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Télécoms : Bruxelles critique les prix en France

Télécoms : Bruxelles critique les prix en France

Bruxelles alerte notamment sur le risque qu’Orange, l’opérateur historique et dominant dans l’Hexagone, bénéficie d’une « rente » liée à une augmentation du prix du dégroupage. Ce qui se traduira inévitablement par une hausse des tarifs pour le consommateur .

En France, l’Arcep entend ouvrir la voie à une augmentation du tarif du dégroupage dans les territoires où la fibre est disponible. L’objectif est à la fois d’inciter les abonnés à passer de l’ADSL à la fibre, et du même coup de favoriser la fermeture du réseau cuivre. l’échelle nationale.

Bruxelles est, fondamentalement, d’accord le gendarme des télécoms. « La commission convient qu’un assouplissement progressif des obligations réglementaires, en particulier de l’obligation de contrôle tarifaire [le prix du dégroupage, Ndlr], imposées au réseau cuivre pourrait encourager la migration vers la fibre optique », écrit-elle.

Mais elle tique sur les modalités selon lesquelles certaines augmentations doivent voir le jour. Le diable est dans les détails. En premier lieu, l’Arcep compte augmenter, au 1er janvier prochain, le prix du dégroupage de 1,23 euros, à 11,27 euros. Ce point ne pose pas de problème à la Commission européenne. Cela dit, l’Arcep prévoit d’ajouter à ce montant une augmentation de 75 centimes d’euros en 2024, puis de 1,50 euros en 2025, pour les territoires où 95% des foyers sont raccordables à la fibre. Ce dispositif fait, en revanche, grincer des dents la commission. « Dans certaines zones, l’augmentation des prix de gros de l’accès cuivre pourrait durer jusqu’à six ans au total », déplore-t-elle. Et ce dans le meilleur des cas, « si Orange n’a pas de retard dans la réalisation de son plan de fermeture technique [définitive, Ndlr] de son réseau de cuivre, d’ici à 2030 », renchérit-elle dans une note de bas de page.

En mars dernier, Xavier Niel, le propriétaire de Free, avait passé un gros coup de gueule à ce sujet. Lors d’une audition au Sénat, le milliardaire avait jugé cette perspective inacceptable. « Nous sommes d’accord pour une hausse du prix du dégroupage – et même une dérégulation – un an avant la fermeture pratique du réseau cuivre, mais pas cinq ans avant », s’est-il énervé. Dans ce cas, a-t-il ajouté, « tout le monde, y compris Orange, va se presser » pour migrer ses abonnés ADSL vers la fibre. « Mais aujourd’hui, ce qu’on nous vend, c’est cinq ans », a râlé le fondateur de Free, fustigeant « une Arcep complètement acquise à Orange, qui se couche devant Orange ». En coulisse, Bouygues Telecom et SFR sont également très remontés.

La Commission européenne considère, comme eux, que cette augmentation du prix du dégroupage doit être mise en place pour une période bien plus courte, « de deux à trois ans avant la fermeture du réseau cuivre ». Elle estime, aussi, que cette hausse ne doit concerner que les territoires où il y a « une concurrence sur les infrastructures entre les fournisseurs de fibre optique ». Sinon, insiste Bruxelles, « la pression concurrentielle exercée par le réseau en fibre pourrait, en particulier dans les zones plus rurales, ne pas suffire à contraindre le comportement d’Orange, en particulier après la fermeture commerciale nationale du réseau cuivre [où il sera impossible de souscrire à un nouvel abonnement à cette technologie, Ndlr] annoncée pour 2026 ».

Mais Bruxelles redoute qu’Orange ne joue pas le jeu. Elle appelle l’Arcep à surveiller étroitement les faits et gestes de l’opérateur, et ne pas hésiter à le sanctionner :

Guerre en Ukraine : Le patron de l’OTAN pessimiste

Guerre en Ukraine : Le patron de l’OTAN pessimiste

Le patron de l’OTAN souligne que pratiquement la ligne de front est gelée et que l’Ukraine ne progresse pas. Des propos qui rejoignent d’ailleurs ceux du commandant un chef de l’armée ukrainienne, Volodymyr Zelenski, qui a admis début décembre qu’elle n’avait pas permis d’«atteindre les résultats souhaités», ainsi que par le commandant en chef de l’armée ukrainienne, le général Zaloujny , qui a évoqué en novembre une «impasse». Dans ce contexte, l’hypothèse d’une guerre longue en Ukraine est de plus en plus souvent évoquée par les dirigeants de l’alliance Atlantique qui étudient une éventuelle intégration de l’Ukraine au sein de l’Otan. Jens Stoltenberg déclarait le 28 septembre dernier qu’une adhésion était «plus proche que jamais».

Dans le même temps Poutine recrute massivement, de gré ou de force de maintenir au moins l’état des lignes actuelles et se prépare donc à une guerre de très longue durée qui à terme pourrait être défavorable à l’Ukraine. Ces derniers enregistrent en effet un déficit d’effectif compte tenu de leur population mais regrettent aussi des retards de fournitures d’armement toujours annoncés par l’Occident mais qui ne seront opérationnelles que dans des mois.

Dans le camp occidental, de plus en plus pensent que l’Ukraine ne parviendra pas à reconquérir les territoires perdus et qu’il serait préférable de faire entrer l’Ukraine toute suite dans l’OTAN et dans l’Union européenne.

Le temps est sans doute le pire ennemi de l’Ukraine car des doutes s’installent dans le camp occidental sur les perspectives de victoire et même à l’intérieur des oppositions au président Zelinsky naissent.

Enseignement : des groupes de niveaux qui remettent en cause le collège unique

Enseignement : des groupes de niveaux qui remettent en cause le collège unique

Pour ne pas remettre en cause totalement la politique menée depuis des années et des années qui a considérablement abaissé le niveau des élèves, le ministre de l’éducation actuelle cherche des solutions. Ainsi il prévoit de mettre en place au collège des groupes de niveaux. Ce qui aura pour effet de faire peut-être progresser l’ensemble mais d’accroître encore l’écart entre les bons et les mauvais. Et quand on parle d’écarts il s’agit en fait d’un véritable précipice puisque certains à l’issue du collège savent tout juste de lire et encore quand d’autres maîtrisent les mathématiques et le français notamment.

Les syndicats de l’enseignement qui penchent évidemment à gauche et même à l’extrême gauche contestent cette réforme mais finalement leurs arguments curieusement rejoignent ceux du ministre , des experts et de l’opinion.

La plupart des syndicats enseignants voient d’un mauvais œil cette mesure, dont ils craignent l’effet «stigmatisant». Le Snes et le SE-Unsa rappellent par ailleurs l’importance de l’hétérogénéité des groupes, «qui ne freine pas les meilleurs et accélère les progrès des plus fragiles». Le Snalc, en revanche, souligne à quel point il est difficile pour les professeurs d’enseigner à des élèves de niveaux très divers. Et défend un projet de collège modulaire dans lequel le français et les mathématiques seraient dispensés en groupes de niveau «à effectif réduit» pour les élèves les plus en difficulté.

«Élever le niveau de l’école» et «redonner de l’autorité aux enseignants». Tel est, depuis la rentrée scolaire, le mantra de Gabriel Attal qui, le 5 octobre, avait lancé la mission «exigence des savoirs». Deux mois plus tard jour pour jour, l’heure est déjà aux annonces choc. Dans un mail envoyé aux enseignants ce mardi matin, puis lors d’une conférence de presse au collège parisien Charles Péguy (19e arrondissement), le ministre de l’Éducation nationale a détaillé son «choc des savoirs» visant à provoquer «un sursaut pour l’avenir de notre école». Le Figaro fait le point.

Attal a fait savoir qu’au premier trimestre 2024, il publiera un décret qui donnera à l’équipe pédagogique et non plus aux parents «le dernier mot s’agissant du redoublement de l’élève» afin de «donner toutes les chances à nos élèves de réussir». «Personne ne connaît mieux que vous le niveau de vos élèves, et pourtant… Votre avis quant aux conditions de passage de vos élèves dans la classe supérieure a été rendu accessoire dans le texte même du Code de l’éducation», déplore le ministre.

Les professeurs pourront par ailleurs «recommander, voire prescrire» des stages de réussite «conditionnant le passage des élèves en classe supérieure» pendant les vacances scolaires.

Le redoublement est une pratique en perte de vitesse en France depuis plusieurs années. Le classement Pisa 2022 publié ce mardi montre que 10% des élèves français âgés de 15 ans avaient redoublé au moins une fois dans leur scolarité, contre 40% en 2003, «ce qui dénote un grand changement en vingt ans». Aujourd’hui, la part des redoublants en France est à peine supérieure à celle de la moyenne des pays de l’OCDE. Ce qui convient plutôt bien aux organisations syndicales, qui estiment que le redoublement «n’est efficace que pour certains élèves dans des situations bien particulières».

«Tout se joue dès l’école primaire», estime Gabriel Attal. Le ministre annonce donc que de nouveaux programmes s’appliqueront en primaire, à commencer, dès septembre prochain, par les classes de la maternelle au CE2, avec pour ligne directrice «la clarification», l’intégration d’objectifs annuels et «le choix clair de la pédagogie explicite.» Pour les classes de CM1 et CM2, les nouveaux programmes entreront en vigueur à la rentrée 2025.

«Dès la rentrée prochaine, la révision des programmes de l’école primaire nous permettra d’adopter progressivement la méthode de Singapour pour les mathématiques, anticipant par exemple l’apprentissage des fractions et des nombres décimaux dès la classe de CE1», explique aussi le ministre, affirmant que cette méthode, désormais appliquée par 70 pays, «a fait ses preuves».

Mi-novembre, après la publication des résultats des évaluations nationales de septembre dernier, Gabriel Attal avait fait part de son «inquiétude» concernant le niveau des élèves de quatrième dans un entretien accordé au Parisien . La «réponse» pourrait être «des groupes de niveau» au collège, avait-il alors estimé, reprenant une piste qu’il avait déjà évoquée lors de la Journée mondiale des enseignants, début octobre. Ce mardi, il a confirmé que des groupes de niveau en français et en mathématiques seraient instaurés dès 2024 en sixième et en cinquième, avec des effectifs réduits pour les groupes d’élèves les plus en difficulté. À partir de 2025, cette organisation sera étendue aux classes de quatrième et troisième. Un «changement majeur et très profond», a insisté le ministre.

Justice: la majorité des délits en France ne sont pas sanctionnés

Justice: la majorité des délits en France ne sont pas sanctionnés (Frédéric Péchenard)

L’ancien directeur général de la police nationale et vice-président (LR) chargé de la sécurité au Conseil régional d’Île-de-France), s’exprime dans un entretien à la « Tribune » sur la lutte contre la délinquance.

Reprenez-vous à votre compte le terme d’« ensauvagement » utilisé par Gérald Darmanin ?

FRÉDÉRIC PÉCHENARD – Non, je n’utilise pas cette expression. Je préfère dire qu’il y a en France une augmentation des violences et des tensions et que c’est un problème de société. C’est indéniable et c’est inquiétant.

La CRS 8 et ses quatre déclinaisons locales participent-elles à faire baisser le niveau de violences ?

Le besoin de forces mobiles qui se déplacent rapidement est réel. De ce que j’observe, la création de la CRS 8 est une idée intéressante et le développement de nouvelles compagnies dans les Régions va dans le même sens. Dès que vous mettez des gens en tenue quelque part, ça fait baisser le niveau de tension, mais de façon ponctuelle. C’est tout le sujet des forces mobiles ; on ne parle pas de pérennité, ce n’est pas leur rôle.

Comment traiter le problème de fond ?

Il ne faut pas réduire la lutte contre la délinquance à l’augmentation du nombre de policiers. Il faut également mettre fin à l’impunité. Cesare Beccaria écrivait : « L’importance dans la sanction, ce n’est pas sa sévérité, c’est sa certitude. » Aujourd’hui, la majorité des vols et des délits en France ne sont pas sanctionnés. Les amendes ne sont pas payées, il y a des réductions automatiques de peine, les délinquants ne vont pas en prison. C’est cet effritement de la sanction qui favorise le sentiment d’impunité.

Je n’utilise pas l’expression « ensauvagement ».

Je préfère dire qu’il y a une montée des violences

Selon vous, comment y remédier ?

C’est entre les mains du régalien. Il faut augmenter le nombre de comparutions immédiates pour qu’au sortir de la garde à vue les délinquants soient jugés, et pas des mois voire des années après. Pour cela, les moyens de la justice doivent être revus à la hausse.

Et pour les mineurs, quelles solutions suggérez-vous ?

Certains pays comme le Danemark ont mis en place de très courtes peines de prison, de l’ordre d’une semaine, même pour les mineurs. Cela permet d’avoir une sanction immédiate en évitant la déscolarisation et la désocialisation.

Terrorisme : « 10.000 personnes à surveiller en France »

Terrorisme : « 10.000 personnes à surveiller en France » (Driss Aït Youssef)

Driss Aït Youssef, docteur en droit public explique dans la  » Tribune » la complexité à surveiller tous les fichés S en France.

Selon le docteur en droit public, spécialiste en sécurité globale, les services de police font leur maximum mais butent sur un manque de moyens humains.


Combien d’individus présentent le profil de radicalisé ?

Il y a en France 5 300 fichés S pour islamisme ; 3 000 de la mouvance ultragauche et 1 300 d’ultradroite. Et il y a plus de 350 personnes condamnées dans des affaires terroristes en liberté sur le territoire après avoir purgé leur peine. Cela fait environ 10 000 personnes à surveiller. La DGSI a 5 000 agents, il en faudrait au moins 8 000 pour couvrir l’ensemble des menaces. D’autant que certains se radicalisent lentement et sont très difficiles à détecter. Rappelons qu’un fichage S n’est pas un délit, c’est un outil de travail pour les services de police. Les policiers prennent en charge, à plusieurs, un individu, essaient de lever les doutes, puis passent à un autre « fiché ».

Comment améliorer leur surveillance ?

Les services font leur maximum mais il y a un manque de moyens humains. Au niveau judiciaire, la qualification d’« association de malfaiteurs terroriste » permet de réprimer la préparation d’attentat avant le passage à l’acte. Être radicalisé, voyager en Irak et posséder une arme, par exemple, peut entraîner une incarcération. Mais le risque zéro n’existe pas, certains s’entourent de telles précautions qu’il est compliqué d’intervenir. L’assassin d’Arras était surveillé par la DGSI, il avait été contrôlé la veille par un équipage de police classique pour ne pas éveiller ses soupçons et pour vérifier qu’il ne portait pas d’arme. Il s’est sans doute senti surveillé et a décidé d’agir.

Il est en situation irrégulière mais non expulsable parce qu’arrivé en France avant ses 13 ans. Faut-il supprimer cette limite d’âge ?

Absolument. Le fait d’arriver très jeune sur le territoire ne doit pas protéger contre une expulsion dans le cas où son comportement serait incompatible avec son maintien sur le territoire. Plus généralement, il faut faire appliquer les obligations de quitter le territoire [OQTF], augmenter le nombre de places dans les centres de rétention administrative et faire inscrire les demandes d’asile depuis l’étranger. Ces réformes sont urgentes afin de mieux traiter l’augmentation des flux migratoires. Ce ne sera fait qu’avec un appui fort de l’Union européenne pour lutter contre les puissants trafics d’êtres humains. Les Français réclament cette réforme, ainsi que les étrangers qui ont fait un effort très important d’intégration et qui ne souhaitent pas devenir les destinataires d’un opprobre national.

La hausse des atteintes à la laïcité à l’école et le débat sur les abayas sont-ils des signes de radicalisation des élèves ?

Oui, et il y en a eu d’autres, une prière collective organisée dans un lycée du sud de la France, des refus d’enlever le voile à l’entrée des établissements. Ce sont les conséquences d’une erreur grave, celle d’avoir négligé l’Éducation nationale et l’autorité parentale. On s’est trompé en pensant que le ministère de l’Intérieur pourrait tout gérer. On a occulté la responsabilité parentale et le rôle des professeurs dans la formation des esprits citoyens. On ne peut espérer que la police et la justice règlent tout. D’autant qu’à l’issue d’une incarcération le fanatisme demeure, voire s’aggrave. Il est très difficile de faire renoncer les radicalisés à leur idéologie. Il faut miser, en amont, sur l’éducation et accompagner les parents. Leur concours est crucial pour prévenir la radicalisation. Sur ces points, notre échec saute aux yeux.

Ces attentats sont-ils aussi la conséquence de conflits extérieurs, comme celui qui oppose Israël au Hamas?

L’assassinat du professeur d’Arras Dominique Bernard n’est probablement pas en lien direct avec les exactions du Hamas, mais il y a depuis le 7 octobre une atmosphère propice au passage à l’acte. Et depuis les années 1990, des organisations d’extrême gauche ont importé et instrumentalisé les guerres au Moyen-Orient dans les banlieues françaises. Avec des effets néfastes.

Or en hausse mais les bourses en baisse ?

Or en hausse mais les bourses en baisse ?


Après Wall Street et Tokyo les deux autres bourses dans le monde pourraient bien s’inscrire dans une période baissière. Cela d’autant plus que l’envolée de leurs souligne encore les cinq inquiétudes relatives à l’avenir économique, à l’inflation et à l’endettement sans parler évidemment des risques géo politiques et de leurs conséquences sur l’énergie.Il y a enfin les positions divergentes de certains experts sur l’évolution de la politique monétaire.

La Bourse de Tokyo refluait mardi 5 décembre en matinée dans le sillage de Wall Street, où les indices ont repris leur souffle la veille après une forte croissance le mois dernier. L’indice vedette Nikkei de la capitale nippone cédait 0,96% à 32.912,84 points vers 00h40 GMT et l’indice élargi Topix perdait 0,29% à 2.355,69 points.

La Bourse de New York a clôturé dans le rouge lundi, gagnée par les prises de bénéfices après ses performances du mois de novembre et alors que les investisseurs à la recherche de nouveaux indices se tournaient déjà vers les chiffres mensuels de l’emploi américain, attendus vendredi.

Certaines valeurs japonaises du secteur des semi-conducteurs étaient en nette baisse dans la foulée du recul marqué du Nasdaq, à forte coloration technologique, à Wall Street lundi: Tokyo Electron perdait 2,82% vers 00H40 GMT, Advantest chutait de 4,25% et Screen Holdings de 3,69%.

Le pétrole était en hausse: vers 00H30 GMT le baril de WTI américain gagnait 0,27% à 73,24 dollars.

Mort du supporter du FC Nantes :Un autre un chauffeur de VTC mis en examen

Mort du supporter du FC Nantes :Un autre chauffeur de VTC mis en examen

Un autre chauffeur de VTC au passé lourd à également été mis à la en examen pour son implication dans la mort du supporter du FC Nantes.
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Le procureur de la République de Nantes a confirmé que la tragédie s’était déroulée lorsque des supporteurs nantais «en grand nombre» ont pris à partie des VTC transportant des supporteurs niçois et leurs chauffeurs.

Il a ainsi affirmé que l’auteur principal présumé des deux coups de couteau mortels est «un homme âgé de 35 ans, chauffeur VTC, possédant quatre mentions sur son casier judiciaire, dont une de prison ferme pour détention et trafic de stupéfiants».

Le second suspect, un chauffeur VTC entendu dans un premier temps en tant que témoin, a été ensuite mis en garde à vue, « lorsqu’on s’est rendu compte que son véhicule était doté d’un système d’enregistrement et que ces documents (les vidéos, NDLR) avaient disparu». Il aurait selon le procureur, également porté des coups à Maxime avec une matraque télescopique. Ce deuxième suspect a été mis en examen pour violences volontaires et altération de preuves.

Mélenchon se transforme en pompier suicidaire

Mélenchon se transforme en pompier suicidaire

Mélenchon esten perte de vitesse dans l’opinion du fait de ces prise des position de plus en plus gauchiste qui précipitent son suicide politique. Le problème c’est qu’il souhaite y entraîner l’opinion de tous les extrémistes. En outre, il s’attaque à des personnalités très connues notamment juives.

Dans l’entourage de Mélenchon, la peur s’installe vis-à-vis de prise de position de Mélenchon de plus en plus radicales voire violentes qui portent un préjudice considérable non seulement à la nuque désormais mort mais aussi aux parties des insoumis auquel les sondages accordent plus que quelques pour cent.

Jean-Luc Mélenchon a nommément ciblé la journaliste de TF1-LCI, Ruth Elkrief, la taxant, en quelques mots, de «manipulatrice», de «fanatique», qui réduirait «toute la vie politique à son mépris des musulmans».La vague d’indignation est immédiate. Même Marine Tondelier, la secrétaire nationale des Écologistes, lui a répliqué: «Efface» – évidemment sans succès. Des propos évidemment indignes d’un responsable politique français républicain.

Encore un record des émissions mondiales de CO2 en 2023

Encore un record des émissions mondiales de CO2 en 2023


En 2023, les émissions mondiales de dioxyde de carbone devraient même atteindre un nouveau record, du fait surtout du charbon, selon le bilan du Global Carbon Budget, un travail international qui a mobilisé 121 chercheurs de 17 pays.

Selon cette étude publiée ce 5 décembre dans Earth System Science Data, les émissions liées aux énergies fossiles sont en hausse de 1,1 % par rapport à 2022, et de 1,4 % par rapport à leur niveau de 2019 (les années 2020 et 2021 ayant été marquées par une légère baisse conjoncturelle directement liée à la pandémie de Covid).

Elles devraient ainsi atteindre 36,8 milliards de tonnes de CO2. La concentration moyenne de CO2 dans l’air devrait du même coup continuer sa progression, amorcée au début de l’ère industrielle, pour atteindre 419,3 ppm (parties par million de molécules dans l’air) contre 278 ppm en 1750

Risques d’attentats : « 10.000 personnes à surveiller en France » (Driss Aït Youssef)

Risques d’attentats : « 10.000 personnes à surveiller en France » (Driss Aït Youssef)

Driss Aït Youssef, docteur en droit public explique dans la  » Tribune » la complexité à surveiller tous les fichés S en France.

Selon le docteur en droit public, spécialiste en sécurité globale, les services de police font leur maximum mais butent sur un manque de moyens humains.


Combien d’individus présentent le profil de radicalisé ?

Il y a en France 5 300 fichés S pour islamisme ; 3 000 de la mouvance ultragauche et 1 300 d’ultradroite. Et il y a plus de 350 personnes condamnées dans des affaires terroristes en liberté sur le territoire après avoir purgé leur peine. Cela fait environ 10 000 personnes à surveiller. La DGSI a 5 000 agents, il en faudrait au moins 8 000 pour couvrir l’ensemble des menaces. D’autant que certains se radicalisent lentement et sont très difficiles à détecter. Rappelons qu’un fichage S n’est pas un délit, c’est un outil de travail pour les services de police. Les policiers prennent en charge, à plusieurs, un individu, essaient de lever les doutes, puis passent à un autre « fiché ».

Comment améliorer leur surveillance ?

Les services font leur maximum mais il y a un manque de moyens humains. Au niveau judiciaire, la qualification d’« association de malfaiteurs terroriste » permet de réprimer la préparation d’attentat avant le passage à l’acte. Être radicalisé, voyager en Irak et posséder une arme, par exemple, peut entraîner une incarcération. Mais le risque zéro n’existe pas, certains s’entourent de telles précautions qu’il est compliqué d’intervenir. L’assassin d’Arras était surveillé par la DGSI, il avait été contrôlé la veille par un équipage de police classique pour ne pas éveiller ses soupçons et pour vérifier qu’il ne portait pas d’arme. Il s’est sans doute senti surveillé et a décidé d’agir.

Il est en situation irrégulière mais non expulsable parce qu’arrivé en France avant ses 13 ans. Faut-il supprimer cette limite d’âge ?

Absolument. Le fait d’arriver très jeune sur le territoire ne doit pas protéger contre une expulsion dans le cas où son comportement serait incompatible avec son maintien sur le territoire. Plus généralement, il faut faire appliquer les obligations de quitter le territoire [OQTF], augmenter le nombre de places dans les centres de rétention administrative et faire inscrire les demandes d’asile depuis l’étranger. Ces réformes sont urgentes afin de mieux traiter l’augmentation des flux migratoires. Ce ne sera fait qu’avec un appui fort de l’Union européenne pour lutter contre les puissants trafics d’êtres humains. Les Français réclament cette réforme, ainsi que les étrangers qui ont fait un effort très important d’intégration et qui ne souhaitent pas devenir les destinataires d’un opprobre national.

La hausse des atteintes à la laïcité à l’école et le débat sur les abayas sont-ils des signes de radicalisation des élèves ?

Oui, et il y en a eu d’autres, une prière collective organisée dans un lycée du sud de la France, des refus d’enlever le voile à l’entrée des établissements. Ce sont les conséquences d’une erreur grave, celle d’avoir négligé l’Éducation nationale et l’autorité parentale. On s’est trompé en pensant que le ministère de l’Intérieur pourrait tout gérer. On a occulté la responsabilité parentale et le rôle des professeurs dans la formation des esprits citoyens. On ne peut espérer que la police et la justice règlent tout. D’autant qu’à l’issue d’une incarcération le fanatisme demeure, voire s’aggrave. Il est très difficile de faire renoncer les radicalisés à leur idéologie. Il faut miser, en amont, sur l’éducation et accompagner les parents. Leur concours est crucial pour prévenir la radicalisation. Sur ces points, notre échec saute aux yeux.

Ces attentats sont-ils aussi la conséquence de conflits extérieurs, comme celui qui oppose Israël au Hamas?

L’assassinat du professeur d’Arras Dominique Bernard n’est probablement pas en lien direct avec les exactions du Hamas, mais il y a depuis le 7 octobre une atmosphère propice au passage à l’acte. Et depuis les années 1990, des organisations d’extrême gauche ont importé et instrumentalisé les guerres au Moyen-Orient dans les banlieues françaises. Avec des effets néfastes.

La majorité des vols et des délits en France ne sont pas sanctionnés

La majorité des vols et des délits en France ne sont pas sanctionnés (Frédéric Péchenard)

L’ancien directeur général de la police nationale et vice-président (LR) chargé de la sécurité au Conseil régional d’Île-de-France), s’exprime dans un entretien à la « Tribune » sur la lutte contre la délinquance.

Reprenez-vous à votre compte le terme d’« ensauvagement » utilisé par Gérald Darmanin ?

FRÉDÉRIC PÉCHENARD – Non, je n’utilise pas cette expression. Je préfère dire qu’il y a en France une augmentation des violences et des tensions et que c’est un problème de société. C’est indéniable et c’est inquiétant.

La CRS 8 et ses quatre déclinaisons locales participent-elles à faire baisser le niveau de violences ?

Le besoin de forces mobiles qui se déplacent rapidement est réel. De ce que j’observe, la création de la CRS 8 est une idée intéressante et le développement de nouvelles compagnies dans les Régions va dans le même sens. Dès que vous mettez des gens en tenue quelque part, ça fait baisser le niveau de tension, mais de façon ponctuelle. C’est tout le sujet des forces mobiles ; on ne parle pas de pérennité, ce n’est pas leur rôle.

Comment traiter le problème de fond ?

Il ne faut pas réduire la lutte contre la délinquance à l’augmentation du nombre de policiers. Il faut également mettre fin à l’impunité. Cesare Beccaria écrivait : « L’importance dans la sanction, ce n’est pas sa sévérité, c’est sa certitude. » Aujourd’hui, la majorité des vols et des délits en France ne sont pas sanctionnés. Les amendes ne sont pas payées, il y a des réductions automatiques de peine, les délinquants ne vont pas en prison. C’est cet effritement de la sanction qui favorise le sentiment d’impunité.

Je n’utilise pas l’expression « ensauvagement ».

Je préfère dire qu’il y a une montée des violences

Selon vous, comment y remédier ?

C’est entre les mains du régalien. Il faut augmenter le nombre de comparutions immédiates pour qu’au sortir de la garde à vue les délinquants soient jugés, et pas des mois voire des années après. Pour cela, les moyens de la justice doivent être revus à la hausse.

Et pour les mineurs, quelles solutions suggérez-vous ?

Certains pays comme le Danemark ont mis en place de très courtes peines de prison, de l’ordre d’une semaine, même pour les mineurs. Cela permet d’avoir une sanction immédiate en évitant la déscolarisation et la désocialisation.

Augmentation « en douce » de la carte grise

Augmentation « en douce » de la carte grise

Pour l’instant, trois régions vont revoir leurs tarifs à la hausse dès le 1er janvier prochain, à commencer par l’Île-de-France. Cette dernière va faire passer son cheval fiscal de 46,15 euros à 54,95 euros, soit une hausse de 8,80 euros. La région se rapproche ainsi de la Bretagne, qui est la plus chère, à 55 euros. Le phénomène d’augmentation devrait s’étendre de la même manière qu’avec la taxe d’habitation par exemple.

En plus de l’Île-de-France, la Normandie va discrètement augmenter son cheval fiscal de 35 à 46 euros, soit 31% de hausse. Cette fois-ci, la région justifie cette décision par le maintien de ses investissements dans les transports, notamment dans le ferroviaire. Et le tarif initial de 35 euros était «historiquement bas», selon la région présidée par Hervé Morin.

Le Centre-Val-de-Loire envisage aussi de revaloriser son montant, mais seulement de 10%, avec une hausse de 5,20 euros, annoncée en octobre dernier. Le prix de la carte grise, à 49,80 euros, était resté inchangé depuis 2017. D’autres régions avaient fait le choix d’augmenter leurs tarifs dès 2023, de 3 euros dans les Pays-de-la-Loire, de 4 euros en Nouvelle-Aquitaine, d’1,50 euro dans les Hauts-de-France, de 4 euros en Bretagne et de 3 euros en Occitanie. Pour les régions, la taxe régionale sur les certificats d’immatriculation représente leur troisième recette fiscale, derrière la TVA et la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques.

Perspectives de croissance mondiale : crash ou atterrissage en douceur ?

Perspectives de croissance mondiale : crash ou atterrissage en douceur ?

Il est clair que la tendance baissière de l’activité mondiale se confirme en cette fin d’année et va se prolonger en 2024. Beaucoup de pays pourraient tutoyer la stagnation voire la régression notamment en Europe. L’OCDE se veut optimiste en prévoyant un atterrissage en douceur mais prudente elle indique aussi que cette perspective n’est pas garantie. On ne peut non plus exclure une récession prévient-elle. Les questions de niveau d’intérêt, d’inflation, d’endettement, d’énergie voire d’environnement géopolitique risquent de peser sur l’inévitable tendance au ralentissement économique.

L’économie mondiale va marquer un léger ralentissement l’an prochain, d’après les dernières prévisions économiques de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publiées mercredi 29 novembre. L’organisation internationale prévoit que le produit intérieur brut (PIB) mondial progresse de 2,7 % en 2024 après une hausse anticipée à 2,9 % cette année. L’économie mondiale marquera ensuite un rebond en 2025, avec une prévision de croissance de 3,0 %.

« Nous prévoyons un atterrissage en douceur pour les économies avancées, mais cette issue est loin d’être garantie », écrit Clare Lombardelli, cheffe économiste de l’OCDE, sur le site de l’organisation. « La relation entre l’inflation, l’activité et les marchés du travail a changé, si bien qu’il est difficile d’évaluer pleinement l’impact du resserrement des politiques monétaires », poursuit-elle. L’OCDE note que le risque d’une récession n’est pas écarté, citant la faiblesse des marchés immobiliers, les prix élevés du pétrole et des emprunts atones.

L’économie américaine est plus solide qu’anticipé ( Notons quand même qu’elle a ralenti ces dernières semaines NDLR). Précédemment attendue à 2,2 % cette année, la croissance des Etats-Unis a été revue à la hausse, à 2,4 %, avant un ralentissement en 2024 moins important qu’anticipé auparavant (croissance de 1,5 % contre une précédente prévision de 1,3 %).

L’économie chinoise devrait elle aussi marquer un ralentissement, alors qu’elle fait face à une crise du secteur immobilier et que les consommateurs se montrent plus prudents dans un contexte d’incertitude croissante pour l’avenir. Dans ses prévisions, l’OCDE voit la deuxième économie mondiale croître de 4,7 % l’an prochain après 5,2 % cette année – des pourcentages légèrement supérieurs à ceux communiqués en septembre – et ralentir davantage en 2025, avec une croissance de 4,2 %.

Pour zone euro, l’économie devrait rebondir en 2024, avec une croissance attendue à 0,9 % contre une prévision de 0,6 % cette année, et continuer d’accélérer en 2025 avec une croissance de 1,1 %, dans le sillage de l’Allemagne, qui se relève d’une récession. Toutefois, l’OCDE a prévenu que, du fait du niveau élevé des financements bancaires, le plein impact de la hausse des coûts d’emprunts restait incertain et pourrait peser davantage qu’anticipé sur la croissance.

Les prévisions de croissance pour la France ont été revues à la baisse, avec une économie qui devrait ralentir l’an prochain avant de rebondir en 2025. L’OCDE anticipe une croissance de 0,8 % en 2024, contre 0,9 % cette année, puis de 1,2 % en 2025. Au Japon, seule économie majeure où les taux d’intérêt n’ont pas encore été relevés, la croissance est attendue à 1,7 % en 2023, avant de ralentir à 1,0 % l’an prochain puis de rebondir à 1,2 % en 2025.

Du miel en majorité importé !

Du miel en majorité importé !

À juste titre, la profession s’inquiète des volumes considérables de miel importé à tel point que le miel français devient minoritaire en France lors de la consommation. En cause surtout la bataille des prix avec du miel étranger moins cher mais qui n’offre pas les mêmes garanties de sécurité sanitaire que le miel français. Une centaine d’apiculteurs de la région Centre-Val-de-Loire ont donc manifesté ce jeudi à Paris pour réclamer des aides et une réglementation de l’importation du miel étranger à bas prix.

«c’est la première fois qu’on a autant de miel sur les fermes qu’on n’arrive pas à vendre», a remarqué Laurence Marandola, porte-parole de la Confédération paysanne, troisième syndicat agricole français, lors du même point presse. La production française de miel a été particulièrement bonne ces deux dernières années. Selon une estimation d’organisations professionnelles, elle s’élève à 33.900 tonnes en 2023, après 30.600 tonnes en 2022.

De leur côté, «les importations continuent à des prix scandaleux, à moins de deux euros le kilo, en particulier en provenance d’Europe de l’Est», a déploré Laurence Marandola. Mais dans les rayons, le prix du miel n’a pas baissé pour les consommateurs français, a-t-elle ajouté, en dénonçant des «surmarges» dans la filière, chez les négociants ou distributeurs.

En pleine trêve, attentat revendiqué du Hamas en Cisjordanie

En pleine trêve, attentat revendiqué du Hamas en Cisjordanie

Un attentat perpétré à Jérusalem par le Hamas témoigne du caractère terroriste et anarchique de cette organisation. Le Hamas qui a beaucoup insisté pour obtenir une trêve pour soulager Gaza et permettre l’échange de prisonniers curieusement non seulement revendique cet attentat mais appelle en plus à une escalade.

De quoi évidemment discréditer encore un peu plus aux yeux de l’opinion internationale une organisation incapable de tenir ses troupes et qui n’a pour objectif que de tuer ses adversaires, militaires ou civils.

Le Hamas est en pleine contradiction avec ses propres demandes; d’un côté l’organisation terroriste demande la prolongation de la trêve et sa transformation en cessez-le-feu définitif. Mais d’un autre, il appelle à la reprise des attentats.

Il faut sans doute voir dans cet attaque contre des civils les contradictions au sein des différentes factions qui constituent les organisations terroristes à l’œuvre aussi bien à Gaza qu’en Cisjordanie.

Trois personnes ont été tuées à Jérusalem, ce jeudi, dans une attaque à l’arme à feu. Les assaillants présumés, deux frères membres du groupe terroriste palestinien et déjà emprisonnés pour terrorisme, ont été neutralisés, d’après la police.

Trois personnes ont été tuées à Jérusalem, ce jeudi matin 30 novembre, dans une attaque à l’arme à feu contre un arrêt de bus. Au moins six autres personnes ont été blessées, dont certaines grièvement. Les deux assaillants, «ont été tués rapidement par deux soldats qui n’étaient pas en service et un civil, qui leur ont tiré dessus», selon la police. Alors que la trêve entre Israël et le Hamas est prolongée pour une septième journée consécutive, le groupe terroriste au contrôle dans la bande de Gaza a revendiqué l’attentat dans un communiqué. Dans le même document, le Hamas appelle à une «escalade de la résistance» contre Israël.

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