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Insee : Nombre de non salariés en hausse

Insee : Nombre de non salariés en hausse

D’après l’INSEE, ont compté fin 2022 en France 4,4 millions de dirigeants d’entreprises, dont 4 millions de non-salariés, un dynamisme qui «reflète intégralement le succès du statut d’autoentrepreneur créé en 2009». Ainsi, hors agriculture, le nombre de non-salariés a augmenté de 72% entre fin 2008 et fin 2022 (+1.512.000 personnes).À noter toutefois la grande disparité des revenus avec notamment une moyenne de 670 € par mois pour les micros entrepreneurs.

Un dynamisme dû au succès du statut de microentrepreneur, nouvelle dénomination adoptée en 2014 du statut d’autoentrepreneur. Celui-ci rend très facile la création d’entreprise et permet de ne payer des cotisations sociales que si l’activité génère du chiffre d’affaires, rappelle l’Institut national de la Statistique.

Le nombre de non-salariés a notamment plus que doublé dans les services de transports dont les VTC (+147%), les services aux entreprises et services mixtes (+132%) et les services aux particuliers hors santé (+104%). Fin 2022, les microentrepreneurs représentaient 49% des non-salariés non agricoles, contre 25% en 2013. Dans les services de poste et courrier, qui inclut la livraison à domicile, ils représentent même 95% des effectifs non-salariés.

Les femmes sont minoritaires parmi les non-salariés: elles représentent 41% des indépendants non agricoles et 24% des effectifs agricoles, alors qu’elles forment 49% des salariés non agricoles et 26% des salariés agricoles. Tous secteurs confondus, les microentrepreneurs perçoivent en moyenne 670 euros par mois (en 2022) et les non-salariés «classiques» six fois plus: 4030 euros par mois en moyenne.

De 1480 à 11.840 euros par mois
Tandis que les revenus des microentrepreneurs sont limités par les plafonds imposés sur le chiffre d’affaires réalisé et varient peu d’un secteur à l’autre, la rémunération des indépendants «classiques» a un spectre beaucoup plus large. Cela va de 1480 euros par mois pour le commerce de détail hors magasin, 1530 euros pour les taxis et VTC, et 1630 euros pour les coiffeurs et esthéticiens, à 11.840 euros pour les médecins spécialisés, 10.300 euros pour les dentistes, en passant par les juristes et comptables (8510 euros), les pharmaciens (7900 euros) et les médecins généralistes (7840 euros).

Dans le non-salariat classique, à secteur identique, les femmes gagnent 31% de moins que les hommes. En 2022, 7% des jeunes entrant sur le marché du travail étaient à leur compte. Enfin, un quart des travailleurs dont l’emploi principal est indépendant déclarent qu’au moins 50% de leur activité des 12 derniers mois provient d’un seul de leurs partenaires économiques. Cette «domination économique», souligne l’Insee, est plus fréquente parmi les microentrepreneurs.

Seuil de pauvreté
Par ailleurs, l’Insee révèle qu’en 2020, les exploitants agricoles vivaient plus souvent sous le seuil de pauvreté que l’ensemble de la population. Leur niveau de vie s’élevait en moyenne à 27.500 euros en France métropolitaine, similaire à celui de l’ensemble de la population, mais avec une dispersion beaucoup plus forte : les 10% d’exploitants les plus aisés ont un niveau de vie au moins 4,5 fois plus élevé que celui des 10% les plus modestes – contre un ratio de 3,4 pour l’ensemble de la population. De plus, 17,7% des exploitants vivent sous le seuil de pauvreté, contre 14,4% de l’ensemble de la population.

Les exploitants de culture végétale ont un niveau de vie supérieur à celui des éleveurs : 31.300 euros pour les premiers, dont 14,3% sont sous le seuil de pauvreté, et 23.300 euros pour les seconds, dont 20,4% sont sous le seuil de pauvreté. Par ailleurs, le niveau de vie moyen des exploitants agricoles croît avec le niveau d’études, de 23.800 euros pour ceux ayant un niveau d’études inférieur ou égal au collège, à 37.800 euros pour ceux ayant un niveau supérieur à bac+3.

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Législatives Portugal-Le parti centre droit en tête

Législatives Portugal-Le parti centre droit en tête


L’Alliance démocratique (AD), le parti de centre-droit au pouvoir au Portugal, est arrivé en tête des élections législatives de dimanche en obtenant un score supérieur à 38% après dépouillement de plus de 10% des bulletins de vote, selon les données officielles.

Les premiers décomptes sont toutefois sujets à caution car les résultats des petites municipalités arrivent en premier, tandis que ceux des grandes villes telles que Lisbonne et Porto parviennent plus tard.

Lors des élections précédentes, en mars 2024, l’AD du Premier ministre Luis Montenegro avait remporté le scrutin avec environ 29% des voix, ce qui a conduit à la formation d’un gouvernement minoritaire qui a chuté un an plus tard. Pour obtenir une majorité absolue, un parti doit recueillir au moins 42% des voix.

Le Parti socialiste arrive loin derrière l’AD avec un peu plus de 23% des voix, presque à égalité avec le parti d’extrême droite Chega, avec lequel Luis Montenegro refuse de conclure le moindre accord, qui obtient un score de 22,7%.

« Choose France »: Un encouragement au réinvestissement en France

« Choose France »: Un encouragement au réinvestissement en France


200 patrons du monde entier réuni à Versailles, un événement. Comme souvent on va annoncer des chiffres qu’il sera difficile de vérifier d’une part à cause de doubles comptes mais aussi du décalage qu’il peut y avoir entre des déclarations et des réalisations; reste que l’ événement demeure une incitation aux investissements en France.

Plus de 35 milliards d’euros d’investissements dans des projets en France seront annoncés lundi à l’occasion du 8e sommet « Choose France », a fait savoir dimanche soir l’Elysée.

La présidence française a indiqué dans un communiqué que ces investissements, d’une valeur totale de 37 milliards d’euros, seraient décomposés entre deux types de projets.

Vingt milliards d’euros seront investis dans des projets totalement nouveaux qui se répartissent dans tous les secteurs: de l’économie circulaire aux terres rares en passant par la mobilité, le numérique ou encore la logistique et le tourisme.

Cette somme constitue un nouveau record, après les 15 milliards d’euros annoncés l’an dernier, précise l’Elysée.

Election Présidentielle : Macron candidat en 2032 ; Au secours !

Election Présidentielle : Macron candidat en 2032 ; Au secours !

Macron ne doute de rien en dépit de l’insignifiance de son bilan politique, il envisagerait de se représenter en 2032. Ou quand l’échec constitue le moteur de la résurrection politique.

Interrogé sur la présidentielle de 2032, Emmanuel Macron a indiqué ce mardi soir « ne pas avoir réfléchi » à son avenir.
Emmanuel Macron dit ce mardi 13 mai ne pas avoir « réfléchi » à son avenir. Interrogé sur la présidentielle de 2032 sur TF1, le chef de l’État a indiqué que « quand j’aurai fini, je pourrai vous répondre, mais aujourd’hui je n’y ai pas réfléchi ».

« Je suis le premier président de notre histoire qui n’a pas le droit constitutionnellement de se représenter. Je pense chaque jour une seule chose: c’est notre pays, aller au terme de notre mandat. Je me battrai jusqu’au bout », a-t-il précisé.

Foot ligue 1: Saint-Etienne officiellement relégué en Ligue 2

Foot ligue 1: Saint-Etienne officiellement relégué en Ligue 2

Un an après son retour en Ligue 1, Saint-Etienne est relégué en Ligue 2, avec le Montpellier Hérault. Le Stade de Reims affrontera Metz en barrages.

Politique-Présidentielle : Macron candidat en 2032 ; Au secours !

Politique-Présidentielle : Macron candidat en 2032 ; Au secours !

Macron ne doute de rien en dépit de l’insignifiance de son bilan politique, il envisagerait de se représenter en 2032. Ou quand l’échec constitue le moteur de la résurrection politique.

Interrogé sur la présidentielle de 2032, Emmanuel Macron a indiqué ce mardi soir « ne pas avoir réfléchi » à son avenir.
Emmanuel Macron dit ce mardi 13 mai ne pas avoir « réfléchi » à son avenir. Interrogé sur la présidentielle de 2032 sur TF1, le chef de l’État a indiqué que « quand j’aurai fini, je pourrai vous répondre, mais aujourd’hui je n’y ai pas réfléchi ».

« Je suis le premier président de notre histoire qui n’a pas le droit constitutionnellement de se représenter. Je pense chaque jour une seule chose: c’est notre pays, aller au terme de notre mandat. Je me battrai jusqu’au bout », a-t-il précisé.

Guerre en Ukraine. « Réunion d’Istanbul ; L’échec prévisible

Guerre en Ukraine. « Réunion d’Istanbul ; L’échec prévisible

La rencontre de paix entre Zelensky, Poutine et Trump à Istanbul, prévue jeudi, semble de plus en plus improbable. Entre la résistance de Poutine aux Européens et les ambiguïtés de Trump, les négociations de paix en Ukraine restent figées, plongeant la diplomatie dans l’incertitude. Par Sébastien Boussois, Docteur en sciences politiques (*) dans La Tribune

Le suspense était à la hauteur des conséquences mondiales que pouvait avoir une hypothétique rencontre au sommet à Istanbul jeudi, entre les président Zelensky et Poutine sous égide de Donald Trump. Si le portrait de famille pouvait être alléchant a priori, il y avait un risque fort que cette image ne survienne qu’à renfort d’intelligence artificielle. Depuis que le Président américain a annoncé qu’il serait représenté par son secrétaire d’Etat Marco Rubio, on comprend déjà qu’on s’achemine tout droit vers une rencontre des seconds couteaux. Il serait logique que Serguei Lavrov représente dès lors le Président russe.

Le soutien sans faille des Européens à Zelensky ne plait certes pas à Moscou, mais parasite aussi la relation directe que Donald Trump souhaitait avoir depuis des semaines avec la Russie, sans intégrer l’Ukraine. En replaçant l’Ukraine au cœur du jeu, Emmanuel Macron et les autres leaders européens, compliquent sans le vouloir la tâche d’une résolution prochaine du conflit. Donald Trump avait repris la main en répondant au pied levé qu’il serait présent avec Zelensky pour rencontrer Poutine en Turquie jeudi. Mais Poutine, qui se retrouvait quelque part engagé, n’est-il pas désormais soulagé ? Et quid des Européens s’il venait quand même ? Et quid d’un nouvel acteur de médiation que serait la Turquie dès lors ? Honnêtement, peu croient encore à une issue favorable, entre impuissance, lassitude et dépit.

L’ultimatum fixé par les Européens le week-end dernier pour un cessez-le-feu au chef du Kremlin n’a pas plu à Poutine qui ne se laisse jamais dicter son agenda. Ce qui a été perçu comme une nouvelle « interférence » européenne alors que la négociation avec les Américains est déjà dure, pourrait avoir raison d’une réunion qui aurait pu être primordiale pour stopper enfin la guerre. On a l’impression d’être dans une course sans fin à qui décrochera un accord, face à un Président russe virevoltant et en économie de guerre donc a priori peu enclin à faire machine arrière.

En effet, depuis des semaines, Russes et Ukrainiens jouent au chat et à la souris dans les négociations censées conduire à un cessez-le-feu permanent. Chaque société au fond souhaite terminer ce conflit qui dure depuis trois ans. Avec cette rencontre à Istanbul, l’espoir renaissait, mais relevait déjà presque du miracle. Pourquoi maintenant et pas avant ou après ? Les forces militaires sont globalement figées depuis des mois, et tout a déjà été discuté et rediscuté.

On ne parle bien sûr même pas d’accord final de paix, juste d’une pause salutaire dans les combats, pour permettre d’avancer sur une solution durable. Nous sommes entre le chemin des écoliers militaire et le chemin de croix diplomatique. Alors que Donald Trump avait promis une résolution rapide dès son arrivée à la Maison Blanche, les allers et venues du président russe ont presque fini de le lasser et de démobiliser ses troupes. Ce qui a permis à l’Europe de revenir en piste. Mais Poutine ne veut pas négocier avec les Européens. C’est pour cela que lui a pris l’idée de négociations directes en Turquie jeudi. Défi immédiatement relevé par Zelensky qui, à juste titre, ne veut négocier sur place qu’avec Poutine, et pas une délégation de sbires. Or, les marrons semblent déjà tirés. Pourtant, tout l’avenir de ce conflit se jouerait sur la présence ou pas du chef du Kremlin : s’il vient (imaginons-le encore), on peut s’arrêter là, s’il ne vient pas, on repartira probablement dans un cycle infernal. En attendant, peu de temps avant le jour J, les missiles continuaient de pleuvoir entre les deux pays. L’annonce de Trump sent le roussi.

D’ailleurs, peu comprennent actuellement ce qui pourrait encore être discuté, tant depuis trois ans, les Ukrainiens, malgré les combats et les pertes terribles ont fait des concessions sur leurs territoires, et Poutine a obtenu des gages sérieux depuis l’arrivée de Trump. Ce conflit est comme le mythe de Sisyphe et annonce les paradigmes de nouveaux conflits, dont les résolutions ne se passeront plus dans le cadre du multilatéralisme et des Nations Unies, mais qui saigneront aussi, dans la douleur de l’accouchement de négociations bilatérales, qui peuvent être faites et défaites du jour au lendemain. Et provoquer un accord mort-né. Dans ce contexte, tout devient volatile, rien n’est durablement contraignant. Et de notre côté, nous assistons donc impuissants à la mort lente mais sûre d’un système international qui nous a bercé pendant 70 ans de beaucoup d’espoirs, mais aussi d’illusions. Il a suffi de peu d’actions et de beaucoup d’aveuglement pour le laisser couler sans essayer même de le sauver.

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(*) Docteur en sciences politiques, chercheur monde arabe et géopolitique, enseignant en relations internationales à l’IHECS (Bruxelles), associé au CNAM Paris (Equipe Sécurité Défense), à l’Institut d’Etudes de Géopolitique Appliquée (IEGA Paris), au NORDIC CENTER FOR CONFLICT TRANSFORMATION (NCCT Stockholm) et à l’Observatoire Géostratégique de Genève (Suisse).

Politique–la répression se durcit en Russie

Politique–la répression se durcit en Russie

Les cours de justice russes distribuent à tour de bras des jugements sans précédent pour réprimer toute forme de contestation.

Tandis que les tractations diplomatiques occupent les médias russes, dans l’ombre, les autorités du pays continuent à franchir – si c’était encore possible – de nouveaux paliers dans la mise au pas de la société civile. En l’espace d’une semaine, trois jugements prononcés par les tribunaux russes sont venus illustrer cette glissade sans fin. Le 6 mai dernier, une cour de la région de Tver a alourdi la peine de prison prononcée en première instance contre l’activiste d’opposition Andreï Trofimov : de dix, à treize ans de prison dans une colonie pénitentiaire à sécurité maximale.

Politique-Présidentielle : Macron candidat en 2032 ; Au secours !

Politique-Présidentielle : Macron candidat en 2032 ; Au secours !

Macron ne doute de rien en dépit de l’insignifiance de son bilan politique, il envisagerait de se représenter en 2032. Ou quand l’échec constitue le moteur de la résurrection politique.

Interrogé sur la présidentielle de 2032, Emmanuel Macron a indiqué ce mardi soir « ne pas avoir réfléchi » à son avenir.
Emmanuel Macron dit ce mardi 13 mai ne pas avoir « réfléchi » à son avenir. Interrogé sur la présidentielle de 2032 sur TF1, le chef de l’État a indiqué que « quand j’aurai fini, je pourrai vous répondre, mais aujourd’hui je n’y ai pas réfléchi ».

« Je suis le premier président de notre histoire qui n’a pas le droit constitutionnellement de se représenter. Je pense chaque jour une seule chose: c’est notre pays, aller au terme de notre mandat. Je me battrai jusqu’au bout », a-t-il précisé.

Prix du pétrole: de nouveau en recul

Prix du pétrole: de nouveau en recul

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, a lâché 0,81% à 66,09 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juin, a perdu 0,82% à 63,15 dollars.

L’effet des discussions entre la Chine et les États-Unis sur les taxes douanières aura été de courte durée sur la tendance à la hausse des prix du pétrole. Le baril retrouve ses prix bas en raison des inquiétudes sur la croissance mondiale notamment aux États-Unis.

L’augmentation des surtaxes douanières «entraînera des difficultés économiques et freinera une croissance saine de la demande de pétrole», projettent les experts du secteur. «Avec le ralentissement de l’élan actuel, les marchés prennent en compte le fait que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) augmente sa production», ce qui ravive les inquiétudes d’une offre trop abondantes, selon Bart Melek.

Le cartel est censé annuler ses réductions volontaires de production en mai et juin, passant à un rythme de 411.000 barils par jour (b/j), contre 137.000 b/j initialement prévu. «Il existe un consensus croissant sur le fait que les stocks mondiaux de pétrole vont gonfler cette année, et seront plus élevés qu’en 2024».

Mercredi, le marché a aussi réagi à la marge à la hausse inattendue des stocks de pétrole aux États-Unis pour la semaine achevée le 9 mai. Selon l’Agence américaine sur l’énergie, ces réserves ont augmenté de 3,5 millions de barils, alors que les analystes tablaient au contraire sur une baisse d’environ 2,2 millions de barils, d’après la médiane d’un consensus établi par l’agence Bloomberg.

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Guerre en Ukraine : Poutine absent de la réunion qu’il a lui-même proposé !

Guerre en Ukraine : Poutine absent de la réunion qu’il a lui-même proposé !

Preuve de la mauvaise foi russe, Poutine sera absent de la réunion qu’il a lui-même proposé à l’Ukraine. Pourtant Zelinsky qui, lui, sera bien présent a affirmé qu’il était prêt à participer à toute forme de négociation pour mettre fin à la guerre. Notons également que Trump se défausse encore une fois sur ce dossier justifiant aussi son absence par un calendrier chargé !

Bref compte tenu des conditions, il paraît peu vraisemblable que cette rencontre puisse déboucher sur des engagements concrets de paix et même de cessez-le-feu.

Donald Trump ne se rendra pas non plus en Turquie, alors qu’il avait évoqué mercredi après-midi «la possibilité» d’assister aux négociations cette semaine si son homologue russe en faisait de même. «Je ne sais pas si (Vladimir Poutine) y va. Je sais qu’il voudrait que j’y sois. C’est une possibilité», avait déclaré le président américain, tout en précisant plus tard que son «programme demain (jeudi) est complet». !

Présidentielle : Macron candidat en 2032 ; Au secours !

Présidentielle : Macron candidat en 2032 ; Au secours !

Macron ne doute de rien en dépit de l’insignifiance de son bilan politique, il envisagerait de se représenter en 2032. Ou quand l’échec constitue le moteur de la résurrection politique.

Interrogé sur la présidentielle de 2032, Emmanuel Macron a indiqué ce mardi soir « ne pas avoir réfléchi » à son avenir.
Emmanuel Macron dit ce mardi 13 mai ne pas avoir « réfléchi » à son avenir. Interrogé sur la présidentielle de 2032 sur TF1, le chef de l’État a indiqué que « quand j’aurai fini, je pourrai vous répondre, mais aujourd’hui je n’y ai pas réfléchi ».

« Je suis le premier président de notre histoire qui n’a pas le droit constitutionnellement de se représenter. Je pense chaque jour une seule chose: c’est notre pays, aller au terme de notre mandat. Je me battrai jusqu’au bout », a-t-il précisé.

La globalisation en cause

La globalisation en cause (Michel Santi)

Les excédents chinois ne sont pas éternels. Tout comme le néolibéralisme n’est pas immuable. Par Michel Santi, économiste (*) dans La Tribune

Même si la quasi-totalité des économistes, des analystes et des journalistes s’insurgeaient dès lors que de très rares comme moi osaient le remettre en question. Il était le dogme absolu, puissance irrésistible, déterminisme qui imposait une continuité lourde, au long cours, contre vents et marées. Jürgen Habermas avait visé juste en qualifiant ce rouleau compresseur de «théologie contemporaine», que nul n’osait nommer, comme s’il était une sorte de sacré que nul ne pouvait toucher ni même articuler. Mentionnez-le dans un entretien télévisé et vous étiez un paria. Stigmatisez-le dans un article et vous passiez pour un fantaisiste.

Pourtant, notre système des libertés a progressivement été foulé aux pieds par les monopoles en tous genres et à divers degrés qui ont renchéri les coûts de la santé, des médicaments, de l’alimentation, des produits agricoles, de toute une gamme de denrées et matières. Ce sont des dizaines de millions d’indépendants qui ont été poussés à la faillite, ce sont des centaines de villages et de petites villes qui ont été asséchés.

En 2025, qui reste-t-il qui continue à nier que les effets collatéraux de la globalisation se déclinèrent en fracturation sociale et en apogée des inégalités ? N’était-elle pas censée sécréter quasi-mécaniquement le bien-être, augmenter la productivité à la faveur des échanges commerciaux libéralisés ? Voilà précisément pourquoi toutes les barrières furent abattues : car marchandises et capitaux se devaient de circuler sans contrôle ni régulation. Quant aux perdants -si toutefois il y en aurait ? – ils seraient compensés demain par une élévation de leur niveau de vie.

La montée du sentiment protectionniste émane évidemment de la stagnation économique sévissant dans la quasi-totalité des pays occidentaux qui ont dû adopter le rouleau compresseur de la rigueur budgétaire. Ne soyons donc pas étonnés du rejet violent de la globalisation, de tout ce qu’elle représente parmi la majorité des citoyens vivant dans ces économies que l’on affuble du qualificatif d’ » intégrées» quand il est de notoriété publique que ce sont des machines à exclure et à précariser… Pour nos vieilles démocraties, la globalisation est systématiquement devenue synonyme d’hyper concentration des richesses et de perte d’influence du politique réduit au rôle de marionnette, voire de pantin.

Rien ne pourra être entrepris contre cette confiscation de notre souveraineté économique et même publique sans le retour à une certaine forme d’idéologie, laquelle a été censurée par le néolibéralisme qui – tout au long de ces quarante dernières années – nous a persuadés que seul le mercantilisme et que seul le profit comptaient.

Il est donc impératif d’infléchir les effets de la globalisation, car – qu’on le veuille ou non – elle est là pour rester et pour durer, et nous ne pouvons nous refermer comme une huître.

Comment ? En adoptant toute une série de mesures, de règlements et de lois qui contribueront à protéger notre classe moyenne. Inspirons-nous, un peu, de cette Chine si vilipendée pour qui «la globalisation est comme une moustiquaire qui laisse passer l’air frais, mais qui laisse les moustiques à l’extérieur»…

Contrairement au Président américain pour qui le terme de «tariff» est «le plus beau du vocabulaire», agissons avec discernement : choisissons les secteurs que nous souhaitons privilégier et faire prospérer, calibrons nos mesures et nos messages. Comme les grands pays exportateurs. Comme l’Allemagne. Comme le Japon. Comme la Chine.

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(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales, écrivain. Il publie aux Editions Favre « Une jeunesse levantine », Préface de Gilles Kepel. Son fil Twitter.

Exportations chinoises vers les États-Unis : baisse de 17,6% en avril

Exportations chinoises vers les États-Unis : baisse de 17,6% en avril

Les exportations chinoises vers les Etats-Unis ont chuté de 17,6% en avril par rapport à mars, selon des statistiques officielles publiées vendredi 9 mai, en pleine guerre commerciale entre Pékin et Washington.

Les exportations en direction des Etats-Unis ont totalisé 33,0 milliards de dollars (29,4 milliards d’euros) le mois dernier, contre 40,1 milliards de dollars (35,7 milliards d’euros) en mars, selon les données publiées par l’Administration générale des douanes de Chine.

Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche en janvier, son administration a imposé de nouveaux droits de douane d’un montant total de 145% sur les marchandises en provenance de Chine, auxquels s’ajoutent des mesures sectorielles, les droits cumulés sur certains produits grimpant jusqu’à 245%. Pékin a riposté en imposant 125% de droits de douane sur les importations américaines entrant en Chine, ainsi que des mesures plus ciblées.

Politique: Sondage référendums : 67 % en faveur de référendums sur les finances publiques et l’immigration

Politique: Sondage référendums : 67 % en faveur de référendums sur les finances publiques et l’immigration

Le président de la République devrait annoncer mardi prochain, à l’occasion d’une émission exceptionnelle à 20h10 sur TF1, l’organisation de plusieurs référendums le même jour, avec deux voire trois sujets soumis aux électeurs.

Une idée pour deux tiers (67%) des Français, selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro, qui fait consensus du RN jusqu’à LFI, en passant par le bloc central.

Cependant, ils sont 60% à penser que le président de la République n’ira pas jusqu’au bout de la démarche et n’organisera pas ces référendums.

En cause sans doute les risques politiques mais aussi la complexité de la problématique des questions.

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