui aurait pu émarger sur le budget du ministère de la défense. À gauche aussi les organisations de jeunesse ont protesté et protestent encore contre le fait que les jeunes soient contraints d’offrir gratuitement quelques jours au pays pour son intérêt général. Un exemple qui montre bien comment ce dénature un projet au point d’en être ridicule. Comment par exemple peut-on espérer en quelques jours ressouder autour de valeurs républicaines alors que  école qui a eue en charge ces jeunes n’a pas été capables de le faire pendant des années. Certes la responsabilité n’en incombe pas seulement qu’à l’école mais l’école est quand même le lieu privilégié d’apprentissage des connaissances et des valeurs.

 

Ces cryptomonnaies qui menacent les banques

Ces cryptomonnaies qui menacent les banques

 

Les cryptomonnaies menacent evidemment les banques puisqu’elles ambitionnent d’être beaucoup plus efficaces et moins coûteuse pour gérer les flux financiers ; Elles menacent tout autant les banques centrales dans leur rôle d’émission monétaire et de régulation. Il était temps que les autorités monétaires se saisissent de la problématique des cryptomonnaies et notamment de la dernière initiative de Facebook qui avec 27 autres partenaires commerciaux veut imposer sa monnaie. En gros se substituer aux Etats et aux banques centrales. Compte tenu de la puissance commerciale des initiateurs de cette nouvelle menée, il y a fort à parier que certaines banques centrales perdraient leur souveraineté monétaire et les pays avec. Ce qui est en jeu c’est la souveraineté des Etats face à la régulation monétaire. Ce qui est en jeu aussi, c’est l’hypothèse d’une vaste crise financière car il n’est pas certain que les nouvelles crypto menées soient adossées à des actifs réels. Pour preuve la production de Facebook, produit surtout des utilisateurs, repose pour une grande part sur du vent. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a donc annoncé ce vendredi 21 juin la mise en place, dans le cadre du G7, d’une taskforce des banques centrales sur les « stablecoins », ces cryptomonnaies indexées ou adossées à une devise ou un panier de devises, comme le Libra. « Nous venons, avec Bruno Le Maire [le ministre de l'Economie et des Finances] et au nom de la présidence française du G7, de décider la mise en place d’une task-force sur les projets de « stable coins« : le Libra, dont on a beaucoup parlé ces derniers jours, mais pas seulement lui » a déclaré François Villeroy de Galhau, lors d’une allocution à une conférence sur la lutte contre le blanchiment organisée par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).Ce groupe de travail sera dirigé par Benoit Cœuré, actuellement membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE) et président du Comité sur les paiements et les infrastructures de marchés, une des instances de coopération internationale hébergées par la Banque des règlements internationaux (la BRI), la banque des banques Dans un courrier en date du 19 juin adressé à Benoit Cœuré, que la Tribune a pu consulter, le ministre et le gouverneur lui demandent de coordonner le travail de ce groupe qui sera composé « de représentants de haut niveau des banques centrales des pays appartenant au G7 [Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni], ainsi que de représentants du FMI et de la Présidence française du G7».

Le groupe devra « livrer un rapport d’ici à la fin de la présidence française du G7 » soit d’ici à la fin de l’année, et dresser un premier état des réflexions « oral ou écrit, lors de la réunion du G7 [Finances] à Chantilly à la mi-juillet.»

Il a pour mission d’examiner dans les prochains mois « les défis soulevés l’émergence des stable coins, notamment sur le front réglementaire». « La taskforce devra examiner les exigences anti-blanchiment, mais aussi celles de protection des consommateurs, de résilience opérationnelle, ainsi que les éventuelles questions de transmission de la politique monétaire » a précisé le gouverneur.

Chine : Xi Jinping, le nouveau Mao

Chine : Xi Jinping, le nouveau Mao

 

En apparence, Xi Jinping, le nouveau maître de la Chine, donne l’impression d’une grande sérénité voir même d’une certaine sagesse. La vérité est toute autre, c’est le nouveau dictateur de la Chine puisqu’il a même réussi à obtenir des instances démocratiques  (le parti communiste) un caractère illimité pour la durée de son mandat. Bref c’est un nouveau Mao qui certes est préoccupé de développement économique et a connu des réussites indiscutables ces dernières années ;  même si en ce moment,  la Chine connaît de sérieux problèmes de croissance. Des problèmes qui ne sont pas tous liés aux difficultés commerciales avec les États-Unis mais qui sont aussi structurels (la question de l’endettement général en particulier). On a pu voir quelles étaient les réelles intentions de ce nouveau Mao vis-à-vis de Hong Kong dont le rattachement à la Chine garantissait l’’indépendance judiciaire pour la zone considérée. L’accord a volé en éclats et la Chine a exigé le rapatriement des résidents. En Chine,  le lavage de cerveau fait office de culture historique. Ainsi a-t-on gommé dans les mémoires et dans tous les documents officiels le massacre de la place Tiananmen. Ainsi développe-t-on la culture de l’enlèvement de personnalités trop gênantes (au motif souvent qu’elles sont corrompues comme si l’appareil communiste de l’était pas tout entier !). Surtout la Chine ne se prive pas de prendre des intérêts financiers à l’extérieur (pays développés ou pays pauvres) sans qu’aucune contrepartie ne soit possible en Chine où tout est contrôlé par l’Etat. Le pire c’est sans doute la chape de plomb culturelle et démocratique qui permet au parti communiste de maintenir le pays en état de dictature. Il serait peut-être temps que les pays développés s’intéressent un peu à autre chose qu’à leur commerce avec la chine. Exemple de la fermeture culturelle, maintenant on  veut siniser le nom des rues, des quartiers et des cinémas. Bref une révolution culturelle nouvelle qui ne dit pas son nom, chape de plomb supplémentaire pour écraser toute culture étrangère et les Chinois avec.

 

Jadot (EELV) pour des «congés canicule»

Jadot (EELV) pour  des «congés canicule»

 

 

Ce que propose notamment l’écolo Jadot qui ambitionne notamment d’être candidat aux présidentielles de 2022 L’écolo dit des choses justes sur l’environnement mais de grosses bêtises quand il propose le rétablissement de la taxe carbone sur le carburant. Il avait déjà soutenu la taxe de Macron. Pour se différencier sans doute (aussi brosser dans le sens du poil), il propose aussi   des «congés canicule». Il y a longtemps qu’on n’avait pas proposé une nouvelle réduction du temps de travail. Les Français qui s’honorent déjà d’être  peu près le seul pays au monde à travailler 35 heures pourrait encore améliorer son  record. Un moyen de tuer encore un peu plus la compétitivité et de vider définitivement la France des quelques usines  qui s’accrochent encore à rester sur le territoire. En outre ,ce serait une amélioration pour la qualité de l’air puisqu’on aurait exporté nos nuisances. L’idée de congé canicule est évidemment surréaliste et bien dans la traduction de cette non culture économique de certains responsables politiques. Du coup, on pourrait développer l’idée et prévoir aussi des journées neige, ds journées froides des journées pluie. Bref avec un peu d’imagination il doit être possible d’accorder aux salariés 15 jours de congés supplémentaires pour des motifs météorologiques. Certes on comprendra que certains métiers particulièrement exposés puissent voir leurs conditions de travail amélioré mais c’est aux partenaires sociaux de discuter de ces cas particuliers et non à l’Etat d’imposer par une nouvelle réglementation des dispositions générales aussi surréalistes que démentielles.

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Traité commercial Mercosur: dans la seringue

Traité commercial Mercosur:  dans la seringue

 

 

De façon plus discrète que les Chinois et les Américains, l’union économique a profité du G20 pour conforter le processus de l’accord commercial Mercosur avec (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay) ; la négociation est discrète car si les instances de l’union européenne sont très favorables à cet accord commercial,  il en va différemment dans chaque pays. Normalement cet accord devrait recevoir l’approbation de chaque pays. Mais pour contourner l’obstacle d’une procédure aussi complexe et difficile on pourrait faire comme avec l’accord sur le Canada. C’est-à-dire appliquer le plus rapidement possible Mercosur tout en menant parallèlement ce travail d’approbation des Etats qui demandera des années. Macron est très favorable à ce traité mais affiche ses réserves ; il indique qu’il faudra des mesures particulières de protection de l’agriculture française et européenne. Des dispositions de pure forme seront sans doute prises mais on voit mal comment l’union européenne pourrait vérifier les conditions de production de certains produits agricoles qui contiennent par exemple des OGM ou sont encore bourrés d’engrais et de pesticides.  L’accord a aussi été attaqué récemment dans une lettre ouverte par 340 ONG européennes et sud-américaines, dont Greenpeace ou Friends of the Earth, sur deux autres fronts: l’environnement et les droits de l’Homme. Ces organisations condamnent « la détérioration des droits humains et de la situation écologique au Brésil » depuis l’investiture en janvier du président d’extrême droite, Jair Bolsonaro. Le compromis négocié par la Commission doit maintenant être approuvé par les 28 États membres. Si tel est le cas, le texte devra ensuite être validé par le Parlement européen.

 

 

 

Une pause dans la guerre commerciale entre chinois et américains

Une pause dans la guerre commerciale entre chinois et américains

 

Officiellement les milieux d’affaires se réjouissent des déclarations réciproques du chef d’État chinois et du chef d’État américain de reprendre les négociations commerciales. Le signe peut-être que les menaces de taxation unilatérale et soudaine vont peut-être disparaître. Rien n’est sûr dans ce domaine compte tenu notamment du caractère imprévisible de Trump qui un jour insulte un chef d’État et le lendemain le trouve merveilleux. Macron lui-même a fait les frais des changements d’humeur du président américain. Au-delà des conséquences de la personnalité désintéressée, il faut peut-être et surtout prendre en compte les difficultés dans lesquelles se trouve aujourd’hui la Chine avec une activité très ralentie et qui subit de plein fouet les effets de la guerre commerciale entre les deux puissants pays. Côté américain, les dégâts sont moins importants. D’abord parce que ce sont surtout les Chinois qui bénéficient de cet extraordinaire solde positif des exportations. Un freinaux exportations chinoise est plutôt profitable au États-Unis tellement la balance commerciale est déséquilibrée. Reste qu’en retour cela risque de se traduire cependant par une augmentation des produits pour les Américains. Une inflation pas forcément bienvenue au moment où on constate aussi aux États-Unis des signes de ralentissement. Pour résumer , cette guerre commerciale est nuisible aux intérêts des deux puissances et par voie de conséquence au monde entier mais c’est la Chine qui souffre le plus. En outre au-delà de la bataille sur les droits de douane, émerge une guerre encore plus fondamentale sur les technologies avec la ferme intention des États-Unis de s’opposer à la pénétration des technologies de communication 5g chinoise non seulement aux États-Unis mais aussi dans les pays développés. Une sorte de guerre de maîtrise de l’information qui demain permettra d’influencer les manières de penser, d’agir et de consommer.  Selon l’agence officielle chinoise Xinhua, les négociations, qui avaient été brutalement interrompues en mai, vont reprendre et Washington a levé sa menace d’imposer de nouvelles taxes à l’importation, qui auraient frappé la totalité des plus de 500 milliards de dollars de biens chinois achetés chaque année par les Etats-Unis. Une information confirmée par Donald Trump lors d’une conférence de presse. Les deux hommes répètent ainsi le scénario du dernier G20, en Argentine fin 2018. Ils avaient alors suspendu les hostilités pour quelques mois, afin de reprendre les négociations commerciales approfondies… lesquelles avaient cependant tourné court.

Boris Johnson : victime d’Alzheimer !

Boris Johnson : victime d’Alzheimer !

 

Boris Johnson encore victime d’Alzheimer. Il ne se souvient pas avoir traité les Français de fumiers l’an passé à la BBC. La célèbre chaîne avait d’ailleurs coupé au montage ce passage à fin d’éviter une dégradation des relations entre Londres et Paris lors des  négociation sur le brexit. Ce n’est pas la première fois qu’Alzheimer touche Boris Johnson. En effet ce dernier n’était nullement contre le brexit  avant de changer de position dans l’objectif de devenir un jour premier ministre. Boris Johnson a menti en permanence à propos du brexit. Il ment évidemment encore quand il déclare que la Grande-Bretagne ne versera pas un sou à l’union européenne. Bien entendu -si toutefois il devient premier ministre -sa première démarche sera d’engager des négociations et de trouver un compromis. Le problème de Boris Johnson c’est que comme Trump–avec l’intelligence en plus–est à moitié fou. Il est imprévisible, contradictoire, exhibitionniste. Pourtant L’ancien ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, favori pour succéder à Theresa May à la tête du gouvernement britannique, a affirmé vendredi qu’il ne se rappelait pas avoir traité les Français de “fumiers” (“turds”) dans un entretien accordé l’an dernier à la BBC.Selon le Daily Mail, la BBC a accepté de couper ce passage d’un documentaire diffusé en novembre dernier, à la demande du gouvernement qui craignait une dégradation des relations entre Londres et Paris en pleines négociations du Brexit.

“Nous avons négocié la suppression d’un moment potentiellement délicat (de l’entretien) où l’ancien ministre des Affaires étrangères traitait les Français de ‘fumiers’”, précise le journal en citant un document du Foreign Office.La BBC a toutefois conservé dans ce documentaire une déclaration de Boris Johnson accusant la France de chercher à “rouler” la Grande-Bretagne.

Plastique: la suppression ….pas le recyclage

Plastique: la suppression ….pas le recyclage

 

A propos du plastique on assiste comme un contournement de la problématique. Ce plastique est un véritable poison tant pour la santé que pour l’environnement et au lieu de prioritairement le supprimer, on essaye de s’en sortir avec des solutions de recyclage. Or pour nombre de produits notamment de consommation le plastique pourrait être purement et simplement supprimé. Pour mémoire on utilisait il y a un peu plus de 50 ans essentiellement des sacs en papier. Pour le liquide les bouteilles étaient consignées. On ce demande encore pourquoi on tolère encore le scandaleux commerce de bouteilles d’eau en plastique alors qu’il est démontré que la qualité de ses taux n’est pas supérieure à celle du robinet. Pourrait citer bien d’autres exemples. Comme l’indiquait   Luc Jacquet)

Réalisateur de document sur l’environnement, on  constate le manque de courage pour luter contre le plastique.

« La question du plastique est particulière car il s’agissait d’une substance moderne, l’expression du génie de l’homme capable de transformer à volonté cette matière dont on peut faire à peu près n’importe quoi. Et d’un coup on se rend compte qu’elle est en train de se retourner contre nous et que son utilisation abusive nous étouffe littéralement sous des continents de détritus. On a du mal à l’admettre parce qu’il y a quelque chose qui va à l’encontre de ce qu’on a appelé le progrès. Les images de l’expédition Tara [qui vise à observer les effets du changement climatique] montrent que le travail de morcellement du plastique par les éléments naturels, notamment les courants dans les océans, a pour conséquence qu’on en trouve partout! ….Comment faire machine arrière en très peu de temps? On a interdit le sac en plastique mais il suffit d’inscrire dessus la mention réutilisable pour qu’il passe de banni à autorisé. Tout le monde adore boire un cocktail en terrasse avec une paille quand il fait chaud. Sauf que ça a un prix. La quantité d’ordures produite par les fast-foods est hallucinante. Il faut lutter contre le suremballage des fruits et légumes dans la grande distribution. J’ai la chance de vivre à la campagne et d’avoir un accès direct à la matière première sur les marchés. L’enjeu se situe au niveau d’une éducation de la société. Des pays sont plus en avance que d’autres au niveau du recyclage : en Europe, le Nord est très rigoureux et le Sud n’y prête pas attention, les Etats-Unis ne font rien du tout, l’Amérique du Sud non plus. Mais si on regarde de près, il y a une nébuleuse d’initiatives prises par les petites entreprises qui se mobilisent, notamment en France. Il faut des mesures courageuses pour provoquer un élan général. Au niveau individuel, on a pris conscience de l’urgence, mais l’action collective semble insurmontable. … » En cause surtout les lobbies qui ne veulent pas changer leur mode de production et de distribution, aussi le comportement individuel.

 

 

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