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Archive mensuelle de février 2025

Économie, politique, société :Les, plus, lus: 28 février 2025

IA: Moins c’est compris plus c’est apprécié !

IA: Moins c’est compris plus c’est apprécié !

Les personnes les moins familiarisées avec les concepts derrière les systèmes d’IA considèrent souvent cette technologie comme « magique »… et fascinante. L’intelligence artificielle se répand, mais nombre de gens se demandent : qui est le plus susceptible d’adopter l’IA dans sa vie quotidienne ? Nombreux sont ceux qui pensent que ce sont les férus de technologies — qui comprennent le fonctionnement de l’intelligence artificielle — qui sont les plus désireux de l’adopter. Étonnamment, notre nouvelle étude, publiée dans le Journal of Marketing, révèle le contraire. Les personnes avec moins de connaissances sur l’IA sont en fait plus ouvertes à l’utilisation de cette technologie. Nous appelons cette différence d’appétence à adopter cette nouvelle technologie « faible niveau de littératie — forte réceptivité ».

 

par

Chiara Longoni
Associate Professor, Marketing and Social Science, Bocconi University

Gil Appel
Assistant Professor of Marketing, School of Business, George Washington University

Stephanie Tully
Associate Professor of Marketing, USC Marshall School of Business, University of Southern California

Ce lien se retrouve dans différents groupes, contextes et pays. Par exemple, les données de la société Ipsos, couvrant 27 pays, révèlent que les habitants des pays où le niveau moyen de connaissances en matière d’IA est plus faible sont plus réceptifs à l’adoption de l’IA, que ceux des pays où le niveau de connaissances est plus élevé.

De même, notre enquête auprès d’étudiants américains de premier cycle révèle que ceux qui ont une compréhension moindre de l’IA sont plus susceptibles d’indiquer qu’ils l’utiliseraient pour des tâches telles que des devoirs universitaires.

Nous pensons que ce lien contrintuitif entre niveau de littératie et appétence vient de la façon dont l’IA accomplit désormais des tâches que l’on pensait autrefois réservées aux humains : lorsque l’IA crée une œuvre d’art, écrit une réponse sincère ou joue d’un instrument de musique, cela peut sembler presque magique, comme si elle pénétrait en territoire humain.

Bien sûr, l’IA ne possède pas réellement ces qualités humaines. Un chatbot peut générer une réponse empathique, mais il ne ressent pas d’empathie. Les personnes ayant des connaissances plus techniques sur l’IA le comprennent.

Ils savent comment fonctionnent les algorithmes (ensembles de règles mathématiques utilisées par les ordinateurs pour effectuer des tâches particulières), les données d’apprentissage (utilisées pour améliorer le fonctionnement d’un système d’IA) et les modèles de calcul. Pour eux, la technologie est moins mystérieuse.

Pour ceux en revanche qui comprennent moins bien le fonctionnement des systèmes d’IA, elle peut apparaître comme quelque chose de magique et d’impressionnant. Nous pensons que c’est ce sentiment de magie qui rend ces utilisateurs plus ouverts à l’utilisation des outils d’IA.

De plus, nos études montrent que le lien entre faible niveau de connaissances et forte appétence est plus fort pour l’utilisation d’outils d’IA dans des domaines que les gens associent à des traits humains, comme le soutien émotionnel ou le conseil.

Au contraire, lorsqu’il s’agit de tâches qui n’évoquent pas ces qualités humaines – par exemple, analyser les résultats de tests – le schéma s’inverse : les personnes ayant un niveau de connaissances plus élevé en matière d’IA sont plus réceptives à ces utilisations car elles se concentrent sur l’efficacité de l’IA plutôt que sur ses qualités « magiques ».

Les chercheurs ont mené des enquêtes auprès de différents groupes, y compris des étudiants de premier cycle.
Notre rapport à l’IA n’est pas une question de capacité, de peur ou d’éthique
Il est intéressant de noter que, bien que les personnes ayant un faible niveau de littératie en IA soient plus susceptibles de considérer l’IA comme moins performante, moins éthique et même un peu effrayante, ce lien entre un faible niveau de littératie numérique et une plus grande réceptivité persiste. Leur appétence pour l’IA semble découler de leur émerveillement face à ces capacités, alors qu’ils en perçoivent bien les inconvénients.

Cette découverte offre de nouvelles perspectives sur les raisons pour lesquelles les gens réagissent si différemment aux technologies émergentes. En effet, certaines études suggèrent que certains consommateurs sont favorables aux nouvelles technologies, un phénomène appelé « appréciation des algorithmes », tandis que d’autres font état d’un scepticisme, ou « aversion pour les algorithmes ». Nos recherches indiquent que la perception de la « magie » de l’IA est un facteur clé qui façonne ces réactions.

Ces conclusions posent un défi aux décideurs politiques et aux éducateurs. Les efforts visant à améliorer la compréhension de l’IA pourraient – involontairement — freiner l’enthousiasme des gens à utiliser l’IA en la rendant moins magique. Cela crée un équilibre délicat entre aider les gens à comprendre l’IA et les garder ouverts à son adoption.

Pour tirer parti du potentiel de l’IA, les entreprises, les éducateurs et les décideurs politiques doivent trouver cet équilibre. En comprenant comment la perception de l’IA comme une technologie « magique » façonne l’appétence du grand public pour l’IA, nous pouvons contribuer à développer et déployer des nouveaux produits et services qui tiennent compte de la façon dont les gens perçoivent l’IA — et les aider à comprendre les avantages et les risques de l’IA.

Et idéalement, cela se fera sans entraîner une perte de l’émerveillement qui incite de nombreuses personnes à adopter cette nouvelle technologie.

Géopolitique– « ceux qui mentent et ceux qui agissent »

Géopolitique– «  ceux qui mentent et ceux qui agissent »
Alors que l’Ukraine endure une nouvelle vague de bombardements meurtriers et la privation de services essentiels, certains cherchent à réécrire l’Histoire. Pourtant, il est crucial de rappeler que la Russie, sous Vladimir Poutine, est l’agresseur, responsable des destructions et des massacres. Derrière les thèses révisionnistes se cache une tentative de déstabilisation géopolitique visant à fragiliser l’Europe et ses démocraties. Par Franck Leroy, Président de la région Grand Est dans la Tribune.
Franck Leroy

 

Alors que l’Ukraine subit une nouvelle vague de bombardements meurtriers, privant des centaines de milliers de civils d’électricité, de chauffage et de secours, certains persistent à vouloir réécrire l’Histoire.

Non, ce n’est pas l’Ukraine qui a choisi la guerre. Ce n’est pas Volodymyr Zelensky qui a envahi un pays souverain. C’est bien la Russie de Vladimir Poutine qui a fait le choix de l’agression et de la destruction. C’est elle qui porte l’entière responsabilité de cette guerre et de ses massacres. Nul autre !

Ne nous y trompons pas : derrière ces thèses révisionnistes, relayées par certains médias « aux ordres » ou des personnalités comme Donald Trump accusant l’Ukraine d’être responsable de son propre malheur, se cache une entreprise de déstabilisation géostratégique qui dépasse de loin le seul cas de l’Ukraine.
En discréditant un peuple qui se bat pour sa liberté, en inversant les responsabilités, ils minimisent les crimes d’une dictature qui bombarde écoles, hôpitaux et quartiers entiers. Mais ils attaquent aussi la parole de tous ceux qui, en Europe, se sont levés pour défendre l’essentiel : la souveraineté d’un État, la dignité d’un peuple, la démocratie et ses valeurs. L’objectif est clair : fracturer les démocraties européennes, affaiblir politiquement l’Union européenne et favoriser l’ascension des populismes au service d’intérêts économiques et politiques bien identifiés.

Le poids de l’Histoire et la responsabilité européenne
Dans le Grand Est, nous connaissons le prix de la guerre. Celle qui déchire les familles et les peuples de part et d’autre d’un fleuve. Celle qui appauvrit durablement les territoires. Mais nous savons aussi, mieux que quiconque, le rôle qu’a joué l’Europe dans la reconstruction et la paix, une Europe bâtie sur des ruines, du sang, des larmes, mais aussi de la lumière.

C’est au nom de cette Histoire commune qu’il nous est impossible de rester silencieux, d’être de simples spectateurs alors que d’autres cherchent à réécrire l’Histoire à notre place. Cette mémoire collective nous oblige à parler, à agir, à prendre nos responsabilités pour l’Ukraine et les Ukrainiens, mais aussi pour nos peuples européens. Nos responsabilités sont immenses et ne laissent aucune place à l’attentisme, aux calculs politiciens ou tacticiens. Il en va de l’avenir de la paix sur notre continent, de nos souverainetés et du destin même de l’Europe.

Bâtir une Europe forte et unie
En tant qu’Européens, nous avons le devoir de nous battre pour une Europe qui protège et qui s’affirme sur la scène internationale. Une absence de volonté politique forte ne compromettrait pas seulement notre influence dans les débats mondiaux, mais ouvrirait aussi la voie aux replis identitaires et aux discours de division.

Nous devons résister à la fragmentation et à l’isolement, car c’est dans ces brèches que naissent les peurs et prospèrent les extrémismes. L’Europe des régions et des proximités joue un rôle clé dans cette construction. Dans le Grand Est, nous le mesurons chaque jour : c’est par la solidarité et l’engagement local que nous réaffirmons notre identité européenne et notre destin commun, tout en respectant les spécificités de nos territoires.

Affirmons notre volonté d’aboutir à une Europe politique et à une Europe de la défense, agile, efficace et puissante. Il est grand temps !

Oui, il est urgent que nous parlions d’une seule voix, avec conviction et détermination, pour défendre nos valeurs et nos intérêts communs. L’unité de l’Europe n’est pas un concept abstrait, mais une nécessité absolue pour garantir notre sécurité, notre prospérité et notre place dans le monde. Nous le savions déjà, nous le vivons aujourd’hui avec angoisse.

Ensemble, faisons entendre notre voix. Ne cédons ni à l’aveuglement, ni à la lâcheté, ni à la désunion. L’avenir de notre continent dépend de notre capacité à imaginer et à bâtir une Europe forte, résiliente face aux défis d’aujourd’hui et de demain.

Retraites : Bayrou envisage un référendum pour dépasser les corporatismes et les incompétences

Retraites : Bayrou envisage un référendum pour dépasser les corporatismes et les incompétences
Les partenaires sociaux risquent de faire une grave erreur en accroissant leur clivage et leurs contradictions. Macron les avait complètement ignorés, c’était donc l’occasion de réinsérer les organisations représentatives dans le dialogue social. Mais certains déjà préfèrent partir avant même que les travaux est déjà commencé comme FO. Pas vraiment une grande perte compte-tenu de la compétence de son secrétaire général. Il faudra aussi compter avec le radicalisme de la CGT , du corporatisme d’autres. Du coup ,Bayrou envisage de surmonter les oppositions en élargissant le débat dans le cadre  d’un référendum. Un piège qui pourrait bien discréditer encore un peu plus des organisations déjà en perte de vitesse du fait de leur manque de compétence et de courage

 

 

« J’ai toujours dit que lorsque des questions sont bloquées, lorsqu’il n’y a pas de résolution possible, le référendum est une issue », explique le chef du gouvernement.« Il faut que nous nous interrogions sur une trajectoire, peut-être à vingt ans, pour parvenir à un rééquilibrage, avec des méthodes différentes, novatrices. »
Dans une lettre de mission envoyée mercredi soir, François Bayrou demande désormais aux partenaires sociaux de rétablir l’équilibre du système dans un délai de cinq ans, ce qui implique de trouver 6 milliards d’euros d’économies supplémentaires d’ici 2030. Jusqu’à présent, le gouvernement exigeait simplement que les comptes ne soient pas « dégradés ». Mais le Premier ministre exclut toute baisse des pensions : « L’accepter, ce serait rendre impossible la réforme », tranche-t-il. « La retraite, disait-on autrefois, est un salaire différé. Je fais droit à cette approche. »

Il estime également qu’un système par points, esquissé sous l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, « ne sera probablement pas la solution retenue, car elle est très exigeante ». Pour autant, il reconnaît ses trois avantages : « garantir l’équilibre financier du système, offrir un choix plus individualisé du départ en retraite et donner aux partenaires sociaux la responsabilité de la gestion, du moins dans le privé. »

me obtenue par l’AFP. François Bayrou a promis que si les partenaires sociaux parviennent à un accord pour amender la très impopulaire réforme de 2023, le texte sera soumis au Parlement.

(Avec AFP)

Musk: le pouvoir pour l’argent

Musk: le pouvoir pour l’argent

 

Depuis que Musk  est devenu l’un des plus proches conseillers de Donald Trump, la valeur de ses entreprises a augmenté, constate Pascal Riché dans sa chronique au Monde

 

Il manque un Molière pour croquer les hypocrisies des hommes d’affaires qui gravitent autour de Donald Trump. Le plus théâtral et adolescent d’entre eux, Elon Musk, aligne les grands écarts et les duplicités. Il vante l’intérêt général de l’Amérique, mais n’agit que dans le sien propre. Il est l’homme le plus riche de la planète, mais coupe l’aide aux damnés de la terre – les crédits de l’Usaid [agence des Etats-Unis pour le développement]. Il clame que ses Tesla électriques sont une solution au changement climatique, mais se rallie aux climatosceptiques les plus obtus.

Il se fait le héraut de la liberté d’expression la plus complète, mais tord les algorithmes de son réseau social, X, pour favoriser une idéologie toxique. Il fustige les financements gouvernementaux, mais ne crache sur aucune subvention. Le 23 février, le quotidien britannique The Independent décortiquait les données fédérales : depuis 2008, près de 21 milliards de dollars (quelque 20 milliards d’euros) ont été accordés aux entreprises d’Elon Musk par le gouvernement américain !

Selon Bloomberg News, Elon Musk serait en pourparlers avec des investisseurs afin de lever des fonds pour X. Surprise ! Dans ces discussions, la valorisation du réseau (non coté en Bourse) aurait été fixée à 44 milliards de dollars, soit l’exacte valeur de l’entreprise lors du rachat de Twitter par Musk en 2022.

Très étonnant puisque X devrait valoir beaucoup moins. En effet, après le rachat, de nombreux annonceurs publicitaires l’ont fui. Le chiffre d’affaires de X a diminué de près de moitié entre 2021 et 2024, passant de 5 milliards de dollars à 2,6 milliards de dollars. Les fonds propres du réseau ont également fondu, passant de 1,4 milliard de dollars à 400 millions. Les banques qui avaient avancé 13 milliards de dollars pour le rachat ont tenté en vain de vendre leurs créances dévalorisées.

En septembre 2024, le gestionnaire de fonds Fidelity, qui avait investi dans Twitter, a estimé à 9 milliards de dollars la valeur du réseau, soit une chute de 79 % par rapport au prix de vente ! En janvier, Elon Musk lui-même, dans un message interne révélé par la presse américaine, faisait un constat amer : « Notre croissance d’utilisateurs est stagnante, les revenus sont peu probants, ….

Ukraine:Un accord de dupes sur les terres rares

Ukraine: Un accord de dupes sur les terres rares

 
Normalement aujourd’hui un accord pourrait être passé entre l’Ukraine et les États-Unis à propos de l’exploitation des terres et métaux rares en Ukraine. Un accord de dupes dans la mesure où ne sera pas précisé le champ géographique des futures exploitations (partie de l’Ukraine occupée et partie de l’Ukraine non occupée). La question centrale restera le problème de la sécurité en grande partie éludée et d’autant que Trump veut en confier la responsabilité à L’Europe mais  sans la consulter. Ajoutons que Trump a donné des assurances à Poutine pour que l’Ukraine n’adhère jamais à l’OTAN et vraisemblablement  l’accord signé ou non entre l’Ukraine et les États-Unis sera en grande partie bidon. Il y a même un risque pour les États-Unis de ne pas toucher un dollar de ces terres rares avant des les années mais cela pourrait quand même suffire aux partisans de Trump, au moins pendant un temps. Un autre risque est celui que Poutine s’approprie ces terres rares, celle des territoires déjà conquis en Ukraine et d’autres à venir dans un nouveau conflit. Cet accord de dupes va aussi donner le temps à Poutine de reconstituer des forces économiques et militaires amoindries. Au mieux ce curieux accord commercial pourrait justifier d’un cessez-le-feu très fragile pour l’Ukraine et l’Europe tout entière surtout sans force européenne commune à la hauteur des menaces russes.

 

La SNCF remise en ordre de marche d’après le Figaro !

La SNCF remise en ordre de marche d’après le Figaro !
Le Figaro se limite à reprendre sans doute le dossier de presse de la SNCF relative au bilan du président qui termine son mandat. D’après le journal, la SNCF serait remise en ordre de marche. C’est sans doute oublier la complexité et l’ampleur des interrelations financières entre l’État et l’entreprise ferroviaire. C’est sans doute aussi oublier que le trafic se concentre de plus en plus sur les grands axes maintenant soumis à la concurrence ; pire que les trafics de trains complets d fret seront désormais transférés d’autorité à des sociétés privées. Autant dire qu’on va vers la mort du fret ferroviaire. Rien non plus sur l’état du réseau, son développement et sa modernisation. La situation économique et financière est loin d’être idyllique sans parler du climat social toujours caractérisé par le corporatisme.

Nouvelle dégradation de la note de la France par Standard & Poors ?

Nouvelle dégradation de la note de la France par Standard & Poors ?

En dépit des assurances du gouvernement sur le redressement financier qui paraît assez hypothétique au regard notamment du budget de 2024 mais aussi de 2025, il se pourrait que les agences procèdent à un abaissement des notes de la France.

 

 Ce jeudi soir, la France est toujours notée AA- avec une « perspective stable » par S&P. Elle dispose d’un classement équivalent dans les deux autres grandes agences qui doivent toutes deux rendre leur verdict dans les prochaines semaines : AA- « négative » chez Fitch et AA3 « stable »

Bitcoins : une chute de 25 %

Bitcoins : une chute de 25 %

Face aux incertitudes économiques provoquées notamment par les nombreuses initiatives du président américain, les investisseurs tendent à se débarrasser de leurs actifs spéculatifs comme les bitcoins qui ont chuté de 25 % en six semaines. Les bouleversements voulus par Trump pourraient en effet affecter gravement l’inflation et par conséquence le pouvoir d’achat et d’investissement des ménages et des entreprises. Bref le risque est d’affecter aussi la croissance et le résultat financier des entreprises .

 

 

Mais le risque d’emballement d’une guerre commerciale tous azimuts a assombri ces dernières semaines l’humeur des investisseurs, les incitant à se débarrasser de leurs actifs spéculatifs ou à risque – comme le bitcoin – pour se réfugier vers des placements jugés plus sûrs et obtenir des liquidités pour couvrir leurs pertes sur les marchés boursiers et le marché des changes. . Les investisseurs avaient par ailleurs été refroidis la semaine dernière par l’annonce d’un vol historique de 1,5 milliard de dollars en cryptomonnaies sur la plateforme Bybit.

Nouvelles péripéties sociales : un juge annule les licenciements massifs aux États-Unis

Nouvelles péripéties : un juge annule les licenciements massifs aux États-Unis

 

 

Le nettoyage à la tronçonneuse des effectifs de fonctionnaires dirigé par Musk semblent rencontrer quelques nouvelles difficultés juridiques. Un juge a ordonné jeudi 27 février au gouvernement des États-Unis d’annuler les licenciements massifs qui font partie du plan de Donald Trump et d’Elon Musk visant à réduire les effectifs de l’État fédéral, ont rapporté des médias américains.

 

Sa décision ordonne au Bureau de direction et du budget (OMB) de retirer les directives envoyées à un certain nombre d’agences fédérales, qui ont entraîné le licenciement de milliers d’employés. L’OMB «n’a pas le pouvoir (…) d’embaucher et de licencier des employés d’une autre agence», ce pouvoir revenant «aux agences elles-mêmes», a estimé le juge fédéral William Alsup, lors d’une audience à San Francisco, selon le Washington Post.

 

Risque de vassalisation pour l’Europe d’après Macron

Risque de vassalisation pour l’Europe d’après Macron

En dépit d’une bonne relation personnelle avec Trump, Macron attire l’attention de l’Europe sur les risques de la vassalisation  par les États-Unis. Un  appel de sa part au renforcement de l’Europe sur le plan économique et de la défense aussi en faveur d’une attitude plus agressive.

En visite d’État pour deux jours au Portugal, Emmanuel Macron a appelé jeudi les Européens à se montrer «plus que jamais unis et forts » et à refuser la «vassalisation heureuse» vis-à-vis des États-Unis. «Je vois plein de gens dans notre Europe dire “on va devoir être gentil avec les Américains, ça va passer, il faut courber l’échine”», a-t-il déclaré en fin de journée lors d’une rencontre dans un incubateur de start-up sur le thème de l’innovation et de l’intelligence artificielle. Mais «la réponse n’est pas dans une soumission» et «je ne suis pas pour la vassalisation heureuse», a-t-il ajouté.
Au contraire, «les Européens peuvent être convaincus d’une chose: il leur faut plus que jamais être unis et forts», et pour cela «nous devons absolument faire des choix très profonds (…) en matière technologique, industrielle (et) de défense», avait-il affirmé un peu plus tôt depuis l’Assemblée de la République portugaise.

 

 

Économie, politique, société :Les, plus, lus: 27 février 2025

Europe- Le manque de lucidité vis-à-vis de Poutine

Europe- Le manque de lucidité vis-à-vis de Poutine

 

Face à la pression totalitaire que le président russe exerce sur l’Europe, le lauréat 2024 du prix Jacques Delors du livre européen, Karl Schlögel, rappelle, dans une tribune au « Monde », l’européanité de l’Ukraine et s’alarme d’un retour de l’« Occident kidnappé » évoqué par Milan Kundera.

Qu’attend encore l’Europe ? Il y a dix ans, lorsque les troupes russes ont occupé la Crimée et lancé une insurrection de criminels et de séparatistes dans l’est de l’Ukraine, on pouvait encore se permettre d’être « choqué » et « stupéfait ». Même à la veille du 24 février 2022, après des mois de déploiement de centaines de milliers de soldats russes, on refusait encore de croire qu’on en arriverait à un véritable conflit territorial de grande ampleur contre un pays européen.
Depuis trois ans maintenant, l’Europe voit presque quotidiennement aux informations ce qui se passe à moins de deux heures de vol d’ici : le bombardement incessant des villes, la fuite de millions de personnes hors des zones de guerre et au-delà des frontières, d’innombrables crimes perpétrés contre la population civile, des frappes de missiles à proximité d’installations nucléaires – bref, l’anéantissement des moyens de subsistance de la nation ukrainienne. Il s’agit de plonger l’Ukraine dans le froid et l’obscurité et de la contraindre à la capitulation.

Tout cela ne se passe pas quelque part on ne sait où mais en plein cœur de l’Europe. C’est Kiev, ville millénaire avec ses cathédrales et ses monastères, qui est touchée. A Kharkiv, métropole aux gratte-ciel modernistes des années 1920, des quartiers entiers sont en ruine. Même la « petite Vienne » (Lviv, l’ancienne Lemberg habsbourgeoise) n’a pas été épargnée par les missiles russes. Odessa, dont nous connaissons la promenade et l’escalier du Potemkine grâce au film de Sergueï Eisenstein (1898-1948), Le Cuirassé Potemkine (1927), est livrée aux attaques de drones iraniens. Comment réagiraient les Européens si des bombes tombaient sur Trieste, en Italie, ou sur Marseille ?

C’est une dangereuse illusion de supposer qu’il ne s’agit que d’un conflit russo-ukrainien. Depuis le début, les dirigeants russes n’ont laissé planer aucun doute, ni par leurs déclarations ni par leurs actes, sur leurs objectifs : reprendre le contrôle de l’Europe centrale et orientale et restaurer l’Europe de Yalta, que Milan Kundera (1929-2023) avait appelée un jour l’« Occident kidnappé »…

Trump veut les terres et métaux rares de l’Ukraine mais sans accorder de sécurité

Trump veut les terres et métaux rares de l’Ukraine mais sans accorder de sécurité

 

Donald Trump, qui répète sa volonté de mettre fin rapidement à la guerre entre l’Ukraine et la Russie – entrée cette semaine dans sa quatrième année -, entend en fait seulement  récupérer les milliards de dollars d’aides américaines apportées à Kyiv depuis le début du conflit, provoqué par une offensive russe dénoncée comme une invasion par les alliés de l’Ukraine.

S’exprimant mercredi devant des journalistes, le président américain a dit qu’il n’apporterait « pas beaucoup de garanties sécuritaires ». « L’Europe le fera », a-t-il ajouté.

Il a aussi réitéré qu’il fallait que l’Ukraine « oublie » son objectif d’intégrer l’Otan – une position perçue comme une concession majeure faite d’emblée à la Russie, de même que le rejet d’un retour aux frontières ukrainiennes de 2014, soit avant l’annexion par Moscou de la péninsule de Crimée.

Revenu au pouvoir le 20 janvier dernier, Donald Trump a opéré un revirement dans la position de Washington à l’égard de Moscou et de Kyiv, reprochant notamment à l’Ukraine d’être à l’origine de la guerre et de n’avoir pas scellé plus tôt un accord avec la Russie.

L’une des sources au fait de la venue de Volodimir Zelensky à Washington avait déclaré mardi que la question de livraisons d’armes supplémentaires à l’Ukraine était toujours en discussion entre l’administration Trump et Kyiv.

 

 

Trump: Veut supprimer le plan de l’industrie verte de Biden

Trump: Veut supprimer le plan de l’industrie verte de Biden

Trump veut supprimer le plan de de 1000 milliards de dollars sur dix ans  programmés dans le cadre du programme lancé par le président démocrate pour accélérer la décarbonation des États-Unis.

C’était l’une des premières décisions de Donald Trump, le jour de son investiture. Le nouveau président, très remonté contre les ambitions écologiques de son prédécesseur, avait ordonné par décret aux agences gouvernementales de suspendre le versement des subventions allouées au titre des lois sur la réduction de l’inflation et l’investissement dans les infrastructures. Quelques jours plus tard, le Bureau de la gestion et du budget de la Maison-Blanche précisait la portée du décret présidentiel. Le gel ne s’appliquerait qu’aux financements contrevenant aux objectifs politiques du locataire de la Maison-Blanche, en premier lieu l’encouragement au développement des combustibles fossiles ou le démantèlement de la production des véhicules électriques.

Au total, 300 milliards de dollars de prêts et subvention, qui avaient pourtant préalablement été accordés, seraient ainsi suspendus.

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