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Archive mensuelle de janvier 2017

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

poèmes-chansons-théâtre de l’auteur sur http://chansontroisiemeage.unblog.fr/

 

 

 

 

 

 

 

Obama condamne le décret immigration de Trump

Obama condamne le décret immigration de Trump

 

Une dizaine de jours après son départ, Barack Obama condamne le décret immigration de Trump. Barack Obama apporte son soutien aux protestataires qui s’érigent contre le décret controversé. Il s’agit de sa première prise de position depuis qu’il a quitté ses fonctions. «Le président Obama est touché par le niveau d’engagement qui se révèle au sein de plusieurs communautés à travers le pays. Dans son discours final de président, il a évoqué le rôle important du citoyen et sa responsabilité de gardien de la démocratie, tous les jours et pas seulement durant une élection», rappelle le texte. Barack Obama intervient alors que le débat s’enflamme autour du décret qui interdit aux réfugiés, toutes nationalités confondues, d’entrer sur sol américain pendant 120 jours (et sans limite temporelle pour les Syriens), et qui prône une même interdiction pendant trois mois pour les ressortissants de sept pays à majorité musulmane (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen). Dénoncé par l’ONU pour son caractère discriminatoire et arbitraire, le texte est aussi attaqué en justice et pourrait remonter jusqu’à la Cour suprême.  L’ancien président joint sa voix à la majorité des démocrates, qui demandent l’invalidation du décret. Parmi les républicains, le soutien à Donald Trump est par ailleurs en train de se fissurer. Les sénateurs John McCain et Lindsey Graham ont ouvertement critiqué les mesures dans un communiqué commun, ce qui n’a pas été du goût du président des Etats-Unis. «En regard de décisions de politique étrangère prises sous son administration, Barack Obama désapprouve fondamentalement les discriminations d’individus en raison de leur foi ou de leur religion», précise le texte publié par le porte-parole de Barack Obama. Il est plutôt rare que d’anciens présidents critiquent les actions de leur successeur. En tout cas dans un laps de temps aussi court. Plusieurs diplomates américains ont également protesté officiellement contre le décret. Des cadres du ministère des Affaires étrangères passé sous le pavillon de l’administration Trump ont utilisé un «canal» officiel dit de «dissidence» pour contester l’ordonnance. Il s’agit d’un texte signé par plusieurs diplomates, aussitôt menacés par l’équipe de Donald Trump. «Soit ils acceptent le programme, soit ils s’en vont», a déclaré Sean Spicer, le porte-parole de l’exécutif américain, lors d’un point presse.

 

 

Grande-Bretagne : une pétition dun million contre la venue officielle de Donald Trump

Grande-Bretagne : une pétition dun million contre  la venue officielle de Donald Trump

 

Un texte, déposé sur le site du Parlement, a déjà  été signé par plus d’un million de personnes lundi matin, ce qui implique qu’il devra être débattu par les députés. Il précise que Donald Trump peut être «autorisé à entrer au Royaume-Uni en sa capacité de chef du gouvernement américain, mais ne devrait pas être invité à une visite d’État officielle parce que cela mettrait dans l’embarras sa Majesté la reine».  Des manifestations sont prévues devant Downing Street et dans plusieurs villes de Grande-Bretagne lundi soir pour pousser Theresa May à condamner plus vivement les décisions de Donald Trump. Les critiques contre l’allégeance qu’elle a semblé montrer au président américain se multiplient, tant dans la société et dans l’opposition qu’au sein de son propre parti. Elle est accusée de privilégier la «relation spéciale» avec les États-Unis au détriment des droits de l’homme. Interrogée quatre fois sur le sujet, samedi, lors d’un déplacement à Ankara où elle rencontrait le président Recep Tayyip Erdogan, la première ministre s’était refusé à condamner les mesures contre les ressortissants de pays musulmans. «Les États-Unis sont responsables de la politique des États-Unis sur les réfugiés», avait-elle botté en touche, suscitant l’indignation. Face à la pression croissante, Downing Street a fini par ajouter dimanche: «Nous ne sommes pas d’accord avec ce type d’approche».

Logement: 4 millions mal logés et 12 millions de personnes « fragilisées

Logement: 4 millions mal logés et  12 millions de personnes « fragilisées

 

La fondation de l’abbé Pierre fait un constat sans concession de la politique du logement du gouvernement. Près de quatre millions de personnes sont mal logées, (c’est-à-dire qu’elles sont soit privées de logement personnel soit vivent dans des conditions de logement très difficiles) et plus de 12 millions sont « fragilisées par rapport au logement » (locataires en situations d’impayés, propriétaires occupant un logement dans une copropriété en difficulté, etc.).Avec des situations extrêmes comme cette suite de 3m2 vendue 50 000 euros.   Par vraiment une suite mais un placard,   un cagibi vendu à des tarifs prohibitifs à 50.000 euros ;  C’est plus grand que l’appartement de moins de 2 m2 qui a  été loué pendant 20 ans pour 500 euros. On vit évidemment une  époque formidable avec la possibilité de vendre les immeubles, les maisons par morceaux. Raisonnons deux minutes, est-il vraiment nécessaire d’occuper et surtout de payer un appartement de 100 voire 200 m2. Est- ce économiquement pertinent ?  Pourquoi ne pas concevoir des appartements (‘ des suites presque !) de 0.25m2. Jute de quoi se tenir debout. Et dormir de manière verticale.  En  réduisant la surface, on réduit le loyer. 0.25m2 pour 10 euros par exemple en moyenne bien sûr. A paris le prix atteindrait 40 euros et en Corrèze 50 centimes. En même temps on résout la crise du logement. Hollande avait promis 500 000 logements neufs par an, il y en a eu à peine 300 000 (non,  peu plus depuis que l’INSEE en fouillant dans ses statistiques en a rajouté une  poignée). D’après la fondation Abbé Pierre il y aurait 4 millions de mal logés en France. Mais si on coupe les logements en 4 ou en 10, la question est  immédiatement résolue. Situé dans le 3e arrondissement de Paris, ce palais de 3m2 dispose bien sûr de tous les raffinements propres à ce type de bien: une situation en dernier étage (le 5e, forcément sans ascenseur) et une dépendance non privative sous la forme d’un WC situé sur le palier. Diffusée par une agence Guy Hoquet, l’annonce cherche à présenter au mieux l’invendable évoquant un «lit en mezzanine», une fenêtre de toit «donnant sur cour» sans oublier» un WC sur le palier à proximité directe de la chambre». . La surface habitable en loi Carrez (avec plus de 1,8 mètre sous plafond) retenue est d’ailleurs lilliputienne: 1,38 m² (chaque centimètre carré compte) pour 3,88 m² au sol. Mais, comme d’habitude, le tarif n’oublie pas d’être géant: 48.000 euros, soit 34.780 euros le mètre carré. Le prix du luxe absolu dans la capitale…pas étonat si la Abbé Pierre souligne plusieurs tendances montrant une aggravation de la situation : le nombre de personnes sans domicile par exemple (143.000 selon l’Insee) a augmenté de 50 % entre 2001 et 2012. Celui des personnes contraintes d’être hébergées chez des tiers a grimpé de 19 % entre 2002 et 2013. Et les personnes en situation de « surpeuplement accentué » (lorsqu’il manque deux pièces ou plus au logement) « sont de plus en plus nombreuses » : +17 % entre 2006 et 2013. Pour renverser la tendance, « il faut complètement changer d’échelle », martèle Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre. « Si on met en place un grand plan d’action national pour sortir les sans domicile de leur situation, on peut régler la question en cinq ou dix ans selon les territoires », assure-t-il.

 

Commerce international : l’Allemagne devient numéro1 mondial avec 300 milliards d’excédents

Commerce international : l’Allemagne devient numéro1 mondial avec 300 milliards d’excédents

L’excédent des comptes courants allemands ( qui incorpore biens services et finances) devrait avoir inscrit un nouveau record en 2016 à 297 milliards de dollars (278 milliards d’euros), dépassant ainsi celui de la Chine pour devenir le plus élevé au monde, a déclaré lundi l’institut d’études économiques munichois Ifo. A comparer au déficit d’environ 4 milliards de la France !  Un tel montant équivaudrait à 8,6% du produit intérieur brut (PIB) et dépasserait donc largement le plafond de 6% recommandé par la Commission européenne. En 2015, l’excédent courant allemand avait représenté 271 milliards de dollars. La Commission européenne et les Etats-Unis appellent depuis longtemps les autorités allemandes à soutenir la demande intérieure et les importations pour favoriser la réduction de l’excédent courant, afin de réduire les déséquilibres mondiaux. Berlin rejette ces critiques en expliquant avoir déjà pris des mesures de soutien à la demande en instaurant en 2015 un salaire minimum national et en acceptant l’an dernier une revalorisation des pensions de retraite. Le gouvernement a en outre augmenté les dépenses publiques consacrées aux réseaux routiers, aux infrastructures numériques ainsi qu’à l’accueil et l’intégration des demandeurs d’asile, sans remettre en cause pour autant l’équilibre budgétaire. L’Ifo estime que l’excédent courant chinois a été ramené à 245 milliards de dollars l’an dernier en raison du ralentissement des exportations. Son estimation de l’excédent allemand est inférieure à sa prévision précédente, qui était de 310 milliards de dollars.

Trump plombe Wall Street

Trump plombe  Wall Street

 

 Jusqu’à ces derniers jours Wall Street s’était accommodé des frasques de trump. Mais les relations tournent à l’orage depuis la remise en cause de plusieurs traités internationaux d’échanges et surtout depuis le décret interdisant l’accès des immigrants  de plusieurs pays. Il faut aussi ajouter que la publication de mauvais résultats d’entreprises aussi le très net tassement de l’économie en décembre ont pesé sur la bourse.  Le Dow Jones a perdu 122,65 points, soit 0,61%, à 19.971,13, repassant sous la barre des 20.000 points, franchie pour la première fois mercredi dernier, le S&P-500, plus large, reculant de 0,6% à 2.280,90. Ces deux indices ont connu leur plus forte chute sur une séance depuis octobre dernier, le Nasdaq Composite cédant pour sa part 0,83% à 5.613,71, sa plus mauvaise performance depuis fin décembre. Signe de la nervosité du marché, l’indice de volatilité du CBOE a pris 1,30 point, sa plus forte progression depuis début novembre. Donald Trump a signé vendredi un décret interdisant pendant 90 jours l’accès aux Etats-Unis aux ressortissants de Libye, de Somalie, du Soudan, d’Irak, d’Iran, de Syrie et du Yémen, ainsi que l’accueil de tous les réfugiés pendant 120 jours. Ce décret a suscité une vague d’indignation dans le monde, occasionné des perturbations dans les aéroports et amené plusieurs dirigeants d’entreprises américaines, notamment dans la high-tech, à prendre ouvertement position contre les effets d’une telle politique. « Le marché réagit négativement à cause des incertitudes qu cela crée », explique Robert Pavlik, responsable de la stratégie de marché chez Boston Private Wealth. « Cela pourrait détourner davantage de Républicains du président et peut-être affaiblir son soutien au Congrès, faisant peser un doute sur le succès de ses initiatives à venir ». Les marchés actions, qui ont prospéré depuis l’élection présidentielle du 8 novembre sur des espoirs d’allègements d’impôts et de relance budgétaire, s’inquiètent maintenant des effets sur les échanges de mesures protectionnistes de la part du nouveau président. Aux valeurs, les compagnies aériennes et le compartiment des nouvelles technologies, qui a abondamment recours à la main-d’oeuvre étrangère, surtout dans la Silicon Valley, ont pesé sur la tendance. American Airlines (-4,37%), United Continental (-3,63%) et Delta Air Lines (-4,1%) figurent parmi les plus fortes baisses de l’indice S&P des valeurs industrielles, qui a perdu 0,8%. Du côté des technologiques, Microsoft, Alphabet et Netflix affichent des replis compris entre près de 1% et 2,5%. Le décret sur l’immigration a également fait chuter le dollar, qui a cédé 1% face au yen. Les marchés attendent maintenant la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale, qui commence mardi et s’achèvera mercredi, pour savoir comment la banque fédérale évalue la politique de Donald Trump depuis son entrée à la Maison blanche, le 20 janvier.

 

Penelopegate in Frankreich : Filou Fillon?

Penelopegate in Frankreich : Filou Fillon?

 

 

C’est le titre du grand journal allemand «  Frankfurter » qui ironise évidemment sur les contradictions du père la rigueur et son train de vie de grand bourgeois. Extraits« Dans les réseaux sociaux,  Fillon est déjà ridiculisé comme un menteur. Fillon qui avait critiqué Sarkozy en disant : « Qui aurait pu imaginer que le général de Gaulle soit  impliquée dans une procédure pénale » et qui maintenant pourraient dire : qui pourrait imaginer que le général De Gaulle ait fait payer le salaire de son épouse par le contribuable.  Les députés français ont le droit d’employer des membres de la famille, cependant, il faut veiller à ce que cela ne concerne pas les emplois de complaisance. Penelope Fillon différemment Cecilia Sarkozy n’a jamais revendiqué un rôle politique.   Fillon ne peut pas se souvenir de son  rôle dans l’Assemblée nationale.  »Le Canard » a cité un ancien employé (l’assistante officielle e du suppléant de Fillon qui a continué de payer Penelope en plus en augmentant son   salaire.  »Le Canard enchaîné » dans son édition de mercredi rapporte également que Penelope Fillon a fait en 2012 et 2013 a reçu un autre emploi de complaisance dans  prestigieuse «Revue des Deux Mondes » pour un salaire de mensuel 5000 euros. La «Revue des Deux Mondes » appartient à homme d’affaires et milliardaire Marc Eugène Charles de Ladreit Lacharrière, un ami Fillon. Le directeur de la rédaction du magazine, Michel Crépu, affirme : Je dois dire que je n’ai  jamais rencontré Penelope Fillon  et je ne les ai jamais vu dans les bureaux de la rédaction. »

 

La presse allemande mais aussi internationale est assez sévère à l’égard de celui qui voulait incarner l’honnêteté. Désormais Fillon aura du mal à sortir de la seringue judiciaire et surtout médiatique surtout compte tenu de la maladresse et des contradictions de ce peu nombreux qui le défende. »La manière de réagir, les arguments, la réaction personnelle comptent presque autant que l’affaire elle-même », relève François Miquet-Marty (Viavoice). »François Fillon est serein, il a dit sa vérité. Si la justice veut l’entendre, il redira cette vérité », soulignait dimanche son directeur de campagne, Patrick Stefanini. Le centriste Philippe Vigier s’est dit presque soulagé que François Fillon soit entendu : « C’est bien que ça ne traîne pas, ça va permettre de retrouver rapidement la sérénité (…) et de tordre le coup à toutes ces rumeurs », a-t-il dit lundi sur BFM. « On espère que la justice passera très vite. François Fillon a déjà donné des éléments à la justice, il est très serein sur le fond du dossier. Il faut qu’aujourd’hui tout ça soit tranché très vite », a dit sur RTL l’ex-sarkozyste Eric Ciotti. Dans Le Journal du Dimanche, le candidat, dont la défense publique reste imprécise, explique avoir transmis des bulletins de salaire au parquet. Il avait souhaité la semaine dernière être entendu sans délai afin de se libérer de cette épée de Damoclès, déclarant qu’il se retirerait s’il était mis en examen ou si son honneur était atteint. Quatre hypothèses : l’affaire est classée sans suite, le parquet ouvre une information judiciaire qui pourrait prendre des mois, l’affaire est renvoyée directement devant le tribunal correctionnel, ce qui équivaut à une mise en examen, où la justice propose la formule, improbable, du plaider coupable. Eric Ciotti l’assure, la question d’un retrait, validée paradoxalement par le refus d’Alain Juppé d’incarner un recours, « ne se pose pas ». Lorsqu’elle est évoquée, cette hypothèse plonge les intéressés dans un vertige juridique et logistique. Le moins que l’on puisse dire c’est que les partisans de Fillon sont pour le moins hésitant, approximatif voire à la limite du ridicule. Par exemple quand le très sérieux Dominique Bussereau déclare en guise de défense : « faudrait-il aussi empêcher un épicier d’embaucher sa femme ? » En oubliant sans doute que la femme de l’épicier n’est pas payée par le contribuable !

 

Pesticides : relative baisse mais la France toujours premier pays européen

Pesticides : relative baisse mais la France toujours premier pays européen

 

Le ministre de l’agriculture Stéphane le Foll se félicite de la  baisse en 2015 dans l’utilisation de pesticides en France. Une baisse toutefois à relativiser car la situation ne peut s’apprécier que sur longue période. . De ce point de vue,  la tendance structurelle ne s’est pas encore inversée. L’agriculture française utilise toujours plus de pesticides. Les quantités de substances actives (QSA) vendues à des fins agricoles ont bondi de 16 % en 2014 faussant ainsi les chiffres de 2015. , des ventes  frôlant les 59.000 tonnes, dont près de 28.000 tonnes d’herbicides et un peu plus de 21.000 tonnes de fongicides, selon les données du ministère de l’Agriculture. Un autre chiffre s’envole, celui de la distribution des produits contenant des molécules classées comme cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction humaine par les pouvoirs publics. Les volumes vendus augmentent de 21,7 % et dépassent légèrement les 15.000 tonnes pour les substances soumises depuis octobre 2014 à la redevance pour pollutions diffuses. Un chiffre que nuance le ministère de l’Agriculture, celui-ci estimant « possible « , qu’en 2014 « des exploitations se soient approvisionnées par anticipation de leurs besoins pour 2015 « . Autre élément de pondération, rapportée à l’hectare et au standard d’utilisation – le Nodu – défini par le ministère pour chaque type de culture, la hausse de la consommation de pesticides apparaît un peu moins forte : +9,4 % entre 2013 et 2014 et +5,8 % en moyenne annuelle sur la période 2011-2013 et 2012-2014. Dans le secteur non agricole (paysagistes, jardiniers, gestionnaires d’espaces verts), le bilan est lui aussi des plus mitigés. Leur utilisation recule de 2,2 % en moyenne triennale, mais elle progresse de 10 % en 2014. Le tout alors que les produits phytosanitaires seront proscrits dans les espaces publics à partir du 1er janvier 2017 et chez les particuliers en 2019. Dans tous les cas de figure, ces scores sont aux antipodes des objectifs fixés par les gouvernements qui se sont succédés depuis 2009, année de mise en oeuvre du premier plan Ecophyto. Un dispositif issu du Grenelle de l’environnement visant à réduire de 50 % d’ici à 2018 l’utilisation de pesticides. Ce cap s’est très vite révélé impossible à tenir. En 2015. Les ventes de pesticides aux agriculteurs ont reculé de 2,7% en France entre 2014 et 2015, première baisse depuis le lancement d’un plan gouvernemental en 2008 visant à réduire l’utilisation des produits phytosanitaires, a cependant annoncé lundi le ministre de l’Agriculture. Cette « inversion de la courbe » est « un point que l’on veut poursuivre et conforter », a indiqué Stéphane Le Foll lors d’une conférence de presse. Le recul sur un an est encore loin d’inverser les tendances de fond puisque les ventes de produits phytosanitaires agricoles restent en hausse en France en moyenne triennale sur la période 2013-2015 par rapport à 2012-2014. En outre le ministre de l’agriculture parle des ventes et non de l’utilisation. Il avait indiqué lui-même que la hausse des ventes en 2014 s’expliquait par l’anticipation des utilisations Le plan Ecophyto 2, lancé à l’automne 2015 par Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, doit permettre de se revenir sur la bonne trajectoire. Le nouveau dispositif se veut moins stressant pour les agriculteurs : l’objectif des 50 % a été retardé et porté à 2050.

 

Croissance : en baisse en Allemagne, aux Etats-Unis et en Chine

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Preuve sans doute du tassement économique mondial en décembre, le baromètre en baisse des ventes de détails en Allemagne.  Les économistes interrogés par Reuters anticipaient au contraire une hausse de 0,6%. Par rapport à décembre 2015, elles subissent un recul de 1,1%, alors que les économistes projetaient là encore une hausse, de 0,3%. Le même ralentissement a été enregistré aux Etats Unis  au quatrième trimestre, du coup la croissance en 2016 des États-Unis sera voisine de celle de l’Europe. La croissance économique des États-Unis a en effet nettement décéléré au 4ème trimestre, décevant les attentes des analystes, et se révèle apathique sur l’ensemble de 2016, selon la première estimation du département du Commerce publiée vendredi. D’octobre à décembre, le Produit intérieur brut (PIB) américain a crû de 1,9% en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières. Les analystes s’attendaient à une expansion de 2,2% après celle de 3,5% au 3e trimestre. Sur l’année, le PIB de la première économie mondiale n’a progressé que de 1,6% en 2016 après une hausse de 2,6% en 2015. Ce faible rythme d’expansion, égal à celui de 2011, est le plus médiocre depuis 2009, année où l’économie américaine avait connu une récession (-2,8%). La décélération de la croissance au 4ème trimestre a reflété une chute des exportations (-4,3%), au plus bas depuis début 2015, associée à une accélération des importations (+8,3%), qui pèsent sur le PIB. Les dépenses de consommation, qui tirent traditionnellement l’expansion économique des Etats-Unis, ont marqué le pas, ne progressant plus que de 2,5% contre 3% au trimestre d’avant. C’est leur plus faible rythme de croissance depuis le 1er trimestre. Au quatrième trimestre, les acteurs économiques avaient noté un attentisme avec la fin d’une campagne électorale très disputée et pleine d’incertitudes suivie d’une période de transition avant l’investiture du nouveau président républicain Donald Trump. Les dépenses de l’État fédéral sont retombées dans le rouge, reculant de 1,2%. Pour 2017, la Fed prévoit une expansion modérée de 2,1% tandis que le FMI table sur 2,3%.En chine,  le ralentissemenet en décembre s’est traduit dans les exportations.  Les exportations chinoises ont reculé de 6,1% en décembre sur un an, une diminution plus marquée que prévu, tandis que les importations augmentaient de 3,1%, en raison d’une forte demande de matières premières, selon les chiffres publiés vendredi par l’Administration des douanes. L’excédent commercial pour le mois de décembre s’établit ainsi à 40,82 milliards de dollars (38,5 milliards d’euros), contre un surplus de 46,50 milliards de dollars attendu, qui aurait représenté une hausse par rapport aux 44,61 milliards de novembre. Pour l’ensemble de 2016, les exportations ont reculé de 7,7%, tandis que les importations diminuaient de 5,5

Présidentielles 2017 : Fillon ou l’arnaque du candidat anti système

 

Fillon a de nouveau attaqué Macron lors de son meeting de dimanche en le considérant comme un produit du système. Une accusation mal venue de la part de  celui pris les doigts dans le pot de confiture du système. Face au discrédit qui touche les organisations politiques, désormais il est de bon ton pour les candidats de se présenter avec des vertus anti systémiques. Un concept qui n’a évidemment aucun sens, une proclamation entièrement gratuite tant qu’elle n’est pas approfondie et vérifiée. De quels systèmes parle-t-on ? du système social, économique, financier ou politique ? Quand on examine la sociologie des principaux candidats notamment en France,  on constate que pratiquement tous appartiennent aux classes aisées voir même très  aisées (témoin par exemple le nombre de ministres du gouvernement actuel soumis à l’impôt sur la fortune) ou encore le château, les chevaux de course de Fillon.  Il y a donc une continuité sociologique : les classes sociales supérieures dominent, et de très loin, le paysage électoral. Pas forcément pour des questions de compétence, d’intelligence ou de courage. Simplement parce qu’en France notamment la démocratie demeure virtuelle en tout cas néandertalienne. La France vit sous le régime d’une monarchie républicaine avec des déclinaisons dans les baronnies locales. La richesse des candidats constitue un argument favorable au recueil des voix. Le paradoxe est évidemment quand des candidats ultra riches se déclarent représentant des moins favorisés voir des opprimés. Pas  avec un discours argumenté économiquement mais avec des explications simplistes en forme de slogan qui désigne des boucs émissaires comme responsables des discriminations et de la pauvreté. Le plus bel exemple récent étant évidemment le milliardaire Trump qui a réussi avec sa dialectique  populiste contradictoire à être considéré comme un candidat anti système. Un candidat qui a pourtant multiplié les relations plus ou moins sulfureuses avec les élus pour étendre dans l’immobilier l’empire hérité de son père. En France, Marine Le Pen, héritière également, fait aussi parti de ces millionnaires qui se veulent représentatifs des gens « d’en bas ». Dans la droite classique on ne trouve guère non plus de miséreux. Socialement donc la plupart des candidats dit  anti système sont bien les produits d’un processus de reproduction de la richesse des nantis. Des liens évidents existent souvent entre la dimension sociale et la dimension économique. Nombre de candidats anti système entretiennent en fait des liens douteux avec le monde économique. Soit pour recueillir des fonds nécessaires au financement de la campagne et –ou pour  en fait servir les intérêts particuliers de secteurs ou de groupes économiques. En cause, notamment des modalités de financement d’une campagne électorale avec souvent un ticket d’entrée financier dans les baronnies locales et une enveloppe minimale de 20 à 50 millions pour une campagne présidentielle. Au-delà de l’enjeu financier, le soutien des forces économiques dominantes constitue aussi un appui utile voire indispensable. Le dernier aspect de l’argumentation anti système touche au ridicule, à savoir, la dimension politique. En France en particulier,  tous les candidats sont des professionnels de la politique. En place depuis 20, 30 ans, davantage, ils vivent de la politique et ont transformé la fonction en métier et en rente. Les conditions démocratiques françaises imposent d’ailleurs l’appartenance à un appareil notamment quand il s’agit de l’élection présidentielle qui nécessite d’obtenir le soutien des élus pour valider une candidature. Tous appartiennent à des organisations, sont passés par des systèmes et sont d’une certaine façon le fruit d’appareils. Il n’existe pas de candidat réellement indépendant, ils sont le résultat d’un système qui se reproduit. La dépendance est plus ou moins forte. Pour être élu, il est nécessaire d’être soutenu par les parrains d’un système au moins pour se lancer « dans la  carrière ». Une fois passée les obstacles sociaux, économiques et politiques les candidats ne peuvent donc revendiquer l’étiquette « anti système ». Cet argument populiste et démagogique ne peut être entendu que par les mouches victimes complices  attirées par le miel des promesses sans lendemain. 

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Ventes mondiales autos : Toyota , GM, Volkswagen et Renault dans un mouchoir

Ventes mondiales autos : Toyota , GM, Volkswagen et Renault

Le constructeur japonais Toyota, qui dominait le secteur automobile mondial depuis des années, a annoncé lundi des ventes en petite hausse en 2016, à 10,18 millions de véhicules, ce qui le place derrière Volkswagen. Sur la même période, le géant allemand, maison mère de douze marques dont Audi, Porsche, Seat, Skoda et Bentley, a écoulé 10,3 millions d’unités (+3,8%), un record malgré une image entachée par le scandale des moteurs diesel. Il accède ainsi au titre de numéro un mondial pour la première fois. Le groupe nippon, qui chapeaute quatre marques – Toyota, Lexus (luxe), Daihatsu (mini-véhicules), Hino (poids lourds) – n’a enregistré l’an dernier qu’une modeste croissance de 0,2%. Il subit un essoufflement de ses ventes aux Etats-Unis, son traditionnel point fort, et est à la traîne de son rival en Chine, un marché désormais incontournable. General Motors, troisième du classement en 2015 avec 9,8 millions de véhicules, n’a pas encore communiqué de chiffres pour 2016. Le constructeur américain devrait être au coude-à-coude avec l’alliance franco-japonaise Renault-Nissan. Nissan a fait état lundi de 5,6 millions de véhicules vendus l’an dernier (+2,5%), un chiffre inédit porté par « une demande solide » aux Etats-Unis et en Chine. Son partenaire Renault avait pour sa part indiqué mi-janvier avoir écoulé 3,18 millions de véhicules dans le monde (+13,3%), fort du dynamisme de l’Europe, de l’Iran et de l’Inde. Avec le nouveau venu Mitsubishi Motors (environ un million d’unités par an), dont Nissan a racheté l’an dernier 34%, l’alliance affiche donc des ventes annuelles proches de 10 millions de véhicules. Elle inclut aussi le premier constructeur russe, Avtovaz (Lada), actuellement en grave difficulté.

Fillon battu par Macron au second tour (Sofres)

Fillon battu par Macron  au second tour (Sofres)

 

C’est le principe des vases communicants ;  Fillon perd 3 points  dans les intentions de vote et Macron en  gagne trois Fillon et Macron sont désormais dans un mouchoir de poche, 1 % seulement les sépare autant dire rien quand on sait que la marge d’erreur est d’au moins 3 % dans ce type de sondage. Selon un sondage Kantar-Sofres-Onepoint pour Le Figaro, RTL et LCI publié dimanche, le candidat du mouvement « En marche! » l’emporterait, que ce soit face à l’ex-Premier ministre (58-42) ou face à la présidente du Front national Marine Le Pen (65-35). Ce sondage traduit évidemment la nette dégradation de l’image de François Fillon dans l’opinion. Une dégradation commencée il y a plusieurs semaines avec d’abord le très mauvais accueil par l’opinion de l’intention de Fillon de ne plus rembourser la plupart des maladies (la sécu ne remboursant que des maladies graves, le reste relevant des mutuelles et assurances dont le coût dans ce cas devrait être multiplié par trois ou quatre).   Second élément qui a affaibli la position de Fillon, le  recul justement sur la sécu qui a alors fait douter de sa détermination à engager des réformes radicales. Troisième élément les affaires qui ont rattrapé l’ancien ministre. D’abord le salaire fictif de son épouse, ensuite les salaires versés à ses enfants, un autre salaire fictif à son épouse versée par un ami milliardaire enfin encore plus récemment le détournement de traitements d’assistants parlementaires alors que Fillon était au Sénat. Fillon va s’engluer dans ses différentes affaires avec ses déclarations confuses et maladroites. Il est vraisemblable que les prochains sondages marqueront encore un nouveau recul de Fillon. Le très récent sondage de la Sofres montre un rapprochement des scores des trois candidats principaux. Au premier tour, Marine Le Pen (25%) arrive en tête des intentions de vote devant François Fillon (21%) et Emmanuel Macron (20%).Benoît Hamon, tout juste investi candidat du Parti socialiste contre Manuel Valls, est lui crédité de 13%. L’ex-ministre de l’Education devance le candidat de « La France insoumise » Jean-Luc Mélenchon (10%) et le président du MoDem François Bayrou (5%) qui n’a pas encore dit ses intentions pour l’élection. En cas d’absence du leader centriste, les rapports de force sont quasiment similaires : Benoît Hamon (15%), Jean-Luc Mélenchon (10%), Emmanuel Macron (21%), François Fillon (22%), et Marine Le Pen (25%). « Compte tenu des incertitudes et de l’instabilité actuelles, un second tour sans François Fillon n’est plus exclu, même si ce n’est pas le plus probable à ce stade », a déclaré Emmanuel Rivière de la Sofres. « Ce qui renforce la dynamique d’Emmanuel Macron, c’est surtout le ‘Penelopegate’. C’est la dégringolade de François Fillon qui fait monter Emmanuel Macron. »

« La République des conjoints ! »

« La République des conjoints ! »

Matthieu Caron propose d’interdire les contrats familiaux, dans une tribune au Monde.

 

« Il va malheureusement falloir que le droit public finisse par imposer un statut des entourages familiaux au président de la République, aux membres du gouvernement ainsi qu’aux parlementaires. S’agissant du président de la République, il y a beau temps qu’un tel statut aurait dû voir le jour tant les ambiguïtés et les abus furent légion : affaire des décorations du gendre du président Jules Grévy (1887) ; emploi de son fils par Vincent Auriol au poste de secrétaire général adjoint de l’Elysée (1947-1954) ; logement clandestin de Mazarine et d’Anne Pingeot aux frais du contribuable sous la présidence Mitterrand ; embauche de Jean-Christophe Mitterrand et de Claude Chirac par leur père respectif ; carte bleue « professionnelle » de Cécilia Sarkozy à l’Elysée… D’une part, il serait indiqué d’interdire au chef de l’Etat de recruter des membres de sa famille et de préciser que le budget de l’Elysée ne prend en charge aucuns frais d’hébergement, de restauration, de représentation et de déplacement les concernant. D’autre part, une clarification du statut du conjoint du chef de l’Etat est essentielle. Doit-il bénéficier d’un bureau à l’Elysée et de collaborateurs ? Dans quelle mesure doit-on financer son train de vie ? Doit-il être assujetti à un devoir de réserve – quid des révélations de Valérie Trierweiler en 2014 ? Que prévoir en cas de concubinage présidentiel ? Ne devrait-il pas déposer une déclaration d’intérêts et de patrimoine auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique ? Ne faut-il pas un statut des anciens conjoints de chef de l’Etat comme il en existe un désormais pour les anciens présidents (décret du 4 octobre 2016) ? Voilà qui donne matière à réflexion aux spécialistes du droit constitutionnel qui devront commencer par préciser ce que recouvre la notion d’entourages. En ce qui concerne les membres du gouvernement, un statut des entourages familiaux est également requis. Faut-il par exemple rappeler que Cécilia Sarkozy fut conseillère de son mari à Bercy, tandis que l’une de ses filles fut installée dans un des logements normalement réservés à un ministre de la République ? Se souvient-on par exemple des conflits d’intérêts auxquels s’est exposé Eric Woerth en étant à la fois ministre du budget et trésorier de l’UMP, sachant que sa conjointe conseillait fiscalement Liliane Bettencourt, elle-même donatrice de l’UMP ? Avec les lois du 11 octobre 2013, les conflits d’intérêts potentiels sont désormais plus faciles à identifier en amont puisque les membres du gouvernement doivent révéler les activités de leur conjoint. Cela étant, ces progrès législatifs ne doivent pas conduire à faire l’économie d’un statut des entourages familiaux des ministres. Peu ou prou, les mêmes questions se posent que pour le chef de l’Etat et la sagesse voudrait ainsi que les membres de la famille du ministre ne puissent pas être recrutés à titre onéreux au sein de son cabinet. Enfin, que doit-il en être au Parlement ? Depuis la création de la fonction de collaborateur parlementaire par Edgar Faure en 1975, une proportion non négligeable de parlementaires a pris la fâcheuse habitude de recruter son conjoint ou ses enfants – plus de 20 % en 2017 –, voire de recourir à la pratique feutrée des emplois croisés (« j’embauche ton fils, tu embauches ma femme »). Aujourd’hui, un député peut légalement recruter des collaborateurs familiaux dans la limite de 50 % de son enveloppe de crédit collaborateur de 9 600 euros – soit un salaire mensuel de 4 800 euros net – tandis qu’un sénateur ne peut employer qu’un tiers de son enveloppe de 7 500 euros – soit 2 500 euros net mensuel. Malgré les difficultés en termes de droit constitutionnel et de droit du travail que cela susciterait, l’on peut se demander si la France n’aurait pas intérêt à imiter le Parlement européen, qui a interdit les contrats familiaux en 2009. En 2014, le Groupe d’Etats contre la corruption (Greco), qui est l’organe anticorruption du Conseil de l’Europe, avait invité la France à réformer son système des collaborateurs parlementaires nationaux, susceptible de causer des problèmes de conflits d’intérêts et d’emplois fictifs. Et ce 25 janvier a éclaté l’affaire Penelope Fillon, désormais entre les mains du Parquet national financier. C’est la monarchie qui est une affaire de famille, pas la République. Ceux qui voudraient ne voir dans cette tribune qu’un simple antiparlementarisme ou l’expression d’un puritanisme politique, n’ont pas idée de la crise qui vient. Ce sont le soupçon, le népotisme et l’oligarchie qui finissent par livrer la République au crépuscule. »

Marine Le Pen nettement battue au second tour par Macron et Fillon

Marine Le Pen nettement battue au second tour par Macron et Fillon

 

Selon qu’elle serait opposée au second tour des élections présidentielles à Fillon ou Macron, Marine Le Pen n’obtiendrait respectivement que 35 ou 40 %. La défaite face à Macron serait la plus sévère. C’est le résultat d’un sondage Kantar Sofres-One Point pour Le Figaro, RTLet LCI «À trois mois de la présidentielle, on peut parler d’un écart entre Fillon et Macron qui n’est plus que de l’épaisseur du trait», constate Emmanuel Rivière, le directeur général France de Kantar Public. «Dans ce contexte particulier de la révélation de l’affaire des emplois fictifs, la qualification de Fillon au second tour n’est plus garantie», selon Emmanuel Rivière, qui précise que «le décrochage du candidat de la droite et du centre par rapport à sa position dominante au lendemain de sa victoire à la primaire n’est pas entièrement dû à ses ennuis judiciaires, mais à un tassement de sa dynamique de campagne». Autre signe d’inquiétude pour Fillon: il ne battrait Le Pen qu’à 60 % contre 40 % des suffrages, tandis que Macron, lui, creuserait l’écart à 65 % des voix contre 35 % pour la présidente du Front national. Emmanuel Rivière estime que ce différentiel «tient autant aux déboires récents de l’ex-premier ministre qu’au positionnement très rigide qu’il a adopté après la primaire à la fois sur les questions sociales et sociétales». «Le choix entre Fillon et Le Pen apparaît compliqué pour un électeur de gauche», résume le directeur général France de Kantar Public.

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