Archive pour le Tag 'Investissements'

Investissements étrangers: risques de perte de souveraineté

Investissements étrangers: risques de perte de souveraineté

François Jolivet (Horizons) et Hervé de Lépinau (RN) recommandent de renforcer les contrôles pour protéger nos entreprises stratégiques.(Le Figaro)

Les investissements étrangers ont leur côté lumineux, mais aussi leur côté obscur. Lumineux, les milliards annoncés lors du sommet Choose France à Versailles en début de semaine. Obscures, les stratégies étrangères de captation de savoir-faire et de technologies françaises au travers d’acquisitions d’entreprises fragilisées.

C’est pour se protéger contre ces dernières, « à une époque marquée par l’intensification massive des tensions géopolitiques et de la concurrence internationale », que les députés François Jolivet (Horizons et Indépendants) et Hervé de Lépinau (Rassemblement national) tirent la sonnette d’alarme dans un rapport rendu ce jeudi. Pointant une « croissance atone », l’élu RN fait remarquer que, contrairement à ce que les 40 milliards d’euros d’investissements étrangers brandis en début de semaine pourraient laisser penser, « la France est en situation d’affaiblissement structurel, de sorte que des prédateurs sont en mesure de venir faire leurs courses chez nous »

Investissements étrangers : la France encore attractive mais net tassement

Investissements étrangers : la France encore attractive mais net tassement

La France est le pays le plus attractif d’Europe pour les investisseurs internationaux. Dans son baromètre publié mercredi, le cabinet spécialisé EY a recensé au total 1 025 projets d’entreprises étrangères, soit une baisse de 14% par rapport à 2024.

Un investisseur étranger sur deux considère que l’attractivité de la France s’est dégradée depuis la dissolution de l’Assemblée nationale.

En 2024, il y a eu 29 000 créations de postes liées à des investissements directs étrangers, c’est 10 000 de moins qu’en 2023, selon le baromètre EY. Le cabinet spécialisé estime que cette baisse est liée notamment au coût du travail : certaines charges en France sont équivalentes à celles en Allemagne mais restent au-dessus de l’Espagne, du Portugal ou Royaume-Uni.

D’après EY, les secteurs de l’énergie ou de l’agroalimentaire s’en sortent bien alors que la chimie et l’automobile ont fortement souffert en 2024.

Investissements étrangers : l’Europe recule face aux États-Unis

Investissements étrangers : l’Europe recule face aux États-Unis

En Europe, le nombre d’investissements étrangers y a reculé l’an dernier de 5 %, selon le baromètre EY publié jeudi 15 mai. La chute est particulièrement marquée dans les secteurs de la chimie et de l’automobile, deux piliers historiques de l’industrie européenne.

Surtout, l’Europe ne parvient plus à séduire les investisseurs américains. En 2024, seulement 942 entreprises américaines ont choisi d’investir en Europe, soit « le niveau le plus bas observé depuis dix ans » par le cabinet EY. Ce désengagement des entreprises américaines d’Europe se traduit invariablement sur l’emploi. Alors que les entreprises américaines avaient généré 113 000 emplois en 2021 en Europe, elles en ont créé seulement 58 000 l’an dernier.

Cette régression s’inscrit dans le temps. Les investissements étrangers en Europe diminuent chaque année, avec une baisse de 11 % en 2023 et de 24 % en 2022. Ce recul reflète à la fois la méfiance croissante des entreprises américaines à l’égard du « Vieux Continent » et l’attrait renforcé pour leur propre économie.

Face à l’affaiblissement de l’Europe, les États-Unis s’imposent comme les grands gagnants de l’attractivité. En 2024, les investissements étrangers y ont bondi de 20 %, signe évident d’un regain d’attractivité du pays auprès des entreprises étrangères.

Cet élan de reconquête industrielle revient surtout à Joe Biden, l’ancien président démocrate. Le grand plan de soutien industriel qu’il a instauré en 2022, l’Inflation Reduction Act, qui offre des réductions fiscales très avantageuses aux entreprises et a contribué à réduire le coût de l’énergie aux États-Unis. Ces deux atouts expliquent en grande partie le regain des investissements étrangers en faveur du pays.

Economie-Investissements étrangers : l’Europe recule face aux États-Unis

Economie-Investissements étrangers : l’Europe recule face aux États-Unis

En Europe, le nombre d’investissements étrangers y a reculé l’an dernier de 5 %, selon le baromètre EY publié jeudi 15 mai. La chute est particulièrement marquée dans les secteurs de la chimie et de l’automobile, deux piliers historiques de l’industrie européenne.

Surtout, l’Europe ne parvient plus à séduire les investisseurs américains. En 2024, seulement 942 entreprises américaines ont choisi d’investir en Europe, soit « le niveau le plus bas observé depuis dix ans » par le cabinet EY. Ce désengagement des entreprises américaines d’Europe se traduit invariablement sur l’emploi. Alors que les entreprises américaines avaient généré 113 000 emplois en 2021 en Europe, elles en ont créé seulement 58 000 l’an dernier.

Cette régression s’inscrit dans le temps. Les investissements étrangers en Europe diminuent chaque année, avec une baisse de 11 % en 2023 et de 24 % en 2022. Ce recul reflète à la fois la méfiance croissante des entreprises américaines à l’égard du « Vieux Continent » et l’attrait renforcé pour leur propre économie.

Face à l’affaiblissement de l’Europe, les États-Unis s’imposent comme les grands gagnants de l’attractivité. En 2024, les investissements étrangers y ont bondi de 20 %, signe évident d’un regain d’attractivité du pays auprès des entreprises étrangères.

Cet élan de reconquête industrielle revient surtout à Joe Biden, l’ancien président démocrate. Le grand plan de soutien industriel qu’il a instauré en 2022, l’Inflation Reduction Act, qui offre des réductions fiscales très avantageuses aux entreprises et a contribué à réduire le coût de l’énergie aux États-Unis. Ces deux atouts expliquent en grande partie le regain des investissements étrangers en faveur du pays.

Investissements étrangers : l’Europe recule face aux États-Unis

Investissements étrangers : l’Europe recule face aux États-Unis

En Europe, le nombre d’investissements étrangers y a reculé l’an dernier de 5 %, selon le baromètre EY publié jeudi 15 mai. La chute est particulièrement marquée dans les secteurs de la chimie et de l’automobile, deux piliers historiques de l’industrie européenne.

Surtout, l’Europe ne parvient plus à séduire les investisseurs américains. En 2024, seulement 942 entreprises américaines ont choisi d’investir en Europe, soit « le niveau le plus bas observé depuis dix ans » par le cabinet EY. Ce désengagement des entreprises américaines d’Europe se traduit invariablement sur l’emploi. Alors que les entreprises américaines avaient généré 113 000 emplois en 2021 en Europe, elles en ont créé seulement 58 000 l’an dernier.

Cette régression s’inscrit dans le temps. Les investissements étrangers en Europe diminuent chaque année, avec une baisse de 11 % en 2023 et de 24 % en 2022. Ce recul reflète à la fois la méfiance croissante des entreprises américaines à l’égard du « Vieux Continent » et l’attrait renforcé pour leur propre économie.

Face à l’affaiblissement de l’Europe, les États-Unis s’imposent comme les grands gagnants de l’attractivité. En 2024, les investissements étrangers y ont bondi de 20 %, signe évident d’un regain d’attractivité du pays auprès des entreprises étrangères.

Cet élan de reconquête industrielle revient surtout à Joe Biden, l’ancien président démocrate. Le grand plan de soutien industriel qu’il a instauré en 2022, l’Inflation Reduction Act, qui offre des réductions fiscales très avantageuses aux entreprises et a contribué à réduire le coût de l’énergie aux États-Unis. Ces deux atouts expliquent en grande partie le regain des investissements étrangers en faveur du pays.

Investissements étrangers : la France encore attractive mais….

Investissements étrangers : la France encore attractive mais….

La France est le pays le plus attractif d’Europe pour les investisseurs internationaux. Dans son baromètre publié mercredi, le cabinet spécialisé EY a recensé au total 1 025 projets d’entreprises étrangères, soit une baisse de 14% par rapport à 2024.

Un investisseur étranger sur deux considère que l’attractivité de la France s’est dégradée depuis la dissolution de l’Assemblée nationale.

En 2024, il y a eu 29 000 créations de postes liées à des investissements directs étrangers, c’est 10 000 de moins qu’en 2023, selon le baromètre EY. Le cabinet spécialisé estime que cette baisse est liée notamment au coût du travail : certaines charges en France sont équivalentes à celles en Allemagne mais restent au-dessus de l’Espagne, du Portugal ou Royaume-Uni.

D’après EY, les secteurs de l’énergie ou de l’agroalimentaire s’en sortent bien alors que la chimie et l’automobile ont fortement souffert en 2024.

Défense: Des investissements massifs pour Macron

Défense: Des investissements massifs pour Macron

 

Dans son discours sur la défense, le président a promis de faire des investissements massifs mais sans impôts supplémentaires. Autant dire qu’il faudra à la fois accroître l’endettement et faire de nouveaux choix budgétaires avec des arbitrages sans doute difficiles. Aujourd’hui la France consacre environ 2 pour cent de son PIB aux dépenses militaires l’objectif serait de les amener entre 3,5 et 5 % du PIB. Des chiffres toutefois insuffisants pour le plus rapidement possible combler les retards accumulés car  malheureusement l’armée française reste sur un modèle échantillonnaire. Une armée complète mais miniature qui ne tiendrait pas face aux grandes puissances impérialistes. L’Allemagne vient de le comprendre et comme d’habitude prend les moyens de sa politique en décrétant des investissements de l’ordre de 500 milliards et le retour du service militaire obligatoire. Une hypothèse que par lâcheté  en France personne n’aborde évidemment. Notons que Poutine, lui consacre actuellement 40 % de son budget à l’armée et 10 % du PIB.

« Ce seront de nouveaux investissements qui nécessitent de mobiliser des financements privés mais aussi publics sans que les impôts ne soient augmentés. Pour cela, il faudra des réformes, des choix, du courage. »
Le président de la République a également rappelé l’apport des deux dernières lois de programmation militaire qui doivent permettre de « doubler le budget de nos Armées en presque dix ans. » Outre le renforcement des armées, cette hausse des dépenses de défense doit également « accélèrer la réindustrialisation dans toutes nos régions » et Emmanuel Macron prévoit de réunir, avec les ministres compétents, les industriels du secteur dans les prochains jours.

Au-delà de la France, Emmanuel Macron souhaite que cet élan d’augmentation des dépenses militaires soit européen et se réjouit que l’Allemagne, la Pologne, le Danemark ou encore les Etats baltes aient récemment annoncé des efforts inédits en la matière. « L’Europe de la Défense que nous défendons depuis 8 ans devient une réalité, a-t-il estimé. Cela veut dire des pays européens davantage prêts à se défendre et à se protéger, qui produisent ensemble des équipements dont ils ont besoin sur leur sol, qui sont prêts à davantage coopérer, à réduire leur dépendance à l’égard du reste du monde. »
Le chef de l’Etat prévoit que « des pas décisifs » soient franchis à l’occasion du conseil européen qui se tient jeudi à Bruxelles. « Les Etats membres pourront accroitre leurs dépenses militaires sans que ce soit pris en compte dans leur déficit, a-t-il indiqué. Des financements communs massifs seront décidés pour acheter et produire sur le sol européen : des munitions, des chars, des armes, des équipements parmi les plus innovants. »

Ukraine: Poutine pour des investissements américains dans les territoires occupés

Ukraine: Poutine pour  des investissements américains dans  les territoires occupés 

 Poutine s’est dit lundi favorable à des investissements américains pour exploiter les minerais stratégiques se trouvant dans le sol des territoires d’Ukraine occupés par l’armée russe.
«Nous sommes prêts à attirer des partenaires étrangers dans nos nouveaux territoires historiques qui ont été restitués à la Russie. Il y a là certaines réserves. Nous sommes prêts à travailler avec nos partenaires, y compris Américains, dans les nouvelles régions», a déclaré Vladimir Poutine lors d’un entretien télévisé.
Ces déclarations interviennent alors que Kiev et Washington sont en négociations en vue d’un accord donnant un accès aux entreprises américaines aux minerais stratégiques ukrainiens. ersion de l’accord, clamant que «l’Ukraine n’est pas à vendre». Une deuxième mouture est toutefois actuellement en discussion, selon Kiev et Washington. Donald Trump a assuré lundi qu’un accord sur les minerais avec l’Ukraine est «très proche». Une partie des ressources minières de l’Ukraine se trouve actuellement dans des territoires contrôlés par l’armée russe et d’autres gisements sont menacés par ses avancées sur le front.

 

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Investissements étrangers : encore un recul dans le monde en 2023

Investissements étrangers : encore un recul dans le monde en 2023

 
Les flux d’investissements directs étrangers ont reculé en 2023, pour la deuxième année consécutive, selon l’ONU Commerce et Développement (CNUCED). Une baisse de 2% due au triple effet d’un ralentissement économique couplé à l’augmentation des tensions commerciales et géopolitiques. Mais l’agence onusienne estime néanmoins « possible » une croissance cette année.

Cette baisse est due à « l’augmentation des tensions commerciales et géopolitiques dans un contexte de ralentissement de l’économie mondiale », selon la CNUCED (photo d’illustration). (Crédits : JON NAZCA)
Pour la deuxième année consécutive, les investissements directs étrangers (IDE) à l’échelle de la planète ont baissé. Ils ont en effet reculé de 2% en 2023 pour s’établir à 1.300 milliards de dollars, selon le dernier rapport sur ce sujet publié ce jeudi par l’organisme des Nations Unies « ONU Commerce et Développement » (CNUCED). Une faible baisse en apparence, contre -12% en 2022, qui cache en réalité un recul plus marqué de 10% en excluant du calcul « quelques situations exceptionnelles dans des pays européens », souligne l’agence onusienne.

Les experts de la CNUCED attribuent cette baisse à « l’augmentation des tensions commerciales et géopolitiques dans un contexte de ralentissement de l’économie mondiale ». Pour autant, ils affichent un certain optimiste pour cette année.

Dans le détail, les flux d’IDE vers les pays en développement ont diminué de 7% pour atteindre 867 milliards de dollars l’année dernière. Ceux situés en Asie ont enregistré une baisse du même ordre (-8%) mais celle-ci masque une forte augmentation des nouveaux projets (+44% en valeur).

Elle est moindre en Afrique (-3%, à 53 milliards de dollars), le continent ayant été tiré vers le bas par l’Egypte et l’Afrique du sud. La Cnuced note toutefois que l’Afrique « a attiré une part croissante des mégaprojets mondiaux entièrement nouveaux, six d’entre eux étant évalués à plus de 5 milliards de dollars ». En tête de liste figure un projet d’hydrogène vert en Mauritanie, pays moins avancé d’Afrique du nord-ouest. « Ce projet devrait générer 34 milliards de dollars d’investissements, un montant plusieurs fois supérieur au PIB du pays », note le rapport.

En Amérique latine et dans les Caraïbes, l’IDE a reculé de 1%.

Concernant les pays développés, la CNUCED note l’impact de la mise en place d’un taux d’imposition mondial sur les bénéfices des sociétés multinationales.

« Les flux vers les pays développés ont été fortement affectés par les transactions financières des entreprises multinationales, motivées en partie » par la mise en place de cette taxe. Les flux vers la plupart des régions d’Europe et d’Amérique du Nord ont diminué respectivement de 14% et de 5%.

Un autre baromètre, publié début mai par le cabinet EY, a révélé que, pour la cinquième année consécutive, la France a conservé sa couronne de pays le plus attractif pour les projets d’investissements étrangers. Ainsi, 1.194 projets d’implantation ou d’extension de sites ont été annoncés l’an dernier contre 985 pour le Royaume-Uni et 733 pour l’Allemagne.

 

Macron et Lula : des investissements verts pour l’Amazonie

Macron et Lula : des investissements verts pour l’Amazonie

Macron et Lula , président du Brésils se sont rabattus sur le terrain de l’écologie pour montrer quelques convergences. Ils ne pouvaient évidemment trop parler d’économie puisque le projet d’échanges internationaux du « Mercosur est pour l’instant mis entre parenthèses. Sur des sujets géopolitiques, le Brésil est curieusement plus proche des pays autoritaires y compris la Russie que de la France.

Restait donc l’enjeu de l’écologie très important compte tenu du rôle joué par la forêt amazonienne et guyanaise

Emmanuel Macron et Lula ont annoncé un programme visant à lever «un milliard d’euros d’investissements publics et privés sur les quatre prochaines années» dans l’Amazonie brésilienne et guyanaise. Cette annonce, qui cible des projets de «bio-économie» alliant développement économique et protection de l’environnement, s’inscrit dans une feuille de route internationale que les deux chefs d’État entendent promouvoir dans la perspective de la COP30. Il s’agit de placer les «peuples autochtones et les communautés locales au coeur des prises de décision», selon la feuille de route publiée par la présidence française.

 

Investissements étrangers: tassement en 2023

Investissements étrangers: tassement en 2023

Les investissements directs étrangers (IDE) dans le monde ont légèrement progressé en 2023 mais restent faibles par rapport à leur niveau de 2021. En cumul mondial, ils ont atteint 1370 milliards de dollars (1260 milliards d’euros), soit une hausse de 3% sur un an, rapporte la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

Les investissements étrangers dans la plupart des économies développées ont également diminué, avec un recul de 3% aux États-Unis – première destination des investissements au monde -, notamment en raison d’une baisse des opérations de fusions et acquisitions. Les pays en développement font aussi les frais de cette tendance négative avec une diminution de 9% des investissements. Les montants ont baissé de 1 % en Afrique, de 6 % pour la Chine, de 22 % pour le Brésil, ou de 47 % pour l’Inde, même si le nombre de nouveaux projets s’y est maintenu, permettant au pays de Narendra Modi de demeurer dans le top 5 des destinations mondiales de créations d’entreprises. Seule l’Amérique centrale a inversé la tendance, avec une belle performance pour le Mexique (+21%), due à l’accélération de ses échanges avec les États-Unis.

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Economie-Investissements étrangers: Ralentis par la hausse des taux d’intérêt en 2023

Economie-Investissements étrangers: Ralentis par la hausse des taux d’intérêt en 2023

Les investissements directs étrangers (IDE) dans le monde ont légèrement progressé en 2023 mais restent faibles par rapport à leur niveau de 2021. En cumul mondial, ils ont atteint 1370 milliards de dollars (1260 milliards d’euros), soit une hausse de 3% sur un an, rapporte la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

Les investissements étrangers dans la plupart des économies développées ont également diminué, avec un recul de 3% aux États-Unis – première destination des investissements au monde -, notamment en raison d’une baisse des opérations de fusions et acquisitions. Les pays en développement font aussi les frais de cette tendance négative avec une diminution de 9% des investissements. Les montants ont baissé de 1 % en Afrique, de 6 % pour la Chine, de 22 % pour le Brésil, ou de 47 % pour l’Inde, même si le nombre de nouveaux projets s’y est maintenu, permettant au pays de Narendra Modi de demeurer dans le top 5 des destinations mondiales de créations d’entreprises. Seule l’Amérique centrale a inversé la tendance, avec une belle performance pour le Mexique (+21%), due à l’accélération de ses échanges avec les États-Unis.

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Ferroviaire France : investissements insuffisants comparés aux autres pays

Ferroviaire France : investissements insuffisants comparés aux autres pays

Selon des données du cabinet de conseil SCI Verkehr, la France est l’un des pays européens où l’investissement public par habitant dans le rail a été le plus faible en 2022 avec seulement 46 euros par Français.

Par rapport à d’autres pays majeurs de l’Union européenne, l’Hexagone accuse un sérieux retard. L’investissement de l’État espagnol dans le ferroviaire se chiffrait à 67 euros par habitant l’année dernière et atteignait 115 euros par Italien de l’autre côté des Alpes. Outre-Manche, ce sont pas moins de 187 euros par habitant qui ont été dépensés dans le rail par la puissance publique en 2022.

Même en Allemagne la situation n’est pas satisfaisante

« Pendant des décennies, l’Allemagne a privilégié la construction de routes, rappelle Dirk Flege. Nous sommes désormais à la veille d’un tournant historique. En regardant le projet de budget pour 2024, on peut prédire que le gouvernement de coalition veut augmenter sensiblement les investissements dans l’infrastructure ferroviaire. »

Ce ratio reste en revanche moins favorable au rail que chez plusieurs pays limitrophes de l’Allemagne. En 2022, le Luxembourg a ainsi orienté 60% de ses investissements vers le ferroviaire, la Suisse près des deux tiers (62%) et l’Autriche presque un quart des siens (72%). Pour se rapprocher de ces situations voisines, l’Allianz pro Schiene plaide pour une simplification du financement, qui reste trop bureaucratique comme en témoignent les 189 programmes individuels qui existent, afin de le rendre plus efficace.

Sud: développer les investissements privés dans les énergies propres

Sud: développer les investissements privés dans les énergies propres

Par
Michael R. Bloomberg; Envoyé spécial des Nations unies pour l’ambition et les solutions en faveur du climat

L’envoyé spécial des Nations unies pour les solutions en faveur du climat salue, dans une tribune au « Monde », le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, dont l’un des principaux résultats devrait être l’engagement ferme des pays les plus riches à tenir la promesse de financement faite il y a plus de dix ans

Les plus grandes avancées humaines, scientifiques et technologiques depuis la deuxième guerre mondiale se sont appuyées sur la modernisation de notre système financier à la conférence de Bretton Woods en 1944. Aujourd’hui cependant, ce même système peine à répondre de manière satisfaisante au plus grand défi économique, humanitaire et de santé publique auquel nous sommes confrontés : le changement climatique.

Cette défaillance apparaît principalement dans deux domaines.

Premièrement, les investissements privés dans les énergies propres n’augmentent pas suffisamment vite.

Deuxièmement, les pays qui ont contribué le moins au changement climatique sont confrontés aux risques les plus graves.

Pour pallier ces problèmes, les entreprises, les gouvernements et les institutions internationales doivent travailler ensemble. L’ambitieux Sommet pour un nouveau pacte financier mondial convié par le président de la République, Emmanuel Macron, les 22 et 23 juin peut nous aider à franchir des étapes importantes.

L’engagement ferme des pays les plus riches à tenir la promesse de financement faite il y a plus de dix ans [en 2009] pourrait être un des principaux résultats de ce sommet. Cela permettrait de débloquer au moins 100 milliards de dollars [environ 91 milliards d’euros] par an pour aider les pays en développement à investir dans les énergies propres et des infrastructures résilientes. Même si ce n’est qu’une petite fraction du financement nécessaire, cela permettrait de faire décoller les investissements privés dans ces énergies et améliorer la confiance entre le Nord et le Sud, qui est cruciale pour agir.

Un soutien plus innovant de la part des institutions financières internationales est également essentiel. Pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris, les pays émergents et en développement ont besoin d’investissements annuels supplémentaires estimés à 2 400 milliards de dollars dans les énergies propres et la résilience des infrastructures d’ici à 2030. Des objectifs plus ambitieux en matière de financement climatique et une moindre aversion au risque permettraient aux banques multinationales de développement de libérer des centaines de milliards de dollars, et aussi de catalyser davantage d’investissements privés.

La participation au sommet du nouveau directeur de la Banque mondiale, Ajay Banga, qui souhaite placer le changement climatique au cœur de la mission de la banque, est encourageante. Il en est de même pour la première ministre de la Barbade, Mia Mottley, qui a proposé des réformes afin d’obtenir le soutien des institutions financières internationales aux pays en développement.

Décarbonatation : l’urgence des investissements de long terme

Décarbonatation : l’urgence des investissements de long terme

Il est urgent d’élaborer et de mettre en œuvre une vraie stratégie d’investissement de long terme basée sur trois piliers : augmentation des volumes de financement, mobilisation du capital privé et mise en place d’une structure de vision stratégique


par Bernard Attali, Conseiller-maître honoraire de la Cour des comptes, auteur du rapport « Investir à long terme, urgence à court terme ». Michel Derdevet, Président de Confrontations Europe. Laurent Zylberberg, Président de l’association européenne des investisseurs de long terme (ELTI). ( dans  » l’Opinion »)

L. Giros/L’Opinion

Instabilité géopolitique, crise énergétique, inflation galopante… Nombreux sont les défis que l’Union européenne (UE) devra affronter ces prochaines années. Ils nécessiteront des efforts financiers massifs et constants. L’investissement de long terme se situe donc au cœur des enjeux de l’UE. C’est pourquoi il est urgent de mettre en œuvre une vraie stratégie d’investissement de long terme basée sur trois piliers : augmentation des volumes de financement, mobilisation du capital privé et mise en place d’une structure de vision stratégique.Décarbonisation : l’urgence des investissements de long terme
Des besoins colossaux.La décarbonation de l’économie européenne à l’horizon 2050 nécessitera des transformations radicales de nos modes de production et de consommation. La Commission européenne estime que pour atteindre la neutralité carbone, 379 milliards d’euros d’investissements devront être mobilisés annuellement sur la période 2020-2030.

La construction d’une autonomie stratégique implique une augmentation massive des investissements dans la modernisation de notre industrie et le développement de nouvelles technologies. L’invasion de l’Ukraine a rappelé l’importance des domaines de l’aérospatial et de la défense.
Mobiliser le capital privé. Avec une dette publique moyenne de 96,5 % du PIB au sein de l’UE, les pouvoirs publics nationaux ne pourront pas assumer seuls la totalité de ces financements. A l’inverse, l’épargne des ménages européens et les réserves de liquidité des entreprises n’ont jamais été aussi abondantes. Selon le FMI, les ménages de la zone euro ont accumulé près de 1 000 milliards d’euros d’épargne supplémentaire pendant la crise sanitaire, soit l’équivalent d’environ 8 % du PIB.
La mobilisation de capitaux privés apparaît donc comme indispensable. La finalisation de l’Union des marchés des capitaux constitue une urgence. Cette Union répond à un double impératif : soutenir l’investissement de long terme en Europe en permettant aux entreprises de se financer au-delà des frontières nationales ; et mobiliser l’épargne des Européens pour financer des projets au sein de l’Union.

Des stratégies tournées vers l’avenir. La crise financière de 2008 a entraîné, au nom de la stabilité financière, le développement de nombreux dispositifs juridiques et de normes nouvelles. Malheureusement, ceux-ci ont apporté le développement de stratégies de court terme.

L’UE a construit une vision stratégique de long terme, le « Green Deal », et dispose d’une capacité à agir dans un horizon long avec des budgets construits sur sept ans et des instances de gouvernance au rythme quinquennal. Pourtant, elle rencontre des difficultés à incarner cette vision et à lui donner un contenu opérationnel précis. Ce manque de lisibilité rend difficile la mise en place de la dynamique nécessaire pour dépasser les injonctions contradictoires de toutes sortes.
Ce « Green Deal » doit demeurer l’axe central des politiques communautaires.

Une vision de long terme en Europe pourrait passer par la création d’une agence européenne dédiée à la prospective économique. Il appartient, en effet, à l’Europe, comme elle l’a fait en matière de développement durable, de proposer une grille d’analyse qui caractériserait les investissements de long terme et deviendrait ainsi un instrument de gouvernance des instruments financiers européens.

Bernard Attali, Conseiller-maître honoraire de la Cour des comptes, auteur du rapport « Investir à long terme, urgence à court terme ». Michel Derdevet, Président de Confrontations Europe. Laurent Zylberberg, Président de l’association européenne des investisseurs de long terme (ELTI).

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